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26/12/2013

OUVRONS-NOUS AUX SPECIALITES CULINAIRES D'AILLEURS

Pas d'humeur à fourrer de la mule ? Pourquoi ne pas vous désinhiber avec une bonne rasade de vin de merde coréen ?

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25/12/2013

ETRE OUACISTE OU BAISER DES MULES

... question de valeurs et de priorités.

Démocrates, humanistes et républicains, préparez-vous à vous faire des ennemis mortels auprès des anti-spécistes, c'est pour le progrès et l'amitié entre les peuples. Après tout, qui sommes-nous pour juger, hein ? Qui ?

22/12/2013

MANDALE SOUVERAINE, vol 2

Encore une Blanchouille qui n'a pas compris dans quel monde elle vivait avant d'en parler avec décontraction. (Rejoint exactement ce qui était évoqué ici.)

C'est une excellente chose que la répression Correcte écrabouille avant tout des gens qui n'ont de rapport avec Betty Monde que leur taux de mélanine et leur sens de l'humour. C'est ainsi que les lignes se clarifient - paradoxalement dans le même mouvement qu'elles se brouillent entre vrais affreux méchants (les nazis Blancs), affreux méchants qu'on n'avait pas vu venir because mélanine Correcte (Dieudo, les mozlems non-youtro-compatibles), les cashers insuffisamment shoatisants (Zemmour, Finkie) et Toubabs propres sur eux qui pensent encore que vivre dans l'hémisphère Nord les met à l'abri des procès en sorcellerie.

A ce propos et pour glisser une digression à la con, voilà bien le point sur lequel mondes dit développés et sous-développés se rejoignent, le vrai catéchisme planétaire : la psychose diabolique, le besoin non pas d'un simple bouc émissaire, bestiole innocente polluée par convenance, mais d'un vrai fils de chien jetable, ce qui n'est pas exactement la même chose. Ce n'est pas une bête bestiole qu'on charge artificiellement des péchés de la communauté pour ne pas devoir flinguer l'un des nôtres : reconnaissons à la tradition juive ce souci permanent de ne pas gaspiller le sel de la terre - c'est bel et bien l'un des nôtres qui est sacrifié, débusqué, dénazifié, dé-dérapagisé pour pacte avec le démon. Du journaleux fricotant avec la haute au négusse "vidant de son plein gré les poubelles à Paris", une même transe horripilante saisit tous les bipèdes squattant la péninsule ouest de l'Eurasie. Une communion qu'aucun faux interprète du ghetto ne viendra jamais gâcher.

Bref.

Je me fous, nous nous contrefoutons absolument tous de l'opprobre mondiale continentale et encore ! qui frappe une quelconque grognasse bossant pour une boîte à qui on doit meetic et autres saloperies. Son sort à elle en tant qu'individu n'a pas d'importance. Qu'on la fasse passer pour ouaciste alors qu'elle en est sans doute à des kilomètres n'est pas un scandale. Ce n'est pas ici qu'on va se laisser aller - ou alors sera-ce un oubli, une incontinence - l'air d'On peut plus rien dire. Parce que ce n'est pas dire qui importe mais faire, à savoir décider souverainement qui nous acceptons ou non au sein de la communauté nationale, de qui nous acceptons ou pas des leçons de morale, quelle sensibilités épidermiques nous traitons avec quels gants, etc.

Il est bon, il est désirable, que toutes les Justine Sacco du monde se fassent marteler la tronche par la massue grossière et imbécile de la Correction Politique. Le Toubab laissé à lui-même vit trop volontiers au pays joyeux "des enfants heureux et des monstres gentils". Une bonne mandale dans la gueule et le voilà incroyablement plus réaliste, c'est à dire plus prudent, c'est à dire plus anxieux, c'est à dire plus frustré, c'est à dire plus malheureux, l'inconfort augmentant à mesure qu'il sait et sent ne pas le mériter par ses actes.

Pourquoi à ce jour toutes les initiatives de la droite radicale ont-elles échoué ? Si l'on écarte l'incompétence, l'arrivisme, la mongolerie et la stupidité doctrinaire de ses supposées élites, il y a un facteur central : le fait que Toubab Moyen n'a tout simplement pas encore été traîné suffisamment bas dans des cagoinces assez dégueulasses.

C'est le principe du long feu, que tant de connards n'utilisent que comme métaphore temporelle alors qu'elle est celle d'un échec ponctuel : faute d'une compression suffisante, la poudre enflammée ne fait pas boum mais froutch, et la balle ne part pas.

Si l'espoir d'un colossal retour de manivelle n'est pas complètement vain, nous devons montrer de la gratitude aux enculés qui font en sorte qu'il soit toujours moins possible de dire quoique ce soit, qui lancent la traque au moindre petit exutoire à l'agacement ordinaire, au mouvement d'humeur, à la pique jobarde, au chauvinisme inoffensif. En se croyant intransigeants envers le pékin de base dans l'idée de nous éradiquer, ils rendent chaque jour plus inéluctable et plus nécessaire l'expression de notre haine la plus chimiquement pure. Je ne suis pas optimiste de nature, mais je rejoins pleinement ce que dit notre Armiral à tous quand il évoque des gens qui jusque-là étaient parfaitement pacifistes commencent à jouer avec l’idée de la violence. Ca se trouve par wagons entiers sur le net, certes, mais tout autant dans la rue et les troquets.

Faites vous-même le test, et profitez-en pour semer les "mauvaises" graines sur l'air de grotesque slogan d'un quelconque opérateur mobile : CHEZ NOUS TU PEUX.

14/12/2013

LEGERE CONTRARIETE

07/12/2013

UNE PETITE PERLE SEVENTIZE OUBLIEE

Pour ceux qui apprécient les films de Jean Yanne : http://www.films-france.com/erotissimo/

VIRILISME CORRECT

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L'hostilité de la presse occidentale envers Poutine n'est plus à démontrer; ses raisons m'échappent et je m'en contrefous. Fidèle à sa manie de demander aux gauchistes ce qu'il a le droit d'aimer ou détester, le réac de base semble lui vouer une certaine admiration. Certes, l'homme présente mieux qu'un François Gouda, et il a fait buter quelques islamistes du Caucase. Et puis ? Plutôt pro-ana, comme bilan. Mais le réac est un crevard, qui a l'habitude de se dire que faute de grives, faute de merle, faute de moineaux, etc...

Là n'est de toute manière pas la question. Voir les dernières rumeurs sur l'hypothétique bougrerie du personnage, suivant de près les histoires horrifiantes et quasi ochouitziennes sur sa persécution des zoo-maux-sexuels. Antique et poussiéreuse antienne : homophobe = homo refoulé. Ca ne marche pas avec tous les cas de figure, suivez bien : antisémite ne veut pas forcément dire juif refoulé, machiste pas forcément hétéro sexuellement soumis, etc. Ah je sais, c'est compliqué.

Vous voulez voir à quel point ? Extrait du 20 Minutes du 6 décembre, page 13 sur le sujet qui nous intéresse ici :

"Vladimir Poutine véhicule l'image d'un président fort, viril et impassible. Mais la réalité serait plus contrastée, à en croire une biographie non autorisée" blabla.

Premier réflexe Correct : "Mouarf ! Le gros macho est en fait une tarlouze ! Rions." Tous les coups médiatiques sont permis pour décrédibiliser l'ennemi.

L'ennuyeux, c'est que ça suppose le raisonnement suivant : si tu es homo, tu ne peux pas être fort, viril et impassible. Et ça, c'est pas du tout Correct, c'est même très réac, voire nazi.

C'est embêtant.

Prenez le personnage de Théo, le Boche des Tontons Flingueurs : payday certes, et reconnu comme tel par tout le monde, mais d'une classe aristocrate limite SS et n'hésitant pas à jouer de la mitraillette - Ernst Röhm aurait plébiscité, mais on me dit qu'il n'est plus exactement une référence.

Qu'en conclure ? Que l'homophilie Correcte est une foutaise, qu'aucun gauchiste n'a sincèrement rien à secouer des paydays, et qu'une majorité s'offusque discrètement, voire pas discrètement du tout, qu'on puisse la soupçonner de se faire bourrer l'urne, même démocratiquement.

A l'époque où l'homo est devenu une figure dominante, incontournable du Spectacle, sa caricature n'a peut-être jamais été aussi soutenue, propagée, partagée même par ceux qui sont supposés, par Correction, s'en défier et lutter contre les stéréotypes.

06/12/2013

TOUT PASSE, TOUT CASSE

Il paraît qu'un type très important est mort dans la nuit du 5 au 6 décembre. Comme quoi il aurait gagné un Nobel de quelque chose. Les vrais Citoyens à majuscule en seraient affectés. De toute manière il fait gris et froid, c'est normal d'avoir un peu le bourdon.

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03/12/2013

UNE LONGUE SIESTE AU FOND DE LA RIVIERE

02/12/2013

L'INSTINCT TRIBAL

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Le plus souvent très isolé du fait de ses convictions, le faf se retrouve à chercher la compagnie de purs cinglés pour la mauvaise raison qu'ils paraissent avoir les mêmes lectures que lui. La déglingue de la droite radicale diffère de sa version ultragauchiste essentiellement par le style : plus propre à l'extérieur, cette race de tarés est tout aussi ravagée à l'intérieur, et son intégration sociale est plus délicate encore, parce que le faf ne dispose pas, lui, de squats où tenter d'oublier entre comparses le déséquilibre pathétique de son quotidien.

On traîne dans ce milieu quelques années, le temps nécessaire à s'en dégoûter pour la vie, et on reprend sa route hagarde. Pour beaucoup, ça suppose se rapprocher de ce qui semble être le moindre mal : la droite traditionnelle. Après tout, la défiance à l'égard de l'Etat y est forte, de même que le mépris pour les crasseux à tam-tams, et après quelques coups de blancs les blagues ouacistes déclenchent souvent des rires complices. Avec la fatigue des excès de jeunesse, on peut devenir assez cynique pour y creuser son trou. Mais il faut pour cela avoir tué en soi toute naïveté et tout romantisme, ces deux élans fondamentaux sans lesquels on ne serait jamais venus à l'ivresse nationaliste. Et le cynisme, ça ne s'improvise pas, il faut né pour, à la limite.

L'indolence et le coma sont la pente naturelle de la plupart d'entre nous, l'état de stagnation qui nous menace quasi tous tôt ou tard - mais pas l'amertume et le pragmatisme poisseux. Peu d'élus dans les rangs des véritables saloperies vivantes, ce qui est somme toute un motif d'espoir.

Dans le même temps, il arrive que l'on croise des individus dont les convictions professées nous heurtent, mais avec qui l'on trouve bien plus de terrains d'entente qu'avec les prétendus "alliés naturels" vers qui nous pousserait une grille de lecture strictement politicarde.

Entre un punk à chien moins con que la moyenne et un diplômé d'école de commerce truffant ses phrases d'anglicisme, le choix me semble assez vite fait. Surtout si ce dernier a les cheveux longs bien soignés et une cravate.

Voyez tous ces gauchiasses pauvres, qui ne votent pas socialiste, et qui donnent à leurs enfants des noms évoquant un siècle disparu, amoureux des petits troquets qui ont résisté à la gleichaltung urbaniste déshumanisée, chez qui on entend toujours un air d'accordéon, amateurs de petits pinards locaux... Un ouvriérisme dérisoire les a menés à un style de vie que le patriote enraciné ne peut que plébisciter. Leur pourquoi est abject, mais leur comment ? Il aurait pas une gueule cousine du nôtre, des fois ?

In fine, tout, mais alors absolument tout revient à la notion de clan.

Untel a-t-il ou non le sens de la famille ? Répondre à cette question, c'est en régler cent autres : tient-il sa parole, peut-on compter sur lui en cas d'embrouille, est-il un membre honorable de la "communauté nationale" au sens où nous l'entendons, etc.

Le discours affiché, les valeurs invoquées, le nombre de bouquins "illégaux" bien en évidence dans la biblio, pipeau que tout cela. La famille, tout est là. Quel rapport a-t-on avec la sienne, a-t-on relevé l'insane défi d'en créer une soi-même, tient-elle un minimum la route, quelle place y occupe-t-on, s'est-on vraiment arraché le cul pour la prendre et la conserver...

Voilà l'outil de tri tout bête, bien con, superbement banal, bourgeois en diable cracherons certains... qu'on aimerait bien voir à la tâche, des fois qu'ils s'y cassent les ratiches... Des fois que ce serait même cette certitude qui, tout au fond d'eux, les pousse à lever le nez avec morgue pour se donner une contenance... See if you can make it like the others do...

Je ne donne pas de leçons et ne m'érige pas en exemple, me contentant de divulguer un truc tout bête qui m'a été bien utile ces dix dernières années. Il m'en aura fallu quinze, de gaspillage obscène de ma jeunesse et de mon énergie avant de trouver celle, fondamentale, de m'attaquer à ce foutu chantier, le seul qui compte vraiment. Mais avoir signé est une chose, d'une autre monde que de l'assumer jusqu'au bout. Je ne fais pas le malin.

Le vrai résultat du test ne sera pas publié avant les environs de 2030, date à laquelle beaucoup d'entre nous ne serons plus là pour en prendre acte.

Pour notre génération de patriotes, se réconcilier avec ses instincts naturels et tenter de se plier vaille que vaille à leur loi est peut-être le sommet de ce que nous pourrons accomplir. Un saut par-dessus soi-même, par-dessus le désespoir, la fatalité, la dénatalité ambiante, la rationalité qu'invoquent en ne plaisantant à moitié ceux qui n'ont pas voulu de cette renaissance à plusieurs.