31/05/2012
LAST INTOXICATION
22:16 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2012
"TU VERRAS, CA CHANGE TOUT"
Qu'ils disaient, les néo-pères autour de moi. Je ne raillais pas ouvertement, mais un indicible sentiment de supériorité me soufflait qu'ils étaient juste mal organisés, et un peu trop égocentriques. Comme de plus en plus souvent, j'ai bien fait de la fermer. On a beau avoir une vie plutôt bien réglée (organisation à peine chahutée par les apéros improvisés), ajoutez un chiard dans l'équation et vous pouvez pratiquement tout reprendre à zéro. Du coup, je vocifère moins ici. En même temps, ça faisait longtemps que la chose me travaillait aux tripes, comme si que j'aurais des ovaires...
Entre deux extraits de vomi et d'excrément (je pose la question aux pères : ça ne vous a pas fait bizarre de toucher le caca et les burnes à quelqu'un d'autre, au début ? Le fait que ça fasse drôle est-il le signe de cette homosexualité refoulée chère à nos sociologues antifa ?), je note donc deux trois choses sans importance.
° Ca fait un peu plus de trois semaines que Flamby est président de la République Socialiste Hexagonale, et j'attends toujours la vague de milliardaires échevelés se pressant à ma porte pour planquer leurs biftons sous mon matelas. Peut-être que mon néon "Banque Suisse De Droite Avec Gros Secret Bancaire" ne clignote pas assez fort.
° Je pensais que Ministry n'avait pas fait mieux que Psalm 69, qui remonte quand même à l'époque où j'avais des cheveux et des convictions gauchistes. Filth Pig contenait quelques bonnes choses, les alboumes suivants de moins en moins, jusqu'au triste House of the Molé et ses mantras bushophobes craignosses... J'allais laisser passer Relapse et son imbécile pochette d'inspiration satano-eighties et puis j'ai laissé une oreille traîner dedans. Faites-le aussi ou mourrez sourd.
° Situation insurrectionnelle en Espagne, en Italie, en Grèce, les maniaques des Leçons-du-Passé-pour-qu'y-s'répète-pas qui ne mentionnent pas vraiment la belle et glorieuse Républik de Weimar, avec qui pourtant plusieurs parallèles pertinents pourraient être tirés... et puis quoi ? Pourquoi plus les choses pourraient bouger, moins elles bougent ? Après L'insurrection qui ne vient pas, la cessation de paiement programmée pour le 31 février ?
° Autres questions d'un type qui n'y connaît queude en économie mais qui a au moins la décence de ne pas faire semblant : dans un modèle de société où tout le monde, chefs d'Etat comme chômiste chronique, vit à crédit depuis des lustres, comment encore plus de dettes et de crédits pourraient agraver la situation ? C'est quoi la limite de la planche à billets, si son simple principe ne paralyse pas tout, si son utilisation modérée ne provoque pas de guerre civile ? Quel sens à l'invocation du Caddie vide si on peut le remplir avec de l'argent fictif ?
21:56 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (12)
19/05/2012
SI QUELQU'UN EN DOUTAIT
Nous n’avons pas plus de raison de vouloir faire battre la gauche que de vouloir faire gagner la droite. Il n’y a aucune raison de travailler à ces ententes dont tout le fruit serait le gain d’une poignée de sièges au Parlement. Le but de la manœuvre est la destruction du système bipartite et oligarchique qui confisque depuis un demi-siècle la parole et les intérêts du peuple. Il faut viser plus haut. Il faut voir plus loin.
14:03 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (10)
16/05/2012
LES ESCLAVES HEUREUX DE LA LIBERTE
Un type qui parvient à se faire éditer légalement en citant Dominique Venner dans ses pages et sur sa couvrante peut-il être tout-à-fait mauvais ? Même ma libraire, tiers-mondiste plus qu'à son tour, s'était réservé un exemplaire, attirée par le fumet alléchant de ces Esclaves heureux de la liberté - ça m'a interloqué mais j'ai raqué quand même pour l'avoir. Ca se lit en une journée et c'est plutôt décevant, et je ne dis pas ça à cause des goûts baroques et inconséquents de ma libraire.
Il y a d'abord cette langue étrange, à mi-chemin entre la causerie de troquet et l'essai littéraire plus formel, un mélange des genres revendiqué d'entrée de jeu, y compris par une mise en garde dans la préface. Le fond ne gêne pas, la forme un peu plus ; c'est moins une question de confort de lecture (quiconque a survécu à la non-syntaxe des Bagatelles avalera ça sans tousser) que de musicalité : l'ambiance troquet l'emporte un peu trop souvent et pour une charge contre la laideur et la stérilité de notre civilisation décomposée, on se serait attendu à plus d'écume enragée que de postillons avinés.
Les trois premiers chapitres sont assez réjouissants : le non-art et ses maquereaux s'en prennent plein la face : notre temps ne sait que conserver sous vide une beauté antique qui fut vivante et vibrante avant que nous ne la transvasions dans du formol. Nous ne laisserons aucune trace mémorable, les archéologues du futur, s'il en reste qui ne grattent pas la terre du Malawi à la recherche des momies de Michel-Ange et Montaigne, seront stupéfaits de découvrir un peuple vénérant des dieux de verre et de béton, des singes verticaux se prosternant devant des monolithes sans nom ni sens ni fonctions, passant leur non-existence la gueule collée à des écrans mettant en scène leur insignifiance avec l'impudeur d'un mongolien en rut.
Et puis, après trois chapitres d'invectives et de remontage de pendules, tout s'effondre. L'auteur s'est défoulé, il lui reste quelques pages à noircir pour ne pas se contenter du format d'Enculez-vous ! et il se met à causer philo, théologie, absconneries débilitantes, à se faire plaisir en allignant les phrases comme automatiquement. Les deux tiers du bouquin se feuillètent en Z sans états d'âmes, pour arriver à la "conclusion" où Portella nous dit bien se douter qu'on est resté sur notre faim. Tu m'étonnes Elton ! On pensait se taper un monstre gueuleton, on a droit à trois amuse-bouche avant des litres d'eau tiède...
Dommage.
13:14 | Lien permanent | Commentaires (4)
13/05/2012
UNE QUESTION DE DIGNITE
"C'est pas si grave"
"Il faut toujours que tu exagères"
"Moi, je rejette tous les extrémismes"
"Tu me fais marrer avec tes théories"
"Et les croisades, c'était mieux ?"
Occident, XXIe siècle, attribué à n'importe quel connard frotté de littérature
Quand quelques gribouilleurs font publier des cartounzes montrant quelque impertinence envers le très saint, très sympathique, très sexy prophète de l'islam, ses sectateurs ont tendance à faire preuve d'une certaine mauvaise humeur. On peut les trouver chatouilleux.
Quand certains desdits sectateurs s'emploient à violer en masse des gamines blanches choisies expressément pour ces caractéristiques ethniques, les lampadaires de Grande-Bretagne ne fleurissent pas des cadavres des intéressés, et leurs os ne sont pas enfoncés à coups de maillet dans les orifices des propagandistes justifiant/minimisant/camouflant leurs agissements. On peut trouver le Grand-Breton particulièrement souple.
Le problème n'est pas la sensibilité des métèques à sourates. Le problème est la désensibilisation comateuse, cadavérique, fossecommunesque des autochtones prêts à sacrifier l'intégrité physique de leurs filles pour préserver la réputation de fils de chiennes ne valant pas le prix d'une balle dans la nuque.
Aucune question sociale, économique ni politique n'a plus d'importance que celle-ci : comment redonne-t-on sa dignité et les moyens d'en assurer la défense à tout un peuple châtré par la propagande gauchiste et abruti de goinfrerie capitaliste ? Quiconque résoudra cette effarante quadrature du cerle sera, lui aussi, promu prophète, et pourra mener la charge d'une Guerre Sainte qui ridiculisera les pauvres escarmouches dont on crédite l'église des chameliers antiporcins.
21:47 | Lien permanent | Commentaires (19)
12/05/2012
L'AFRICANISATION SANS AFRICAINS
L'Europe s'africanise. C'est indéniable. Ethniquement, sans doute, dans certaines de ses régions (inutile de ressasser la 258e anecdote sur le retour en bus ou en RER, à Ivry ou Bobigny, où l'on se retrouve « le seul blanc! »), mais bien plus sûrement mentalement et psychologiquement.
L'esprit d'entreprise (compris en son sens premier, non dans celui d'appétit spéculatif et mercantile), de création, d'aventure, de révolte, d'exploration, bref le fameux « prométhéisme » a en effet laissé place à une passivité, une résignation indolente presque absolue, une soumission à peine plaintive qui n'a rien à envier à l'aboulie de beaucoup de peuples africains face à la misère endémique et entretenue de leurs pays.
Prenons le cas de l'Italie, pays encore largement « ethniquement homogène », berceau culturel et historique de la civilisation. Voilà un pays dirigé par un gouvernement non élu imposé par l'étranger, saigné à blanc par celui-ci (2,5 milliards d'euros ponctionnés pour « rembourser » la banque Morgan Stanley dont le vice-président est Giovanni Monti, fils de l'actuel président du conseil...), lobotomisé à vitesse grand V par des médias et une télévision indignes d'une favela sud-américaine, et au sein duquel il est impossible de discerner le moindre signe de révolte, le moindre sursaut d'énergie vital, le moindre élan collectif d'insoumission, la moindre vélléité rebelle ou révolutionnaire...
En dehors des actions de l'habituelle poignée d'activistes politiques isolés, les seules signes « populaires » de refus et de rejet sont les suicides qui se multiplient drastiquement dans le pays... Mais au delà de ces actes tragiques et désespérés: rien. Le renoncement glaçant et pathétique du « ça pourrait être pire », du « tant que j'arrive à peu près à m'en sortir », du « ca devrait encore tenir jusqu'à ce que je meurs », du « c'est comme ça »...
Ainsi ce garçon d'à peine plus de 20 ans, petit-fils des épopées garibaldiennes, squadristes et fascistes, acceptant de travailler 10 heures par jour pour 4 euros de l'heure, avec 30 minutes pour déjeuner et interdiction d'aller aux toilettes sans demander l'autorisation, s'enfonçant inexorablement et presque sans un mot dans une économie de survie à l'heure où une infime minorité accumule des bénéfices insanes et des fortunes jamais égalées.
A ce rythme, il n'y aura bientôt plus besoin d'immigration, tout le monde étant déjà devenu africain.
20:12 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (8)
CASSER LA TÊTE DES PROGRESSISTES
... avec les tibias des conservateurs :
Les Afro-Americains ont depuis longtemps commis bien plus de crimes violents que n'importe quel autre groupe ethnique. Avec l'élection de notre premier président noir en 2008, beaucoup prédisaient que cette tendance allait disparaître : en voyant le visage de l'un des leurs dans le bureau ovale, les jeunes Afros allaient déposer leurs armes et se ruer sur leurs bouquins d'écoles.
Une telle prédiction était-elle sensée ? Nous pensons que non.
Les conservateurs affirment que c'est leur culture qui empoisonnent les jeunes esprit noirs. Les chèques de l'assistance les ralentissent. L'absence de pères les freinent plus encore, le hip-hop les pervertissent. Si nous pouvions effacer de l'histoire les mesures prises par Lyndon B. Johnson ("Great Society") et la révoluion sexuelle, les jeunes Afro-Américains redevienraient les travailleurs acharnés qu'ils ont pu être.
Les progressistes, à l'inverse, admettent les effets néfastes d'une certaine culture noire, mais les attribuent à la souffrance persistante de 350 ans d'esclavave et d'un siècle de ségrégation. Un jour ou l'autre, affirment-ils, les Afro-Américains commenceront à se comporter comme tout le monde.
L'optique progressiste est relativement facile à réfuter, les dysfonctions de la communauté noire ayant de fait augmenté à mesure que s'éloignent les lois Jim Crow.
Et l'optique conservatrice ? Séduisante, mais incorrecte. Les Afro-Américains n'ont pas attendu notre époque pour se faire connaître par leurs exploits violents. Les rapports de police d'il y a cent ans nous paraissent étonnamment familiers. Hier comme aujourd'hui, les Afros ont choisi de se comporter de façon violente dans une large variété de contextes.
18:02 | Lien permanent | Commentaires (1)
10/05/2012
BÂTARDS DE LA ZONE GRISE
Je suis le seul palestinien colonisé dont vous vous foutez. Je suis le seul type de Français qui n'a pas droit à votre "tolérance". Je suis celui qui fait s'effondrer toute votre propagande, vos réflexes usagés, comme le World Trade Center ou l'immeuble à la fin de Fight Club. C'est votre monde qui m'a fait, qui m'a conçu, je suis immunisé contre la culpabilité, vos anathèmes ne marchent plus. Je ne suis que la dernière conséquence de votre racisme contre tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à un Européen.
13:13 Publié dans Autopsie de la Dissidence, Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (10)
09/05/2012
FASTER THAN LIGHT
21:08 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
CHACUN CHERCHE SON FAF
13:16 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)