Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/07/2013

DISORDER

Je conserve quelques souvenirs très nets de 1992, et de ce pauvre Nouâre massacré par d'immondes flics blancs à Los Angeles. Le fait qu'ils étaient ouacistes, et que c'est pour cela qu'ils avaient passé à tabac le malheureux, sympathique et bien entendu innocent Rodney King, ne faisait aucune doute pour moi, ni pour personne de raisonnable d'ailleurs. D'après son avocat, certains de ses os avaient pris la consistance d'une poudre. Frisson de dégoût. Et d'indignation ahurie lors de l'acquittement des quatre tortionnaires fâchÿsztes. Emeutes. Des dizaines de morts. Des millions de dégâts. Ambiance de guerre civile. Tout ça est, certes déplorable, mais parfaitement compréhensible, s'pas ? L'homme Nouâre a sa dignité après tout et on ne badine pas avec le ouacisme.

A présent que le méchant presque-blanc-légèrement-latino-sur-les-bords Zimmermann échappe à la taule grâce à la complicité manifestement ouaciste de six gonzesses sans aucun doute encartée à la NRA (*) on pourrait imaginer un scénario similaire. Ca égayerait l'actu de l'été. La flicaille de Miami s'y prépare activement. Des affrontements hispano-blaques sont relativement improbables, puisque tout ça, c'est la faute des toubabs et des armes à feu achetées légalement par ces derniers, vous l'avez bien compris.

Innocenté, l'ami Homme-de-chambre reste une ordure: "vigile autoproclamé", glaviote Le Monde, pas même certifié ISO 9001, n'ayant jamais suivi le moindre stage de formation, contrairement aux flics de 92, eux aussi colossals salauds, comme quoi ça ne change pas forcément grand-chose. Obanania, qui avait moralement adopté le petit merdasson à capuche étalé par l'assassin, doit avoir triplé sa consommation de klinexes.

(*) Ravie que le Mot Du Mal soit illégal en ex-France, la presse francophone n'a pas de scrupules exagérés à fournir des stats raciales lorsqu'il s'agit d'excuser les comportements aberrants des Saintes Minorités. Un Nouâre condamné à quoique ce soit ? Aha ! Ca sent le ouacisme ! Vérifions donc l'ADN du jury ! On découvrira bien vite que, bien que les races soient un mensonge hitlérien qu'a-bso-lu-ment RIEN de scientifique ne corrobore, la justice "des blancs" est par nature injuste et cruelle avec "les noirs". Amis des contorsions idéologiques et des hernies mentales, bien du plaisir.

04/07/2013

TU PERDS VRAIMENT TON SANG-FROID

18/06/2013

BEFORE THE QUARREL

29/04/2013

POUR UN JOUR DE PLUIE

09/03/2013

"GENIUS AND COMPLETELY UNDER-RATED"

On ne saurait mieux dire. La belle découverte, avec trente ans de retard, de cette fin de semaine. Passez outre la pochette immonde, le contenu vaut réellement le détour d'une paire de portugaises débouchées.

21/02/2013

DU NEUF AVEC DU VIEUX

08/02/2013

CYCO

19/01/2013

BOURRINONS

11/12/2012

WHO DO YOU SAY I AM ?

28/11/2012

LA PLACE DU BRÛLE

 

Années nonante. Torpeur bienheureuse. L'inconfort physique n'a pas d'importance, on oublie le dos plié en deux, les genoux qui appuient quoiqu'on fasse contre le siège de devant, la place du mort, ce qui fait qu'on est assis à la place du brûlé. Fraîcheur de la vitre contre laquelle le front s'appuie. Sait-on seulement où l'on nous emmène ? Pas vraiment. Quand résonne cette longue note de saxophone, on ferme les yeux, on se laisse bercer par les vibrations du véhicule. La soirée est encore longue, très longue. Qui sait où et quand on pourra dormir ? Aucune importance. On sait qu'on ne dormira pas seul. Elle est là, toute proche. Les autres aussi, membres de ce clan éphémère et artificiel où chacun vient puiser un peu de chaleur, l'air de ne pas y toucher. Tout le monde est un peu bourré, ou très bourré, bière, whisky, vin rouge bon marché. La nuit défile, succession de lumières blanches, bleutées et oranges. Et tout fait sens, parce que le fait que rien n'en ait est une merveilleuse évidence, qui ne fait plus peur, ni plus mal. En ce moment particulier, coincé dans cette bagnole, en route vers quelque bastringue, la haine, la tristesse, l'absurdité, la désespérance, la vacuité n'ont plus d'importance, plus de poids. On voudrait pouvoir en arracher l'ADN, le principe, le noyau, le cloner à l'infini, en stocker dans des boîtes pour l'avenir. On se console de ne pouvoir le faire en reprenant une gorgée de n'importe quoi, et en laissant la soirée aller son cours. Et des années plus tard, on réalise tout connement que le prélèvement a été fait, qu'on aura toujours sous la main ce qu'il faut, pour peu qu'on puisse écouter ça.

23/11/2012

SKYFORGER

14/11/2012

IMMONDE CHANSON MAHOMETANOPHOBE


Bonus politkorrekt: Je suis pas ouaciste, j'écoute du métal japonais

24/10/2012

TO RID THE DISEASE

09/10/2012

HAINE CHIMIQUEMENT PURE

22/09/2012

FONGS ABOUT SUCKING

Ought to know what I liar I am
Ought to know me by now
Don't curse me for my nature
Don't blast me for my wrongs
Just a bad penny
I always come back to you
Just a bad penny

08/09/2012

THE NAMELESS DEAD

26/08/2012

APESANTEUR

10/07/2012

ANNEKE

08/07/2012

CARNET DE VOYAGE AU BOUT DE QUE DALLE

Grandiloquence lettreuse en guise de décoration outrancière de quelques notes qui traînent.

***

Lausanne devient quelque peu cradoque et épisodiquement, quelques-uns s'en émeuvent. Moi, depuis quinze ans, à chaque fois que je suis forcé d'y passer une journée, je trouve que ça ressemble de plus en plus à Genève, toujours plus crade, déprimant, les rues connaissant un spectaculaire accroissement de leur taux de dégaines improbables, de cinglés manifestes parlant seuls sans téléphone camouflé, d'espèces exotiques improbables.... Dans un quartier particulier, c'est le riant univers de la came qui donne des démangeaisons pas citoyennes à quelques-uns. Seringues, capotes, cuillères cramées, le tout à proximité d'une usine à chtits nenfants, point qui scandalise tout particulièrement. Moins peut-être que la mention des origines ethniques des vendeurs... Le socialiste Tosato, en charge justement desdites usines, déclare :

Moi-même, j’en ai marre de voir les dealers sur la place Chauderon. Je n’ai rien contre eux, mais lorsqu’ils me regardent en souriant pour tenter de me vendre quelque chose, cela m’énerve.

***

Dans la série "Vous êtes vraiment trop bon" : lu dans une offre d'emploi à Genève :

English is a must, spoken French is a big plus.

Une autre :

Answer will be given only to corresponding profiles and to applications in English

 

***

Un moment d'égarement... on se dit que les gens pour qui l'école publique est une entité démoniaque à abattre, n'employant que des tordus, exagèrent quand même la moindre... Et heureusement, la presse nous rappelle aux évidences.

 

***

Croisé lors d'une beuverie mondaine, un parfait inconnu avec qui je cause picrate me demande les trois albums que j'embarquerais dans une île déserte. Fastoche.

 

 

02/07/2012

IRON VIEILLE PEAU

versace.jpg

Ca m'a donné envie de réécouter The Number of the Beast...

the number of the beast.jpg