30/09/2010
GENTILS APPARATCHIKS
Comme le New Deal avait rallié à peu près tout ce que les Etats-Unis comptaient d'intellectuels et de militants de gauche, le nouveau cours écologique du capitalisme bureaucratique mobilise à travers le monde tous les "gentils apparatchiks" des justes causes environnementales et humanitaires. Ce sont de jeunes spécialistes enthousiastes, compétents et ambitieux : formés sur le terrain, dans les ONG et les associations, à diriger et à organiser, ils se sentent capables de "faire avancer les choses". Convaincus d'incarner l'intérêt supérieur de l'humanité, d'aller dans le sens de l'histoire, ils sont armés d'une parfaite bonne conscience et, ce qui ne gâte rien, de la certitude d'avoir les lois pour eux : celles déjà en vigueur et toutes celles qu'ils rêvent de faire édicter. Car ils veulent toujours plus de lois et de règlements, et c'est là qu'ils se rencontrent avec les autres progressistes, "anti-libéraux" et militants du parti de l'Etat, pour lesquels la "critique sociale" consiste, à la Bourdieu, à inviter les "dominés" à "défendre l'Etat" contre son "dépérissement néo-libéral".
R. Riesel & J. Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, EDN, 2008
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29/09/2010
LA CITE DU MACAQUE
Alors voilà, ils ont fini par le passer, leur foutu docu' sur les souffrances de nos Soeurs les femmes, opprimées par nos Ennemis les hommes dans les territoires sous contrôle métèque. Tout ce buzz pour une bouse.
Mâté jusqu'au bout, y compris le second film sur les n'aigres à micro qui parlent que le-ghetto-c'est-trop-dur. Verdict : CHIANT. Rien de vraiment marrant. Un contraste délassant entre commentaires de tarlouzes et interviewés poussant au-delà du ridicule la caricature du mâle hallalpha illettré. Un tout beau spécimen de whigger aux yeux bleus, avec un léger strabisme, et acquis par bassesse ou par nécessité à l'idée que la femme est ce truc graisseux et dangereux qui pousse autour de l'hymen, siège de la divinité.
Pour le reste, rideau. Cultures inférieures = moeurs simiesques, n'en serons choqués que ceux pour qui le hip-hop est autre chose qu'un symptôme humain du Creutzfeld-Jakob et l'islam un truc chouette mal interpérété par des cons.
On retiendra tout particulièrement :
- l'incapacité de pratiquement tous les intervenants, physique et sans doute atavique, de s'exprimer en un langage même au quart correct. "Tu vois", "Genre", "Et tout", "Chaipakoua", autant de bruits de bouche désignant des concepts dont nous ne saurons rien. Ils savent ce qu'ils savent et font ce qu'ils font, ne pas leur demander plus de précision dans l'énoncé.
- le langage corporel maladif de tous ces prétendus "machos décomplexés" : épaules rentrées, face contre terre alors que le floutage du faciès pouvait être exigé d'entrée, ricanements nerveux, regards fuyants, marmonnements simiesques, tics nerveux, expressions ternes, dieu que tout cela est viril et affirmé ! Avec de tels ennemis, le féminisme a encore de beaux jours devant lui, à faire la preuve de sa force en brisant des brindilles.
23:47 | Lien permanent | Commentaires (4)
28/09/2010
SAGA METEKA, AMBIANCE DE LA CRASSE
Loulou d'Arbois, encore plus percutant qu'à ses heures.
En complément, on n'oubliera pas de lire l'ami Ali sur un thème connexe. On ne zappera pas non plus la discussion qui s'ensuit et ce commentaire : "Rien ne changera tant qu’un parti politique ne donnera l’autorisation aux Français d’envisager l’autodéfense comme une nécessité."
C'est pourtant déjà fait, et par quelqu'un dont la gueule, le nom et le choli chapeau écrabouillent sous leur poids historique toute autre autorité morale pour les cent cinquante prochaines années. Résultats à prévoir ? BERNIQUE.
Rav Dynovisz : "Blancs, défendez vous !"
envoyé par Uncle. - L'info internationale vidéo.
22:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
26/09/2010
LA GLOIRE ET LA RECONNAISSANCE, ENFIN
Bonjour,
Je suis responsable de la gestion de nombreux sites internet dédiés aux jeux en ligne et à la finance.
Votre site http://lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com/ parait de qualité et je voulais vous proposer un échange de liens qui soit mutuellement bénéfique.
Je recherche des placements de qualité, que ce soient en liens textuels, contextuels ou même en articles qui sont ultra-valorisant pour les liens.
Je suis ouvert à toute proposition sur ce partenariat.
Amicalement,
XXX
Responsable SEO/Référencement
Le but de toute une vie
et la justification d'innomnbrables heures d'insomnies.
20:04 | Lien permanent | Commentaires (4)
"STOP PLAYING DEAD"
(...) The system isn’t too big to fail; it’s too big to work.
The main problem—and it’s enormous—is that while voting is voluntary, taxation is not. You may elect not to elect anyone, but you have no choice over the fact that you have to work four to five months every year merely to shovel coal inside the system’s insatiable mouth to keep it wheezing, belching, and chugging along. Despite the relentlessly propagated fiction that the government takes orders from me rather than vice-versa, I make no decisions in this process. Even worse, I am forced under threat of incarceration to pay whatever the fuck they tell me to pay. Therefore, I’m less than tickled about the idea that I’m awarded the “privilege” of having a roughly 50-50 chance in deciding who gets to decide things for me. I don’t quite deem it an honor being “allowed” to choose who gets to steal the fruits of my labor.
Over the past generation I’ve watched most of the nation’s manufacturing base dismantled, boxed, and shipped overseas while I had no say in the matter. I’ve been forced to fund large-scale foreign wars as I scrambled to pay the electric bill. I’ve seen the government do nothing as the nation’s southern border crumbled and at least a dozen million individuals who don’t speak my language and view me as a historical adversary have been welcomed, in large part at my expense. And due to toxic wastefulness from both major parties, my one-child family “owes” approximately $150,000 on the federal deficit, while we’ve at least been frugal enough that our personal debt is less than five Gs.
So I’m supposed to be happy, eat shit, keep playing the game, and pretend I’m not being used?
That’s simply not the way my guitar strings are strung. In the course of human events, it becomes necessary to stop rolling over and playing dead.
13:24 | Lien permanent | Commentaires (4)
17/09/2010
L'APPEL DU VIDE
15:09 | Lien permanent | Commentaires (5)
12/09/2010
OPTIMISME
Le babouchisme marque un point sur ce coup-là, il faut bien le reconnaître. Et puis, dit comme ça, c'est quand même plus marrant qu'un tract d'Egalité & Crouillification.
Chicks are ruining the West. (...) Islam offers several advantages for the believing man's enjoyment, almost all of them sexual. On Earth, a Muslim man can marry up to four wives at once. In heaven, he is greeted with a minimum of seventy-two submissive virgins poised to please him eternally ... seventy-two Muslim broads who never break a sweat, never age, never get their periods, and never tell you to take out the trash. (...) Would you be willing to trade some of our cherished freedoms for the right to enslave and abuse women? When one ponders all the sexy perks offered to Muslim men, it becomes obvious why they're willing to die for their faith.
The attack on the Twin Towers was intrinsically phallic in its symbolism. Woe unto the emasculated Western Man, mocked by his women as he drools and begs for sex. Woe unto the West, where women dominate and the culture falls apart. The West will fall because it is pussy-whipped. We may have the money and the technology, but we just don't have the starch in our shorts anymore.
However the winds blow, the war on terrorism will be a good thing for the American male. If we win the war, we get their women. If we lose the war, we get to treat our women like they treat their women. Who's to complain ?
19:05 | Lien permanent | Commentaires (12)
09/09/2010
DE L'UTILITE DES LÂCHES ET DES FILS DE CHIENNE
Une nageuse australienne, dont j'ai autant à foutre que vous et moi, se fait planter par son sponsor pour SMS intolérant envers les bourreurs de cul. Chez Youpi, un certain F. Grimpret non seulement s'en félicite, mais espère que tous les autres contrats de la barboteuse médaillée lui feront le même coup de pute.
Question, voyez, de "courage".
Eh bien moi aussi, je Plus Un, j'applaudis, j'approuve sans réserve cette optique, qu'on pourrait hâtivement considérer comme en-dessous de tout. Stephanie Rice ne pensait pas à mal ? Elle s'est excusée ? Rien à battre ! Bastonnons la Bête Immonde ! Faute de vrais skins dangereux, ceux devant qui on change discretosse de trottoirs quand on est moins que quarante et insuffisamment aviné, on va se farcir une bonne petite victime de Dérapage. Ca n'a pas la même saveur, mais ça câle toujours un creux.
Curetons laïcs, émasculateurs du langage et de la pensée, sous-merdes obsédés des mots-qui-fâchent, ignobles salopes vouées corps malingres et âmes torves à la mort humiliante de l'Occident, je vous le dis, vous DEVEZ CONTINUER COMME CA. Longtemps. Sans rien changer. Ou plutôt si : en faisant toujours pire.
Un mouflet inconnu qui ne porte pas de t-shirt Bob Marley ? Une mandale ! Une mère de famille qui ressemble vraiment à ses enfants ? Un pain ! Un couple hétéro ? Marrave jusqu'à ce qu'ils s'ouvrent à la différence des sexualités alternatives ! Tout ce qui n'est pas Divers est à traiter comme hostile à la Diversité.
Il est absolument NECESSAIRE que chaque Blanchouille sur la planète se fasse démonter la gueule au nom de l'antiouacisme, et surtout sans qu'il comprenne pourquoi, sans qu'il ait l'impression d'avoir mérité ça, en étant même convaincu de n'avoir rien fait de mal, d'appartenir moralement au Camp du Bien. Brisez-les tous, et Barack Dieu reconnaîtra les siens.
C'est ainsi, seulement ainsi, que vous réussirez peut-être à créer un monde conforme à l'image que vous en avez : rempli de ouacistes sincères, sanguinaires, hallucinés, et prêts à faire de vous les Martyrs de la Cause que vous rêvez d'être. Soyez sûrs que nous aussi, nous Autres Irrécupérables, nous serons là pour leur donner quelques tuyaux sur l'art et la manière de se venger à la hauteur des préjudices subis.
18:31 | Lien permanent | Commentaires (1)
04/09/2010
DRINK BACK TO BLACK
Il nous couperait presque la soif, ce con.
A l'inverse, être naturellement bourré, que d'économies en vue !
When you think of the world as it appears when you are inebriated, you’re granted a window, access to the world as it appears to Black people. It has been said that drinking gives one “beer goggles” – those imaginary, yet tragic frames that magically makes all girls beautiful and desirable.
In reality, drinking alcohol to the point of intoxication gives one “Black goggles” because you will immediately be granted insight into the Black mind and an opportunity to “act a fool” engaging in behavior commonly associated with normal Black behavior.
Désolé.
07:57 | Lien permanent | Commentaires (14)
01/09/2010
MALBOUFFE POUR SNOBS
En tournée théâtrale à l'heure où j'écris cette chronique, je suis dans la peau d'un type, loin de ses bases, qui doit s'en remettre à des mains plus ou moins expertes pour assurer déjeuner et dîner et là, colère et consternation m'étreignent.
Si on décide de manger simplement, on est souvent immédiatement [sic] confronté à deux cas de figure :
Des assiettes où l'on ne distingue même plus ce que l'on mange, où la salade, les légumes, les sauces sont jetés sur la viande ou le poisson, où découvrir ce que l'on a commandé tient du jeu de piste, où la quantité est censée faire oublier la médiocrité.
L'assiette est prévomie en somme !
Ou alors l'inverse, mais au fond la même chose :
Une cuisine dont la seule finalité réside dans l'originalité (croient-ils) de sa présentation et où la prétention le dispute à la nullité.
Viandes en verrines (ah! La verrine!!!), volaille qui se résume au suprême coupé en deux (où sont les pilons, les ailerons, bref, ce que j'aime ronger quand on aime la volaille), des assaisonnements si compliqués que plus une saveur ne domine et surtout pas celle du produit que l'on croyait goûter. On singe maladroitement la cuisine des grands mais on oublie que les grands, quand ils naviguent dans la complexité, n'oublient jamais, eux, que cette complexité est au service du produit initial et pas le contraire. (...)
Pierre Arditi (oui, celui-là), Terres de Vins n°6, juillet-août 2010, p.120
18:45 | Lien permanent | Commentaires (0)