22/06/2012
IL N'Y AURA JAMAIS DE PAIX
Il ne peut pas avoir de paix. Trop de ressentiments se sont accumulés chez Eux et chez Nous.
Chez Eux, le dégoût, la déception, la vigilance "antiouaciste" (comprendre = la parano envers les Blancs envisagés comme une race homogène nuisible et tout ce qui découle d'eux politiquement et culturellement conçu comme une menace pour la sécurité et la dignité de l'Homme De Couleur) sont devenus plus que des réflexes : des piliers identitaires, des repères collectifs non-négociables.
Tout allogène n'est pas forcé par la loi de choisir son camp ; mais les précédents existent : voir les pressions subies par Hendrix il y a bientôt deux générations pour être utile à la Cause Noire. De tous les camps politiques labellisé "extrêmes" par la bien-pensitude, l'Oscar de l'hydrocéphalie volontaire revient à toutes les déclinaisons de cette gauche qui imaginent qu'une réconciliation est possible - qu'elle soit au prix du sacrifice d'une poignée de nazis ou de juifs n'importe pas, la rationnalité du calcul évoque la relation d'Amy Winehouse avec les produits chimiques. On préfère encore de loin les suceuses de hyènes qui crachent OUVERTEMENT à la gueule des descendants de Gaulois et pour qui les restes calcinés de la Lutte des Classes passe par l'extermination des Faces-de-Craie : voilà de la haine bien franche, assumée, revendiquée, les dignes descendants des imbéciles White Panthers d'il y a un petit demi-siècle... A l'étreinte qui étouffe, il faut toujours préférer le coup de pied aux balloches administré en toute connaissance de cause. On sait au moins à quoi s'en tenir.
Chez nous, la gerbatoire crysalide de l'angoisse est encore loin de faire sa mue en spontueux papillon de haine, et les pressés, les hâtifs, les exterminateurs précoces en seront pour leurs frais de désillusion autodestructrice : la jouissive transformation n'est pas pour après-demain. Que ceux qui ont déjà passé ce stade fondamental abandonnent tout espoir d'émulation en la matière. Mais à l'erreur de la fausse joie répond le fourvoiement du désespoir erronné : la fracture ethnosociale est là, sous les sourires de circonstances, les slogans antiethniques braillés entre Visages Pâles inoffensifs, la fascination façon suicide sexuel pour l'alterité conquérante. Big Other fait peur, et il fait peur même sans capuche, sans barbe hirsute, sans burqa, sans gant noir au poing. Broutilles que tout cela : du jour où une loi a existé, ceux qui la respectaient ont conchié leur froc face à ceux qui la méprisaient, parce qu'ils se savaient leurs victimes désignées. C'est ce qui rend assez cocasse l'esthétique "apache" des Zids parisiens : face à la racaille moderne, tu n'es plus seul si tu deviens racaille façon XIXe...
Non : si Big Other fait peur, c'est par l'effroyable réactivité de ses nerf et sa fragilité face au moindre trait d'humour. Une paire de baskettes créée explicitement pour lui déchire sa sensibilité. Employer pour lui faire plaisir le même lexique que lui est un viol de sa conscience. Mentionner sa différence intrinsèque, même et surtout pour l'en féliciter, le plonge dans une stupeur épileptique. Bien plus que sa violence erratique, c'est sa sensiblerie de pucelle berserker qui tétanise Monsieur Moyen, qui ne sait jamais sur quel pied danser pour lui plaire assez et ne jamais le froisser.
La trouille n'est pas le respect, même si les taches qui invoquent Tony Montana comme figure tutélaire font mine de le croire. Et on ne gagne l'estime de quelqu'un en rampant dans cent kilomètres de purin parce qu'un ancêtre inconnu est réputé avoir été méchant avec lui, il y a mille ans.
D'un côté, une soif de revanche si atroce que seul un génocide complet pourra étancher. De l'autre, une terreur carrément psychotique de déplaire à des gens dont toutes les manifestations de haine à notre égard sont considérées a priori comme légitimes, justifiant les pires excès, les plus graves dépravations, les actes de guerre les moins humains.
Il ne pourra jamais y avoir de paix. On accuse de cette fatalité l'insignifiante minorité d'observateurs qui en sont conscients et le disent à voix haute. Les réduire au silence n'y changera rien.
21:25 Publié dans Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
"D'un côté, une soif de revanche si atroce que seul un génocide complet pourra étancher."
Revanche des Big Other sur les Blancs ou inversement? J'avoue qu'après une soirée bien arrosée j'ai pas bien capté cette phrase... Me demande d'ailleurs si les deux hypothèses ne sont pas valables, mais alors il faudrait considérer que par Blanc on entend "Blanc et conscient de l'être".
Écrit par : Fayard du Nord | 22/06/2012
oui ben tout ça est expliqué dans les eddas, suffit de lire mais surtout de comprendre les explication de sirshumule
Écrit par : splendide | 22/06/2012
Trop cool, le blog affiche de la pub maintenant. Je n'avais pas remarqué auparavant. Peut-être à cause de mon changement de matériel.
Un client reste un client, d'où qu'il vienne…
Écrit par : silvestrik | 23/06/2012
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Écrit par : Danny | 24/06/2012
"Il n'y aura jamais de paix" : bien évidemment, puisqu'il n'y a jamais eu de guerre.
Le combat n'a pas commencé mais il est déjà terminé : la babouinerie a gagné, bien sûr.
Côté "autres" : la substitution de population est très avancée, elle va bien, merci. Il y a loin de l'invasion cantonnée à Paris, aux grandes villes, à leurs banlieues : on peut s'aventurer profondément en province, dans des villages, pour tomber sur des voilées, pour constater un petit groupe d'Africains qui attend le car, pour voir, partout, des faciès de couleur bizarre, des cheveux crépus ou frisottés.
Côté "nôtres" : la propagande, le chantage, la trouille ont créé des générations de jeunes pré-lavés, lavés, rincés, essorés, séchés. Le naturel étant désormais de s'éloigner et de renier au maximum l'héritage blanco, la famille catho, la tradition raciss', le sale babtou que je suis. Bien sûr il y a des minorités qui résistent -ou font mine de résister-, mais si l'on considère l'ensemble ça ne vaut pas tripette.
Le scénario du "back to the (white) roots" ne me convainc jamais car même si une partie non négligeable de la population native ouvrait les yeux du jour au lendemain, le remplacement de peuple est tellement avancé (cf. point 1) qu'il n'y aura pas de césure possible autre que l'escarmouche (usante et peu efficace) ou la partition territoriale.
Le moindre mal dans ce bourbier est que les "autres" restent autres : quand je tombe sur un je-ne-sais-quoi qui dit, sur un plateau TV, qu'il est français alors que tout dans son apparence, dans son langage, dans ses références, hurle le contraire, je sens intimement que quelque chose de grave s'est brisé.
Je préfère, comme tu le mentionnes, le "coup de pied dans les couilles" qu'est le crachat habituel des rappeurs (par exemple) sur les blancos, les Français, etc.
Il n'y aura jamais de paix : si, justement, c'est la "pax globalica" et une grenade qui explose dans un foyer Sonacotra de temps en temps n'y changera rien.
"La trouille n'est pas le respect" : c'est vrai, sauf que justement en temps de guerre la première se superpose complètement au second.
Féru d'histoire, de géographie, d'ethnologie, de linguistique je parcours régulièrement moult atlas et constate une tendance récente mais qui devient majoritaire : l'horizontalisation du temps et de l'espace, c'est à dire son "dé-eurocentrage" (c'est fort laid désolé, j'ai pas meilleur terme pour le moment). On vous met sur le même plan les guerres d'Empires européens du XVIIIe siècles avec trois bantous qui s'envoient des sagaies à la tronche dans des petits royaumes dont la durée de vie n'égale pas même celle de leur petit souverain. On vous serine ad nauseam que les cultures se valent, que rien n'est supérieur à rien, mais en même temps si puisque les blancs sont de fieffés salopes (amusant et habituel paradoxe), etc. On prépare le monde à venir, ou plutôt celui-ci là maintenant : certains historiens en viennent même à remettre en cause les grandes divisions classiques du temps car elles ne correspondent majoritairement qu'à l'Europe... il est vrai que lorsque Cortez débarque, il a devant lui une civilisation qui vit son antiquité. Et encore je mesure l'imprécision de mon propos car rien chez les Aztèques et les Incas n'atteint la maturité romaine.
Dans un site que tu mentionnes souvent, Unamusement Park, l'auteur (limité mais amusant) dit que le royaume subsaharien le plus avancé n'a jamais produit quoi que ce soit qui pourrait simplement commencer à rivaliser avec la Grèce du siècle de Périclès. On ne saurait mieux dire ; mais tout cela est en train d'être sinon remis en question frontalement du moins arasé sérieusement.
Le but étant de ménager et nos nouveaux "compatriotes" et nos nouveaux rivaux (futurs maîtres économiques ?) chinois et autres.
Depuis la fin de la guerre froide on nous hurle que le centre du monde n'est plus l'Europe ni le monde blanc en général.
Ces questions par ailleurs passionnantes n'en finissent pas de tourmenter les nouveaux historiens (dont le travail en France s'apparente davantage à la sociologie qu'à l'histoire) qui rivalisent de contorsions pour éviter les hiérarchies alors même que hors monde blanc absolument rien en Afrique noire par exemple n'arrive à la cheville de l'histoire égyptienne la plus reculée...
Petit continent, "bout" de la masse eurasiatique, tout est bon pour rabaisser l'apport inouï et l'éclat aveuglant de l'histoire européenne, mise désormais sur le même plan que les tribulations d'éleveurs de chèvres ou les mésaventures de chasseurs-cueilleurs.
Nous avons changé de civilisation, rien moins ; dès lors comment veux-tu que des gens, que l'on habitue dès leur naissance à la nuisance, puissent constater quelque contraste entre ce qu'ils sont eux-mêmes devenus et l'étranger qui l'est sans l'être ?
Je suis effaré par l'inertie absolue des gens et leur complicité dans une mauvaise éducation généralisée (dans les deux sens du mot "éducation" : bonnes manières et instruction) : à l'américanisation des modes de vie est plaquée une africanisation, ces deux handicaps créant une société hurlante, beuglante, abominablement bruyante, sale, indisciplinée, égoïste, impatiente, capricieuse, violente, dont les désirs impérieux doivent être réalisés sans plus attendre et moi d'abord.
L'individualisme protestant accouplé au tribalisme archaïque ont engendré un monstre qui ne ressemble en rien à ce qui constituait naguère une norme.
Alors avant de parler de guerre ou de paix, il faudrait déjà savoir si nos contemporains sont au courant non pas de leur substitution démographique mais de leur propre remplacement même, de l'intérieur.
Écrit par : GAG | 25/06/2012
@ gag
tout ça , l'ami, fait écho à la nouvelle devise vronzaise qui est
"j'en ai envie, j'y ai droit, je le vaut bien"
Écrit par : kobus van cleef | 02/07/2012
et d'ailleurs , pourquoi devrait il y avoir une paix?
de toutes façons , comme nous ne préparons pas la guerre, il ne peut pas y avoir de paix , c'est sûr
Écrit par : kobus van cleef | 06/07/2012
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