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14/02/2012

" UNE RELIGION QUI N'EST PAS LA NÔTRE"

 

 

 

 

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L’Art Contemporain s’applique à remplacer l’esthétique par la morale. Il veut désincarner l’art parce que la chair est mauvaise. Il craint la séduction et entend éradiquer toute idée de beauté qu’il perçoit comme une perversion. L’AC est un rêve de pureté absolue fondée sur une haine du corps et de la matière. Les thèmes et pratiques omniprésents de l’AC sont la maltraitance, la trivialité, la dégradation. La chair est si méprisable qu’elle peut être souillée sans conséquence. Le corps glorieux n’existe pas. (...)

 

 

Le dogme de l’AC dit qu’à partir d’Auschwitz la pratique de la peinture est une insulte à la mémoire des victimes. Il n’y a pas de comparaison possible entre le mal qui se manifeste sur le Golgotha et celui qui déferle sur Auschwitz. Le premier était représentable parce qu’il s’ouvrait sur l’espoir d’une rédemption. L’autre est un mal absolu, sans remède, irrémissible, donc irreprésentable. (...)

 

 

 

Le premier pas pour liquider un peuple est toujours d’effacer sa mémoire. Détruire ses livres, ses arts, sa culture, son histoire, pour écrire de nouveaux livres, créer une autre culture, inventer une autre histoire. Avant longtemps la nation aura oublié ce qui est et ce qui fut. Le combat de l’homme qui refuse d’entrer dans le moule n’est que le combat de la mémoire contre l’oubli.

 

La suite, avec des bouts de Céline dedans pour le même prix, chez Polémia

 

Et ça n'a rien à voir mais allez aussi lire Goad, qui cause de l'étrange insistance des suprémacistes paydays sur la génétique comme facteur de préférences en matière de trous :


Sure, some people are gay because they’re not attracted to the opposite sex. But maybe some become that way because they’re not attractive to the opposite sex. Denying choice and insisting on genetics is part of a larger cultural pattern that abdicates all personal responsibility for one’s actions. Genes have also been “found” for obesity, schizophrenia, violence, and alcoholism. What if it turns out there’s a gene for “homophobia”? Will that lead to universal acceptance of homophobes? Will they be able to sue for civil-rights violations if some hateful homophobe-o-phobe hurts their feelings? The “gay community” may not want to thrust so hard with this “genetic” angle, because if a “gay gene” is discovered and a prenatal test for it is devised, couples who wish to have grandchildren may choose to abort gay-gene fetuses and thereby gradually blot the gene out of existence.

 

Commentaires

A noter que les frénétiques de l'art c. sont parvenus à un tel degré de vanité maso-gogo qu'ils prendraient volontiers ce type d'article pour un éloge et même un encouragement à continuer, toujours plus loin-toujours plus vite, leur "travail" de décomposition subventionnée.

Écrit par : Crozak | 14/02/2012

Crozak
Oui, et c'est logique car le système vicié et purement mercantile de l'art contemporain fonctionne comme une parabole parfaite avec la manière dont la société aborde ses marges, notamment politiques : c'est à dire que plus on daube sur l'art contemporain plus on a des chances de se retrouver marginalisé, ostracisé, "fascisé".
Qui critique ces merdasses régressives sera sans nul doute un nationaliste obtus : ses insultes sont autant de fleurs pour le malin qui les récolte. L'"artiste" est ainsi angélisé automatiquement, ainsi que le serait toute personne "salie" par des propos de JMLP (par exemple).
En leur temps des gens pourtant aussi modérés que Jean Clair, Jean-Philippe Domecq ou Marc Fumaroli avaient été qualifiés de rétrogrades et réactionnaires pour avoir osé émettre des réserves devant des trucs moches en plastique vendus à prix d'or au réseau dodu de diffusion de l'art en France (avec ses traditionnelles poupées russes nationale, régionales, départementales, intercommunales et communales).
Il faut savoir qu'en France en tous cas l'escroc pardon l'artiste n'est rien sans le critique d'art, avec le premier dans le rôle de la vache et le second dans le rôle du laitier. Pour que l'amas de crottes de nez "fasse sens" il faut bien qu'un blaireau né dans le Vème, qui a fait bac+12 et qui aborde le monde du "travail" pour la première fois à l'âge de 35 ans en fasse l'éloge et en rédige la tautologie en termes patascientifiques.
C'est un échange de bons procédés en quelque sorte, l'un fournissant à l'autre sa raison d'être. Au-dessus d'eux des milliers de fonctionnaires s'affairent (enfin, on se comprend) pour que la machine tourne.
Il faut savoir que ce marché-là est *totalement fictif*, ressemblant en beaucoup plus petit à celui du cinéma français qui verrait sa production diarrhéique chuter de 90% si le CNC ne subventionnait pas à tours de bras.
Est-il utile, pour conclure, de mentionner que quasiment toutes ces merveilleuses graines d'artistes sont des "fils de" et "filles de" dans la plus pure tradition dynastique française qui n'a décidément jamais coupé les bonnes têtes.

Écrit par : GAG | 14/02/2012

"l'artiste n'est rien sans le critique d'art" oui et d'ailleurs ils sont de plus en plus une seule et même personne ; ici, en Suisse, nous avons l'ECAL et je peux vous dire que les spécimens qui en ressortent sont à des années lumières de la plus élémentaire humilité...en fait, à les entendre justifier leur absence d'oeuvre, on a l'impression d'avoir à faire à un effroyable mix entre Paco Rabane, BHL et Tony Montana...

Sinon je garde un excellent souvenir de Domecq; lui au moins sait faire la différence entre les véritables risques pris par les artistes modernes et le foutage de gueule victimaire des contemporains.

Écrit par : Crozak | 14/02/2012

Juste un truc comme ça à propos des suprémacistes du jeu du pousse-caca le propre d'un gène c'est d'être un caractère héritable (donc transmissible de parents à leurs descendance biologique) et codant pour un ARNm (et donc une protéine) ou un autre type d'ARN donc deux remarques:
-comment fait-on pour avoir une descendance biologique et donc leur transmettre ce gène quand on copule avec une personne du même sexe ? Et inversement comment fait-on pour hériter de ce gène de deux parents hétéros? Comment ce gène a pu résister aux pressions de sélection naturelle s'il n'est pas héritable (cf première question)
-l'homosexualité devient donc une pathologie génétique soignable en théorie (imaginons des applications de la technologie du KO et des ARN interférants pour les connaisseurs)

Ne serait-il pas plus judicieux de penser que ce "phénotype" est du à un processus "culturel" (bourrage de crâne, fuite de responsabilité des parents,condamnation de tout ce qui est naturel,volonté d'être différent pour se sentir exister, retard émotionnel du à l’environnement humain) plutôt que naturel au nom du principe de parcimonie maximale ?
J'espère ne pas vous avoir trop embêtés avec mes bêtises et merci encore Stag pour ce blog.

Écrit par : un imbecile en blouse blanche | 14/02/2012

@ Toubib : Pas ennuyé pour un sou. Votre mail est-il valable ? Une idée à vous soumettre.

Écrit par : Stag | 14/02/2012

@Stag : Mon mail est valable vous devriez recevoir ma réponse. Bonne continuation.

Écrit par : un imbecile en blouse blanche | 14/02/2012

marrant
quand j'ai vu le pseudo "un imbecile en blouse blanche" moi j'ai tout de suite pensé à un dingo d'HP, un mec en camisole quoi
toi tu as vu l'autre côté du manche
j'ai d'ailleurs cru qu'il s'agissait de notre vieil ami Curval, en mode "éternel retour"

Écrit par : GAG | 15/02/2012

lorsque j'ai vu la photo de l'oeuvre qui illustre l'article et qui représente, si je me goure pas , deux bousiers roulant leur boule de merde, je me suis dit que ces braves tartistes content d'eux mêmes n'avaient jamais vécu à la campagne
en effet , le bousier, sorte de petit scarabé brunâtre ( ha...la brunitude ! quand ça nous tient , ça va de la peste à carla...)roule sa bouse mais dans l'autre sens , il lui tourne le dos et pousse avec les pattes de derrière
en marche arrière , en somme

Écrit par : kobus van cleef | 17/02/2012

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