24/03/2016
DES TRUCS AVEC OU SANS RAPPORT AVEC L'ACTU DU JIHAD EN EX-EUROPE
Quand les catins parlementaires et les salopes ministérielles nous parlent de "guerre", elles ont raison sur un point : leurs administrés en sont les cibles et les victimes directes. Mais seul un camp mène activement cette guerre, l'autre y répondant par des dessins à la craie, des chialeries de groupe, des cercles de silence, des manifestations pour accélérer la météquification du continent, des clous enfoncés dans son propre cercueil. Le discours dominant qui se profile depuis quelques semaines, c'est qu'il faut accepter comme une fatalité le risque d'être pulvérisé sans prévenir dans une gare, un bistrot ou une salle de concert.
C'est comme ça, on n'y pourrait rien, il faudrait faire confiance à nos gouvernants, serrer les fesses, et prier laïquement et oecuméniquement pour ne pas faire partie de la prochaine livraison de sacrifiés. Nous sommes quelques-uns assez peu émoustillés par ce beau programme. Chacun fait comme il veut et peut: de mon côté, en toute humilité, je continue à assimiler péniblement quelques techniques de combat basique, j'agrandis la famille pour que les guerres futures ne manquent pas de soldats blancs par ma seule faute et j'entretiens ma haine comme un bonzaï de ronces et de belladone.
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Les barbus explosifs ne font pas la guerre à notre modèle social et économique : ils n'en ont rien à foutre, voire y prospèrent avec la plus complète décontraction, que ce soit à l'étage des petits dealers ou à celui des pétromonarques. C'est ce modèle social et économique qui nous fait la guerre, qui EST la guerre, qui permet qu'on puisse la mener sur nos territoires en complète impunité, avec l'assentiment geignard de toute une partie de la populace. La démocratie consumériste héberge des jihadistes dans la même mesure qu'un cadavre accueille des parasites nécrophages.
Dans une France ou une Belgique saine et méritant de survivre, il ne se serait pas passé trois heures après les attentats avant que des émeutes ne retournent les quartiers occupés où se planquent l'armée ennemie. Les rédactions où on leur fabrique des excuses depuis un demi-siècle seraient déjà en cendres, en ruines les parlements qui les financent indirectement, méconnaissables les bureaux d'ONG où l'on renforce leur mépris de l'autochtone. Tout exotique raserait les murs en bégayant des prières de téléportation au bled face à la furie blanche écumant les rues. Mais Monsieur Moyen a définitivement perdu sa capacité à se foutre dans une rogne aveugle, animale, vigoureuse, absurde, sanguinaire et poétique.
Aux coups réels qu'il en caisse, il réagit par des clics, des allégories, de la larmiche ivre de sa propre moralité cosmopolite. Il a déjà admis la défaite, au point de ne pas même envisager que c'en est une : il n'y a pas eu de combat, pas d'ennemi, pas de conflit identitaire, pas même de malentendu, ne faire que se laisser aller à l'imaginer serait déjà fellationner le cadavre d'Oncle Adolf. Nouvel évangile: Si ta main t'entraîne au péché de ouacisme, surtout pour te défendre contre un Différent agressif, coupe-la. Nouvelle moralité politique : plutôt le cul en sang et la gueule pleine de glaviot que de passer pour à peine un chouïa ouaciste sur les bords à la lune montante.
Nos remplaçants continentaux doivent se taper des priapiques douloureuses face à tant de larbinitude collective.
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Même si le "ouacisme antiblanc" était reconnu et dénoncé au même titre que les autres, ses victimes resteront largement laissées à leur sort, pas protégées, pas reconnues : parce qu'une immense part dudit ouacisme est PASSE DANS LES MOEURS MEDIATIQUES. Des pans entiers du mépris et de la rancoeur que suscite la race blanche "va de soi" pour les prescripteurs d'opinion.
Le travail de sape théorique réalisé par les anglo-saxons ne s'exportera pas facilement. Au Yankiland comme à la City, on a peu de souci à parler de questions raciales : on est planqué moralement parce qu'on s'affiche toujours CONTRE la blanchitude, ne serait-ce que tacitement. La francophonie minaude plus rude : il lui faut composer avec sa propre diabolisation du terme en soi, et sa toute aussi grande obsession de Correction des Injustices passées, sa haine viscérale de l'Arrogance Blanche enfin à terre, comme un torero qui passerait sa vie à planter des piques dans la carcasse d'un taureau mort trois siècle plus tôt. Un type comme
Trump est donc une bénédiction pour eux : miracle ! enfin un Blanc riche, ridicule, vulgaire, grande gueule, et qui s'assume pleinement en tant que tel ! Des lustres qu'ils attendaient cette manne céleste ! On a presque de la peine pour eux, à les imaginer aussi frustrés que le faf de base, famélique au point de se ruer sur cet erzats pourri de parvenu basique, auquel même l'étiquette de poujadisme ferait trop d'honneur.
Qu'importe : in fine, quand les toubabs seront effectivement une minorité, il n'est pas impossible que l'égalitarisme aille jusqu'au bout de sa logique officielle, et condamne aussi sévèrement le viol d'une Blanche par un Noir que le manque d'enthousiasme d'un Blanc face à un tel spectacle. Ce que ça changera ? Que pouic : sincère ou non, le discours antiouaciste n'aura servi qu'à démoraliser, diviser, saloper et durablement ostraciser Monsieur Toubab sur ses propres terres, à lui faire douter du simple concept d'avoir des terres où il est majoritaire de toute éternité. Le mal est fait, le poison est digéré, il est bien temps, putain ! d'en dénoncer les effets et la dégueulasserie de qui nous l'a vendu.
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Il n'importe donc pas que les merdiats distribuent des mouchoirs par wagons entiers à certaines victimes, et en rajoute en glaviots dans la gueule de certaines autres. Nous ne voulons PAS être reconnus en tant que victimes. Parce que nous ne voulons pas ETRE des victimes. Parce que la pleurniche en guise d'identité transmise de mère en fils, c'est un truc un poil trop vétérotestamentaire à notre goût.
Il y a un fossé entre ce "nous autres" et nos contemporains. Les Charlies, les Tintins-qui-pleurent, et tous les avatars grotesques qui fleuriront sur les prochains attentats, ne sont PAS nos semblables. Leur notion de collectivité, de nation, de culture, est à des années-lumières de la nôtre.
Il sera toujours laid et bas de se réjouir de leurs souffrances, plus insane encore d'espérer qu'ils en "apprennent" quoique ce soit. Le sac à foutre catho qui a ironisé sur les victimes du Bataclan, venues célébrer le démon du rock et justement bouffés par ce dernier, incarne à la perfection le contre-exemple d'une attitude digne. Mais se voit-on participer pour autant au barnum mortuaire à base de coeurs en peluche, accolades citoyennes et paluchades en cercle sur la valeur morale des bistroquets pour bobos ?
En 2001, le New York Times a déjà tenu ce discours à ses lecteurs : pour vaincre le terrorisme, payez-vous une comédie musicale à Broadway. Surtout, ne changez rien. Prenez un leasing, un crédit, n'importe quelle forme de dette, conservez votre calme et ne modifiez en rien vos minables habitudes, vos accoutumances humiliantes, vos routines de déracinés, vos prétentions à "ne pas suivre la masse" tout en singeant les pires saletés que l'hyperclasse vous fourgue via MTV et autres collecteurs d'égouts médiatiques. Sacrifiez-vous pour votre propre décadence. If you love your fun, die for it.
22:51 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Des trucs en stock...
Je salue ton retour, Grand Suisse.
http://zentropista.tumblr.com/image/141510067714
Écrit par : Danny | 25/03/2016
Quel mépris pour les morts que de "faire comme avant", de continuer à aller dans les bars pour "résister par la joie", de "s'éclater", de s'épancher sans dignité comme des pleureuses bougnes avec des guirlandes de slogans bien nigauds autour du cou, quel mépris pour les morts de ne pas céder à la haine pour "ne pas devenir comme eux [les barbares musulmans [qui, en fait, ne sont pas de vrais musulmans, hein attention, pas d'amalgame]] et d'éponger ses mols et modestes relents de colère dans des marches blanches de niais fragiles...
Quel mépris pour les morts, en définitive, de discourir toujours, et de seulement discourir, quel mépris infect et lâche que de se réfugier dans cette saloperie de logique rationalisante qui, c'en devient usant, fait dire à des milliers d'imbéciles : "plus jamais ça", "plus forts que la haine", "je suis Paris/Bruxelles/Trifouilly-les-Oies", "mais pourquoi font-ils ça ???"...
Et les pères & maris allemands dont les filles & femmes ont été tripotées, voire plus, par des hordes de skraelings, où sont-ils bon sang ? Imagine-t-on le degré d'avilissement d'un homme que la vengeance n'anime et qui, au contraire, cherche à s'autorationaliser, à ne pas s'abîmer dans les tréfonds nauséabonds du racisme, et qui place, au contraire, ses espérances dans un monde apaisé et coloré où les coupables seraient présentés devant une Justice traîtresse qui passe son temps à pisser dans le cou du babtou ?..
Où est la Faide Internationale, bon sang de merde de bonsoir ? Où sont les mosquées incendiées, les skraelings lynchés, leurs têtes plantées sur des piques le long des boulevards, les enturbannés pendus dans les arbres de toutes les forêts d'Europe, l'exécution sommaire de toute la vaste clique des traîtres...?
Votre billet, très cher Stag, est excellent. Vous avez dit l'essentiel. Et rappelé une chose importante, aussi, et qui malheureusement tente quelques rombières réacosphériques : pas de sarcasmes, pas de médisance. On n'accable pas. Surtout pas. Leur sort est assez triste et pitoyable en soi.
Respectueusement
Écrit par : Blaise Suarès | 26/03/2016
Et dire que Napoléon nous voyait comme des "fous furieux" une fois...
Écrit par : Je suis Tintin au Congo | 29/03/2016
Toujours aussi bon, bravo.
Ça fait plaisir de voir que vous écrivez toujours.
Écrit par : Tyrsson | 01/04/2016
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