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31/10/2008

SI ON RESUME...

... ça nous fait quelque chose comme ça.

Obama est Noir. Obama n'est pas Noir, il est métis. Obama est un candidat formidable et sa couleur de peau est secondaire. La couleur de peau d'Obama est un symbole fort. La couleur de peau d'Obama n'intéresse que les racistes. D'ailleurs l'Amérique est pleine de racistes qui veulent tuer Obama. Mais en même temps l'Amérique n'est pas un pays raciste puisqu'elle veut voter pour Obama. Quoique l'Amérique est peut-être raciste, on est pas sûr, c'est tellement plein d'hypocrites. Enfin de toute manière Obama va tout changer. Quoique Obama ne va pas retirer les troupes US d'Irak d'un jour à l'autre. Ceci dit Obama va mettre de l'ordre dans le monde de la phynance en crise. Pourtant Wall Street vote pour Obama, et Wall Street c'est plutôt mal.

En fait, le principal semble être de trouver Obama formidable, c'est juste qu'on n'arrive pas à savoir exactement pourquoi.

La couverture médiatique des élections yanquis, c'est un peu comme une discomobile. La musique est à chier, l'ambiance détestable, c'est hideux et aussi productif que de se branler dans une contrebasse, mais il y a le DJ qui hurle "Est-ce que vous êtes tous chauds ce soir", et qui continuera à hurler jusqu'à ce que la foule fasse semblant de passer la meilleure soirée de sa vie. C'est comme ça qu'on fabrique un "franc succès." Il n'en faut pas plus à un démocrate.

 

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30/10/2008

GRÂCE, RAFFINEMENT, FEMINITE

Kittie, What I Always Wanted

29/10/2008

CHOC DES IMAGES

Tomber le même jour sur cette sale claque de PMP, synthèse admirable de brutalité, et sur cette charmante news d'un Camp des Saints plannifié par nos porchers-en-chef (signalé par anarchonation) ça donne un certain piment à une journée qui aurait pu n'être que morne. Pour payer nos futures rentes de grands-pères, il faut accepter dès aujourd'hui d'avoir des petits-enfants directement importés du Tiers-Monde. Je ne sais pas pour vous, mais ça me donne des envies assez confuses et plutôt contradictoires, entre tentation de pondre huit mouflets et investissement dans une vasectomie et des armes chimiques soviétiques. Très franchement, j'hésite. Notez qu'il n'y a pas forcément contradiction, il faudra juste faire les choses dans le bon ordre.

 

Le plus dur pour un patriote contemporain, ce n'est pas d'être confronté à des forces qui le dépassent au point de paralyser chez lui toute tentative d'analyse rationnelle de l'obscène chaos qui l'entoure. C'est de réaliser qu'il devra mener une guerre très personnelle au nom d'un idéal supposément tribal, donc collectif. Or sa tribu accepte l'idée de l'ethnocide au nom de la conservation des structures économiques et financières. S'agit donc plus de bosser à éviter la catastrophe, mais d'accepter qu'elle s'est déjà produite et qu'il faut se magner de se mettre à l'abri des conséquences, qui deviennent chaque jour plus difficiles à camoufler. Les Rats Noirs doivent quitter le navire après avoir chié dedans et percé des trous dans la coque.

 

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Point de gourrance ici : quitter le continent ne changera rien, puisque partout où il y a du toubab, il y a du suicide culturel de masse. Ce qu'il faut impérativement déserter, trahir, saboter, c'est la machinerie occidentale qui se croit encore Européenne parce qu'elle pense encore pouvoir vivre à crédit et se payer des meubles Ikea pendant ses insomnies. Toujours garder en tête l'exemple des centaines de milliers de cocus, en ex-France, qui ont bandé pour Sarkozy quand il a singé le discours du FN. Il n'y a plus d'option légaliste imaginable. Il n'y a plus de réaction possible. D'où l'imbécilité de taxer l'ennemi de "nihilisme". Bien au contraire, l'ennemi a des valeurs, des valeurs ineptes qui vont tous nous faire crever lentement dans la folie et le renoncement, mais des putain de valeurs quand même. Le véritable nihilisme est nôtre et il n'y a pas à en rougir - nous haïssons, d'une haine folle, incalculable, épileptique, TOUT ce qui fait l'Europe actuelle, y compris cette technologie qui nous offre nos ultimes refuges de parole avant la digestion dans le magma sociétal qui s'annonce ou la retraite stratégique dans l'espoir encore plus fou de faire germer les graines des guerres futures.

 

Je comprends, mais alors parfaitement bien, les dissidents pour qui la fixette sur le taux de mélanine des futurs Européens est secondaire par rapport aux questions économiques, à la mise en place d'une nouvelle féodalité qui non seulement n'est pas fragilisée par le bordel qu'elle génère, mais qui au contraire y prospère comme un parasite sur une charogne. Je pige aussi tout à fait l'optique "solidariste" et son rêve d'une internationale de guerriers, capables d'oublier l'ethnie deux minutes pour fracasser la machine à malaxer les peuples. Mais le genre d'infos rapportée plus haut démontre assez l'inanité du fantasme de néo-européens multicolores et 100% adhérents à leur culture d'adoption. Cette dernière est en miettes, en passe d'être remplacée par de la world muzak et des slogans de marchands de café lyophilisé. Le résultat ? Une masse humaine beige, oscillant entre obscurantisme délibéré et inculture crasse, rythmée par les pires déchets des bas-fonds, la même et uniforme dégénérescence pour tout le monde. Pas de massacres, pas de Jihad, pas de guerre civile, mais l'implosion calme et tranquille de tout un peuple qui a perdu toute sa capacité de colère et qui a choisi de se noyer dans la brume pour ne pas déranger ses squatters. Ils ne seront jamais Nous. Nous ne serons jamais Eux. Il y aura, à leur place et à la nôtre, autre chose, quelque chose d'inédit et d'atrocement laid et con.

 

Nous ne voulons pas de cet autre chose Festif, Citoyen, Divers, androgyne, où les tazers feront danser de force ceux qui n'aimeront pas assez fort le tam-tam Démocrate. Nous n'en serons ni les kapos, ni les victimes, ni les rentiers.

24/10/2008

DEUX MINUTES DE VOLONTARISME PAR JOUR

Petite tradoche perso d'une des dernières productions des hyperactifs de Corrupt. On voudra bien me tenir responsable des approximations, des adaptations maladroites et des quelques coupures.

* * *

 

Pendant que nos dirigeants se chamaillent pour conserver l’intérêt du bétail télévisuel jusqu’à ce qu’il arrive aux urnes, l’Occident perd son consensus sur la manière d’appréhender l’avenir politique du monde, comme une famille dont les membres se rendraient compte un jour qu’ils n’ont rien en commun à part le commerce. Ses ennemis les plus intelligents s’en rendent compte et se préparent à en tirer profit. 

 

Sur un site de fans d’Al-Qaeda, un message posté cette semaine explique qu’une attaque terroriste préalable aux élections pourrait être une façon de faciliter l’arrivée de John McCain à la présidence. Ce message, publié sur le site de al-Hesbah, protégé par un mot de passe, expliquait que le candidat républicain constituait le meilleur choix s’il s’agissait d’épuiser la puissance économique et militaire de l’Amérique, parce qu’il était le plus susceptible de poursuivre la guerre en Irak et en Afghanistan.

 

« Ceci implique la présence d’un leader américain aussi irréfléchi que McCain, qui a juré de continuer la guerre jusqu’au dernier soldat. Al-Qaeda devra soutenir McCain durant les prochaines élections, de manière à ce qu’il continue la marche à l’échec de son prédécesseur, Bush. » (Source

 

Allez vous étonner ; d’abord, on les a appelés à l’aide pour combattre le communisme des Soviets, ensuite on a occupé leur pays au nom de la Liberté. Et maintenant, après une attaque contre les Tours jumelles et une guerre foireuse au Moyen-Orient, nous voilà coincés dans un débat sur le nombre de troupes à maintenir sur place, sur quelle entreprise devrait influencer le pouvoir en Irak, et si nous devrions plutôt prendre l’Iran pour cible. Nous sommes comme des marins ivres, qui tentent de prendre dix décisions à la fois, mais qui n’arrivent en fin de compte qu’à blablater.

 

Ça ne pose pas de problème dans une démocratie, puisque la politique ne tourne qu’autour du blabla, des compromis, des rapports officiels, des statistiques et de la comédie des égos. On a l’habitude de tout ça, un peu comme de ces sitcoms qui ne font rire personne mais qui sont diffusées si souvent que personne ne peut les ignorer. On a l’habitude des leaders verbeux comme des journalistes verbeux, qui veulent passer pour des experts mais qui sont infoutus de mettre en lumière les problèmes de fond et font passer l’évidence pour des scoops :

 

« Il faut être clair : les morts de civils Afghans ne sont pas des accidents ou des erreurs. Elles résultent de calculs précis des commandants américains et des sous-traitants de l'armée, qui évaluent les bénéfices d’une frappe aérienne et les coûts des vies de civils innocents sacrifiés. Ce sont des morts prévues à l’avance, rendues encore pires quand les attaques sont menées au milieu de la nuit, pendant le sommeil des six ou sept membres d’une famille afghane ordinaire. Est-ce vraiment une surprise si 72% des civils identifiables, tués pendant les huit premiers mois de 2008, sont des femmes et des enfants ? » (Source)

 

Non, sérieux – y a des gens qui meurent pendant une guerre ? Je croyais que la guerre n’était qu’une question de liberté, de démocratie, de bonheur, de paix mondiale, et tout le toutim. Pas étonnant que le public soit désorienté par le chaos d’informations qui l'entoure. D’un côté, nous avons  les fous de guerre qui défendent les intérêts des grosses entreprises et qui tentent de se faire rapidement du fric pendant un conflit à l’étranger, voire de mettre la main sur un peu de pétrole pendant qu’ils y sont. De l’autre côté, nous avons les pacifistes, en plein déni de ce qui fait concrètement la politique mondiale, et qui ignorent délibérément l’occupation chinoise en Afrique ou les dépenses militaires russes. Dans leur optique, nous sommes tous des hippies innocents, aveuglés par tel ou tel Mal symbolique : l’Argent, Satan, le Racisme, le Sexisme.

 

Nous devons remettre l’Occident en contact avec la réalité, et ça n’arrivera que de deux façons :

 

1)      Soit la Realpolitik de l’Amérique, de la Russie et de la Chine mènent à la guerre. Nous réaliserons alors que nous aurons passé les cinquante dernières années à débattre d’idioties, à bidouiller des programmes politiques ici ou là pour oublier le monde réel. En d’autres termes, il nous faudra un cauchemar pour nous réveiller de notre monde de conte de fées.

 

2)      Soit les leaders indépendants et intelligents d’Occident s’unissent autour de valeurs et de buts communs pour réformer la société, avant qu’elle ne devienne un désastre tiers-mondiste façon Brésil

 

 

20/10/2008

IT'S A BOMBER, IT'S A BOMBER

Quand j'ai appris que les éditions Xénia allaient publier l'oeuvre intégrale de Théo Bombinette, la première phrase qui me soit venue à l'esprit a été "Putain putain putain putain putain". Précipitez-vous, achetez-la, apprenez-la par coeur, bouffez-la, plantez-en des graines dans les bacs à fleurs municipaux, faites quelque chose merde.

 

En hommage pour cette grande et belle nouvelle, une double piotrerie à tiroir. Comme d'hab, tu connais, faut cliquer dessus pour l'avoir en grand format, sauf que là ça t'en donne une autre pour le même prix de ton abonnement à internaite.

 

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19/10/2008

DESESPOIR CITOYEN

Pas de demi-mesures dans la lutte pour l'ouverture des grilles de la Forteresse-Europe et la lutte contre l'exclusion des couples dont rien ne trouble l'harmonie à part des lois fäschzÿistes. Voilà un exemple à méditer pour chaque démocrate sérieux.

 

VIL FAQUIN

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Pour tout savoir sur les ragots et les coulisses du ouaibe rouge-brun-noir-jaune-fuchsia, l'on pensera à rendre visite à Monsieur Couillard sur son bleaugue tout frais tout neuf qui vient de sortir.

17/10/2008

LA CONNE ET LA BÊTE (féconde etc.)

Une belle histoire urbaine signée Hêtre du Nordferrari.jpg

L’autre fois une femme vient chez moi (je rentre pas dans les détails) ; je la connais à peine. Elle habite dans le Nord aussi (important pour comprendre la suite).

Elle s’assoit, je lui offre un verre, et là elle regarde derrière moi et sort sans crier gare : « t’es un fan de Ferrari ? ». Sur le coup je suis un peu interloqué : je me bats les bijoux de famille de Ferrari, pour moi une bagnole c’est pour aller d’un point A à un point B. Et pourquoi elle me sort ça d’un coup ? J’suis tombé sur une gonzesse aussi bizarre que mes potes, chui pas sorti de l’auberge…

Me retourne quand même pour connaître sa source d’inspiration. Et là je comprends.

Je lui dit : « nan, c’est pas le logo de Ferrari, c’est le Lion des Flandres… ».

Je dois avouer ici que je n’ai pas eu le courage de lui expliquer …

HDN

NOBODY WAS HERE

La dernière toquade de la réakkkosphère semble de publier des notices autobiographiques, histoire d'expliquer comment on peut en arriver à devenir faf, et l'ami Xyr m'enjoint récemment de participer à la chenille qui redémarre. Il se trouve que ma vie a toujours été et demeure banalement chiante. Tout a été dit ici, et ici. Le reste est moins que secondaire. Il peut être intéressant d'expliquer comment on en est venu à rejoindre une minorité métapo, pour autant que cette minorité agisse, représente un danger clair pour le régime en place, ou ait fini par en triompher. Mais au vu des résultats concrets, nous ne sommes les vétérans de que dalle. Faire profil bas devrait s'imposer naturellement.

 

Mais bon. Serviable et bien élevé, je participe à ce bel élan collectif, en copicolant ici deux ou trois choses sur les raisons qui peuvent amener à ne plus être un militant actif. S'agit d'un kouriaille écrit à un ancien camarade, pas revu depuis des lustres et qui semble lui aussi avoir rencontré le Grand Dégoût sur sa route.

 

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(...) Je constate simplement que le natio ordinaire semble rigoureusement infoutu de se poser les bonnes questions sur la marche du monde et sur sn propre mode de fonctionnement, à commencer par son pathétique besoin de reconnaissance. (...) Je n'ai pas de hargne perso contre untel ou untel, c'est la sous-culture de tout un milieu auquel je suis allergique à vie. Ce milieu est indigne de ses idéaux, de son esthétique, même de la haine que certains s'efforcent de lui porter malgré son insignifiance.

 

Ce que je vomis avant tout, c'est l'esprit de clocher, le manque catastrophique d'humour, l'incapacité sidérale de prendre du recul, le son creux que rendent toutes ces âmes qui pensent échapper à la grisaille alentours parce qu'ils ont appris trois slogans. Plus j'étudie l'extrême droite contemporaine, plus je trique pour l'extrême gauche de Baader ou de Rouillan. Voilà au moins des gens qui voulaient tout casser, même pour de mauvaises raisons et au nom de valeurs abjectes. Que faisons-nous, nous autres, depuis des lustres ? Des guerres de caporaux pour rien du tout, pour préserver les miettes de ce qui est déjà mort. Aucune classe, aucune générosité véritable, aucun lien charnel avec notre terre, des rites bouffons, des singeries "païennes" qui nous auraient valu des coups de fourches de la part de nos arrière-grand-pères, autrement plus burnés et indépendants que nous.

 

Marre des conférences verbeuses à quatre, marre des faux guerriers avachis, marre de la vulgarité crasse, marre du troupeau autiste mal déguisé en clan solidaire, marre de tout ce putain de folklore qui bousille les meilleures idées et les instincts les plus nobles par un style de vie grotesque et la loi du moindre effort.

10/10/2008

INJUSTICE

« Ingrid » (tellement sympa qu’on peut se dispenser de son nom de famille) n’a pas reçu le Prix Nobel de la Paix. C’est un waciste qui l’a reçu, un drôle de Finlandais qui se vante d’avoir 12,5% de sang norvégien. Alors c’est bien, parce que ça veut dire qu’il est métissé, mais parler de sang, quand même, ça rappelle des heures d’histoire sombres ou un truc à base de ventre fécond, je me rappelle plus.

 

Yahooniouze, en semble légèrement chagriné (« Ce n’est pas Ingrid ».) Quant Richard Trois, il se gausse gratuitement des attentes déçues. On peut se demander en quoi rester encabanée dans la jungle pendant des lustres est utile pour la paix. Mais l’utilité du Prix Nobel aussi fait débat auprès des mauvais esprits. Ça aurait donc paru logique que l’une reçoive l’autre.

 

Aussi, je propose que, pour consoler « Ingrid », et surtout ses nombreux fans déçus par cette décision inique, on lui décerne le Prix Nobel de la Pouffe.

 

« Ingrid » n’est pas une pouffe ; une pouffe ne se pique pas de faire de la politique en zone de guérilla, et elle est souvent très baisable. Mais comme « Ingrid » n’a rien fait non plus d’utile pour la paix dans le monde, ce genre de considérations semble déplacé, à mon sens.

 

 

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