Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/08/2014

UNE CULTURE D'ESCLAVES

funny-gangsta-pants-underwear.jpg

[Remarque gratuite du taulier: Y en a bien d'autres qui se font une cultures d'internés de camdlamors, finalement, "t'es qui pour juger" etc... ]

Réfléchissez: en-dehors des rastas, il n'existe pas d'équivalents afro-américains aux beatniks et aux gothiques, aux mods et aux rockeurs, aux skinheads et aux Teddy Boys, aux punks et aux nouveaux romantiques, aux hippies et aux hippsters (...)

Qui plus est, très peu de Noirs osent (ou ont quelque chose à foutre de) s'aventurer au sein de ces sous-cultures majoritairement blanches. Quand ils le font – comme l'explique franchement Don Letts, le pionnier punk d'origine jamaïcaine, ils sont en général bien accueillis par leurs nouveaux amis Blancs, tandis que leurs anciens amis Noirs les fuient. Pour parler du milieu avec lequel je suis le plus familier, un film de soixante-six minutes suffit amplement à faire le tour du nombre total de punks Noirs bien connus (et le film a été réalisé par un type à moitié Blanc).

Imaginez que l'immense majorité des Américains Blancs, tous âges et classes sociales confondues, s'habillent en Teddy Boys; que la seule musique à la radio était du rockabilly, et ce depuis 1958. Si le scénario paraît absurde, il correspond parfaitement à la culture effroyablement conformiste des Afro-américains d'aujourd'hui. (...)

Si la «diversité» est la vertu cardinale de notre temps, il est intéressant de noter que la «communauté urbaine» en fait si peu preuve. Si Starkes a raison, le fait ne s'explique pas par un simple phénomène de mode [mais il découle] d'une culture de captivité délibérément choisie. Sur cette plantation, les Noirs sont aussi bien les esclaves que les maîtres.

Le reste chez Taki

24/08/2014

OÙ EST LE VRAI OUACISME ?

Repéré chez Counter-Currents.

18/08/2014

COUP DE CHAPEAU AUX TARÉS

Ma "carrière" aux frontières du mouvement natio a été courte et chaotique. Y avoir croisé trop de tarés m'a permis de refermer rapidement ce chapitre de mon inepte existence sans trop de dommages, et à ce jour ce passé encombrant ne m'a pas trop pourri la vie.

M'en reste pourtant quelques excellents souvenirs et une vibrante gratitude pour l'amitié que j'ai pu y trouver ça et là.

Je ne vais pas essayer de sous-bricoler une liste de remerciements qui omettra la moitié de ceux qui mériteraient d'y figurer. Je vais cracher à l'arrache un hommage collectif dont j'espère que quelques destinataires auront quelques échos, un jour ou l'autre.

Je n'ai pas trouvé dans ce milieu la famille de substitution que je venais chercher. C'est une saine et bonne chose que cet échec; trouver une prothèse à ma taille m'aurait conforté dans l'idée d'une mutilation qui n'avait pas de fondement. La déconvenue subséquente m'a donc forcé à me réconcilier avec ma propre famille, et plus important encore, avec la perspective de la prolonger, d'y ajouter mon propre petit chapitre.

Je salue le type croisé un soir dans un bar parisien, qui me demandait si j'avais en tête de faire un jour des enfants. En ce temps-là, j'avais surtout comme idéal de mourir jeune et seul, de préférence dans un attentat-suicide. J'ai donc répondu par la négative. Réaction du gaillard: "Alors, tu n'as rien compris à notre combat". J'en ai été vexé, bien sûr. Mais c'était parfaitement juste et bien vu. Familie über alles. Les nationaux-socialistes eux-mêmes ne l'avaient pas compris, avec leur insupportable Lebensborn, si soviétique dans l'esprit. Mais je m'égare.

Je salue la petite équipe qui m'a accueilli quelques années durant, me réservant un hôtel ça et là, pour m'y retrouver pour l'invariable rituel: salutations, distributions de chocolat suisse, après quoi chacun posait son cul sur un coin de plumard et, l'oeil avide, le regard égrillard, l'un d'entre eux me disait: "Hé... Parle !" Le plaisir de déguster mon grasseyant accent du terroir vaudois...  C'est avec cette petite escouade, probablement dispersée à présent, que j'ai découvert quelques coins de France à l'âge adulte, pionçant chez l'un, trinquant avec l'autre (immense plaisir et honneur d'avoir pu le faire avec de Beketch), parfois en plein air, façon punk-à-chien, comme l'ont prouvé des photos compromettantes qui existent peut-être encore quelque part...

Je salue tous ceux et toutes celles qui ont rendu chaleureuse, satisfaisante, humaine, chacune de ces rencontres épisodiques entre pseudonymes ridicules, rassemblés par l'espoir de partager une même vision du monde, et donc une partie de ce même monde, si vaine et grotesque qu'ait été cette prétention. Bien plus jeunes ou bien plus vieux, vous m'avez ouvert votre porte, offert l'hospitalité d'un coin de canapé où pioncer quelque peu avant de reprendre la route, supporté mes déconnades, traité comme l'un des vôtres. J'ai oublié les dates, les prénoms, les circonstances, mais aucun geste, aucun sourire, aucune preuve de générosité brute, animale, réconfortante, guérisseuse. Aucun réveil n'est trop difficile, trop pâteux, quand on reçoit un tel accueil, simple et brut.

16/08/2014

"DES LOIS QUI PROTÈGENT LES CRIMINELS"

14/08/2014

LA HAUTE S'AMUSE

C'est devenu une constante, un classique, une figure imposée du cinéma de masse, principalement yanqui: dès qu'il y a futur dystopique ou contexte historique impliquant une certaines aristocratique, ses membres sont systématiquement dégénérés. Ca se pomponne, ça minaude, ça parle avec des voix de fausset ridicule, c'est fragile, ça s'amuse à des jeux idiots ou cruels, et c'est bien sûr intégralement déconnecté des vraies réalités réelles du vrai peuple qui trime et qui souffre et qui tôt ou tard va révolutionner tout ça.

Version courte: La Haute = Fin de Race.

Je tombe sur des images de Hunger Games et c'est une fois de plus le même air de biniou, pour se limiter à un seul exemple récent. Y a du frou-frou, de la perruque, du maquillage, de l'outrance, de la métrosexualité, tout ce qu'on veut.

Hunger_Games_40465.jpg

La différence entre le monde de la fiction et celui des médiats censés nous causer de la vraie réalité réelle qui intéresse le vrai peuple ? Dans le premier, tout le monde est républicain et méprise les richissimes dégénérés. Dans le second, une stricte monarchie prévaut, et la moindre pitrerie d'un aristo est fourrée dans la gorge du public.

Voir ceci.

Notre aristocratie contemporaine est constituée de gens devenus riches d'un jour à l'autre, en pompant l'idée du voisin, en spéculant, en arnaquant leur public, en captant du fric de l'Etat, en bluffant d'autres plus riches et plus naïfs. La proportion de "têtes couronnées" parmi cette couche sociale dominante est infime: on y croise du nègre à micro, du financier ashkénaze, de la pute à temps partiel, toute une lie humaine sans noblesse, ni au premier ni au second degré. Ils sont omniprésents dans la presse, le moindre de leur rot est répercuté jusqu'en Alaska, et c'est le boulot humiliant autant que sale des journalopes que d'assurer cette répercussion.

Certes, ils ne sont pas toujours présentés sous leur meilleur jour. Une certaine presse, qui assume sa bassesse (contrairement aux journaux "de référence", qui font semblant d'être propres et intègres), se spécialise d'ailleurs dans la salissure de l'image et le colportage de ragots sur nos élites médiatiques. L'irrévérence superficielle y est de rigueur: Untelle est fringuée comme un sac, Untel a la gueule plâtrée de cocaïne, va savoir quoi encore. Mais derrière cette traque au faux-pas, il y a la promotion brutale et monolithique d'une étiquette de cour, qu'il faut connaître et observer si l'on veut éviter de dégringoler.

En ce sens, l'obséquiosité du baveux people moderne n'a rien à envier aux vieux numéros de Point de Vue ou aux commentaires de Zitrone aux mariages princiers. Et depuis que toute pub même mauvaise est bonne à prendre, il n'y a plus d'irrévérence véritable: pour vous la faire version sous-Debord, on dira que le blasphème est un moment du culte.