Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/05/2010

"PAR PITIE, VENEZ ! "

La situation désastreuse de l'Afrique du Sud ? Très exagérée, et du moins sans risque majeur pour les touristes. Faites pas chier, venez ! Ils se tuent, se volent et se violent surtout entre eux !

Much has been said in the build-up to the World Cup about South Africa's crime problem and the threats to visiting supporters. While crime is a serious problem here, it needs to be put in perspective. The country's murder rate has decreased from 67.9 per 100,000 in 1995 to 37.3 in 2009. That is an overall decrease of about 44 per cent. Of course, this figure is still extremely high when compared to the global homicide rate of 7.6 per 100,000 and, in real terms, amounts to almost 50 murders per day. However, in almost 80 per cent of murders, the victim and killer are known to each other – in other words, it is within a social context that poses no direct threat to strangers. The same can be said for other so-called "social fabric" crimes such as rape, assault and attempted murder.

Au pire, tout ce que vous devez faire, c'est vous montrer très très discrets. Pensez à marcher comme si vos articulations étaient en mousse, à vous recouvrir de cirage, il se peut que ça fasse l'affaire :

Visitors to the World Cup can reduce their chances of falling victim to crime by following a few guidelines. Among these is the golden rule "not to advertise". Outside the sporting environment, try not to show that you are a tourist; do not visibly carry expensive items (unless you are part of a group where protection is in numbers); and ask advice at your hotel or guesthouse about which areas to avoid.

Allez, bon voyage dans la Nation Arc-en-ciel !

South Africa.jpg

29/05/2010

ZONE D'EXPRESSION VRAIMENT POPULAIRE

Conchiez de tous vos sphincters la pitoyable copie bolcho-crouillolâtre et acclamez la flamboyance de l'original houblono-enracinée :

26/05/2010

CAUSE SAINTE POUR SOLDATS MONGOLIENS

A poser des questions stupides, on ne récolte pas toujours des réponses idiotes. L'apparente croissance de la complexité de nos conditions de vie, qui provient surtout de la surinformation paralysante, justifie que l'on se paie de loin en loin une bonne purge mentale à base de pure candeur. Elle est une alliée indispensable à quiconque veut conserver intacte sa volonté de vivre sur un continent dont le spectacle quotidien justifie toutes les fuites possibles et fait fermenter les plus humbles pulsions d'en finir vite et bien. D'ailleurs, sans elle, comment préserver sa capacité à se foutre en rogne ? Comment refouler la liquéfaction des vertèbres et de l'esprit, quand un cynisme sucré et jobard tient lieu de posture morale à tout ce qui prétend gamberger plus haut que la moyenne des culs ?

 

Il faut être un peu con pour garder sa dignité, et si on a reçu une trop bonne éducation, il faut apprendre à le devenir en temps utile. « La volonté d'être stupide », voui, farpaitement. Même s'il vaut mieux éviter de citer Nietzche, puisque ça fait bouseux frotté de littérature.

 

Pratiquons ce que nous prêchons, et posons une question aussi conne que centrale. Ca semble aller tellement de soi que personne n'en cause jamais, du moins sur la frange rouge-noire-brune-fuchsia du ouaibe francophone. Et pourtant : n'est-il pas navrant qu'il faille être facho pour en avoir quelque chose à secouer d'être Blanc ?

 

Ne nous égarons dans des considérations sur la conception de l'identité chez les enfants du manioc, du couscous ou du riz. Le Black Power marxisant, La Raza qui chie dans les bottes des Républicains, la nouvelle Chine qui retrouve ses traditions sans faire le deuil de Mao, rien à foutre finalement. Ce qui se fait ailleurs sur Terre ne nous concerne pas, et quand bien même le brassage serait la norme, nous n'en voudrions pas plus.

 

On pourrait déduire de ce constat qu'être pâle et satisfait de l'être, est effectivement une marotte de réactionnaire. La gauche moderne, qui se croit encore internationaliste alors qu'elle n'est plus que cosmopolite, le clame à chaque fois qu'elle en a l'occasion. C'est ce qui lui permet de faire la jonction idéologique entre un capitalisme intrinsèquement apatride et les forces de police qui le protègent, obéissant fatalement à des autorités très locales. L'honnête homme doit comprendre ces railleries, surtout s'il a fréquenté l'extrême droite suffisamment longtemps – un camp qui attire autant de cas sociaux que les squats antifäschÿstes ne mérite rien de mieux.

 

Admettons donc, pour cette énième démonstration superflue et vaseuse, qu'accorder une importance féroce au teint clair de ses enfants soit une coquetterie de bourrin à slogans ou de célibataires qui se paluchent autant le zgeg que le cortex. Il en découle qu'un Occidental détendu, bien dans ses pantacourts et son époque, est supposé s'en foutre intégralement, et les aimer comme ils viendront, monochromes ou multicolores (la seconde option étant tout de même plus tendance). « J'me prends pas pour un Blanc », sagesse goguenarde et dandyesque du toubab avec supplément de conscience sociale.

 

Admettons – ça n'y change rien. C'est triste. C'est à se flinguer de laideur et de grisaille. Parce qu'être Blanc et fier de l'être devrait aller de soi.

 

Ça ne devrait jamais, en aucun cas, constituer ne serait-ce qu'un début de programme politique, ni de philosophie personnelle. La « blanchitude » ne devrait être qu'une condition sine qua non de tout projet individuel ou collectif en Europe, exactement comme elle l'a été de la nuit des temps au XIXe siècle. Vivre en Europe, entre Européens, à l'Européenne, ne devrait pas plus être une option que le besoin de respirer ou boire de l'eau fraîche. Les changements en la matière, même radicaux, si interminables qu'ils semblaient définitifs, n'ont jamais été acceptés. Après sept cent ans de crouillification (oh oui, la splendeur des arts et des sciences, Averroès, les chiffres arabes, je sais, rangez tout ça dans le tiroir de Anta Diop, merci), l'Espagne n'a pas estimé que la Diversité était une richesse et a foutu l'envahisseur dehors. Son exemple demeure une source d'inspiration certaine, mais pour qui ? Voilà bien le drame.

 

Partout sur les terres émergées, Monsieur Moyen semble plutôt content de ce qu'il est, et assez déterminé à ne pas échanger son identité contre n'importe quelle merde confortable sous prétexte qu'on peut la lui fournir en haut-débit. Les crasseux qui nous vampirisent la lacrymale sur le Chiapas ou les tribus d'Amazonie en sont parfaitement conscients. Ils omettent simplement d'appliquer leur grille de lecture aux Fromages, parce que participer activement à l'ethnocide est ce qui a motivé l'engagement militant de la plupart d'entre eux.

 

Et nous voilà, misérable poignée d'enragés, réduits à devoir surjouer notre attachement à nos semblables, alors que la plupart nous paraissent si peu dignes de respirer ! Nous voilà à nous acoquiner avec des arsouilles de la pire espèce dans l'espoir de grappiller trois voix à une élection, ou une subvention municipale pour un local associatif et une antique photocopieuse. Nous voilà à causer biologie et génome alors que nous n'avons jamais eu la fibre scientifique, et que neuf prétendus semblables sur dix nous donnent au mieux des démangeaisons, au pis des visions cannibales. Nous qui n'avons jamais aimé la foule et les abrutis, nous acceptons de porter la bannière du clan des Bidochons, parce qu'il risque d'être remplacé par la smala d'Abdelkrakra.

 

Plus humiliant et absurde encore : nous en venons à cautionner malgré nous un enflicage complet de la société, en soulignant avec amour et maniaquerie la moindre délinquance allogène. « Y sont pas d'ici et y foutent la merde – DONC y foutent la merde », voilà à quoi se résume l'analyse médiatique de la fafosphère, quand elle ne taquine pas les tarlouzes christianophages ou les emballeurs de moukères. Préoccupés par la conservation de notre espèce, nous gobons tout le kit réactionnaire, farci de choses radicalement contraires à notre nature et nos convictions profondes. Plus de képis et de caméras ? Censurer la parole et l'écrit ? La Main Invisible assistée de la matraque omniprésente ? Vivre entre leucos dans un immense hard-discounter à ciel ouvert ? Ca sera sans nous, et merde plutôt que merci.

 

La question était débile, la recommandation sera encore plus bête. Pour que survive la culture des Faces-de-Craie, il faudra qu'une ample majorité d'entre eux recommencent à s'aimer, à s'aimer pour ce qu'ils sont, et à écrabouiller la gueule de quiconque a quelque chose à redire sur le sujet. Or les promoteurs du White Power sont des repoussoirs pour leurs contemporains, et mézigue s'inclut sans illusion dans le tas.

 

La boucle du noeud coulant est bouclée : la cause est sainte, ses soldats sont mongoliens, leurs rêves de liberté sont concentrationnaires.

25/05/2010

BIEN RELIRE

Un homme tué à La Courneuve, les élus s'alarment.

Evidemment, j'ai d'abord lu "s'arment". Mais bon. Va falloir attendre encore un petit siècle, je crois.

De toute manière, d'ici à ce que ça soit imaginable, il faut espérer que nous aurons déjà fusillé la plupart desdits zélus.

50-cal-aspirin.jpg

24/05/2010

TOUT TRAVAIL MERITE SALAIRE

hookers2.jpg

 

... et parfois, on se fait payer en nature :

Two weeks ago, on a Monday morning, I started to write what I thought was a very clever editorial about violence against women in Haiti. The case, I believed, was being overstated by women’s organizations in need of additional resources. Ever committed to preserving the dignity of Black men in a world which constantly stereotypes them as violent savages, I viewed this writing as yet one more opportunity to fight “the man” on behalf of my brothers. That night, before I could finish the piece, I was held on a rooftop in Haiti and raped repeatedly by one of the very men who I had spent the bulk of my life advocating for.

It hurt.

DIE ALONE

21/05/2010

RIONS AVEC LES PHOBES

La Fraternité Saint-Pie-X

met à l'index les homosexuels

pour lutter contre la pédophilie

 

Humour cathophobe: Ca les changera de doigter des gosses !

Humour pédéphobe: Sûr qu'ils auraient préféré le poing entier !

 

Sur ces paroles raffinées et nécessaires, je me casse, c'est deux jours de caves ouvertes dans le canton.

D'ailleurs, un de ces quatre, va falloir que j'arrête d'exécrer les métèques cinq minutes pour vous causer picrate.

Silly Face.jpg

Cherchez pas...

18/05/2010

PORNOGRAPHIE VERTE

C'est outrancier, ça fait certainement mouiller les pouffiasses écolos embaluchonnées dans du tissu exotique, JE SAIS.

Vous direz ce que vous voudrez : je pourrais mâter ça en boucle pendant des semaines.

16/05/2010

THE MOB GOES WILD WILD WILD

15/05/2010

DES SOLUTIONS TRADITIONNELLES A REDECOUVRIR

L'abâtardissement, un problème insoluble ? On connaît pourtant des remèdes simples et efficaces depuis au moins 500 ans.

Hanged,_drawn_and_quartered.jpg