29/02/2008
BON, C'EST BIENTÔT L'APERO...
"But that's the way I like it, baby, I don't want to live forever".
Motörhead, Ace of spades
16:19 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
MALTRAITANCE CITOYENNE, SUITE ET ESPERONS FIN
Donc, mise au congélo par les autorités d'occupation hexagonales de la version scolaire de C'est mon Shoah. C'est peut-être définitif, peut-être pas, je n'ai pas tout suivi, je m'en fous. Comme déjà dit plus tôt, avec ou sans ce nouvel outil de trépanation pédagogique, l'école obligatoire restera l'usine à mongols qu'elle est depuis trop de lunes.
Si l'on tend l'oreil, on peut distinguer, dans le brouhaha feutré des salles des maîtres, de discrets râles de soulagement... C'est le cri d'amour soumis de milliers de profs, reconnaissants de ne pas devoir affronter une nouvelle fois les nouveaux colons, qui avaient déjà toutes les peines du monde à ne pas insulter la mémoire du capitaine Dreyfuss en classe d'histoire...
Ceci dit, il doit y en avoir qui sont un peu déçus. Tout espoir n'est pas perdu et je suis heureux de pouvoir le leur confirmer. S'ils arrivent à convaincre l'artiste polonais Zbigniew Libera de produire certaines de ses oeuvres en série, nos chers mouflets devraient pouvoir grandir ludiquement avec aux tripes le vertige métaphysique de la mort industrielle. Vertige sans lequel, cela va sans dire, on est qu'un petit salopard ingrat et irrespectueux des ancêtres d'autrui (merci à Frater Piotr pour ce tuyau fort Citoyen):
Post-bloggum : sinon, "Survivre avec les loups", c'était du flanc, mais ceux qui y avaient sincèrement cru devraient, eux aussi, survivre sans trop de problèmes à cette autre bête féroce qu'est le ridicule. Ils devaient avoir "Au nom de tous les miens" dans leur bibliothèque, de toute manière...
11:57 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
27/02/2008
NEVER MIND CARLA
Une Piotrerie supplémentaire, conçue dans un instant de fièvre créatrice à partir d'un jeu de mot délicieusement idiot. La cible est facile et j'ai quelque vergogne à donner ainsi dans le pipeaule, mais un véritable dandy se ferait perforer la couenne plutôt que de laisser passer une occasion de dire une énormité. Dédicace spéciale aux visiteurs d'ex-France. Ti cliques dissus et ti l'as en grand dans ine aut' finêtre. Enfin "en grand", c'est beaucoup dire.
Post-bloggum: hébergé ailleurs provisoirement ailleurs, histoire qu'on voye mieux...
22:50 Publié dans Pi(o)treries | Lien permanent | Commentaires (0)
VITE ET BIEN
Chacun ses raisons minuscules pour dégueuler le monde moderne. En voilà une qui pourrait bien en transcender quelques-unes, entre individus qui ne se croiseront jamais : le refus horrifié d’une existence longue et chiante.
On est ce qu’on mange et on mène la vie qu’on choisit, il paraît. Ça reste à voir. C’est même tout vu. La seule marge de manœuvre véritable de l’individu, c’est de choisir entre se foutre en l’air d’un seul coup ou à petit feu. Les bonnes mœurs et les impératifs de la Croassance privilégient la seconde option. Ça tombe bien, parce que c’est aussi ce que la lâcheté ordinaire permet d’accomplir sans trop d’effort. Suffit de se laisser aller, de se fondre dans le cortège des porcs, de suivre paisiblement le mouvement. C’est pas les tisanes et les gélules qui manquent pour donner un coup de pouce à un « paisiblement » pas évident au début. Le secteur pharmaceutique, poumon de l’économie du pays. Croyez au hasard.
Le but ultime de ceux d’entre vous qui se cassent le plus le cul au boulot ou aux études, c’est l’espoir d’échapper à l’écrasement langoureux que subit la majorité.
Grignoter un peu de pouvoir et d’indépendance franchisée. Deux pièces en plus dans l’appart. Une plus grosse bagnole. Plus de temps libre pour s’avachir ou se sculpter d’éphémères abdos. Moins de culs à lécher et plus de langues collées au vôtre. De brefs espaces de silence et d’isolement purs, loin de la ruche hystérique où grouillent nos prétendus semblables. Un plus gros casse-dalle et de meilleures godasses pour allonger sa distance dans le même putain de marathon des aveugles.
Clin d’œil au fantôme de l’ami Raton : l’ordre ancien se basait sur trois castes qui assuraient la sécurité collective (Guerre), le ravitaillement (Agriculture) et le bricolage d’un sens de la vie aussi rigide et élaboré que possible (Spiritualité). La modernité a bousillé cet ordre ancien. Le guerrier est devenu Sécu. Le paysan est devenu industriel. L’intello-pourrisseur a évincé le prêtre. Et toute prétention à l’utilité collective a été réduite à sa seule dimension économique. Le dernier âge de l’Occident est le fruit des amours immondes entre hospice et shop de station-service.
Sois rentable pour être « utile ». Ou fais-toi mettre.
Car il y a bien des manières de se faire mettre au service du Bien Collectif défini par nos éleveurs démocratiquement élus. Ça commence par accepter l’idée fondamentale qu’on ne s’y consacre qu’en-dehors des heures de bureau. C’est le principe même du Bénévolat : tu « veux bien » consacrer du temps de survie disponible à ceux qui survivent moins bien que toi. Ou les populations-cibles que les experts désignent comme tels, plutôt.
Creuser des puits dans les dunes. Construire des écoles et des dispensaires dans la brousse. Donner des cours de français aux Inintégrables. Organiser des Festivals de l’Ouverture et de la Tolérance. Enseigner la Repentances aux pâles et le Ressentiment aux foncés. Ficher et dénoncer les Mauvais Citoyens – à noter que, dans ces derniers domaines, il y a quand même de belles occasions de carrière.
Nous ne voulons rien de tout cela. Nous voulons une vie courte et utile.
13:54 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (4)
LE SECURITARISME EXPLIQUE AUX AUTISTES
Me rappelle plus si je l'ai déjà reposté, celui-là. En hommage à son auteur, parti sous d'autres cieux et qui pimentait savoureusement nos MAJ novopressoises, il y a de celà quelques lunes.
12:46 Publié dans Exhumations | Lien permanent | Commentaires (2)
26/02/2008
ILS SONT PARTOUT
Décidément, d'un pays à l'autre, on croise toujours les mêmes sous-merdes dans la rue.
14:11 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (3)
LOUDPIPES - "DOWNHILL BLUES"
Putain, enfin réussi à inclure une vidéo directement dans le corps du texte...
12:29 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
25/02/2008
MALTRAITANCE CITOYENNE, BIS
La peste soit de ces dessineux qui croient encore qu'il faut utiliser un Mac pour faire des gribouillages en ordre - et qui conséquemment vous refilent des fichiers en bitmaps juste impossibles à poster sur cette diablerie d'interface bloggesque. Pour la dernière Piotrerie en date, c'est par là que ça se passe. Quelques saloperies de pub devraient s'afficher en-dessus, pas pu faire autrement.
Dédicace spéciale à Arno K., pour avoir dit la même chose que Dieudonné mais sans chercher à faire rire personne.
01:22 Publié dans Pi(o)treries | Lien permanent | Commentaires (6)
24/02/2008
"ALARMAAA"
Après Coup d'Etat, devenu entretemps un Rives Droites plus très vigousse depuis quelques mois, apparaît un nouvel annuaire de divers infréquentables. Pas de jeu de quilles sans son chien : on m'informe il y a peu que j'y figure en bonne compagnie. Sur un malentendu, il y a plein de choses qui peuvent marcher.
23:01 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (0)
STILL NOT MALE CHAUVINIST PIG ENOUGH
Frère Piotr, résumant bien mon sentiment inarticulé, pronostiquait que "la Zone était exclusivement un repère pour velus désabusés". Et comment en aurait-il pu être autrement ? Parcourez l'Europe dans tous les sens ; recensez-y les fafs, puis les nihilistes. Croisez les variables et contemplez les chiffres, si tant est qu'ils atteignent la décimale réglementaire. Aucune chance d'atteindre les quotas en matière de représentation féminine. Lancer des briques sur la police et échaffauder des plans de guerre civile, ça a pas l'air d'être leur truc. C'est sans doute un énième artifice de la Nature pour assurer la survie de l'espèce. Et pourtant, putain, faut croire que je n'ai vraiment pas tapé assez fort.
Il y a au moins deux femmes qui lisent ce putain de blog, et ni l'une ni l'autre ne sont ma mère ou ma régulière.
La première, je sais qui c'est. J'ai même bu des bières avec, ça et là en ex-France. La dernière tournée commence à sacrément dater, d'ailleurs, il faudra remettre ça dès que j'aurai un train de vie moins romanichel. Connaissant l'individue, respectable mère de famille au demeurant, je ne m'étonne guère de son intérêt pour des salissures lettreuses. Des enragées, ça existe aussi.
La seconde, j'ignore exactement qui c'est. J'apprends son existence par ledit Piotr, pas plus tard que ce soir. Une jeune fille bien comme il faut qui écrit un blog girly. J'exagère à peine, pour le plaisir du contraste. Si j'étais d'humeur à me la péter, je me laisserais aller à une métaphore sur l'air de La Belle et La Bête. Mais malgré l'heure avancée de ce samedi, je suis sobre et dépourvu de toute excuse liquide pour un élan de gonflitude déraisonnable. Restons-en à un modeste "Souris blanche et Rat gris". Et puis la femelle revendique également ses lectures de FDesouche, du Bal des Dégueulasses et du Grand Charles, la cage est à partager avec d'autres rongeurs.
Adieu rêves de gloire dans le rôle du Salaud de ces Dames.
00:27 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)