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30/04/2011

RAMASSE-MERDE

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J'expliquais récemment la manière dont j'ai accepté la parfaite vacuité de mes quatre années de bleauguingue. J'ai compris ça tout seul comme une grande, sans qu'un commentateur perfide ou un pote affligé ne me mette sur la piste. Such a bright boy.

Ce que j'ai compris hier soir, c'est à Jakob Berger que je le dois. J'ai dû fouiller sur ouiqui pour savoir qu'il avait tourné des pubs pour Kinder ou des épisodes de Joséphine ange gardien. Quand il ne contribue pas au rayonnement de la culture télévisuelle, M. Jakob s'invite au journal de la TSR pour y livrer sa vision du monde.

Ce que lui inspire l'actu de ces derniers jours se résume en une longue phrase : Pendant que les riches Blancs s'amusent à mâter un remake grandeur nature de Sissi en Angleterre, de pauvres Pas-Blancs meurent pour la démocratie sous les balles des tyrans exotiques. C'est-y pas aimable.

Ca n'égale certes pas le numéro d'autoflagellation nationale d'un Lionel Baier, découvrant l'histoire Suisse dans un manuel maoïste des années soixante. Mais question prise de risque et choix des cibles, on doit être à moins treize sur l'échelle de la satire. C'est assez représentatif du cinéma chuiche, notez bien.

Et voilà une nouvelle révélation qui me tombe sur la pomme, tandis que je bâcle un énième billet furax provoqué par un énième trouduc bien-pensant et faussement impertinent :

En tant que bleaugueurs néo-fafs, l'essentiel de nos activités se résume à recenser ce genre de saloperies. Pour nous rien n'est iamais trop sale, trop répugnant ; les faits divers dégueulasses et insignifiants deviennent objets d'études approfondies. La moindre Putanègue mérite qu'on lui consacre paragraphes sur paragraphes. Notre fétichisme de l'ordure, du tordu, de l'abject, n'a aucune limite, notre appétit d'immondices non plus.

La matière fécale des démocrasseux et des  crouillolâtres est notre matière première. Nous sommes les moto-crottes du ouaibe, à l'affut d'un nouvel étron déposé par la horde innombrable des nouvelles Précieuses Ridicules.

Le film de notre existence pourra s'appeler Shitspotting.

Si Rob Zombie veut bien se charger de réaliser le documentaire, j'aimerais être joué par Sid Haig, siouplaît.

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29/04/2011

MEIN KAMPING

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Des dossiers secrets révèlent qu'Adolf Hitler prévoyait de faire construire une chaîne de camps de vacances à bas prix pour les Allemands.

 
Je trouverais juste qu'on m'offre une tournée, ou une médaille, ou des putes, pour avoir résisté à faire un gag über archiprévisible sur ça.
Je ne dis pas que ça me ferait plaisir, je dis que ça serait juste.
PS : Soyez pas vaches, le titre ne compte pas.

27/04/2011

LA GAUCHE NE TOUCHERA JAMAIS LE FOND - ELLE EST LE FOND

 

Chez AltRight, Preston se réjouit des contradictions mortelles et toujours moins camoufables qui attendent la gauche rastaquouère ces prochaines décennies.  Objet de son inoxydable optimisme, la dernière « peignée » offerte à un ex-mâle yanqui blanc, par des êtres sombres ayant encore moins l'air femelles que lui. Chez les hexagonaux, on trouve ici un exemple moins violent mais plutôt parlant de cette compétition des pleureuses.

Comment les traîtres institutionnels vont-ils gérer ces contorsions ? Comme d'habitude, en laissant pisser, parce que le temps jouera en leur faveur encore un bon moment.

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 ***

Surmédiatisation et baisse radicale de l'intelligence se combineront pour que plus personne n'ait rien à foutre de telles contradictions : le néo-clergé restera en place, bien financé, intouchable, quand bien même plus personne ne pratiquera ni n'écoutera ses pestilentielles croyances.

Le gauche rastaquouère n'aura survécu que pour servir de lubrifiant à la bite brune, lui frayant un chemin dans le cul de l'Europe. Une fois l'enculade réalisée, elle crèvera. Elle est déjà moitié morte, mais son héritage est là, sa marque est indélébile. Ce qui constituait il y a encore un demi-siècle son corpus idéologique le plus provocateur est à présent considéré comme tristement mainstream : on demeure un interlocuteur crédible, un politicard respectable, un journaliste considéré, même si on prône l'adoption homo, la légalisation des pires cames, la repentance toubab éternelle. Un discours qui vous aurait flingué il y a un demi-siècle est de nos jours simplement bien-pensant.

La Cinquième colonne est vieille à présent et ce qu'elle pouvait accomplir de pire est visible aux yeux de tous. Autant collecter les pièces d'une bombe pour les enfermer dans un coffre : le mal est fait. La gauche n'a plus besoin d'être crédible. Elle a beau couiner contre la lepénisation des esprits ou les frasques d'un Berlu : moralement, nous vivons dans son monde idéal. Un monde où plus personne n'a vraiment besoin d'elle.

Toutes les races de victimes pourront bientôt se passer de ses services même si ses officines restent ouvertes; l'époque touchepaspotiste est déjà révolue, celle des partis néo-indigènes montre le bout de son mufle. Cela nuira certes au business des crasseux, qui se feront toujours plus malmener par leur ingrate clientèle. Un renouveau du mouvement White Panther, à l'image de l'original, est quasi impensable, alors que l'esprit Black Power est si présent qu'il a, lui aussi, fait son chemin dans les consciences toubabes. En fait, c'est l'immense majorité des leucos qui est, sans trop le comprendre, encartée de naissance chez les nouvelles panthères blanches, dévouées à la cause des humanoïdes tropicaux

***

Si la gauche veut survivre, elle devra opérer un terrible recentrage de ses activités. Elle a tenté de rassembler tous les déchets de la planète sous sa bannière, tout spécialement depuis qu'elle peine à recruter chez les ouvriers. En se diversifiant trop, elle a perdu plus que son âme : son sens même. Son développement le plus probable, dont on voit des signes depuis quelques années, est une jonction entre obscurantistes pastèques et islam à Gillette et Ipad. Elle pourrait y retrouver quelques traces de sa pureté originelle, en se mettant au service d'un Lumpen presque intégralement mélaniné.

Avec le White Flight, l'abâtardissement et l'effondrement de la natalité blanche, l'essentiel des classes dites populaires sera bientôt beige – l'expression même de « quartier populaire » désigne déjà un endroit où l'on ne croise d'autochtones qu'en cherchant bien et longtemps. Les déglingués du cul, les indécis mâle-femelle et les relativistes toxicos y sont assez mal vus ; les laisser tranquillement sombrer ne posera pas trop de problèmes aux futurs théoriciens degosh. Ils n'auront qu'à exhumer le puritanisme stalinien pour mettre fin à leur contrat avec les bas-fonds de la société puisque ceux-ci ne leur seront plus utiles à la déstabiliser.

Suivez la logique : le porno omniprésent est une métaphore de l'exploitation de la femme par l'homme, une apologie de la violence, un business générant des millions – il offusque les mozlems, pour qui un tailleur strict est déjà cochon si celle qui le porte ne planque pas ses cheveux. Hop ! Un accommodement raisonnable ! La viande de porc ? Z'aiment pas non plus – ça tombe bien, c'est mauvais pour la planète ! Re-hop ! La Palestine ? Selon le cas, opprimée par l'ennemi sioniste ou le valet colonialiste de l'impérialisme yankee, y a matière à s'entendre, rere-hop ! Et puis, pas plus égalitaire de l'islam, après tout : pas de clergé, tout le monde égal ! Pour les feniaules il y a encore du chemin à faire, mais ce ne sont pas les misogynes discrets ni les machos frustrés qui manquent, chez les gauchiasses carpettisés par des décennies de féminisme obligatoire...

 

***

Que chaque micro-minorité se mette à batailler contre ses voisines n'a aucune importance : enfin de compte, c'est blanchette qui passera à la caisse, c'est le cul de ses filles qu'on exigera en repentance, ce sont ses gamins qui paieront le prix des crimes de leurs ancêtres.

De ce point de vue, le sort de la gauche institutionnelle n'a absolument aucune importance. On peut, tels les gros punks, se réjouir de la voir claquer avec si peu de panache, pataugeant dans sa diarrhée comme une centenaire folle et bavotante. Nos lointains descendants auront peut-être la satisfaction de profaner sa tombe et d'y construire des vespasiennes en platine. Mais que personne ne s'y trompe: ça reste un plaisir plein de ressentiment et d'impuissance.

22/04/2011

WHITE LOSERS INC.

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If I were a broken back, and you a brace

Would let me lay down and die here, or put me back in place ?

Pro-Pain Make war not love

 

Braillez votre dégoût du choléra, un détaillant en peste vous accusera de cracher dans la soupe. C'est l'idiote morale à tirer des réactions au dernier billet de mamzelle Bouchard, qui l'a signé avant que je ne le fasse et mieux que je ne l'aurais fait.

Choeur des Yakas et des Couilles en Inox Associées : « Jeune croûlante ! Nostalgique amnésique ! Vous préférez le temps des écrouelles et des Ecorcheurs ? Si votre vie pue, c'est que vous êtes malpropre ! Séchez votre morve et payez-vous des vertèbres, ou une sourdine si votre crédit est épuisé ! »

J'avais, à l'origine, rédigé plusieurs pages suintant le ressentiment, la bile et le parfum des tissus cicatriciels. Je ne cache pas grand-chose de mes dégoûts d'ordinaire, mais ces lignes sont ce que j'aurai fait de plus honnête et de plus obscène. La limite entre franchise et exhibition est plutôt élastique, passé un certain stade de désespérance. Un reste de lucidité m'a poussé à expurger un peu tout ça. Question d'hygiène.

 

*

 

Si nous estimons que le présent et laid, et que l'avenir pue du bec, nous n'en trouvons pas le passé sublime pour si peu, et n'avons de culte pour aucun Age d'Or. L'homme est à nos yeux une saloperie, le mongolisme bien plus son propre que le rire ou la raison - rien ne l'arrachera à son amour de la merde.

Cette détestation générale s'accommode très bien de haines particulières, car toutes les déchéances et tous les actes de haute trahisons ne se valent pas. Si l'ennemi de mon ennemi est une saloperie vivante, il ne peut être ni mon ami ni mon allié. La nausée que m'inspire la crouillification de la civilisation ne me masque pas la stupidité des toubabs et leur collaboration enthousiaste à leur propre mise à la fosse. L'imbécile vulgarité des ados androgynes ne rend pas moins odieux le relativisme et le maquignonnage de leurs parents, ni moins embarrassante la confusion des anciens. Ca vous brancherait, un grand-père qui publie Indignez-vous ?

« Personne ne nous doit rien », rappelle Bob Schwarzfuss, sans qu'on puisse lui donner tort. Souffrira-t-il qu'on lui explique quand même une chose ? Nous n'accusons personne de vol mais nous avons quand même été dépouillés. La vie est plus confortable, plus facile, plus longue ? Elle est aussi plus conne, plus dégueulasse, plus avachissante. Nous n'avons jamais eu ni froid ni faim ? La facture de ce luxe est une discipline de suicide, patiemment enseignée par nos parents, nos profs, nos journaleux, nos patrons, nos saltimbanques, nos syndicats, nos prêtres. Voici les entraîneurs qui nous ont préparé à perdre tous les affrontements à venir, à qui l'on devrait reconnaissance et admiration.

*

C'est d'abord contre notre propre faiblesse, nos renoncements quotidiens, nos addictions merdeuses, que nous aboyons à nous déchirer la gorge. L'humiliation de notre condition est la source première de notre haine insensée, et pas notre prétendue ingratitude. Mais nous n'oublions pas que nous avons été jetés dans l'arène sans cuirasse, par des gens qui nous ont fait croire que tout se passerait bien tant qu'on serait polis et patients avec ceux qui, trop malheureux et malchanceux, ne le seraient pas en retour.

Notre éducation : baisser sa garde en signe de bonne volonté, ne pas réagir à l'affront, encaisser le mépris, ravaler sa fierté en permanence, considérer par défaut tout groupe et tout individu comme bon et bien intentionné. Ce dressage a fait de nous des toxicomanes, des paumés, des collabos, des lâches, des avaleurs de couleuvre à la chaîne, des enfants greffés d'une âme de pute.

Nous ne voulions haïr personne, mais on nous a appris à tout accepter, et c'est à force de prendre dans la face le mépris de nos élites et l'instinct territorial de l'Autre, que nous nous retrouvons pitoyablement à faire des moulinets au milieu des poubelles, encerclés par des gens plus déterminés, dressés à se battre et dominer, que personne n'a castrés ni endoctrinés. Violés et désarmés à la naissance par les bons sentiments de nos prédécesseurs, on voudrait qu'on ait la décence stoïque de ne rien leur reprocher !

Nous étions niais, crédules, grotesques ? La dégueulasserie des mensonges reçus et des abus subis n'en demeure pas moins révoltante. Chacun sa merde ? Yep. Voilà le pourquoi de ces billets, exposés à des inconnus, récompensés par des sarcasmes futiles, des louanges imméritées, des commentaires inutiles. Autant de miasmes que notre entourage non-virtuel n'a pas besoin de respirer. Vos yeux sont salis pour que leurs vies ne le soient pas. Le deal est réglo, car rien n'oblige à lire nos conneries, ni à y réagir, ni à s'en souvenir.

*

Il n'a jamais tenu qu'à nous de détruire cet héritage d'acceptation du viol. Nous l'avons fait, avec nos pauvres moyens, en retombant mille fois face dans la fange. Nous arrivons à l'âge adulte tordus, étourdis, handicapés de l'identité. Selon les cas, nous tenons plus ou moins droit grâce à une combinaison variable de divers éléments : colère crachée en permanence, soulèvement de fonte, sports extrêmes, alcoolisation excessive, militantisme, provocations, vandalisme, paternité revancharde, et publication de textes où la honte brûlante de notre passé est distillée pour s'approcher au plus près de son insoutenable pureté.

En découle un discours naïf et infantile, un discours qui n'en est pas un, mais une articulation plus ou moins esthétiques de hurlements d'horreur, de dégoût et d'incompréhension. En les jetant à la face du monde, nous n'espérons ni considération, ni reconnaissance d'utilité publique, pas même une quelconque prise au sérieux. Nous n'en sommes presque plus là ; quand nous n'y serons plus du tout, nous n'écrirons plus, et puis voilà.

21/04/2011

RRRRRAUS !

19/04/2011

IN MEMORIAM

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En cette date qui n'a rien de spécial (mais faut-il attendre les anniversaires pour redevenir un peu humain?), je demanderai à chacun d'entre vous de se joindre à moi pour un instant de méditation, de réflexion et de prière.

Cet instant, je le dédie à la mémoire des centaines de victimes du terrorisme islamiste tombées en Suisse depuis l'interdiction des minarets, en novembre 2010. J'ai également une pensée pour les milliers de travailleurs au chômage suite aux retraits massifs des capitaux arabes, comme l'avait conseillé notre caricature de Der Stürmer préférée.

Les Chuiches ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes pour le climat de guerre civile qui afflige leurs campagnes bouseuses depuis cette décision fatidique et il faut, quoiqu'il nous en coûte, saluer la clairvoyance des prophètes d'ex-France et d'ailleurs, qui nous avaient avertis du désastre à venir.

Comme aiment à le dire les Pastèques, en conchiant leurs couches lavables : On n'a pas écouté. On nous avait prévenus. On n'a pas voulu entendre. On n'a pas écouté et voilà.

Ce n'est pas sans un frisson d'horreur que je vois ce qui se passe de l'autre côté de la frontière, d'ailleurs. Toutes ces histoires de visage à ne pas couvrir. Sont-ils aveugles ? Fous ? Est-ce que leur abonnement ne leur permet pas de recevoir la TSR ? Si notre exemple ne sert pas à empêcher d'autres morts et d'autres souffrances, alors les salauds auront vraiment gagné. L'Absurde aura gagné.

Je pourrais me dédouaner de toute cette merde. Ca serait facile. Je n'ai pas voté, à cause de mon allergie au démogluten. Mais quand je me hasarde à ouvrir une fenêtre, et que je regarde la nuit rougeoyer derrière les collines, que l'odeur des fumées refroidies me parvient, je me dis que j'aurais pu faire quelque chose malgré tout. Ne pas déconner.

Fermer ma gueule pour une fois.

C'est trop tard. Tant pis. C'est comme ça.

Il va me falloir encore un verre pour avoir une chance de dormir.

16/04/2011

ROCK'N'ROLL NIGGER !

Si nos amis de la brousse n'avaient pas oublié le rock au profit des bruits de pets produits excrétés par la bouche, et remplacer tout instrument par des bite-boxes et du copier-coller, je crois que je serais un tout tout tout petit peu moins ouaciste. A quoi tiennent les choses, quand même, ma bonne dame.

 

 

Mais même le parcours de Hendrix tend à prouver que, Out of Africa ou non (fais-moi rire), le rock reste une affaire de toubabs, y a pas moyen  :

En Alabama en 1969, il est sans doute le premier musicien noir qu'a vu la majeure partie de son public. D'un autre côté, Jimi reste invisible pour la plupart des Afro-Américains. La population noire de Charleston ou Tuscaloosa l'ignore. Même s'ils le voyaient en photo, les gens se diraient que ce cinglé jouant de la guitare habillé en hippie n'a rien à voir avec eux.

L'élite métropolitaine noire est bien différente. Les Black Panthers et la Nation of Islam sont conscients que Jimi Hendrix est devenu l'un des Noirs les plus célèbres du monde. Mais que fait-il pour soutenir leurs causes ? L'Atlantide, ils s'en foutent. Ils s'intéressent à Atlanta, Oakland et Baltimore, des villes avec des ghettos importants figurant sur l'itinéraire de la tournée de The Experience en 1969. De plus en plus, le Black Power sollicite son soutien, comme celui de Cassius Clay - devenu Mohammed Ali - et de James Brown ou des athlètes noirs vainqueurs aux Jeux olympiques de 1968, debout sur le podium, le poing levé.

Alors que fait cet abruti en veste à franges, à exciter des petits Blancs pour de l'argent facile ? Où qu'il joue, Jimi est sûr de trouver un groupe de frères militants qui le traite de vendu, et de "noix de coco" (brun dehors, blanc dedans.)

Comme le raconte Johnny Winter, guitariste de blues texan et l'un de ses partenaires de jam préférés : Les managers blancs disaient : 'Ne joue pas avec ces nègres, les gamins de 14 ans ne s'y retrouvent pas !' Et les Noirs lui disaient qu'il se vendait aux Blancs. Jimi était plutôt sensible et pas mal défoncé à l'époque et il ne savait pas quoi faire.

 (Rock & Folk, Hors-Série Woodstock Memory, juillet 2009)

Enfin bref. Juste pour que le titre de ce billet ne soit pas qu'une insulte idiote à Hound Dog, le vrai titre de Patty qui passe toujours bien  :

 

Nota Bene : Si vous n'avez pas compris que je me fous avec exactitude du message qu'elle a bien pu vouloir délivrer avec ce texte, et encore plus de son soutien en 2008 à Foutrak Banania, allez, je vous prie bien urbainement, commenter sur l'autoroute.

13/04/2011

CRACKWHORE ÜBER ALLES

 

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Pour faire suite à ceci.

(Alors oui j'aime beaucoup me commenter moi-même. Ensuite je poste des coms' élogieux sous des pseudos ridicules. Et pis je m'écris des mails salaces de fausses lectrices en rut).

Même les flics ne croient pas une seconde aux trépignements légalistes de la droite Fouquet's en pleine déconfiture. La Presse à Merde brûle le pavé pour nous en parler, avec tant de délectation qu'on les entend presque n'écrire que d'une main. L'info serait donc à prendre avec des gants de laboratoire, mais après tout, pourquoi croit-on qu'on parle de torchons ? Cette info-là ou les relatés plutôt elliptiques des hypergénocides de Kadhafi, hein...

Ces détails de l'His mis à part, elle a quand même de la gueule, la Force Tranquille des Babouchistes. Cause toujours, la Ripoublique des Koufars ! On s’organise comme ça nous chante, on se torche de tes lois avec la main qu’est faite pour, et de l’autre on baffe la gueule à tes ressortissants, tout particulièrement ceux assez pogols pour t’accorder encore le moindre crédit…

En soi c’est une assez bonne nouvelle : c’est l’Etat qui impose et/ou tolère et/ou finance la propagande ethnocidaire, qui accepte de céder des portions de territoire aux hordes rastaquouères (pour les quartiers pourraves) ou aux poussahs cosmopolites (pour les plus beaux endroits – la Côte vaudoise en est un admirable exemple). C’est donc l’Etat qui est notre ennemi prioritaire, et il n’en a jamais fait mystère. Ca suffit à fait croire aux soraliens que des alliances absurdes seraient possibles avec des gens déterminés à éradiquer tout ce qui faisait que le continent était devenu, au fil des siècles, un endroit peut-être moins insoutenable que le reste du globe. Mais oublions les professionnels de la reconversion perpétuelle et concentrons-nous sur le droitard républicain moyen.

Pour cette étrange espèce, attachée à l’idée contractuelle de la Nation et au prestige de la fonction publique, ça doit faire léger mal au sac d'observer le contraste entre ventilateurs parlementaires et détermination des illuminés des dunes, et d'ailleurs c’est bien fait pour leurs gueules. Militer pour la gauche suicidaire est certes un acte de haute trahison, mais c’est quelque chose de conscient, de délibéré, un acte symbolique fort. Avoir encore confiance dans la droite d’affaire sécuritaire, c’est bien plus con, et il n’y a aucune excuse valable pour ça.

Moins plaisant, bien sûr, est de voir l’Occident ne défendre ni ses lois, ni ses coutumes, ni son histoire, ni son intégrité culturelle ou démographique. L’Europe est une bête moitié morte qui rampe à reculons vers la fosse commune. Un Accommodement Raisonnable après l’autre. La radasse blonde est grande ouverte, bien lubrifiée, elle fait même plus semblant d’aimer ça, en fait elle s’en fout, elle n’est déjà plus là. Pensez aux pornos les plus glauques dont vous pouvez vous souvenir, avec ces maigrichonnes aux yeux vitreux, râlant mécaniquement en pleine séance de charcuterie – la voilà, l’Europe moderne.

Passant, va dire à Bruxelles que nous sommes morts pour une pute à crack.


 

Avec le temps, les Quartiers sensibles (pourquoi pas Quartier de Haute Insécurité ? Si Zemmour en veut, c'est cadeau - ça sonnera mieux chez lui que chez moi) seront acceptées avec fatalisme par tout le monde, comme c’est le cas en Afrique du Sud, au Brésil, et autres aimables projections de notre propre avenir. Ce sera comme vivre avec des tumeurs béninoises bénignes, ou d’atroces mais inoffensives verrues sur la gueule. Des monuments étalés sur des quartiers entiers, à la mémoire de la dégueulasserie de nos dirigeants et de la mort cérébrale de leurs administrés.

On aimerait que ce genre de reculade-par-avance, que ces retraites stratégiques sonnées avant que les combats ne s’engagent, puissent désabuser les bons cons pour qui plus de flicaille et de caméras suffiraient à endiguer le tsunami en train de niveler la culture européenne. Je pense tout particulièrement aux bonnes pommes qui, par allergie compréhensible aux crasseux qui conchient l’idée même de frontière, en viennent à soutenir la phynance à matraque par rejet imbécile de « tout extrémisme ».

Ce que vaudrait la lucidité tardive de ces gens-là, c’est la question à trois pacsons de Ricola .Mais c'est un ancien gauchiste qui la pose, il n’attend pas vraiment de réponse, alors ne vous fatiguez pas.

11/04/2011

DU ROND-UP POUR LE JARDIN SECRET

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We need to hear a little less about the fewer than 4,000 black American lynching victims and a little more about the 600,000 or so white peasants who died ostensibly to free them from slavery. A little less about black American slavery and a little more about colonial white indentured servitude and convict labor. A little less about the six million (give or take a few) Jews who perished in WWII and a little more about the 50-65 million other people killed in that war. A little less about white colonialism and a little more about the Mongols, the Moors, and Hannibal.

Goad passe les sept piliers de la Honte Blanche au kärscher, et il a pris un modèle autrement plus balaise que la pauvre pipe à eau sarkozienne baboucho-compatible. C'est à lire ici.

LA SAGESSE DES RASTAQUOUERES

 

Collecter des fonds pour éponger les dettes des porteuses de niqab.

Parfaitement raison. L'exacte bonne attitude. Se défendre en communauté face à la menace de l'Etat, s'organiser rationnellement contre le racket légal, défier ouvertement l'autorité des lopes de la droite liquéfiée. Gagner son autonomie de facto, sans chercher (pour l'instant) à prendre le pouvoir, ou du moins ne prendre que le pouvoir utile, territorial et culturel. La grande classe.

Monsieur Blanchouille serait fort avisé de s'en inspirer. Ca ne lui demanderait pas tellement d'efforts ni de temps si les enculés qui font du cash sur la Honte Blanche avaient raison, si le Grand Capital et l'Internationale Brune marchaient bras tendu dessus-bras tendu dessous. Les milliardaires nazis avec une âme de mécène semblent hélas bien rares.

Nous reste le deal, le proxénétisme, l'extorsion. Et là encore, nos amis métèques ont bien des choses à nous apprendre. Plus tu retournes l'affaire dans tous les sens, plus tu reviens à cette irréfutable, humiliante et pragmatique conclusion.