29/04/2009
LE SPORT C'EST LA GUERRE
Vous pensiez que c'était un gag réac, c'est maintenant une authentique conviction de dégénéré. Notons la fascination morbide pour le cliché de tout ce qui est censé être considéré comme inférieur dans la psyché européenne colonialiste, et qui en dit long sur la vision du monde de tels richissimes chacals:
"Peu m'importe qui conduit. Ce serait fantastique d'avoir une femme pilote noire et juive dans la F1", a précisé M. Ecclestone lors d'une série de déclarations à l'emporte-pièces reproduites par les quotidiens espagnols.
A part ça, c'est confirmé: on peut faire de longues études de médecine et être malgré tout assez idiot pour penser que South Park, réalisé notamment par le juif Matt Stone, promeut l'antisémitisme auprès de notre belle jeunesse. La diffusion par MTV, également aux heures où les mouflets reviennent de l'école, de clips glorifiant la négritude et la traite des blanches volontaires, c'est évidemment beaucoup moins préoccupant. Mais bon, je suis pas toubib, je dois rien comprendre à ces questions complexes. |
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28/04/2009
BEAU COMME UNE EPURE PEINTE AU SANG
20:55 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2009
TOI Y EN A LÂCHER TON ARME
Reda Benkirane est sociologue. Le savoir devrait être suffisant pour se dispenser de lire la moindre de ses lignes. De fait, elles sont éprouvantes et parvenir au bout des quatre colonnes qu’il publie le 21 avril dans Le Temps exige un acharnement de galérien naufragé. L’exercice reste payant, parce qu’il met en lumière la confusion mentale croquignolette des mondialistes et des métisseurs. En gros, l’identité culturelle et ethnique c’est mal, et il faut que tous les hommes n’en partagent qu’une seule, qui du coup deviendra bonne. On reconnaîtra au gaillard le mérite d’exprimer une pensée tordue en des termes relativement incompréhensibles, accordant ainsi le fond et la forme avec un sens de l’harmonie fort respectable :
Un être humain est-il réductible à ses appartenances ? Quelle (sic) est l’espace de sa liberté face à son hérédité sociale et culturelle ? Ne serions-nous pas tous en train de nous auto-intoxiquer avec des notions de « valeurs » civilisationnelles, religieuses ?
La réponse à cette fausse question est oui, bien sûr, puisqu’accorder une importance centrale à l’identité est « une conception pathologique de Soi », une « vraie fausse divinité (re-sic)», une « source d’empoisonnement idéologique » qui ne sert qu’à faire la guerre, et enfin une « idole » à « détruire » pour « accéder à une culture de la lucidité ». Conclusion champignacienne en diable :
Un seul et même monde : plutôt que de s’épuiser à penser en termes d’identités factices, n’est-il pas venu le temps (re-re-sic) de concourir à inventer (re-re-re-sic) la prochaine civilisation, post-occidentale, celle d’un humanisme planétaire ? Cet humanisme d’avenir regrouperait des hommes et des femmes de toutes conditions et origines, tous peut-être fort différents mais tous citoyens d’un même espace où le nord, le sud, l’occident et l’orient seraient des opérateurs fractals, c’est-à-dire des directions autant que des points de bifurcation existant et agissant à toutes les échelles (méta) physiques possibles d’un seul et même monde.
Pu.
Tain.
La
Couche.
Pas sûr que je mettrais la moyenne à un élève de 12 ans pour une telle foirade.
Notez l’idée de « post-occidentalité », qui fait peser le poids du repli identitaire sur les seuls toubabs, malgré la tentative d'égratignure des fous d'Allah. On se doutait bien que l’endogamie papoue ou navajo n’était pas l’ennemie prioritaire, mais c’est mieux d’avoir une confirmation claire – c’est bien le seul truc limpide dans cette punition verbeuse, dont les fautes d’accord et de syntaxe ridiculisent à la fois leur auteur et le torche-cul qui la publie. Si j'étais un brave type charitable, je souhaiterais qu'il ait utilisé un pseudonyme et une fausse photo, histoire de ne pas flinguer à vie sa crédibilité. Heureusement, je suis un petit con aigri.
Pour le reste, pas grand-chose à dire. Oui, ça serait bien mignon si tous les gars du monde voulaient bien se serrer la pinces et s’enculer en farandole. Seulement ils ne le font pas, et les rares individus à le regretter ouvertement sont en majorité des Fromages dégénérés, et quelques allogènes pourris d’un relativisme tout particulièrement occidental et pas post- du tout, pas de bol !
Tout l’avantage d'une large diffusion de ce genre de bavardages insanes, c’est qu’elle démontre une fois de plus que la bataille ne se situe plus au niveau des idées. Nous n’avons pas contre nous des penseurs audacieux, novateurs, dépositaires d’une vaste culture et d’un savoir remarquable en matière de propagande insidieuse. Nous sommes face à une machine de guerre économique et politique certes redoutable et pour l'instant indestructible, mais dont la pensée est bricolée par de purs mongols, qui s'expriment avec l'élégance de baveurs sous-développés se tripotant les burnes. Tout le monde il est pareil ! Les ceusses qui se veulent pas pareil sont des mauvaises personnes ! Ca ne dépasse pas la complexité de ce vagissement de bisounours shootés à la ritaline, et ça se permet de pontifier sur l’illettrisme et l’immaturité trouillarde de nous autres crânes de bois xénophobes. Le fait est qu’on se fout bien d’être pris pour des cons : nous avons face à nous des théoriciens déficients, et tout ce qu’ils admirent doit être appréhendé avec des gants ou la pointe d’un fusil de chasse. Ne pas oublier de se faire un cocktail Javel-vodka-tonic le jour où ils nous traiteront comme des interlocuteurs crédibles.
Le plus délicieux, c’est que ce genre d’abrutis, la tête enfoncée jusqu’aux épaules dans la chatte dégueulasse de l’Alma Mater, n’est apte à convaincre personne. Quoiqu’ils disent, quoiqu’ils fassent, si aigus que soient leurs cris d’alarme, notre imbécilité est plus violente, plus parlante, plus efficace que la leur. Pire : elle est même plus universelle, puisque rien n’est mieux partagé, à la surface gerbatoire de ce globe qu’ils voudraient repeindre en beige, que le rejet de l’Autre, la certitude qu’aucune peuplade ne vaut la Nôtre ou le refus de partager son territoire sans s’être préalablement fait démonter la gueule. Ils le savent et c’est pour cela que la censure et l’enflicage ont toute leur faveur : on ne discute pas avec l’instinct, et marteler qu’il n’existe pas ou qu’il mène fatalement au génocide n’y change absolument rien. L'homme est un animal grégaire, violent, porté au dialogue et à la compréhension uniquement quand il s'est fait châtrer ou encabaner.
L’islam ne veut pas communier avec les mangeurs de cochons. L’impérialisme économique chinois n’est pas spécialement bien disposé envers une raï’n’bisation massive de sa culture, comme celle qui achève de bousiller l’Europe. Les Israéliens trouvent très bien de faire des enfants juifs et n’ont pas l’air d’être sensibles aux charmes de la grande partouze avec les Palestiniens. Les afrocentristes déracinés d’Occident tiennent beaucoup à leur négritude. Même l'actuel Yanquiland et son Black Jesus de Pwésident ne vont pas renoncer à imposer leur façon de vivre au reste de la planète, au mépris absolu des peuplades qui ne salivent pas assez devant l'obésité morbide, l'endettement pour des jantes alu, la pornification de toute la société et le culte de l'exécutif pour tout patriotisme. Personne ne croit une seconde à ce discours de fraternité cosmique: seule compte la criminalisation du leuco, pour qu’il se laisse submerger plus vite. Seul Monsieur Blanchouille aspire à la destruction, et ce sont ses médiats qui publient ce type d’oraison funèbre, glorifiant sa disparition programmée.
Mais quand il aura été nettoyé, il n’y aura plus personne pour protéger les soubrettes mondialistes et empêcher les nouveaux proprios du continent de leur enfoncer des pastèques dans le cul avant de les brûler au milieu de leurs bouquins. Notre seule consolation est de savoir que nous emporterons dans notre fosse commune ceux qui l'auront creusée, car eux non plus n'auront pas leur place dans le monde de ténèbres doctrinaires qu'ils sont en train d'accoucher.
17:52 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (3)
ASSISTANCE AU SUICIDE
I got quite a few things that I'm afraid of
Sometimes I just can't face myself
17:21 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (2)
20/04/2009
PARDONPARDONPARDON
21:44 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
18/04/2009
NE PLUS DISCUTER
Petite crise de militantisme. Une rechute sans gravité, je rassure. C’est le printemps. Ca va passer. Enfin c'est pas comme si on en avait quelque chose à foutre.
L’identité n’est pas qu’une question de lignée, d’héritage biologique transmis par deux parents. On est ce que l’on est à ses propres yeux comme aux yeux des autres, et ces deux visions peuvent facilement se contredire. Un Tamoul adopté par deux Genevois pourra se sentir pleinement citoyen de Kalvingrad, mais aux yeux des passants qui ne le connaissent pas, il n’apparaîtra jamais comme pleinement Suisse.
Pareil pour neuf toubabs modernes sur dix : ils se rappellent qu’ils sont pâles quand ils oublient trop longtemps leur crème solaire, mais ils n’admettent pas leur statut de Blancs, sauf quand ils sont confrontés à la Diversité, de préférence hostile. Frère Humain Divers, souviens-toi toujours que commencer une négociation sur l’air de « Vous Les Méchants Blancs » est encore le meilleur moyen d’obtenir du fric ou des passe-droits, et l’auto-apitoiement post-colonialiste est relativement efficace pour lever de la blanchette.
Le blanchouille moyen opte systématiquement pour une tribu de substitution, comme si ses origines européennes et l’histoire plurimillénaire du continent n’étaient qu’un canevas vide à personnaliser. Il se voudra catholique, racaille, humaniste, punk, fan d’Elvis, collectionneur de d’opercules folkloriques – n’importe quoi qui lui permette de se distinguer de ses semblables par une profession de foi. Il a besoin de faire, être ne lui suffit absolument pas, il ne peut existenr qu’en s’appropriant une personnalité par ses actes, si dérisoires qu’ils soient.
S’ajoute à cela le fait que sa blanchitude lui écrase les épaules ; il ne veut rien avoir en commun avec l’Occident, qui n’est pour lui synonyme que d’esclavage, de guerre, de génocide, de bonne conscience hypocrite et de destruction de la planète. Si tous les organes de propagande du monde ne lui ont pas filé la honte de son teint dès le plus jeune âge, pas de panique. Il lui suffit de vivre dans une famille très ordinaire pour comprendre rapidement que les Fromages sont des êtres vils, sans parole ni colonne vertébrale, infoutus de mener le moindre projet jusqu’au bout, obsédés par leur masse graisseuse et leurs revenus, et terrifiés à l’idée de froisser la susceptibilité d’un Divers, d’une vaginiste ou d’un sodomite. Il n’aura donc, la plupart du temps, que deux options à choix : endosser sa part de dégoût collectif et se plier à toutes les exigences de culpabilisateurs, ou briser tous les liens qui l’unissent à son clan en rejoignant le camp desdits maîtres-chanteurs. Lopette ou collabo, choisis ta mort, leucoderme !
A un tel être, un discours antiraciste procurera les frissons nécessaires à la Rédemption dont il a besoin comme d’un fix mental. En démontrant bien que LUI n’est pas comme tous CES AUTRES BLANCS fachos, fermés à l’autres, auschwitziens dans l’âme et misogynes-pour- compenser-une-virilité-fragile, il gagne sa place au paradis démocratique. Mieux encore : il rachète toute sa lignée avant d’y mettre un terme, et de repartir sur des bases qui lui semblent saines, puisque purifiées de la souillure raciste originelle. Mais lui-même, peut-il se considérer comme une victime de cette même souillure ? Niet. Il peut lutter contre le racisme dont lui-même se croit « collectivement » coupable, mais pas contre celui qui risque de le frapper : il n’y croit simplement pas, il ne peut pas l’admettre. Lutter pour sa survie en tant que membre d’une culture qu’il n’a pas explicitement choisie broie ses besoins de distinction superficielle ; de plus, la simple idée de « lutte » et de « survie » implique que l’Autre constitue une menace. Or l’Autre est un agneau, un bouc émissaire, une petite chose fragile qui redresse courageusement la tête après des millénaires d’oppression.
Se défendre est nazi. Envisager simplement de se défendre est nazi. Admettre que l’existence se résume parfois à une lutte d’influence entre groupes pour la domination culturelle d’un territoire est nazi. Ne faire que parler de ce genre de choses, sinon pour les railler et les dénoncer à la police, est nazi.
Voici, à peine grossie à la loupe pour les besoins de la démonstration, l’attitude des nôtres au quotidien. Et c’est pour ça que nous voulions nous battre ? C’est ça dont nous redoutons la disparition ? C’est ça que nous plaignons quand ça se fait claquer le museau dans un bus, en cherchant moins à se protéger qu’à observer la diversité antiraciste de ses agresseurs ?
La mère Lizzy se demandait s’il est bien pertinent de savoir le taux de racialitude du bolossage noctilien (ami linguiste, tu apprécieras à sa juste valeur la rencontre entre trois néologismes, un à moi, un en sabir de sous-homme, et un très officiel ; c’est pas tous les jours qu’on croise autant de Diversité ici).
On pourrait se vautrer avec délice dans l’antisémitisme le plus jouissivement gras, et radoter quelques temps sur le cosmopolitisme qui revient au galop. Marrant moins de deux secondes, parce qu’en matière de cible, notre Causeuse excelle dans le gâchage de plaisir. La teneur habituelle de sa prose indique qu’elle serait capable de rire en écoutant Les Juifs de Desproges ou de bailler sans honte après deux heures de Lanzmann. A vous dégoûter du nazisme, je vous dis.
Reste que Lizzy a choisi son camp, le spécifiant clairement dans sa première analyse de l’affaire. France Blanche : büerque. France multiculturelle : y a bon, du moment qu’on massacre les voyous sans distinction. Une ligne de droite sécuritaire relativement basique. « Laissez la police faire son travail. »
Pour ne pas se sentir personnellement bafoué par les images de l’agression, il faut être allogène ou apatride. Leur violence semble avoir touché la red-en-cheffe, mais pas leur dimension symbolique. Or c’est tout ce qui compte. Que certains agresseurs aient été pâles de teint n’importe pas. Que la victime mérite la compassion qu’on accorde à un insecte écrasé, pas besoin d’y revenir non plus. En fin de compte, toutes nuances délicates dégagées, quand on lance la vidéo nous voyons plusieurs des Leurs ramasser la gueule à l’un des Nôtres.
Oui, la question se pose en termes de EUX et NOUS. Et cela n’empêche personne d’admettre qu’il y a chez Eux des seigneurs avec qui parler d’égal à égal, et chez Nous des lopes répugnantes à qui inculquer la dignité à coups de knout. En vérité, la proportion de lavettes chez Nous est encore plus alarmante que toute la population allogène en Occident. L’Occident est un obèse dégueulasse et le sciencepoteux molesté n’est qu’une cellule graisseuse parmi tant d’autres.
L’Europe aux Européens, oui. Mais avec beaucoup moins d’Européens, et des moins immondes que ceux qu’on croise en mouleburnes androgynes, c’est encore mieux. Si vous ne voulez pas piger qu’un patriote n’est pas un inconditionnel chauvin de tous les asticots qui polluent son sol natal, allez vous endetter pour un sex-toy Obama.
Mme Lévy estime qu’il faut recourir à la force pour que l’Occident abâtardi s’avachisse dans le calme et l’ordre. Nous estimons que la violence est un problème secondaire, parce que ce que nous voulons avant tout, pour paraphraser Serge de Beketch, c’est vivre en Europe, à l’Européenne, entre Européens. Nous l’avons fait pendant des millénaires, en nous foutant copieusement sur la gueule pour des broutilles, sans que cela ne nous donne jamais envie d’apprendre le tam-tam, d’oublier comment parler correctement français, ou de construire des mosquées de quartier plutôt que des cathédrales. Les chiens doivent dégager du jeu de quilles, et nous ne discuterons plus avec les mongoliens lettrés qui nous expliquent que chiens et quilles sont composés du même carbone. Nous ne discuterons plus non plus avec ceux des Nôtres qui n’ouvrent pas leur pébroque quand il leur pleut des glaires sur la gueule. Ils ne sont, justement, plus des nôtres. Ils sont un gâchis, des munitions sans poudre, des traîtres passifs, des propagandistes par l'acte du grand suicide dont nous sommes les ultimes témoins.
C’est, paradoxalement, ce qui fait notre modernité de patriotes à patries mortes : à nous non plus être ne suffit plus. Nous voulons être et combattre, et ceux qui ne se feront pas barrage entre leur famille et l’invasion des chacals ne sont que des zombies au service de la substitution ethnique, et nous irons pisser sur leurs fosses communes en temps voulu.
12:33 Publié dans National-Anarchisme | Lien permanent | Commentaires (13)
17/04/2009
MELANCOLIE KAMIKAZE
Work for pay, and pay for freedom
Fuck'em all, we don't need'em
19:17 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
16/04/2009
BLACK IS PLENTIFUL
Quand j’écris l’expression « négrolâtrie médiatique », j’ai l’air d’exagérer ? Oui, sans doute. C’est mon wacisme qui ressort. Je fais des efforts, pourtant. Je m’ouvre à l’Autre. Je lis des journaux bien-pensants. Je fais un maximum pour me rééduquer.
Pionnière de l’industrie du X, Marilyn Chambers s’est éteinte à l’âge de 56 ans. (…) Hormis le physique avenant de la demoiselle, le succès immense du film (« Derrière la porte verte ») a reposé sur sa distribution industrielle en salles, et sur le tabou sexuel qu’il brisait. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma américain, on y voyait une actrice blanche faire l’amour avec un acteur noir (Johnny Keyes). Les performances et l’enthousiasme de l’actrice achevèrent d’installer sa réputation. (24Heures, 15 avril, page 38 )
Mais même quand je lis ce qu'il se fait de plus bas - donc de plus démocrate - dans la presse contemporaine, je n'y peux rien, je tombe sur des choses qui m'arrachent des ricanements obscènes.
(…) les milieux anti-racistes (...) ont dénoncé le fait qu'un président noir ne s'engage pas pour donner un nouvel élan à la lutte contre le racisme.
Lisez le reste aussi, c'est un festival de maladresses, de grandes espérances déçues d'avance et et bricolages piteux pour faire coller les idéaux sur la réalité multiraciste.
Sinon, au cas où vous ne regarderiez jamais la télé, sachez qu’il y a ENCORE un Noir qui vient de faire son entrée triomphale à la Maison Blanche. Evidemment, cette fois, c’est un chien, ce qui change pas mal la donne. A noter que le chef du précédent gouvernement nazi américain avait lui aussi un chien noir ; ça démontre certainement quelque chose, mais allez savoir quoi.
17:47 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (5)
15/04/2009
DES BATONS DANS LES URNES
Il est question d’OGM, au téléjournal frouzien, j’écoute distraitement en remuant ma casserole de riz. Il semblerait qu’un maïs transgénique ait des difficultés à trouver sa place dans les champs européens, malgré l’empressement des soubrettes bruxelloises à satisfaire la moindre demi-molle des agropollueurs d’Obamastan du Nord. Le commentaire explique (c’est très flou, pour bien réussir un risotto il faut être concentré sur ce qu’on fait), que, en gros, la chose ne va pas donner lieu à un vote, parce que ça ne changerait rien dans l’immédiat, et parce que des élections approchent. Comprendre : ce n’est pas le moment de se fâcher avec tel électorat ou tel financier de campagne. Des gens peuvent entendre ça et ne pas se curer le rectum avec leur carte de vote.
Réflexion faite (ça m'a pris bien sept secondes, putain), il ne suffit plus de s'abstenir de voter. Il faudrait aussi empêcher les gens de le faire. On est en règle avec sa conscience en n'alimentant pas la démocrassouille, mais c'est une machine contre-nature et qui en conséquence n'a absolument pas peur du vide. Au contraire : c'est son biocarburant. Voter ou ne pas voter, c'est pisser ou ne pas pisser dans un violon ; ce n'est pas en jouer, c'est encore moins le foutre en l'air.
En soi, ce n'est pas vraiment grave que des millions de nos contemporains se passionnent pour du vent. Des premières divinités connues à Facebook, l'histoire de l'humanité se confond avec celle de la futilité et des efforts colossaux consentis à des entreprises ineptes. Notons en outre que l'absurdité n'empêche pas la beauté. Prenez la Sainte-Chapelle, par exemple : ça ne sert absolument à que dalle, mais ça a quand même de la gueule.
Avec la démocratie, c'est pas pareil. Non seulement ça ne sert à rien mais en plus c'est laid, et ça mobilise une énergie qui serait ô combien plus utile à bloquer les Parlements, au lieu de les maintenir sous perfusion populaire.
Monsieur Moyen, en général, n'aime pas son gouvernement. S'il est plus proche de Parkinson que de l'acné, il peut encore éprouver une sorte de respect flou pour l'autorité politique, mais la sénilité n'excuse pas grand-chose. Il peut aussi trouver que tel ou tel saltimbanque à cravate (droite) ou en chemise (gauche) vaut mieux que la moyenne de ses collègues ; c'est encore plus con, parce que c'est croire qu'un bon rouage pourra faire de l'excellent boulot dans une machine encombrée de pièces parasitaires et qui ne produit que du statu quo.
Mais dans l'ensemble, Monsieur Moyen se méfie de l'Etat, et ricane volontiers des "promesses électorales", qui sont en passe de devenir plus proverbiales que le boniment d'arracheur de dents. "De toute manière, ILS font ce qu'ILS veulent", énonce la sagesse du Café du Raisin. Ce à quoi les démocrates rétorquent que l'Etat C'est Nous, et qu'il ne faut pas se plaindre de ne pas être au courant si on refuse de mettre les doigts dans la prise. (Les démocrates sont moins diserts sur la parcitipativité des boîtes internationales auxquelles tous les gouvernements locaux taillent des pipes dans l'espoir d'engranger de l'impôt, ou sur le poids des factions sectaires ou industrielles sans l’appui desquelles on n'entre dans un ministère que pour y nettoyer les chiottes. Mais bref.)
Cette méfiance instinctive, paysanne en diable, volontiers cynique, il en fait quoi, Monsieur Moyen ? Que dalle. Il pense que pisser dans un violon ne sert à rien mais il continue à pisser quand même. Les démocrates aiment à se lamenter, ça et là, sur les taux d'abstention "record" de la plèbe, sur sa dépolitisation, sur son manque de civisme (de sytoïenetude, pardon). Le seul vrai scandale, c'est qu'il y ait encore assez d'électeurs pour que les scrutins les moins bandants donnent encore des résultats considérés comme légitimes. On espérerait qu'à défaut de provoquer une guerre civile, Monsieur Moyen accepterait au moins d'être flemmard jusqu'au bout. Ce n'est quand même pas compliqué, de ne rien foutre et de rester chez soi, au lieu d’attendre en file pour faire sa petite commission dans un cagibi sans chiottes. Mais il y a une chose que Monsieur Moyen aime encore plus que la glande: c'est l'ingratitude assumée.
Si ILS font ce qu'ils veulent, alors la moindre des choses est de bouder ostensiblement leurs kermesses électorales et leurs bureaux d’enregistrement des hoquets de l’opinion publique. Passe encore si l'on vit à Yanquiland : on choisit sa Convention selon qu'on préfère les peluches d'ânes ou d'éléphants, on coiffe un grotesque chapeau d'Uncle Sam en carton recyclé, on applaudit des pieds et des mains quand un orateur dit des phrases avec "Future" ou "Hope", et on rentre chez soi ivre de mauvaise bibine et de bonne conscience. En Europe, qui a l'excuse du bastringue pour se déplacer à un mitingue politique ? Il faut au contraire que la fête soit triste et raisonnable, les slogans poussifs, les programmes aussi appétissants qu'une cure de jus de citron.
Il y a pire qu'un porno pour les pulsions suicidaires d’un célibataire qui ne croit plus au grand amour : un porno où les acteurs, visiblement, s'emmerdent et ne sont là que pour le cacheton. Les évangélistes et autres bateleurs à Jésus portatifs l'ont parfaitement compris. Quand on veut expliquer aux gens qu'ils auront quoiqu'ils fassent une vie de merde, il faut le faire en gueulant dans un micro, avec force gospels dans les enceintes et transe mystique sur commande. L'homo politicus européen a déjà tant de pieds dans la tombe qu'il ne demande même plus de frissons illuminés pour accorder ses faveurs à un candidat; son adhésion sera calculée sur la base d'un nuancier de gris, selon qu'il sera d'humeur claire ou foncée le jour du scrutin.
Son choix fait, il retrouve sa léthargie bien-aimée et attend tranquillement de pouvoir faire son numéro habituel de déçu, de trahi, de "tous-les-mêmes", avant de se jurer que la prochaine fois, on ne l'y reprendra plus, et qu'il ira voter pour l'autre blaireau, celui avec (ou sans) cravate. Pendant ce temps, il continuera de se faire mettre, d'avaler les couleuvres, de payer plus pour gagner moins, de se faire mobber, licencier, restructurer, délocaliser, enfliquer, museler, endoctriner, castrer, décérébrer - mais il pourra clamer que c'est pas sa faute, puisqu'un jour, il a foutu un papier dans une boîte.
Si l'église dealait au peuple son opium antirévolutionnaire il y a encore un siècle, la démocrassouille laïque lui file sa dose de bromure tous les trois ou cinq ans, juste à temps pour contenir son dégoût de tous les "représentants" du monde, avant que ce dégoût ne se transforme en rogne et la rogne en grande Jacquerie. J'ai l'air de me foutre de la gueule des amerloques, là plus haut, mais c'est bien l'un des plus illustres ancêtres des buveurs de Diet Coke qui l'a écrit : "L’arbre de la liberté devrait, de temps en temps, être arrosé du sang des tyrans, car c’est un engrais naturel."
Je voudrais pas donner dans l'alarmisme gratuit (ce n'est pas du tout mon style, je crois) mais l'arbre en question m'a l'air bien sec depuis quelques décennies. Y accrocher des bulletins encore des lustres ne va pas remplacer ses feuilles. Par contre, il y a des fruits à deux pattes qui auraient fière allure, accrochés à bien des branches stériles.
17:04 Publié dans National-Anarchisme | Lien permanent | Commentaires (3)
11/04/2009
BANALITES FOUDROYANTES A PROPOS DE LA BASTON RATP
Banalité n° 1
La fafosphère s’est effectivement jetée sur le corps du délit, avec une jubilation pas même cachée. Dans l’essentiel, son mot d’ordre aura été : « On vous l’avait bien dit, que les Culs-Blancs étaient des victimes ! » Elle a ainsi démontré, une fois de plus, qu’elle vit au rythme des médiats officiels, qu’elle subit les rumeurs et les tendances comme n’importe quel collectif de blaireaux démocrates, et qu’elle n’est donc jamais que réactionnaire. Son discours, dans le meilleur des cas, peut mener un jour à la constitution de milices civiles autochtones, et dans le pire des cas à l’acceptation de l’enflicage définitif de la société. Mais on ne se fabrique pas de camarades ni de compatriotes avec des confrères blogueurs ou des commentateurs compulsifs de ce que d’autres écrivent. Les divers cercles concentriques de la fafosphère ne constituent pas, et ne constitueront jamais une communauté solide, apte à s’organiser pour assurer sa survie culturelle et physique. Sa visibilité médiatique n’est donc pas un « bon » signe ; elle démontre simplement son intégration relativement harmonieuse dans les rouages du Grand Guignol spectaculaire contemporain. Monsieur Faf, au même titre que Monsieur Moyen, a surtout besoin de gueuler un bon coup au bistrot, et se sent en paix avec lui-même quand il l’a fait. Nos sites, nos commentaires, nos listes de diffusion, tout ça n’a aucune importance concrète ; c’est notre Second Life à nous, notre World of Warcraft Whites Only. Quiconque y cherche autre chose qu’un moyen de repousser de quelques années les ulcères, l’alcoolisme, la démence ou les coups d’éclat désespérés ne fera que hâter leur avènement.
Banalité n° 2
Qquand on préfère conserver son pognon, ses fringues et son intégrité physique, dans une métropole de l’Occident post-toubabs, mieux vaut ne pas s’attifer comme une groupie de Téléphone, ni tourner le dos à un groupe d’agresseurs. Si l’on est costaud comme une baguette de la veille, il est préférable de soulever régulièrement de la fonte, une bonne carrure constituant toujours une dissuasion à l’encontre de beaucoup d’enculés hostiles ; ceux qui attaquent en bande sont lâches et attaquent par surprise de peur de se prendre un pain. Plus on a l’air d’être en mesure de leur défoncer la gueule sans efforts, plus ils hésiteront à passer à l’acte. Ensuite, et c’est valable pour les fluets comme pour les gras-double, il existe sur le marché quantité de méthode de baston qui sont encore parfaitement légales. On optera pour quelque chose de simple, sans apprentissage de clés ni d’utilisation de la force de l’adversaire ; il faut apprendre à faire très mal, très vite, sans trop réfléchir, et sans besoin d’une extraordinaire souplesse ou d’une technique nécessitant des décennies d’entraînement quotidien. On garder enfin à l’esprit que le combattant le plus aguerri n’est jamais à l’abri d’un coup de pute et que la récompense d’un entraînement sérieux peut très bien être un démontage de gueule en règle avec séquelles durables.
Banalité n° 3
Le jeune qui s’est fait défoncer la tronche n’est pas un de nos semblables. Il est l’équivalent leucoderme du Bounty pour les suprémacistes afros. Sa passivité face à l’agression était déjà mauvais signe, même si tout le monde peut être tétanisé la première fois qu’il se fait molester, particulièrement chez les générations qui ont grandi sans figure paternelle respectable. Mais aucun doute n’est plus permis depuis qu’il a refusé toute colère et toute stigmatisation collective de ses agresseurs. Se faire humilier, insulter et cogner ne lui a pas enseigné qu’il existe un « Nous » et un « Eux », avec tout ce que ça compte de traîtres, de transfuges et d’agents doubles. Son sort ne doit pas faire sourire, parce que personne n’aimerait vivre ce qu’il a vécu (on notera pourtant qu’il ne s’est pas pris de coups de lame ni de barre de fer, qu’il n’a pas fini à poil, qu’il n’a pas été violé en réunion, et qu’il s’en tire somme toute à bon compte par rapport à d’autres). Mais son cas illustre LE dilemme fondamental du patriote contemporain : il ne peut compter sur personne, personne ne compte sur lui, et les gens qu’ils pensaient ses semblables, ses compatriotes, préfèrent subir honte et blessures plutôt d’accepter sa sympathie. A leur décharge, il faut admettre que le « milieu » est un beau ramassis de sociopathes, de larves conformistes, de perdus en quête d’une famille de substitution, de grandes gueules à bras courts, de manipulateurs connus de la police et de bourrins mégalos. Qui voudrait d’une telle protection ?
Demeure une évidence pénible : l’Europe est morte et ceux qui se voulaient ses défenseurs ne sont plus que les gardiens d’un musée en flammes, sans autre choix que d’emporter ce qu’ils peuvent dans leur fuite. Nous n’avons plus rien à défendre, et claironner que désormais seul notre clan nucléaire compte pour nous n’y change rien. Nous restons malgré tout remplis de tristesse et de dégoût de n’avoir rien pu faire pour limiter la casse et nous montrer à la hauteur de nos idéaux. Même les antifas agressés par les envahisseurs qu’ils voulaient chérir, même les humanitaires pris en otages par les primates qu’ils voulaient sauver de leur propre stupidité ne ressentiront pas cet abandon indicible. Leur doctrine abstraite d’une Humanité unie les met à l’abri de l’horreur du vide philosophique qui nous saisit quand nous contemplons nos nations crever avec le sourire.
10:00 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)