Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/01/2014

ETAT ET NATION

Sympa, les discussions de bistrot - enfin pas celles où, avant de vous laisser rejoindre la conversation, on vous demande de résoudre un rubik's cube pendant que les membres du club déjà admis continuent de taper la causette. C'est comme ça, chez l'ami Biohazard: pas bourrins-friendly, sa section commentaires, où il faut s'inscrire pour pouvoir jacter. Je critique pas, hein, il est chez lui... Mais comme il cause de sujets auxquels le réac de base a coutume de ne pas s'intéresser ou de n'en rien comprendre, la tentation de jouer ma partoche de mouche du coche, voyez... Alors je le fais ici, en autiste.

L'Etat contre la Nation - une opposition qui semble oubliée depuis des lustres par la droite en-dehors d'une poignée de radicaux qui n'ont pas les moyens (argent, troupes, sanctuaires, doctrine) de leurs ambitions.

L'Etat est notre ennemi, c'est manifeste, et compréhensible sans besoin d'investir dans un ticheurte RATM. Mais il ne l'est pas que par ses paroles et ses gestes, à cause d'un gouvernement spécifique (comme semblent s'en convaincre les ceusses pour qui Hollande dégage est un programme politique cohérent): il l'est dans son essence parce qu'il est au service d'autres forces. Des forces pour lesquelles on ne nous convie pas à voter tous les X semestres - la phynance, le Spectacle, les groupes d'intérêts plus ou moins occultes, tout ce qu'on voudra comme instances représentant le pouvoir du pognon et du cosmopolitisme.

Admettons, pour la démonstration, la chimérique idée d'en prendre le contrôle pour changer les lois et détenir les moyens physiques de les faire appliquer et respecter - but ultime de toute stratégie électorale. Il ne suffit pas pour cela de rallier suffisamment de suffrages de citoyens "réveillés" et partageant notre vision du monde au moins partiellement.

Il faut aussi avoir l'aval de ces instances. Un coup d'Etat ? C'était possible avant le flicage électronique tous azimuts, la prolifération façon spores de la vidéosurveillance, l'établissement automatique de ton deuxième CV par les mouvements de tes diverses cartes bancaires, etc. Il y en a qui passent entre les mailles du filet : pour l'écrasante majorité, ça représente presque un boulot à plein temps, auxquels ils sacrifient un job alimentaire classique. C'est bien dans le sens où c'est souvent cohérent avec leur vision du monde ; c'est mal parce que beaucoup ne sont qu'à quelques poils de bite de la sociopathie et de la parano hallucinatoire.  

Une carrière légaliste, du tractage-collage à la députation en passant par le conseil communal ? Ca revient à faire rentrer une pièce carrée dans un trou rond. Ce qu'il se passe ? La pièce carrée est cassée, ses angles rabotés. C'est ce que Narine tente de faire d'elle-même. Au final, on a une pièce ni ronde ni carrée, qui ne satisfait personne.

Il faut agir sans, contre et malgré l'Etat. Tu t'y frottes ? Soit tu t'y piques, soit tu t'y corromps. Voir les brillants résultats qu'ont donné un demi-siècle de carriérisme politique radical, déjà dénoncé en son temps par Venner dans sa Critique Positive.

On claque pour des nèfles son énergie à discuter ou tenter d'organiser quoique ce soit avec des gens qui croient encore que la notion de "droite républicaine" a le moindre sens. Sous le coup de la colère et de l'exaspération, ils peuvent avoir des mots ou des idées qui ressemblent aux nôtres; on croit pouvoir les radicaliser, les arracher à leur gangue idéologique, ou plus précisément au tragique vide idéologique où ils pataugent, ce poisseux cocktail de rigidité intellectuelle, de cynisme économique et de respect pour des traditions mortes depuis des lustres. Pisser dans un stradivarius fera du Mozart avant qu'ils se désintoxiquent de leur gaulisme/bonapartisme plus ou moins inconscient.

La Nation n'est pas l'Etat. L'Etat, c'est l'administration, le fonctionnariat, la domination de la paperasse, l'alliance de la matraque et du tampon-encreur. La Nation, c'est le clan, la tribu, le sang, et un mot brutal, inconfortable, exclusif, que l'Assemblée "nationale" (mouarf!) "française" (leaule!) a banni de sa législation récemment.

C'est tout.

Voilà la règle.

Son application permet toutes les exceptions individuelles que l'on veut. Qui en conteste le principe est une huître qu'il faut laisser à son marigot.

17/01/2014

LA LIGNE GÉNÉRALE

Pour comprendre un peu mieux le mélange bâtard qui règne actuellement, mixant Correction Politique monstrueuse et culte de la Subversion roquènerole régulièrement promu aux heures de grande écoute par les soubrettes du Spectacle.

Nous sommes en Union Soviétique, durant les premières années du règne de Staline. Le film décrit le parcours d'une humble péouse, confrontée à moult difficultés, et qui fait la connaissance du bolchevisme par un fringant militant moustachu. La cause de tous ses emmerdements ? L'arriération que cause la Réaction, certes, toujours pas extirpée de la société nouvelle, mais aussi les fonctionnaires paresseux, négligents, égoïstes, qui n'appliquent pas la Ligne Générale décrétée par le gouvernement.

Oui, tout n'est pas rose, oui il reste d'énormes efforts à faire, oui ceux qui affirment le contraire et font croire que tout est parfait sont de méchantes gens. Mais le programme est bon en soi !

La Ligne Générale est juste, bien pensée, morale, sincère, efficace, il faut simplement l'appliquer, jusqu'à ce que ça marche. De défaite en défaite jusqu'à la victoire finale, disait un autre grand ami du Peuple, un certain Zedong, conscient que sans casser des millions d'oeufs, y a pas moyen de rater une omelette en beauté - comment voulez-vous foirer quoique ce soit sans essayer ? 

Le discours des cocos, "le socialisme jamais vraiment appliqué", rejoint l'obsession des démocrates autoproclamés, qui suppriment petite liberté après petite liberté au nom de LA Liberté majuscule : toujours faire moins pour toujours dire plus. Et surtout ne jamais changer la recette à base de mixité raciale, de destruction de la culture européenne, de glorification de l'Übernègre et de viol mental de l'Unterblanc. C'est ça, la Démocratie, la Raie Publique, le Progrès, l'héritage des Lumières, ce pour quoi Voltaire a écrit et Jean Moulin a mouru. Alors un peu de respect, chiasse !

Ca ne donne toujours pas les bons résultats? Ca paraît carrément contreproductif? La Bête Immonde engrosse encore malgré les multiples avortements, excisions, cautérisation de la chatte et exorcisme qu'on lui fait subir?

La méthode est bonne parce que son but est beau

Clysterium, purgare, saignare.

Le patient en crève ? L'Inquisition elle aussi a cassé pas mal d'oeufs pour sa divine omelette. Et s'il y a eu tant de morts à déplorer, c'est que Dieu ne les a pas sauvés et donc qu'ils étaient pourris.

Il faut juste continuer jusqu'à ce que ça donne de bons résultats.

 

 

"LA DÉFINITION DU PARADIS SUR TERRE"

Avec le recul, il m’apparaît clairement que les amphétamines étaient à la base de tout ça, ainsi que de la plupart des violences sanglantes qui ont marqué l’univers punk. Les jeunes Londoniens de 1977 raffolaient du mauvais speed et tout particulièrement d’un produit connu sous le nom de sulfate d’amphétamine, une poudre blanche fabriquée le plus souvent dans des baignoires par des gangs de bikers provinciaux. Cette poudre brûle les parois nasales, détruit les cellules du cerveau, induit paranoïa, agressivité, et transforme généralement ses adeptes en fous furieux émaciés aux yeux exorbités. Inhaler un seul trait de cette substance nocive provoque des piqûres dans le nez pendant une bonne minute, noie le sens olfactif sous des effluves d’Ajax et suscite momentanément des troubles de la vision et des nausées.

En revanche, c’est relativement pas cher et ça tient bien éveillé : au point d’en grincer des dents jusqu’à en faire saigner les gencives. Puis, après plusieurs jours et nuits sans sommeil, viennent les douleurs dans les os et l’impression de ressembler à une régurgitation de chien errant. Pour finir ne restent dans la tête que de vagues bribes de ce qui s’est passé les dernières soixante-douze heures. D’où le fait que la plupart des souvenirs des punks anglais sont généralement peu fiables. Ils n’ont plus les cellules corticales nécessaires pour réactiver le passé de manière objective. Cette période a ainsi été réécrite et transformée en mythe sans que soit fait référence à ce qui l’a empoisonnée et brisée dans son élan : la violence gratuite, les mauvaises drogues, les caïds et autres maquereaux façon Tin Pan Alley.

Ceux qui ont allègrement dépeint cette époque comme une longue et insouciante fête reggae punk n’ont à l’évidence pas assisté aux mêmes événements que moi. Ou peut-être est-ce une question de point de vue. Un bon exemple ? Les Slits. Certains les ont présentées comme de valeureuses passionarias de la cause féministe. Pour ma part, elles n’étaient qu’une bande d’exhibitionnistes sans talent. Les voir à leurs débuts hurler et massacrer leur répertoire cacophonique est aussi insupportable que de se faire arracher les dents de sagesse par un praticien incompétent. Comment s’est imposée la croyance selon laquelle il est légitime de monter sur scène sans savoir jouer d’un instrument, et pourquoi personne ne flaire l’escroquerie ? C’est que les aliénés ont pris possession de l’asile qui tient lieu de scène musicale à la fin des seventies. La révolte de la jeunesse démarrée dans les fifties avec James Dean a fini emportée dans un lamentable tourbillon de crachats, d’épingles à nourrice et de speed de baignoire : on est passé de rebelle sans raison à rebelles sans idées.

J'aime la méthadone. Beaucoup. Elle me procure la même chaleur intérieur et la même impression d'invulnérabilité diffuse que l'héroïne au début. En fait, je ne perçois pas beaucoup de différence entre les deux drogues, elles accrochent autant l'une que l'autre au niveau purement physique et interagissent agréablement avec les mêmes parties du cerveau une fois la substance répandue dans le corps. En fin de compte, je remplace une dépendance par une autre.
(...)

Mais cette situation comporte quand même pas mal d'avantages. Tout d'abord et principalement, le mauvais sort que la dope a jeté sur moi ces quatre dernières années est brisé. C'est miraculeux en soi: quelques mois de plus à me débattre dans la vie que je menais encore tout récemment auraient fait de moi un cadavre en décomposition dans un bâtiment condamné. Tous ceux avec qui j'ai commencé à prendre de l'héroïne sont morts, ou presque, ou en prison. Nous aurions tous dû le savoir. Nous avions lu les mêmes histoires. L'héro est un mauvais karma matérialisé sous forme de poudre et a décimé quantité de musiciens de jazz. Alors quelle chance pouvait bien avoir cette fragile génération rock tombée sous son influence ? Nous étions comme des moutons à l'abattoir. Mais au moment où j'arrive sur les lieux de l'exécution, le salut sa manifeste sous la forme d'une prescription de méthadone et m'évite l'impitoyable lame de la Grande Faucheuse. J'ai beaucoup de raisons d'être reconnaissant. Je me défonce chaque jour avec une drogue légale et gratuite. Pour moi, c'est alors la définition du paradis sur terre.

Nick Kent, Apathy for the Devil – Les seventies, voyage au cœur des ténèbres. Rivages Rouge, 2013

 

13/01/2014

ABSOLUTION À USAGE UNIQUE

De loin en loin, à la nuit tombée, réussir à se pardonner. Se sentir moins sali que d'habitude par les renoncements et les dégoûtantes petites combines auxquelles on a cédé, par épuisement ou manque de caractère. Sans rien avoir accompli de révolutionnaire, juste un petit saut par-dessus soi-même alors que tout nous poussait à rester englué au carrelage. S'accorder une absolution à usage unique pour l'hygiène, sans détours par la grandiloquence autodestructrice ou la parodie de discipline monacale, moralement à poil face au miroir.

Parvenir à ne pas s'en vouloir de ne pas être plus X ou moins Y, accepter d'un bloc son statut de ventilateur de poche dans l'ouragan de l'Histoire. Un consentement passager à sa propre médiocrité, en accomplissant un petit geste à sa propre mesure, sans la surévaluer ni la mépriser. Se dire que c'est comme ça, et se retenir de conclure que c'est déjà pas mal ou que c'est toujours pas suffisant. En sachant qu'avant l'aube prochaine, le pendule entre rage de vaincre et torpeur cynique, ce mouvement perpétuel où les boites-à-meuh remplacent les billes, aura repris sa sotte oscillation.

12/01/2014

L'EXPRESSION, SA LIBERTÉ, SES LIMITES ET AUTRES FOUTERIES

democracy1.png

Bien entendu que "dans une société normale on devrait pouvoir rire de tout, de n’importe quoi et avec n’importe qui." Parce qu'il devrait être normal, une fois la déconnade cathartique passée, de causer de tout avec tout le monde. Ca n'implique pas que les appels au meurtre ou les apologies du viol puissent s'articuler impunément en tant qu'opinion en valant bien d'autres - mais la loi, par conséquent l'Etat, ne devraient intervenir dans la chose que de manière strictement subsidiaire, si un accord entre les parties ne peut vraiment être trouvé.

Cet accord pouvant prendre la forme d'un échange d'excuses ou d'un duel à la machette.

Un des signes de notre américanisation est la prolifération de lois, de règlements, d'ordonnances, d'exceptions castratrices à des règles étouffantes. Nos gouvernants, nos grossistes, nos publicitaires, nos médicastres, nos DRH, nos pédagogues, autant de salopes qui nous traitent en permanence comme des MOUTARDS, ni conscients ni responsables de leurs propres actes ou paroles.

(Voir les interrogations insanes qui ont suivi les nombreuses vautrées récentes de skieurs de mes deux : le hors-piste était-il clairement signalé ? le matériel correspondait-il aux normes ISO 14-88 ? la neige avait-elle suivi tous les ateliers de sensibilisation républicaine prévue par la charte de l'entreprise de remonte-pente?)

Gripari, ma tafiole fasciste préférée, résumait ainsi son programme de dictateur : autoriser toutes les propagandes et punir de mort qui crache par terre. J'apprécie pas mal.

On objectera :

1) qu'alors on passerait beaucoup de temps à se foutre parmi sur la gueule pour expression d'opinions qui défrisent le voisin. C'est possible. Mais l'humain étant pramatique (à défaut d'être rationnel), on peut poser qu'au bout d'un moment, chacun mesurerait ses paroles et ses gestes en présence de groupes d'abrutis ne partageant pas l'intégralité de sa vision du monde. Chaque chapelle se retirerait alors progressivement sur sa propre portion de territoire pour éviter les conflits, et la chasse d'eau de l'Histoire serait enfin tirée sur le vivransamble de mes couilles, inaugurant une ère de paix sociale étourdissante. Prenez un brownie à la marie-jeanne et pensez-y un moment, orgasme mental probable.

2) que si tout peut se dire et s'écrire, alors piorner six fois par trimestre sur Ochouitze et l'île de gonorrhée Gorée aussi sera permis. Désagrément que tout homme sensé voudrait faire disparaître à coups de parpaings. Mais avec un brin d'optimisme, on en vient vite à se dire que sans la puissance combinée des gouvernements, des grands organes de presse et des pourritures d'académie, ces complaintes micro-sectaires n'intéresseraient qu'une faible minorité d'Occidentaux. Le devouare de mémouare occuperait une portion d'espace public comparable aux autocollants Free Tibet, et ce serait déjà putain de généreux.

C'est peut-être la seule qualité de Festivus : les mouchoirs, ça lui sert surtout à s'essuyer le foutre du nombril.

10/01/2014

POUR GRAHAM BONNET

... qui apporte, à des compos bien ficelées à la base, une patate absolument monstrueuse.

A PROPOS DE LA POSITION EPISODIQUE DES BRAS D'UN MÉTIS AFRO-FRANCAIS

Fik' et Phara, chacun dans leur billet respectifs, ont dit l'essentiel sur l'affaire, l'un se concentrant sur le mépris légitime pour la forme, l'autre sur la plaisante Schadenfreude que suscite le fonds (ou le contraire, c'est selon).

Le Diable se cachant dans les Détails on a dit pas d'allusions, on me permettra d'aborder ici l'accessoire.

Je cause de l'affaire dans mon entourage, et récolte un grand maximum de réactions homogènes sur l'air de "grand n'importe quoi". Que l'individu soit réputé antisémite n'est pas remis en question, mais l'importance de l'affaire et la grande enculade médiatico-politruc qu'on lui consacre, interloque souvent, stupéfie parfois. S'il est si méchant qu'on le dit, m'explique-t-on, la meilleure chose à faire serait de le laisser s'épuiser dans son coin, plutôt que lui offrir l'honneur d'être une cible, le suprême cadeau de la crucifixion. En gros :


J'aime :


° le fait que le tabou ABSOLU de notre temps, le coeur de la religion civile occidentale, soit ainsi chahuté, en me foutant bien de la différence entre réfuter le mythe d'Ochouitze, ou regretter qu'il n'ait pas fonctionné si bien que prévu

° la crispation que l'affaire entraîne, cette hystérie collective qui fait se précipiter absolument toutes les grandes gueules du Spectacle, révélatrice du sentiment d'insécurité du pouvoir (quand bien même ce n'est pas ça qui va ralentir la destruction de la civilisation occidentale par la Banque et le Marché)

° l'occasion que donne l'affaire de causer "adulte" avec n'importe qui: ça définit certaines lignes, on se rapproche de l'os, et ça peut contribuer à décomplexer pas mal de monde sur certaines questions, qu'ils pourraient ne plus considérer comme si "sensibles" que ça, et c'est, sinon un bon début, du moins bon à prendre pour casser le ronron, l'apathie et la résignation


J'aime pas :

° le personnage, ses fréquentations (ridicules bien plus que scandaleuses), le caractère sectaire de ses adeptes, leur multiracialité, leurs accointances islamolascardesques.

° l'imbécile mauvaise foi et le suivisme des commentateurs de tous bords qui s'en tiennent, pour se fristouiller une opinion, aux sur-titres de la presse collabo (J'ai vu quelques spectacles de l'animal, c'est souvent très drôle et tout le monde en prend pour son grade, il vise assez juste dans sa caricature)

Je doute :

° de l'importance de la chose: si les émeutes de 2005 n'ont pas fait vaciller le pouvoir, je ne vois pas comment l'interdiction d'un spectacle, si subversif qu'il se veuille, pourrait provoquer quoique ce soit. Il pourrait représenter une étape décisive, certes, mais pour une frange doctrinaire de la population allogène avant tout, suivie par des Toubabs qui préféreraient se les faire arracher plutôt que de s'assumer comme tels.

° de la désirabilité de lui en accorder trop. Certains regrettaient de ne pas avoir pris en marche le train de la Manif pour Tous ou des revendications des infirmières, là heurte l'idée même de s'allier fut-ce temporairement avec cette crasse humaine. Si ça se trouve, ce n'est qu'une réédition plus assaisonnée de l'épisode politique de Coluche. On parle, après tout, de la fin brutale de la carrière d'un humoriste qui certes ne se couche plus devant la Correction et les Gardiens du Temple, mais partager des ennemis supposés n'est foutrement pas suffisant : il faut adhérer positivement à un même projet de société, et Dieudonné n'a pas vraiment sa place dans celui que j'imagine.

01/01/2014

BANDE ORIGINALE POUR PREMIERES HEURES DE L'ANNEE

Pour ceux qui préfèrent l'original :