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28/09/2007

COMPLIMENTS A LA PYRRHUS

Beaucoup de foin à RéacLand autour de ce karaoké mièvre.

 

Et que "c'est pas juste", et "deux poids deux mesures", et "qu'est-ce qu'on entendrait si on disait que les Noirs ont pas marché sur la Lune"... Litanies éculées.

 

Première réaction : ne pas en parler. Quoi à battre, de ce que la jeunesse acéphale d'ex-France s'enfile dans les oreilles ? Des aiguilles à tricoter seraient certes préférables mais quoi ? C'est pas encore tendance, va falloir attendre. Deuxième réaction : en parler quand même, pour dire qu'il ne faut pas en parler. C'est idiot. C'est blog-friendly. Pas de fausse pudeur.  

 

Perso, je ne sais pas danser comme un Noir, c'est vrai. Je suis aussi relativement médiocre au maniement de la machette et je ne sais pas guérir le sida avec de la betterave et du citron (alors que Tabo Mbeki se démerde pas mal, par exemple). Et si M. Deano veut faire une autre chanson sur ce thème, ça va pas me couper l'appétit.

 

(A peine) plus sérieusement, Camarades Irrécupérables, vous vous sentiriez mieux si Skyrock passait autant de Dr Merlin ou de Landser que de ce genre de singeries sous-développées ? Ca vous émoustille, l'idée d'être équitablement représenté sur la sciure du Merdiatik Cirkus ?

 

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Ou alors ce sont vos réflexes caviardeurs qui parlent ? Censurez-moi ce guignol qui manque de respect à mon peuple ? Mais il a parfaitement RAISON, ledit guignol ! Il a raison de se payer la fiole des pathétiques blanchouilles modernes ! Particulièrement de ceux qui acceptent les codes, les valeurs et les critères esthétiques du Lumpen le plus fier de sa crasse ! On n'a pas encore trouvé de tradoche convenable pour "Wigger", mais il serait temps qu'un distingué polyglotte se dévoue, parce que ce ne sont pas les spécimens qui manquent. S'il y en a qui doivent se sentir blessés, c'est bien eux. Envie de vous solidariser ? Ohne mich.

 

Dernière explication possible, la plus plausible aussi : un cocktail de routine parano et d'exaspération face au matraquage. Plein le cul d'avoir le mauvais rôle collectif, d'être rabaissé au rang de petit-fils d'exclavagixte, de devoir dire "Eux" avec admiration mais jamais "Nous" avec fierté. D'accord. Capiche. Pas une excuse.

 

Pas une excuse parce que nous savons depuis des lustres qu'il n'y a rien à attendre de bon de la Boîte-à-cons. Et encore moins des institutions droadlomistes. Nous savons que leurs beaux principes de respect et de tolérance sont à sens unique, valables pour toutes les minorités sauf les Visages Pâles fauchés, à disposition de tous les peuples sauf les Blanchouilles.

 

On va passer encore combien de siècles à exiger d'être traités avec dignité par les gardiens de notre taule ? " Monsieur le Directeur, je remarque avec humeur que les mâtons sont mieux traités que les détenus et je proteste". Une phrase pour résumer tout ce que la réacosphère répète à nos Propriétaires depuis vingt ou trente ans. Et ils ne sont toujours pas fatigués d'exiger qu'on leur botte le cul avec des pantoufles plutôt qu'avec des santiags. Toujours pas marre de n'arriver à que dalle avec les mêmes méthodes, les mêmes discours, les mêmes indignations citoyennes.

 

Pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie. C'est pourtant clair. Va bien falloir choisir de poser son cul sur une seule chaise à la fois.

"PARFOIS, DANS NOTRE NUIT..."

Aujourd’hui, les fées viennent à domicile. A peine né, on est démarché. L’inondation de tout ce qui se vend a brisé les portes de nos maisons, et elle gronde et elle clapote tout autour de nous. Mais elle a remplacé le père, elle nous enseigne. Elle nous enseigne à sa manière.

 

Le père nous emmenait avec lui et il nous montrait chaque objet un par un, nous disait ce qu’il fallait en savoir et nous en rendait maître. La publicité montre, elle fait une vitrine, elle est une perpétuelle vitrine, elle transporte le grand magasin chez nous. Elle ne nous explique rien, elle ne nous rend maîtres de rien, mais elle dénombre et fait chatoyer. Elle a le geste du marchand et de la courtisane. Nous sommes entourés de courtisanes à notre berceau. Et par là, nous sentons d’abord notre impuissance et nous baignons dans le mensonge.

 

Nous ne sommes plus comme autrefois les maîtres des objets que nous savions faire de nos mains, la courtisane nous raconte ce qu’elle veut, nous savons seulement que nous payons : et nous avons en échange des milliers d’objets étranges, toujours merveilleux au sens de la fable, c'est-à-dire étrangers à nous et produisant des miracles.

 

Et nous avons besoin de ces objets : la publicité est là pour cela, elle crée des besoins en nous. Nous nous empoisonnons de cet alcool, nous vivons de cette drogue et nous ne pouvons plus nous en passer. Nous ne savons plus faire du feu avec des pierres, cuire notre pain, nous nourrir des bêtes que nous avons tuées, bâtir notre cabane avec les arbres de la forêt. Nous ne savons plus rien sur ce qui fit la puissance de l’homme sur les choses et aussi sa liberté. Notre passion du camping est une protestation de l’espèce, c’est l’homme qui se réveille. Car le monde moderne fait de nous des drogués et des esclaves. Il nous fait dépendre.

 

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Nous dépendons, par nos besoins aussi bien que par notre impuissance, de toute cette énorme machine qui nous écrase et qui nous abrutit en même temps de ses délices. Une paille dans l’acier de cette mécanique et des centaines de milliers d’hommes n’ont plus ni pain ni eau. La collectivité des hommes est engluée comme une pâte et nul ne peut faire un mouvement. La machine à vendre brasse cette pâte dans un pétrin colossal.

 

Le blé baisse à Winnipeg, cela veut dire que votre récolte ne se vendra pas bien. Le cuivre monte à Pretoria, cela veut dire que vos avoines vous reviendront plus cher. L’empire de l’argent nous ligote de mille liens invisibles et mille correspondances imperceptibles. Et cette pâte humaine toute engluée n’a plus que des mouvements instinctifs et désordonnés de convoitise. (...)

 

Nous ne sommes plus maîtres de nos goûts, nous ne sommes plus maîtres de nos vies. Des centaines de milliers d’hommes ont la même salle à manger affreuse, le même poste de T.S.F. abrutissant, les mêmes passe-temps monotones, les mêmes vices médiocres, les mêmes envies aigres, les mêmes rêves préfabriqués, le même esclavage. On leur a volé leur âme et ils ne le savent pas. On les a travaillés comme une terre, à leur insu, on les a bien labourés et ils rapportent. Ils figurent en bonne place sur les statistiques de consommation. Mais pour cela, pour qu’ils deviennent des clients réguliers, fidèles, de bons et sûrs éléments de la statistique commerciale, naturellement il a fallu les « fabriquer » un petit peu.

 

 

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Le but de la publicité et l’essence des régimes modernes est un perpétuel modelage de l’âme. Nous sommes dans un état de rééducation constante. Cet affreux mot de « civilisation » désigne cette chirurgie esthétique qu’on accomplit patiemment, inlassablement sur nos cervelles. On fait de nous des « civils » exactement comme à la caserne on fait des militaires. le métier de civil comporte lui aussi, sans que nous nous en doutions, la capote boutonnée à droite ou à gauche, la jugulaire et les godillots. Nous portons tous l’uniforme de civilisés.

 

Le nombre de sottises, de vices, de préjugés, de mensonges que nous avons dans notre paquetage dépasse tout ce qu’on peut imaginer. Ce qui est triste, c’est que nous en sommes fiers. Ployant sous ce fumier, nous avançons avec la fierté d’un âne chargé de reliques. Nous crevons sous un gigantesque bât de verroteries. Nos âmes rendent une sorte de son fêlé, elles exhalent une voix étrange, mal posée, inquiétante, comme celle de ces infirmes qu’on regarde avec gêne. Mais nous ne l’entendons pas.

 

Par moments, dans notre nuit, il y a un craquement de lumière. Nous apercevons un court instant l’âcre fumée de ce tas d’immondices sur lequel nous vivons sans nous lamenter. Tu criais, vieux Job ! Nous, nous dormons sur notre fumier. Et nous y attendons paisiblement la mort. Et nous croyons avoir vécu !

 

 

Bardèche, Les temps modernes, 1956

24/09/2007

PUNK IS DEAD INDEED

On les croise encore souvent, crête au vent, badges antiques, pompes rutilantes, lacets choisis, t-shirt ad hoc. Punks ? Ils en ont toute la panoplie, ils en connaissent par cœur les rites sacrés et les références intouchables. Croient-ils vraiment à ce qu’ils prêchent ? Des clous.

 

Où sont passées toutes ces flamboyances autodestructrices qui donnaient à ce non-mouvement toute sa rage et sa noblesse ? La Correction Politique est passée par là : antifascisme obligatoire pour tout le monde, altermondialisme bon teint, autodestruction réglée sur soft histoire de durer le plus longtemps possible aux crochets du Système si décrié.

 

La punkitude, c’était la croix gam’ de Sid Vicious, paradant dans le quartier juif de Paris.  C’était l’univers déglingué de Lemmy Kilmister entre bouteilles de Makers Mark et militaria nazebroque. C’était le gigantesque Majeur à la bonne morale progressiste. Le coup porté là où ça faisait vraiment mal à la démocrassouille dégénérée, comme une évidence, aussi naturel que respirer.

 

Aux oubliettes, cette provoc’ sans frontières morales ; il faut maintenant tortiller du cul et manier l’argument oiseux tout autant que n’importe quel parvenu.

 

La punkitude, c’était aussi et surtout ce vieux cri de Guerre Totale : No Future. Entendez qu’il n’y a pas d’avenir pour nous dans ce mouroir industriel et que nous ne voulons pas du recyclage qu’on nous propose. Vivre vite, crever jeune, pas en trop bon état pour partir plus léger.

 

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Poubelle, tout ça ! Prière de croire, désormais, qu’un Autre Monde est vraiment Possible, et que ce qui empêche le changement se regroupe dans l’invraisemblable camp des « réacs-bourgeois-fascistes-libéraux ». Ne demeurent que les vestiges du cirque à la Bérurier Noir , caricature porno de la haine originelle contre tout ce qui représentait le monde d’Après-Guerre, le Reich des Baby-boomers, le Grand Hospice Occidental qui réserve à chacun d’entre nous un lit et un tiroir de morgue bien avant notre naissance.

 

 

Comme des œufs qui passent directement du cul de la poule au rayon frais. Nous ne sommes plus que des Ressources Humaines, même et surtout en-dehors des heures de boulot.

 

GG Allen remplacé par Green Day. Costès évincé par Bigeard. Johnny Rotten passant la main à Michael Youn. Virginie Despentes au rayon de Bukowsky. Castration et préservation, le recul face à la mort au moment crucial de choisir.

 

L’ultime et humiliant réflexe de survie quand il aurait fallu passer le pas. Mais ceux qui l’ont passé, justement, ne sont plus là pour en parler. Ce sont sans doute eux qui ont raison. Les rats qui quittent le navire ne peuvent pas se faire d’illusion : au-delà du rafiot, il n’y a que de l’eau et de la glace. L’ultime choix se résume à choisir de couler seul ou avec la cargaison.

 

Bienheureux ceux qui croient à la magie, à la métempsychose, à une vie moins absurde après une mort grotesque. Ils trouvent peut-être de quoi assourdir les hurlements de leurs tripes quand ils contemplent leur coin de bitume urbain. Les autres, les agnostiques, les nihilistes malgré eux, n’ont pas ce réconfort-là.

 

Mais a-t-on vraiment le choix de ne croire en rien, quand on est à la fois patriote, antiréac, vomi par la gauche, rejeté par la droite, maudit des philosémites comme des antisémites, voué à la guerre sainte par les mahométans autant que par ceux qui voient Ben Laden planqué dans toutes les barbes d’Orient ?

 

Réponse à cette interminable et stupide question : non, on n’a pas le choix. On ne peut que croire, ou agir comme si on croyait que nos actes avaient un sens.

 

Voilà bien la dernière option qu’il nous reste : faire du boucan à réveiller les morts, puisque les vivants, eux, ont choisi de ne plus jamais rien entendre.

21/09/2007

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Il semblerait que, depuis quelques années, caillasser les pompiers soit devenu un des nombreux loisirs des joyeux garnements de nos Territoires Occupés. En voyant ce clip, on comprend mieux pourquoi pardon, on constate que les soldats du feu se mettent vraiment en quatre pour se faire comprendre même des plus mentalement déficients. Ca c'est du service public, nom de dieu. Manque encore les sous-titres en braille et après ça même les sourds-muets ne se tromperont plus de numéro. Ou alors c'est vraiment qu'ils le font exprès.

TOUS MALADES !

" Quand on vous traitera de raciste désormais, n'y voyez plus aucun lien avec votre éventuelle adhésion à une idéologie promeuvant la sélection génétique des individus ou la discrimination ethnique. Cela voudra simplement dire que vous êtes un connard. "

 

 

Un connard, oui, mais pas seulement. Un maladroit et une brute, aussi. Un type qui, de surcroît, manque cruellement de vigilance et d’égards pour autrui.

 

 

 

En fait, le nouveau « raciste », c’est la version piétonne du type qui ne choisit pas entre boire et conduire. Il a un comportement irresponsable et qui met en danger la vie de son entourage comme des malheureux qui croisent sa route, mais il ne le fait pas forcément par intention de nuire. Malgré tous les parallèles moralistes qu’on peut tirer avec les armes à feux, une bagnole n’est pas prévue pour tuer avant tout ; elle devient mortelle quand on s’en sert comme un con.

 

 

 

Eh bien nous savons à présent que c’est pareil pour la liberté d’expression : entre les mains d’un non-professionnel, ça fait tellement de dégâts qu’il faut bien des lois pour encadrer les amateurs.

 

 

 

 

On peut trouver ça gerbeux, déceler dans cette énième ségobourde un énième symptôme de la mort de toute pensée cohérente en Occident. Mais à franche causer, les mauvaises nouvelles ne sont pas vraiment pour nous autres Infréquentables.

 

 

 

Nous, ça fait des lustres qu’on est sur le banc de touche, condamnés à n’être que spectateurs du match truqué. Un peu plus d’interdictions ? Trois pages supplémentaires de vocabulaire citoyennement censuré ? Tellement rien à battre. On n’a jamais vraiment voulu participer aux débats, c’est l’arène où ils se déroulent qu’on veut faire sauter. Simplement on est trois-quatre, avec une poignée de poudre à sa partager et des allumettes humides. Pas de quoi faire les malins. Ou plutôt si, c’est tout ce qu’on peut faire : les malins. Les emmerdeurs. Lancer de la merde sur les icônes, en attendant de pouvoir leur offrir un traitement au maillet.

 

 

 

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Les mauvaises nouvelles sont pour les prêtres de la modernité, les exciseurs moraux, les Correcteurs. Ils se pensaient du côté du manche et voilà que ledit manche commence à s’aiguiser, à leur écorcher les mains, à n’être plus qu’un dangereux prolongement de la lame. Personne n’est à l’abri du délit de faux-pas, même pas les experts de l’aplaventrisme et les plus actifs collabos de la métécratie. Suffit s’avoir la langue qui fourche. Un poil de spontanéité en trop et bam ! En flag’ ! Un mot malheureux ! Un manque crasse de sensibilité ! Un tollé au sein de la communauté X ! Déculottée contrite et humiliation pédagogique !

 

Le racisme est un gaz inodore, incolore, qui s’infiltre par la moindre porosité, qui se contrefout que vous le haïssiez ou que vous fassiez tout pour le répandre. Ni alliés ni ennemis à ses yeux : des proies à infecter, qu’il faut foutre immédiatement en quarantaine. L’emmerdant, c’est que tout le monde peut être considéré d’office comme fachopositif. Les patrons de boîte de nuit, les flics, les hools, les politicards qui portent une cravate, voilà les groupes à risques qu’on connaît déjà. Mais l’agent chimique peut subsister à l’état latent chez n’importe qui, à des taux tellement bas qu’ils sont virtuellement indétectables avant qu’une crise se produise chez le patient.

 

 

 

 

La prévention est donc clairement inopérante et il n’y a que les médecins à qui les soins bénéficient de manière tangible (à moins qu’un Doudou Diène vive fort chichement dans une case, ce qui serait tout à son honneur). La seule solution est tout simplement d’enfermer tout le monde, de transformer tout l’Occident en un gigantesque hôpital de brousse, d’imposer les soins intensifs à tout ce qui est capable d’articuler une phrase ou de choisir délibérément entre chocolat noir et chocolat blanc. Une quarantaine d’envergure planétaire. Le chantier semble assez bien parti.

19/09/2007

NIHIL OBSTAT

(...) Another controversial area where localization - the best thought from the leftist side of things has emphasized this theory under that term - becomes preeminent is that of race. Even mentioning race, or that there are physical differences between races, is currently taboo in the West and will get you fired, removed from office, drummed out of volunteer capacities, blacklisted in industry and crucified in the media.

 

 

History tells us that human races evolved under different climates and different pressures, and therefore have different abilities. We cannot "prove," objectively, that any one collection of abilities is superior to another. Communities are united by common belief, and some communities will opt for this to be a unification of culture, language and heritage. Some communities will opt to be cosmopolitan, mixed-race communities like New York City. Others will choose to be ethnocentric and to defend their ethnic-cultural heritage as necessary to their future; this preserves their uniqueness, and is the only realistic basis for true diversity.

 

 

Without this bond, you have Disneyland-style fake communities which give nods to heritage but are basically products of modern time. Let there always be Finns, Zulus, Germans, Basques, Cherokee, Aztec, Norwegian, and even Irish - this is diversity; this is multiculture; this is all of the good things that exposure to different cultures can provide.

 

 

This is the only mature attitude toward race, instead of trying to produce, as the Bush administration has, one global standard of liberal mixed-ethnic democracy that essentially destroys culture and replaces it with malls and television. The race taboo is propelled by those without a clear cultural heritage who want to revenge themselves upon those who do, much as in high school those with low self-esteem tried to antagonize both nerds and class leaders.

 

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Still another area where localization saves us from our current civilization's misery is that of intelligence. A nihilist has no use for social pretense that says we are all equal; some are fit to be leaders by virtue of their natural intelligence, and no amount of education or government programs can make someone else be able for that position. Some prefer to correlate this with race, but a nihilist has no use for this, either: even within what George Santayana calls the "favored races" there are many completely stupid people, especially those with the worst kind of stupidity, which is a combination of cowardice and bad leadership skills.

 

 

Few people mind a dumb person who is humble and follows orders well, but dumb people who agitate for change that benefits dumb people quickly destroy any civilization. Some localities may opt to admit anyone without regard to intelligence or character, but others will wish to only accept those of a commensurate mental level to the best of their populations, and will therefore exclude morons, blockheads, fools and ingrates.

 

 

This conflicts with the idea of universal rights, and shows us why the concept is illusory: if morons have the "universal right" to move anywhere, what about people who want the right and freedom to live apart from morons? Modern society tells us that the way to do this is to earn enough money to live in an exclusive neighborhood, but even then, one must interact with morons daily for goods and services, in addition to dealing with those morons who inherited money or earned it through stupid means. Social Darwinism, or the idea that those who are the best and smartest earn the most money, has two holes: first, not all intelligent people opt to chase the money wagon and second, most morons are greedy, and many of them succeed through luck or persistence. A nihilist naturally laughs at the idea of correlating money to intelligence, and would prefer to live in a community where morons are excluded. (...)

 

Ce qui suit et ce qui précède ICI.

DHIMMITUDE SEXUELLE

084e4d3e44d8117f5a55d7e8a2fe8a54.jpg La blonde croise une ancienne connaissance, un camarade de classe, je crois, je n'ai pas bien écouté le début. Conversation ordinaire entre un homme et une femme qui ne se sont pas vus depuis quelques temps. Et ton mec, et ta gonzesse, et alors marié, et alors des enfants ?

 

Gugus ne semble pas pressé d'en avoir. Par contre Bobonne, qui a atteint le quart de siècle, a les ovaires qui commencent à grincer. Shéma classique.

 

Mais Gugus en rajoute une couche : "De toute façon, pourquoi elle voudrait un gosse ? Elle en a déjà un à la maison." Rire jaune.

 

Pas déjà père et déjà Père Absent. En voilà un qui a bien digéré l'esprit de l'époque.

18/09/2007

POLTERGEIST IN THE MACHINE

Deux ou trois choses que je découvre récemment dans la veine électro crasseuse. Sympa pour la muscu, le sac de frappe ou faire des bas-reliefs avec la tête contre la tapisserie du salon.

 

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http://www.panzer-ag.com/site/

 

QUINZE MINUTES DE LUCIDITE PAR MOIS

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Il manque un "temps" à la description que Schopenhauer fait de l'absurde parcours humain. Entre souffrance et ennui, il y a aussi ce mélange poisseux d'oubli et d'espérance qui nous emprunter perpétuellement les mêmes aiguillages déraillés. On croit avoir fait le tour de la question, ne plus rien attendre des hommes, mépriser sereinement toute agitation contemporaine - et on retombe à chaque coup dans une nouvelle arnaque, comme un shooté qui se fait jour après jour son dernier fix.

 

Quand on dit, même pour plaisanter, que L'Espoir Fait Vivre, on ne se rend pas compte à quel point on énonce une loi quasi biologique. C'est tout simplement que l'espoir ne dépend même pas de notre libre arbitre. Espoir et respiration, kif-kif : tu peux te retenir quelques secondes, mais l'instinct tout-puissant claque rapidement la gueule à ton esbrouffe. Fin du petit jeu. On fait plus facilement la grève de la faim que de l'espérance.

 

Ca n'empêche pas de se purifier la tête, ça et là, avec une petite diète.

 

 

17/09/2007

CONTORSIONS ISLAMOPHAGES

Deux ou trois choses à retenir de l’analyse de Christian Bouchet sur l’antimozlemisme actuellement trendy chez les réacs (déjà reprise in extenso ici) :

 

 

Les raisons de l’islamophobie d’une partie du mouvement national sont nombreuses. Il est clair à mes yeux qu’aucune d’entre elles ne se justifie. A mon sens y a chez certains une influence religieuse de type catholique et chez d’autres, ou d’ailleurs chez les mêmes, sans aucun doute, un racisme occulté. On dit le musulman, on pense le bougnoule…(...)

 

 

On dira, chacun ses allergies. Personnellement je hais la tomme au cumin, voyez ? Et ce n’est pas un Stage de Citoyenneté dans une fromagerie qui y changera grand-chose. L’antipathie viscérale n’est pas le problème, c’est l’hypocrisie dont on l’emballe, cette manière peu ragoûtante de rendre la présentable.

 

 

C’est sûr qu’il vaut mieux, pour sentir bon en société, dégueuler sur des doctrines que sur des taux de mélanine. Ça a aussi le mérite de s’inscrire dans la tradition anticléricale des Modernes. Sans compter qu’on peut piétiner les plates-bandes des vaginocrates, en glosant sur le statut de la femme chez ces horribles barbus.

 

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Voilà comment on en vient à défendre des thèses en contradiction directe avec tout patriotisme viscéral, celui qui attache autant d’importance aux traditions d’un territoire qu’à la tronche de ceux qui marchent dessus :

 

 

 

Cette opposition à l’islam que l’on voudrait que tout le mouvement national adopte lui pose un certain nombre de problèmes de fond. Or curieusement aucune analyse n’en a jamais été faite...
 

Tout d’abord, l’anti-islamisme devrait obliger à définir l’opposition à l’immigration. Est-ce que le mouvement national est opposé à l’entrée des immigrés parce qu’ils ne sont pas français ? Parce qu’ils ne sont pas de souche européenne, ou parce qu’ils pratiquent une religion particulière ? En clair : qu’est-ce qui est plus important : la culture, l’ethnie ou la religion ? Qui doit-on préférer accepter sur notre sol ? Par exemple, qui choisir entre un bosniaque musulman mais européen ou un béninois africain mais catholique ? Et quid des immigrés hindouistes ou bouddhistes ?
 

De même, l’anti-islamisme devrait obliger à se définir sur le problème : intégration ou rapatriement ? Or si l’on désire intégrer certains immigrés, ils doivent avoir rapidement les mêmes droits que les nationaux de souche, dont celui de pratiquer leur religion... Si l’on désire rapatrier tout ou partie des immigrés, il est souhaitable qu’ils s’intègrent le moins possible et qu’ils restent le plus différent possible, or dans cette optique pratiquer leur religion participe du maintien de leur spécificité... Dans les deux cas l’option anti-musulmane est aussi inopérante qu’aberrante.

 

Enfin, l’anti-islamisme est gros d’alliances contre-natures et de positions paradoxales qu’il faut bien assumer. Doit-on comme feu Pym Fortuyn défendre le mode de vie des gays par opposition aux imams homophobes ? Doit-on s’opposer au retour à la non-mixité dans certains lieux (écoles, piscines, etc.) par anti-islamisme alors qu’il y a quelques dizaines d’années on contestait avec virulence la mise en place de cette mixité ? Doit on défendre l’impudeur vestimentaire parce que les islamistes sont favorables au port du foulard ? Doit-on prôner le droit au blasphème alors que celui-ci peut s’exercer in fine contre toutes les religions y compris celle des français natifs ? Doit-on considérer tous les anti-musulmans comme des alliés, y compris les sionistes les plus fanatiques et les représentants de la mixophilie laïque comme madame Michèle Tribalat (fort cotée auprès de certains nationaux) ou Orianna Fallacci ?

 

 

Malgré la pertinence de tout ce bazar, les conclusions de l’auteur, certes cohérentes et logiques, sont bien évidemment inacceptables. Il va jusqu’à affirmer « [qu’] il faut qu’il y ait des mosquées, mais qu’elles soient françaises et érigées dans le respect du droit français » et que « nous devons être du parti du peuple français dans sa diversité ethnique et religieuse, non pas le parti d’une minorité d’une fraction de celui-ci. »

 

Ça a le mérite d’être clair – aucune envie d’être encarté dans ce parti-là.

 

En fin de compte, entre nationalisme de gauche et döner-kebab, il y a un peu le même feeling. De temps en temps, pourquoi pas, mais de là à se faire une carte de fidélité...