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30/05/2011

BASTARDIZER

Norma Jean, 2010

RENVOYEZ-LEUR L'ASCENSEUR DANS LA G U E U L E !!!

 

 

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« Déranger », c'est déranger BLANCHETTE
.

Questionner les évidences aussi, celles de BLANCHETTES UNIQUEMENT. C'est ça, « le bon sens du terme ». Toujours attaquer BLANCHETTE – ou plus précisément l'archétype hypothétique de BLANCHETTE version moisie, ouaciste, ethnocentrée, insuffisamment ouverte du cul sur la teub' de la Diversité mélaninée.

Je vous apprends rien, je vous rappelle même rien, je bavasse, je ressasse. C'est juste pour souligner l'angle d'attaque à chaque fois que vous causerez aux malheureux modérés, ces Mohicans condamnés par la radicalisation du Vivre-EnsembleEntassés-les-uns-sur-les-autres-en-supportant-de-moins-en-moins-bien-d'être-forcés-de-le-faire.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur

QUE RIEN NE LES OBLIGE A SE LAISSER DERANGER

Surtout pas par des moralistes puant de la gueule, des crasseux à longs poils, des intellos aussi méprisants que frottés de fausse culture cosmopolite et figée dans des clichés vieux de quarante ans bientôt. Par des VIEUX CONS, quel que soit leur âge réel.

Est un VIEUX CON quiconque s'accroche à une définition OBSOLETE de ce qui est « rebelle » ou « conformiste ». Ils révéraient Nelson Mandela quand il incarnait la résistance des minorités à l'ordre ouaciste des Afrikaners, ils suçotaient encore ses antiques orteils quand il a pris le pouvoir et que les fermiers Boers se faisaient, violer, exproprier, décimer dans l'indifférence générale, voire l'enthousiasme discrets des promoteurs de l'extinction blanche.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur qu'ils ont le DROIT et le DEVOIR de claquer le bec aux enculés qui se félicitent de leur honte inculquée de force. Que plus rien ne justifie qu'ils passent leur vie à s'excuser pour les crimes, avérés ou imaginaires, de la génération de leurs arrière-grand-parents. Qu'ils ont droit au même respect, à la même dignité, à la même intégrité que des peuplades dont le plus grand accomplissement est la construction de huttes en merde bovine ou l'interdiction mystique de manger avec les deux mains.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur qu'ils ne doivent aucune considération, aucun respect, aucune déférence, aucune crédibilité a priori aux fils de pute qui leur crachent quotidiennement à la gueule, qui les suspectent a priori de xénophobie, de ouacisme, de refus de la différence, alors qu'eux n'aspirent qu'à foutre la paix aux gens, et à ce qu'on leur foute une paix égale.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur qu'il est normal d'en avoir plein le cul de se voir toujours refuser la présomption d'innocence en matière de haine de l'Autre, ce putain d'Autre qu'il faudrait prendre avec des gants même quand il chie ouvertement dans votre assiette.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur, qu'il est foutrement plus que temps que les dérangeurs subventionnés et officiels se fassent à leur tour bousculer, emmerder, traquer, dénoncer, harceler, couvrir de crachats.

29/05/2011

COME ON ! SENSE

Pas tous les jours que je me laisse séduire par du bon sens ordinaire et le ton mesuré - la glorification du lynchage est si savoureuse, si addictive, si efficace sur les natures viles et haineuses dans mon genre...  Et pourtant ! Deux récents exemples :

° Le plus étonnant est extrait du Matin, rien moins ! Avec une analyse stupéfiante de lucidité pour un journaleux, d'autant plus qu'il est un habitué du Bydon Blog. Est-ce le printemps, les jupes qui raccourcissent, les phéromones qui ramollissent les élans génocidaires, ou la sénilité précoce induite par l'abus des bonnes choses ? Reste qu'il n'y a presque rien à jetter dans ce qu'écrit Titus Plattner sur l'absurde et perpétuelle popularité de Saint Beige :

Selon le dernier sondage du German Marshall Fund publié en septembre 2010, les Européens soutiennent à 78% la politique étrangère menée par le président américain. De quoi faire rêver n’importe quel politicien. Et c’était avant la mort d’Oussama ben Laden, qui a encore dû faire monter ce score. Certes, Obama est populaire en Europe parce que George W. Bush ne l’était pas (15% d’approbation). Mais l’accueil réservé à l’actuel président cette semaine en Irlande, en Grande-Bretagne, en France ou en Pologne est autant de preuves que cette fervente dévotion va durer. Avec une dimension irrationnelle. Parce que dans les faits, sa politique transatlantique – si tant est qu’il y en ait une – ne se distingue pas foncièrement de celle de ses prédécesseurs: une relation privilégiée avec Londres, l’Europe continentale venant ensuite, pour des enjeux qui se concentrent essentiellement sur des questions économiques. Ou alors sur la volonté américaine de faire porter aux Européens une partie du fardeau du maintien de la sécurité dans le monde.

Barack Obama a beau pratiquer la même politique européenne que les autres présidents des Etats-Unis, il continue de plaire incroyablement aux Européens. Et ces derniers semblent tout lui pardonner: Guantánamo n’a toujours pas fermé, la présence américaine en Afghanistan a été renforcée et le retrait d’Irak n’est toujours pas réalisé. Peu importe.

Barack Obama n’est pas tant apprécié pour ce qu’il fait, mais plutôt pour ce qu’il est. C’est ce qui lui a permis de se rendre au sommet du G8 de Deauville sans vrai message fort. Ce vide n’a diminué en rien l’empressement des dirigeants européens, David Cameron et Nicolas Sarkozy en tête, à courtiser le président américain. Histoire de profiter des miettes de son étourdissante popularité, bien supérieure à la leur.

 

° De très bonnes choses aussi chez Koltchak-dans-les-prés : si tu n'aimes pas être contrôlé, change de faciès :

Lorsque j’étais adolescent j’ai appris qu’il faut assumer les conséquences de ses choix. Plus clairement, fan de rock and roll, j’avais opté pour le look blue jean, Perfecto, santiags, banane. C’est donc logiquement que dans l’espace public la police me contrôlait plutôt que mon voisin de banquette dans le métro. Jamais je ne m’en suis formalisé. On m’objectera que cela ne veut rien dire puisque je suis une face de craie. Alors que ces jeunes gens qui ont fait le choix de s’attifer comme le dealer lambda, qui se déplacent en bande, ne cessent de cracher par terre, harcèlent draguent de manière grossière le moindre jupon, ces jeunes gens donc auraient les meilleures raisons du monde de s’offusquer parce qu’ils ne sont pas français d’origine. Et je ne parle pas de ceux dont le casier est long comme un jour sans pain car là, outre l’accusation de sélection au faciès, on va sortir la sacro-sainte présomption d’innocence, même si les péquins en question tournent autour d’un DAB ou d’une voiture, le tournevis dépassant négligemment de la poche du blouson. Par ailleurs dans un bassin criminogène dont la population est composée d’une population à forte proportion d’origine étrangère, comment ne pas contrôler des individus issus de la diversité comme on dit ?

26/05/2011

ENCORE BAUDELAIRE

 

Il n'existe que trois êtres respectables.

Le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.

Les autres hommes sont taillables et corvéables, faits pour l'écurie, c'est-à-dire pour exercer ce qu'on appelle des professions.

*

Observons que les abolisseurs de la peine de mort doivent être plus ou moins intéressés à l'abolir. Souvent, ce sont des guillotineurs. Cela peut se résumer ainsi : « Je veux pouvoir couper ta tête; mais tu ne toucheras pas à la mienne. »

Les abolisseurs d'âme (matérialistes) sont nécessairement des abolisseurs d'enfer; ils y sont à coup sûr intéressés.

Tout au moins ce sont des gens qui ont peur de revivre – des paresseux.

*

Il est impossible de parcourir une gazette quelconque, de n'importe quel jour ou quel mois ou quel année, sans y trouver à chaque ligne les signes de la perversité humaine la plus épouvantable, en même temps que les vanteries les plus surprenantes de probité, de bonté, de charité, et les affirmations les plus effrontées relatives au progrès et à la civilisation.

Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicités, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crime des particuliers, une ivresse d'atroce universelle.

Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin. Tout, en ce monde, sue le crime: le journal, la muraille et le visage de l'homme.

Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût.

 

*

Il y a de certaines femmes qui ressemblent au ruban de la Légion d'honneur. On n'en veut plus parce qu'elles se sont salies à de certains hommes.

C'est par la même raison que je ne chausserais pas les culottes d'un galeux.


23/05/2011

GRENAILLE DE BREVES

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Je démens de la manière la plus forte les allégations auxquelles je suis confronté; je suis confiant que la vérité éclatera et que je serai exonéré.

Je veux pas faire mon pédant ni voir du lapsus là où il n'y a sans doute qu'une tradoche maladroite, mais comment la laisser passer ? Elle était trop belle. 

A la réflexion, ça fait presque strausskhanien, comme justification. Mieux aurait valu s'abstenir.

 

* * *

"

Encore un drame du protestantisme allemand ! Mariage forcés, violences en réunion, ces Boches sont vraiment insortables.

C'était la minute Franz von Souche, merci.

 

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"

Quelques blaireaux monomaniaques ambitionnent de proposer une liste antigrognasses. Arguments légalistes, rhétorique égalitaire, toute la panoplie du chantage affectif de gauche tripoté maladroitement par les paluches pataudes de la droite sécuritaire, à observer ici.

Oh, and by the way, merci pour la traduction si bien adaptée :

Because of the large number of international participation requests, the IGAF decided to translate the whole 2nd international Antifeminism Congress simultaneous into english. With this service, we want to enable our international audience to participate at our unique congress.


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*

 

Non, Monsieur Cohen, votre tribu n'a pas plus d’humour que la nôtre. Vos culs-bénits ont pris le pouvoir, et s’ils aiment à nous prêcher la crouillification et la xénolâtrie, leur ligne interne c’est théocratie et ethnocentrisme. Pas que ça nous embête particulièrement, hein. S’en trouvent même beaucoup chez nous autres fafs qui triquent depuis longtemps pour cette marge de manœuvre invraisemblable. Mais son prix, c’est le verrouillage mental. Un cinéaste reconnu marié à une juive ne peut pas évoquer Hitler en tant qu’être humain. Nous en sommes là. VOUS en êtes là, surtout.

 

Elle me fait marrer, la droite dure sioniste, à se payer la fiole des mollahs et de leurs simagrées obscurantistes ! Eux au moins se basent encore sur un livre qui peut s'appuyer sur une tradition de sept siècles pour usurper son titre de « sacré ». Le néopuritanisme judaïque, lui, ne compte que soixante années officieuses, et n’aurait vraiment pris son essor, selon Finkelstein (1) qu’après la guerre du Kippour.

A quelques mois près, c’était Vorillon qui lançait ses conneries de soucoupes volantes.

Je m’excuse du parallèle, hein.

Mais pas d’histoires : combien de juifs sur cent se définissent en évoquant la Torah, et combien en invoquant Anne Frank ? Le culte des morts poussé au-delà de l’absurde, au point de forcer toute la planète à révérer VOS martyrs. Les autres sectes, en général, ont la décence d’essayer de convertir les hérétiques avant de leur imposer des rituels et des divinités. Toutes ont en commun une radicale défiance envers la gaudriole. Deal with it, comme on dit à Zürich-City.

 

 

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La broyeuse Citoyenne ne se limite plus aux seuls modérés qui acceptent ses règles (piqûre de rappel pour les distraits: ici) - passent aussi à la moulinette des emblèmes, des symboles, des archétypes de néosurhommes et de Saints Bâtards. Ca ne fait pas vraiment plaisir per se, mais c'est toujours ça de pris. C'est le genre de choses qu'il faut coller sous le blair des pauvres pommes qui croient encore à la liberté d'expression garantie par l'Etat de droit et autres pèrenoëlleries pour toubabs déculottés.

 

*

 

 

 

 

(1) ("Je suis pas antisémite, Votre Honneur ! Je lis des livres écrits par des youtres !")

LE PAIREDELOCHISME EST-IL UN HUMANISME ?

C'est, en gros (bonnet C minimum) ce que se demande très intelligemment Le Matin.

Alors la réponse à la délicate question de savoir s'il faut montrer ses miches loches pour être féministe s'articule en plusieurs volets.

Petit a : ça devrait être la moindre des choses que de montrer ses miches loches pour se faire pardonner une telle bassesse, effectivement. C'est encore trop rarement le cas mais ne désespérons pas du Spectacle, qui a déjà réussi à fourguer les Spice Girls, soit des éducatrices à la putification des mineures, enrobées dans un genre de néoféminisme fun et àpoiliste.

Petit b : montrer ses miches loches ne suffit sans doute pas à être féministe. Mais comme on ne demande à personne de l'être, la question n'est pas pertinente. D'autre part, il existe encore des hommes progressistes et démocrates qui revendiquent l'étiquette, or ils sont généralement assez peu michés lochés et s'ils sont obèses, ce sont des fausses qui ne donnent pas envie de jouer avec.

Petit c : tous les boudins ne sont pas féministes et toutes les féministes ne sont pas des boudins. Ceci dit, statistiquement parlant, en ce qui concerne la seconde partie de la proposition, hein... Donc, qu'on soit féministe et qu'on décide de montrer ses miches loches, soit, mais encore faudrait-il que ce soit joli à voir. Autant dire que ce n'est pas gagné.

Petit d : on peut aussi montrer ses miches loches sans en faire un acte politique aberrant. Voilà une attitude très raisonnable. Plus raisonnable encore : être féministe, cacher ses miches loches, fermer sa gueule, changer de continent, voire de dimension. Sinon, on peut aussi mettre une fausse barbe et défiler dans la rue pour faire des simagrées qui insultent ces femmes de chambre dont on n'a aucune idée du quotidien, histoire de montrer qu'on est morale, conscientisée et citoyenne. Mais là, c'est plutôt se faire couper les miches loches qui devrait être obligatoire.

 

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Incorrect

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Encore modeste mais correct

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Correct

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Embauchée direct.

Girl power et tout ça !

22/05/2011

APRES LA MORT CEREBRALE, L'INTESTIN BOUGE ENCORE

 

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Le discrédit de la classe médiatico-politique ira en s'agrandissant, prédiction facile et qui ne coûte pas cher en baguette fraîche. Les péquenots professionnels qui s'affichaient encore récemment avec Yes We Khan sur la bedaine doivent en prendre plein la gueule ces jours-ci. Ce que ça va changer ? Mon pessimisme congénital me souffle : « Que dalle! », accompagnant bien sûr cette lumineuse analyse d'une bordée d'insulte fécales.

L'escroquerie est patente, flargante la solidarité ethnoculturelle d'usurpateurs n'ayant rien à foutre en Europe et encore moins au sommet du pouvoir.

Na und ?

Qui va dégager l'occupant ?

Avec quels moyens, quelles troupes ?

Où sont les structures alternatives qui permettraient à la marge de s'organiser pour le nettoyage ? Tous les syndicats, toutes les paroisses, tous les clubs qui ne participent pas du pouvoir ou qui n'en vivent pas, sont neutralisés. N'attirent que des sociopathes, des mythos, des bras cassés. Et quand bien même demeureraient des « milieux » un peu sains, le lien entre paroles et actes est brisé. On ne sort plus les fourches après avoir lu un article scandaleux mettant en cause nos représentants démocratiques.

« J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie, c'est la vie. »

Le populo n'a rien à foutre de constater des contradictions ahurissantes dans le discours et les actes de l'hyperclasse. S'il se doute, ou sait pertinemment qu'on lui ment, il n'en prend pas acte. Il continue de consommer les merdes qu'on lui fourgue, de voter pour l'ersatz degoche ou dedrouate qu'on lui présente, pas d'émeute, pas de jacquerie, pas même de mobilisation silencieuse et pacifique. Des clopes. Bernique. Monsieur Moyen daigne tout juste participer à une flash mob festive ça et là.

Qu'on se paie sa fiole n'a aucune importance à ses yeux. Il l'accepte. Il l'a intériorisé. Quelque chose en lui lui souffle que c'est sans doute mieux comme ça et que de toute manière il n'y a rien d'autre à faire, sinon ça se saurait.

On ne lynche pas les gens. On ne boycotte pas les élections. On ne fout pas le feu aux préfectures. On ne vide pas ses comptes en banque. On ne fait pas la grève sauvage. On ne sabote pas la propriété de l'Etat. On peut, à la rigueur, voter centre-droite tous les cinq ou sept ans. Voilà une façon digne, raisonnable, d'exprimer son insatisfaction. Les fous et les terroristes seuls vont plus loin. Et puis c'est facile, pour eux : z'ont pas le petit à aller récupérer à 45 minutes de bouchons chez la nounou de l'autre côté du périph, ni la bagnole à amener au garage pour réparer cette panne de clignotant, ni le panier de la ferme à récupérer chez la voisine, ni un crochet à faire par la pharmacie de garde pour avoir une chance de dormir et de ne pas penser avant demain au mobbing, à la stupidité, à l'absence de perspective d'avenir, à la certitude d'une existence toujours plus morne, conne, qui vous dessèche de l'intérieur.

Toutes les « affaires » ne sont jamais que médiatiques, elles durent ce que durent les toquades, leur vie est celle d'un clip de Lady Gaga, et suscitent le même traitement des pisse-copie d'ailleurs. Oulala, controverse, choc, débat, séisme, faut-il-avoir-peur-de ? Conséquences : 0. Monsieur Moyen est blasé, assommé, déboussolé, il comprend plus rien à rien et ne s'en trouve pas plus mal en fin de compte.

« Tu te rappelles quand on s'est faits enculer pour la cinq millième fois ? Vache, hein ? Bon ben voilà voilà, tu rebois un truc ? »

Dans une civilisation où le fichier Excel prime absolument tout, les idées n'ont absolument plus aucune importance. On les agite encore comme des breloques, des vertèbres de martyrs supposées héberger un obscur pouvoir rédempteur, mais elles n'ont plus de portée. Votez pour qui vous voulez ou ne votez pas du tout, soyez mystiques ou agnostiques, dénoncez la négrification de l'Europe ou déchirez-vous la gorge à hurler des hymnes à ses progrès, LA MACHINE CONTINUE DE TOURNER.

Il y a des gadgets mongoliens à concevoir, dessiner, faire fabriquer en Chine, transiter d'un continent à l'autre, distribuer dans les grandes mangeoires des zones commerciales.

Il y a des milliers de produits phynanciers à bidouiller, promouvoir et fourguer pour que le flux des marchandises ne s'arrête jamais.

Il y a des rayons à remplir pour qu'on puisse les vider pour qu'on puisse les remplir à nouveau.

Il y a des nouveaux matériaux révolutionnaires à imaginer, assembler, vendre, pour que gogol puisse mâter dans le métro les mêmes merdes débilitantes qu'il mâtait il y a quinze ans chez lui avec un modem crépitant et une tour bourdonnante.

Il y a des fringues, des verroteries, des accessoires à refiler à des pouffiasses qui les trouvaient has-been il y a six semaines et n'y toucheront plus une fois qu'on cessera de les convaincre qu'ils sont à nouveau tondonsse.

Il y a des trains, des camions, des cargos, des paquebots qui doivent avancer pour dégueuler des milliards de mètres cube de saloperies d'un continent à l'autre puis repartir dans l'autre sens à vide pour que recommence l'imbécile manège.

Au pied de la machine, les communicants tournent comme des derviches aveugles et sourds, bavent des incantations et des anathèmes, chient sous eux sans s'arrêter de danser, ni rien changer au cycle création-vente-destruction-remplacement des milliards de variantes de merdes en boîtes. Dans leurs canards immondes, la pub laisse des trous qu'ils peuvent remplir comme ils le veulent, vérités partielles, contre-vérités bidonnées, prospectives décérébrées, turlupinades électorales, un jour noir le lendemain blanc le surlendemain gris, next please !

Dans cet hideux Barnum, les paroles, les écrits et les pensées n'existent pas. Elles ont au mieux un code-barre et un prix. Que crèvent enfin les cultivateurs maniaques de la Mémoire d'Ouchouitze, et vous pourrez ACHETER A CREDIT vos exemplaires de Mein Kampf à la Migros, juste à côté de Si c'est un homme version hentai.

Et vous trouverez des post-néo-réacs pour s'en féliciter et y voir un grand avancement de la liberté d'expression, qu'ils fêteront en débouchant une cannette de shiraz saveur fruits noirs, à boire dans leur collection subversive de verres en plastique non recyclé.

18/05/2011

PARLEZ-VOUS LA NOVLANGUE MORTE ?

Sympathique petit montage, signalé par les fouthésistes - leur nouveau site fonctionne - basé sur un entretien radiophonique qui remonte un peu. Ca n'échappe pas aux génuflexions tertioreichistes (tout pouvoir abusif se mesure sur l'échelle d'Hitler, punkt schluss), surtout dans la quatrième partie, mais ça reste didactique et plaisant à voir.


LQR la propagande du quotidien - 1 sur 4 par mattlouf

17/05/2011

(PRESQUE) RIEN SUR BEChAMEl

 

Résister. Ne pas craquer. Le piège est trop gros, la facilité trop évidente, la vulgarité de la réaction trop prévisible.

Pour une fois, tenir parole. Ne pas faire comme avec Hussein Banago, et promettre en vain de fermer sa gueule avant de céder une fois de plus au plaisir glauque de la redite.

Aucune chance.

Alors il n'y a plus qu'à limiter les dégâts. Oui, je DOIS l'ouvrir sur BécHameL, y a pas moyen. C'est compulsif. C'est comme ne pas se dévisser la tête quand une rouquine à bonnets D passe sur le trottoir d'en-face, un truc animal, instinctif, impératif.

Pourtant, il semble clair que personne ne peut prendre au sérieux cet étron sublime de la non-pensée judéoccidentale. Absolument personne, nous sommes bien d'accord. Il est lu, cité, invité par des gens à ranger dans la même catégorie que les fans de Johnny ou de Cloclo. Il personnifie le phénomène de foire, le moindre cagibi où on l'enfermerait deviendrait dans la seconde un « cabinet de curiosités ». Qu'il ait échappé à la mort médiatique si longtemps défie les fondements de la rationalité, passe au laminoir ce que nous croyons savoir de la probabilité, annihile la notion d'escroquerie intellectuelle et le souvenir de son juste châtiment. 

Quoi de plus dérisoire que de traquer la boulette ou l'idiotie dans ses productions ? Quel Phou du Profète penserait à émettre une fatwa contre Rémi Gaillard ou Bézu ?

Vaines précautions oratoires. La séduction est trop forte.

Le buzz autour des frasques chtroscanienne ? « Absolument dégueulasse ». La justice américaine ? « Une formidable hypocrisie ». Cerise philosophique sur le gâteau : « Tout le monde n'est pas tout le monde ».

Pitié. Stop. Je me rends. Comme un polytox devant une canette d'Amsterdamer ou un porn-addict croisant Sasha Grey dans son ascenseur. J'ai juté dans mon froc sans les mains. Aucune maîtrise. Jouet impuissant de la caricature du Houtzpah-Master, manipulable à volonté par la caricature la plus outrancière du chouif kosmopolite avec 25% de oy vey gratuits.

Soulagement. Ca fait du bien. Détente. On s'est décrédibilisé une fois de plus, pour peu que quiconque nous ait jamais pris au sérieux. Voilà, on peut recommencer à gamberger dans le vide, pour le plaisir du vide, pour rien du tout.

Et la conclusion qui s'impose est limpide : BécHameL a tout compris, finalement. Il raconte n'importe quoi, n'a jamais écrit une ligne valant une louche de diarrhée post-murge, mais son attitude est la bonne, la seule. Quand il s'agit de défendre son clan, il n'y a pas de mauvaise foi – il ne peut y avoir que la foi tout court. Voilà ce qui nous manque, à nous autres toubabs castrés, goyim asservis, ex-mâles dévirilisés. La détermination de défendre le territoire coûte que coûte, qu'importe les coups bas, les mensonges effrontés, les manips' risibles de grossièreté, les foutages de gueule constatables par les sourds et les aveugles.

Notre culture dévoyée du scepticisme et de la prise de distance nous laisse désarmés face aux autres tribus de la planète, pour qui le doute est une toquade pour fins-de-race « Et si... », « Après tout... », « Tout compte fait... », « T'es qui pour... », « J'vois pas pourquoi... »

Litanie des chercheurs d'excuses et des attentistes. Le cerveau reptilien ceinturé, camisole de force, sédatifs, musique lounge, laisse passer, dans cent ans on sera ailleurs, les méchants seront un jour punis, qui vit par l'épée et gna et gna.

Rien de telles simagrées chez BécHameL. Tête baissée, il fonce tout droit, nie l'évidence, inverse la charge de la preuve, mouline des bras, geint ou menace, tout y passe pour forcer au silence l'importun, le narquois, le sceptique, le bande-mou de la youpolâtrie. Et ni le grotesque, ni l'exagération, ni la malhonnêteté ne le retiennent, personne ne moufte, à peine si parfois certains lui encrêment sa vilaine tronche de fouine. Autodéfense préventive systématique contre tout et tous. Eretz Israël style.

0% de classe, 100% d'efficacité. Kippa Chapeau. Franchement. 

16/05/2011

RIEN SUR RABBI DOMITRIQUE

... sauf quand même un crobard formidable, signalé par deganias et trouvé chez haterz.fr

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NB : la définition exacte du mot "swag" semble sujette à moult interprétations. Pour plus de précisions, demandez à votre whigger préféré.