28/06/2011
LES DEUX, MA GENERALE
Laissez-nous vous aider - de toute manière, nous vous aiderons même si vous vous défendez.
Once again: l'être et ne pas s'excuser, jamais. Si une feniaule s'en formalise, rajoutez-en une couche et passez votre chemin, ou passez-lui dessus au passage si la marchandise a l'air d'être goûtue, mais éjectez-là juste après.
Ne traitez avec respect que celles qui, en retour et avant tout, respectent votre nature. Quant aux grosses têtes pleines de gaz qui prétendent ergoter sur ce qui est inné ou inculqué par la société hétérofäscyste, pensez leur réserver un aller simple sur Catapulte Air Lines de l'Amiral qu'on ne présente plus.
17:57 | Lien permanent | Commentaires (48)
24/06/2011
ATTENTION, Y A UN PIEGE
Sont-y pas gentils, serviables, chez Yahoo et Top Santé ?
Déménagement, apparition d’une maladie chronique, problème ou déception avec un soignant… Il y a de nombreuses raisons qui peuvent vous pousser à changer de médecin. On vous aide à choisir le bon.
Le premier qui dit "trop fastoche" est privé d'apéro à vie.
15:29 | Lien permanent | Commentaires (42)
22/06/2011
MICRONAZISPOTTING ET AUTRES BELLES HISTOIRES
On répète après moi, encore une fois : ne jamais s'excuser de l'être, ne jamais prétendre ne pas l'être, assumer dans toutes les situations où l'on ne risque pas mimédiatement de se faire tabasser à quinze contre un ou de perdre son taf avec effet immédiat. La traque des modérés, des "dérapages", se poursuit. Ca pue la moraline, le stylo rouge de la prof mal baisée, la prêtrise laïcarde, la branlette de l'égo primus inter pares, la version internautique de la chasse aux cafards avec un marteau et une brucelle. Vous voulez y échapper ? Faites comme les tarlouzes : affichez-vous franchement. De même que la folle notoire n'a pas à souffrir des chuchotements malveillants qui accablent la fiotte refoulée, le nazebroque qui a fait son fafing-out vit plus tranquillement que le réac intoxiqué à la respectabilité Citoyenne.
*
C'est presque aussi important que ma crotte de 11h (les propriétés laxatives du café même bas-de-gamme ne cesseront jamais de m'intriguer), mais nous noterons en passant que parmi les prétendantes au titre de Miss Suisse, on trouve des donzelles dont l'un des parents vient de Trinité-et-Tobago, du Ghana, de République dominicaine, de Biélorussie, d'Argentine et, un petit poil plus proche de chez nous, d'Allemagne.
*
Notre Amiral s'était déjà gaussé de l'affaire il y a quelques jours. J'y reviens pour ne rien ajouter de fondamental, parce que ça sert à ça, un nom de dieu de blog. Non, mesdemoiselles les broute-fentes, ce ne sont pas «les stéréotypes» qui «ont la vie dure», ce sont les caricatures que les groupuscules s’imposent LIBREMENT pour se singulariser.
Toujours cette même contradiction fabuleuse : je ne suis pas comme vous et je le montre ostensiblement, mais vous n’avez pas le droit de le remarquer, et je ferait tout pour vous envoyer en taule si vous refusez de m’applaudir pour mon supposé «courage». Vouloir être à part et ne pas en payer le prix.
Qu’une fille puisse préférer les filles sans avoir l’air d’une camionneuse ? Pourquoi pas. Rien à secouer- Que cette relative banalité mérite carrément un article de l’avant-garde de la Correction Politique pour être rappelée, soulignée, martelée, c’est en revanche très savoureux. Les stéréotypes revendiqués par la majorité de la minorité, et imposés à la minorité de ladite minorité. Attention la migraine.
Eh oui les cocottes : qui dit GROUPE dit CODES. Refusez de les appliquer et les chiennes de garde du culte viendront vous péter les ovaires pour déviance-de-la-déviance. Vous pensiez peut-être qu’il suffisait d’insulter la société « hétéronormée » ? Pas de bol : la communauté des Joyeux elle aussi a ses normes et vous fera chier si vous ne vous y conformez pas.
Si vous vous posiez moins de colles, si vous assumiez VRAIMENT vos crapuleries, tout ça devrait vous toucher un bonnet C sans vous faire bouger l'autre. Mais pas moyen: malgré la propagande tolérantiste, malgré le relativisme pathologique dont la caste des clercs a fait sa religion, vous restez A PART et vous vous sentez COMME TELLES. Pour le meilleur et pour le pire. Vous refusez qu’on parle de « déviance » ? Alors cessez de vous comporter comme si vos goûts étaient «alternatifs», «autres», «choquants pour la majorité stigmatisante et altérophobe». ASSUMEZ. Assumez qu’une majorité de gens soient cons, qu’ils soient incapables de ne pas vous juger. Tout le monde juge. Absolument tout le monde. Tout le temps. Vous pas moins que les autres.
Je vous l'affirme en tant que très officiel momohpobe : On ne veut pas vous persécuter. On ne veut pas vous violer pour vous "corriger", contrairement à certaines civilisations dont vos représentants politiques et médiatiques refusent de reconnaître l'arriération manifeste, par discipline de parti et gauchisme imbécile. On ne veut pas vous foutre dans les fours, ni à gaz ni à bricelets. On veut bien vous foutre la paix si vous nous la foutez aussi en retour. Cessez de vouloir jouer sur tous les tableaux, celui de la normalité et de l'anormalité, et l'essentiel de vos emmerdements en Occident disparaîtra plus vite encore que votre dernier pauvre plan-cul.
*
J'avertis déjà ceux qui en ont quelque chose à foutre parmi les 2,5 visiteurs réguliers qu'à la mi-juillet, je ne poste plus que dalle pendant trois semaines. Départ chez les coboilles du nord-ouest stazunien pendant trois semaines, avec large boucle par le Québec et le Canada. Si vous êtes bien sages, je ramènerai quelques notes et photos, en espérant qu'il y fera un temps moins dégueulasse qu'ici.
16:16 | Lien permanent | Commentaires (16)
19/06/2011
RAGE
19:29 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (7)
10/06/2011
CAUCHEMAR GRECISTE
Je ne suis pas sûr d'avoir exactement compris qui est Laurent James, ce qu'il pense ou veut sincèrement. Je suis en revanche au clair sur deux choses :
1) de m'en pignoler l'entendement à deux mains plus celles de la voisine si nécessaire
2) d'avoir été très amusé par le texte qui suit.
(...) Et je ne parle pas des intellectuels souverainistes ou néodroitistes, pour qui la Grèce (ou Rome) reste souvent une référence absolue, et qui éprouvent en réalité une profonde haine physique de la Méditerranée – à l'époque, ils auraient été Perses !
Ainsi je me prends parfois à rêver à la scène suivante : une conférence sur « La démocratie athénienne de Clisthène comme fondement prospectif à la constitution européenne » se déroule dans une studieuse atmosphère de travail quelque part rue de la Gaîté, avec Paul-Marie Couteaux, François Bousquet, Max Gallo et Dominique Venner comme intervenants principaux.
Au beau milieu du discours de ce dernier portant sur « les armures achéennes et pérennes d'Achille et d'Ulysse », Fernandel déboule soudain sur l'estrade habillé en tourlourou d'opérette, pantalon garance et képi sur la nuque. La salle entière retient son souffle devant cette apparition d'un autre temps, suffoquée par la puissance du maxillaire inférieur et la douceur de cabri trépané que révèlent les gros yeux angéliques et ronds.
Venner n'a même pas terminé sa phrase que Fernandel toussote impétueusement pour réclamer le slence déjà établi depuis quelques secondes. « Allons allons, s'il vous plaît, un peu de tenue messieurs », lance-t-il avec fermeté. Puis, dans un mouvement très doux, il penche sa nuque en avant comme pour mieux s'approcher de l'assemblée tout en tournant résolument le dos aux conférenciers agacés, et susurre avec virilité : « Et maintenant, une bonne chanson française. »
Aussitôt dit, une lente avalanche de flûtes grassouillettes et de sautillages violoneux déferle des haut-parleurs, joviale et ténébreuse musiquette pour idiots cosmiques. La bouche arrondie de Fernandel se fait graveleuse suite à trois passage subreptices de la langue vibrionnienne, et après une pichenette sur la visière du képi déglingué, il chantonne les mots suivants en agitant ardemment ses mains à mesure que le déroulement dramatique va grandissant :
« Il y a des hommes qu'aiment les femmes genre nordique
C'est trop lymphatique, ça ne m'emballe pas
Moi j'ai un faible pour ce qu'est exotique
C'est plus excentrique, le piment j'aime ça
Qui qu'habite en mon coeur ? C'est une femme de couleur !
La nuit et le jour, je pense toujours à ma Créole
Ses cheveux crépus, ses lèvres lippues, moi j'en raffole(...) »
Laurent James, Fernandel The Horse-Face, Gueules d'Amour, Cancer, Mille et Une Nuits, 2003
12:03 | Lien permanent | Commentaires (28)
FOLK (légèrement) DARK
Caves ouvertes cantonales ce week-end. Viendra fatalement un moment, au bout de sept ou huit carnotzets, où j'aurais envie d'écouter quelque chose comme ça.
10:41 | Lien permanent | Commentaires (11)
08/06/2011
NE PAS SE RACONTER DES CONNERIES
Le pessimisme excrémentiel de ce blog n'est pas pour moi une forme de masturbation publique d'emo-nazi. On ne me croira pas, bien sûr. Et bien sûr, je m'en foutrai. J'affirmerai à nouveau que je ne me complais pas dans mes geignements. Qu'importe également ce que je peux bien faire de ma vie non-virtuelle, des efforts fournis ou non pour qu'elle soit la moins humiliante, la moins indigne, la moins contre-exemplaire possible. Chacun sa merde.
J'estime nécessaire de cultiver une forme d'ascétisme moral, en refusant absolument toutes les fictions consolatrices. Les utopies, les slogans bravaches, les Nous-Vaincrons, sont les nourritures grasses de l'esprit. Elles l'alourdissent, l'avachissent, l'étouffent sous les bonnes intentions qui ne sont jamais suivies d'effet. Elles poussent qui s'en enivre à faire un acte militant de la moindre banalité de son quotidien. Elles politisent des trivialités, des pis-aller, des conventions sans impact. Acheter un livre. Écouter un disque. Consulter un site. Poster un commentaire. Porter un t-shirt. Fréquenter des gens plutôt que d'autres. Échanger des propos de bistrot. Prendre et distribuer les pains dans la gueule, à l'heure où lesdits bistrots ferment. Tous ces actes ne changent pas de nature juste parce qu'on en fait une forme de militantisme. Pas plus que le mondialisme devient plus désirable et moins gerbeux une fois déguisé en alter-.
Nous avons trop volontiers le culte de notre propre élitisme, et rarement les moyens de nos ambitions ou de nos prétentions. Quel acte quotidien nous différencie vraiment des « moutons », des « endormis », des « conformistes »? A quoi ressemblent nos amitiés, nos amours, nos familles quand on les compare à celles du premier connard venu ? Quelle indépendance, quelle marge de manoeuvre véritable, quelle maîtrise de notre destin nous confèrent nos poses esthétisantes et notre subversion maison ?
A quoi bon la subversion elle-même puisque la rebellitude se vend sous vide à des enfants de petits bourges sans remettre leur avenir économique en question ? Il n'y a plus d'En-Dehors. La Machine est partout, jusque dans sa propre négation.
Je ne méprise pas l'Idéal et n'appelle pas à le salir. Je demande à ce que soit tiré un bilan de soixante ans d'ethnonationalisme européen, de yaka, de puritanisme en paraboots, de Marches guerrières qui n'ont jamais fait frémir la moindre parcelle de terre, qui n'ont empêché aucune invasion allogène, aucun viol de masse urbaniste, aucune défiguration des patries, aucune expropriation des autochtones.
Je demande à ce que notre arsenal réel soit examiné de près, comptabilisé avec précision, qu'on sache exactement à quoi s'en tenir, quelles sont nos chances véritables, nos handicaps concrets. La plupart du temps, tout ce qu'on rencontre se résume à des illusions doctrinaires, des fictions maintenues, des rentes militantes, de l'arrivisme banal, du besoin de reconnaissance déprimant, un refus d'inventaire, des routines ineptes, une absence complète d'imagination, des égos boursouflés.
Je demande à ce que l'on reconnaisse que le temps ne travaille pas pour nous. Que l'Effondrement libérateur pourrait très bien ne jamais venir, ou s'être déjà produit depuis longtemps sans que quoique ce soit ne change. Que le camp natio n'a pas été plus à l'abri que l'ennemi cosmopolite des manipulations, des foutaises, des captations de fric et de bénévolat au profit d'escrocs, des chantages et des aveuglements. Que l'attachement viscéral à sa lignée ne mène pas automatiquement à la défendre efficacement, ni à bien la connaître, ni à s'en faire respecter. Qu'afficher en salivant un Code d'Honneur ultrarigide n'a jamais rendu personne plus fort, plus courageux, moins con ou moins niais par la simple magie des incantations. Que dénoncer des arnaques, des bidouillages, des mensonges obscènes ne mène pratiquement jamais à « réveiller » des gens qui n'ont pas l'impression de dormir, et veulent avant tout éviter des emmerdements supplémentaires.
Je ne me mets pas en-dessus du lot. Je n'ai rien accompli de décisif non plus. J'ai marché dans des combines grossières et des facilités honteuses. J'ai gaspillé une énergie et un temps d'autant plus comiques qu'ils n'ont donné aucun résultat tangible.
Je demande simplement qu'on arrête de se raconter des conneries.
08:30 | Lien permanent | Commentaires (109)
05/06/2011
POURQUOI POURRIA BOUGE-DE-LÀ EST PARFAITE
Elle est parfaite parce qu'elle personnifie l'irrépressible besoin réac d'un ennemi absolu, synthétisant toutes ses allergies, un pack génialement démoniaque, un tout-en-un dont la complétude et l'ingéniosité ridiculise le couteau suisse. (Oui, Xyr n'écrit plus, mais il a encore ouvert un nouveau blogue.)
° d'abord, il semblerait que ce soit une gonzesse. Or il règne dans nos milieux un mélange étonnant de frustration sexuelle, de misogynie et d'incompréhension fondamentale de ce qu'est une femme et de comment cette bête-là peut bien fonctionner. Un traître mâle suscite une haine simple et directe, une traîtresse provoque quelque chose de bien plus profond, malsain et animal, chez la génération Kévin, élevée dans le culte de Big Mama et l'évanescence de toute figure paternelle.
° ensuite, c'est une crouillette. Eut-elle été bêtement casher que personne ne se serait formalisé : trop convenu, trop clichesque, trop difficile à souligner sans passer pour un un archéonazi. Or le discours d'estremdrouate tente un spectaculaire ravalement de façade, en épongeant les dettes colossales de la tribu à Moshe, pour les transférer sur les compte de Kader et ses frères. Pourria est donc farpaitement dans l'air du temps, pour donner la réplique à Finkie et Zemmour.
° de plus, elle ne se contente pas d'exalter son propre peuple ou d'insulter le nôtre à demi-mots, par métaphores. Dans son film, Asmar encule Azur et lui fait dire "merci, encore". Le discours est clair, compréhensible par n'importe quel imbécile, l'insulte radicale, la mauvaise foi assumée avec un rarissime aplomb. Pas besoin de lire entre les lignes, elles vous sautent à la gueule et vous chient sur les lunettes. Jusqu'alors, il fallait s'infliger la lecture de lyrics hip-hopeux vaguement underground, là c'est du live, heure de grande écoute, sans besoin de sous-titres pour les sous-chiens. Effort intellectuel à fournir : 0.
° enfin, malgré la clarté de son discours, son atypicité intégrale apporte quand même un torrent d'eau bourbeuse aux moulins de la parano du Cui Bono(bo) Club. « Une telle constance dans la caricature, c'est impossible, c'est louche, c'est de la provocation, c'est téléguidé, forcément ! Libres penseurs à moi ! Ne tombons pas dans le piège grossier ! Dénonçons l'opération de propagande et l'imposture ! CIA, Mossad, Bilderberg, quelqu'un est fatalement dans les coulisses à tirer les ficelles de ce pantin sur mesure ! »
Mamy Pourria, les nazis lui disent merci !
09:56 | Lien permanent | Commentaires (12)
04/06/2011
TINTIN, SALAUD, LES NEG' AURONT TA PEAU
Vous en voulez plus, hein, tas de chenoilles ? C'est par ici.
18:46 | Lien permanent | Commentaires (3)