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12/05/2012

CASSER LA TÊTE DES PROGRESSISTES

... avec les tibias des conservateurs

Les Afro-Americains ont depuis longtemps commis bien plus de crimes violents que n'importe quel autre groupe ethnique. Avec l'élection de notre premier président noir en 2008, beaucoup prédisaient que cette tendance allait disparaître : en voyant le visage de l'un des leurs dans le bureau ovale, les jeunes Afros allaient déposer leurs armes et se ruer sur leurs bouquins d'écoles. 

Une telle prédiction était-elle sensée ? Nous pensons que non. 

Les conservateurs affirment que c'est leur culture qui empoisonnent les jeunes esprit noirs. Les chèques de l'assistance les ralentissent. L'absence de pères les freinent plus encore, le hip-hop les pervertissent. Si nous pouvions effacer de l'histoire les mesures prises par Lyndon B. Johnson ("Great Society") et la révoluion sexuelle, les jeunes Afro-Américains redevienraient les travailleurs acharnés qu'ils ont pu être. 

Les progressistes, à l'inverse, admettent les effets néfastes d'une certaine culture noire, mais les attribuent à la souffrance persistante de 350 ans d'esclavave et d'un siècle de ségrégation. Un jour ou l'autre, affirment-ils, les Afro-Américains commenceront à se comporter comme tout le monde. 

L'optique progressiste est relativement facile à réfuter, les dysfonctions de la communauté noire ayant de fait augmenté à mesure que s'éloignent  les lois Jim Crow.

Et l'optique conservatrice ? Séduisante, mais incorrecte. Les Afro-Américains n'ont pas attendu notre époque pour se faire connaître par leurs exploits violents. Les rapports de police d'il y a cent ans nous paraissent étonnamment familiers. Hier comme aujourd'hui, les Afros ont choisi de se comporter de façon violente dans une large variété de contextes. 

 

Commentaires

"les jeunes Afro-Américains redevienraient les travailleurs acharnés qu'ils ont pu être"

il semblerait malheureusement que dans l'histoire il n'y a qu'une seule manière de parvenir à ce genre de résultat, et elle n'est guère tendre

sinon eh bien pour un conservateur on peut feindre le racisme jusqu'au moment béni où l'objet dudit racisme devient un consommateur docile, un "travailleur acharné" et un contribuable irréprochable

si ce portrait mélioratif était atteint, peu leur importerait donc que leurs 50 états soient peuplés à 85% de noirs et de chicanos si j'ai bien compris

Écrit par : GAG | 14/05/2012

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