31/10/2014
BERCÉ PAR LE RESSAC
19:54 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
LA HALLE AUX OUINES
"Drelin".
Insouçiant, il s'avance en slibard vers la porte. Un réflexe lui fait revêtir un vague pull à l'envers traînant par là. Dans le couloir, personne. Enfin, à hauteur d'homme: il faut abaisser le regard pour remarquer un minuscule encapuchonné, dont le maquillage hasardeux évoquant un crâne est du meilleur effet sur son teint bistre.
- Boumboums ou traverso ?
Quelques secondes de flottement. L'accoutrement rappelle que c'est la nuit des morts et des machins glauques pour les moutards. Avant, c'était un truc catho à base d'autres morts, mais moins glauque et festif. Encore avant, c'était rien, on avait oublié. Encore encore avant, paraît que c'était celtopagano allez savoir. Selon les interprétations, c'est un truc merdique actuellement mais super il y a des lustres, ou un truc super il y a des lustres mais merdique actuellement - les deux camps sont à couteaux tirés, et tout ça va finir par des morts. Qu'on n'honorera pas forcément en rançonnant le voisinage en futures caries. Je m'égare ?
- Hein ?
- Boumboums ou traverso ?
- Grmphfl.... Okaye, "bonbons", capiche. Mais "traverso", quoi être ?
- Traverso... C'est que chose que tu aimes pas que je fais.
Premier réflexe : "Fous-toi au lac, improbable bâtard: ça t'apprendra à nager, à défaut de parler."
Mais c'est mesquin.
Dans un élan de fraternité humaniste, je propose une tranche généreuse du saucisson vaudois qui agrémente ma bibine vendrediesque, parce qu'en-dehors de sucres en morceaux, c'est un peu la misère glucosienne, dans mon Reich. Succès mitigé. L'animal poursuit sa route en psalmodiant un muesli verbal où affleure le terme "végétalien".
Si même eux se mettent à la vaseline conceptuelle citoyenne, comment voulez-vous que survive l'artisanat de la décapitation militante ? Putain.
Trois quart d'heures plus tard, ils sont en meute cette fois-ci, réclamant à nouveau de la bonbonnaille. Rebelote pour la proposition cochonneuse, m'attendant à un refus dégoûté très profitable pour la suite de ma soiré. Echec complet: c'est un véritable plébiscite. Les petits saligauds engloutissent mon sauciflard en quelques secondes.
Ca peut pas marcher à tous les coups.
L'an prochain, il faudra que je pense à stocker des os à moelle ou des pelures de saucisse aux choux.
19:39 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (8)
30/10/2014
MIETTES NÉGLIGEABLES
"Qu'ils craignent, pourvu qu'ils m'aiment - me haïr est interdit" - cri de guerre du Minoritaire militant, particulièrement dans sa version allergique aux produits porcins. En victimocratie, assumer d'être perçu négativement par des gens qu'on ignore, méprise ou déteste, est considéré comme inacceptable, le tout validé par les plus hautes autorités morales d'Occident.
* * *
Toute la posture de la dénonciation du ouacisme institutionnel se base sur la mauvaise conscience du Toubab et sur son éthique d'excellence individuelle: on amène discours sur le terrain de valeurs que personne n'ose en principe contester, on feint de constater que tout n'est pas encore absolument parfait, et on en déduit que c'est toujours le Troisième Reich à l'ouvrage, millésime 1941. Blessés de ne pas avoir atteint tous leurs impossibles objectifs, les sursocialisés acceptent ET la critique ET l'analyse, alors que la seconde est d'une pure malhonnêteté intellectuelle. A qui n'est pas sûr de lui et se sent culturellement isolé, on fait gober n'importe quelle merde.
* * *
L'argument "y a des gens bien partout" n'invalide pas la préférence ethnique et les excellentes raisons qui la fondent - c'est une formule magique aussi efficace qu'une "guitare à tuer les fascistes". Même un abominable ouaciste comme moi sait faire la part des choses entre les GROUPES et les INDIVIDUS. Qu'on se figure - stupeur et crise de chiasse - qu'il lui arrive de faire du sport avec une mûlatresse, de se montrer franchement aimable avec des métèques l'ayant été avec lui, j'en passe et des plus intolérables.
Je ne les "enferme" pas dans leur identité, je n'en fait pas une obsession, et je n'ai pas l'impression d'être inconséquent dans ma Weltanschaung pour autant: je ne veux pas que les moeurs, les croyances et la culture de leur GROUPE remplace les miennes, je n'accepte pas que la presse et le cinéma exalte leurs racines pour mieux enduire les miennes de merde purulente, et je rends à César ce qui lui est dû. Ca implique de rendre coup pour coup, insulte pour insulte, mais aussi décence pour décence et acte d'amitié pour acte d'amitié.
Il est bien sûr permis d'y voir un exemple de cette duplicité que le faf reproche aux musulmans ou aux juifs. Je dis bien "ou", parce qu'apparemment, il faut choisir de galocher une catégorie de faux-culs si l'on prétend en dénoncer une autre. C'est ce qu'il y a de bien avec l'aryen de base: quoiqu'il fasse, il finit toujours par se faire baiser.
* * *
Il paraît que Monsieur Pomme aime se faire bourrer le trognon, que c'est suffisamment important pour qu'on y consacre du papier, et que s'il se dit "fier" de ses zorientations, il ne se considère pas comme "militant". Ca sonne comme le discours de quelqu'un qui s'assume, plus qu'il ne tire une gloire de ce qu'il est.
Moi qui vous cause, suis-je "fier" de préférer les culs femelles aux culs mâles? Clairement pas: c'est comme ça et la question est close avant d'avoir été ouverte. Appliquez cette méthode à l'officialisation de vos histoires de plumard, et l'on pourra vous considérer effectivement comme normal, si déviantes soient vos préférences par rapport à la norme.
Mais pour les paydaycrates, c'est de la Kollaboration sexiste et masochiste, je présume.
* * *
Je lis qu'une vendeuse de tisane qui fait rire lutte avec courage contre le spécisme, qui n'est jamais qu'une extension de tout ce qui a mené à Ochouitze, hein ? Et immédiatement, je pense à ça, allez comprendre.
A l'époque de sa sortie au cinoche, la scène finale du plongeon dans la merde m'avait empêché de marcher droit jusqu'à la bagnole, je devais faire des haltes assises sur le macadam, les guiboles flageolantes sous l'action du fou rire. On a beau ne respirer que de l'air, on passe facilement pour un consommateur d'infusions illicites.
23:06 | Lien permanent | Commentaires (3)
26/10/2014
ENCORE UNE AUTRE EXHUMATION
Un lac suisse, un cadavre narrateur, de Funès dans un rôle qu'on ne voit pas 6 millions de fois par an...
Faites péter le jambon persillé en petits cubes, un pinot noir digne de ce nom, un fauteuil aussi râpé qu'accueillant et c'est l'une des recettes du bonheur dominical.
On pourrait y voir une variation drolatique sur A bout de souffle de Poe, mais c'est peut-être tiré par les cheveux, que je n'ai plus longs depuis quelques lunes.
Mention spéciale pour
° la scène de la douane et la réplique: "On ne peut tout de même pas tuer un homme qui essayait d'amener l'heure juste aux Français."
° la belle pouffe qui rêve de mouflets et de popote
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2014
FOG YOU
L'article est tronqué, parce que réservé aux abonnés. Mais consolez-vous, jouvencelles éplorées! Comme dans les bande-annonces vous compilent tout ce qu'il y a d'intéressant du film, vous épargnant le prix d'une entrée et deux heures de très vraisemblable ennui, Philéas FOG a pris sur lui de faire paraître le meilleur pour pas un rond:
Et si on arrêtait de se tortiller, de mégoter et de couper les cheveux en quatre, huit ou douze ? N'est-il pas temps de regarder l'affreuse réalité en face pour en tirer les conséquences ?
Si les mots ont un sens, les djihadistes du groupe État islamique (EI) sont les nouveaux nazis et la Turquie est leur meilleure alliée, j'allais dire leur fourrier objectif, tant sont fortes les complicités entre l'un et l'autre.
Nous sommes retombés dans les années 30 ou 40. Comme les soldats SS ou les Einsatzgruppen de Hitler, qui exterminaient préventivement tous les ennemis potentiels du IIIe Reich (blablabla)
Ite missa est. Il y a tant de mots-clés et de formules au grossier pochoir qu'on n'est plus dans le simple exercice de style: ça relève du rituel, de la pensée magique, c'est l'équivalent oral de toucher du bois - ou plus exactement l'équivalent en miroir du "mon Dieu" prononcé par les athées, une manière de "mon Diable"...
Il ne suffit pas de constater que des loquedus des dunes meublent leur vacuité existentielle à cisailler des vertèbres d'infidèles au nom d'une divinité aux exigences ineptes. Leur stupidité, leur rage, leur bassesse, leur hallucination collective délibérée et soigneusement entretenue, tout ça est accessoire. Pour que Monsieur Blanchouille sache à quoi s'en tenir, il faut trouver un moyen de les relier à Tonton Moustache. Les prétend atrocités d'il y a septante ans importent plus que les actuelles, elles seules valident leur caractère odieux, elles seules leur donnent "sens", en les rattachant à l'Indicible et l'Incompréhensible (la route vers la taule est pavée d'intentions de comprendre).
Est-ce moi qui ai le cuir qui s'épaissit, ou le ton qui prévaut pour l'invocation de l'adolfitude est-il chaque année un peu plus décérébré, plus pataud, plus calqué sur les minauderies d'une spikrine officiant sur MTV ?
19:28 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (5)
16/10/2014
VINGT ANS DE DOUCEUR SAUVAGE
A redécouvrir au calme.
17:20 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2014
DANS LA DESTRUCTION D'COCHON, TOUT EST BON
20:46 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2014
UNE PERLE REPÊCHÉE DU TROU DE MÉMOIRE CINÉMATOGRAPHIQUE
... mais qui, comme tout ce qui semble gratuit, se paie. Sagouinerie dailymotionesque, il vous faudra mâter la chose chrono en main: toutes les cinq minutes et deux secondes, une pub interrompt le spectacle avec la délicatesse d'un décapiteur daeshois. Saloperie supplémentaire: le curseur disparaît de l'écran quand on tente de le placer sur la croix fermant l'intempestive ordure.
Mais taquin ou encore hanté d'un vestige de décence, le programmeur a laissé la possibilité de le positionner pendant cinq secondes après le début de l'agression marketingue. Soyez vigilants et disciplinés, et l'appréciation de l'oeuvre sera presque imperturbée.
C'est signé Audiard, sorti en 69, avec une Michèle Mercier trentenaire plus suave qu'un Armagnac deux fois plus vieux. A noter quelques scandaleuses scènes dont l'antisémitisme rabbique rabique n'est pas sans évoquer Itlaire, Ochouitze, M'bala-Belsen, l'Exode, les sept plaies d'Egypte, Conchita Wurst avec une branche de swastika dans le cul etc.
22:49 | Lien permanent | Commentaires (3)
03/10/2014
SPLINTERS
17:36 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
NEGATION/PROMOTION
Le Grand Remplacement de la population européenne par l'immigration de peuplement et l'abâtardissement racial fait complètement déconner le logiciel politique des Correcteurs et des Sursocialisés. Obnubilés par la Culpabilité héréditaire des Blancs, ils oscillent entre deux positions inconciliables, zigzaguant comme une mouche qui s'assomme aux parois d'un bocal.
Proposition Une : le Grand Remplacement n'existe pas, c'est un fantasme malsain et paranoïaque de fachos doctrinaires et ignorants. Faisons-les taire, et tout ira bien au sein d'un Occident où rien n'a fondamentalement changé sur le plan culturel depuis un siècle. Votre rue ressemble à un quartier pourri de Detroit ou à Bagdad sous l'ère Bush II ? Non ? Alors tout va bien, on se détend, les Macdos sont ouverts, les caddies sont pleins, la télé fonctionne, et au pire ton voisin de palier a un léger accent espingouin. Pourquoi en faire tout un plat ? On n'est pas en sucre ou quoi ?
Proposition Deux : le Grand Remplacement est une bonne chose - il convient bien sûr de ne pas le nommer ainsi, on parlera alors de Métissage, phénomène à la fois naturel, nécessaire, bon, beau, démocratique, progressiste, enthousiasmant, et qui ne pose problème qu'aux natures chétives et aux esprits étroits. Pourquoi avoir peur du changement ? La population vieillit, les Blancs ne veulent plus faire le sale boulot, il faudra bien que quelqu'un paie leurs rentes et fasse tourner la machine économique, etc. Faut être réaliste ! L'humanité progresse par rencontres, par échanges, par mélanges, c'est une loi éternelle, s'y opposer est absurde, et pis ça mène à Ochouitze, tout le monde sait ça.
Selon les (maigres et tristes) oppositions qu'elle soulève, la Correction passe donc, tout en souplesse, de la négation radicale à la promotion outrancière d'un même phénomène.
Ce qui revient à dire à une victime de viol
1) qu'elle raconte n'importe quoi et qu'il ne lui est rien arrivé,
2) que c'est une salope qui l'a bien cherché.
* * *
Avec ceux qui tiennent ce double discours, on ne discute pas, tout simplement. Prétendre leur faire reconnaître cette burlesque contradiction ne sert à que pouic. Ils trouvent leur cohérence dans l'élan basique qui les motive: la participation active à l'humiliation, la salissure et l'extermination de la culture européenne. Ils n'ont pas conscience de l'antinomie, parce qu'ils ne font qu'alterner entre deux outils dans un seul et même but. Autant demander à un communiste de choisir entre faucille et marteau.
Leur but est Moral et Citoyen, l'ennemi est odieux et dégueulasse, et tous les moyens sont bons pour l'abattre. La cohérence, la décence et le respect de ses propres principes, ça sera pour plus tard, une fois la Bête morte et l'avenir radieux à portée de main.
Avec ceux qui le gobent sans réfléchir, on peut tenter d'expliquer deux ou trois choses, mais sans trop se fracturer la glande à comprenette, car c'est moins l'imbécilité de la méthode qui importe que l'abomination des buts visés. Qui n'en est pas choqué est déjà mort, corrompu ou partie prenante du processus.
17:36 | Lien permanent | Commentaires (5)