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05/09/2014

MINISTÈRE DE LA SUBVERSION

Tous les X mois, un nartiste de mes deux se pique de remettre en question les clichés sur les rôles traditionnels homme-femme, ou l'appartenance-raciale-qui-n'existe-pas, und so weiter. Ca se veut souvent ludique et décalé - sans qu'on daigne nous spécifier par rapport à quel repère ledit décalage se mesure.

On en déduit que l'impertinence vise l'antédiluvien corpus culturel et idéologique de la bourgeoisie d'avant-guerre, ce temps béni où les bolchos avaient des ennemis un peu solides auxquels se confronter. Depuis, les malheureux en sont réduits à rejouer toujours la même pièce, le même Miracle sur le parvis de l'église, tout en se piquant bien sûr de railler les ricains qui s'afflublent de jabots et perruques pour revivre l'aube de l'indépendance du pays...

Ce qui est pathétique dans ce genre de démarches prétendument iconoclastes, c'est que les icônes martelées sont en miettes depuis quelques quinzaines de saisons déjà. Des gravats au gravier, au sable, à la poudre, à la poussière, à plus rien du tout.

Martelage dérisoire. Corrida contre un taureau réduit à l'état de vertèbres disloquées.

Mais plus grotesque encore que ces circulaires officielles du Ministère de la Subversion, c'est leur caractère profondément moutonnier, groupal, respectueux des normes, des bonnes moeurs et de la jurisprudence. Les clichés ne se basent sur rien de réel, donnent une image caricaturale de la diversité des individus, les enferment dans des carcans réducteurs ?

Personne n'est forcé de s'y conformer.

A chacun de se démerder. Tu ne veux pas correspondre à la norme ? Dévie, mon gars, dévie ! Ne demande pas la permission avant de le faire ! N'exige pas qu'un Politkommissar te signe une autorisation ! Ne fais pas voter une putain de loi écrite qui t'autorise à ne pas en respecter une autre tacite !

L'émancipation qu'ont en tête ces déchets sociaux ne fonctionne bien évidemment qu'à sens unique, et dans celui qu'ils s'imaginent.

"La liberté ? Oui mais pour faire ce qu'on vous dit, et absolument rien d'autre!" Il est ainsi interdit de disposer de soi-même si c'est pour se conformer librement et joyeusement à un cliché dénoncé par la Correction. De même qu'il est interdit de railler les clichés qu'elle-même défend à grands moulinets de ses petits bras (un président du Yankiland cesse d'être une ordure impérialiste à partir d'un taux minimal de mélanine, ce truc censé n'obséder que les ouacistes). 

14/08/2014

LA HAUTE S'AMUSE

C'est devenu une constante, un classique, une figure imposée du cinéma de masse, principalement yanqui: dès qu'il y a futur dystopique ou contexte historique impliquant une certaines aristocratique, ses membres sont systématiquement dégénérés. Ca se pomponne, ça minaude, ça parle avec des voix de fausset ridicule, c'est fragile, ça s'amuse à des jeux idiots ou cruels, et c'est bien sûr intégralement déconnecté des vraies réalités réelles du vrai peuple qui trime et qui souffre et qui tôt ou tard va révolutionner tout ça.

Version courte: La Haute = Fin de Race.

Je tombe sur des images de Hunger Games et c'est une fois de plus le même air de biniou, pour se limiter à un seul exemple récent. Y a du frou-frou, de la perruque, du maquillage, de l'outrance, de la métrosexualité, tout ce qu'on veut.

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La différence entre le monde de la fiction et celui des médiats censés nous causer de la vraie réalité réelle qui intéresse le vrai peuple ? Dans le premier, tout le monde est républicain et méprise les richissimes dégénérés. Dans le second, une stricte monarchie prévaut, et la moindre pitrerie d'un aristo est fourrée dans la gorge du public.

Voir ceci.

Notre aristocratie contemporaine est constituée de gens devenus riches d'un jour à l'autre, en pompant l'idée du voisin, en spéculant, en arnaquant leur public, en captant du fric de l'Etat, en bluffant d'autres plus riches et plus naïfs. La proportion de "têtes couronnées" parmi cette couche sociale dominante est infime: on y croise du nègre à micro, du financier ashkénaze, de la pute à temps partiel, toute une lie humaine sans noblesse, ni au premier ni au second degré. Ils sont omniprésents dans la presse, le moindre de leur rot est répercuté jusqu'en Alaska, et c'est le boulot humiliant autant que sale des journalopes que d'assurer cette répercussion.

Certes, ils ne sont pas toujours présentés sous leur meilleur jour. Une certaine presse, qui assume sa bassesse (contrairement aux journaux "de référence", qui font semblant d'être propres et intègres), se spécialise d'ailleurs dans la salissure de l'image et le colportage de ragots sur nos élites médiatiques. L'irrévérence superficielle y est de rigueur: Untelle est fringuée comme un sac, Untel a la gueule plâtrée de cocaïne, va savoir quoi encore. Mais derrière cette traque au faux-pas, il y a la promotion brutale et monolithique d'une étiquette de cour, qu'il faut connaître et observer si l'on veut éviter de dégringoler.

En ce sens, l'obséquiosité du baveux people moderne n'a rien à envier aux vieux numéros de Point de Vue ou aux commentaires de Zitrone aux mariages princiers. Et depuis que toute pub même mauvaise est bonne à prendre, il n'y a plus d'irrévérence véritable: pour vous la faire version sous-Debord, on dira que le blasphème est un moment du culte.

29/07/2014

A PROPOS DES GUERRES ENTRE VAGUES COUSINS DE TERRE DITE "SAINTE"

No one who is sane and fair-minded denies the fact that Israelis have the right to live their lives without missiles raining down on them. But why are the missiles raining down? (And they are Stone Age missiles that have yet to hit a target after two weeks of being fired.) Because Gaza is a refugee camp without the basic human needs of electricity and medical supplies, a hellhole that in reality is a siege that has turned Gaza into a prison for the last eight years. The Nazis lasted 12 years. Israel has been oppressing the Palestinians since 1967. The Jewish people are a great people who have won more Nobel Prizes than there are name-droppers in Hollywood. But Israel’s brutal policies toward a helpless people will one day overshadow the Holocaust, take it from Taki.

Relativement saine analyse de l'ami Thé-au-Dragon-Poulos.

Ceci dit :

° difficile de prendre au sérieux sa peine pour les Palestiniens, pas parce que c'est la sienne en tant qu'individu, mais parce que c'est avant tout un truc de mahométan ou de post-gauchiste sénile avant l'âge. En quoi sont-ils plus mal lotis que n'importe quelle autre population subissant une guerre civile ? On se dit même que, du temps des pionniers d'Israël, Gaza aurait été vitrifiée depuis longtemps, et que les actuels "sionistes extrémistes" font preuve, en fin de compte, d'une extraordinaire retenue. Oui, le ratio des morts de part et d'autres est plutôt déséquilibré, mais si Israël avait tant les coudées franches qu'on feint de le croire, les pertes humaines seraient autrement plus balaises.

Tout fout l'camp, ma pauv' dame.

° des Juifs et des Arabes qui se démolissent parmi: quel intérêt supérieur au moundial dè foutchebol ou à la dernière mièvre frasque de telle ou telle demi-mondaine médiatique ? Que les uns bouffent tous les autres et en crèvent d'indigestion, voilà le seul scénario digne d'intérêt. Le reste est à prescrire aux insomniaques.
 
(Conseil de papa Stag à leur attention: lavez-vous, gardez un job correct quelques temps, serrez une souris sans graves problèmes mentaux et collez-lui un lardon. Votre organisme finira par vous accorder un minimum vital de sommeil et vous verrez vos angoisses existentielles se dissoudre comme par magie au fond du premier biberon de l'aube. Passé un certain âge, ne pas réussir à pioncer est un luxe réservé aux stériles plus ou moins volontaires. C'est un gars avec des cernes larges comme des boudins qui vous l'affirme.)
 
° on pourrait à l'extrême limite concevoir quelque sympathie pour le combat identitaire d'Israël si ses plus bruyantes groupies voulaient bien y vivre en permanence. Quand ils vous parlent d'Europe ou d'Occident, ce n'est que pour vous crocheter des larmes de sang comme quoi rien n'a changé depuis le ghetto de Varsovie. Est-ce que je passe toutes mes soirées dans un squat plein de rastaquouères pouilleux et végétaliens qui m'insultent et me lancent des morceaux de tofu, moi ? Est-ce qu'on trouverait normal qu'une lesbienne féministe consacre tous ses week-ends à faire du bénévolat dans une trappe à cul tenue par les Hells Angels ?
 
Que ce soit à Tel-Aviv ou ici, sédentarisez-vous une bonne fois pour toutes, dans l'âme et le coeur, ou acceptez d'être à jamais considérés et traités comme les gitans que vous vous acharnez à singer. Juif errant ? Mon cul ! Juif ERRATIQUE, ouais !

15/06/2014

STRAGGLER

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Comme toujours, de la littérature de haute voltige au CGB. Qui aime bien pinaille bien, aussi je relève un petit défaut dans l'analyse, à savoir le recours à la métaphore du straggler.

Elle semble pertinente au premier abord. Les pauvres merdes dénoncées dans le texte de Beboper sont effectivement en retard de plusieurs guerres. Mais là s'arrête la comparaison. Ce qui fait le ridicule de leurs postures frondeuses et résistantes n'est pas ce passéisme forcené : c'est que la guerre qu'ils prétendent mener a été gagnée par d'autres qu'eux bien avant leur naissance. C'est que les risques qu'ils semblent prendre n'existent pas. C'est qu'ils sont du côté du Bien, du Bon, du Beau, et qu'il n'y a vraiment pas de quoi se la raconter.

Le straggler historique poursuit, en risquant sa vie ou du moins en la mettant complètement entre parenthèses, un but de guerre jugé universellement comme mauvais - mauvais parce que c'est le camp du Bien qui est réputé avoir triomphé. Le combat de l'acharné dans sa jungle est dérisoire, parce que toute sa hiérarchie a capitulé. Il est aussi un peu ridicule, parce que son sacrifice ne changera rien à la situation, pliée depuis longtemps. Le straggler cumule les mauvais points Citoyens : non seulement il se bat du côté du Mal, mais il n'a pas même conscience que ce Mal a été vaincu. (Enfin bon, il faut quand même rester vigilant pour encore quelques milliards d'années, des fois que le ventre fécond, machin).

Quel sacrifice accomplit le Résistant de 2014 ? Il ne risque certes pas sa peau, mais en plus sa carrière peut en retirer un sacré bénéfice. Aucune loi ne condamne l'expression de ses opinions, sa mythologie politique jouit du respect du plus grand nombre. Il peut évoluer dans les plus hautes sphères de la société sans renoncer à ses badges et ses slogans. Loin d'être isolé dans une jungle imprenable, il est au contraire sursocialisé, impeccablement intégré au magma dégueulasse qui a remplacé notre civilisation.

A quoi "résiste"-t-il, d'ailleurs ? A rien du tout, parce qu'il n'y a pas d'Occupant, pas de Collaboration, rien à combattre. Le Mal ayant été exclu de la bonne société, la seule mission du Correcteur est de glorifier le nom du Bien. Il n'est pas dans la situation du marin qui doit écoper un navire menacé de naufrage, mais dans celle d'un technicien qui vérifie l'étanchéité d'un porte-avion en cale sèche.

Il n'a pas de convictions politiques qui tranchent avec le reste de la société, parce que celle-ci les respecte et les applique à la lettre. Tout le dégoût qu'elle peut lui inspirer ne provient que de son propre jusqu'au-boutisme, comme il existe dans le monde musulman des timbrés qui voient le shaitan dans un catalogue de maillots de bain.

Il n'est pas un soldat, mais un cureton. Son activisme n'est pas politique, il est moral. C'est un puritain d'une nouvelle espèce, protégé par les institutions, qui ne risquera une paire de baffes que dans la mesure où il viendra ouvertement la chercher dans le microcosme skin NS. Partout ailleurs ? Tranquillité et sécurité garanties aussi longtemps qu'il ne provoquera pas la police.

Le Correcteur que raille Beboper est un planqué perpétuel, un parvenu, une sous-merde qui vit sa vie comme une reconstitution des ultimes heures de la dernière guerre, avec des balles en guimauve et bombes de confettis.

A la limite, ce sont plutôt les ouacistes qu'il vomit qui sont dans la position du straggler, menant avec des moyens ridicules une guerre perdue il y a des lustres.

30/05/2014

"IL FAUDRAIT M'EXPLIQUER LÁ ??"

Pour la délicieuse capture d'écran de la fabuleuse Margot, qui découvre qu'on peut mouiller pour les minorités tout en se faisant traiter comme de la merde par icelles.

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26/05/2014

CONFESSIONS D'UN SCHADENFREUDISTE REPENTI

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La vraie Schadenfreude - au sens de vraie Joie  - est peut-être un des privilèges de la jeunesse, comme la capacité physique d'enchaîner cuite mémorable et performance sportive.

Yenaki prétendent que les récentes élections européennes seraient "pires que le 21 avril 2002", rapport au séisme/tsunami/choc/Auschw de la progression frontiste.

Je n'arrive tout simplement pas à me réjouir de cette Grande chiasse des bien-pensants. Il y a l'âge qui joue dans le truc, j'imagine. 2002 avait été un réel moment de rigolade, que des potes avaient carrément été fêter à Paris. Je me rappelle fort bien de la banane provoquée par le spectacle des socialopes, leurs gueules de castration à vif, les bruits de sirènes saluant la fausse démission politique de Lionel J'ose-Pas.

En ce printemps dégueulasse, rien de comparable. Pas même un sourire de satisfaction.

Entre écrabouiller un ennemi ou se réjouir de ses malheur, il y a le cosmos qui sépare culbuter de la feniaule rigolote et perverse ou se contenter de voler dans son bac à linge sale pour se parfumer la paluchade.

Assez de voir des salopards contrariés. Nous voulons les voir crucifiés à des panneaux publicitaires, ou ne rien voir du tout.

Je note que cet écoeurement ne concerne pas que les partisans d'une révolution racialiste sanguinaire. En vadrouille chez de la vague parenté d'ex-France ce vouiquaine, j'ai pu constater qu'absolument personne, sur une trentaine d'individus, n'a évoqué le sujet ni semblé s'y intéresser la moindre. Narine ou pas Narine, indifférence: la charcutaille et son arrosage primaient.

S'il faut à toute force trouver des "signes" encourageants n'importe où et n'importe comment, ce foutisme hédoniste fera bien mon affaire.

22/05/2014

NON-FAIT DIVERS

En Chuiche, si vous êtes une mauvaise personne, il ne vous est pas encore très formellement interdit d'être poli et de dire bonjour aux copaings. Ca tire des larmes de reconnaissance et des gouttes d'espoir au bout du zboub.

Si on résume, des gens dont l'expression publique des convictions tombe sous le coup de la loi, dont la propagande même minime et discrète a un effet émétique immédiat sur tout ce qui se prétend vaguement intellectuel, dont les groupuscules n'ont pas d'existence officielle, qui doivent (comme les tarlouzes) se donner des rendez-vous sur des aires d'autoroutes...

... ont reçu du TF une certaine latitude pour positionner l'un de leurs bras à un certain angle par rapport au corps.

Démocratie directe, exemple pour l'Europe, toussa.

Le seul à exprimer un avis un peu décent sur ce pet foireux du Spectacle est l'archidouteux Brûlechaise, qui déclare n'en avoir rien à foutre. Les loques morales pour qui cette dhimmitude anatomique constitue une "banalisation" confondent les pastèques et les grains de raisin, et devraient s'en faire indifféremment placer dans le fondement par paquets de quinze.

Après tout, faire une différence entre ce qui est manifestement différent, ils n'aiment pas ça.

13/03/2014

DRESSAGE CITOYEN

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En Chuiche, pornographie mémorielle imposée à des gosses qu'on interdit de jeux vidéos dits "violents". Prix du Jury catégorie Rois des Blaireaux pour ces membres d’associations de parents d’élèves locales qui "jugent un peu précoce d’envoyer un enfant de 10 ans voir un film sur le sujet, même s’ils affirment se réjouir de la sensibilisation des enfants à l’histoire de la Shoah.

En ex-France, la Honte Blanche matraquée dans la gueule de gamins plus jeunes encore.

L'école en tant qu'institution et l'immense majorité du corps enseignant : ennemis prioritaires.

07/03/2014

VEXATION CITOYENNE

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Féminisme mes fesses. Ca n'existe même plus. Le progressisme se contente d'imposer l'image de Superwoman aux feniaules (sexy ET performante ET carriériste ET mère idéale ET cultivée ET toujours impeccable ET jamais fatiguée), tout en embardouflant de merde les vestiges concassés de l'identité masculine.

Premier exemple : salir l'instinct sexuel en jouant délibérément sur les codes les plus contemporains de la séduction féminine. Il ne s'agit même plus de réclamer le droit de se fringuer comme on veut sans se faire harceler ou violer - à ce stade, c'est exiger le privilège d'adopter un look de salope sans se faire regarder. Ca rejoint l'aberrant carnaval des Femen et leurs loches peinturlurées, mais le fait que l'initiative vienne d'un homme rend la chose plus crasse encore. Sent-on bien l'effroyable puritanisme dans la démarche ?

Second exemple : singer l'archétype du maquillage féminin en signe de "solidarité". Ca se veut décalé, c'est surtout embarrassant, et si cage-aux-follesque que ça insulte à la fois les homos mâles et les hétéros femelles. On peine à voir quelle type de gonzesse ce geste peut émouvoir. Ou plutôt on voit trop bien lequel: elles suscitent plus des envies de coup de boule que de main au cul.

Troisième exemple : là encore, on est dans la singerie pure et simple, dans la criminalisation de l'hétérosexualité. Si monsieur Motocorsa avait autre chose que du purin dans le crâne, il aurait proposé des mecs à poil susceptibles de plaire à un public féminin. Or son but était moins de faire mouiller Madame que de faire débander Monsieur. On peut postuler que même la majorité des motards homos trouvent la chose plutôt crade et ridicule. Echec sur toute la ligne.

28/02/2014

LA GRANDE QUESTION ENFIN RESOLUE

Si les chouifs se serrent les coudes, c'est tout bêtement parce que la planète toute entière veut les manger.

Parce qu'ils sont ce qu'ils sont (tenter de le définir avec précision est antisémite), pas à cause de leur comportement (l'insinuer est antisémite), ni pour de chimériques actes inamicaux envers les populations d'accueil (l'imaginer un seul instant est antisémite).

En gros, tout l'argumentaire parano, malhonnête, goyophobe et suprémaciste de l'ADL.

Ca a l'avantage d'être facile à retenir: il y a beau avoir des juifs riches, pauvres, idiots, intelligents, aimables ou détestables, il y a une catégorie qui n'a jamais existé et n'existera jamais: c'est un juif coupable de quoique ce soit. C'était vrai mille ans avant Dreyfus, déjà.

La culpabilité, la morale chrétienne l'atteste, se loge dans la bite. En s'en coupant le bout, Moshe & Co ont réglé le problème à la base : plus jamais coupables de rien. Nickels. La véritable Immaculée Conception collective. C'est tout simplement admirable (ne pas admirer est antisémite).

06/02/2014

LA QUESTION QUI N'EXISTE PAS...

... est posée avec un peu plus de bonne volonté que d'ordinaire, ces temps-ci. Ca n'augure de rien, ni bon ni mauvais, mais ça soulage, faut avouer. Même le très Correct Hebdo n'en fait pas l'économie :

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De l'autre côté de la Correction, le CGB s'y met aussi, et c'est souvent très poilant (ici et surtout ).

Deux exemples extrêmes d'une même volonté, plus ou moins contrite, de casser le morceau sur THE sujet inabordable, l'anti-marronnier par excellence, la seule maçonnerie dont "les nouveaux réseaux" ne peuvent alimenter un dossier pour période creuse. Ah c'est que s'intéresser à la copie ou à l'original, c'est se farcir une topette de tabasco par un bout ou l'autre du système digestif, pas à la portée de tout le monde...

J'ai lu le "dossier" en question, traduit de The Economist. Je vous spoile évidemment pas le film en vous disant que ça tourne autour du pot aux roses avec des épines pleins les yeux. On y parle beaucoup d'Israël, on mentionne vite fait la diaspora, on admet que la définition rabbinique de la chouifitude présente "un fond racial inconfortable", dont la tribu s'accommode "en disant que ça ne lèse personne".

Des prépuces entiers qui feraient pareil, vous pensez bien que c'est le toboggan direct à Ochouitze sans passer par le Start. Besoin qu'on vous le précise ? C'est que vous mangez trop d'ananas en regardant des humoristes peu Citoyens, une cure s'impose.

Apparaît néanmoins entre les lignes, voire au milieu ça et là, le concept fondamental de loyauté : on serait juif parce ce que c'est une tradition familiale qu'on accepte et revendique en faisant plus ou moins de manières. Ca suppose des interdits alimentaires étranges, d'étranges associations d'idées (entendre Wagner doit évoquer des images en noir-blanc d'un coin marécageux de Pologne) et une susceptibilité aussi proverbiale que cet endroit du coude si douloureux quand il rencontre un meuble, même à faible vitesse.

Cette idée de loyauté est fondamentale, parce qu'elle dépasse les questions de religion: en attestent le nombre de juifs-agnostiques-mais-juifs-quand-même, ce "fond racial" qui fait mal comme un string en paille de fer aux intellos philosémites et aux Correcteurs. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas soutenir deux équipes : tu es pour les Verts ou les Bleus, punkt. Ca ne te force pas nécessairement à haïr les supporters d'en-face et à leur caresser les poux à coups de tactique, mais la frontière est nette: il y a NOUS et il y a EUX, comme pour n'importe quel groupuscule. A ce jour, la Correction est parvenue à maintenir le flou sur la question, en arguant que reprocher son exclusivité à la tribu de Moise, c'était jouer avec les thermostats de Birkenau.

Ca marche encore pour quelques paquets d'imbéciles, mais le boa est de plus en plus difficile à déglutir pour des gens qu'on ne croise pas dans des cabanes les nuits de solstice. Ca doit foutre des grands coups de froids à certains, et ça me fout plutôt de bonne.

01/02/2014

LA FICTION SOUMET LA RÉALITÉ

Counter-Currents exhume un texte de 94 sur le personnage joué par Mickaël ("Martin Luther") King, qui tente d'enfoncer quelques coins dans ce vieux et pathétique mythe. Louable intention, méthode inefficace: vingt ans supplémentaires plus tard, la momie de ce cul-béni à la voix grotesquement chevrotante et aux intonations d'actrice pour séries AB1 fait toujours recette.

Idoles de la Bien-Pensance et recettes de fast-food, c'est pareil: à chier, bâclé et couronné de succès, parce que M. Moyen s'est laissé convaincre d'être un mange-merde.

Ce que Strom et consorts n'intègrent pas, c'est qu'à Politkorrektland, l'l'acte ne compte pas si l'intention est bonne. Faire du macramé contre le ouacisme n'est pas ridicule, servir de la soupe au cochon criminel. Tous les volets de la politique en Occident qui ne se résument pas à des magouilles et du népotisme relève de l'incantation.

Saint Mandela priez pour nous. Saint Wiesel guérissez nos écrouelles fascistes. Par le pouvoir de l'Etoile Jaune ancestrale, je détiens la force toute puissante.

A l'âge de la vidéo et de l'image, les faits n'importent pas - seuls ont de la portée les symboles. La nullité de leur contenu ? Broutilles pour philosophes de caveau des vignerons.

Aux yeux des adeptes du cultes de King, ce qu'était véritablement l'homme, ses réseaux glauques, ses moeurs obscènes, son statut de poupée vaudou vivante, on s'en fout. C'est ce qu'il REPRESENTE qui compte. Or il représente l'Homme-Noir-Digne-qui-brise-ses-chaînes, la figure christique moderne par excellence, le point G de la Honte Blanche. Elle-même est fermée au faits, à la révision, à toute mise à jour honnête.

L'élan d'expiation n'est pas scientifique ni rationnel. Se prosterner avant tout, qu'importe la fausseté et la bouffonnerie du dieu qui l'exige. Aucune importance non plus de ce qu'elle EST et veut véritablement quand on la croise. Mon illustration préférée ? La pute vertueuse et sa prière laïque "black power" qui lui revient dans la gueule, alors qu'elle pensait avoir accompli l'indispensable et Citoyenne génuflexion...

C'est aussi l'essence du combat perdu d'avance de tous les révisionnistes qui ne se cantonnent pas qu'à l'histoire, qui politisent leur sujet: Ochouitze vérité démontrée ou fichaise judéopathique, ça n'a aucune espèce d'importance d'un point de vue politique. Un nouveau Culte est né, un Pourim perpétuel avec Adolf dans le rôle du nouvel Aman. Aucune démonstration de l'insanité d'une telle croyance ne peut faire douter un convaincu. Si en plus cette foi donne accès à du pouvoir et de la considération ! 

L'Occident a vécu une guerre de religion en 1939, et elle n'est toujours pas terminée, l'Epuration continue.

SERIEUX COMME DES PAPES, GROTESQUES COMME DES DRAG-QUEENS

 

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Gustave, Maire, maître à penser de la Correction Politique du XXIème siècle

 

Nos Gardiens de la Morale Citoyenne n'ont pas, mais alors absolument pas conscience du grotesque de leurs positions, de l'outrance clownesque de leurs analyses.

Pour l'exemple retenu ici, on voudrait presque croire, dans un étrange élan de commisération, à du second degré. Un extrait d'un spectacle de Dieudo.

Mais faut se rendre à l'évidence : les donneurs de leçons répoubellicaine sont pénétrés des Vérités qu'ils assènent, dans tous les sens graveleux que le mot de pénétration peut contenir.

Il est peut-être à peine plus facile de prendre un Cri-cri d'Amour comme exemple qu'un BécHameL, mais comment résister à une telle tentation ?


L’hiver vient, les loups rôdent, et s’ils ne sont entrés dans Paris que par incursions, de leurs mufles déjà nous parvient le souffle glacé de la haine.

Sincèrement ? "Les loups" ? Par Issy, par Ivry, "ououh! ououououh!" ? Cette scie inécoutable du vieux Sergio ? Mufles, haine, République, gnagna ?

Et vous pensez qu'on peut encore vous prendre au sérieux après un tel monument de Champignaquerie ?!

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Manque encore un Vade Retro, des baquets d'eau croupie bénite et un collier de gousses d'ail pour que soit complète la pantalonnade dans le sens premier du terme. Exposer le cadavre de Martin Loser Klong avec une étoile jaune brodée sur un tutu rose ferait complèterait à merveille de dérisoire tableau.

 

Pas l'impression d'être en retard de quelques centaines de mises à jour ?

D'être absolument largué face à des individus et des groupes qui ont clairement démontré que ces Saintes Babioles agitées sous leur groin nez ne fait que renforcer leur hilarité ?

Vous entendez quoi quand quelque Mauvaise Personne © entonne un graveleux Shoah nanas ? Moi, c'est le bruit de l'urine arrosant vos petites idoles. Vous, face au blasphème, vous en appelez... 

... au simple et plat respect de vos croyances de mes deux, c'est tout. Avec tout ce qu'il faut de réserves en matière de procès, de lacrymos et de surveillance à la Stasi, certes. Mais c'est tout.

L'imitation de Jésus-Christ comme arsenal de guerre pour convertir les sanguinaires satanistes.

Le grand-prêtre outragé face au vioque qui se fout de sa gueule et répète Jehovah à qui mieux-mieux, c'est vous. Pile poil. Dans toute sa tragique impuissance et sa mongolienne rigidité :

 

Si ça vous fait pas trop chier, je me réserve le rôle du soldat romain à moitié endormi à 1'28''

17/01/2014

LA LIGNE GÉNÉRALE

Pour comprendre un peu mieux le mélange bâtard qui règne actuellement, mixant Correction Politique monstrueuse et culte de la Subversion roquènerole régulièrement promu aux heures de grande écoute par les soubrettes du Spectacle.

Nous sommes en Union Soviétique, durant les premières années du règne de Staline. Le film décrit le parcours d'une humble péouse, confrontée à moult difficultés, et qui fait la connaissance du bolchevisme par un fringant militant moustachu. La cause de tous ses emmerdements ? L'arriération que cause la Réaction, certes, toujours pas extirpée de la société nouvelle, mais aussi les fonctionnaires paresseux, négligents, égoïstes, qui n'appliquent pas la Ligne Générale décrétée par le gouvernement.

Oui, tout n'est pas rose, oui il reste d'énormes efforts à faire, oui ceux qui affirment le contraire et font croire que tout est parfait sont de méchantes gens. Mais le programme est bon en soi !

La Ligne Générale est juste, bien pensée, morale, sincère, efficace, il faut simplement l'appliquer, jusqu'à ce que ça marche. De défaite en défaite jusqu'à la victoire finale, disait un autre grand ami du Peuple, un certain Zedong, conscient que sans casser des millions d'oeufs, y a pas moyen de rater une omelette en beauté - comment voulez-vous foirer quoique ce soit sans essayer ? 

Le discours des cocos, "le socialisme jamais vraiment appliqué", rejoint l'obsession des démocrates autoproclamés, qui suppriment petite liberté après petite liberté au nom de LA Liberté majuscule : toujours faire moins pour toujours dire plus. Et surtout ne jamais changer la recette à base de mixité raciale, de destruction de la culture européenne, de glorification de l'Übernègre et de viol mental de l'Unterblanc. C'est ça, la Démocratie, la Raie Publique, le Progrès, l'héritage des Lumières, ce pour quoi Voltaire a écrit et Jean Moulin a mouru. Alors un peu de respect, chiasse !

Ca ne donne toujours pas les bons résultats? Ca paraît carrément contreproductif? La Bête Immonde engrosse encore malgré les multiples avortements, excisions, cautérisation de la chatte et exorcisme qu'on lui fait subir?

La méthode est bonne parce que son but est beau

Clysterium, purgare, saignare.

Le patient en crève ? L'Inquisition elle aussi a cassé pas mal d'oeufs pour sa divine omelette. Et s'il y a eu tant de morts à déplorer, c'est que Dieu ne les a pas sauvés et donc qu'ils étaient pourris.

Il faut juste continuer jusqu'à ce que ça donne de bons résultats.

 

 

07/12/2013

VIRILISME CORRECT

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L'hostilité de la presse occidentale envers Poutine n'est plus à démontrer; ses raisons m'échappent et je m'en contrefous. Fidèle à sa manie de demander aux gauchistes ce qu'il a le droit d'aimer ou détester, le réac de base semble lui vouer une certaine admiration. Certes, l'homme présente mieux qu'un François Gouda, et il a fait buter quelques islamistes du Caucase. Et puis ? Plutôt pro-ana, comme bilan. Mais le réac est un crevard, qui a l'habitude de se dire que faute de grives, faute de merle, faute de moineaux, etc...

Là n'est de toute manière pas la question. Voir les dernières rumeurs sur l'hypothétique bougrerie du personnage, suivant de près les histoires horrifiantes et quasi ochouitziennes sur sa persécution des zoo-maux-sexuels. Antique et poussiéreuse antienne : homophobe = homo refoulé. Ca ne marche pas avec tous les cas de figure, suivez bien : antisémite ne veut pas forcément dire juif refoulé, machiste pas forcément hétéro sexuellement soumis, etc. Ah je sais, c'est compliqué.

Vous voulez voir à quel point ? Extrait du 20 Minutes du 6 décembre, page 13 sur le sujet qui nous intéresse ici :

"Vladimir Poutine véhicule l'image d'un président fort, viril et impassible. Mais la réalité serait plus contrastée, à en croire une biographie non autorisée" blabla.

Premier réflexe Correct : "Mouarf ! Le gros macho est en fait une tarlouze ! Rions." Tous les coups médiatiques sont permis pour décrédibiliser l'ennemi.

L'ennuyeux, c'est que ça suppose le raisonnement suivant : si tu es homo, tu ne peux pas être fort, viril et impassible. Et ça, c'est pas du tout Correct, c'est même très réac, voire nazi.

C'est embêtant.

Prenez le personnage de Théo, le Boche des Tontons Flingueurs : payday certes, et reconnu comme tel par tout le monde, mais d'une classe aristocrate limite SS et n'hésitant pas à jouer de la mitraillette - Ernst Röhm aurait plébiscité, mais on me dit qu'il n'est plus exactement une référence.

Qu'en conclure ? Que l'homophilie Correcte est une foutaise, qu'aucun gauchiste n'a sincèrement rien à secouer des paydays, et qu'une majorité s'offusque discrètement, voire pas discrètement du tout, qu'on puisse la soupçonner de se faire bourrer l'urne, même démocratiquement.

A l'époque où l'homo est devenu une figure dominante, incontournable du Spectacle, sa caricature n'a peut-être jamais été aussi soutenue, propagée, partagée même par ceux qui sont supposés, par Correction, s'en défier et lutter contre les stéréotypes.

06/12/2013

TOUT PASSE, TOUT CASSE

Il paraît qu'un type très important est mort dans la nuit du 5 au 6 décembre. Comme quoi il aurait gagné un Nobel de quelque chose. Les vrais Citoyens à majuscule en seraient affectés. De toute manière il fait gris et froid, c'est normal d'avoir un peu le bourdon.

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30/11/2013

CHACUN SA CHIMERE, COMME DISAIT L'AUTRE

Même un dégoûtant salaud comme mézigue possède quelques notions de décence élémentaire. Absolument. Par exemple, je suis conscient du fait que qu'envoyer certains fruits exotiques à la face de certains êtres humains peut être ressenti comme insultant. (Personnellement, si on m'envoie une côtelette de porc à la gueule, je serais plus outré par le gaspillage de nourriture que par la symbolique, mais passons).

Je sais aussi qu'il est malvenu de se moquer des fantasmes d'autrui, si ridicules qu'ils nous apparaissent. Vous savez ce que je pense de la recette à base de peau lunaire + cheveux de flamme + bottes montantes + corset + No Sleep til Hammersmith passé en boucle, et j'apprécie qu'on n'en fasse pas un sujet de dérision, merci. Alors si un sexagénaire rêve d'une grande partouze exhibo en costumes d'époque, qui suis-je pour le tourner en dérision ?

Une mauvaise personne, voilà qui je suis. Tentation trop forte.

Vous vous rappelez cette scène de JFK où David Ferrie et Clay Shaw se la jouent ancien régime décadent avec mouches et perruques ? C'est exactement ça, mais version républicaine - guillotine en peluche rose, Déclaration Universelle en latex et Marseillaise remixée avec Chantal Goya au micro. Avec, pour la touche plus spécifiquement antifa, une bonne fessée administrée avec une immense main Pas-touche-potesque et un riff des Bérus. Lisez l'intégrale de ce wet dream gauchiste chez l'Hibernation et ne vous sentez pas coupable d'aller jusqu'au bout : c'est de la gourmandise, mais ça ne fait pas grossir.

En toute franchise, j'ignore le taux de second degré contenu dans ce billet d'humeur; mais allez savoir: Woody Allen m'ennuie, Elie Semoun m'horripile, Anne Frank m'arrache à peine un sourire, l'humour juif est peut-être trop subtil pour l'obtusité néanderthalienne de mon crâne de ouaciste ? Si c'est le cas, là aussi j'ai droit au respect, parce qu'il est méchant et non-démocrate de rire des handicapés mentaux, alors merde.

Mais si borné sois-je, je peux malgré tout percevoir que le rire d'un tel billet est aussi jaune que certaines sinistres étoiles. "Voilà comment vous auriez dû réagir", se désole le prof, face à une classe amorphe, divisée en petits clans, où certains haïssent les autres qui les craignent. Le constat sous-jacent est foutrement amer : l'hexagone blaque-pâle-crouille, rassemblé sous la bannière de Saint Zinédine, est morte, si tant est qu'elle ait un jour vécu hors de la fantaisie perverse de quelque publicitaire déglingué. La sauce ne prend pas, et à force d'y rajouter de la farine, on n'a obtenu qu'une pâte crado. Le fameux "mélange" a fait caler la "mobylette", peut-être pour toujours.

"Dieu que les réveils sont difficiles…Mais que c’est bon de rêver…" conclut l'auteur. On dit que l'animal est triste après le coït, mais le spectacle qu'il offre évoque moins la mélancolie post-orgasmique que la déchéance du tox après le flash de la piquouze. L'antiouacisme est une came, plus addictive et destructrice que le crack ou la désomorphine. Elle file des visions extatiques qui isolent le consommateur et lui pourrissent tous les sens. Où il y a des voisins qui se méprisent et s'ignorent, il voit des frères siamois se pourléchant la pomme. Quand il émerge de sa transe, il se retrouve couvert de merde et de sang, face à des cadavres cousus de force les uns aux autres, façon Human centipede. Mais avant de comprendre son erreur, le toxico reprend une dose et replonge dans son univers parallèle, reprenant scalpel et aiguille avec plus de rage encore, chaque nouvel échec stimulant son ardeur à recommencer.

27/11/2013

PLEUREUSE, C'EST UN METIER

... évitons d'improviser et laissons les vrais pros s'en charger, comme l'explique fort bien M. Baiebleue chez j'aime-ton-genre.

(...) moi, a priori, je n’ai pas de problèmes avec le racisme antiblanc. J’aurais ainsi très bien compris à l’époque, orangeade à la main, à l’ombre du fronton de ma demeure coloniale, que mes manœuvres de couleur entretiennent un ressentiment, même racial, à mon égard. Il ne me serait jamais venu à l’idée de les punir pour cela. Ou, pire encore, de leur envoyer Sos-Racisme afin qu’ils soient culpabilisés et rééduqués dans l’amour de leur maître.

Faut être une putain de saloperie communiste pour envisager ça.


10/11/2013

POUSSEZ PAS, Y EN AURA PAS POUR TOUT LE MONDE

Depuis un quart de siècle, le Spectacle semble très anxieux de partager républicainement le temps d'antenne symbolique entre tous les segments imaginables de son audience. Plus précisément, la bête se croit manifestement investie d'une mission de rééquilibrage de l'estime des uns et des autres: il s'agit de donner aux mineauritées des rôles propres à améliorer l'image qu'elles sont censées avoir et donner d'elles-mêmes. L'analyse idéologique sous-jacente est que les femmes, les Noirs, les latinos et autres, ont trop longtemps été cantonnés au statut de faire-valoir, le Mâle Hétéro Leucoderme monopolisant le devant de la scène. La guerre, l'exploitation, l'Eau-Low-Cost, l'injustice, les tommes au cumin, tout ce que la société a pu produire de pire ces derniers siècles vient de lui, et surtout de son arrogance, de sa trop haute estime de soi, de son usurpation du trône de l'Humanité, qui de toute manière ne devrait pas exister.

Il s'agit donc de lui rabattre son caquet et de permettre à ses anciens esclaves de relever le front, de retrouver leur dignité perdue. Les séries policières allemandes mettent donc en scène des turcs policiers, chez les Coboilles le juge ou le commissaire est afro, en ex-France il sera arabe : on voit bien le principe. Inversement, toujours programmer des toubabs en tant que tueurs en série, violeurs, voleurs etc. La fiction sert donc à "casser des stéréotypes", à proposer des images contrevenant à ce que Monsieur Moyen voit ou plutôt croit voir dans la réalité.

Au niveau du traitement médiatique de cette dernière, un tel tuning est évidemment plus difficile. On peut tenter de faire passer un bâtard latino pour un toubab s'il tue un foncé à capuche. Si ce sont des foncés à capuche qui violent des pâles dans leur propre maison, mieux vaut ne pas en parler - pour ne pas "accréditer des stéréotypes", voyez ? C'est un peu compliqué, à première vue, mais c'est un coup à prendre : Pâle sur Foncé, faut s'indigner - Foncé sur Pâle, y a pas d'scandale.

Ainsi, les déséquilibres en matière d'estime de soi vont progressivement se corriger, et la planète se rapprochera enfin de l'harmonie post-raciale où chacun sera jugé selon ses seuls mérites et non point selon son taux de mélanine.

Violons, applaudissements, confetti.

Délire de suprémaciste ? Je réponds foutaise de déraciné. Le cosmopolitisme est un discours d'abstinence prôné par des eunuques. La Diversité, c'est à usage des toubabs, et d'eux seuls. Ce sont les territoires qu'ils occupent où elle est prônée avec tant de force - ailleurs, les ethnies peuvent bien se bouffer la gueule parmi, rien à secouer. Le but ? Briser l'estime de soi de Monsieur Blanchouille. Nous subissons une campagne de démoralisation, qui a déjà pas mal porté ses fruits dégueulasses.

Sauf que ça ne va jamais fonctionner sur le long terme. Pas parce que ledit Blanchouille va se réveiller et sortir les fourches - autant croire que l'Empire romain avait la moindre chance de retrouver la puissance et l'assurance de la défunte République après l'édit de Caracalla. 

La vérité, celle qui dérange autrement plus que le misérable greewashing d'Al Gore, c'est que personne ne veut tenir le guidon à tour de rôle, équitablement et démocratiquement - pas plus que l'immense majorité des mecs n'ont envie de se faire engoder une fois sur deux par Madame. La suprématie perpétuelle est l'instinct qui guide tout le monde - excepté les toubabs, bien entendu, mais c'est normal : eux n'ont depuis longtemps plus de culture à défendre et peuvent donc se payer le luxe suicidaire d'affecter de s'en foutre. Entre ethnies néo-occidentales, la compétition pour le contrôle ne va jamais s'arrêter à une représentation équitable et proportionnelle. Ni l'Etat ni le Spectacle ne seront jamais considérés comme une instance neutre, distribuant faveurs et punitions, improbable DJ d'une cacophonie où chaque instrument veut sonner plus fort que l'autre.

Il y a des tarés qui croient éliminer la violence de l'histoire humaine en faisant disparaître l'Européen de ses propres terres. Ils ne font que rendre inévitable sa version rwandaise la plus infecte.

13/10/2013

PUER POUR AVOIR L'AIR PROPRE

Quiconque me connaît depuis moins de vingt ans pourra être un peu interloqué de l'apprendre, mais il fut un temps où j'étais sincèrement et viscéralement antiouaciste. J'en ai déjà parlé quelque peu ici même. A cette époque, passer pour nazebroque m'aurait plutôt horrifié. S'il m'était arrivé de taper des bras ou de chanter Lili Marleen, l'idée était d'envoyer à six mètres les communistes qui prétendaient m'embrigader, rien de plus.

Surtout, il ne me serait jamais venu à l'idée de jouer au nazi pour prouver que je n'en étais pas un. Ca a l'air con, dit comme ça. Nous étions deux ou trois plutôt portés sur la potacherie, mais à ce point ? Autant refuser de se laver pendant un mois pour promouvoir l'hygiène et soutenir l'industrie du savon.

Faut croire que j'étais déjà cryptofasciste, parce que s'afficher en tant que "salope" pour refuser d'être traitée comme telle, c'est manifestement faisable et considéré comme crédible.

J'entends les enfants du paradis qui demandent qu'on arrête la mauvaise foi et le sarcasme deux minutes. Ca roule.

Je comprends la démarche, du moins sa logique: pousser l'outrance de la caricature pour faire honte au machisme ordinaire. S'il s'agit de s'amuser, de se borner à choquer l'Ennemi, warum nicht ? Mais pour convaincre sérieusement qui que ce soit, autant chier dans une cornemuse avec une paille.

Combien de sionistes "retournés" par la grâce d'une quenelle ?

Et à l'inverse combien d'entre nous gros fafs poussés à la repentance lacrymale à l'écoute de Supreme Mrap ?

Brocarder l'Ennemi est un loisir, un défouloir pour initiés. Niveau recrutement de nouveaux convertis, c'est presque aussi efficace que du sirop de piment pour soigner une courante chronique.

Derrière le cirque d'apparence extrême, on trouve un puritanisme affolant de grisaille, de froideur et de médiocrité. Conviction tacite qui sous-tend tout ce dérisoire barnum : le matschysme ordinaire, comme le ouacisme ordinaire, n'est pas quelque chose de délibéré et de conscient, un crime commis par des salauds qui savent l'être et l'assument. C'est l'équivalent moral d'un gros rot qui échappe à l'imprudent convive en plein silence d'un repas dans la haute. Une Bonne Personne ne se vautre pas de son plein gré dans une telle vulgarité : elle se rend responsable d'un tel impair parce qu'elle manque de discipline, parce qu'elle s'oublie, par paresse. Dans l'ensemble, et en contradiction absolue avec le reste du discours alarmiste politkorrekt, la société n'est pas "toujours plus ouaciste" : nous sommes entre gens majoritairement bien élevés, au sein desquels évolue une toute petite minorité de salauds. Ces derniers n'ont "pas d'opinions", mais ils commettent "des délits" - inutile donc de raisonner avec eux. En revanche, il faut rappeler au reste des agneaux de ne jamais songer à les imiter, ni à les trouver amusant, ni même à les écouter.

Dames patronnesses à poil, dames patronnesses quand même. Pitoyable jeu de rôle. Différence avec la Cadavre Pride ? Les zombies d'un jour ne se déguisent pas pour faire des sermons Citoyens.