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12/01/2011

"SAVOIR PERDRE UNE BATAILLE" - UNE TRIBUNE DE M. CRITICUS

L'énergumène qui écrivait ici il y a quelques mois a des choses à dire et, plutôt que d'engraisser la section des commentaires, me prie de publier ce qui suit :

Je n’ai pas assisté aux Assises internationales sur l’islamisation qui se sont tenues en décembre dernier à Paris. J’ai hésité pourtant, comme j’avais hésité à aller au fameux « apéritif républicain » du 4 septembre 2010, qui se servait du prétexte du 140e anniversaire de la proclamation de la IIIe République pour dénoncer le danger qui pèserait sur nos « valeurs républicaines ». Quel danger, au fait ? « La charia », ironise Marie-Thérèse Bouchard, relayée d’abord par un court billet de Stag, puis par un article plus approfondi.

Si je ne suis pas allé à ces « événements », c’est bien sûr parce que j’avais mieux à faire, mais aussi parce que je ne me voyais pas écouter des orateurs défendant des idées à l’opposé des miennes sous prétexte qu’il y aurait urgence à une « Union sacrée » contre l’islamisation de l’Europe. La gravité de celle-ci semble faire perdre la raison à ceux qui s’en inquiètent, et qui sont de plus en plus nombreux. À en lire ou en écouter certains, il faudrait que les Européens oublient subitement leurs divisions philosophiques pour repousser l’envahisseur mahométan.

Je pense au contraire que l’islamisation est le révélateur d’une série de problèmes qu’il faut résoudre avant de savoir comment, avec qui et au nom de quoi l’on doit neutraliser ce danger.

L’impossible accord sur les causes du mal et les fins poursuivies

L’ennui, c’est que l’accord sur les moyens n’est possible qu’entre personnes qui s’entendent au préalable sur les causes du mal, et les fins qu’elles poursuivent. Quoi de commun entre des laïcards, des féministes, des libertariens, des identitaires, des cathos tradi, à part leur opposition à l’islam ? Prôneront-ils les mêmes solutions, si tant est qu’ils en aient en stock ?

Quel dénominateur commun trouver quand certains des « islamophobes » pensent qu’il faut défendre le tandem État-Providence/société de consommation contre l’islam, tandis que d’autres (dont je fais partie) considèrent que celui-ci n’est que le « châtiment » de celui-là ?

L’exemple de Geert Wilders et du Parti de la Liberté (PVV) aux Pays-Bas est très révélateur : voilà un homme qui, au péril de sa vie, mène depuis plusieurs années un combat déterminé contre l’islamisation des Pays-Bas. Le PVV constitue désormais la troisième force politique du pays et soutient la coalition au pouvoir, sans y participer. Il se pourrait, vue la dynamique favorable pour Geert Wilders, que celui-ci soit conduit dans les années à venir à participer au gouvernement, voire à le diriger. Mais pour défendre quoi ? Dans ses interventions publiques, Geert Wilders souligne immanquablement l’« homophobie », le « machisme » et l’« antisémitisme » inhérents à l’islam. Il est à cet égard le digne héritier de Pim Fortuyn et de Theo Van Gogh, assassinés en 2002 et 2004 et qui avaient défendu des positions analogues.

Pas de solution à l’intérieur du système

Admettons que Geert Wilders finisse par l’emporter aux Pays-Bas. Admettons même que dans chaque pays européen, un parti semblable s’impose. Que ferait-il ? Expulser tous les musulmans d’Europe ? Avec quels hommes pour le faire ? Qui, dans les administrations dont on connaît l’obédience politique des syndicats qui les co-gèrent avec les gouvernements, accepterait d’appliquer les mesures décrétées par ces derniers ou votées par les Parlements ? Qui, dans la presse dont on connaît les affinités partisanes, rendrait compte favorablement de telles mesures ? Qui, parmi les magistrats chargés, en dernier ressort, de faire observer la loi, irait dans un sens favorable aux vues des majorités fraîchement élues ?

La solution est impossible à l’intérieur du système actuel, sauf insurrection remise aux calendes grecques faute de troupes. Et le contexte n’est guère favorable à leur émergence…

 

Troupes d'élite de la Reconquista républicaine.jpg

Troupes d'élite de la Reconquista républicaine

 

Ajoutons à cela que si ces partis réussissaient à remporter les élections, ils ne répondraient en rien à ce qui a rendu possible le mal qu’ils prétendent vouloir éradiquer : le sabotage des systèmes éducatifs et la crétinisation qui en résulte, l’asservissement des populations européennes par l’État-Providence (Geert Wilders ayant délaissé sa position libertarienne initiale pour se concentrer sur l’islam), l’éclatement de la cellule familiale et la dénatalité subséquente, le consumérisme comme narcotique faisant oublier aux Européens qu’ils se sont, contrairement à ce qu’on leur dit, appauvris au cours des dernières décennies en s’endettant…

À ces symptômes de la décadence, les mouvements anti-islamiques n’apportent pas de réponse : les « Démocrates de Suède » défendent la social-démocratie scandinave, quant aux partis appartenant plus à la « droite nationale » (UDC en Suisse, Lega Nord en Italie, Vlaams Belang en Flandre), ils n’offrent pas d’alternative crédible à la société de consommation.

Même, donc, dans le cas fort improbable où des partis anti-islam gagneraient les élections en Europe, leurs chances de parvenir de manière concrète à leurs fins seraient à peu près nulles.

« Sortisme » et sécession

Est-ce à dire qu’il n’y a rien à faire, aux plans individuel, familial, local ? Si, même si le contexte actuel ne permet pas de compter outre mesure sur les initiatives spontanées. Les individus sont atomisés dans des enfers urbains ou péri-urbains. Les familles sont éclatées (divorces, fuite du père, exode des enfants ayant grandi vers les métropoles). Il n’y a plus guère de vie locale authentique : les régions sont de plus en plus centralisées, administrativement et économiquement, par les capitales régionales, les villes moyennes s’organisent de plus en plus en conurbations interminables, quant aux petites villes et aux villages, s’ils ne sont pas déserts, ce sont de simples dépendances résidentielles des villes.

Toutefois, comme nos échanges sur les blogs en attestent, le Web constitue une chance de pouvoir réfléchir aux moyens de sortir du système actuel. Tant que les réseaux de communication tiennent debout (et ce ne sont pas les plus vulnérables), il est en effet possible, par exemple, à des parents qui se rencontreraient sur Internet et qui vivraient à proximité les uns des autres de mettre en place des solutions de home-schooling pour l’éducation de leurs enfants, comme cela se fait aux Etats-Unis. Avec le recul des États dans leurs missions régaliennes qui s’annonce, crise des dettes publiques aidant, il sera également possible à ces mêmes familles de commencer à penser à leur approvisionnement en armes et à leur apprentissage du maniement d’icelles grâce au partage d’expérience. Hormis pour les habitants de mégapoles (Paris, Londres), il sera également facile à ces familles de trouver des fournisseurs alimentaires qui leur permettent d’échapper à l’enfer des zones commerciales.

De tels embryons de société ne pourraient pas être construits sur des affinités idéologiques, mais plutôt sur le plaisir que l’on a à vivre avec tel ou tel, qui ne les recoupe pas forcément. Et une fois ces communautés constituées, elles ne pourraient s’agréger de nouveaux membres qu’en leur donnant envie de les rejoindre. Le rejet de l’islam n’y suffira pas. La haine ne suffit pas à la réalisation d’un individu, et il n’y a pas de raison qu’il en aille autrement d’un groupe.

Si ces communautés réussissent, malgré le harcèlement du fisc (la dernière administration qui fonctionnera, à n’en pas douter), à perdurer, il y a toutes les chances qu’elles représentent une véritable alternative quand les entreprises seront en faillite, faute d’activité économique suffisante, et ce qui restera de service public aura définitivement renoncé à protéger les gens.

À partir d’une certaine masse critique, il sera possible à ces entités territoriales de faire graduellement sécession d’un État à l’agonie, puis de nouer des liens entre elles, via des sites Web indépendants d’abord, et enfin dans le monde réel. C’est peut-être, paradoxalement, la deuxième étape qui sera la plus délicate. Constituer un réseau d’amitiés sur Internet suppose que les leaders des entités partagent une vision du monde. Comme l’a rappelé Stag, l’« entreprise la plus admirable en la matière est sans conteste Alternative Right, dont une antenne francophone ferait un bien fou à la fafosphère européenne ». Ce site, qui concilie information, analyse et réflexion, vole à quelques milliers de pieds au-dessus d’un Fdesouche qui se contente d’une revue de presse réalisée pour l’essentiel à partir des médias mainstream.

C’est donc à nous, hommes de clavier, de commencer à réfléchir à un véritable média indépendant, sur le modèle d’Alternative Right, ou carrément en créant une antenne d’Alternative Right en langue française. S’il reste assez de rédacteurs francophones inquiets de l’islamisation de l’Europe, mais aptes à en analyser les causes et à proposer des solutions.

Commentaires

Si une ou des communautés doivent être formée elle doivent je pense être axées principalement sur l'alimentation, l'éducation et l'aide à la natalité.

Écrit par : Jean-Pierre | 12/01/2011

@ Jean-Pierre

L'aide à la natalité, c'est-à-dire ? Obstétrique ? Puériculture ? Une caisse commune pour verser des « allocations familiales » ?

Écrit par : Criticus | 12/01/2011

Je n'ai en tête rien de précis, mais l'idée d'une sorte de caisse commune d'allocations familiales est ce qui se rapproche le plus de ce à quoi je pensais.

L'idée générale est de remettre au centre l'idée de transmission, de procréation. Toute identité implique une transmission, une tradition. Si l'idée même de faire des enfants n'est pas considérée comme fondamentale alors tout combat en ce sens est inutile, et même absurde.

Les communautés dont vous parlez doivent donc mettre tout en oeuvre pour faciliter la procréation. C'est simplement ce que je voulais dire.

Pour revenir à votre question, obstétrique, puériculture etc. pourquoi pas ? Tout est à prendre, il faut voir.

Écrit par : Jean-Pierre | 12/01/2011

Tjrs un plaisir de lire quelques lignes réalistes dans le merdier "tactique" que représente la "mouvance".

Tout serait bon à prendre en matière d'initiatives locales.

Éducation, logement, autonomie financière, autant de champs d'investissement qui nécessiteraient des compétences et une rigueur totalement absentes de nos rangs.

Comme le relève souvent Ivane sur son blog, seuls les cathos-tradis ont quelques embryons d'organisation cohérente en ce sens, mais sans projet réel autre que de s'assurer des dimanche matin recueillis....

Écrit par : Le Bâtard | 13/01/2011

Concernant le logement : en France, la loi SRU (« solidarité et renouvellement urbain ») oblige chaque commune à partir de 3500 habitants à accepter 20 % de logements « sociaux » (c'est-à-dire accordés par les édiles locaux à leurs clientèles électorales).

Question : qui, pour l'instant, est prêt à vivre à la campagne ?

Écrit par : Criticus | 13/01/2011

Je crois que le problème français& alliés "de race" (pour ne pas partir sur de vastes analyses de la topographie politique européenne que l'Histoire peut balayer demain, remember Urss) reste le même que celui qui faisait la joie de César dans ses Commentaires et sur le terrain : l'impossibilité des français et apparentés à s'unir. Les "tribus" adoraient et adorent encore et plus que jamais se foutre sur la gueule. On a remplacé les glaives par la discussionite à postillons que veux-tu mais fondamentalement, nous n'avons pas changé.
Ah, une bedite brécision pour les procureurs, juges auto-proclamés et autre flicaillons du survivalisme gonflés aux hormones d'espoir, à l'EPO "moi j'agis môssieur"(et je fais la pub de mon blog, ça oui.). J'agis en tapant frénétiquement sur mon clavier. Tremblez envahisseurs!! Bref, la précision promise:
Analyser, rapide du clavier, en passant quoi, une constante du caractère celtique & populations apparentées n'est pas une critique de Romain Criticus, le grand Athée m'en garde ! (le Criticus blogiseum est peu croyant.). Ni un jugement porté sur des vocations et appels à une action constructive. Je ne désespère pas cependant qu'un quelconque bodybulder de la volonté de survivre me traite de défaitiste, de nihiliste et d'avorteur d'actions. Avorteur surtout, c’est une comparaison pleine de promesses.
Et parce que j'ai peur que certains ne soient ébranlés par les reproches récurrents, à longueur de coms, sur ce soi disant défaitisme qui n'est que lucidité et écrémage- car comme l'a dit GAG le sage, un type qui se laisse décourager par un com ou voudrait pour alliés des gus que dégonflent une micro branlette numérique ne sont point gens sérieux- j'ai envie depuis déjà qql temps de dire tout le mal qu'il faut penser de l'espoir. Pour ce faire, j'ai pris un texte de Michel Heller qui sert de postface aux "Récits de la Kolyma",(prodigieux ), l'intégral chez Verdier des nouvelles de Chalamov sur son expérience de zek dans l'extrême nord.) :
"L'espoir continue d'alimenter en eux l'étincelle plus que vacillante de la vie. Chalamov tient cet espoir pour un mal, car, en camp, la mort vaut souvent mieux que la vie : "L'espoir pour un détenu, c'est toujours une entrave. L'espoir c'est toujours l'absence de liberté. Un homme qui espère change de comportement, il transige plus souvent avec sa conscience qu'un homme qui n'a aucun espoir." (ça c'est de Chalamov même, la deuxième entre guillemets. Vous aviez compris? Ah...oui, évidemment. Mes excuses hein).

Certains me diront : on est pas prisonnier, on est pas en camp. Hum…certes, on ne bosse pas 14 heures par jour par - 60 dans une mine d’or de la Kolyma. Sommes nous libres pour autant ? vous me permettrez d’en douter et je pense que sur ce point il n’y aura pas trop de chougne ici. Voilà ! vive les lendemains qui chantent, le temps des cerises, le jour de gloire et la grande révolution néo-leucoderme.

Écrit par : Restif | 13/01/2011

« le Criticus blogiseum est peu croyant. »

Le Criticus blogiseum a la nausée quand il assiste à une messe.

Écrit par : Criticus | 13/01/2011

Certes, et bien qu'ignorant cet intéressant phénomène gastrique (qui sent sa possession à plein nez. Ah, si frère Torquemada était là.soupir.), par contre je connaissais la répulsion qui y donne naissance. Mais j'aime bien la litote ^^ (Randien va!)

Écrit par : Restif | 13/01/2011

Restif, il est temps que vous sachiez que je ne suis pas randien. ^^

Écrit par : Criticus | 13/01/2011

Un grand merci pour cet article qui laisse à réfléchir.. Et c'est fou je ne connaissais pas encore alternative right.

Écrit par : Indo | 13/01/2011

Intéressante réflexion que voilà, qui a le mérite comme souvent avec Criticus d'ouvrir le débat. Hélas elle me paraît erronée. Ce qui peut se comprendre car comment espérer cerner un mouvement si on ne se rend pas à ses principales manifestations ? On en est rendu à lire (et pire, à croire) les compte-rendus qui en sont fait dans les médias, dont on connaît la désinformation, ou à écouter ce qu'il s'en dit sur les blogs, certes moins désinformants (à condition de bien les choisir) mais tout aussi partiels. Rien ne vaut une expérience de terrain, que j'ai puisque j'étais aux assises toute la journée, et j'ai même participé à leur organisation, puisque un de mes auteurs (je suis éditeur) était invité et je devais la présenter. Egalement en tant que journaliste indépendant j'ai couvert la manifestation pour en réaliser les interviews bonus d'un DVD (c'était la page de pub, je ferme la parenthèse).
Sur le fond, donc, c'est erroné pour au moins une raison : dire que ce mouvement n'a rien à proposer, alors qu'il propose au moins la démocratie directe. Après on peut critiquer, mais c'est un fait, et Freysinger n'était pas l'invité star pour rien. Le vote sur les minarets et pour l'expulsion des criminels étrangers, c'est uniquement grâce à 2 choses comme il l'a rappelé : être en dehors de l'UE, donc souverain, et avoir la démocratie directe.
La démocratie directe, c'est peu connu, est le système en place dans une majorité des Etats américains, tous les länders allemands, en Italie et donc en Suisse (et au Lichtenstein mais bon, c'est plus petit). A chaque fois le modèle initial a été le modèle suisse, sur lequel on a suffisamment de recul pour dire qu'il fonctionne et qu'il peut être adapté à la culture du pays qui l'adopte. Contribuables associés a fait de la démocratie directe son thème principal de l'année 2011, autant dire que ce n'est ni anecdotique ni fantaisiste, même si le phénomène ne fait qu'émerger, il est profond et il répond à une aspiration profonde des peuples européens et notamment du peuple français.
Pour le reste, la diversité des populations participant aux assises symbolise d'abord et avant tout l'ouverture d'esprit des gens qui y participent, ce qui les différencie apparemment des gens qui veulent fonder un journal idéologique de droite comme Criticus.
En fait, on se rend compte que la liberté d'expression et l'ouverture d'esprit sont des valeurs fondatrices de l'Occident, et qu'elles sont bien plus importantes que la gauche, la droite, l'homophobie ou l'islamophilie. Ce sont des curseurs pour mener sa vie, et pour appartenir ou non à une civilisation. Ce qui limite la liberté d'expression et l'ouverture d'esprit est a priori suspect, ce qui les augmente est a priori bon. Et l'Occident, qu'on le veuille ou non, ce sont des sociétés ouvertes, face à des sociétés fermées, ou dans lequel des sociétés fermées se développent.
Personnellement, j'ai créé un média indépendant, Enquête & Débat (attention, 2è page de pub, je referme la parenthèse), qui met ces valeurs en avant, quoi qu'il en coûte. Cela signifie notamment défendre la possibilité à mes pires ennemis de parler, alors que je sais pertinemment qu'ils ne défendent pas ma liberté d'expression, au contraire ils la combattent. Mais c'est la supériorité de l'Occident sur les autres cultures et civilisation, et c'est pour cela que l'Occident domine depuis si longtemps, et continuera de le faire, tant que nous ne perdrons pas de vue ces valeurs. Le reste, féministes, catholiques, laïcs, musulmans, bouddhistes, animistes, tout ce que vous voulez, c'est secondaire. L'important est qu'ils aient le droit d'exister, de cohabiter, sans mettre en péril les valeurs fondamentales dont on parle.
Mais je conclurai sur le fait qu'il n'y avait quasiment aucun libéral à ces assises, ce qui me fait peur car pour en avoir discuté avec pas mal d'entre eux, j'ai décelé cette même envie de pureté que je trouve à gauche, à savoir ne pas se compromettre avec des gens qui ne seraient pas comme soi. Et ça, je suis désolé, mais c'est plus qu'une bataille de perdue, c'est la guerre qui est perdue. Quand on sait qui l'on est, quand on connaît ses valeurs, on n'a aucun mal à combattre avec d'autres qui ne sont pas comme soi. Il suffit de regarder qui a rejoint De Gaulle en 40 : des juifs et des antisémites, des trotskystes et des militants de l'Action Française, des croyants et des athées, etc. Ils ont gagné, et nous, que décidons-nous ?

Écrit par : Jean Robin | 16/01/2011

J'ai oublié de mentionner l'autre production unitaire et source de proposition de ces assises, le Manifeste de Paris : http://www.expressionlibre.net/2011/01/12/signez-le-manifeste-de-paris/

Écrit par : Jean Robin | 16/01/2011

« des gens qui veulent fonder un journal idéologique de droite comme Criticus »

Des gens... qui ça ?

Écrit par : Criticus | 16/01/2011

Jean,

Vous semblez davantage vouloir faire votre pub que de commenter l'article de Criticus. Avez-vous vraiment compris ce qu'il veut dire?

Les Assises (faut-il d'ailleurs mettre une majuscule?) de l'islamisation sont une foutaise pour la simple et bonne raison que le premier danger qui guette l'Occident que vous chérissez est les Occidentaux eux-mêmes (dont vous faites partie) et non pas la religion mahométane. La démocratie directe, animée par un peuple de zombies ne règlera rien, et pourrait même au contraire se retourner contre ses défenseurs puisqu'un peuple débile ne va pas, par décret ou promulgation d'amendements à la constitution, voir son QI passer de Ribéry à Périclès, ses centres d'intérêts passer de TF1 à Vivaldi. Les premiers à détester l'Occident sont les Occidentaux. Tous les autres peuples du monde tentent de nous imiter, les Arabes en premier lieu, quoi que vous puissiez en penser.

La question que pose Bernard ici c'est : qu'est-ce que l'Occident que nous voulons défendre? et avec qui?

Inutile de venir faire sa pub sur ce blog, il n'apportera aucun abonné supplémentaire à Egalité & Réconci... Enquête & Débat

Écrit par : Marion Messina | 16/01/2011

L'Occident, dont vous croyez parler en l'incarnant tout entier (belle humilité), c'est aussi la courtoisie. Quand vous vous adresserez à moi en des termes dignes d'un débat civilisé, je tenterais de vous répondre avec mes faibles moyens intellectuels.

Écrit par : Jean Robin | 16/01/2011

c'est quoi ce bordel

Écrit par : GAG | 16/01/2011

Je ne sais pas GAG. Peut être que Stag, lassé d'être taxé de manière répétitive de désespéré désespérant a voulu montrer ce qui se passe quand on laisse passer ne serait-ce qu'un orteil de cette sale bête qu'on appelle le débat "politique". L'ochlocratie quoi (à vos Robert!)
Je permets l'autocitation : "Les "tribus" adoraient et adorent encore et plus que jamais se foutre sur la gueule. On a remplacé les glaives par la discussionite à postillons que veux-tu mais fondamentalement, nous n'avons pas changé."

Ajoutons que Criticus le non Randien (dont acte; Friedmanien peut-être?) s'était contenté d'expliquer une absence, la sienne. Preuve évidente de totalitarisme si je comprend ce que je lis.Bbrrr ces libéraux, quels frankeinsteins idéologiques. Pire que Staline.
(J'ai entendu parler de communistes qui se sont passés de l'autorisation du parti, Auguste Angles, Georges Tillon etc, le dit Parti le leur a fait payer assez cher. Mais des trotskistes? des vrais de vrais de la IVème internationale? Lambert était pour l'entrisme chez Déat et la IVème était opposée à l'action armée contre l'occupant. Tout juste quelques journaux et tracts, type Boussel.Rien à voir avec Le musée de l'Homme ou Pierre Grappin.

Écrit par : Restif | 16/01/2011

« Friedmanien peut-être? »

Non plus. Tocquevillien plutôt.

Écrit par : Criticus | 16/01/2011

@ Jean : et sinon, sur le fond ?

Écrit par : Criticus | 16/01/2011

puisque le taulier aime bien Nomeansno, citation ad hoc ===> "all those deep discussions make me wanna puke"

Écrit par : GAG | 16/01/2011

° La belle unité cosmopolite des partisans gaullistes : elle est apparue en un temps où tuer ses ennemis paraissait logique, nécessaire, c'était la guerre et les guerres servent à ça. Nous avons beau considérer qu'une campagne d'extermination culturelle est actuellement menée contre les Européens, elle se déroule dans le calme, sans armes, avec l'assentiment d'une partie des victimes et le reste qui ne sait que faire, paralysée par la trouille. Dans ces conditions, choisir très soigneusement ses alliés sur des bases idéologiques, ça peut paraître futile, mais ça s'explique beaucoup mieux, je trouve.

En temps de paix officielle, quand on l'âme d'un soudard, on s'avachit et on s'étiole en discutailleries, visiblement. D'autres préfèrent se foutre sur la gueule entre groupes de hools, j'ai longtemps trouvé ça très con, mais je comprends de mieux en mieux.

° Autre point qui complète le premier : autour de qui réaliser cette unité à présent ? Voit-on autre chose que des chefaillons, des pros de la comm' intéressés avant tout par des coups médiatiques, pas du tout motivés par un changement complet de civilisation ? Quel camp, quelle formation, quelles troupes, quel tribun pour clamer publiquement que l'Europe est aux Blancs, aux Blancs fiers de l'être uniquement, et que le reste du grouillement bipède peut aller s'asseoir sur son doigt ?

Chez qui trouver la synthèse des mille rejets que supposerait notre survie en tant que peuple ? Pour l'instant, à chaque ennemi identifié correspond un danger avec lequel il faudrait pactiser : avec les sionistes contre les fous d'allah, pour le goulag écocitoyen contre l'empire Ikéa, avec les tarlouzes militantes contre les totalitaires coincés du cul, avec les bankesters contre les crasseux à dreadlocks...

A chaque fois il y a une encule, une association déplaisante, du sectarisme ridicule, des calculs politiciens d'autant plus comiques qu'ils ne débouchent jamais sur RIEN, pas même le contrôle d'un pauvre coin de cambrousse, pas le moindre squat ni bistrot. Des kilomètres de couleuvres à avaler avec des gens qui n'ont pas votre vision du monde, pour n'obtenir que des blogs collectifs éphémères, des manifestes boiteux dont personne ne se souvient après deux mois, des flash-mobs ni plus ni moins connes que celles des fans de Jackson... C'est gênant, à force, d'appartenir à une mouvance qui ne collectionne que les échecs et les quarts de mesure.

J'admets volontiers être taxé de démoralisme mais j'aimerais qu'on me montre un ou deux exemples où l'optimisme, la main tendue aux adversaires idéologiques et l'union sacrée des timbrés a donné un quelconque résultat DURABLE.

Écrit par : Stag | 16/01/2011

salut,
je découvre ce billet aujourd'hui seulement.
Quelques remarques :

1° chez qui suis-je ? Le sous-titre du blog, associé au logo me donne une désagréable sensation. Cela doit être voulu, mais j'aimerais savoir chez qui je mets les pieds. Pas de rubrique "A propos" ou "Qui sommes-nous ?", donc je pose la question ?

2° sur le fond du billet, deux choses m'interpellent : tu parles, Roman, comme si Geert Wilders, par exemple, n'était rien d'autre qu'un anti-islam. Or c'est faux, et tu le sais : il est libéral économiquement, vraiment. Tu parles également comme si la défaite était déjà là, connue, et que l'avenir était aussi connu. Or il me semble à moi que personne ne connait l'avenir. Quand on veut se projeter dans l'avenir, on fait des scénarios, en ce qui concerne le contexte politique, économique, social, sur l'immigration, sur diverses choses, et on essaye de construire des macros-scénarios. Celui sur lequel tu sembles t'appuyer est celui d'une défaite globale et durable des valeurs des sociétés ouvertes, et tu te positionnes déjà dans une logique de reconstruction par les individus, par les communautés, de poches de résistance. J'imagine, puisque le billet s'ouvre sur l'islamisation, que c'est donc l'islam qui démographiquement, a pris le dessus. Est-ce cela ?

Je pense qu'il y a plusieurs scénarios autres, et qui sont aussi à envisager. Il me semble que ceux qui étaient aux assises (je précise que je n'y étais pas pour des raisons de repas de fête en famille) étaient dans une logique d'action pour éviter, justement, le scénario que tu décris, Roman, non ? C'est une logique de "combat" pour faire connaitre certaines choses, pour discuter, et finalement pour mettre en avant ce qui peut unir des sensibilités aussi variées que celles que tu décris. Bien sûr, cela ne suffit pas. Bien sûr, il faudra aller convaincre tous ces anti-islam que ce qui nous unit, c'est notre amour pour la liberté individuelle, et qu'il convient d'en être les promoteurs aussi quand il s'agit de faire reculer l'Etat et la logique socialiste généralisée. Mais cela ne fait pas un argument pour ne pas soutenir les assises, il me semble, mais plutôt pour y aller et y défendre une position à la Freysinger, ou à la Wilders (en moins rentre-dedans).

D'ailleurs, tu as toi même soutenu ces assises puisqu'un communiqué du réseau LHC a officiellement associé l'association Réseau LHC de blogs libéraux / conservateurs à ces assises/ Alors ? Quel est le sens de ton propos ?

je te rejoins par ailleurs sur le fait de monter un ALternative right ? Mais c'est quoi, la droite ? c'est quoi la droite alternative ? Si c'est une droite libérale et anti-islam, pro-liberté individuelle, pour une vraie responsabilité, alors elle ne diffère pas énormément de Freysinger, si ?

Écrit par : LOmiG | 17/01/2011

@ Lomig

1° Tu peux trouver un « À propos » en bas de la colonne de droite.



« tu parles, Roman, comme si Geert Wilders, par exemple, n'était rien d'autre qu'un anti-islam. Or c'est faux, et tu le sais : il est libéral économiquement, vraiment »

Ce que je dis plus précisément, c'est que « Geert Wilders [a] délaissé sa position libertarienne initiale pour se concentrer sur l’islam ». Or, c'était la défense des libertés qui donnait au départ à son discours anti-islam une véritable originalité.

Dorénavant, Geert Wilders parle surtout de l'islam, alors que cette question est inséparable de celle du recul des libertés.

« J'imagine, puisque le billet s'ouvre sur l'islamisation, que c'est donc l'islam qui démographiquement, a pris le dessus. Est-ce cela ? »

Cela, c'est la conséquence. La cause, qu'a exprimée Marie-Thérèse Bouchard dans le billet mis en lien dans le premier paragraphe, c'est la décadence de l'Occident, i.e. son renoncement à sa liberté et à son identité. Renoncement qui me semble consommé.

« tu as toi même soutenu ces assises puisqu'un communiqué du réseau LHC a officiellement associé l'association Réseau LHC de blogs libéraux / conservateurs à ces assises/ Alors ? Quel est le sens de ton propos ? »

En effet, et c'est la preuve que mon propos n'est pas hostile. Je dis simplement que, comme telles, ces Assises ne servaient à rien.

« je te rejoins par ailleurs sur le fait de monter un ALternative right ? Mais c'est quoi, la droite ? c'est quoi la droite alternative ? Si c'est une droite libérale et anti-islam, pro-liberté individuelle, pour une vraie responsabilité, alors elle ne diffère pas énormément de Freysinger, si ? »

Sur Alternative Right, on trouve des catholiques traditionalistes, des anars, des libertariens, des identitaires, des néo-païens,etc.

Impossible donc de résumer d'un mot la droite alternative, mais on peut dire qu'elle défend la liberté et la civilisation, en gros.

Ce qui donne, comme ennemis, la gauche progressiste (« liberal » au sens anglo-saxon) mais aussi la droite officielle, dont les rédacteur d'AltRight prouvent qu'elle ne diffère de la gauche que sur les moyens, et non sur les fins, ce qui en fait une simple gestionnaire des idées de gauche, comme le fait l'UMP pour le PS.

Quant à l'islam, AltRight affirme également que c'est un effet de la décadence et que c'est par cette dernière qu'il faut commencer.

Concernant Oskar Freysinger, notre hôte, qui est son compatriote, est beaucoup moins optimiste à son sujet que je ne l'étais en le découvrant. Mais c'est probablement l'un des « moins pires ».

Écrit par : Criticus | 17/01/2011

"Dans ces conditions, choisir très soigneusement ses alliés sur des bases idéologiques, ça peut paraître futile, mais ça s'explique beaucoup mieux, je trouve." (Stag)
Bien d'accord, mais ça me semble s'inscrire contre le projet de Preston lorsque celui-ci écrit :
"The forces of the Fourth Generation will be drawn from the ranks of all of those who oppose the New World Order, and span the entire spectrum of ethnic groups, religions, cultures, territorial entities, ideologies, economic groupings and so-forth. It is obvious enough that racialists and religious fundamentalists or traditionalists will be among the stronger elements of the Fourth Generation forces, thereby serving as a principal bulwark against NWO tyranny."
(Why I Choose to Collaborate with Racialists and Theocrats, Attack the system)

C'est d'ailleurs ce qui me pose un énorme problème avec ces gens là : ils sont prêt à s'unir au nom d'une anarchie qui n'a plus rien à voir avec celle d'un Proudhon à tout ce qui leur parait apte à combattre l'état, quand bien même l'allié en question serait lui-même un Moloch qui ne le cède en rien à l'état et même apparait comme bien pire. Un kalifat a tout pour se révéler bien plus atroce en effet que n'importe quel état démocratique occidental. De même quand je lis des odes à la guérillera maoïste du Népal ou tout autre mouvement de ce type chez Preston encore, je me dis que, non, c'est n'importe quoi. On a jamais fait plus étatiste que les maoistes si ce n'est peut-être un état régie par la charria. Lire que le Soudan est un exemple pour les anarchistes, ça tend réellement à faire passer celui qui écrit ça pour un comique ou un brindezingue. L'un n'excluant pas l'autre.

C'est du gloubi-boulga, une sorte de new age de l'anti état démocratique assimilé au démon de manière un rien puéril. En tous cas ce n'est pas en chantant la gloire du FIS, en présentant le Soudan comme un exemple et l'alliance avec les fondamentalistes comme une nécessité qu'on donnera envie de se confronter à un système qui ne devient insupportable que du fait du surpeuplement de cette planète -ce qui nous renverrait vers une analyse de la technique et de ce qu'on en fait.

J'ai été frappé également, à la lecture des "Instructions aux cadres" de Kay Murros, du retour obsessionnel du mot "Parti". Quoi de plus étatiste que le Parti? Car je l'ai lu d'un peu près et j'ai remarqué que sa conception du Parti était étroitement calqué sur celle de Lénine. Kay M semble reprendre des conceptions du Parti mais en très flou, sans que ce soit suivi d'un travail définitionnel aussi ardu quant à l'idéologie dudit parti que le boulot opéré dans "Que faire" (1902!) . Rien qu'un rejet de ce qui est sans distinguo et en restant dans la légalité... A noter que contrairement à tous les tenants du "unissons nous tous contre la bête étatique" Lénine bien au contraire choisi d'éliminer tout rapprochement avec ceux auxquels l'opposent des désaccords idéologiques.
Bon, j'ai juste voulu noter comme c'est frappant à quel point Murros a été marqué par la conception léniniste du Parti,lequel débouche sur une horreur étatique, sauf que Kay n'a pas le matérialisme dialectique derrière lui, pas de tradition marxiste comme avait Lénine et ses compagnons, il s'inscrit dans cette mouvance écolo extrême et main tendue à tous les ennemis de la démocratie libérale. Pareil que la main tendue de Preston pour unir "anarchistes" et ultra droite.
Enfin quoi! lisez ses guépéouteries et autres wouf wouf sous- léninistes!
"- Find out and expose the enemies of the people and report them to the Party. Remember: You are the eyes and ears of the Party."

"- Revolution is a dialectical process in which the Party learns from the masses and the masses from the Party. Our victory will be based on this dialectical relationship." (pitié! moins de sous bolcheviqueries. " Le peuple". encore un qui croit que "le peuple" a d'autre désir que de faire partie de la classe moyenne, vivre le mieux possible, aller en vacance et envoyer ses gosses dans de bons établissements. Qu'est-ce qu'on lui aura fait dire au peuple!). Que c'est puéril, boy scout, c'est Le Manifeste en skaï..

«Qu'est-ce que le Peuple ? C'est cette partie de l'espèce humaine qui n'est pas libre, pourrait l'être, et ne veut pas l'être; qui vit opprimée, avec des douleurs imbéciles; ou en opprimant avec des joies idiotes; et toujours respectueuse des conventions sociales. C'est la presque totalité des Pauvres, et la presque totalité des Riches. C'est le troupeau des moutons et c'est le troupeau des bergers. […] Au-delà du peuple, il y a les Individus, les Hors-Peuple. […] La haine de l'Individu pour le Peuple devrait être entière, constante» (Georges Darien)

Écrit par : Restif | 18/01/2011

Le peuple n'est RIEN*,

l'individu aussi, mais un rien conscient, naufrage permanent.

* ou alors un gros tas de merde

Écrit par : Paraben | 19/01/2011

@ Criticus:

Je commençais par être d'accord avec vous et puis j'ai lu votre échange avec lesieur Lemoine sur un autre blog et je penche plus vers son idée. Il y a des priorités dues au temps et à la démographie même si le nouveau rapport de l'INED montre que les Françaises de souche font beaucoup d'enfants. Quand M. Lemoine met l'islam et l'immigration en premier lieu, il a raison parce que les changements qu'ils produisent en France sont maintenant visibles et parfois nuisibles.

Vous parlez de défendre une civilisation en revenant à des fondamentaux mais ce travail prendra au moins 25 ans. Savoir qui on est, le propager, arrêter la décadence, militer ou œuvrer pour plus de liberté, ça prend énormément de temps. Sans compter qu'il faut être éduqué à la liberté et qu'un peuple biberonné au socialisme à qui l'on donne soudainement la liberté se comportera comme un cochon qui se baffre : "A nous la liberté, à l'état la responsabilité". cf Russie.

Et puis la liberté pour qui ? un peuple est réuni par une culture et généralement une foi (christianisme, DDH etc.) sans quoi tout le monde peut venir moissonner le labeur du peuple français. "Je me promène voilée dans la rue, j'ai le droit (les papiers), ça détonne, choque ou agresse la conception ou la culture française, peu importe !"

Écrit par : daredevil | 19/01/2011

« Vous parlez de défendre une civilisation en revenant à des fondamentaux mais ce travail prendra au moins 25 ans. Savoir qui on est, le propager, arrêter la décadence, militer ou œuvrer pour plus de liberté, ça prend énormément de temps. »

Oui, Daredevil, c'est le prix à payer pour le social-consumérisme.

Je reconnais que l'addition est salée, mais quelle proposition concrète font ceux qui prônent des solutions à plus court terme ?

Écrit par : Criticus | 20/01/2011

Grâce à la tribune de notre optimiste Criticus (pendant les 25 prochaines années l'homme va remonter la pente? Un déclic collectif va se faire, shazam! Hum. Dans Tocqueville pourtant, il est bien dit que si on prend le mauvais chemin de la démocratie -ce qu'on a fait- la tyrannie de la bassesse sera terrifiante,du jamais vu -i.e Deuxième démocratie, et on y est en plein),bref depuis ce haut moment bloguesque le cher Stag n'a eu à se fendre que d'un com en plus d'une semaine. C'est bien trouvé ça...

Écrit par : Restif | 21/01/2011

« Dans Tocqueville pourtant, il est bien dit que si on prend le mauvais chemin de la démocratie -ce qu'on a fait- la tyrannie de la bassesse sera terrifiante,du jamais vu -i.e Deuxième démocratie, et on y est en plein »

En effet, Restif, nous y sommes.

Écrit par : Criticus | 21/01/2011

Problème technique: je ne peux lire cette note sur mon PC. Énervant, car il y aurait de quoi commenter.

Écrit par : Capo Lasagno | 21/01/2011

@ Criticus :

Je conçois qu'un changement prenne 25 ans mais je répète : pendant 25 ans la démographie (et avec elle l'islam) ne s'arrête pas, la bêtise gauchiste non plus. Voyez comment des femmes homosexuelles n'ont plus honte d'aller demander au Conseil constitutionnel de dire qu'il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes.
Plus le temps passe et plus le rapport de forces s'inverse.

Même si on peut se réjouir d'entendre Michel Rocard dire avec Juppé qu'on ne pourrait plus continuer, entre autres, avec la même politique d'immigration, entre le dire et le faire, il y a parfois un gouffre. cf Nicolas Sarkozy candidat et président.

Écrit par : daredevil | 28/01/2011

@ Daredevil : la crise financière sonne le glas du subventionnement de la reproduction de Mohamed et Mamadou, qui dépend des zallocs.

L'État-Providence vit à crédit, et ses créanciers chinois ne vont pas éternellement financer ses largesses. Ça va faire mal quand il va s'effondrer, mais ce qui est certain, c'est que les jours de la prolifération de Kader et Moussa aux frais de Dupont sont comptés.

Ce que je propose dans cet article, c'est d'anticiper la chute.

Écrit par : Criticus | 28/01/2011

Le république est un colosse aux pieds d'argile, les vrais maitres du pays :

Serge July, Michel Apathie, Alain Duhamel, Christine Okrent, Elise Lucet, David Pujadas, Anne Sinclair ; Jean Yves Camus, Erwan Lecoeur,Laurent Joffrin ; Vincent Cayrol, Brice couturier, Pascal Perrineau ; Dominique Wolton, Caroline Fourest, BHL. + des directions d’antenne et des réalisateurs d’émission qui se trouvent derrière les caméras.

Écrit par : jha | 29/01/2011

"La première chose à noter est que les organisateurs du rassemblement contre "l'islamisation de la France" ont confié le service d'ordre à la Ligue de défense juive (LDJ)."

http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/21/la-haine-contre-l-islam-un-fourre-tout

Écrit par : Mistersmith | 01/02/2011

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