11/04/2014
DOMINATION DE LA VIEILLE GARDE - troisième exemple
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30/03/2014
DOMINATION DE LA VIEILLE GARDE - second exemple
22:35 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2014
LES PRODUITS LAITIERS SONT NOS AMIS POUR LA VIE
23:02 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2014
DOMINATION SANS PARTAGE DE LA VIEILLE GARDE
13:49 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
03/03/2014
BASIQUE
22:40 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (4)
17/01/2014
"LA DÉFINITION DU PARADIS SUR TERRE"
Avec le recul, il m’apparaît clairement que les amphétamines étaient à la base de tout ça, ainsi que de la plupart des violences sanglantes qui ont marqué l’univers punk. Les jeunes Londoniens de 1977 raffolaient du mauvais speed et tout particulièrement d’un produit connu sous le nom de sulfate d’amphétamine, une poudre blanche fabriquée le plus souvent dans des baignoires par des gangs de bikers provinciaux. Cette poudre brûle les parois nasales, détruit les cellules du cerveau, induit paranoïa, agressivité, et transforme généralement ses adeptes en fous furieux émaciés aux yeux exorbités. Inhaler un seul trait de cette substance nocive provoque des piqûres dans le nez pendant une bonne minute, noie le sens olfactif sous des effluves d’Ajax et suscite momentanément des troubles de la vision et des nausées.
En revanche, c’est relativement pas cher et ça tient bien éveillé : au point d’en grincer des dents jusqu’à en faire saigner les gencives. Puis, après plusieurs jours et nuits sans sommeil, viennent les douleurs dans les os et l’impression de ressembler à une régurgitation de chien errant. Pour finir ne restent dans la tête que de vagues bribes de ce qui s’est passé les dernières soixante-douze heures. D’où le fait que la plupart des souvenirs des punks anglais sont généralement peu fiables. Ils n’ont plus les cellules corticales nécessaires pour réactiver le passé de manière objective. Cette période a ainsi été réécrite et transformée en mythe sans que soit fait référence à ce qui l’a empoisonnée et brisée dans son élan : la violence gratuite, les mauvaises drogues, les caïds et autres maquereaux façon Tin Pan Alley.
Ceux qui ont allègrement dépeint cette époque comme une longue et insouciante fête reggae punk n’ont à l’évidence pas assisté aux mêmes événements que moi. Ou peut-être est-ce une question de point de vue. Un bon exemple ? Les Slits. Certains les ont présentées comme de valeureuses passionarias de la cause féministe. Pour ma part, elles n’étaient qu’une bande d’exhibitionnistes sans talent. Les voir à leurs débuts hurler et massacrer leur répertoire cacophonique est aussi insupportable que de se faire arracher les dents de sagesse par un praticien incompétent. Comment s’est imposée la croyance selon laquelle il est légitime de monter sur scène sans savoir jouer d’un instrument, et pourquoi personne ne flaire l’escroquerie ? C’est que les aliénés ont pris possession de l’asile qui tient lieu de scène musicale à la fin des seventies. La révolte de la jeunesse démarrée dans les fifties avec James Dean a fini emportée dans un lamentable tourbillon de crachats, d’épingles à nourrice et de speed de baignoire : on est passé de rebelle sans raison à rebelles sans idées.
J'aime la méthadone. Beaucoup. Elle me procure la même chaleur intérieur et la même impression d'invulnérabilité diffuse que l'héroïne au début. En fait, je ne perçois pas beaucoup de différence entre les deux drogues, elles accrochent autant l'une que l'autre au niveau purement physique et interagissent agréablement avec les mêmes parties du cerveau une fois la substance répandue dans le corps. En fin de compte, je remplace une dépendance par une autre. (...)
Mais cette situation comporte quand même pas mal d'avantages. Tout d'abord et principalement, le mauvais sort que la dope a jeté sur moi ces quatre dernières années est brisé. C'est miraculeux en soi: quelques mois de plus à me débattre dans la vie que je menais encore tout récemment auraient fait de moi un cadavre en décomposition dans un bâtiment condamné. Tous ceux avec qui j'ai commencé à prendre de l'héroïne sont morts, ou presque, ou en prison. Nous aurions tous dû le savoir. Nous avions lu les mêmes histoires. L'héro est un mauvais karma matérialisé sous forme de poudre et a décimé quantité de musiciens de jazz. Alors quelle chance pouvait bien avoir cette fragile génération rock tombée sous son influence ? Nous étions comme des moutons à l'abattoir. Mais au moment où j'arrive sur les lieux de l'exécution, le salut sa manifeste sous la forme d'une prescription de méthadone et m'évite l'impitoyable lame de la Grande Faucheuse. J'ai beaucoup de raisons d'être reconnaissant. Je me défonce chaque jour avec une drogue légale et gratuite. Pour moi, c'est alors la définition du paradis sur terre.
Nick Kent, Apathy for the Devil – Les seventies, voyage au cœur des ténèbres. Rivages Rouge, 2013
07:13 Publié dans La Zone Grise, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (2)
13/01/2014
ABSOLUTION À USAGE UNIQUE
De loin en loin, à la nuit tombée, réussir à se pardonner. Se sentir moins sali que d'habitude par les renoncements et les dégoûtantes petites combines auxquelles on a cédé, par épuisement ou manque de caractère. Sans rien avoir accompli de révolutionnaire, juste un petit saut par-dessus soi-même alors que tout nous poussait à rester englué au carrelage. S'accorder une absolution à usage unique pour l'hygiène, sans détours par la grandiloquence autodestructrice ou la parodie de discipline monacale, moralement à poil face au miroir.
Parvenir à ne pas s'en vouloir de ne pas être plus X ou moins Y, accepter d'un bloc son statut de ventilateur de poche dans l'ouragan de l'Histoire. Un consentement passager à sa propre médiocrité, en accomplissant un petit geste à sa propre mesure, sans la surévaluer ni la mépriser. Se dire que c'est comme ça, et se retenir de conclure que c'est déjà pas mal ou que c'est toujours pas suffisant. En sachant qu'avant l'aube prochaine, le pendule entre rage de vaincre et torpeur cynique, ce mouvement perpétuel où les boites-à-meuh remplacent les billes, aura repris sa sotte oscillation.
21:17 Publié dans Marées Noires, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
10/01/2014
POUR GRAHAM BONNET
... qui apporte, à des compos bien ficelées à la base, une patate absolument monstrueuse.
22:18 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2014
BANDE ORIGINALE POUR PREMIERES HEURES DE L'ANNEE
Pour ceux qui préfèrent l'original :
13:17 Publié dans La Zone Grise, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (3)
14/12/2013
LEGERE CONTRARIETE
21:52 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (3)
03/12/2013
UNE LONGUE SIESTE AU FOND DE LA RIVIERE
13:47 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2013
DEATH OR JAIL
21:18 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
18/11/2013
EQUILIBRE et autres notes quelconques
Le sordide suit l'humain comme l'odeur de transpiration, qu'importe les progrès de l'industrie cosmétique.
S'en offusquer, c'est avoir le cuir trop tendre; s'en accommoder, l'avoir trop sec.
Toute la dignité de l'individu peut se juger à sa position entre ces deux pôles. Il est très faux - très réaquement faux - de croire que notre époque rend plus difficile qu'une autre ce numéro d'équilibriste; mais il est tentant est facile, pour nous autres romantiques refoulés, de nous en convaincre contre toutes les évidences.
Cette conviction particulière justifie toutes les autres, hélas. C'est pourtant la même odeur, quand bien même l'étron serait différent. Tout ce qui a véritablement changé sont les outils qui permettent à l'industrie de précipiter l'homme vers la fange à crédit, et à l'Etat de traquer ses sujets à leurs déjections.
Pour le reste, rien de fondamental n'a changé depuis des millénaires. Certes, la race blanche et la culture européenne s'éteignent sous un déluge de chiasse, dans une atmosphère de carnaval porno funèbre évoquant les dernières lignes de L'Ecume des jours, et c'est ennuyeux pour un vrai patriote (quiconque croit mériter ce titre et affecte de faire sous lui quand accusé de ouacisme est une panosse). Mais à l'échelle planétaire, c'est vrai que ça fait un peu dérisoire.
Heureusement, aucun individu, si cosmopolite qu'il se veuille, n'est justement "à l'échelle planétaire". Au mieux, pour les ceusses qui se piquent de priver les vers de viande, peut-on répandre ses cendres à l'échelle d'une ou deux communes et puis basta. Ca ne paraît trivial qu'aux
* * *
Sophie Coady, dont j'apprends l'existence, mérite d'être officiellement répertorié au patrimoine de l'aryanité (mais je crois que l'Unesco n'a pas le temps de s'en occuper). Une objection ? Donnez vos yeux à des Serbes qui en ont besoin (1) , ou réfléchissez enfin à faire votre cominguaoute. Dans les deux cas, vous vous sentirez mieux.
(1) Oscar et Grand Prix du Public pour le rire le plus laid et le plus forcé de la décennie. On a connu des orgasmes feints avec plus de conviction dans des films de boules bulgares à trois levs de budget.
* * *
Les Rolling Stones ? Oui mais comme ça, si ça ne vous dérange pas trop :
21:28 Publié dans De quoi j'me merde ?, La Zone Grise, Marées Noires, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (2)
08/11/2013
MALGRE TOUS MES EFFORTS, JE NE SUIS PAS HOMOPHOBE
... La preuve : quand j'entends ceci, j'ai de nouveau quinze ans, et je me tape la tronche sur le sol en rythme avec un entrain presque comparable à celui de 1990. Alors merde quoi.
Oui, y a pas de quoi être fier. Si vous n'avez rien d'autre à dire, épargnez ma rubrique comm' et allez polluer quelqu'un d'autre, je sais pas, quelqu'un.
(Et si quelqu'un se demande : oui, de fait, je suis bourré au-delà de ce qui est littérairement descriptible. Je ne demande aucune circonstance atténuante pour si peu.)
Vous voulez pire ? L'idée est d'avoir vraiment la gerbe ?
Je suis ouaciste et quand j'entends ceci, j'ai une gaule longue comme le bras.
C'est ennuyeux pour rester crédible auprès des quatre pelés et trois barjots qui constituent le vrai Milieux hardcore de chez hardcore.
Chagrin et affliction.
21:49 Publié dans Marées Noires, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (3)
23/10/2013
JUSQU'ICI TOUT VA BIEN
Un de ces soirs trop rares où j'arrive à croiser X et sa légitime, qui n'habitent pourtant qu'à moins d'une plombe. Pareils à eux-mêmes. Délicieux vertige du genre qui ne vous saisit d'ordinaire qu'en visitant une antique cathédrale ou les ruines gallo-romaines de Vidy : le temps qui a suspendu son vol sans qu'on le lui demande même poliment. Toujours la même gueule, toujours les mêmes potacheries, la certitude d'avoir été compris avant d'avoir prononcé les premiers mots indispensables à n'importe qui d'autre.
Bien amortis par la ripaille, nous digérons en sirotant une grappa barrique si délicieusement ritale dans l'esprit qu'on a de la peine à l'imaginer vaudoise. Après un de ces longs silences qui embarrassent quiconque ne partage pas cette ligne directe animale, X lâche, un brin mélancolique :
- On s'en est pas mal sortis, quand même, quand tu penses. On aurait pu tourner autrement plus mal.
Rien n'est plus vrai ni de plus banal à la fois. Pas mal de gens qu'on ne voit plus de ce temps-là ne s'endorment pas sans leur dose de THC, quand on ne parle pas de plus costaud. Les gosses de certains sont déjà ados quand les nôtres parlent à peine, mais les leurs n'étaient pas spécialement voulus. D'autres sont abonnés aux sous-jobs merdiques, parce que leur casier fait de l'ombre au reste de leur curriculum. De la gnôle, des armes, de la bécane, quelques bastons grotesques, deux ou trois gamelles, un abonnement aux urgences, un nihilisme crétin ne menant qu'à des prises de risques hautement dispensables, des provocations ne prouvant que dalle, des idées très très cons suivies jusqu'au bout, le cocktail idéal pour se transformer en loque avant l'âge, pourri de dettes et trente boulets à chaque cheville... Tout ça pour être certes un poil amochés mais toujours là, pas trop tordus, pas trop mal entourés, passés correctement entre les gouttes.
Pas qu'on ait déconné au point de risquer la taule, non plus. Qu'on ne me foute pas dans le clavier ce que je n'y ai pas mis. Je parle de cette désocialisation légère qui fabrique les couples improbables, les familles bancales, les petits arrangements glauques, les réputations poisseuses que chacun connaît mais que personne ne vous envoie cash dans la gueule - la zone grise où pataugent tant de discrètes ruines sur pattes mâles ou femelles.
Peut-être n'étions-nous après tout que des petits joueurs, convaincus de miser très gros.
Ridicules et prétentiards mais en un seul morceau et pas plus putes que la moyenne. Deuxième chance accordée.
Un sort très appréciable, somme toute.
"I got plastered one night, Cried like a lil bitch to this song."
15:38 Publié dans Marées Noires, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (2)
17/10/2013
DRUG RAID AT 4 AM - version lorraine
19:36 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
09/09/2013
THERE'S NO MORE TO BE DONE OR HOPED OR FEARED
20:56 Publié dans Marées Noires, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
26/08/2013
SING ME A SONG FROM YESTERDAY
Ca vous a pas suffi, hein, vilaines ? Le tout :
22:37 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2013
AKHNATEN
09:29 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2013
AILLEURS
02:37 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)