28/07/2008
PERSONNE NE COMPRENDRA CA
... mais ça n'a aucune importance. Ca m'a fait avaler de travers mon coup de rouge nocturne tant ça m'a mis de bonne humeur. Déjà que l'original était fendard et inaudible... Mais alors là ! Une reprise unplugged et bucolique d'Anal Cunt, il fallait oser.
A comparer avec l'original (le clip semble est de toute évidence apocryphe)
Le punk était mort mais A.C. en a si joliment violé le cadavre que ça rent la nécrophilie très glamour. Quiconque ignore l'existence de ce trio est un béotien. Quiconque le méprise est un fan de Phil Collins ou de Whitney Houston.
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25/07/2008
MAD MAX DEVRA ENCORE ATTENDRE
11:23 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)
TERRITOIRE, FOLIE ET RIANTES PERSPECTIVES
Une manière simple de trancher tous les débats d'un seul coup. En revenir, tout simplement, basiquement, instinctivement, à la notion de Territoire. MA terre, avec les gens dessus qui ont MA gueule, et qui adoptent vis-à-vis d’elle la même attitude que MOI. Lignée, enracinement et civilisation mis sur un même plan. Qu’aboient les chiens philosophes, ce sera cette caravane ou un interminable cortège funèbre.
Plus de blabla pro-libéral ou socialisant. Plus de débats sans issue sur les contradictions des totalitaires-libertaires d’en face. Plus aucune explication à personne. Et surtout, nom de dieu, plus de tractations sur les alliés potentiels chez les uns et les autres, d’autant plus sordides qu’elles ne mènent à rien de concret.
Soutenir les Palestiniens parce qu’ils se font voler leurs terres, ou se ranger du côté d’Israël parce qu’ils défendent leur identité sans prendre des gants ? Prendre pour modèle les moudjahidins qui ont les couilles d’aller jusqu’au bout de leurs convictions, ou compter sur les laïcards de troisième génération pour mettre leurs cousins illuminés en quarantaine ? Lutter avec les Damnés-de-la-Terre contre l’impérialisme yanqui, ou se rapprocher de nos frères américains confrontés aux mêmes menaces que nous ?
Sérieusement, à quoi pensent les gens qui se posent de telles colles ?
Personne ne veut s’allier aux Culs Blancs d’Europe qui ne se définissent que comme tels ! Punkt Schluss. Nous sommes absolument seuls et dans l’état où nous sommes, nous ne pouvons pas même compter sur nous-mêmes. En ce sens, les formes actuelles de dissidence, qu’elles proviennent de l’ultra-gauche ou de l’ultra-droite, ne sont que des guignolades sinistres, qui survivent par procuration, par l’intermédiaire de la révolte des autres.
Chez les Divers, on ne se pose pas ce genre de grandes questions métaphysiques. Ils amalgament avec joie islamisme radical et laïcité consommatoire. Ils se sentent d’Ailleurs tout en appartenant pleinement à Ici. Très amis avec la Gauche apatride, tout en adoptant les valeurs de la Droite économique. Un gigantesque foutoir idéologique et culturel, impossible à analyser en profondeur. Impossible, surtout, à contrer de manière doctrinale précise, parce qu'il ne s'agit pas d'un discours proprement dit.
S’il nous vient un jour, à nous aussi, l’inspiration divine de la fermer et d’agir, alors toutes nos gamberges préalables n’auront plus de sens, parce qu’elles appartiendront à des catégories – politique et doctrine – vides de sens. Elles sonnent déjà creux depuis longtemps, mais comme notre vie culturelle est absolument figée, et que mal gagner une demi-vie comateuse occupe l’essentiel de notre temps, on peut encore faire semblant d’y croire. Prendre position sur des « questions sociales » dans le courrier des lecteurs. Voter pour un candidat compétent aux élections cantonales. Soutenir les producteurs de légumes bios. Avoir une vie Citoyenne, quoi. Et ne pas se contenter de hurler des insanités dans son coin, comme le clodo du quartier qui voit des visages dans les cumulus. Suivez le regard du type dans le miroir.
La solution à notre pourrissement collectif ne sera pas politique, parce qu’aucun parti ne peut réfléchir et agir dans l’optique d’une destruction complète des structures gouvernementales et économiques. S’il y a quoique ce soit à attendre d’une Révolution, il faudra qu’elle se focalise exclusivement sur des questions de culture et d’instincts, choses que les plus brillants penseurs du monde moderne sont infoutus de simplement cerner. Pas d’uniforme. Pas de cri de ralliement. Pas de militantisme en-dehors de faire des gosses, de leur apprendre à ne se laisser marcher dessus par personne, et de les faire grandir dans l’environnement le moins pathogène possible.
Atteindre ces trois objectifs constitue déjà un boulot de malade pour un couple ordinaire.
La solution ne sera pas doctrinale non plus, parce qu’il n’y a pas de méthode scientifique pour définir sur le papier qui est ce « NOUS » fondamental. Le sang seul ne suffit pas, ça crève les yeux. La codification du comportement désiré n’est pas possible. L’élaboration d’un corpus de valeurs communes est un passe-temps de névropathe – il n’en restera pratiquement rien si d’aventure une belle grosse situation de crise les met à l’épreuve. Quand il s’agit de ramener à bouffer et de ne pas servir de casse-dalle aux barbares, la moralité a comme tendance à se faire discrète.
Nous avons amplement fait le tour des problèmes. Nous savons ce qu’il en est. Nous pouvons encore en discutailler des siècles, danser autour du cadavre, ce qu’il faut faire est limpide. Il ne nous manque que la dose minimale de folie pour passer à l’acte. C’est peut-être en cela, et en cela seulement, que l’époque présente est porteuse d’un certain espoir : avant de claquer, nous serons pour la plupart devenus cinglés et nous aurons perdu tout ce qui justifiait encore un peu nos vies. Qui sait alors ce dont les plus atteints seront capables.
Pas grand-chose, probablement. S'exploser accidentellement la face dans sa cuisine, en préparant la destruction d'une sculpture citoyenne.
Un destin ridicule à la Robert Paulson. C'est sans doute mieux que rien.
00:33 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (7)
22/07/2008
SMS = SS !!
Nous atteignons un comble dans l'horreur. Nous savions que les femmes étaient victimes de la violence des hommes, et que les étrangers travailleurs courageux et bien intégrés se faisaient persécuter par les hordes nazebroques à la solde du Grand Libéral. Pour les gourmets, voici un merveilleux panaché, puisque la victime est à la fois femme et exotique. Mais Française. Mais exotique. Mais Française. On n'est pas exactement sûr ; il semblerait qu'on puisse être les deux à la fois. C'est compliqué, voyez, parce qu'on sait que les Français sont wacistes, mais il y a des Troisième-Génération qui sont aussi Français, ce qui devrait faire d'eux des fafs en puissance. Pour différencier les uns et les autres, il suffirait de s'en tenir au faciès, mais c'est précisément ça l'essence du wacisme. Ma pauvre caboche, misère ! Etre progressiste, c'est vraiment pas un truc pour les bourrins.
Qu'importe : nos téléphones portables, déjà coupables de cuire des oeufs à la coque, deviennent l'instrument de la Peste Brune. L'heure est grave, et autres manifestation d'indignation citoyente cytoïenne cystite fait chier à la fin.
Le 8 juillet dernier, la chaîne Virgin 17 diffusait un sms raciste, durant le clip de Nadîya et Enrique Iglesias "Tired of being sorry", avant d'être mise en demeure par le CSA. Dans un entretien accordé au "Parisien", ce matin, la chanteuse Nadîya se dit "scandalisée, blessée et choquée" par ce message dans lequel on pouvait lire "A MORT tous les [...] et autres sales races de France". elle affirme : "Mon rôle est de fédérer toutes les nationalités. Ce SMS touche à des choses graves et renvoie aux génocides. Je suis née en France, au pays des droits de l'homme... Pour moi, c'est un retour en arrière extrêmement violent. Je suis scandalisée." Pour s'excuser, Virgin 17 a envoyé un bouquet de fleurs à la chanteuse qui n'hésite pas à répliquer : "Je m'en fiche des fleurs ... Ce que je veux, c'est qu'ils diffusent un bandeau sur mes clips pour rappeler les valeurs que je défends, celles du respect et des droits de l'Homme".
Affreux, Affreuses, saluons bien bas le courage et la dignité de cette nouvelle Marianne face à l'outrage néo-vychiste téléphonique. En signe de solidarité, mettons-nous aussi sur les yeux un bandeau droit-de-l'hommiste.
Et des bouchons dans les oreilles. Ca devrait rendre ses clips beaucoup plus supportables.
En même temps, si elle optait pour une carrière de vendeuse d'assurances par téléphone, ce genre de désagréments lui arriverait moins souvent, sans qu'elle doive pour autant renoncer à ouvrir son claque-merde pour gagner sa vie. Et puis, aussi, quelle belle revanche sur cet instrument du diable qui, comme l'observait finement Guitry, nous transforme tous en domestiques !
Mais ils sont comme ça, les artistes : frondeurs, accros au risque, bravant tous les dangers de la jungle moderne. Rien à faire, putain, c'est un bel exemple, ce petit bout de femme.
13:17 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (8)
21/07/2008
LA REDEMPTION PAR LA DEGLINGUE
19:16 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2008
APPETITE FOR DESTRUCTION
Les jeunes voyous du rock'n'roll chambardent les rues du monde entier. Ils envahissent le Louvre et vitriolent la Joconde, ils ouvrent les grilles des zoos, des prisons et des asiles d'aliénés, ils crèvent les conduites d'eau au marteau pneumatique, défoncent à la hache le plancher des toilettes dans les avions de ligne, tirent à la cible sur les phares, liment les câbles d'ascenseur jusqu'au dernier toron, relient les tuyaux d'égout aux canalisations d'eau potable, jettent dans les piscines requins et pastenagues, anguilles électriques et candirous (minuscule poisson de la famille de l'urogymnus qui hante certains fleuves mal famés du bassin de l'Amazone, ressemblant à une anguille miniature dont la taille varie de quelques millimètres à cinq centimètres, le candirou s'insinue dans l'urètre ou l'anus du baigneur imprudent - ou encore, faute de mieux, dans une chatière de dame - et s'y cramponne à demeure avec ses petites griffes acérées, tout cela dans un dessein qui reste quelque peu obscur étant donné que nul ne s'est offert jusqu'ici pour étudier in situ le mode de vie du candirou), s'affublent en pirates pour éperonner le Queen Mary de plein fouet dans le port de New York, jouent aux James Dean au bord des falaises avec des autocars et des avions de transport, infestent les hôpitaux (déguisés en internes avec blouses blanches, hachoirs, scies et scalpels longs de trois pieds, ils démoulent les paralytiques de leurs poumons d'acier, singent leurs hoquets de suffocation en se trémoussant sur le carrelage les quatre fers en l'air, la langue pendante et les yeux révulsés, administrent des clystères avec des pompes à bicyclette, débranchent les reins artificiels, coupent une femme en deux avec une scie chirurgicale à quatre mains), lâchent des hordes de cochons grognonnants dans les coulisses de la Bourse, font caca sur le plancher de la salle des séances des Nations-Unies et se torchent avec les traités, les alliances et les pactes...
13:19 Publié dans Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (5)
18/07/2008
STAR SYSTEME
"David Guetta : star ou pas ? "
"A 40 ans, le beau David cartonne avec chacun de ses morceaux et parcourt le monde avec ses platines : succès mérité ou pas "
Voilà ce qu'on pouvait voir sur la page d'accueil de Yahoo ! aujourd'hui. J'archive avant que ça soit corrigé, parce que c'est vraiment trop bon.
12:34 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2008
HOMMAGE
Cassie likes it in her hand, Cassie's dead inside
I came to fuck the open wound, so hold it open wide
Cassie loves to swallow, this bleeding will not stop
I left cassie hollow, cut you with my cock
Acid Bath - Cassie Eats Cockroaches
11:50 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2008
SOUVENIRS, SOUVENIRS
En ce samedi 12 juillet, dix ans après, souhaitons tous une joyeuse branlette collective aux adeptes de la France Blaque-Grise-Beur.
10:58 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)
11/07/2008
DECROISSANCE
L'Amiral Woland se demande il y a peu à quoi jouent ces post-fafs chez qui l'idée de décroissance ne provoque pas des troubles digestifs, du fait de l'abyssal gauchisme de la plupart de ses adeptes. Quelques lunes plus tôt, l'ami Tcherno partageait un tel scepticisme. Ici même, un commentateur disait ne pas "voir de problème avec le croissance et la consommation". Le fait est que se faire plus bolche-que-les-bolches, c'est assez fashion chez de nombreux dissidents, et ça ne date point d'hier. Et quand Alain de Benoist pompe carrément le titre d'un de ces bouquins à celui du penseur incontournable du courant en question, c'est sûr que ça ne fait rien pour crédibiliser la démarche.
Je ne vais pas me lancer ici dans une défense bien charpentée de la décroissance ; je ne suis pas un militant, à peine un sympathisant, qui pioche où il le peut des outils de destruction du consensus. Ce que je propose ici n'est qu'un modeste exercice de prise de recul par rapport à nos obsessions routinières et à nos cibles favorites. On se calme. On respire. On fait temporairement abstraction des dreadlocks, des références pourraves, des hystéries antifas, et on observe avec sérénité le fond du message. Avec cette simple méthode, "on" risque d'être sacrément surpris. Faites vos propres recherches, si vous savez quelle portion de votre temps vous osez perdre. Pour ma part, je pose ici quelques éléments qui expliquent mon soutien absolu au principe de décroissance.
D'abord parce que je hais la ville, le néon, le bitume, l'encombrement humain et ses promiscuités dégoûtantes, la transformation de la nature en Espaces Verts bigbrotherisés. Les quinze premières années de ma présence sur cette planète se sont passées à proximité immédiate de bois, de rivières, et de champs qui, même industrialisés, contrôlées, stérilisés, exhalaient encore les traces d'un parfum de liberté capiteux. De ma piaule, la capitale semblait un lointain jeu de construction, dont les vitres scintillaient en orange au crépuscule. Fin septembre, les jours s'amorçaient souvent dans des brumes noyant l'horizon dans un flou spectral, dévorant la réalité comme une merveilleuse répétition de fin du monde. En hiver, la neige pouvait rester blanche des semaines entières, tandis que les rues du centre le plus proche se couvraient en quelques heures d'un magma gris-noir déprimant. Le lait en brique n'était jamais qu'une solution de secours, la laiterie n'étant qu'à trois minutes à pied. La Croissance, ses mercenaires et ses curetons ont programmé la mort du paysan et de son environnement. Quiconque a connu un tel cadre de vie ne peut qu'éprouver une haine personnelle pour le cancer déshumanisant qu'on ose encore décorer du nom de Développement.
Ensuite parce que toute forme de publicité me heurte comme une insulte ad hominem. Il y a plus de propagande Citoyenne dans dix minutes de réclames que dans trois heures de débat électoral. Vous faites confiance, vous, à quelqu'un qui vous fixe et qui vous sourit dans la rue, en espérant vous endetter pour dix ans ? Pas moi, et c'est pareil pour une affiche ou un spot. La pub est un crachat permanent dans la gueule de l'individu et des groupes. La pub instrumentalise tout, dégueulasse tout, récupère tout y compris les tentatives de détournement. La pub, c'est le harcèlement sexuel et boulimique en continu, c'est la défiguration du paysage le moins admirable, c'est la Déesse ultime de Festivus Festivus, c'est la réduction du quotidien à l'enfilade de bouffe dans la gorge, de bites dans le cul et de coton dans la caboche. Bardèche l'a compris et écrit avant tout le monde. Mais je suppose que lui aussi était un cavernicole trotskard à poils gras ?
Enfin parce que c'est au nom du maintien de notre style de non-vie que sont laminées les traditions, déportées des populations immenses, prônés le Vivrensemble et la Mixité. Nous sommes certes cornaqués par bien des salopards dont la mystique se résume à l'avènement de l'Homme Gris, mais ce n'est pas cela qui alimente la machine à déraciner les peuples. Les élites du Marché Global se convertiraient au nazisme en vingt-quatre heures si le Wall Street Journal se piquait de démontrer une supériorité économique du Troisième Reich et la nécessité impérative de ne plus embaucher que des traders blonds aux yeux bleus pour maximiser les profits. Ce qui leur importe avant tout est de traiter les bientôt sept milliards que nous sommes comme des ressources (sous-)humaines, consacrant exclusivement leur temps de coma éveillé à maintenir le rhytme des flux de marchandise et des capitaux. En ce sens, notre disparition en tant qu'ethnie n'est qu'une incidence, un heureux hasard qui leur permet d'embrigader dans leur cirque funèbre tout ce que l'Occident compte de traîtres, de leucophobes et de colonisateurs à rebours. Rien de tout cela ne les a jamais empêché de tapisser de bombes le Moyen-Orient ni de cautionner en silence les plus abominables boucheries africaines.
L'utopie proposée par les tenants de la décroissance n'est pas un modèle de société idéal. Il ne s'agit pas (du moins pas que) d'une révolution "pastèque" adaptée au goût du jour. Son message essentiel est un appel au boycott, au sabotage et à la désertion de cette Armée de Clones surendettés, décérébrés, MTVifiés qui se prétend encore une "Civilisation". Ses penseurs et ses zélotes idolâtrent encore la Démocrassouille et les Drouadloms ? Rien à foutre ! Ses principes de base sont en plein accord avec ce que croit et souhaite tout patriote conséquent et intégral. Illustration avec ce texte de Serge Latouche, auquel je souscris de bout en bout :
13:39 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (17)