16/03/2015
PAS EXACTEMENT LE TORCHE-MICHES DU MÊME NOM
20:25 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
12/03/2015
DE L'UTILITÉ TRÈS RELATIVE DE LA PROPAGANDE
Précision sémantique importante: n'oublions pas que la propagande est toujours ce que raconte l'ennemi. Notre propre propagande n'en est pas, la contre-information, la ré-information. Si je ne m'abuse, "Pravda", en français, veut dire "vérité". Je crois que ça clôt le débat.
A ma gauche, la version SimpleMindesque d'une compo de l'inégal Peter Gabriel, en hommage à une icône afrobolcho de la Correction Politique. Musicalement, c'est ample, un vrai hymne qui, si vous êtes un tant soit peu honnête avec vous-même, a de la gueule, tout particulièrement quand on boit de la bière avec de vrais potes.
Voilà pour la forme. Pour le fond ? Qui, mais qui putain ! a encore quelque chose à secouer de l'ami Steven, qui sait seulement qui il a été et ce dont ses martyrologues le créditent ? Que pouic. J'ai découvert la chose peu avant la vingtaine, immédiatement amoureux de la combinaison entre percus martiales et mélodie des cornemuses, et ça n'a pas spécialement bloqué le germination des graines d'adolfisme dans ma pauvre caboche. Quant à ceux, non adolfisés, qui l'écoutent encore avec un vrai plaisir, je doute fortement qu'ils lèvent un poing ganté de noir en pensant aux cachots de Pretoria. Si ça a pu mobiliser quelques toubabs déjà très bien disposés à la trahison ethnoculturelle à l'époque, la charge militante du truc s'est volatilisée depuis. N'en reste qu'une chanson qu'on aime ou n'aime pas, pour peu seulement qu'on l'ait jamais entendue à la radio ou a bistrot ces vingt dernières années.
A ma droite, la seule chanson de Lynyrd Skynyrd que connaissent tous les topios aussi antiouacistes que leurs grands-parents étaient respectueux des préfets et des curés, groupe sudiste dans tous les sens du terme, et qui a composé ce Sweet Home Alabama en réponse à un autre groupe qui chiait sur le pays et dont les connaisseurs les plus pointus ont oublié jusqu'au nom. (MAJ: on me dit dans les commentaires qu'il s'agit en fait du marmonneur folkeux Neil Young)
Ce classique des soirées vaguement rock, succès immédiat auprès d'une foule qui ne danse sur du ipeaupe que parce qu'il n'y a vraiment rien d'autre, ne provoque pas l'apparition subite de cagoules en taies d'oreiller, ni la mise à feu de crucifix à taille humaine, ni d'incontrôlables pulsions de lynchages chez le Charlitoyen ordinaire - tout juste un dandinement du cul aussi maladroit que sincère, et la gueulante au refrain d'absolument tout le monde pour au moins les trois premiers mots, parce que c'est facile et que ça sonne bien.
Quand elle passe dans les baffles, même la pauvre conne qui tique ou quitte la pièce quand elle vous entend dire "nègre" rejoint l'idiote cohorte des danseurs comateux et lève son mojito au ciel aux moments opportuns, avec une la meilleure conscience possible.
Ce que ça change ? J'hésite entre "mouairf" et "groumph". Passons donc à autre chose, comme par exemple un groupe assez clairement chrétien, dont une majorité d'amateurs n'a jamais bouffé d'hostie de sa vie.
11:32 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
RETOUR DE MANIVELLE
It’s uncomfortable for liberal Jews to admit that the massive immigration they’ve backed so viscerally is destabilizing the America in which they’ve attained such a central role. They’d rather continue to portray themselves as unprivileged outsiders, a strategy that has worked well with American gentiles. But with about one-third of American billionaires and about one-sixth of global billionaires being Jewish, it’s not a marketing tactic that’s very convincing, perhaps especially to recent immigrants, who typically come from much less pro-Semitic cultures than America. (The ADL recently announced that over a billion foreigners were anti-Semites; but the organization still supports heavy immigration to America from anti-Semitic cultures for reasons of nostalgia, and perhaps to make work for itself in the future.)
07:31 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
11/03/2015
INSECTES NÉCROPHAGES
Histoire et tradition des Européens , 30000 ans d'identité
Dominique Venner (Auteur) - Etude (broché). Paru en 02/2002
Occasion En Stock Vendu par LibrairieRennes
20:28 Publié dans Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2015
COMMENT TU CAUSES
Si la notion de "vivre ensemble" vous écorche la bouche autant qu'elle vous viole l'esprit, ARRÊTEZ de parler "du politiquement correct" pour évoquer la correction politique.
Bordel de dieu.
Après, si la diversité, la mixité, l'ouverture et le progrès représentent pour vous autre chose que des abstractions académiques qu'une inclusion dans la conversation quotidienne transforme en escroqueries intellectuelles, continuez "sans autre".
21:04 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2015
UN PROBLÈME INTERNE
Le métissage est un problème. La trahison raciale en est un autre, distinct. Le premier peut représenter une conséquence directe du premier, sans l'être systématiquement. Quant au second, il peut se produire dans un parfait contexte d'homogénéité ethnique.
Les toubabs qui choisissent la voie de la bâtardises méprisent ou oublient leurs propres racines. Ceux qui s'en félicitent glorifient la trahison en tant que telle, déguisant le crime en une grande avancée, un phénomène s'inscrivant dans le sens qu'ils ont prescrit à l'Histoire. Mais ils se foutent que l'Afrique devienne plus blanche ou l'Asie plus brune: tout ce qui leur importe est de noircir l'Europe. Ils ne croient même pas aux abstractions de leur propre discours: ils veulent un monde moins blanc, point final. Le reste ? Branlette.
Dans les deux cas, l'apport métèque n'est que secondaire. Il ne joue le rôle dominant qu'à la surface des choses, leur apparence spectaculaire. Comme dans le SM, c'est la victime qui mène vraiment le bal.
Il en découle que la crise identitaire européenne est - faut-il s'excuser d'énoncer les évidences quand on les lit si rarement, où qu'on regarde ? - un problème de Blancs, qui ne concerne qu'eux. Et si nous voulons le régler, c'est sur les Blancs qu'il faut agir, et pas uniquement en pensant "réveiller" ceux d'entre eux qu'on croit "endormi", mais en hâtant le long, très long sommeil de ceux qui, par leurs actes ou leurs paroles, ont choisi le camp ennemi.
Comme quoi le nettoyage ethnique, bien loin d'être la persécution généralisée des Pauvres Différents, c'est plutôt un truc à usage interne.
20:57 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (1)
19/02/2015
NO SLEEP AT ALL
12:26 Publié dans Marées Noires, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2015
NOS PASSES HARANGUENT
"Je crois avoir repéré une croix gammée tracée au feutre noir sur la porte des gogues d'un bar parisien. Hollande va-t-il se déplacer et y tenir un discours, debout sur la cuvette ? Valls réussira-t-il à passer la journée sans suer contre les pisseurs antisémites ? Anne Gravoin fera-t-elle un concert en Israël pour réparer cette honte française ? Édifiera-t-on un mémorial pour conjurer la haine bistrotière ? Manifestera-t-on pour que "plus jamais ça" ? Que dira Ruth ? Et surtout : qui va payer ? "
16:27 Publié dans Autopsie de la Dissidence, De quoi j'me merde ?, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (3)
17/02/2015
DU DESTOP POUR LES ESGOURDES
22:50 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
16/02/2015
"POUR EUX, JE SUIS BLANC"
Il est bien sombre, le moricaud, vraiment la gueule de l'emploi. Il est là, à tirer des clopes devant le café où j'ai mes habitudes. Puisqu'il est dans mon chemin et que je connais le bestiau, je salue comme un garçon bien élevé.
- Salami légumes.
- Aleykoum salam, qu'il me répond, hilare.
On se touche la patte. La conversation s'engage sur le trottoir, on tient dehors sans trop cailler, échographie d'un printemps pas encore né.
Sarrasin m'explique qu'il s'est mis une mine la veille, s'est manifestement vautré mais n'en a gardé pour tout souvenir qu'un beau taquet sur la main et le genou. Monsieur carbure sec.
La causette continue devant deux caouas à l'intérieur. Comme quoi trois bourrins l'auraient quelque peu cherché, samedi soir, faisant bien haut des réflexions sur le remplacement de l'antique "tête-de-nègre" par l'aberrant "tête-au-choco". J'explique que le plus insultant des deux termes est bien le second, parce qu'il pue la mauvaise conscience, la castration du langage, le devancement paniquard d'une offense imaginaire. Sarrasin acquiesce, répond que le terme lui fait penser au "Petit Suisse", ni plus ni moins blessant.
Sarrasin : Je lui explique, au gars, qu'il ne peut pas insulter les étrangers alors qu'il est lui-même étranger ! C'est un Français, le type, et il vient me parler des étrangers qui ne paient pas d'impôts, alors que j'en paie bien plus que lui !
Mécole: Tu as bien fait de laisser pisser. C'est le genre de type qui se la raconte natio, mais qui ira troncher de l'asiate à la première occasion... Du bon gros réac même pas méchant.
- C'est clair ! Et puis attends, je l'ai croisé plus tard au kebab, le mec, si t'es raciste tu vas pas dans un kebab !
- Mais si ! Pourquoi pas? J'y vais bien, moi, au kebab... C'est gras, c'est salé, ça va bien avec le gros rouge...
Sarrasin ne relève même pas la provocation. C'est lundi, c'est trop tôt et pour la gnôle et pour les engueulades idéologiques.
L'échange devient un peu surréaliste, avec moi qui défend la naturalité de la xénophobie et de l'ethnocentrisme, et lui qui hoche la tête gravement.
- A un moment, ce con me dit: "Mais je dis pas ça contre toi". C'est vrai, je pense, tu sais ? Depuis le temps que je suis là, les gens ne me voient plus comme Noir. J'ai fait ma place. Ils voient que j'ai toujours bossé, que je bois mon coup comme eux, que je me suis intégré. Pour eux, je suis Blanc. Je comprends les gens qui ne supportent pas les étrangers qui en foutent pas une, qui ne veulent pas faire d'effort avec la culture locale. Moi je dis: tu viens dans un pays, tu t'adaptes à la culture, c'est tout. C'est comme les magasins halal, je peux pas les voir.
- Pour s'intégrer quelque part, il faudrait encore qu'il y ait quelque chose où s'intégrer ! Mais regarde l'Occident, les Blancs ne forment plus une culture, tout ce qu'il nous reste c'est des supermarchés, des grandes marques, de l'endettement, des conneries d'abstraction. Si on s'assumait en tant que culture, si on était fiers ce ce qu'on est, ce genre de questions ne se poserait tout simplement pas. Mais dès que le Blanc croise un non-Blanc, il se précipite par terre et il s'excuse pour va savoir quoi, pour l'esclavage, pour le ouacisme alors qu'il se dit pas ouaciste. Comment tu veux demander le respect si ton attitude n'a rien de respectable ? Comment tu veux t'attendre à de l'intégration si ton propre peuple est désintégré ?
Sarrasin rupe son café et conclut:
- Là, tu vois, tu as mis le doigt sur le centre du truc, le noeud de la question.
Dommage que j'aie dû repartir. Encore un peu et on allait jouer au foot dans une tranchée du côté d'Ypres. On aurait eu l'air malin.
22:21 Publié dans De quoi j'me merde ?, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (3)
12/02/2015
NIL NISI BONUM (mais ça dépend des cas)
Nous écrivons ces lignes en plein bouclage, au moment où la sidération joue à fond, suite à l'attentat contre Charlie Hebdo et à la cavale des frères Kouachi. Notre mode d'action n'est pas celui des islamistes. Nous n'avons pas choisi la voie du terrorisme pour nous faire entendre. Mais nous ne pleurons certainement pas Charlie Hebdo. (...)
Pourquoi pleurerions-nous Cabu, Charb, Tignous et les autres ? Ils ont été tués par ceux qu'ils avaient tant défendus, les enfants de cette immigration qu'ils ont inlassablement soutenue. Tous ces gens récoltent aujourd'hui ce qu'ils ont semé. Nous avons toujours combattu cela, eux non qui se gargarisaient de leur "vivre ensemble".
Mangez-le vous désormais votre "vivre ensemble", bande de connards.
20:35 Publié dans Marées Noires, National-Anarchisme | Lien permanent | Commentaires (4)
10/02/2015
IDENTITÉ, IDENTIFICATION ET LOYAUTÉ
Quel est le point commun entre les individus pour qui l'idée même de race est un fantasme criminogène, et ceux pour qui tout est racial, des goûts musicaux à la courbure des brins d'ADN ? L'épaisseur du crâne, ce qui est bien pratique quand on envisage de défoncer celui des premiers à coups de celui des seconds.
Oui, c'est un ouaciste qui vous tient à peu près ce langage. Vous permettez qu'il développe la moindre ?
Deuxième devinette de la journée : quel point commun entre Eric Holder, Barack Hussein Obama, Malcom X et Bob Marley? Réponse: ces quatre individus sont considérés comme Noirs, se sont toujours revendiqués comme tels, tout en trimballant dans leurs veines une proportion de sang Blanc des plus étonnantes.
Résolution de la contradiction ? Elle réside dans la notion fondamentale de
L O Y A U T É
En termes vulgaires: tu supportes soutiens quelle équipe ? Et ce, quelle que soit la gueule du maillot que tu as reçu à la naissance ?
Blanchouille, mon frère mort-né, mon semblable-malgré-lui, cette notion, tu la connais mal. On t'en as méchamment protégé toute ta courte et idiote vie. Des gens qui ont lu des livres ont considéré qu'elle était du genre à faire sur ton esprit de si amples dégâts que mieux valait t'en protéger hermétiquement.
Chez les Bronzés, on n'a pas eu droit à si mignonne prévenance: on sait assez facilement qui est NOUS, qui est EUX, et quelles sont les formalités douanières pour passer de l'un à l'autre, que ce soit pour de l'épisodique business ou pour trahir une fois pour toutes. Mais toi, ma pauvre Face-de-Mozzarelle, que de souffrances pour assimiler cette notion basique. Je compatis d'autant plus qu'il m'aura fallu dans les trois décennies bien larges pour lui faire la place dans mon étroite caboche.
Si se promène encore sur ce blog le type que je me suis permis de baptiser Mister Cocktail, ce billet lui est dédié. Il saura pourquoi, lui qui avec une hérédité chargée, a un jour voté pour sa moitié la moins bankable.
Pour dissiper les brumes glaireuses qui collent aux questions identitaires, on a tout intérêt à commencer par étudier le Yankiland. Là-bas, les choses sont à la fois plus désespérantes et plus claires que sous nos latitudes européennes.
Obama, c'était déjà savoureux. Mais mâtez Eric Holder: c'est pas café-au-lait qu'il est, c'est carrément
capuccino très léger avec beaucoup de sucre ! Mais sa loyauté ? Noire charbon, cacao 100%, nuit noire !
Pareil pour l'ami Marley: icône afrocentriste à mère aryenne ! Malcom X ? Même topo bâtard !
J'ai l'air de pinailler sur des questions de pourcentages sanguins qui répugnent à l'homme de goût. Passer pour un trouduc ne me pose pas de problèmes particulier, notez. Mais vous vous rappelez cette affaire récente, où un "suprémaciste" blanc s'est fait "outer" par la génétique ? Ouaciste avec du sang pas blanc, tu vois la honte ! Tel était le message Politkorrekt: ça se la joue pur et ça l'est pas du tout ! Gaussez-vous, Citoyens !
Mais si ça marche dans ce sens, alors le BLACKocrate, il est pas soumis à la même logique ?
Non.
"Obama, premier président NOIR des Etats-Unis".
Fin de l'histoire.
La "One-Drop-Rule" existe toujours, plus virulente que jamais. Seule différence: une inversion en miroir. Une goutte de sang noir = une identité afro 100%, sauf que de nos jours, ça vaut plusieurs centaines de
points en Supplément d'Âme, les cocottes.
Ces choses-là, on en discute pas entre Bonnes Personnes, entre Charlitoyens, pas un mot à la téloche, pas une virgule sur les blogs qui font l'opinion. Du côté de la machine à café, pas un mot. Aux abords de l'auditoire académique, assourdissant silence.
Mais l'attraction terreste, elle non plus on ne passe pas nos journées à en parler, et ça ne nous rapproche pas plus de l'apesenteur à la portée des petits budgets, vous avez remarqué ?
Il est IDIOT, absurde, contre-productif, archi-intello d'espérer obtenir le moindre impact intéressant en causant quotient intellectuel, Bell Curve et inégalités raciales, mon pote, mon semblable nazi-punk.
Laisse tomber.
Par contre, la loyauté, la fidélité, la référence, l'identification, la solidarité instinctive, voilà des choses que Monsieur Moyen comprend, dont il fait l'expérience semi-consciente et apolitique tous les putains de jours de sa vie. Voilà le langage qu'il comprend. Voilà le terrain de discussion décontractée où l'emmener, où il se sentira à l'aise et protégé, loin de tout "-isme" et de toute statistique inhumaine.
22:44 Publié dans Autopsie de la Dissidence, De quoi j'me merde ?, La Zone Grise, National-Anarchisme | Lien permanent | Commentaires (3)
02/02/2015
VENNER ORWELL ELLUL
Le militant de la nouvelle génération sera un « hybride ». Nous devons avoir de nouvelles références, de nouvelles représentations et de nouveaux réflexes militants et langagiers. Nous devons proposer une nouvelle synthèse pour le XXIe siècle et le troisième millénaire. Nous ne sommes plus les héritiers des combats perdus, mais les initiateurs de la nouvelle renaissance populaire européenne. Nous ne sommes pas les réactionnaires mais l'avant-garde, nous n'avons pas un combat de retard mais un d'avance. Nous n'agissons pas maintenant pour demain, mais pour après-demain. Nous devons proposer et incarner une alternative crédible à la société héritée des années 80. C'est le seul et unique enjeu. Nous devons pour cela forger de nouveaux concepts, tisser de nouvelles alliances, surement aussi rompre avec ceux qui continueront de s'embourber dans leurs nostalgies. Nous combattons la mondialisation, la marchandisation, la deshumanisation et la destruction de notre civilisation, mais aussi de toutes les civilisations, et bien sur la destruction de l'environnement. Cela n'a plus rien à voir avec les vieilles lunes nationalistes et les combats ouvriers d'un autre âge même si certaines luttes s'en approches. La rupture doit conduire à la synthèse. C'est en forgeant une synthèse de la pensée identitaire, sociale et écologique que nous pourrons faire émerger un nouvel élan politique. Le mot clef de tout cela n'est pas nouveau, c'est l'autonomie, qui va de paire avec la souveraineté. Autonomie, souveraineté et identité. La synthèse de Venner, Orwell et Ellul.
19:36 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise, National-Anarchisme | Lien permanent | Commentaires (2)
31/01/2015
L'IGNORANCE C'EST LA FORCE (et en plus, c'est monstre Citoyen et Charlie et tout)
Refuser d'admettre que "nous", dont la peau pâle n'est jamais qu'un hasard génétique, constituons un peuple et une culture spécifique...
* MAIS *
... s'abstenir d'imposer quoique ce soit de "nos" moeurs et de "notre" histoire aux nouveaux arrivants, qui ont droit à leur propre identité, différente de la nôtre, qui ne doit pas être méprisée ou tentée d'être adaptée à nos moeurs et valeurs.
Nier toute différence véritable entre les peuples et les cultures...
* MAIS *
... se féliciter de l'accroissement de la Diversité, parce que c'est une bonne chose en soi, parce que les nazis pensaient le contraire et que le nazisme a mené à Ochouitze.
Trouver inacceptable que certains Blancs préfèrent ne fréquenter que des semblables et préserver certaines coutumes, et ne vouloir être représentés que par des gens leur ressemblant...
* MAIS *
... estimer tout naturel qu'un Afro-Américain ait voté pour Obama parce qu'il est Noir, ou qu'un public non-blanc soit désireux de voir plus d'acteurs non-blancs au cinéma ou à la télévision.
Considérer que la religion est une affaire strictement privée, que les curés ont intérêt à se faire discrets dans la vie publique, que les bondieuseries sont un "opium du peuple" ne méritant que le mépris des esprits cultivés et émancipés...
* MAIS *
... respecter les croyances, superstitions, mythes, et bondieuseries de tout individu exotique qui exige ledit respect, parce que ne pas le faire serait du ouacisme, et le ouacisme mène à Ochouitze.
MAIS MAIS MAIS MAIS MAIS et re MAIS
Il y a plus d'exceptions à la règle Républicaine qu'à la langue française.
Ah putain, c'est pas facile tous les jours.
Aucun sursocialisé ne peut conserver un semblant d'estime de soi, d'équilibre mental et de joie de vivre en étant conscient de contradictions aussi effarantes. Une dissonance cognitive si flagrante doit être résolue d'une manière ou d'une autre. Sans quoi, autant hurler qu'on est végétalien tout en se goinfrant de hambourgeois au macdo.
Comment rétablit-on un semblant d'équilibre ?
D'abord, comme expliqué dans la note précédente, en mettant discrètement son sens critique en veilleuse. Je dis bien: discrètement. Aucun semi-intello ne peut le faire franchement, en assumant. Mais on peut parvenir à une certaine "décontraction mentale", à une délicate mise en veille de la réflexion - de facto et absolument pas de jure - grâce à des mots-tasers, des grands concepts qui paralysent, qui engourdissent la comprenette.
"Ochouitze" par exemple, provoque une hypothermie du cerveau qui le fait fonctionner au ralenti. Il est admis par toute personne éduquée et bien élevée que ce mot désigne une réalité historique littéralement "incompréhensible". Les plus hautes autorités morales d'Occident l'affirment: c'est un épisode de notre passé qu'on ne peut pas comprendre.
Réfléchir à Ochouitze, c'est ouvrir un abîme sous ses propres pieds. C'est atteindre un point-limite de la connaissance de l'homme par lui-même. Quelque chose d'à la fois si colossal, si affreux, si méthodique et si inhumain que notre conscience fait un ctrl+alt+del immédiat.
Pol-Pot, Mao, Staline, Tamerlan, broutilles humiliées par la toute-puissance de l'Horreur Absolue, inédite, sans équivalent avant ni après.
Tout ce qu'on peut faire est étudier le chemin qui y a mené, le parcours des individus et des groupes qui ont rendu possible cette Horreur. Leur mémoire doit être à jamais conchiée, leurs faits et gestes maudits et inversés, et tout ce qui pourrait y ressembler même de très loin les yeux fermés, honni, banni, mis en perpétuelle quarantaine.
Ainsi, si manger quelque chose peut me sauver de la mort par inanition, mais qu'il est prouvé qu'Oncle Adolf lui aussi se nourrissait au moins une fois par jour, alors je n'ai pas le choix: il me faut accepter de crever de faim. L'instinct de survie est fasciste. D'ailleurs, les fascistes parlent beaucoup d'instincts et beaucoup de survie, est-ce un hasard ? Alors voilà.
De même, si je tiens au niveau de vie atteint par la civilisation occidentale, et que ce niveau est menacé par des exotiques belliqueux vomissant tout ce qui y a trait, alors il me faut non seulement les laisser lui nuire mais faire l'impossible pour les aider. Oncle Adolf lui aussi croyait en la supériorité de l'Occident, ça a mené à Ochouitze.
Ca, c'est la méthode passive, par l'anesthétie volontaire. Il y a la méthode active, celle qui tétanise la conscience non par l'horreur mais la jouissance. Font cet effet d'assommoir orgasmique des mots comme "Démocratie", "Ouverture", "Diversité", "Métissage".
Si c'est pour parvenir à leur incarnation sur Terre qu'on nous propose un chemin épuisant, une méthode ultraviolente, des exercices absurdes, la mise en danger de tout ce qui nous est cher voire de notre propre sécurité physique, alors le problème s'évanouit. On s'encourage face à la raideur de la pente, on s'endurcit face à la violence, on trouve du sens à l'exercice, on accepte le risque encourru, parce que le but est beau, bon et désirable.
Durant un bon siècle, des millions d'individus, cons comme des balais ou d'une intelligence supérieure, ont trouvé d'inépuisables réserves de courage dans un mot comme "communisme". Cent millions de morts plus tard, il ne fait plus d'effet qu'à une poignée de cas sociaux, qui maintiennent un semblant de dignité et de cohérence par la grâce du Grand Déni.
Tout ce qu'on a appelé "communisme" à ce jour ? Pure menterie: il n'a jamais existé nulle part, des centaines de milliers d'imposteurs en ont trahi l'idée et usurpé le titre.
Le principe reste bon, c'est simplement qu'il a été mal, très partiellement ou pas du tout appliqué, sur
tous les continents, en temps de paix ou de guerre, et puis voilà.
C'est sûr, c'est réservé à une certaine élite, qui dispose d'une bonne couche de couenne entre le coeur et l'esprit.
Mais l'absence d'une telle couenne n'afflige que les coeurs secs et les esprits malades, du genre à ricaner quand on leur parle de "VIvre Ensemble", à faire leurs malins en disant qu'ils n'ont jamais vu un "Droit de l'Homme", à demander perfidement "La liberté, pour quoi faire?"
Ces gens-là sont les cantonniers du chemin creux qui mène à Ochouitze. Ils doivent être combattus, ce qui suppose de les surveiller en permanence pour éviter qu'ils fassent des petits, et confinés dans leur propre insignifiance, ce qui implique de les ignorer radicalement, jusqu'à ce que leur espèce s'éteigne d'elle-même, condamnée qu'elle est par l'Histoire et le Progrès.
Ca vous semble contradictoire ? C'est que vous manquez de couenne dans la tête.
Ca commence à rentrer ? Cette idée d'être chacun un plus con pour que le monde soit un peu plus intelligent ?
La stupidité volontaire vaincra l'obscurantisme subi !
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29/01/2015
SOIGNER LES HERNIES MENTALES Á COUPS DE BATTE et avec de la physique quantique
Quelques va-et-vient par l'hôpital - quand c'est pas pour moi, c'est pour les autres...
d'où le silence de ces derniers jours.Ca donne le temps de gamberger en profondeur.
Le long et laborieux résultat ci-dessous.
La canonisation - dans tous les sens du terme - de Charlie Hebdo a mis la Répoubellique d'ex-France le nez dans ses déject contradictions. C'est inconfortable, peu hygiénique, plutôt humiliant, mais les affaires doivent continuer, il y a des forfaits mobiles à vendre, de l'endettement à glamouriser, et des pugilats à organiser entre paumés pour des sous-jobs en nombre insuffisant.
Pour que la guerre économique ne soit pas retardée par des escarmouches bondieusardes, il va falloir tenter de les résoudre un peu, ces contradictions, au moins en surface.
Du genre: continuer de blasphémer, mais sans offenser les croyants. Ca a l'air insultant d'infaisabilité, mais que nenni. Un début, expliquent certains soumis-d'avance, serait d'accepter avec décontraction de fermer un peu sa gueule. Présenté avec cette belle candeur, c'est quand même plus facile à gober, je trouve.
Pareil avec les gosses: le suppositoire ne va pas leur plaire, mais qu'est-ce qui vaut mieux ? Leur expliquer que ça va les aider à aller mieux, ou leur dire "non, je ne mets rien dans ton cul, c'est toi qui te fait des idées" ? Vous voyez le principe.
Le Charlitoyen, c'est pas d'être traité comme un gamin qui le défrise, c'est d'être infantilisé. Kapitale Nuance, Freunde.
Le Cantique de la Quantique
S'intéresser à la physique quantique est d'un grand secours pour nous permettre de résoudre des problèmes qui, somme toute, n'en sont que parce que nous pensons qu'ils le sont.
Retiendez-bien ce concept: les particules qui semblent être à deux endroits en même temps changent de nature selon qu'on les observe ou non. Paske les morceaux de lumières qui permettent à nos yeux de les voir sont de la même taille et donc les bousculent au point d'influer sur ce qu'elles sont. En d'autres termes: la Vérité, comme la Beauté, est dans l'oeil du spectateur.
Bref, ça ressemble à de l'autocastration mentale, mais en fait c'est de la liberté. Et ce sont ceux à qui ça pose un problème qui sont la vraie menace pour ladite liberté. La liberté, c'est l'esclavage. Pour ne pas choper mal au plot: ne pas y réfléchir.
De même que le regard empêche d'observer ce qui se passe vraiment à l'échelle microscopique, le sens critique ne fonctionne que si l'on ne s'en sert pas trop. Voire pas du tout.
De toute manière, regardez bien les ceusses qui vous en parlent, de ce sens critique. Pas un peu réacs, des fois ? Voire carrément fachos ? Or on sait ce qu'il vaut, leur sens critique: ça mène droit à Ochouitze.
Quand un nazebroque vous parle de culture, sortez votre révolver et foutez-vous du plomb dans le crâne: la contagion vous guette.
Moins de Vivre, plus d'Ensemble
Plus complexe: perpétuer le mythe du Vivramsamble, où chacun s'entolérerait mutuellement le bas des reins à son voisin, tout en ne demandant à aucune culture de renoncer à quoique ce soit de ses tendances maximalistes naturelles - un peu comme un gang-bang où on demanderait à chaque participant de ne baiser que quelques secondes, sans aller jusqu'à l'orgasme.
Comment quadraturer un tel cercle vicieux ? Là encore fastoche: faut penser quantique. Voire Quantique des Quantiques: plus j'y réfléchis, moins j'y comprends que dalle. Donc je fais exactement comme me disent de faire les cérébraux formés pour, et tout va beaucoup mieux, tout est beaucoup plus clair. Credo quia absurdum: ça a marché pour des dizaines de générations de chrétiens, pourquoi ça bloquerait avec ces néo-chrétiens hallucinés que sont les sursocialisés ?
Concrètement: il faudra à nouveau respecter tacitement une certaine hiérarchie victimaire, tout en jurant sur ses deux couilles qu'elle n'existe pas, que cette simple idée est contraire à tout ce que nous avons de plus sacré depuis Ochouitze. C'est aussi ça, La guerre sans l'aimer : c'est même mieux, c'est la guerre sans la voir, sans la ressentir, mais en y consentant corps et âme.
Le Choc, mais sans les Civilisations.
La Purge et la Saignée, sans scalpel ni clystère.
Avec un perdant officieux et plusieurs sacrifices officiels.
Quand les perdants sont de toute manière hors-jeu
Le grand perdant, comme toujours, sera la non-communauté blanche. Elle acceptera d'autant mieux son sort que - pensez quantique ! - elle accepte sa propre non-existence.
Un peu comme à Outreau, vous suivez ? On gracie tout le monde et on indemnise les victimes. Cette indemnisation permet de reconnaître leur souffrance, et on passe sous le tapis la libération de ceux qui en sont responsables. Comme ça tout le monde a gagné.
(Et si un ou deux Chérifs, en voyant l'Etat d'ex-France se papouiller avec leurs bourreaux graciés, se disent que le jihad, finalement, ça a du bon, c'est du dommage collatéral, l'oeuf de l'omelette, restez concentrés et soyez Charlie et cette immense nausée finira par passer.)
Mais dans le grand délire victimaire où tout le monde n'existe que par ses souffrances (mal) surmontées et (exagérément) médiatisées, il faudra donner du klinexe à remplir à toutes les minorités qui n'ont pas encore atteint la domination totalitaire de la société et s'en plaignent.
On va donc continuer de prétendre que les mouzoulmans sont mal aimés, que les Nouares sont Dixie-criminés, que les paydays font l'objet d'une honteuse persécution, etc.
Autrement dit: le programme de notre société Ouverte est bon, il est simplement mal appliqué, il a pris du retard, il y a encore des archaïsmes qui en sont responsables. Si ça fait tant d'étincelles et si peu de bons résultats, ce n'est pas qu'il est mal pensé. Perseverare Citoyennum. Réacs et cyniques se gaussent du temps et des efforts que ça demande ? Bave du crapaud ! Aucun démocrate sérieux ne prétend que tout est rose bonbon, ni ne peut accepter l'étiquette de Bisounours.
Chacun, au contraire, est responsable de faire sa part d'efforts pour que soit appliquée partout La Ligne Générale.
Frustration garantie - ou remboursée
La seule certitude du Vivramsamble futur, c'est que personne n'y trouvera officiellement son compte.
En d'autres termes, pour les sursocialisés et les professionnels de l'extorsion aux bons sentiments, Monsieur Moyen n'en fera jamais assez, et les efforts qu'on exigera de lui n'auront pas de fin, les gages de bonne volontés qu'il donnera, lui ou les instances publiques/privées censées le représenter en tant que majorité involontaire, ne seront jamais considérées comme suffisantes.
Le Vivramsambl, c'est littéralement l'horizon indépassable: fais mille bornes en avant, et tu auras toujours, loin devant toi, une limite à ton regard, un nouveau but à atteindre.
C'est sur cette insatisfaction chronique, technique, intrinsèque, que jouent les "progressistes" - ils méritent ce nom dans la mesure où ils idolâtrent non pas un corpus d'idées jugées avant-gardistes, mais le mouvement même vers une supposée meilleure reconnaissance et application concrète dudit corpus - qu'importent les mauvais résultats, la contre-productivité, l'accroissement des nuisances et des effets secondaires néfastes.
Considérée à la fois comme inexistante (parce que ce serait nazi de la reconnaître) et "omnicoupable" (parce que ne pas accepter l'idée de problèmes d'intégrations imputables avant tout à la majorité blanche serait aussi nazi, voire plus), la majorité autochtone va bien sûr en prendre toujours plus plein la poire. Elle s'en plaindra toujours plus, dans le sens où elle prend lentement conscience qu'elle a peu à perdre à faire la mauvaise tête.
Oh pas qu'elle soit tentée par un trip Aryan Brotherhood, on se calme ! Mais un exutoire réac un poil ethnocentrique à l'américaine, bien encadré par la loi, avec de la flicaille et de la vidéosurveillance à tous les coins de rue, plus le droit à quelques plaisanteries bourrines tolérée du moment qu'elles visent l'islamo-explosif non-Charlie, ça pourrait faire son beurre...
Les Blancs n'existent pas - mais ils sont intrinsèquement mauvais
De toute manière, il va falloir choisir entre soumission à l'alcoran, ou soumission à l'Eglise Universelle d'Ochouitze... La Liberté totalement surveillée ou la Diversité très-très-très Diverse...
Mais le même cirque va continuer. Les pros de la délation Citoyenne se sentent déjà confortés dans leur conviction que Monsieur Blanc est un salaud qui ne veut faire aucun effort, n'en a jamais fait de sincère, et est un beau salopard de se plaindre de quoique ce soit, quand on compare son sort aux enfants bombardés de Gaza ou déglingués du 9-3...
Ils y verront la démonstration qu'ils attendaient de la consanguinité entre bourgeois et fâschÿstes, dénoncée par Sartre... Ils s'éclateront en toute bonne conscience, en raillant l'égoïsme de Monsieur Blanchouille, sa tolérance de façade, sa mesquinerie, son hypocrisie, son manque de volonté à s'émanciper de ses Vieuuuux Démoooons..
Voire son caractère franchement irrécupérable qu'ils espèrent voire enfin se diluer dans le métissage Rédempteur. C'est le discours du White Privilege, actuellement en plein rôdage chez les rosbifs et les cow-boys.
Contenu de ce discours: "Tu es un Caucasian bien éduqué, ouvert, métissolâtre, ochouitzé jusqu'à la moelle ? Ca n'est pas suffisant - tu es nazi quand même. On sait que tu ne le fais pas exprès, c'est dans tes gènes, à la limite tu n'y peux pas grand-chose. Mais en t'aplaventrissant encore plus devant la Diversitude, tu pourras peut-être sinon améliorer les choses, du moins faire en sorte qu'elles ne s'aggravent pas... "
Les métèques, eux, ne se contenteront pas de la Bonne Parole médiatique, ni de leur quart-d'heure réglementaire de simple Représentation. Comme n'importe qui d'un peu sain et solide, ils veulent TOUT, et de préférence le plus vite possible. La laïcité, pour les plus bondieusards d'entre eux, n'est jamais qu'une mécréance d'Etat, qu'ils conchient avec ardeur.
Il n'y a, de toute manière, que des chrétiens dégénérés pour accorder la moindre valeur à cette notion inepte, et il faut être anticlérical jusqu'au trognon pour imaginer que la religion ne relève que d'une "sphère privée" dont serait exclu un Etat "neutre", logisticien, concierge tout-puissant qui ne se chargerait que des "comments", jamais des "pourquois".
Bienvenue à Ratacca
Le vivramsamble, c'est le cumul des frustrations, des efforts non-récompensés, des incompréhensions mutuelles, des engagements non-reconnus, des malentendus succédant aux malentendus. C'est une idée qui n'a même rien de noble ni d'exaltant: elle vaut ce que valent les règles de bienséance d'une garderie à ciel ouvert, dont le personnel encadrant serait recruté parmi les enfants les mieux élevés et sachant lacer seuls leurs chaussures.
"Que chacun soit gentil avec son petit voisin", c'est la recette d'un certain calme, mais pas celle d'une civilisation sûre d'elle-même et de ses valeurs. La politesse et la tolérance ne sont pas l'échelle sur laquelle on juge un corps social. C'est un jeu inepte où personne ne gagne ni ne perd officiellement, et qui ne peut réjouir que ceux qui se sentaient sûrs de perdre avant même de jouer.
Une civilisation, c'est une réponse franche et affirmative donnée à la question QUI SOMMES-NOUS, pas "à qui est-il dangereux de déplaire", pas "que faut-il faire pour obtenir une bonne note dans son carnet".
Qu'elles hérissent ou fatiquent les sursocialisés n'importe pas; que les bien-pensants aient ou non l'impression qu'on les leur enfonce dans la gorge depuis trop longtemps, pas plus. Les questions d'identité sont centrales, et leur importance ne date pas de leur toute récente et très partielle découverte par la fausse droite d'affaires.
Ce que les Politkomissars appellent la "libération de la parole ouaciste", ce n'est que l'apparition de phénomènes normaux, naturels, qu'on repousse depuis trop longtemps, comme une abominable fringale qu'on ne peut plus tromper avec des coupe-faims, comme le besoin de sommeil trop longtemps ignoré et qui se traduit par un effondrement du corps, quand bien même l'esprit voudrait continuer de bosser.
14:50 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (22)
14/01/2015
JE SUIS NULLE PART - ou La grande déclaration de paix des non-combattants
"Je suis Charlie": le bon slogan au bon moment, estime-t-on chez Slate. Si c'est une manière de dire qu'il est révélateur et bien dans l'air du temps, on est foutrement d'accord.
Quel est le sens de cette resucée de la rengaine sur les "juifs allemands" ? L'idée est de dire à l'assassin: "tu t'en prends à bien plus nombreux que ce que tu croyais". Il exprime la solidarité, la cohésion, le regroupement sous une même bannière. C'est un mot d'ordre guerrier, qui revient à étaler le nombre de ses divisions, en postulant que c'est une surprise, que l'attaquant ne pensait pas rencontrer tant de camarades de ses victimes isolées.
Ca peut avoir deux buts:
° l'intimidation: efficace si les troupes rassemblées sont armées et déterminées à faire usage de leurs armes. Elles peuvent être purement militaires, économiques ou autres. Peu importe du moment qu'elles sont efficaces et qu'on est décidé à s'en servir. Le message est donc une menace: "tu croyais ta victime seule, nous sommes Légion, tu vas ramasser." C'est un générique de représailles qui vont se produire sous peu.
° l'humiliation: le message est alors moral et vise à faire honte à l'agresseur. C'est une version un peu différente de la précédente, dans la mesure où l'on dit en substance: "En t'en prenant à X, tu t'en prends à moi aussi" - sous-entendu, "à nous tous". Là encore, plus ce "nous" est nombreux, plus le message sera fort; mais sa teneur, j'insiste, est morale: il s'agit de faire comprendre à l'agresseur qu'il a fait un immense dommage collatéral, donc qu'il s'est trompé en pensant avoir été précis. C'est donc le créditer de l'intention d'avoir été juste et précis, et de la capacité de se repentir d'avoir si colossalement merdé.
Voit-on assez ce qui cloche avec ses deux versions, au vu des sous-merdes dont il est question ?
Ils ont tué des gens connus pour ne croire en rien, donc n'avoir pas plus de raisons de respecter l'islam que n'importe quelle autre bondieuserie de mes deux. Les sanctionner, c'était filer un carton rouge à quelqu'un qui ne joue pas dans le match, qui n'est pas même présent sur le terrain. En matière de frappe chirurgicale, on est encore loin de la ceinture jaune. Ce type de minables n'ont rien à foutre d'atteindre la bonne cible, et ne visent pas l'efficacité. Même cas de figure que pour le World Trade Center (en admettant la version officielle des faits, je sais, vos gueules, tâchez de suivre un peu) : si l'idée était vraiment d'abattre le Grand Satan, il fallait détourner les avions sur des centrales électriques, voire nucléaires, et pas se contenter de simples symboles. Près de 3000 victimes d'un seul coup, ce n'est pas de la cacahuète, mais le bilan coûts-bénéfices est clairement négatif, la puissance américaine sortant de l'épreuve sinon renforcée, du moins plus déterminée encore.
Quant à tenter de leur foutre la trouille, ai-je besoin d'en rajouter ?
Pareil pour cette idée de "la plume plus forte que le fusil". C'est vrai, dans la mesure où un tireur isolé ne pèse pas lourd contre une foule en colère. L'écrit peut faire voler les bisous aussi bien que le plomb. A ce jour, la mobilisation occidentale contre "l'obscurantisme", le "terrorisme", la "barbarie" et autres prudentes abstractions de mes couilles velues, ça ne pisse pas loin et ça ne doit désorganiser les troupes ennemies que dans une mesure: pas évident de combattre quand on a le fou-rire. C'est le vivransamble qui a permis aux tarés de s'établir sur nos terres pour y mener la guerre, et les Charlies sont en train de leur dire qu'ils ne renonceront jamais aux "causes dont ils déplorent les conséquences".
C'est la victime qui dit à son violeur que s'il recommence, elle ne jouira quand même pas, et na.
Une telle détermination à crever pourrait forcer le respect. Mais il faudrait pour ça se jurer d'emporter avec soi autant d'ennemis que possible, pas leur laisser une note comme quoi on a changé les draps, aéré l'appart' et rempli le frigo en accord avec un régime sans porc ni gnôle.
17:21 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (5)
13/01/2015
PADAMALGAM EST TOUT SEUL DANS UN BATEAU
Demandez à n'importe quel blanchouille frotté de littérature ce qui l'inquiète le plus ces temps-ci: ça ne sera pas le risque de se faire égorger par du missileman radical, mais que quelqu'un, quelque part, amalgamationnise tous les missilemans avec l'infime-dérisoire-négligeable-quasi-inexistante frange de leurs radicaux.
En matière de Menace Fantôme, c'est presque encore plus fort que les zombies nazis.
Dans les merdiats, le Padamaldam se porte à manches longues ou courtes, sombre ou bariolé, en néoprène ou en dentelles, mais chacun respecte le dress code avec un soin remarquable.
Dans la rue, les hordes de skins pleins de bière et de haine, agitant torches et cannettes de zyklon, se font plutôt discrètes (le nombre de leurs victimes fait encore l'objet de spéculations).
Dans les salles de classes à fort taux de Diversitude Citoyenne, certains amalgames sont proférés avec un déconcertant aplomb, mais ils sont avant tout le fait d'individus eux-mêmes Divers, ce qui leur permet de passer directement par le Start, sans passage par la case rééducation brutale. Parce que Padamalgam, justement, voyez ? C'est un peu compliqué, intéressez-vous plutôt à Nabila ou à Le Rot Mignon.
Aux abords des synagogues, il s'en trouve pour utiliser un vocabulaire guerrier du plus mauvais aloi, mais là aussi, faut comprendre. On a dit comprendre - pas s'en inspirer, n'est-ce pas ? C'est réservé à les ceusses Qui-Ont-Beaucoup-Souffert.
Sur le zinc des troquets populaires, peut-être croisera-t-on ça et là de la tendance généralisatrice directement tombée du camion des Heures Sombres. En cherchant bien. Et longtemps. Mais le risque zéro n'existe pas, alors autant agir comme pour le rhume du pigeon: vaccination obligatoire pour tout le monde, de préférence administré sous la forme de colossaux suppositoires rectangulaires.
"Surtout n'allez pas croire que je ne vous trouve pas formidable", hoquète Monsieur Pâle, aux pieds des nouveaux proprios du continent, dont certains daignent lui adresser un bref regard de lassitude dégoutée.
"Fouillez moi ! Installez des webcams dans mes cagues ! Polizei macht frei !" Bruyante parade nuptiale de Monsieur Réac, qui veut fort bien s'accommoder du statut de dhimmi si le rôle du kapo revient à un mec lui ressemblant vaguement.
Pendant ce temps, dans les maternités, la vraie guerre se poursuit paisiblement, avec du sang, des cris et des larmes, mais du genre qui attendrit les rombières.
La véritable erreur stratégique des Kouachi, Coulibaly et autres kamikazes discount ? Être trop pressés pour que se termine à leur avantage un jihad génétique que leurs frasques ne fait que différer.
09:28 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (3)
12/01/2015
"DE NOUVELLES FORMES D'ORGANISATIONS POLITIQUES"
Proposé par Agence Info Libre en décembre dernier.
22:37 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
TOUS ENSEMBLE OUAIS
Tous des charlots.
21:56 | Lien permanent | Commentaires (2)
A CHACUN SELON SON MÉRITE
Qui en Europe pratique la muzzophobie la plus radicale ? L'estremdrouate, structurée par ses méchants partis et alimentée par son ignoble presse - fort heureusement minoritaire mais soyons vigilants. C'est elle, logiquement, qui devrait attiser la colère des minorités persécutées.
Qui donc les muzzocrates ont-ils été plomber ? La presse de gauche, xénolâtre par excellence et irréductible ennemie de tout ce qui pourrait être vaguement enraciné et "phobique". Comme quoi non seulement on ne peut pas empêcher quelqu'un de vous définir comme un ennemi, mais en plus lui donner des gages d'amitié et de soumission n'y change rien.
Ca pourrait paraître ironique, mais il faudrait pour cela que le contexte offre un certain contraste. Noyée dans le grand foutoir délirant de notre temps, où l'absurde succède à l'idiot, cette dérision passe complètement inaperçue. Négligeable clou rose bonbon dans notre cercueil en forme de coussin-péteur.
14:47 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (0)