29/01/2011
DEUXIEME DU NOM SANS DOUTE
Pour entamer l'après-midi dans la bonne humeur, ne manquez pas cette démonstration de talent ouaibejournalistique, au cours de laquelle l'on apprend, à 1'35'' que la Corée du Nord est dirigée par une dynastie, l'actuel Kim Jong étant le deuxième du nom.
Ah, ces chiffres romains, quel casse-tête, ma chère.
Quand joulnalistes occidentaux s'explimer, vieux sage oliental beaucoup ligoler.
(Proverne koléen)
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25/01/2011
INFÂME ET DEGOÛTANT MAIS SINCERE
Malgré les secours que quelques cuistres célèbres on apportés à la sottise naturelle de l'homme, je n'aurais jamais cru que notre patrie pût marcher avec une telle vélocité dans la voie du progrès. Ce monde a acquis une épaisseur de vulgarité qui donne au mépris de l'homme spirituel la violence d'une passion. Mais il est des carapaces heureuses que le poison lui-même n'entamerait pas.
1ère préface aux Fleurs du mal
Je n'ai désir ni de démontrer, ni d'étonner, ni d'amuser, ni de persuader. J'ai mes nerfs, mes vapeurs. J'aspire à un repos absolu et à une nuit continue. Chantre des voluptés folles du vin et de l'opium, je n'ai soif que d'une liqueur inconnue sur la terre, et que la pharmaceutique céleste elle-même ne pourrait pas m'offrir, - d'une liqueur qui ne contiendrait ni la vie/vitalité ni la mort, ni l'excitation, ni le néant. Ne rien savoir, ne rien enseigner, ne rien vouloir, ne rien sentir, dormir et encore dormir, tel est aujourd'hui mon unique voeu.
Voeu infâme et dégoûtant, mais sincère.
3è préface
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22/01/2011
NOTES SUR L'IMMORTALITE DU CULTE ADOLFIQUE AUPRES DES FUTURS DECEREBRES D'OCCIDENT
Démonstration de l'art difficile d'accommoder les restes littéraires, ce qui suit est réchauffé et délayé à partir de choses abandonnées récemment chez l'ami Todo.
Parmi les gens de la génération de mes parents, qui boivent des citernes d'Eau Low-Cost depuis cinquante ans au moins, une pointe d'exaspération tranquille commence à se faire jour. Ils sont, comme on dit, « plus près de la fin que du début » et ça doit aider à relativiser l'importance de la menace de mort sociale. Le discours typique qu'ils vous tiennent entre quat'zyeux est à base de « Ca finira bien par leur passer, les gens en auront marre tôt ou tard. » Cette tentative de détachement contemplatif est peut-être bien autre chose qu'une nouvelle forme de lâcheté, mais quelle importance ? Ils ont tort.
Quelle décence attendez-vous de vos ennemis ? Quelle naïveté crasse, quel espoir insensé vous fait penser qu’ils finiront par se lasser, ou par admettre qu’ils ont vraiment rajouté une couche de trop dans le foutage de gueule ?
Céline youtrophage, et hop ! Une couche de plus, des fois que des nouveaux-nés auraient échappé à cette polémique de buffet de gare !
Les Chuiches de 39-45, même tarif et zou ! Vous reprendrez bien une milliardième tranche de Mémoire cashère ?
Et un film sur les nazis, ça fait bien longtemps, vous allez pas faire la fine bouche ? En plus y aura un acteur super-bon et super-intelligent dedans !
J’en pique trois au hasard, je vous inflige pas les statistiques sur les programmes d’Arte ou Planète, vous avez pigé l’idée.
Vous pensez qu’ils auront jamais leur compte ? Tant qu’il restera un seul toubab sur terre, ils auront la niaque. Nécrophiles et priapiques jusqu’à la fin des temps. Une érection collective indébandable pour les photos de fosses communes en noir et gris. Le fétichisme dégueulasse le plus massivement promu de l’histoire contemporaine. Et vous voudriez qu’avec tous les avantages qu’on en retire, juste en pouvant justifier d’un arrière-grand-père avec la bonne longueur de prépuce, vous voudriez qu’ils aient un peu de décence ? Qu’ils arrêtent de se goinfrer ?
Vous trouvez un gadget tout simple, pas cher, qui fonctionne sans piles et qui vous permet A VIE d'être à l'abri de toute espèce de critique venant de qui que ce soit.
Et bien sûr, vous n'allez vous en servir qu'une fois ou deux, à bon escient, pour le bien commun, sans exagérer, sans vous vautrer dans votre impunité morale inoxydable.
Bien sûr.
Comme Berlu, tiens ! Avec ses frasques de vieux dégueulasse étalée dans la presse gauchiste, il va bien évidemment se calmer ! La mettre en veilleuse et derrière l'oreille ! Faire amende honorable ! Dire publiquement aux gens qu'il a effectivement poussé le bouchon un chouia loin ! Il ne va pas DU TOUT continuer à se goinfrer de jeunes salopes arrivistes, de s'envoyer les meilleurs pinards derrière la cravate, de se foutre de la gueule du monde avec un panache d'empereur romain décadent ! Décence ! Dignité ! Retenue ! Bonne éducation ! Exemplarité de l'élu ! Ca lui passera avant que ça m'reprenne...
La Culpabilité Blanche est une came qui vous rend accro à la première snifette, braves gens. Nous sommes face à des TOXICOS absolument ivres de leur pouvoir, le pouvoir d'abrutir, de rabaisser, d'humilier et de faire ramper dans leur propre merde les membres d'une culture qui a conquis toute la putain de planète d'une seule main. Une grande amicale cosmopolite qui s'unit pour venger tout d'une fois le ghetto, le champ de coton, le protectorat. Vous pensez que vous avez assez payé comme ça vos "privilèges" de blanchouilles ? On n'en est qu'au début de la facture, et ils ont plusieurs rouleaux de rechange pour y inscrire toutes les tourtes à l'étron qu'ils veulent encore vous voir bouffer.
Et quand Noah ou Tsonga seront considérés comme des canons de beauté typiquement caucasienne, vos descendants abâtardis n'en seront toujours pas quitte pour souffler un coup. Des clopes ! Le cirque est parti pour des lustres, c'est un mouvement perpétuel de trépanation collective de tout un peuple. Le sens disparaîtra mais les formes resteront. On en voit déjà les signes depuis quelques décennies. Il était normal que tout discours insuffisamment gauchiste soit stigmatisé comme porteur du germe nazi – tactique d'intimidation usée mais toujours efficace. Qu'un couillon aussi bien-pensant que Bush Junior ait pu passer pour un ouaciste était déjà cocasse en soit, mais on ne pas pas commencer à exiger des gauchiasses qu'ils manient le Joker Adolf avec parcimonie et bon sens, s'pas ? Il y a plus absurde encore.
Prenons déjà la notion de nazislamisme, particulièrement fendarde. Une religion cosmopolite, résolument aveugle à toute forme d'ethnocentrisme, prônant des interdits alimentaires cocasses, vous m'expliquez le rapport avec la choucroute adolfique ? Ach Ja, l'hostilité envers Israël et l'amour des ragots antijouifs. C'est suffisant. Obtenir son brevet d'antisémite est encore plus facile que de passer son bac en ex-France.
Une marche plus bas dans la spirale de l'encule mentale ? Les pancartes des opposants à Patraque Muzzhein au Yanquiland : Obama = Adolf ! La réforme du système de santé, c'est du socialisme, et le socialisme c'est le nazisme et Ochouitze ! A ce stade-là, on ne cherche même plus à établir des parallèles historiques ou idéologiques crédibles : on est dans l'insulte, la salissure, la rumeur idiote, le mouvement de colère du conducteur qui en traite un autre de pédé, sans savoir s'il se fait ou non bourrer le cul... On croise des nazis partout au XXIè siècle, comme on voyait l'ombre du Diable derrière chaque arbre il y a mille ans. Pour faire fuir le Démon, inutile d'avoir fait théologie pendant vingt ans : trois superstitions et deux formules magiques suffiront amplement. Pour combattre le nazisme, pareil, pas besoin de la moindre notion de science politique, c'est même un avantage d'être un parfait couillon à slogans pompés sur M6.
L'obsession des historiens judéocrates et de tous les non-pensants académiques est accomplie. Ils auront consacré une énergie hallucinante à faire de la Seconde Guerre en général et de son Plus-Gros-Détail en particulier quelque chose de supra-historique. Quand on évoque Ochouitze, l'Etoile Jaune, le Journal d'Anne Funk, on ne se réfère pas à des faits, on est loin de toute espèce de chronique sérieuse – on est dans la légende sacrée, un récit exaltant d'une portée comparable au cycle Arthurien ou à l'Iliade.
Ce qui est avéré ou non n'a plus d'importance. La culture populaire, la seule qui défie véritablement les siècles, a déjà consacré le caractère unique et satanique du troisième Reich. On trouve des bribes de cette nouvelle mythologie au cinéma, avec la figure du Soldat Allemand sans visage, vociférant, inflexible, inhumain de cruauté, un personnage que l'on retrouve décennie après décennie dans Les douze salopards ou Indiana Jones, dans des oeuvres comiques ou à prétentions historiques. Même le fantastique n'est pas épargné : le troisième volet de L'Exorciste est un cas d'école, avec une scène bouffonne de swastika gravée sur la peau d'un possédé. En littérature, en peinture, dans toute forme d'art, inclure une référence à Hitler équivaut à une garantie de succès, sinon commercial, du moins médiatique.
Le culte du pyjama rayé ne disparaîtra pas, il rejoindra un antique folklore et survivra à la culture occidentale, comme l'on voit de parfaits athées "toucher du bois." Oubliez le signe de croix que l'on fait pour sauver son âme : on fera désormais le signe de croix gammée pour damner autrui. On causera Oncle Adolf, Chambre-à-Pets et Saint-Ochouitze encore des centaines de lustres, mais sans plus trop savoir de quoi il s'agit. Ces références floues rejoindront, selon le cas, l'arsenal superstitieux laïcard ou la Sunna, y remplaçant un Shaitan dont même les ultimes satanistes auront perdu la mémoire. Les plus déglingués de nos descendants bâtards iront allumer des bougies Equitables dans les Espaces de Détente Ecocitoyens à minuit, invoquant Adofikler, gloubiboulga démoniaque à cornes, mèche et moustache, psalmodiant des prières mêlant le Hochdeutsch, le latin de cuisine et l'hébreu de boudoir.
Le matraquage a été trop violent, trop long, trop efficace, trop inédit, à une trop grande échelle. Dans le monde stupide de demain, plus personne ne saura ce qu'était le Reich, mais chacun en gardera un vague souvenir, comme nos contemporains les plus atteints conservent celui du Diable, à qui ils craignent de "vendre leur âme" en votant ou exprimant des convictions un peu trop à droite. Le Mal antique et le Mal moderne finiront par fusionner comme les dieux oubliés se sont mixés dans un indigeste "paganisme" que nos ancêtres n'auraient pas souhaité à leurs pires ennemis. Et l'épopée 33-45 apparaîtra - apparaît déjà largement - sous la même lumière froide, glauque et incertaine que le "bas Moyen-Âge" aux plus décultivés élèves de première.
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12/01/2011
"SAVOIR PERDRE UNE BATAILLE" - UNE TRIBUNE DE M. CRITICUS
L'énergumène qui écrivait ici il y a quelques mois a des choses à dire et, plutôt que d'engraisser la section des commentaires, me prie de publier ce qui suit :
Je n’ai pas assisté aux Assises internationales sur l’islamisation qui se sont tenues en décembre dernier à Paris. J’ai hésité pourtant, comme j’avais hésité à aller au fameux « apéritif républicain » du 4 septembre 2010, qui se servait du prétexte du 140e anniversaire de la proclamation de la IIIe République pour dénoncer le danger qui pèserait sur nos « valeurs républicaines ». Quel danger, au fait ? « La charia », ironise Marie-Thérèse Bouchard, relayée d’abord par un court billet de Stag, puis par un article plus approfondi.
Si je ne suis pas allé à ces « événements », c’est bien sûr parce que j’avais mieux à faire, mais aussi parce que je ne me voyais pas écouter des orateurs défendant des idées à l’opposé des miennes sous prétexte qu’il y aurait urgence à une « Union sacrée » contre l’islamisation de l’Europe. La gravité de celle-ci semble faire perdre la raison à ceux qui s’en inquiètent, et qui sont de plus en plus nombreux. À en lire ou en écouter certains, il faudrait que les Européens oublient subitement leurs divisions philosophiques pour repousser l’envahisseur mahométan.
Je pense au contraire que l’islamisation est le révélateur d’une série de problèmes qu’il faut résoudre avant de savoir comment, avec qui et au nom de quoi l’on doit neutraliser ce danger.
L’impossible accord sur les causes du mal et les fins poursuivies
L’ennui, c’est que l’accord sur les moyens n’est possible qu’entre personnes qui s’entendent au préalable sur les causes du mal, et les fins qu’elles poursuivent. Quoi de commun entre des laïcards, des féministes, des libertariens, des identitaires, des cathos tradi, à part leur opposition à l’islam ? Prôneront-ils les mêmes solutions, si tant est qu’ils en aient en stock ?
Quel dénominateur commun trouver quand certains des « islamophobes » pensent qu’il faut défendre le tandem État-Providence/société de consommation contre l’islam, tandis que d’autres (dont je fais partie) considèrent que celui-ci n’est que le « châtiment » de celui-là ?
L’exemple de Geert Wilders et du Parti de la Liberté (PVV) aux Pays-Bas est très révélateur : voilà un homme qui, au péril de sa vie, mène depuis plusieurs années un combat déterminé contre l’islamisation des Pays-Bas. Le PVV constitue désormais la troisième force politique du pays et soutient la coalition au pouvoir, sans y participer. Il se pourrait, vue la dynamique favorable pour Geert Wilders, que celui-ci soit conduit dans les années à venir à participer au gouvernement, voire à le diriger. Mais pour défendre quoi ? Dans ses interventions publiques, Geert Wilders souligne immanquablement l’« homophobie », le « machisme » et l’« antisémitisme » inhérents à l’islam. Il est à cet égard le digne héritier de Pim Fortuyn et de Theo Van Gogh, assassinés en 2002 et 2004 et qui avaient défendu des positions analogues.
Pas de solution à l’intérieur du système
Admettons que Geert Wilders finisse par l’emporter aux Pays-Bas. Admettons même que dans chaque pays européen, un parti semblable s’impose. Que ferait-il ? Expulser tous les musulmans d’Europe ? Avec quels hommes pour le faire ? Qui, dans les administrations dont on connaît l’obédience politique des syndicats qui les co-gèrent avec les gouvernements, accepterait d’appliquer les mesures décrétées par ces derniers ou votées par les Parlements ? Qui, dans la presse dont on connaît les affinités partisanes, rendrait compte favorablement de telles mesures ? Qui, parmi les magistrats chargés, en dernier ressort, de faire observer la loi, irait dans un sens favorable aux vues des majorités fraîchement élues ?
La solution est impossible à l’intérieur du système actuel, sauf insurrection remise aux calendes grecques faute de troupes. Et le contexte n’est guère favorable à leur émergence…
Troupes d'élite de la Reconquista républicaine
Ajoutons à cela que si ces partis réussissaient à remporter les élections, ils ne répondraient en rien à ce qui a rendu possible le mal qu’ils prétendent vouloir éradiquer : le sabotage des systèmes éducatifs et la crétinisation qui en résulte, l’asservissement des populations européennes par l’État-Providence (Geert Wilders ayant délaissé sa position libertarienne initiale pour se concentrer sur l’islam), l’éclatement de la cellule familiale et la dénatalité subséquente, le consumérisme comme narcotique faisant oublier aux Européens qu’ils se sont, contrairement à ce qu’on leur dit, appauvris au cours des dernières décennies en s’endettant…
À ces symptômes de la décadence, les mouvements anti-islamiques n’apportent pas de réponse : les « Démocrates de Suède » défendent la social-démocratie scandinave, quant aux partis appartenant plus à la « droite nationale » (UDC en Suisse, Lega Nord en Italie, Vlaams Belang en Flandre), ils n’offrent pas d’alternative crédible à la société de consommation.
Même, donc, dans le cas fort improbable où des partis anti-islam gagneraient les élections en Europe, leurs chances de parvenir de manière concrète à leurs fins seraient à peu près nulles.
« Sortisme » et sécession
Est-ce à dire qu’il n’y a rien à faire, aux plans individuel, familial, local ? Si, même si le contexte actuel ne permet pas de compter outre mesure sur les initiatives spontanées. Les individus sont atomisés dans des enfers urbains ou péri-urbains. Les familles sont éclatées (divorces, fuite du père, exode des enfants ayant grandi vers les métropoles). Il n’y a plus guère de vie locale authentique : les régions sont de plus en plus centralisées, administrativement et économiquement, par les capitales régionales, les villes moyennes s’organisent de plus en plus en conurbations interminables, quant aux petites villes et aux villages, s’ils ne sont pas déserts, ce sont de simples dépendances résidentielles des villes.
Toutefois, comme nos échanges sur les blogs en attestent, le Web constitue une chance de pouvoir réfléchir aux moyens de sortir du système actuel. Tant que les réseaux de communication tiennent debout (et ce ne sont pas les plus vulnérables), il est en effet possible, par exemple, à des parents qui se rencontreraient sur Internet et qui vivraient à proximité les uns des autres de mettre en place des solutions de home-schooling pour l’éducation de leurs enfants, comme cela se fait aux Etats-Unis. Avec le recul des États dans leurs missions régaliennes qui s’annonce, crise des dettes publiques aidant, il sera également possible à ces mêmes familles de commencer à penser à leur approvisionnement en armes et à leur apprentissage du maniement d’icelles grâce au partage d’expérience. Hormis pour les habitants de mégapoles (Paris, Londres), il sera également facile à ces familles de trouver des fournisseurs alimentaires qui leur permettent d’échapper à l’enfer des zones commerciales.
De tels embryons de société ne pourraient pas être construits sur des affinités idéologiques, mais plutôt sur le plaisir que l’on a à vivre avec tel ou tel, qui ne les recoupe pas forcément. Et une fois ces communautés constituées, elles ne pourraient s’agréger de nouveaux membres qu’en leur donnant envie de les rejoindre. Le rejet de l’islam n’y suffira pas. La haine ne suffit pas à la réalisation d’un individu, et il n’y a pas de raison qu’il en aille autrement d’un groupe.
Si ces communautés réussissent, malgré le harcèlement du fisc (la dernière administration qui fonctionnera, à n’en pas douter), à perdurer, il y a toutes les chances qu’elles représentent une véritable alternative quand les entreprises seront en faillite, faute d’activité économique suffisante, et ce qui restera de service public aura définitivement renoncé à protéger les gens.
À partir d’une certaine masse critique, il sera possible à ces entités territoriales de faire graduellement sécession d’un État à l’agonie, puis de nouer des liens entre elles, via des sites Web indépendants d’abord, et enfin dans le monde réel. C’est peut-être, paradoxalement, la deuxième étape qui sera la plus délicate. Constituer un réseau d’amitiés sur Internet suppose que les leaders des entités partagent une vision du monde. Comme l’a rappelé Stag, l’« entreprise la plus admirable en la matière est sans conteste Alternative Right, dont une antenne francophone ferait un bien fou à la fafosphère européenne ». Ce site, qui concilie information, analyse et réflexion, vole à quelques milliers de pieds au-dessus d’un Fdesouche qui se contente d’une revue de presse réalisée pour l’essentiel à partir des médias mainstream.
C’est donc à nous, hommes de clavier, de commencer à réfléchir à un véritable média indépendant, sur le modèle d’Alternative Right, ou carrément en créant une antenne d’Alternative Right en langue française. S’il reste assez de rédacteurs francophones inquiets de l’islamisation de l’Europe, mais aptes à en analyser les causes et à proposer des solutions.
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10/01/2011
KAI MURROS ET LA REVOLUTION EUROPEENE
Comme promis il y a quelques jours, voilà une tradoche maison de quelques considérations follement haineuses et déraisonnablement optimistes de l'ami Murros.
14:59 | Lien permanent | Commentaires (10)
07/01/2011
LES TOLERANCES PARTICULIERES
(...) If Jonah’s beloved American liberal democratic government were willing to abolish all anti-discrimination laws, I’d be happy to let people marry their pet hamsters. I just want public administrators to stop telling me whom I should be nice to and who should be treated with special consideration. I personally prefer gays or just about anyone else to government bureaucrats, and especially to those engaged in modifying social behavior.
Why should I trust what TV screenwriters tell me to believe about some alleged neo-Victorian gay lifestyle any more than all the other nonsense they feed me? From these scriptwriters one might learn that most gangsters are white corporate executives but rarely Jewish, while blacks and Hispanics are crime-fighters or surgeons ministering to white people of lesser intelligence. All of this may be true in the alternate reality Jonah shares with his Hollywood friends, but none of this squares with what I’ve seen on terra firma. (...)
04:12 | Lien permanent | Commentaires (1)
06/01/2011
LE DISCOURS DROITARD : UNE DRAG KING DE GAUCHE
Pour faire suite à la remarque de Criticus dans les commentaires de ce très elliptique billet et aussi pour répondre aux quelques accusations de défaitisme postés ailleurs.
* * *
La faille - le piège pourri - du discours "républicain dur" est l'obligation qu'il se fait de se lisser, de se policer dans l'espoir de se conformer aux canons de la Correction Citoyenne (bien plus que "politique"). Ses promoteurs et ses usagers maintiennent le vieux schéma démocrate : un programme doit être proposé au grand public pour obtenir son assentiment, qui se manifestera par les urnes tous les quatre ou cinq ans. Pour être rendu public, il doit passer par les professionnels de la communication, à savoir les grands merdiats agréés. Or TOUS sont post-maos ou anxieux de ne pas déplaire aux anciens défenseurs de la doxa mao.
Le discours réac devient une pièce carrée qu'on s'efforce de faire rentrer dans un trou rond. Ledit trou fonctionne comme un orifice humain (*) : la moindre aspérité va lui déchirer la muqueuse, provoquer hémorragies, couinements et scandale. Une génération agonisante de droitards en faisait ses délices et y allait bourrinement, elle est désavouée par ses successeurs. Avec une confiance aveugle en la justesse des analyses journalopes, ils redoutent avant tout de paraître « mythos », de se vautrer dans des « nostalgies malsaines » et de « faire fuir » l’électeur moyen, conçu comme un centriste exaspéré mais mou. Un mot de travers, une phrase trop franche, et son bulletin s’évapore avant d’arriver dans l’urne.
C’est que pour le réac arriviste, la respectabilité s’établit en fonction dela grille de lecture gauchiste. Il l'a admis une fois pour toutes, et même s'il se permet parfois des piques contre la camisole mentale de 68, il n'imagine pas une seconde s'en dévêtir, de peur de se retrouver à poil. Les « valeurs » de droite ? Il ne sait pas ce que c’est, parce qu’il ne les a jamais expérimentées dans sa vie personnelle. Il vit son quotidien sous le règne bâtard de la morale gauchiste et du cynisme libéral sous perfusion étatique, et cette monstruosité contre-nature a bousillé tout ce qui donnait de la valeur à son existence, toute base concrète et solide de sa foi.
Sa famille est dans le même état pitoyable que celle du premier dreadlockeux venu. L’église, c’est à peine s’il y met les pieds et quand il s’y efforce, il s’emmerde et n’y revient plus, écoeuré par la guimauve humaniste, enculeménique et lumpenolâtre qu’on lui sert entre deux prières bavées sans convictions. La patrie ? Elle se décompose sous les périphériques, les agglomérats d’hypermarchés, les enseignes clignotantes, les bars à sushis puant la javel, les zespas’verts aussi « naturels » qu’une paire de bonnets D siliconés, les bétaillères à working poors et les hlm concentrationnaires. La liberté ? Elle se limite au choix entre s'endetter pour un smartefonne ou pour des vacances à Pattaya.
Passe encore qu’un homme se batte pour ce qui lui manque le plus. Mais quand il n’a absolument plus rien, quand ses convictions se basent sur les souvenirs mal assumés de la génération précédente ? Quand il n’a même plus les moyens d’avoir sa propre nostalgie ?
*
Sur quoi tombe-t-on en fin de compte ? Sur le légalisme. La volonté obsessionnelle de jouer le jeu selon les règles établies condamne le réac au ton mesuré, voire demi-mesuré. Il lui faut soigner une image d’homme droit mais pas inflexible, qui appliquera les lois avec sévérité mais ne fera que les appliquer. Il devrait chercher à s’affranchir des plus contraignantes et réclamer l’abrogation des plus injustes, mais il le fait rarement, et sans grande conviction.
Une seule façon de sortir de l’ornière légaliste pour les patriotes : agir au mépris complet des lois et des usages. Cela suppose
1) de ne se préoccuper très secondairement des votations et élections, en travaillant avant tout à bâtir des réseaux de solidarité apolitiques, ce que les yankees désignent par le terme intraduisible de grassroots et dont on a pu observer un exemple incomplet et maladroit avec les Tea Parties, avant qu’ils ne soient castrés par la Folle de l’Arkansas et l’Ancien Antique Combattant des Rizières. Ca peut passer par les paroisses, les sociétés de tir, les associations culturelles de toutes sortes, tout ce qui est actif tout au long de l’année, et qui ne se contente pas d’inonder les rédactions de courriels imbéciles deux mois avant un scrutin.
2) de ne plus chercher à convaincre les indécis avec des arguments rationnels. Tous les votes se valent, mais aucune communauté n’a plus de valeur que le plus idiot de ses membres. S’il s’agit de viser la sécession progressive de territoires autonomes, il est suicidaire d’attirer n’importe quel couillon simplement parce qu’il prétend partager notre vision du monde. Une organisation dissidente et apolitique devrait chercher à limiter ses adhérents plutôt qu’à battre des records d’enrôlement, et à trier très sévèrement dans les candidatures. Ricanez tant que vous voulez, mais de ce point de vue, les méthodes des clus de bikers les plus allumés d’Occident – ou des loges maçonniques, à l’autre extrémité de la folie organisée – méritent d’être étudiées avec soin.
3) de mettre en place ses propres canaux de diffusion, à savoir une presse ad hoc, n’employant aucun gauchiste et indépendante de tout annonceur si possible, ou les ciblant selon leurs affinités politiques dans le cas contraire. L’entreprise la plus admirable en la matière est sans conteste http://www.alternativeright.com/, dont une antenne francophone ferait un bien fou à la fafosphère européenne. Quant à une presse papier, outre les difficiles questions de sa viabilité économique, resterait à trancher celle de son utilité. Ma religion n’est pas faite sur ce point : je reste sur ce que je disais, enfin citais ici il y a deux ans mais le confinement au ghetto webique ne paraît pas plus intelligent. Alors quoi ? Des dazibaos à la Nabe, mais hebdomadaires au minimum ? Et rédigés-imprimés-distribués par quelle armée ? Keine Ahnung. Demandez à moins paumé que moi.
Demeure une évidence : tant que la réaquerie officielle n’aura pas brisé sa propre croyance au mythe du Journaliste Influent et Indispensable – alors que sa FONCTION consiste à embobiner son lecteur et trahir sa tribu, de gré ou de force – elle n’aura d’autre choix que de passer au papier de verre les angles tranchants de son discours et de se condamner au rôle de Gendarme dans le Théâtre Guignol de notre carnaval funèbre.
Il n'est pas exclu que ça soit son unique ambition.
(*) Mâle ou femelle, c’est pareil,pas de machisme à deux balles pour une fois, je vous en prie.
14:43 | Lien permanent | Commentaires (6)
03/01/2011
ET MAINTENANT, UNE PAGE DE PUBLICITE
... pour une fois choisie et non pas subie :
17:59 | Lien permanent | Commentaires (1)
02/01/2011
CREVER MISERABLES AU MILIEU D'UNE DECHARGE MONDIALE...
... mais fièrement laïcs, coranophages et en défendant cette valeur typiquement occidentale qu'est l'éradication de tout ce qui peut rendre l'existence supportable.
Comprenne qui pourra. En écho à ceci chez Mariethé (et pour reprendre des choses évoqueés ici)
14:00 | Lien permanent | Commentaires (12)