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06/01/2011

LE DISCOURS DROITARD : UNE DRAG KING DE GAUCHE

Pour faire suite à la remarque de Criticus dans les commentaires de ce très elliptique billet et aussi pour répondre aux quelques accusations de défaitisme postés ailleurs.

* * *

 La faille - le piège pourri - du discours "républicain dur" est l'obligation qu'il se fait de se lisser, de se policer dans l'espoir de se conformer aux canons de la Correction Citoyenne (bien plus que "politique"). Ses promoteurs et ses usagers maintiennent le vieux schéma démocrate : un programme doit être proposé au grand public pour obtenir son assentiment, qui se manifestera par les urnes tous les quatre ou cinq ans. Pour être rendu public, il doit passer par les professionnels de la communication, à savoir les grands merdiats agréés. Or TOUS sont post-maos ou anxieux de ne pas déplaire aux anciens défenseurs de la doxa mao.

Le discours réac devient une pièce carrée qu'on s'efforce de faire rentrer dans un trou rond. Ledit trou fonctionne comme un orifice humain (*) : la moindre aspérité va lui déchirer la muqueuse, provoquer hémorragies, couinements et scandale. Une génération agonisante de droitards en faisait ses délices et y allait bourrinement, elle est désavouée par ses successeurs. Avec une confiance aveugle en la justesse des analyses journalopes, ils redoutent avant tout de paraître « mythos », de se vautrer dans des « nostalgies malsaines » et de « faire fuir » l’électeur moyen, conçu comme un centriste exaspéré mais mou. Un mot de travers, une phrase trop franche, et son bulletin s’évapore avant d’arriver dans l’urne.

 

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C’est que pour le réac arriviste, la respectabilité s’établit en fonction dela grille de lecture gauchiste. Il l'a admis une fois pour toutes, et même s'il se permet parfois des piques contre la camisole mentale de 68, il n'imagine pas une seconde s'en dévêtir, de peur de se retrouver à poil. Les « valeurs » de droite ? Il ne sait pas ce que c’est, parce qu’il ne les a jamais expérimentées dans sa vie personnelle. Il vit son quotidien sous le règne bâtard de la morale gauchiste et du cynisme libéral sous perfusion étatique, et cette monstruosité contre-nature a bousillé tout ce qui donnait de la valeur à son existence, toute base concrète et solide de sa foi.

Sa famille est dans le même état pitoyable que celle du premier dreadlockeux venu. L’église, c’est à peine s’il y met les pieds et quand il s’y efforce, il s’emmerde et n’y revient plus, écoeuré par la guimauve humaniste, enculeménique et lumpenolâtre qu’on lui sert entre deux prières bavées sans convictions. La patrie ? Elle se décompose sous les périphériques, les agglomérats d’hypermarchés, les enseignes clignotantes, les bars à sushis puant la javel, les zespas’verts aussi « naturels » qu’une paire de bonnets D siliconés, les bétaillères à working poors et les hlm concentrationnaires. La liberté ? Elle se limite au choix entre s'endetter pour un smartefonne ou pour des vacances à Pattaya.

Passe encore qu’un homme se batte pour ce qui lui manque le plus. Mais quand il n’a absolument plus rien, quand ses convictions se basent sur les souvenirs mal assumés de la génération précédente ? Quand il n’a même plus les moyens d’avoir sa propre nostalgie ?

*

Sur quoi tombe-t-on en fin de compte ? Sur le légalisme. La volonté obsessionnelle de jouer le jeu selon les règles établies condamne le réac au ton mesuré, voire demi-mesuré. Il lui faut soigner une image d’homme droit mais pas inflexible, qui appliquera les lois avec sévérité mais ne fera que les appliquer. Il devrait chercher à s’affranchir des plus contraignantes et réclamer l’abrogation des plus injustes, mais il le fait rarement, et sans grande conviction.

Une seule façon de sortir de l’ornière légaliste pour les patriotes : agir au mépris complet des lois et des usages. Cela suppose

1)      de ne se préoccuper très secondairement des votations et élections, en travaillant avant tout à bâtir des réseaux de solidarité apolitiques, ce que les yankees désignent par le terme intraduisible de grassroots et dont on a pu observer un exemple incomplet et maladroit avec les  Tea Parties, avant qu’ils ne soient castrés par la Folle de l’Arkansas et l’Ancien Antique Combattant des Rizières. Ca peut passer par les paroisses, les sociétés de tir, les associations culturelles de toutes sortes, tout ce qui est actif tout au long de l’année, et qui ne se contente pas d’inonder les rédactions de courriels imbéciles deux mois avant un scrutin.

2)      de ne plus chercher à convaincre les indécis avec des arguments rationnels. Tous les votes se valent, mais aucune communauté n’a plus de valeur que le plus idiot de ses membres. S’il s’agit de viser la sécession progressive de territoires autonomes, il est suicidaire d’attirer n’importe quel couillon simplement parce qu’il prétend partager notre vision du monde. Une organisation dissidente et apolitique devrait chercher à limiter ses adhérents plutôt qu’à battre des records d’enrôlement, et à trier très sévèrement dans les candidatures. Ricanez tant que vous voulez, mais de ce point de vue, les méthodes des clus de bikers les plus allumés d’Occident – ou des loges maçonniques, à l’autre extrémité de la folie organisée –  méritent d’être étudiées avec soin.

3)      de mettre en place ses propres canaux de diffusion, à savoir une presse ad hoc, n’employant aucun gauchiste et indépendante de tout annonceur si possible, ou les ciblant selon leurs affinités politiques dans le cas contraire. L’entreprise la plus admirable en la matière est sans conteste http://www.alternativeright.com/, dont une antenne francophone ferait un bien fou à la fafosphère européenne. Quant à une presse papier, outre les difficiles questions de sa viabilité économique, resterait à trancher celle de son utilité. Ma religion n’est pas faite sur ce point : je reste sur ce que je disais, enfin citais ici il y a deux ans mais le confinement au ghetto webique ne paraît pas plus intelligent. Alors quoi ? Des dazibaos à la Nabe, mais hebdomadaires au minimum ? Et rédigés-imprimés-distribués par quelle armée ? Keine Ahnung. Demandez à moins paumé que moi.

 

Demeure une évidence : tant que la réaquerie officielle n’aura pas brisé sa propre croyance au mythe du Journaliste Influent et Indispensable – alors que sa FONCTION consiste à embobiner son lecteur et trahir sa tribu, de gré ou de force – elle n’aura d’autre choix que de passer au papier de verre les angles tranchants de son discours et de se condamner au rôle de Gendarme dans le Théâtre Guignol de notre carnaval funèbre.

Il n'est pas exclu que ça soit son unique ambition.

(*) Mâle ou femelle, c’est pareil,pas de machisme à deux balles pour une fois, je vous en prie.

Commentaires

Et blablabla

Et blablabla

Voilà ce que j'appelle écrire des billets non défaitistes:
http://indo-europeen.com/les-milices-sont-elles-legales/

Écrit par : Indo | 07/01/2011

Hum rectificition: les 3 points sont un début.

Prière d'orienter ses articles pour montrer des précédents ou bien des manuels.

Exemple: décortiquer le système de création d'écoles indépendantes et faire un article sur comment créer une école libre ou comment y inscrire son enfant.

http://creer-son-ecole.com/

Écrit par : Indo | 07/01/2011

Indo, ce n'est pas en écrivant des billets optimistes qui va changer quoique ce soit à notre délitement inéluctable.
Les flics ont peur des racailles, alors des mecs armés de bâtons... C'est dit ici, si les fafs s'attachent à tout prix à rester dans la loi, leur chance d'échec qui est déjà de 100% passe alors 150%.

En 40, la France a essayé de lutter contre des Panzer avec des fusils, vous nous proposez à peu près le même programme.
J'avais également trouvé un lien d'un afficheur d'affiche Fdesouche qui nous expliquait qu'il fallait coller uniquement sur les panneaux d'affichages "légaux", que c'était hors la loi d'en coller à l'arrache sur les murs.

Même les plus militants qui s'exposent le plus ont la trouille au cul, alors il ne faut pas imaginer l'état de vigueur du contingent lumpen faf... être pessimiste c'est de la sanité et c'est une des dernières choses dont on peut encore se gargariser.

Écrit par : w | 07/01/2011

RECETTE DU MAGASIN FLAMBE
Préparation : 1 minute. Cuisson: 3-4 heures.
1l d'essence, 1l d'acide sulfurique, 1l de désherbant, des petites boîtes d'allumettes et des tubes à essai.

1. Verser dans une éprouvette (15-20 cm de hauteur)3/4 d'essence pour 1/4 d'acide sans remplir à ras bord. Mettre un papier d'emballage pour boucher. Remplir une petite boîte d'allumettes de chlorate et percer un trou assez grand pour y faire tenir l'éprouvette.

2. Renverser le tout. L'acide perçant le papier au bout d'une ou deux minutes environ entre en contact avec le chlorate et enflamme l'essence. Placer la préparation dans un rayon désert et rempli de produits inflammables.

L'inconvénient des bombes et des grenades est d'être trop souvent "impartiales", c'est-à-dire de détruire le lanceur et la cible à la fois - nous ne sommes pas des fanatiques, juste des individus bien nés. Cette préparation est par contre inoffensive pour celui qui s'en sert. De plus, le retardement permet de se tirer facilement. Enfin, dans les magasins sans étages (supermarchés), elle permet aux "consommateurs" de s'en sortir, mais pas à la marchandise.
Ce qu'on ne peut détruire de cette façon, on peut le faire sauter avec des explosifs qu'on trouve dans les mines, les carrières ou certains chantiers.
On ne peut évidemment pas exclure d'autres cibles - penser à l'exemple ancien de Marinus Van der Lubbe -, et d'autres manières de procéder.
La Guérilla pour tous.

Démocrates libéraux et républicains, s'abstenir. Ca tombe sous le sens.

Écrit par : Ns | 07/01/2011

Et sinon Ns vous pourriez arrêter de vous palucher sur des attentats que vous ne ferez jamais et déjà l'ouvrir dans la réalité, pas pour convaincre, juste pour asséner votre point de vue, faits à 'appui ? Parce que c'est bien joli de se surnommer "Ns" sur le net et parler de bombe, mais outre que vous passez juste pour un taré, je doute que vous fassiez réellement face à la racaille ou même à de simples bobos gauchos. Sans compter que je suis quasi certain que si une jolie nana alogène vous faisait du pied, vous ne cracheriez pas dessus et au diable les c*onneries nazies. Vous serez pas le 1er ni le dernier.

Commencez déjà par dire à un crétin qui met sa musique trop fort d'éteindre ca sera déjà un 1er pas. Ensuite on pourra commencer à parler d'éventuellement envisager de peut être fracasser une rac*aille pour inciter les autres à se barrer ou à ne pas venir.

Si déjà tous les fafs faisaient juste ça (juste ça) systématiquement dans un 1er temps et que les plus costauds-moralement ou physiquement répondaient chaque fois avec les poings, on avancerait déjà un peu.

Parce que c'est bien mignon de vouloir les renvoyer chez eux, mais déjà faudrait se lever pour le faire.

Écrit par : Vryko | 07/01/2011

"Indo, ce n'est pas en écrivant des billets optimistes qui va changer quoique ce soit à notre délitement inéluctable.
Les flics ont peur des racailles, alors des mecs armés de bâtons... C'est dit ici, si les fafs s'attachent à tout prix à rester dans la loi, leur chance d'échec qui est déjà de 100% passe alors 150%."

En utilisant le mot optimiste, je pense que je me suis mal exprimé. Il ressort de vos articles un désespoir qui pousse à l'inaction, du style: c'est foutu, rien ne sert plus à rien. J'en par article optimiste, un article qui montrent COMMENT faire. Lorsqu'on a des éléments pour commencer à agir concrètement, on rend le but possible (je n'ai pas dit que c'était gagné d'avance) et on recommence à prendre espoir. C'est toujours mieux que rester les bras ballants et l'air déprimé.

Ensuite pour les mecs armés de bâtons... Je me marre. Oui tu as un peu raison. Mais il faut bien commencer par quelquechose ! Il est clair que tu ne pas vas pas lancer la recounquista avec 3 pelés et 4 tondusqui feront face à du grand banditisme armé de Kalashs.

Cependant, la petite délinquance est au mieux armée de couteaux... Là, les pingouins armés de bâtons pourront neutraliser ce que Camus appelle la Nocense.

Écrit par : Indo | 07/01/2011

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