27/03/2011
VALEURS SÛRES
13:06 | Lien permanent | Commentaires (12)
23/03/2011
EPIPHANIE
Nous sommes le 23 mars. J'écris ça un peu avant, hein, parce qu'à cette date-là, j'ai une murge familiale prévue quelque part où ça ne vous regarde pas, mais où on ne va pas boire du mauvais. Il y a quatre ans jour pour jour, je postais mes premières vomissures sur ce blog. C'est bizarre de lire un truc que tu es censé avoir pondu, avec « 2007 » spécifié en-dessus. Ca paraît tellement loin.
Depuis le début de cet inepte journal de bord pour naufragé volontaire, une même obsession se repointe avec la régularité d'un métronome déglingué : à quoi sert tout ça ? Pourquoi perdre mon temps précieux et ma maigre énergie à mettre en forme des pensées dont absolument personne n'a quoique ce soit à foutre et qui ne produiront aucun résultat ? Aucune réponse ne vient, jamais. Tu continues quand même, parce que c'est ça ou des ulcères, ou du coma éthylique, ou du célibat soudain et très malvenu, ou du chômage dont tu avais presque oublié le souvenir, c'est ça ou de la merde en somme. Demeure un sentiment d'inachevé, de demi-mesure, de gaspillage prodigieux, de radotage ridicule.
De la plus minuscule parcelle de ton corps, un hurlement s'élève qui t'ordonne de tout lâcher et d'aller tuer des gens, beaucoup de gens, de préférence des ordures de salopes d'enculés de merde partiellement ou très directement responsables de la décrépitude révoltante de la civilisation européenne. Mais tu ne tues personne, tu ne pètes même la gueule à personne, et tu retournes toutes les quarante-huit heures sur hautetfort pour baver un énième billet suintant la bile et le désespoir pour l'amusement d'une poignée d'inconnus. Et toujours cette conviction diffuse qu'il y aurait mieux à faire, que c'est aussi dérisoire que d'assumer les fonctions de caissier d'un fan-club local de Star Trek.
Jusqu'à ce qu'enfin la Révélation se produise. Une merveilleuse épiphanie.
Si je m'acharne à ces conneries, c'est parce que je ne peux ni ne sais
ABSOLUMENT RIEN FAIRE D'AUTRE
Si j'empile billet de de merde sur billet de merde sur une plateforme gratuite qui m'impose de la pub à la con, c'est parce que je plafonne à ce niveau. Je n'irai pas plus haut. Je ne publierai aucun bouquin. Je ne signerai aucun article ravageur de mon nom dans un journal à large diffusion. Je ne ferai jamais le moindre mal aux gens pour qui je me consume d'une haine pathologique. Je fais ce que je fais de mieux. Je suis un cyberwarrior. Je suis bien planqué derrière mon clavier. Je ne mets pas ma peau au bout de mes idées. Je ne suis pas sur le terrain. Je ne suis pas digne des grands idéaux que j'ai la faiblesse, ça et là, d'invoquer encore pour justifier ma folle colère. Je suis un putain de no-life avec un boulot idiot, entouré de cabossés et de niais, sans aucune chance d'échapper à une déchéance abominable. Et tout démontre que c'est très bien ainsi. Que c'est comme ça que les choses doivent être.
La Zone est l'aboutissement du maximum de mes efforts. Je ne ferai jamais rien de mieux. Je mourrai prématurément bousillé, sénile avant l'âge, crevé à mi-parcours, et toute trace de cette rage tétanique disparaîtra de la planète en quelques clics d'un administrateur anonyme. Retour à la poussière et autres références bibliques usurpées. La médiocrité abyssale assumée en pleine lumière. L'inutilité complète et l'obsolescence absolue qui se lovent en vous, prenant toute la place qui leur revient et cessant enfin de vous torturer à force de les dissimuler pour rien.
En être enfin pleinement conscient et ne plus attendre aucune dénégation de personne, aucun réconfort à la con sur l'air de Nous Vaincrons, est une libération jouissive qu'aucun constipé chronique ni aucune femme enceinte ne connaîtra jamais. C'est indescriptible.
Et ça permet d'envisager avec une sérénité sans nom la perspective de continuer, mois après mois, à répéter les mêmes conneries de mes deux pendant que se poursuit la décomposition irrémédiable de tout ce qui faisait de l'Occident la seule terre sacrée de cette putain de planète à la con. C'est plutôt bonnard.
06:44 | Lien permanent | Commentaires (34)
22/03/2011
LA STUPIDITE, UNE CONSTANTE
La greluche brutalisée ci-dessous (démerdez-vous pour la bien plus inaudible version originale) a reçu beaucoup trop d'attention médiatique ces dernières semaines. Je n'aurais pas vu l'intérêt de m'y attarder si AltRight ne lui avait pas consacré un billet, signé rien moins que Richard Spencer.
Spencer veut y voir une énième mélodie de notre générique de fin collective. L'indigence du truc aurait de quoi faire peur, même à un bolcho cultivé (puisqu'on m'assure qu'il y en a). La caution Ghetto paradant au milieu de tous des blanc-becs comme un piranha dans l'aquarium de Nemo n'est pas, non plus, sans donner des hallucinations à base de corde et de lampadaire. Mais pour le coup, contribuer au böse sous couvert d'analyse dégoûtée - ce que je m'apprête à faire avec la meilleure conscience de l'hémisphère nord - n'était pas forcément pertinent.
La mauvaise foi propre au réac (dont il n'est souvent qu'à moitié conscient) lui fait dégueuler son époque et y voir ce que le Temps a produit de plus bas depuis le règne des amibes. En quoi il se plante royalement, comme je l'ai déjà dit ici, il y a un petit bail. Pour ne pas trop me répéter, je résume.
D'abord, se baser sur ce que chie MTV pour évaluer le niveau mental de ses contemporains, c'est étudier la moralité des Occidentales dans un lupanar d'Amsterdam : on est sûr d'être confronté au pire et donc de pouvoir se payer un bel orgasme d'indignation furibarde. Extatique, salutaire, et faux.
Ensuite, l'horreur en question s'adresse à un public de pucelles et des quelques graines de mâles qui se sentiront obligés de suivre le mouvement dans l'espoir d'un tripotage amical. On cause donc de la fraction la plus systématiquement idiote au sein d'une population donnée, partout sur la planète et à toutes les époques.
Vous trouvez conne à mourir la musique populaire d'aujourd'hui ? Rappelez-vous de 1964:
Et n'oubliez pas non plus que les esprits les plus raffinés du XXè siècle, bien après la fin de leur adolescence scato et grégaire, se sont sentis obligés de trouver formidable et provocateur ces extraordinaires foutages de gueule :
07:01 Publié dans La Zone Grise, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (8)
19/03/2011
PUR MYTHO
... mais tellement bon ! Un petit plaisir littéraire coupable chez l'Organe.
16:17 | Lien permanent | Commentaires (1)
18/03/2011
PROCREACTION DIRECTE
Excrété il y a quelques mois en un endroit peu et mal fréquenté. Attention : tout ça est très long, très chiant, mal organisé, truismé niaiseusement. Si l'on est pressé, se contenter de lire le dernier paragraphe.
* * *
*
Il n'y a pas contradiction entre prétendu nihilisme et attachement viscéral à la terre où l'on traîne le poids de sa rage tétraplégique. Le faf sain, avec qui l'on se lie sans problèmes, qui a réellement quelque chose à t'offrir sans devoir vérifier dans son Manuel, c'est d'abord un sceptique radical.
C'est un type qui pense a priori que tout est FAUX et qui laisse la porte ouverte à quelques vérités incontestables : on ne triche pas avec les lois de la biologie, la vie est un jeu de cons où tout le monde perd, ce genre de choses que tout le monde réalise tôt ou tard, plutôt tard d'ailleurs.
Ensuite, le faf est un monsieur qui n'aime pas les gens, les attroupements, la foule. Ces bestioles-là supposent des règles de bienséances, des tabous ridicules, des conventions qui ne reposent sur rien tout en étant fort contraignantes. C'est pourquoi il s'amuse volontiers, en compagnie de nazis, à jouer le philosémite, parce que plus on est, moins on peut agir à son idée, plus il faut se mettre d'accord sur un programme minimum et un discours commun.
Et ça, Monsieur Faf, ça le débecquète, ça lui donne l'impression de s'amputer une partie de l'esprit, parce qu'il ne sait avoir avoir raison que d'une seule manière : tout seul. C'est un peu comme le gauchiste, qui fait des scissions et des sous-groupes pour des divergences imbéciles d'interprétation de Marx et traite qui ne l'approuve pas de social-traître ou de laquais des bourgeois.
La différence ? Au bout d'un moment, le gauchiste aime bien les choses bien rangées, les ordres clairs, les programmes bien ordonnés, la discipline de milice. Il faut bien ça pour transformer le monde et abattre les inégalités, s'pas ? Sans ça, c'est le bordel, l'improvisation, l'état de nature. C'est la seconde et capitale différence avec Monsieur Faf : lui ne veut PAS transformer le monde, il veut foutre la paix aux gens et exige qu'on la lui foute à lui en tout premier lieu. Si les gens le font chier, évidemment, il peut avoir des envies de devenir Exterminateur, mais ce n'est pas, jamais, en aucun cas un Régulateur.
Ca lui vient de son scepticisme, il ne pense pas qu'on puisse transformer avantageusement le monde avec des plans quinquennaux, de la discrimination positive et de l'émasculation féministe. Il pense que la planète ne tourne pas rond, qu'on s'y emmerde bien plus qu'à son tour et qu'on y souffre au-delà de ce qu'on mériterait. Mais malgré ça, ça lui convient, il fait son trou, il accepte la compétition, parce qu'être jugé au mérite ne lui fout pas le jetons, contrairement à l'intello gauchiste et aux parasites qu'il idolâtre.
Actuellement, les Régulateurs triomphent. Il y aura bientôt des gadgets pour palier à toutes les déficiences, des lois sur le moindre aspect de notre existence, une novlangue juridique qui enverra en rééducation Citoyenne quiconque refusera d'appeler un chat un tigre-de-petite-taille.
Quel monde Quelles cibles allons-nous laisser à nos enfants ?
La transformation du monde prend la forme d'une FALSIFICATION à l'échelle planétaire : exhausteurs de goût, steaks de soja, sexe virtuel avec l'omniprésence du porno, boulots fictifs, dépossession de tous les savoirs (un mécano sans appareil électronique est incapable de réparer ta bagnole, voire de simplement comprendre ce qui y cloche), floutage délibéré des rôles entre hommes et femmes, règne incontesté d'une "sous-culture minimale" à base de mauvais anglais, de hip-hop, de recyclage de l'alu et de coolitude obligatoire, débats sociaux et politiques vidés de sens, avec indignation télécommandée et espoirs emballés sous vide...
Et pour couronner le tout, les Blanchouilles de 15 à 55 ans qui font tout pour ne plus être ce qu'ils sont : tarlouzes, hippies propres, faux nègres, carriéristes, cyniques, saltimbanques, hédonistes, tout ce qu'on voudra mais ne plus être toubab ! ne plus rien branler pour défendre, illustrer et contribuer à sa culture native ! L'étiquette d'Occidental conçue comme une nouvelle Marque de la Bête ! THE Péché Laïc Mortel qu'on ne fera absoudre qu'avec plus de prosternations quotidiennes que le plus zélé mahométan de cave à poubelle !
Dans ce contexte, Monsieur Faf, il peut réagir comment ? Il ne voit pas seulement son pays envahi par des hordes de babouins dégueulasses et revendicateurs. Il voit ses élites politiques défoncer les portes pour leur faire plus grande place.
Il voit ses cousines se beurrer la fente, toute frétillantes de se faire laminer par les conquérants, parce que leur sauvagerie, leur bêtise, leur colère, leur ressentiment sont enfin à leurs yeux des manifestations d'une virilité brute qu'elles ont oubliée ou n'ont jamais connue !
Il voit les petits frères empressés de se tailler dans ce marbre immonde des idoles plus solides que les vieilles statuettes de grand-papa, parce que la ganja de Kingston ça sent quand même plus enivrant que le rouquin des tranchées de Verdun !
Il voit la crème des intellectuels hurler des Illiades à la gloire de la substitution ethnique, poussant l'abjection et la malhonnêteté jusqu'à nier son existence tout en exaltant ses conséquences !
Il voit les hygiénistes aliénés s'attaquer aux piliers de la culture de la mangeaille et du picrate, avec un idéal de vie où chacun se nourrirait de petits fruits et de d'eau plate en faisant trois heures de djoguingue par jour ! Secondés par les Bolchos repeints en vert qui t'expliquent qu'il faudra choisir entre le sauciflard et la survie de la planète, sans compter que ça offense le mouzlim, nouvel arrivant, futur maître du continent avec qui il faudra bien composer en adultes responsables ! Soutenus encore par les discrets empereurs des assurances, pour qui il serait plus rentable de laisser crever tous ceux qu'ils ne pourront pas transformer en triathlètes inscrits à la Croix-Bleue, histoire de moins perdre le fric que NOUS leur donnons !
Il voit les urbanistes la bride sur le cou, dont les visions ignobles transforment le moindre coin de verdure encore sauvage et non-rentable en clapiers pour Lumpen surendettés ou en bunkers lustrés pour expats' qui reproduiront pendant trois-quatre ans exactement le style de vie luxueusement inepte qu'ils ont ramené de leur mégapole sans âme !
Trop d'ennemis, trop d'honneur. La charge brise l'échine. Nul homme ne peut prétendre la soutenir. C'est pourquoi on voit fleurir tant d'alliances contre-nature dégueulasses : avec les papillotes contre les bédouins ou l'inverse, avec les tarlouzes contre les gnoules paydayphages, avec les enfliqueurs contre les nègwes à capuche, avec les culs-bénits ET les bouffeurs de curés contre les fous d'allah, avec de vieilles merdes misogynes contre les gouinasses maximalistes, avec les bolchos à dreadlocks contre les bétonneurs et les banksters.
C'est dans cette merde qu'il faut plonger les mains si l'on veut « faire de la politique » ou « résister au coup par coup ». S'impliquer suppose se compromettre. Tenir un discours radical nécessite de le castrer avant de commencer à l'articuler. Il faut, pour cela, une dose d'arrivisme, d'aveuglement doctrinaire et/ou d'ambition dont la plupart d'entre nous n'est tout simplement pas capable, parce qu'agir à notre échelle impliquerait des renoncements douloureux pour des objectifs médiocres qu'on ne serait pas même sûrs d'atteindre.
Le réac mâte la maison qui brûle et s'étripe avec ses collègues pour savoir quels meubles sauver. Nous autres « nihilistes », nous sommes plutôt satisfaits de le voir cramer, ce putain de lupanar qui nous a banni de ses murs pour faire de la place aux gros-pifs, aux bamboulas, aux crasseux maoïstes, aux usuriers, et à tout ce qui a un potentiel de pute à la surface du globe.
L'Occident, ce n'est pas le Grand Satan pour nous, c'est le Grand Anus, le Duodénum cosmique, qui ne veut ni ne peut plus produire que de l'excrément, qui conchie l'excellence et le mérite, qui engraisse les plus dégueulasses sangsues, qui se condamne à une lente extinction ponctuée d'humiliations sans nom pour que la Terre n'appartienne plus qu'aux formes de vie les plus basses.
Voilà ce qui fait de nous un doux mélange de déserteurs et de snipers en souffrance d'une cible. Il n'y a plus rien à sauver, il faut se sauver soi-même, noter dans de petits carnets tout ce qui faisait la beauté de la vie avant l'Effondrement, dans l'espoir d'en transmettre les recettes à quelqu'un, un jour, va savoir où et quand. Il faut apprendre sereinement à tuer et faire quelques gosses qui, si les dieux ont encore un peu de sérieux, sauront quoi faire de l'épouvantable héritage que nous avons pour eux. Pondre des moutards et dézinguer au moins un fils de chacal avant d'être trop vieux ou trop mort, voilà notre horizon ultime, voilà notre dernière Action Directe.
22:31 | Lien permanent | Commentaires (11)
15/03/2011
PLUS SOMBRES HEURES
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2011
DISPARAÎTRE
Of course, blacks and liberals will scoff at the notion that we live under a regime of black supremacy. And they are right in the sense that blacks remain at the bottom in terms of various socio-economic indicators. But in terms of the rules and arrangements governing the interaction of the races, it is another story. When it comes to the behaviors allowed to black and the behaviors forbidden to whites; when it comes to endemic black on white violence combined with the total silence of whites about such violence; when it comes to black racial preferences combined with the silencing of whites about such preferences, when it comes to the glorified portrayal of blacks in the media combined with the portrayal of white men as evil and neurotic, we are most certainly living under a rule of black supremacy and white inferiority.
Ils ne sont pas contents, et c'est normal : leur culture domine les médias, leur taux de mélanine emplit les blanchettes d'un mélange de panique et d'admiration, MAIS rien à faire : leurs quartiers sont dégueulasses, leurs carrières confinées à des emplois subalternes, leurs efforts pour s'intégrer ne donnent aucun résultat tangible et aucune reptation des leucos ne pourra jamais guérir leur sentiment d'être mis de côté, traités comme indésirables.
Imaginez qu'on organise une grande fête en votre honneur, avec d'immenses portraits à votre gloire, mais que personne n'ait jamais sérieusement songé à vous y inviter, parce que vous êtes décidément trop ingérable ?
Le Blanc se hait en tant que Blanc, il renie sa propre culture, exalte celle du premier métèque venu, mais quelle peine il a à lui faire une place ! C'est ce plancher de verre dans la descente au fond de la fosse commune qui enrage les antiouacistes et apporte à leur moulin merdique l'eau boueuse qui le fait encore tourner. Si l'abâtardissement met si longtemps à s'accomplir, pensent-ils, c'est qu'il y a un complot nazi quelque part en coulisse. Au mieux, il y a du ouacisme inconscient chez les beaufs, manipulé discretosse par de riches banquiers du Kukuklan.
Que faire ? Les vitrines des banquiers doivent être cassées une fois par an, et le ouacisme inconscient criminalisé, publiquement insulté, dénoncé comme une tare dégueulasse jusqu'à ce que Monsieur Blanchouille ait assez honte de lui-même pour rejoindre le rang des epurateurs.
Cette méthode est appliquée depuis trente ans, génération après génération, avec les résultats que l'on constate : des toubabs toujours plus pleurnichards, des métèques toujours plus enragés et frustrés d'un règne qu'on leur promet depuis trop longtemps, et une domination des banKKKiers qu'aucun mauvais théâtre de rue ne semble pouvoir ébranler, ô mystère et injustice !
A l'autre bout du fouet, nous avons des Pâles qui voient bien que tout ce qui marche plus ou moins en matière de politique, d'économie, de culture, d'organisation sociale et de logistique, tout ce qui a un peu de grandeur et de noblesse, n'existe que parce que des gens qui leur ressemblent – ou agissent exactement comme eux – sont aux commandes. Pourtant, aucune reconnaissance, pas même de la simple existence de ces semblables qu'il ne faut pas nommer, encore moins que la tribu casher, c'est dire !
Le toubab est transparent, absent, inconnu, un soutier qui n'a pas sa place sur le pont, et qu'on enjoint de rester discret. S'il fait du bruit, on saura bien lui rappeler qu'il a inventé l'esclavage, la guerre industrialisée, le génocide, le capitalisme fanatique et autres joyeusetés. La carte de son Club héréditaire lui donne le droit de s'humilier en public pour expier les péchés de ses honteux ancêtres, et à travailler en silence.
En fait, Monsieur Blanchouille ne veut pas vraiment faire aux bronzés toute la place qu'il leur promet dans sa démocratie post-raciale : ce qu'il veut, c'est devenir Divers lui-même. Se barbouiller la gueule de cirage comme au XIXè, ça ne lui suffit plus, il chercher la dilution complète de toute son histoire dans un bain de mélanine et de jus de savane. Il veut renaître Autre, comme ces barjots de néochrétiens, baptisés à la chaîne dans des rivières. Il ne veut pas faire l'expérience de Sainte Diversité autour de lui, mais carrément en lui.
Il ne veut pas de Diversité du tout, il ne veut que disparaître.
09:57 | Lien permanent | Commentaires (9)
06/03/2011
ADIEU GRAND BEDOUIN, DERNIER VRAI KEUPON DU SAHARA
Bien sûr, quand il asticotait la Chuiche ou qu'il recommandait de céder la Romandie à l'ex-France, il devenait léger léger agaçant, le Krouille-en-chef de la Grande Jérémiamiade arabobidule. Mais faut l'admettre : son côté pur punk avait de quoi séduire.
Sa dégaine, d'abord ! On aurait dit un croisement entre Gainsbarre et T.E. Lawrence ! Etre si mal fagoté, fringué comme un clown SDF et se pointer ainsi à des raouts internationaux où ça pète dans la soie et rote du champagne. Quelle classe, quel camouflet permanent ! Et que je te pose ma tente là où ça me chante ! Et que je te commande des wagons de pouliches bien sapées juste pour le plaisir de leur parler de l'alcoran ! Franchement, j'adore. Mais bon : les meilleures poilades ont une fin et si j'en crois nos amis chournalisses, qui ne veulent que notre bien et savent de quoi ils parlent, elle approche à grandes babouches, sa fin, au Chamelier-en-chef.
Ces prochains jours, ça va jazzer ferme par chez nous, j'imagine, rapport aux tous petits malentendus qui nous ont opposés - très courtoisement et démocratiquement, à l'helvète ! - avec le Sublime Pouilleux des Sables. Pensez donc à rappeler à la cohorte d'obséquieux et lâches imbéciles, dont vous trouverez la race ici, ce qu'ils pensent après coup de la prose gerbatoire qu'ils ont laborieusement éjaculé lors de la grotesque affaire des otages de Tripoli.
Tiens ! pas même le temps de boucler ce billet que déjà la plus infâme de nos gargouilles gouvernementales enfile son costume de détrousseuse de cadavre.
16:49 | Lien permanent | Commentaires (10)
CONTORSIONS PROGRESSISTES
Les progressistes de mes couilles hirsutes se préparent de belles hernies idéologiques. Ils n'en souffriront pas vraiment et les montrer du doigt en ricanant n'y changera peau d'balle, bien sûr. Ne crachons pas pour si peu sur le menu plaisir de leurs contorsions, parce que l'avenir nous promet des prodiges de souplesse qui feront verdir de jalousie les actrices porno et les danseuses thaïlandaises.
L'américanisation des moeurs européennes avance à fond les ballons. C'est de nos amis yanquis que nous viennent les bénédictions Citoyennes que sont les revendications communautaires, l'omniprésence de la « culture » négro-ghetto, et toutes les formes de Correction politique, à commencer par ce couple siamois démentiel qu'est l'épuration/pollution du langage.
Nous sommes encore bien loin des sommets d'absurde que connaissent Amerloques et Canadiens (que nos journalopes taisent ou dont ils ignorent tout), mais patience! confiance! on y aura droit aussi, à nos journées obligatoires de Célébration de la Diversité. Vos gosses devront, plusieurs fois par année, déclarer publiquement leur amour des mêmes chacals qui les humilient et les rackettent le reste du temps. Après les bourguaires halal, la campagne 365 Black va aussi s'exporter, pas de raison qu'on y échappe... En attendant des ateliers de bricolages pour Kwanzaa...
Les gauchiasses, experts dans l'art délicat de ne pas voir les changements sociaux décisifs, n'auront aucun problème à minimiser, nier ou justifier tout à la fois la transformation du continent en une annexe gerbatoire de l'empire US. Piétiner le toubab déjà à terre, ils ont aussi un bon entraînement qui devrait leur éviter de se tordre les chevilles.
Ce qui sera plus vache à gérer, pour eux, ce sera au niveau du verbiage.
L'anglo-saxon cause de race comme vous et moi parlons bibine; il évoque l'héritage ethnique des individus avec naturel et décontraction. Les relations entre races différentes partageant un même territoire ont droit à des études universitaires spécifiques, au même titre que la propagande féministe que nos académiciens décorent du nom hilarant « d'études genre. »
Dans cette optique particulière il convient, pour précipiter la météquification de la planète, d'appeler les choses par leur nom, très ouvertement et sans gêne. Le Blanc a asservi les autres races pour les spolier et les traiter comme des espèces inférieures: il suffit d'inverser la balance pour que justice soit faite. Que le leucoderme devienne le nouveau Nègre de la planète et tout retombera naturellement sur ses pattes.
L'européen, et tout particulièrement le Français et l'Allemand, a des pudeurs de pucelles quant il s'agit de causer aussi crûment. Ils ne tiennent pas tant à inverser les rapports de force qu'à dégueulasser leur histoire collective, puis à en éliminer toute trace.
Avant, c'était mal, hiérarchique, colonial, ouaciste – maintenant, c'est différent, ouvert, métissé, joyeusement bigarré. Avant, on osait dire « tête de nègre », se pincer le nez en imaginant un Président juif, se foutre des souffrances des momosexuels, caricaturer les croyances des mahométans – maintenant, tout ça n'est plus possible, c'est vieux, pourri, pas up-to-date et franchement nauséabond. N'en parlons plus et interdisons les mots pénibles qui évoquent ce douloureux passé, à commencer par la « race », qu'il faut entourer de gros guillemets étanches et javellisés.
Vous voyez où ça risque de coincer pour donner des instructions claires au populo, après des lustres passés à lui expliquer que la race est un concept scientifiquement idiot et qu'il ne faut jamais en prononcer le nom ?
Traîtres, collabos, opportunistes et salopes en tout genre, commencez vos assouplissements dès maintenant ! Le claquage mental vous menace.
13:13 | Lien permanent | Commentaires (2)
03/03/2011
4'12'' D'ATARAXIE, C'EST TOUJOURS CA DE PRIS
Rien compris au clip. Concentrez-vous sur la musique qu'il accompagne. Et puis si vous n'y comprenez rien non plus, relisez toujours ça, tiens, je trouve que ça va pas mal ensemble, moins pour mes propres conneries que pour la citation d'un texte qui semble hélas disparu.
18:38 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)