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31/10/2010

CAUSE TOUJOURS, TU CREVES QUAND MEME

 

La nouvelle rengaine des occupants et des collabos (quand je serai moins fatigué, je trouverai une terminologie moins marquée Heures Sombres) est de chouiner sur la « libération de la parole ouaciste ». A les entendre, le nazebroque ordinaire n'aurait plus rien à craindre : c'est Happy Hour pour les fachos, on peut discriminer publiquement, vomir sa haine de l'Autre en toute impunité, on se demande même pourquoi on ne voit pas Faurisson faire des claquettes chez Drücker en prime time...

Grosse audience de Franz von Souche, le bouquin à Thilo S. qui s'arrache en Germanie, la question identitaire qui se fait jour un peu partout en Europe, les mines-à-raies illégalisés en Chuiche... Il n'en faut pas plus pour que, sur fond d'images d'émeutes macaques en ex-France, d'aucuns se laissent aller à chanter « Paris Brûle » (Soit-dit en passant, ça faisait des lustres que le rock francophone ne nous avait pas gratifié d'une hymne aussi burné)

Si ça se trouve, ces salopes n'ont pas intégralement tort. On sait leur tendance à prendre leurs fantasmes glaireux pour des réalités, mais il se peut fort bien que nos garde-chiourmes sentent un certain vent tourner, et aient décidé de laisser le populo lâcher un peu de vapeur avant que la cocote ne se fissure. Le journaliste est une pute vertueuse, mais tout dépend si le casse-croûte est garanti ou pas ; on pourrait avoir des surprises en matière de retournement de vestes. En vieillissant, le progressiste subit le même sort que tout le monde : il prend moins de risques, trouve moins de charme à la déglingue, organise sa vie de manière un peu rationnelle, et commence à avoir peur du bordel, du racket, des pains dans la tronche qu'il ne peut plus rendre comme avant.

Et puis l'enflicage de la société, si c'est réclamé au nom de la Démocratie et de la République, s'pas, ça pose son homme, ça fait Vieille Gauche, celle avec des poils et de la dignité, etc.

Maintenant, si on n'est pas infirmière-psy pour adolescents, c'est difficile de croire que la parole précède les actes et qu'il suffit de « verbaliser » son mal-être pour que la guérison se pointe comme une fleur.

C'est en tant qu'occidentaux, de culture européenne et de ouace blanche que nous sommes menacés. Nous fédérer autour de la république, de la démocratie ou même d'un christianisme miraculeusement (oups) débarrassé de ses tendances suicidaires ne nous mènera à que dalle en tant que peuple – on ne parle même pas des simagrées paganisantes, auxquelles certains natios se sentent obligés d'adhérer, sans se rendre compte qu'ils sont aussi crédibles et rassembleurs que des ados fans de Donjons et Dragons...

L'identité n'est que la base, tout le reste est fioritures annexes, or c'est cette base qui est sapée et c'est autour d'elle qu'il serait nécessaire de rassembler les gens pour qu'une explosion de colère soit possible. Or en Europe de l'ouest, on observe et on observera encore longtemps le même phénomène qui paralyse les Tea Parties amerloques: le refus absolu, forcené, hystérique, de se définir ainsi : Occidentaux, de culture européenne, de ouace blanche et qui t'emmerde si ça te donne de la toux. Ce qui devrait être défendu avec une rage aveugle est ouvertement traité au mieux comme une incidence gênante, au pire comme un mythe poisseux et ridicule.

On peut tortiller du cul tant qu'on veut sur la délinquance allogène, sur l'insécurité, sur la menace islamiste, ces dangers extérieurs ne vont pas faire l'unité d'un peuple qui ne veut pas exister ni être reconnu comme une entité à part entière.

Tout ce que la trouille grandissante va permettre, c'est de libérer des réflexes de survie individuelle – pas collective – qui seront taxés de ouacisme mais qui ne permettront rien à l'échelle du continent, des pays ou des régions. Si la situation s'aggrave de manière spectaculaire, ce sera chacun pour son cul, point barre. Espérer quoique ce soit de plus suppose une consommation massive de substances illégales. J'en reviens à ce texte de Goad, qui en avait défrisé pas mal ici, alors qu'il contient des pépites incontournables :

The only cultural landscape we share consists of familiar corporate logos. There’s no local flavor, no sense of indigenous culture. Things don’t seem richer, livelier, and more colorful; they’re empty, listless, and dead.

 

Voici la réalité dans laquelle nous vivons en majorité : un environnement sans âme, stéréotypé, rationalisé à l'extrême pour permettre la circulation des bagnoles et des écrans téloches grand comme la moitié du salon. Les étendards qui claquent au mauvais vent des villes ne clament la fierté d'appartenir qu'à des boîtes tentaculaires. Partout les mêmes périphériques abominables, les hangars à meubles bancals, les clapiers à bipèdes, les usines à paperasse. Voilà ce qui nous unit, notre « style de vie non-négociable », ce qui fait l'essence discrète et perpétuelle de notre quotidien.

Dans ce Cauchemar Climatisé, on devrait considérer comme un grand progrès de pouvoir dire que certaines ouaces sont plus portées que d'autres sur la baston, le viol en réunion et la distribution de came. L'aboutissement de cette logique, c'est un monde à la Gattaca. Les contributeurs de Von Souche y seront au chômage technique faute de délinquance métèque à dénoncer, mais nos vies seront toujours FAUSSES d'un bout à l'autre.

Cracher sur l'Autre est un réflexe normal, puisqu'on nous criminalise si on ne se laisse pas sodomiser par la Différence. Mais ce n'est que cela, un réflexe, un spasme, une convulsion sans noblesse. Nous avons tous les ennemis qu'il nous faut, bien plus qu'il ne nous en faut. Mais nous n'avons pratiquement plus rien à défendre contre eux. De glorieux souvenirs dont nous arrivons à peine à nous inspirer et un présent laid à dégueuler sang et merde. Ca fait un peu short pour se lancer dans une guerre civile.

En 39, il fallait savoir si on voulait ou pas crever pour Dantzig. Le dilemme du droitard actuel, c'est de décider si crever pour Procter & Gamble est un idéal bandant.

Commentaires

L'article dit: c'est bien beau de critiquer le camp d'en face si on a rien à défendre.

Je ne peux m'empêcher de penser: c'est bien beau l'autocritique lorsqu'on ne propose rien.

Solution ?
Les cathos sont suicidaires. Les païens ressemblent à des rôlistes... Je répète: so-lu-ti-on ?

Et une resucée du Volkisch ? est ce possible ?

Écrit par : DEAD | 31/10/2010

"des pains dans la tronche qu'il ne peut plus rendre comme avant."
Vous vous êtes trompés. Ce qu'il faut écrire c'est : "des pains dans la tronche qu'il ne peut encaisser comme avant."

DEAD, la solution n'est qu'individuelle. Nous se sauverons ni l'Europe, ni l'Occident, mais nous avons peut-être la possibilité de nous sauver nous-même, et de transmettre à nos descendants ce que nous aurons pu sauver en attendant une éventuelle (et totalement hypothétique) renaissance.

Écrit par : Anthony | 31/10/2010

La lucidité vous va si bien.
Les solutions sont innombrables pour qui veut bien les regarder en face. Demander des solutions à quelqu'un qui n'en a pas (ou ne souhaite pas les évoquer) quand on en a pas soi-même, c'est révolutionnaire comme concept. Le chien qui se mord la queue.

Quand on rejète les solutions imaginées par d'autres, on se doit d'en proposer, sinon de meilleures, au moins en terme quantitatif et applicables.

Mais procédons par élimination. L'article propose une sorte d'inventaire par le vide. A la fin, que reste-t-il? Pas grand-chose. Il faut peut-être alors s'en aller chercher hors des sentiers rebattus.

J'en ai une toute simple de solution, un petit pas pour l'Homme, un grand pas pour l'Humanité disait un acteur. On pourrait se réunir au delà de nos préjugés et idéologies (qui ne sont hélas pas l'apanage de la Gauche) et essayer de discuter, de se solidariser, former un bloc insoluble dans la cuvette des chiottes qu'on nous propose comme horizon au lieu de s'accrocher chacun à sa petite chapelle dont on sent bien qu'elle ne nous mènera pas loin, mais qui permettra de rester dans son cocon moelleux un instant de plus.
Qu'est-ce qu'on a perdre? Franchement. Par contre, il faut avoir un minimum de foi et se dire pour flatter son égo: "j'y étais". Ca peut donner de belles histoires à raconter à ses enfants au coin du feu.

Si les solutions ne sont jamais évidentes, les raisons, elles, existent. N'est-ce pas suffisant?

Écrit par : Sébastien | 31/10/2010

Solution individuelle, mon cul!

Écrit par : Sébastien | 31/10/2010

Solution individuelle, mon cul!

Écrit par : Sébastien | 31/10/2010

@Sébastien

C'est ce qu'on tente de faire sur Paris: se réunir entre natios de tout bords...

Mais c'est franchemnt pénible à partir du moment où on voit entrer dans nos rangs: homos, noirs et arabes "natios", juifs chrétiens, bobos de droite...

C'est très difficile.

Écrit par : DEAD | 31/10/2010

Se réunir pour discuter ? Ca fait terriblement démocratie participative comme idée. Mais passons. Une fois que vous vous êtes réunis et que vous avez discuté, vous proposez quoi concrètement ?

Écrit par : Anthony | 31/10/2010

Un point de peu d'importance mais bon, on est dimanche hein...
Cher Stag...Le texte de Goad ne m'a pas défrisé en tant qu'il évoque un monde vidé de sa substance vivante, un monde couleur publicité,une vie en skaï, un univers qui semble l'incarnation d'un merchandising devenu le territoire de nos pauvres vies destinées à ne plus avoir d'autre utilité que de servir d'illustrations au décorum d'un immense disneyworld où se pavanent les logos de marques qui nous ont remplacé comme acteurs de nos vies. Plus de terres, de villages,de villes habitées par l'âme de l'Homme, plus de lieux porteurs de leurs physionomies bien particulières, avec inscrits en eux les traces et cicatrices de leur histoire, avec une MEMOIRE qui nous parle secrètement,silencieusement, une continuité qui nous inscrit dans le cours même du paysage,nous reliant à ceux qui furent et à ceux qui viendront. Ce qui est en train d'être anéanti est si précieux qu'il n'y a pas de noms exacte qui permette de le nommer. Une "identité", peut-être, une singularité qui rend chaque lieu indépendant, personnel,secrétant au cours des siècles une espèce d'homme propre à son espace, un homme approprié à SON sol,son habitat dont il est plus une propriété que le propriétaire.
La construction du robot gris sans passé ni avenir, "délivré" du temps humain, vivant dans un seul instant aux couleurs artificielles,avec partout les mêmes cages et les mêmes barreaux et les mêmes panneaux signalétiques est en marche et il m'arrive souvent de penser que les types qui se serrent reins et dos d'une ceinture d'explosif avant de s'éparpiller avec leur voisins en bouts de chairs carbonisées cherchent sans même le savoir à tenter d'enrayer cet envahissement flasque mais impitoyable.

Donc, Goad et sa dénonciations de l'arasement de l'Homme ancien et du paysage qui était SIEN, très bien. IL se trouve seulement que les deux exemples historiques de Rome et de l'URSS étaient,factuellement et irrémédiablement faux. C'est tout.

Ps A part ça bon courage à ceux qui croient encore en une forme de réunion des natios. Pour moi, rien n'est possible sur une plate forme minimale,sur le seul but commun de se "réunir". Mieux vaut être 20 et s'accorder sur un programme drastique et pensée que chercher à concilier des gens que ne réunissent que quelques rejets. Finalement, c'est encore la forme léniniste du parti appuyé sur une idéologie extrêmement contraignante qui reste le seul modèle viable. Mais c'est vraiment personnel. En tous cas je ne crois pas qu'il faille demander "des solutions!" sur l'air des lampions à qui critique et s'essaye à la lucidité.Contribuer à répandre des vapeurs méphitiques est en soi une bonne chose.

Écrit par : Restif | 31/10/2010

Le truc évident c'est que depuis l'été à peu près je constate que certains se "lâchent" davantage, radio, télé, presse, web, etc.
Sur le moment on se dit « tiens, la parole se libère ? les esprits aussi ? » mais très rapidement on comprend bien qu'on est encore de la baise (marrant, cette expression "être de la baise" est tombée en désuétude, ouais j'étais ado au début des années 80) et qu'il s'agit d'une resucée de la fameuse mise en scène bon flic / mauvais flic.
Le mauvais flic c'est toujours le même, on le connaît : les assoces anti-ouacistes, les indignés professionnels, les vertueux médiatiques.
Le bon flic c'est assez nouveau, ça va de plateaux entiers de "gens normaux de la rue" qui s'expriment "librement" (mon cul, la moindre parole est évidemment répétée au préalable et coupée au montage si "dérapage" -je mets beaucoup de guillemets, désolé-) aux peoples qui révèlent leur côté obscur via dîner-chez-Ardisson, interview au coin du feu, reportage sur le terrain, livre de mémoires/confessions ou je ne sais quel guerlinage.
Et, malheureusement, il faut bien avouer que ceux qui médisent sur Zemmour marquent un point (parce que bon le reste on sait d'où ça vient) : une parole aussi médiatisée et aussi omniprésente ne peut être que le reflet du pouvoir en place ou bien celle du bouffon du roi.
C'est d'autant plus rageant quand on est d'accord avec lui dans 80% des cas (je lui laisse ses 20% à propos de l'assimilation républicaine massive).
Vous vous souvenez il y a une quinzaine d'années ces pubs dans le métro ou sur grands 4x3, je ne sais plus qui était le commanditaire mais on y voyait tous les symboles du communisme soviétique pour vendre une merdasse quelconque ? Eh bien c'est pareil aujourd'hui : « il est beau mon facho, il est beau ! Frais d'ce matin ! ».
Et qui-qui qui s'fait tromboner au final ? C'est qui-qui nous !

Écrit par : GAG | 31/10/2010

@Anthony
"Se réunir pour discuter ? Ca fait terriblement démocratie participative comme idée. Mais passons. Une fois que vous vous êtes réunis et que vous avez discuté, vous proposez quoi concrètement ?"

Je ne vante rien.

Et je trouve que ces réunions de blabla entre Natios parisiens, sont en effet terriblement limitées... Sur une 50aine de personnes, on ne peut en récupérer qu'une dizaine de motivés. Et encore... tous ne sont pas d'accord.

Même si ces 10 s'engagent à
- avoir plus de 3 enfants
- enseigner à leurs enfants les classiques de la culture occidentale (Iliade, République de Platon, Eddas, Cycle du Graal etc.)
- avoir un permis de chasse ou faire du tir sportif pour posséder des armes à feu à domicile
- faire un sport de combat ou de la self selon la forme physique
- avoir tout le temps une (mini) caméra sur soi
- autres engagements...

Bref
C'est pas avec 10 gusses que l'on va refaire le monde...

Je suis hyper pessimiste il est vrai, mais je me bouge.

Écrit par : DEAD | 31/10/2010

" Le combat pour l'identité ça commence par des familles et des enfants. Faire des familles et des enfants. Pas des tracts et des affiches. Ca veut dire fermer sa gueule et ne sortir de soi-même qu'en cas d'extrême péril. A partir du moment où on prétend affronter le monde moderne, directement, dans la rue ou les urnes, on ne peut faire dans le communautarisme. Il faut choisir. "

Ivane.

Je me répète sans doute mais la seule voie viable qui selon moi a un sens repose sur l'autodéfense, l'autonomie et l'autarcie... avec le drapeau noir et quelques copains à mon goût, leurs femmes et leurs gosses. L'entraide et l'amitié. Sans Donjons ni Dragons, quoi que...

Il faut dire qu'en habitant un patelin paumé du Grand Ouest, non loin des vignobles du Val de Loire, ce mode de vie prend chaque jour davantage de sens pour la petite bande.

Écrit par : Ns | 31/10/2010

@NS

"" Le combat pour l'identité ça commence par des familles et des enfants. Faire des familles et des enfants. Pas des tracts et des affiches. Ca veut dire fermer sa gueule et ne sortir de soi-même qu'en cas d'extrême péril. A partir du moment où on prétend affronter le monde moderne, directement, dans la rue ou les urnes, on ne peut faire dans le communautarisme. Il faut choisir. ""

Je suis bien d'accord avec ces propos. D'ailleurs c'est pour fonder une famille que je vais laisser les natios de paris et m'installer en province... L'air y est un moins vicié.

Écrit par : DEAD | 31/10/2010

"On peut tortiller du cul tant qu'on veut sur la délinquance allogène, sur l'insécurité, sur la menace islamiste, ces dangers extérieurs ne vont pas faire l'unité d'un peuple qui ne veut pas exister ni être reconnu comme une entité à part entière."

"Les contributeurs de Von Souche y seront au chômage technique faute de délinquance métèque à dénoncer, mais nos vies seront toujours FAUSSES d'un bout à l'autre."


Exactement. J'ai l'impression que "l'extrême" droite n'a pas l'air de le comprendre ça.

@DEAD
J'arrive pas à concevoir comment des meetings de RA (racistes anonymes) peuvent conclure sur quelque chose.
Ce qu'on souhaiterait nous les fafs et autres tarés de la réacosphère, ce n'est pas possible d'en répandre l'idée avec des discussions gentillettes et participatives, avec du lobbying ou du débat. Comment veux-tu susciter de l'attraction et du mouvement en parlant de choses hideuses (déclin, nwars et mort) ?
Pour mener des gens sur ce terrain là il faut les attirer avec une belle chose, bien généreuse, bien onirique. Il faut une voix, un guide, un Führer qui entraîne tout le monde avec son petit pipeau, autrement c'est impossible.

Dans Rebatet, Les Décombres, c'est superbement transcrit la montée d'Hitler. Tout s'est joué dans les tripes, dans l'instinct germanique et patriotique; les idées, la politique rien à foutre.

Écrit par : W | 31/10/2010

En parlant de petit pipeau, j'aime bien recoller ce passage d'un Château L'autre :

"Lili Marlène!… l’air vraiment qui a fait fureur à travers tous les cyclones et les pires destructions de nations… toutes les armées d’un côté, l’autre… il faut convenir! vous me direz : quinze ! vingt chansons furent plus entraînantes et cochonnes! oui!… mais d’un côté, l’autre? pardon!… Buchenwald, Key-West, Saint-Malo!… je vous attends! le refrain mondial!…"

et puis la légèreté, la gaieté, le petit air, toujours : http://www.youtube.com/watch?v=nZ4gAIQrLNI

Écrit par : W | 31/10/2010

Oui mais en Allemagne ça faisait plus de 25 ans que le mouvement Volkish plantait, ensemençait,créait des réseaux d'associations (allant de la culture au sport en passant par le folklore et le tourisme "ariano-germain")des journaux et même des maisons d'édition. (Lire Nicholas Goodrick Clark et ses "Racines occultes du national-socialiste"- éd Pardes-, "occultes" renvoyant ici précisément au mouvement volkish et ariosophiste. Rien à voir avec les templiers et autres fumisteries à croix gammée,c'est un historien sérieux, tout est sourcée). Inutile je pense de rappeler la défaite de 18, le traité de Versailles et la révolution spartakistes? Pour la petite histoire,amusons-nous à nous rappeler que tout part d'un parti...
Enfin, passons sur le nazisme qui fut une catastrophe historique qui a ouvert béant le boulevard de la mixité, des décolonisations,des censures et qui avait pour projet,entre autres merveilles, de transformer la France moitié champ de patates moitié bordel. Passons aussi sur le fait que ce peuple,notre peuple d'aujourd'hui, ne me semble plus avoir les capacités d'écouter une chanson qui réveille les instincts lyriques de la race....
Par contre la conviction alliée au pragmatisme, au cynisme, l'art d'utiliser Machiavel, sont des choses qui ne dépendent pas de la météorologie politique. Mais tout cela -comme d'ailleurs la confection d'une chanson bien démagogique capable de marcher un tant soi peu (il faut tout espérer dans ce désespoir)-passe bien par une tête politique.Des gens capables d'être théoriciens et hommes d'actions, des gens dotés d'une très grande culture politique,sociologique,historique. Après,tout dépend des occasions historiques,sans la première guerre mondiale,Lénine n'eut été au mieux qu'un second Blanqui, Hitler mystère. Encore faut-il avoir forgé l'outil. Et ça...

Écrit par : Restif | 31/10/2010

@W
Bien mieux à mon avis que le Horst Wessel, le méconnu "Volk ans Gewehr", joliment entraînant, lyrique à vrai dire, un peu connoté peut-être, enfin je crois ;-)

http://youtu.be/C4rJqaAhGWc

Écrit par : UnOurs | 31/10/2010

Entre nous soit dit, me demande comment "hautetfort" ne vous a pas déjà giclés.

Écrit par : DEAD | 01/11/2010

bah, de toute façon la france est le pays le moins "facho" de la planète... tout ce qu'on a trouvé c'est un vieux maréchal gâteux avec une moustache papy brossard aussi chiant qu'une vielle pute catho en pleine phase de perte blanche...tandis que les ritals déliraient avec le Duce et les autres tarés germains foutaient la branlée à tout le monde avec Dudule l'hystéro et des palanqués de SS beaux comme le Soleil d'Hyperborée (je suis lyrique et je t'emmerde). Bon, a bien eu un Rebatet pour insulter tout le monde mais sinon... Drieu sympa mais tafiolle suicidée.. Brasillach, bof bof, trop gras pour être réellement fasciste... sans parler de Doriot, le raté historique. Pour le reste, peau de bite.
Quant aux "solutions" encore faut-il savoir poser le problème, et là, c'est même pas clair.
Donc, soyez racistes, haineux, immondes et égoistes, le monde sera à vous. C'est tout, bonne nuit.

Écrit par : fiotasse | 03/11/2010

En fait, quand on a plus rien à défendre, il faut avoir quelque chose à créer.
Parce que vous avez bien raison, si on attend que ce à quoi on tient vraiment soit menacé pour réagir, on va surement mourir de notre belle mort, ou d'hémorroïdes.
Mais créer quelque chose, ça veut quand même dire d'attendre qu'il n'y ai plus et pas encore d'entité assez puissante pour s'y opposer.
On aura surement une fenêtre dans un futur proche. Si on ne l'a pas déjà loupé. Mais je suis quand même plutôt optimiste.

Écrit par : LeCalmar | 11/11/2010

En fait, quand on a plus rien à défendre, il faut avoir quelque chose à créer.
Parce que vous avez bien raison, si on attend que ce à quoi on tient vraiment soit menacé pour réagir, on va surement mourir de notre belle mort, ou d'hémorroïdes.
Mais créer quelque chose, ça veut quand même dire d'attendre qu'il n'y ai plus et pas encore d'entité assez puissante pour s'y opposer.
On aura surement une fenêtre dans un futur proche. Si on ne l'a pas déjà loupé. Mais je suis quand même plutôt optimiste.

Écrit par : LeCalmar | 11/11/2010

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