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26/12/2010

L'ABSENCE DE GUERRE N'EST PAS LA PAIX

Il est entendu qu'il n'y aura pas de guerre. L'Occidental n'est est plus capable. Seuls les garçons-vachers acceptent encore d'aller crever sous les roquettes au Crouillistan, mais même eux ne prendront pas les armes pour reprendre le Yanquiland au Chicraignos et à la tribu d'Antoine Dodson. On peut rêver qu'un abaissement formidable de l'intelligence collective finisse par faciliter les explosions de violence parmi les Toubabs dégénérés, mais à quoi serviraient-elles ? Leur quotidien prendra alors la gueule des banlieues afros du monde entier : la guérilla permanente de tous contre tous pour des clopes de contrebande ou des barrettes de shit, le règne du calibre au service de la susceptibilité extrême de paumés sans avenir, l'idolâtrie de clans artificiels qui se reconnaîtront selon qu'ils rangeront ou non leurs frocs dans leurs chaussettes.

Il n'y aura pas de guerre, mais la paix n'est pas imaginable non plus. Trop de ressentiment de part et d'autres. Oublions un instant, voulez-vous ? nos fureurs de Fromages sans famille ni patrie, (puisque le Travail est censé nous contenter) et intéressons-nous au ressentiment de l'autre côté de la frontière du sang. Nous n'entrons pas dans un monde de spontanéité, de joie simple, de générosité envers l'étranger, de solidarité entre démunis contre les persécutions du Capital néo-colonialiste. Ca, c'est le porno que se font les bobos à t-shirt Yes We Kenya. A Diversland, c'est moins rose-bonbon.

Partout le ressentiment, l'aigreur, la colère folle contre un monde blanc perçu comme une menace. Les Croisés au service des Sionistes pour garantir l'asservissement du Moudjahidin. La police ouaciste qui persécute les Frères De Couleur. Le sentiment d'abandon du marché et du gouvernement, qui laissent les brothas et les sistas moisir dans la misère de quartiers en ruines. La conception du « Nous » qui se résume à une obsession de venger l'humiliation du champ de coton. L'envie quasi-héréditaire de revanche sur les anciens maîtres.

Et surtout le refus de se contenter des verroteries que tend leur main tremblante : discrimination positive, promotion de la négritude à beatbox ou à baballe, la clé du harem de blondes livrée sur un cousin brodé, les cours de jambé et de capoeira obligatoires sous peine d'internement en camp de rééducation – demi-mesures pitoyables que tout cela ! L'égalité des chances et la fraternité des Zêtrezumains, c'est un placébo qui ne fonctionne qu'en-deçà d'un certain taux de mélanine. Monsieur Divers a besoin d'une came beaucoup plus puissante. Il ne veut pas des parts équitables, il veut se manger toute la mise, égorger le croupier, niquer la serveuse, foutre le feu au casino; s'il y a en plus quelques toubabs bien-pensants pour faire la claque et lancer des confettis, pas plus mal mais dispensable, on les bouffera plus tard...

Confit dans sa moraline, l'Occident s'écorche le dos au martinet et se roule dans la merde pour se mettre au niveau de ses esclaves d'hier, qu'il n'a plus la poigne de maîtriser et dont il quémande le pardon. Il s'efforce de saigner sa propre culture à blanc pour racheter le crime d'avoir nié, formaté, salopé ou éliminé celle de l'Autre. Il tente de négocier une nouvelle Paix des Braves, où la bravoure se mesure au degré d'avilissement que l'on consent à tolérer pour éviter de devoir rouvrir la boîte à mandales. Tout ! plutôt que de devoir oublier momentanément les beaux idéaux d'ouverture et de paix. Tout, même lécher au sol les crachats de babouins pour qui ils ne signifient rien, qui ne s'en servent que pour parvenir, qui n'y voient que faiblesse et lâcheté.


Commentaires

Hè brother ne laisse pas la colère t'aveugler :
- "le refus de se contenter des verroteries que tend leur la main tremblante" : que leur tend, man ;
- "les cours de jambé" : de djembé, frère ivre de haine.
Peace friend, reste dans le spirit of Noël et tire une bonne grosse taffe de ce bong.

Écrit par : GAG | 26/12/2010

En parlant de "spirit of Noël", j'ai l'impression en lisant Stag d'écouter le refrain de DER NOEL VON SCHARLOTS: "Toi, t'auras du boudin, une poignée d'main, une bonne baffe dans la gueule!"(bis)

Écrit par : Un Fan | 26/12/2010

Guerre larvée, guerre de larves, l'absence de confiance dans les autres est le tombeau de la confiance en soi. La confiance reviendra, chez mes "c(k?)amarades" Blancs, que du respect de la parole, qui tient à l'honneur, souvent corrompu par la ruse, dont l'effet est d'accentuer la séparation. La ruse des Blancs est aujourd'hui une ruse contre eux... une lâcheté de plus. Dans la dialectique de la ruse et de l'honneur la victoire doit revenir à l'honneur, elle pose un but, sinon la décadence et la déchéance se poursuivront au rythme de nos démissions.

Écrit par : Danny | 27/12/2010

"Il s'efforce de saigner sa propre culture à blanc pour racheter le crime d'avoir nié, formaté, salopé ou éliminé celle de l'Autre. "
Ben oui,nous avons nié etc (oh, tous n'ont pas été totalement aveugle, il n'est que de lire Kipling pour s'apercevoir que les Anglais, eux,sur l n'ont jamais franchement crus qu'un intouchable pourrait prendre son five'o clock sur la pelouse en relisant Ben Johnson),mais après tout,nier et formater,est-ce un "crime" ? C'était(pardon de ces mots pompeux) notre mission historique, ça faisait partie de nos gènes d'aller découvrir de nouveaux univers pour les remodeler à notre image. Le vrai crime, c'est de le regretter, c'est de ne plus assumer notre être. Vous voyez Napoléon s'excusant d'avoir refait l'Europe? Les porteurs d'une civilisation supérieure ont toujours reconstruit le monde à leur hauteur. Et ce qu'on ne nous pardonne pas au fond, c'est de nous renier. C'est comme une maisonnée de domestiques qui ne comprennent plus rien à ce maître devenu fou qui désire absolument faire les poussières à leur place.Tout juste si à coups de pompes au derche il n'essayent pas de le convaincre de reprendre les rênes.

Écrit par : Restif | 28/12/2010

L'occident est en train de "refaire le monde" chez lui désormais, il ne "renie" absolument rien - et ce n'est que la suite du "projet historique" d'antan. C'est dur à admettre, mais l'occident c'est désormais ça. Deal with it.

Écrit par : UpYourHairyAss | 28/12/2010

Restif a absolucomplètement raison et c'est pourquoi le message des idées dentaires (copyright le taulier) m'a toujours fait tiquer, genre nous les Catalans nous les Bretons nous les Alsaciens sommes des peuples au même titre que les Ouolofs, les Kabyles ou les Tibétains.
Bon ok y a des gros morceaux de Propaganda dedans, mais si certains le pensent c'est à pleurer.

Écrit par : GAG | 28/12/2010

En soi, M'sieur Gag, le message est-il si con ? Si l'on n'a jamais de termites dans son chalet, on peut y penser distraitement comme à quelque chose de bizarre, voire d'un peu crade, mais sans concevoir la moindre pensée d'extermination. Pareil pour toutes les peuplades de la terre, qui finalement ont bien le "droit" de vivre, pour le peu que ça signifie concrètement. On peut même imaginer qu'entre les élites guerrières de toutes les ethnies du globe se développe une sorte de fraternité discrète, basée sur la reconnaissance de la valeur de l'autre au combat ou sur son degré de raffinement culturel. Dans des moments d'ivresse joyeuse - car il m'arrive d'avoir la gnôle enthousiaste - je veux bien imaginer qu'il y a du bon à sauver pour ainsi dire partout à la surface du globe.

* MAIS *

Pour que cette attitude ait le moindre sens, il faut que les Bantous vivent au Bantoustan, que les Crouyas vivent en Crouyie, etc. Rester chevaleresque pendant que l'ennemi pratique la salissure héréditaire de nos femelles, crache sur nos coutumes, dégueulassent des portions entières de nos territoires, ce n'est pas être digne et valeureux, c'est se laisser bananer au nom de principes supérieurs. C'est se comporter en républicain, en gauchiste, en idéologue.

J'aime l'idée, piquée dans un antique manuel de savoir-vivre, de la "politesse de combat" : quand il s'agit de sauver sa peau et l'avenir de sa descendance, on se comporte comme un porc enragé, on mitraille les ambulances, on bombarde les maternités, on fait des choses après lesquelles se regarder en-face paraît intenable. Pourtant, l'Histoire n'est rien qu'une interminable collection d'épisodes abominables: déportations, viols de masse, génocides implacables, villes rasées et recouvertes de sel, bas-reliefs martelés pour effacer toute trace d'une peuplade, des fleuves de sang ininterrompus. Un historien, c'est un médecin légiste qui patauge dans la tripe et le foutre. Hobby morbide, quand on y pense.

Ce qui rend le discours idéal-dentaire inepte, ce n'est pas son essence per se, c'est qu'il est anachronique, articulé beaucoup trop tôt ou beaucoup trop tard pour avoir la moindre espèce de sens ou d'impact.

Écrit par : Stag | 28/12/2010

Un choc interne des civilisations...

" Au-delà des questions de "sécurité", agitées dans des intentions électorales, tout montre que s'exacerbe en réalité un véritable choc des civilisations sur le sol européen et au sein des sociétés européennes. Rien ne le prouve mieux que l'antagonisme absolu entre Musulmans et Européens sur la question du sexe et de la féminité. Question que l'on pourrait qualifier d'éternelle, tant elle est discernable dans l'Antiquité entre l'Orient et l'Occident, puis tout au long du Moyen Age et des époques modernes. Le corps de la femme, la présence sociale de la femme, le respect pour la féminité sont des révélateurs éloquents d'identités en conflit, de façons d'être et de vivre irréductibles qui traversent le temps. (...)
Par contre coup, cette altérité fondamentale fait découvrir aux Européens leur appartenance à une identité commune. Celle-ci surclasse les anciens antagonismes nationaux, politiques ou religieux. Français, Allemands, Espagnols ou Italiens découvrent peu à peu qu'ils sont embarqués dans un même bateau menacé, confrontés au même défi vital devant lequel les partis restent muets, aveugles ou désemparés. Face à ce conflit de civilisation, les réponses politiques d'autrefois apparaissent soudain dérisoires et périmées. Ce qui est en cause n'est pas une question de régime ou de société, de droite ou de gauche, mais une question vitale : être ou disparaître. Mais avant de trouver l'énergie de décider ce qui doit être fait pour sauver notre identité, encore faudrait-il avoir de celle-ci une conscience forte. Faute d'une religion identitaire, cette conscience a toujours manqué aux Européens. L'immense épreuve qu'ils traversent se chargera de l'éveiller. "

Dominique Venner

Les atermoiements, les facéties et autres ruses de sioux pourront apparaître désormais comme autant de lâchetés supplémentaires... et c'est très bien ainsi.

Écrit par : Danny | 28/12/2010

On peut considérer, et c'est légitime, qu'il est peut-être déjà trop tard. Ca ne peut que faire jouir certains... les brasseurs de vent.

Écrit par : danny | 28/12/2010

@UpYourHairyAss (quel pseudo!et d'abord pourquoi "hairy", tout le monde ne descend pas du Yéti monsieur!)
Ce que vous écrivez m'intéresse (aucune ironie là dedans),pourriez-vous si cette période chargée comme haleine fêtardeuse vous le permet, précisez votre pensée? (je crois l'entrevoir mais absolument rien de certain.Et puis il y a des trous.si j'ose dire vu votre nom...)

Ah Gag, j'ai peur que nous devenions rares à penser qu'il est normal pour une civilisation de s'étendre,que Cortez DEVAIT aller en Amérique du sud, les colons dans celle du nord et nous en Afrique. Les romains firent de même, et ALexandre donc! Non,si on commence à voter pour les droits des bantous et des pygmées albinos de centre droit on est foutu.Assumons-nous bordel! Très joyeuse fêtes à vous.

j'en ai autant pour notre hôte même si je tremble d'écrire le mot "joyeux" devant lui et pour lui. Mais comme il a parfois l'alcool enthousiaste et qu'au fond il est bon (entre deux massacres rêveurs) espérons en son pardon. C'est de saison!

Écrit par : Restif | 29/12/2010

@ Restif : j'ignore ce qu'est un gros mot (même si "démocratie" et "tolérance" me font un peu mal à la bouche) alors pas d'inquiétudes de cet acabit. Mes voeux choisis à vous en retour.

Et puis il faut profiter de pouvoir utiliser l'adjectif tant qu'il ne sera pas remplacé par gay sous peine d'encasernement Citoyen.

Écrit par : Stag | 29/12/2010

Pour ne pas changer, encore un texte qui, avec plein d'humour, tente de vous pousser au suicide.

C'est trop demander de mettre sa plume au service du constructif plutôt que pondre des trucs destinés à démoraliser ?

Écrit par : Indo | 31/12/2010

Indo | 31.12.2010
Un truc que j'ai jamais pigé, jamais.
1) Moi si je l'ai pas dit mille fois, mais je vais le répéter, rapport à ceci ou cela qui doit être "constructif" : ceux qui parlent n'agissent pas et vice versa. C'est une constante dans la vie. Du coup ne pas demander à un bloggeur d'être constructif. Le mode d'emploi et l'appareil sont deux objets distincts, il est inutile de demander à l'un ce que fournit l'autre.
2) Le mec qui est démoralisé par un TEXTE doit se poser des questions cruciales quant à son positionnement, ses convictions et son implication. Moi quand j'ai un truc en tête vous pouvez y aller (et les gens se grattent pas) et me pourrir la vie, je ferai comme j'ai dit même si je me plante. D'abord parce que quand on veut rien ne vous "démoralise" ensuite parce que la vie n'est qu'une suite d'essais étant donné que le terminus est connu dès le départ. Du coup la réussite ou l'échec sont des valeurs toutes relatives et au bout du compte on s'en cogne.
Voilà ; sur ce je vais vomir mes huîtres (elles étaient très bonnes, c'est juste que j'aime vomir).

Écrit par : GAG | 31/12/2010

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