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13/06/2007

VIOLENCE, HIER ET AUJOURD'HUI

La stratégie de communication des ethno-patriotes implique une insistance sur la violence de la racaille – considérée implicitement comme majoritairement allogène – pour avancer la thèse qu’une société multiraciale est fondamentalement multiraciste et qu’il faut donc dégager tous les intrus.

 

 

On peut parfaitement soutenir ce dernier élément du programme, mais trouver grotesque autant qu’infondée l’argumentation censée y mener nécessairement.

 

 

Un tel discours postule que notre situation n'est qu'une atroce parenthèse historique, suivant un passé idyllique et précédant un nouvel Age d’Or. Ces deux périodes auraient en commun une grande homogénéité culturelle, supposée garante de l’ordre social et de la coopération harmonieuse entre les Blanchouilles.

 

 

Tout ça ne tient pas :

 

 

-         Les massacres intereuropéens remontent au minimum à l’Antiquité, durant laquelle des peuples aussi « proches » (selon nos critères) que Romains et Gaulois se sont férocement affrontés pour des questions de territoire. La proximité culturelle ou ethnique ne garantit rien du tout. C’est navrant mais c’est un fait. Seule consolation : exceptée la dernière en date, qu'on nous rabâche tous les jours depuis soixante ans, aucune de ces guerres fratricides n'a jamais empêché notre rayonnement culturel, ni nos avancées technologiques. Plus que le rire, le propre de l'Homme est d'éclater la gueule à son semblable, sans que cela nuise ni à sa bonne humeur, ni à son ingéniosité, ni à son génie artistique.

 

 

-         Le passé n’a jamais été idyllique et il n’existera jamais aucun Age d’Or. Il est dans la nature humaine de chercher à pourrir la vie de son voisin, de lui piquer sa femme, d’exploiter ses enfants et d’effacer la mémoire de ses propres ancêtres. On crédite Grecs, Romains, Celtes ou Spartiates d’une sainte horreur pour ces choses-là, ce qui aurait fait leur grandeur et leur longévité. Leur foi ne les a pas du tout empêchés de disparaître. Il y a simplement un temps pour tout, y compris les civilisations, et la nôtre ne fait que prolonger son parcours en se plongeant dans un coma artificiel. Ce qui nous rend cette situation extrêmement pénible, c’est que nous ne pouvons pas crever dans le calme et l’harmonie : notre agonie est troublée par les tams-tams et les you-yous de nos successeurs, qui nous extorquent un viager au chantage affectif. Ce qui aggrave le tout, c’est que nous n’avons même pas le culot collectif d’un ultime baroud d’honneur. Nous nous éteignons dans la honte, la crasse et le reniement.

 

 

-         La violence et la délinquance sont peut-être une prérogative allogène de nos jours, mais l’Europe pas plus qu’un autre continent n’a manqué dans son passé de dégénérés et de déviants A.O.C. Il est d’ailleurs remarquable de constater l'actuelle « glamourisation » du voyou franco-français par les Frenchies qui se plaignent en même temps de la sauvagerie Blaque-Beure. Un emmerdeur reste un emmerdeur, et son taux de mélanine n’est pas vraiment déterminant dans la sympathie qu’il peut nous inspirer. Monsieur Moyen le comprend très bien et c’est pour cela qu’il n’accroche pas aux discours nationalistes. Les Traîtres ont ensuite beau jeu de railler l’équation « bronzé  = criminel », avec moult stats à l’appui pour jeter un doute très légitime sur la question. C’est la simple présence massive des allogènes sur nos terres qui pose problème, pas le fait qu’ils y mènent une hypothétique guerre civile, et ce n’est pas le jour où ils se déguiseront en armaillis que la question sera réglée. En insistant si lourdement sur la « guérilla » que mène la racaille, le discours patriotique défend malgré lui l’idée de l’intégration comme solution : Tu aimes l’Europe ou tu dégages. Or le message devrais être : N'y viens pas ou repars-en.

 

 

-         Cette « guérilla », justement, est pitoyablement inefficace et s’il y avait vraiment un plan concerté de nettoyage ethnique des Culs Blancs, les morts se compteraient par centaines dans chaque métropole continentale. A l’heure actuelle, si abjectes qu’elles nous semblent, on ne peut constater que des nuisances – et elles sont bien loin des émeutes que connaissent les Etats-Unis depuis un demi-siècle. D’une manière générale, il est inepte d’affirmer que l’Occident est toujours plus violent ET que c’est la faute à ses nouveaux occupants. Nous vivons au contraire dans la période la plus tristement calme de notre histoire récente, et quand nous étions « Entre Nous », nous étions très occupés à nous entretuer fraternellement. On s'en rend compte en jetant un oeil à ce tableau des taux d'homicides pour 100'000 personnes en Europe, du XIIIème siècle à nos jours :

 

                                                                                                     TableauTauxHomicides.pdf

 

 

 

 

 

 

Avant de revenir à des taux d’homicides comparables à ceux du XVIIème, il ne faut s’attendre à aucune réaction collective des Européens face au nettoyage culturel. Et avant d'atteindre ces chiffres, il faudra plusieurs décennies, si ce n’est plusieurs siècles. Durant ce laps de temps, le cosmopolitisme et le reniement de soi vont prendre des proportions encore inimaginables à notre époque. Les frontières culturelles entre « eux » et « nous » n’en serons que plus brouillées, et plus démentiel encore l'espoir d'un développement séparé.

 

 

C’est ce qui rend si pressés les adeptes d’une Reconquête, qui sentent confusément que le temps travaille à la reconnaissance de leurs analyses, mais contre la simple existence de leur peuple. Bien joli, d'avoir raison quand il est trop tard pour faire quoique ce soit !  Ils feraient bien, au contraire, de prendre leur mal en patience pour plusieurs générations, en se rappelant que la Reconquista espaga qui nourrit leurs espoirs a pris sept siècles et que les séquelles de la Dhimmitude se font encore sentir de nos jours.

08/06/2007

FATALITE ET BETISE HUMAINE

(...) j'ai eu, jour après jour, au cours de mon activité gouvernementale, l'impression de me heurter, en haut, à une volonté obscure, indéchiffrable et insurmontable, plus forte que la volonté des chefs d'Etat les plus puissants : la fatalité de l'Histoire. En bas, à cette force aveugle, anonyme, multiforme et non moins tyrannique qu'est la fatalité de la bêtise humaine.

 

A voir comment se tisse, jour après jour, le destin des peuples, on s'aperçoit que ces deux éléments y jouent un rôle prépondérant, et que la raison n'y tient qu'une place infime.

 

Quand on a vu, comme moi, les plans les mieux conçus aboutir à des résultats diamétralement contraires à ceux que l'on avait escomptés ; quand on a vu chaque action susciter une réaction en sens inverse, plus violente que celle dont elle était issue ; quand on a vu les faits les plus patents et les solutions les plus évidentes niées et combttues par les intelligences les plus averties ; quand on a vu des facteurs impondérables ou le hasard le plus fortuit commander le sens des événements et régenter le sort des êtres, on prend en pitié les hommes d'être menés dans de telles conditions d'incohérence et d'arbitraire. On s'étonne moins de voir le cours de l'Histoire jalonné d'une suite de catastrophes et d'avortements.

 

 

Jacques Benoist-Méchin, De la défaite au désastre

07/06/2007

AVISSE A LA POPULATION

Pour cause de clavicule pétée, alimentation sporadique de ces pages à prévoir ces prochains jours. Cette espèce de corset bizarre rend l'utilisation d'un clavier assez fastidieuse. Les fins observateurs feront remarquer que ça ne changera pas grand-chose au rythme de publication habituel.

 

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01/06/2007

DE LA PROSE NATIO-ANAR POUR LE OUIQUENDE

Le deuxième et troisième chapitre du texte massif de Keith Preston, dont les premières pages ont été publiées ici il y a quelques jours. Doit y en avoir pour sept grosses pages. Bonne lecture aux courageux, tant pis pour les autres.

 

Anarphilo_chap_2.pdf