22/08/2011
"QU'ILS BOUFFENT DU SABLE"
Après avoir expliqué longuement qu'il se fout impérialement du Moyen-Orient et de ses histoires de massacres entre cousins incestueux, l'ami Goad se fend malgré tout d'un processus de paix maison :
A mes amis Arabes et Musulmans du Moyen-Orient, tout particulièrement ceux qui ne charcutent pas de clitos ni ne fistent de chameaux, je dis salaam. Bien que je ne puisse prétendre apprécier le goût de l'houmous, je reconnais que le comportement des Etats-Unis au Moyen-Orient a été méprisable. La définition qu'a mon gouvernement d'un régime corrompu et antidémocratique n'a pas de sens, sans quoi il aurait vitrifié l'Arabie Saoudite depuis des lustres. Fut un temps où l'Amérique soutenait Oussama Ben Laden dans la guerre d'Afghanistan contre les Russkofs, mais elle a fini par le tuer. Elle a soutenu Saddam Hussein dans la guerre de l'Irak contre l'Iran, et lui a même dit qu'elle se contrefoutait qu'il envahisse le Koweit. Mais quand il l'a fait, elle lui a déclaré la guerre. Sous prétexte d'armes de destructions massives qu'elle n'a pas pu découvrir, elle a envahi l'Irak une fois de plus et tué Saddam Hussein.
Mon seul alibi, c'est que je n'ai jamais pu élire les politiciens américains de mon choix, et qu'en conséquence je ne me sens pas le moins du monde responsable de leurs décisions, alors ne me faites pas exploser, ni moi ni ma famille, s'il vous plaît. En revanche, en signe de ma conviction que mon gouvernement avait tort, j'aimerais vous renvoyer tous vos frères musulmans.
A mes amis Juifs/Israéliens/Hébreux/Ashkénazes/Séfarades du Moyen-Orient, je dis shalom. Vu vos faibles effectifs, ce que vous avez pu accomplir à travers l'histoire est stupéfiant. J'ai une admiration certaine pour les juifs pratiquants du monde entier, ainsi que pour ceux qui ont cessé de pratiquer et commencé à travailler. Je n'arrive toujours pas à savoir si vous constituez une race ou une religion, j'ignore donc si vos prétentions territoriales relèvent du « sang et du sol » ou de « l'âme et du sol ». De toute manière, faut que je vous dise : quand bien même le retour d'Israël au Moyen-Orient vous paraîtrait héroïque et voulu par Dieu, j'estime que votre présence là-bas est vraiment une très mauvaise idée. Sachant ce qu'il s'est passé durant la Seconde Guerre mondiale, on n'aurait pas pu écrire pire scénario pour un nouvel épisode de votre histoire en vous plaçant dans un endroit surpeuplé de gens dont le Livre Saint dit tant de mal des Juifs.
(...) Pourquoi pas vous établir dans le New Jersey ? Je rajoute même le Delaware pour le même prix – tout le monde se fout du Delaware. Vous pouvez aussi avoir tout le Nebraska. Ou tout le désert des Mojaves. Je ne suis pas sûr que Dieu s'inquiète de l'endroit où vous vivez sur Terre. Mais pour votre propre sécurité et pour éviter une Troisième Guerre mondiale imminente, je vous suggérerais de foutre le camp rapidosse du Moyen-Orient.
Si aucun des deux camps n'accepte mes généreuses propositions, je me lave les mains de toute cette histoire. Qu'ils bouffent du sable et qu'ils s'explosent parmi en tout petits morceaux. (...)
19:13 | Lien permanent | Commentaires (38)
20/08/2011
VERY BAD TRIP
La soirée avance lentement tandis que je m'avachis devant n'importe quelle histoire de flic américain. Sonnerie de téléphone. C'est X, compagnon de déglingue discrète et socialement bien intégré sous des dehors d'ex-cogneur de rues. A-t-il un coup dans le nez ? Il veut causer, il semble contenir avec peine un trop-plein rage, de dégoût et de mépris rigolard, cocktail bien baroque. En cause, le TJ et son portrait d'une famille bourbine aigrie, nicht kontente de voir ses terres confisquées par de richissimes Aussländer qui peuvent se payer des baraques qu'eux ne pourront jamais s'offrir, même sur plusieurs générations d'endettés chroniques. Fureur de X, arrivé dans le pays il y a plus de trois décennies.
- C'est quoi le problème avec les Suisses, tu m'expliques ? Vous voulez pas les étrangers pauvres parce qu'il viennent vous piquer vos boulots. Vous voulez pas les étrangers riches parce qu'ils vous volent vos terres pour y construire des villas. A chaque fois qu'il y a un problème, c'est les étrangers qui s'en prennent plein la poire. Mais FOUTEZ-NOUS TOUS DEHORS, merde ! Vous attendez quoi ? Ayez un peu de couilles, putain ! Allez jusqu'au bout de cette sale logique sournoise !
J'hésite un peu à lui boucler au blair, pas vraiment d'humeur. J'essuie la tempête comme je peux, en restant calme, en essayant d'en placer une ça et là dans le flot de sa logorrhée. Non X, avec toi y a pas de souci, le taux de mélanine est OK, le comportement aussi, les preuves d'intégration en nombre, on se calme et on respire, t'es pas sur nos petites listes. Mais X n'en démord pas. Il revit carrément Schwartzenbach. Il sent son fauteuil d'immigré se transformer en siège éjectable. Sa panique est à moitié feinte pourtant. Il veut une bonne engueulade sérieuse, et je suis visiblement le seul dans un rayon de deux cent bornes à pouvoir lui offrir ça.
Avons-nous vraiment vu les mêmes choses à la téloche ? Le TJ qui lui a donné des visions d'expulsions massives imminentes m'a paru aussi politiquement correct et languedeboisé que d'habitude. Ce qui me donne par réaction des envies de nettoyage ethnique sous stéroïdes, il y voit les prémisses assumées d'une future guerre civile. Quand le poste me cause, j'entends la voix du Komintern, lui celle de l'Internationale Brune. C'est relativement troublant.
On raccroche en se promettant une invitation chez l'un ou l'autre, avec à la clé un gros gueuleton et bien pire encore en matière de baston verbale, de coups bas idéologiques et de pure mauvaise foi militante.
09:57 | Lien permanent | Commentaires (21)
12/08/2011
IDOLES NOIRES, LOQUES BLANCHES
Des serments de fidélité au Noirs. De la capitulation. De la reddition sans condition. Du soutien inconditionnel à la Black-Run-America jusqu’au Royaume Uni. De l’émasculation. Voilà tout ce que nous voyons dans ces images. En trois ou quatre générations d’endoctrinement et d’ingénierie sociale, les gauchistes blancs ont réussi à créer une nation entière (et peut-être l’occident tout entier) d’invertébrés leucodermes. (…)
Soumission et culpabilité éternelle. J’espère que tout gauchiste blanc qui arrive en ces pages, en hurlant que ce site est l’incarnation du Mal absolu, étudiera de près ces clichés. Mettez-vous-en plein les yeux, confortablement installés dans votre grand studio de Portland, Boulder, Austin, Seattle, ou dans les quartiers friqués de New-York ou de n’importe quel ghetto sécurisé pour richissime blanchouilles. Savourez-les en même temps que votre café Starbuck en écoutant telle ou telle abominable merde pondue par Zooey Deschanel, ou pendant que vous signez pour une nouvelle campagne en faveur d’Obama en 2012. J’espère que vous comprenez que ce qui se passe actuellement en Angleterre pourrait se produire en Amérique demain si le mauvais Noir se fait flinguer par un flic. (…)
Ces deux photos symbolisent tout ce qui ne tourne pas rond dans le monde occidental moderne, tout ce qui cloche dans notre culture et ses valeurs les plus importantes.
Traduit à la truelle depuis http://stuffblackpeopledontlike.blogspot.com
17:23 | Lien permanent | Commentaires (28)
09/08/2011
GRANDE PEUR DES MAL-PENSANTS A TEMPS PARTIEL
Je me goinfrais de kilomètres de route canadiennes et de malbouffe arrosée de bières artisanales quand l'ami Breivik est passé à l'action. Je n'ai donc rien suivi du vraisemblable déluge de larmes humanistes et ouacistophobe qu'elle a déclenché, et je m'en félicite encore. Il devient si difficile de ne pas être au courant de quelque chose, l'occasion était trop belle. De retour depuis peu, je persiste dans l'ignorance délibérée et me concentre sur le monstrueux pavé pondu par le tueur – 1500 pages A4, quand même !
Jusqu'ici, c'est écrit clairement, un peu redondant et lourd parfois, mais j'avance tranquillement et posterai mes lumineux, indispensables et très attendus commentaires à mesure de ma lecture. Patience, chenapans !
*
La machine à glorifier l'extinction des toubabs ne s'est pas encore remise de son orgasme. Ils n'y croyaient même plus, les malheureux ! Enfin un faf qui assumait son discours jusqu'au bout et qui l'appliquait pour de bon, et avec quelle efficacité !
Frissons ! Imaginez toute une escouade de Breiviks agissant simultanément dans toutes les grandes capitales d'Europe et d'Amérique... Le tsunami de sang et de panique...
Pour l'instant, les seuls qui paniquent vraiment, ce sont les réacs qui espèrent ENCORE obtenir un jour son brevet de respectabilité des commissaires post-maos SANS baisser leur froc trop bas. Leur crainte est que la boucherie d'Oslo ne provoque une accélération de la chasse au droitard assumé. Encore quelques timbrés dans ce genre, et on ne pourra vraiment plus rien dire, voilà le fond de leur angoisse.
« Moi, monsieur le Commissaire du Néo-Peuple Métissé Fraternel, je vous jure sur la tête de Nelson Mange-la-moi et de Marsouin Clystère King que je n'ai envie de tuer personne ! Absolument personne ! Même pas des gens qui gueulent que tous les Blancs sont des ouacistes à tabasser, ou des infidèles à zigouiller ! Pas plus beau joueur que moi, Camarade ! Voyez comme ma gueule est violacée du côté droite, c'est à force de tendre la joue, que ça en devient du cuir, tâtez donc ! Plus tolérant que moi, ah! C'est que je pourrais donner des leçons à la Gôsche, moi ! Je pratique presque autant qu'ils prêchent!»
On aimerait bien savoir à qui s'adressent de si frénétiques protestations de bon élevage. On se doute hélas qu'elles voudraient être entendues par les mêmes vieux ennemis imaginaires : le genre de types foncièrement opposés à leur conception du monde et de la société, mais raisonnables, prêt à dialoguer et à remettre leurs propres convictions en question, entre adultes.
On sort la tronche des cagues, les copines, et on m'écoute deux secondes :
ce type d'être humain n'existe pas
Vous ne les ferez pas changer d'avis, ils ne modifieront en rien vos convictions, tout échange avec eux est un gaspillage de temps et d'énergie peut-être plus grotesque encore qu'alimenter un compte Facebook. Chez eux comme chez nous, vous trouverez d'égales proportions de sinistres trouducs, d'érudits avec qui causer cinéma jusqu'à l'aube, de belettes bien disposées pour quelques culbutes amicales, de tarés à éviter quitte à faire un 180° sur l'autoroute, et de pauvres types ordinaires, ni bons ni méchants.
Passé les négligeables variations individuelles, vous avez toujours des gens qui pensent que l'extinction des toubabs est une illusion paranoïaque, un concept ouaciste à censurer, ou la meilleure nouvelle du siècle. Des salopes, des traîtres, des enculés qui vous haïraient au-delà de la tombe s'ils savaient comment faire. Que vous imitiez Breivik ou l'abbé Pierre, rien n'y fera. Vous êtes une ordure à abattre ou encabaner à vie, et croyez bien que peu de choses les retiennent de le faire.
*
J'ai déjà lu quelque part qu'un renforcement de la répression était, tout au contraire, parfaitement souhaitable, et c'est une analyse qui semble relever du pur bon sens. Le réac a encore trop de marge de manoeuvre, et c'est un des facteurs qui expliquent son apathie, son absence tragique d'organisation. Nous ne souffrons tout simplement pas encore assez. Ce n'est pas un maso qui l'affirme. J'estime au contraire avoir ma dose en matière de criminalisation, de clandestinité et d'étouffement. Mais je n'ai encore tenté de tuer personne, hormis mon auguste personne et par des moyens agréablement lents. Puisque le faf est un assassin en puissance, il faut en déduire que tout a été trop facile pour ma pomme jusqu'ici. C'est valable pour tous mes cousins en fafitude.
A ces derniers, je pose la question suivante, toute rhétorique puisque la réponse est évidente. Croit-on encore que nos buts puissent être atteints par des voies moins *terrifiantes*, dans tous les sens du terme ? Votre Reconquête, ça va se faire en douceur, avec des tazers basse consommation, des charters en peluche, et les applaudissements discrets du G8 ? Vous pensez faire exactement comme depuis un demi-siècle ?
Vous pensez que vous aurez le choix ? Vous pensez que vous aurez les moyens financiers et médiatiques, les appuis politiques officiels et officieux, les réseaux locaux et internationaux nécessaires pour une prise de pouvoir Sans Haine, Ni Violence Ni Armes à l'échelle continentale ? Vous croyez que vous serez éternellement confrontés à des punks à chien rachitiques, des conseillères régionales socialistes à limousine de fonction, et des simiens à peine foutus de foutre le feu à leurs propres quartiers de merde ? La Yougoslavie et l'Irak, paradis multiculturels totalitaires jusqu'à l'effondrement du régime, ça vous dit quelque chose ? Quand il n'y aura plus de quoi payer la flicaille et maintenir les banlieues occupées sous la perf' des allocs, vous présumez que des tracts et des lance-pierre, ça va suffire pour vous mettre à l'abri si vous n'avez pas les moyens d'aller vivre dans un bunker campagnard ?
Je ne me réjouis pas de cette perspective, si vous voulez tout savoir, car bien que je le regrette souvent, je ne suis pas un cinglé meurtrier, et parce que je n'ai aucune envie que ma famille s'en prenne plein la gueule sans que je puisse y faire grand-chose. Pas plus que neuf types sur dix qui viennent lire ceci. Mais si on ne choisit pas son ennemi, et qu'on est choisi par lui, c'est lui aussi qui impose le choix des armes. Aucune mythonerie là-dedans : relisez Céline et vous vous souviendrez que "Sans or, pas de Révolution." Et nous sommes absolument fauchés, pour ce que j'en sais, et je ne vois pas comment nos phynances pourraient s'améliorer d'ici le prochain quart de siècle, vu les culs qu'il faut lapper pour parvenir.
Que ceux qui taxeraient ce discours d'irréaliste clownerie d'ancien jeu-de-rôliste se posent la question en termes de fric, d'organisation, de communication et de collusions avec les VRAIS décideurs de la planète. On verra alors qui se mitonne les illusions les plus grasses sur les moyens d'atteindre leurs objectifs.
Le visa d'acceptabilité de l'ennemi est une offense, un tatouage de prostituée. Nos idées sont criminelles, elles doivent l'être, elles ne peuvent être rien d'autre. Elles le resteront aussi longtemps que les limites de la loi, de la décence, de la morale et de l'engagement politique seront fixées par les fils de hyènes qui travaillent à faire de l'Europe une prison-supermarché, enfermant une plèbe beige, stupide, illettrée et vendue aux usuriers dès la naissance. LEUR morale, LEUR droit, LEUR décence doivent être nos torche-cul. Dans le verbe d'abord, dans le geste à chaque fois que possible.
Si le massacre de Breivik a fait du tort médiatique à qui que ce soit, c'est à la droite réformiste, celle qui croit encore que tout se règle avec des interdictions de bourre-cas, des cours de civisme obligatoire et du viagra républicain en suppositoire. Si on ne vise pas une carrière de parlementeur, je ne vois pas de raisons de s'en plaindre.
*
Je retiens par avance deux objections :
a) se palucher sur l'air des Carnets de Turner, c'est la posture de types qui ne sont pas là dans la rue quand on a besoin d'eux et qui font profil bas dans leur propre quartier face à une poignée de gamins dégénérés. C'est correct et je ne me la joue pas Grand Guerrier Urbain. Comme n'importe quel pauvre connard, je fais ce que je peux pour vivre le moins courbé possible et maintenir en un seul morceau les lambeaux de ma dignité. Je ne donne pas de leçons et serais plutôt du genre à en prendre partout où je peux.
b) il est presque impossible de tenir un tel discours à un public sympathisant mais modéré. C'est là encore correct, surtout si on espère les inciter à voter ouvertement pour un parti légal. Mais un modéré que vous ne pouvez pas radicaliser sur le long terme, à l'usure, ne mérite tout bonnement pas tant d'égards. Et si je ne me hasarde pas à affirmer que nous avons besoin de milliers de nouveaux Breiviks, je demeure convaincu que l'Europe ne survivra pas sans se foutre dans la plus gigantesque colère de son histoire.
19:45 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (66)