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08/03/2010

NE NOUS ALARMONS PAS

Le Plouc Emissaire attire mon auguste attention sur une affiche de la Ototo antiouaciste d'ex-France (), qui appelle deux commentaires urgents et indispensables.

1) La délicate petite brune qui illustre ce refus de la momophobie (les tresses, je résiste pas) sert aussi à vanter les mérites d'un club de gym je ne sais trop où. Mais je certifie avoir déjà vu sa tronche promouvoir des choses bien plus pragmatiques et rentables que l'utilisation sexuelle de la digue dentaire... Ca peut vouloir dire soit que ledit club de gym est un repère de brouteuses, soit que la Ototo bosse avec des agences de com' qui discriminent volontiers les moches et les grosses à l'embauche. C'est sûr qu'avec un spécimen plus représentatif du milieu, on aurait peut-être regardé l'affiche moins longtemps, au risque de louper le message essentiel. Tu chasses la discrimination par la porte, elle revient par la fenêtre, parce que tu peux pas bosser sans elle. La vie est dure pour les néopuritains.

2) Il  est très exagéré d'affirmer, comme le fait la fausse gougnotte de l'affiche en question, que la momophobie mène à l'exclusion et au rejet. La très grande majorité de mon entourage connaît ma momophobie légendaire. Et pourtant ma famille m'invite encore à bouffer régulièrement, mes potes gauchistes me proposent souvent des apéros qui se terminent en festivals gastonomiques improvisées mes collègues m'adressent la parole sans répugnance marquée, ma future n'a pas (trop) (souvent) (enfin ça dépend ce que je picole) honte de me présenter à ses copines, mon boucher et mon fromager me servent toujours avec le sourire, les personnes âgées ou les mères à poussettes ne sont pas embarassées quand je leur tiens la porte...

Bref, tout va aussi bien que pour un momophile ordinaire.

Alors cessons de nous alarmer pour rien et de craindre que la momophobie puisse nous nuire : le tout, c'est d'avoir le courage de faire son coming-out, et d'assumer pleinement ce que l'on est à la face du monde, sans peur d'être stigmatisé.

Yesse oui canne !

 

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Commentaires

Cette affiche est surtout un comble pour une Ototo, comme vous dites, qui prétend combattre les discriminations. Cette affiche fait ouvertement l'apologie de la discriminination envers les filles qui n'aiment pas les filles qui aiment les filles.

Il faut croire qu'ils n'ont même pas compris l'affiche qu'ils ont eux même pondues...

Écrit par : Comble | 08/03/2010

Vous n'aviez pas vu cette affiche ? Mince, ça a du bon mine de rien de vivre en Suisse.

Écrit par : Anthony | 08/03/2010

Les commentaires sont fermés.