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14/10/2010

RÊVES DE BARBARIE

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Texte chié en 2006, quelques temps avant de rendre le tablier militant de novopress point ch avec K, mon compère d'alors. Ca ne fait pas si vieux. Que de temps passé depuis, pourtant. Les ponts coupés avec tout individu croisé dans le milieu militant ou prétendu tel. L'effondrement de toute conviction quant à la justesse de la cause défendue et des chances de la faire triompher à l'avenir. Le Grand Dégoût qui passe et ratiboise tout, ne laissant même pas l'essentiel - débris au hasard du nivellement radical.

Pourquoi conserver ce texte ? Ce serait par vanité si je le croyais bien foutu. Il ne l'est pas. Tout au plus contient-il des choses que je n'ai pas lues ailleurs et qui me semblent plus ou moins justes aujourd'hui encore. Ce qui a changé, c'est que je n'ai plus rien à foutre des handicaps et des ratages d'un milieu où je n'avais pas ma place, qui avait aussi peu à m'offrir que ce que je prétendais stupidement lui apporter,  et qui n'accomplira jamais que dalle. Les problèmes traités existent toujours, mais je n'ai plus grand-chose à secouer que quiconque s'y attaque jamais sérieusement.

Ce que je me croyais autorisé à lui dire dans ce texte, je le répète à ceux qui en sont sortis. S'ils le lisent, ils n'y apprendront rien qu'ils n'aient déjà compris ou confusément senti. Qu'on veuille donc bien le prendre pour ce qu'il est - une archive sans valeur autre qu'historique, à une échelle dérisoire - et n'en tirer que l'éventuel agrément d'une lecture détachée. Espérer plus serait retomber dans la prétention grotesque qui lui avait donné naissance. Voici ce que nous étions, ce que nous voulions être et ce que nous pensions être capables d'accomplir. Puissions-nous reposer en paix.

Commentaires

Je suis curieux de savoir comment ton texte a été accueilli chez les militants à l'époque ..

Écrit par : Le Bâtard | 15/10/2010

Je suppose (pour autant qu'il ait provoqué plus de 20 réactions) qu'il a été assez bien accueilli : chez les immondes toute personne montant sur la table pour gueuler "C'est la merde! notre mouvement va mal, d'ailleurs il n'y a même pas de mouvement" est assurée d'un franc succès, avec qql bémols du type "tu n'as pas le droit d'être injuste avec des militants qui font quand même le minimum faisable d'un boulot dur dans des conditions atroces".

Il y a pour moi un gros hiatus dans ce texte : en toute logique, on doit en tirer la solution qu'il faut s'associer aux allogènes bordelisateurs et à leur ultra-violence, ce pour foutre en l'air l'état, les "causes profondes du mal". Et oui, s'associer, car si on suit la logique interne de votre discours on ne peut pas se contenter de rester sur le côté à les regarder foutre la merde. Faut mettre la main à la pâte, avec eux.
Or là, le gros problème à mon sens c'est que la lutte contre l'état entre alors directement en contradiction avec la lutte racialiste. Et il n'y a pas le choix : dans le cas d'un méga bordel, ou vous vous mettez avec les magnats de la mélanine et autres Rockffeler de la pigmentation pour foutre l'état en l'air (et tant pis pour les blanchouilles qui voient partir en fumée les structures qui leur permettaient de bouffer et d'élever leurs enfants, tant pis pour les vieux qui se font détroncher dans la rue), ou bien au contraire, quitte à défendre l'état, vous vous joignez aux blanchouilles .Ce dans le cas de figure-peu probable il est vrai- où le clash se produise enfin. On se voit mal rester spectateur non?
S'associer avec ses pires ennemis parce que l'état est considéré comme un "encore pire ennemi" me semble de nature à nous rendre perdant à tous coups. Si l'émeute l'emporte le faf sera le premier pendu par ses "alliés" anti Moloch étatique -car soyez certain qu'il sera ultra minoritaire (vous le savez). Et en plus il sera regardé comme un traître par M. Moyen comme vous l'appelez (cette ordure, ce traître infâme qui ose vouloir simplement vivre).
2) Ça rate. La preuve est faite aux yeux de tous que l'ennemi pour vous est d'abord l'état, que la race, le peuple, est très secondaire. Ce sera l'autoliquéfaction, cent fois pire que maintenant.

Bon, vous me direz que ce n'est qu'un vieux texte, que de toute façon la grande clasherie n'éclatera pas. Certes. Mais vous ne le disqualifiez pas ce texte dans ses analyses. Et je ne vois pas comment vous évitez le dilemme que j'y vois. En encore une fois je ne conçois pas de troisième voie type : "je regarde faire mes méchants à chromosomes plus noirs que l'âme et après j'agis en fonction du résultat".( C'était le plan de Manson, son Helter skelter, les noirs tuaient toute la classe moyenne et les salauds de la supérieure et après arrivaient les braves amants de la vraie terre.).
Les racailles, vous DEVEZ les aider si l'état est l'ennemi suprême...ça me gêne aux entournures -record de la litote 2010. Voili, voilou, c'est juste une impression de lecture hein, désolé d'être un peu lourd du com.

Écrit par : Restif | 15/10/2010

Mais qu'est-ce qu'on s'en fout, de votre vie !
Tout ce que vous pouvez penser, dire et faire n'ayant strictement *aucune* répercussion sur le réel, on s'en barbouille le pourtour anal... c'est d'ailleurs précisément pour ça qu'il y a ces milliers de blogs inutiles avec aux manettes des frustrés impuissants qui n'auront jamais gain de cause.
C'est le truc inattaquable de la démocratie : « cause toujours » disait Coluche. Ajouté à cela, et je le répète pour la énième fois, que la vie est divisée en deux : ceux qui causent et ceux qui font, et la frontière est totalement étanche.

Écrit par : GAG | 15/10/2010

J'espère quand même que les liens avec ton ancien compaire, Stag, ne sont pas complètement oublié.

Écrit par : Capo Lasagno | 15/10/2010

@ Bâtard : Restif a sans doute raison. Pour notre part, nous n'en savons rien. En même temps, quelle importance ? Je n'ai craché cette insignifiance pas tant pour provoquer une réaction que pour ne plus à devoir mettre les miennes en scène. Ce n'est pas une exhortation, c'est une "suicide note" militante. Je crois bien que ne l'avoir exhumée que pour avoir quelques réactions négatives.

@ Restif : vous avez assez globalement raison, et je n'ai rien à vous répondre, parce que mes capacités mentales s'arrêtent là. Je constate l'impasse, gueule parce qu'elle me déplaît et m'en retourne au néant.

@ Gag : vous avez aussi raison. Si je devais choisir une consolation factice, je me convaincrais que je n'écris que pour me donner hâter la saturation de dégoût indispensable au passage à l'acte. Mais nous savons vous et moi que c'est de la fouterie, nicht wahr ?

@ Kapo : un faf est nostalgique par nature, il n'oublie donc jamais rien. Ni nos moments de dérisoire et savoureuse grandeur, ni nos potacheries jouissivement idiotes, ni le caractère si inimitable de ton orthographe. Autant d'éléments sur lesquels le temps n'a visiblement aucune emprise.

Écrit par : Stag | 15/10/2010

Mais Gag, moi j'ai du plaisir à le lire ce Blog (et je suis pas le seul); j'y trouve des billets jouissifs. Onanisme du neurone? Et alors ? Au nom de quoi se refuser un bon petit plaisir? D'ailleurs, paradoxalement, de cette lecture je sors souvent roborativisé (quel français mes aïeux!).

@Stag : je sais (ou croit savoir...) à quel point votre lucidité et refus de vous payer de postures vous laissent souvent la bouche ouverte sur un cri qui ne veut même plus trop sortir. Je vous remercie donc juste de vos quelques mots. Ce n'est pas rien, non, non, c'est en soi un constat.

Écrit par : Restif | 16/10/2010

C'est frappant de constater à quel point tous les jeunes fafs d'un certain niveau intellectuel ont la même psychologie. Les mêmes fantasmes, les mêmes frustrations...

Le constat d'alors, qui est encore valable aujourd'hui, est indéniable : nous sommes une bande de marginaux incapables de passer à l'acte, entourés d'idiots, divisés sur absolument tout.

Là où je ne partage pas la vision pessimiste exprimée dans le texte (je ne sais pas si c'est encore la vôtre, avec plus de recul, bien entendu), c'est que pas mal de choses vont dans notre sens : sans avoir à casser du bougne, à plastiquer des préfectures ou à arpenter le pavé en hurlant des conneries, nous progressons, dans le débat public, dans l'echelle sociale, dans les urnes, partout.
D'autre part, le système est tellement faible et pourri de l'intérieur qui'il s'écroulera tout seul, sous les coups des divers communautarismes exotiques, quand une majorité de blancs auront compris qu'il ne sert à rien de le défendre becs en ongles.
Et à ce moment là, sans avoir eu à ne faire preuve d'aucune barbarie, et avec la seule mission de survivre jusque-là, nous nous retrouverons dans une situation radicalement simple : nous contre les divers. Pas tout-à-fait l'état de nature fantasmé, avec barbe de Viking, kalach et bandana à la Rambo, mais je ne crois pas que nous ayions besoin de ça.
Car l'état de nature en question est beaucoup plus simple : nous sommes une race supérieure, en tout cas supérieure à celle qui squatte la terre de nos ancêtres, fondamentalement, et, comme la nature ne ment pas, le fort bat le faible.

C'est une vision largement optimiste et simpliste, qui écarte volontairement certains enjeux (comme par exemple le risque que d'ici-là, toutes nos femmes se soient faites engrosser par un allogène), mais je la trouve plausible.
C'est peut-être du au fait que je sois plus jeune, que je n'ai pas connu les désillusions de l'échec militant (je ne milite pas, je n'aime pas le principe, et j'ai trop de potes gauchistes auxquels je tiens pour ça), mais le pessimisme dont vous faites preuve est à mon avis une posture, du même type que celle qui vous incitait jadis au virilisme exagéré.

Écrit par : Steve Rowland | 16/10/2010

Je ne suis pas de ce milieu (trop vieux en plus désormais) mais j'ai trouvé votre texte plutôt bon. Et j'imagine que dans le contexte de cette époque (pour vous), ce texte a effectivement pu énervé.

Écrit par : robespierre | 16/10/2010

Tout persiflage mis à part, je le trouve pas si mal foutu, ce texte.

Écrit par : Criticus | 17/10/2010

Votre texte fait écho avec la dernière vidéo du chauve à grosse bite. (dixit Alibekov)

http://www.dailymotion.com/video/xcw784_alain-soral-de-la-virtuosite-du-log_news

Écrit par : Wiwon | 18/10/2010

Audrey Pulvar, d’origine martiniquaise, dénonce «le crachat, que ce très distingué Monsieur Guerlain a jeté à la figure non pas seulement de tous les Noirs d’aujourd’hui, mais surtout, cher Monsieur Guerlain, sur la dépouille des millions de morts, à fond de cale, à fonds d’océan, déportés de leur terre natale vers le nouveau monde».

Écrit par : La fiotte | 19/10/2010

ha j'ignorais que mossieur guerlingue avait craché
la question à 1000 balles ( trouvez moi 1000 têtes je sais ) c'est si quelqu'un en a quelque chose à caguer
à la tévé ou dans la réacosphère ou dans la vraie vie
chez les créanciers perpetuels de la république bien sur c'est leur fond de commerce
mais ailleurs....

Écrit par : kobus van cleef | 24/10/2010

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