06/02/2010
VOUS N'EN FEREZ JAMAIS ASSEZ
Je l’ai déjà expliqué, mais comme le vin m’a rendu précocement sénile, je répète : le néo-puritain conçoit le ouacisme avant tout comme une bête tapie dans l’ombre. Elle sort parfois du bois, ce qui permet d’organiser des manifs ou des concerts de arenbi pour la tolérance, mais le reste du temps elle se planque. Il faut donc la pister, la traquer, la débusquer, et pour cela suivre les marques qu’elle laisse sur son passage.
Un antifa, c’est d’abord un type qui s’amuse à renifler le caniveau pour voir si ça sent la pisse nazie. S’il se plaît tant à user de l’adjectif « nauséabond », c’est parce qu’il s’y connaît particulièrement bien, il a le groin aiguisé. Ce qui le rapproche du journaliste, autre espèce nuisible, c’est son addiction incontrôlable au scoop. Tous deux se sentent investis d’une mission de Révélation aux masses, qui vivent dans l’ignorance de grandes et abjectes manœuvres antidémocrasseuses en coulisse.
Le besoin de reconnaissance du bouffeur de fafs est comblé lorsqu’il arrive à démontrer qu’un individu, un groupe, un parti, une entreprise, d’apparence très respectable, est en fait complètement nazebroque sous son vernis civilisé. Dénoncer les skins ou les révisos assumés, c’est du gibier trop facile, trop « grand public » ; leur panard, c’est le fauve discret, silencieux, planqué dans les hautes herbes ou dans la vase de l’Amazone, que seul un œil expert peut repérer.
Sauf que ça ne marche pas toujours. Nous avons ici un cas d’école, une illustration d’une rare perfection. Jojo se dit qu’il va bouffer du ouaciste et du redneck en même temps, en s’attaquant au fantôme du père Walt. Les studios Disney sortent un nouveau ratage afrolâtre, encore plus putassier que le Roi Lion, et qui va faire passer Kirikou pour un pamphlet esclavagiste de Kipling ? Chiche que je te démontre que c’est du pur jus de kukluxklan ! Ca sent le pari au bar de la presse après le cinquième pastis sans cacahuètes… Pari tenu ! Jojo se lance sur la piste ! Et ça nous fait un flop, comme le démontrent les commentaires, presque unanimes, de lecteurs qui n’y comprennent rien, et qui semblent très largement moins Féconds du Ventre Immonde que vous et moi…
C’est d’autant plus triste que le produit était vraiment ficelé à l’ancienne, avec tous les bons ingrédients : parallèle entre le ouacisme du fondateur et maladresses de l’entreprise moderne, décompte des personnages à la fois noirs et ridicules, caution intégrale et sans la moindre nuance des réactions épidermiques des suprémacistes Afroyanquis, un numéro de dénonciation exemplaire, avec un petit fumet de scandale inattendu pour corser le tout, Walt enseigne la haine des enfants du soleil aux enfants de l’apartheid, danger ! danger ! et gna et gna.
Et ça tombe à plat. Un four (pas d’allusions, s’il vous plaît, c’est pas très catholique). Le public est peut-être un peu fatigué qu’on lui vende des yorquecheures dans un pelage d’amstaff ? Frustré comme un gamin qui pense que RTL9 va passer un VRAI film de boules à 22h30 sans cryptage, et qui s’emmerde devant trois pauvres paires de loches ?
Avec la progression de l’abâtardissement et la glorification du suicide culturel collectif, tous les Jojos d’Occident se disent peut-être, pour digérer ce genre de flops, que le ouacisme sera enterré dans le même caveau que l’homogénéité ethnique. Que ce n’est qu’une question de patience avant que la disparition de l’homme blanc lave l’honneur bafoué de l’homme brun. Et qu’en attendant, on peut se racheter une conscience cosmopolite avec ce genre de prose, histoire d’être à l’avant-garde, de devancer l’Histoire, et de pouvoir un jour se payer une auréole de Pionnier.
Mais à quoi se raccrochent ceux qui, parmi les traîtres et les tarés utiles de l’ethnocide, sentent confusément qu’ils n’en feront JAMAIS ASSEZ ? Que l’homme brun ne se remettra jamais d’avoir été envahi et soumis ? Que son retard affectif et sa détestable image de soi le rendent insensible à de telles déclarations d’amour multiculti ? Le jour où l’Etat organisera lui-même la livraison d’un quota mensuel de blanches pour chaque ghetto, les chefs de gang et leurs adorateurs gauchistes hurleront que c’est un scandale colonialiste, exigeront qu’elles soient en libre service dans la rue, réclameront les applaudissements de leur famille pendant qu’elles se feront passer dessus à même le trottoir…
Même quand il tente de relever la tête et de retrouver un peu d’orgueil, les bravades du Divers sonnent faux, elles puent le ressentiment, la honte soigneusement entretenue comme fondation de son identité. Le vieux Black is beautiful ? Un attentat délibéré et très conscient contre le bon goût, une manière poétique de gueuler « Même pas moche ! » – si ça allait de soi aux yeux des premiers concernés, si l’échelle retenue était autre qu’occidentale, nul n’aurait ressenti l’urgence de le souligner avec tant de rage désespérée. Les Etoiles Noires de Thuram rejoignent les bouquins désuets de Cheikh Anta Diop, dans un même mouvement de ravalement d’une façade en ruine. « On est quand même pas complètement cons ! On a des pharaons ! On a Lucy ! On a Aimé Césaire ! On a Obama ! On mérite quand même un tout petit chouïa de respect, merde ! » Senghor et son « l’émotion est nègre », comme une pitoyable excuse de ne pas pouvoir suivre le rythme effrayant de la raison hellène…
Et dire qu’on trouve des blanchouilles qui se laissent aussi aller à comptabiliser les cathédrales et les voyages sur la Lune pour démontrer que White is pas total pourrave ! Et d’autres qui se lancent dans des version toubab de ticheurte hip-hop glorifiant la Fwance sur le modèle de « Algerie trop d’la balle kouzin ». Un de ces jours, je vais découvrir, des mois après tout le monde, qu’il existe même des enracinés qui chantent la patrie charnelle en slam, avec du binou pour remplacer l'oud sur fond de bite-boxe…
09:53 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)
05/02/2010
RIEN A BATTRE ET RIEN A SECOUER SONT DANS UN BATEAU
Yann Mouaxe se soulage sur mon drapeau et les donneuses du Mrap copicollent mon URL dans leur rapport. Deux raisons légitimes d'être en rogne, théoriquement. Sauf que je m'en fous. Mais d'une force ! Ca doit être la déprime hivernale, l'instinct hibernatoire contrarié, le contre-coup des récents excès oenologiques, mais y réfléchir m'épuise et en parler me gave. Deux observations à la truelle :
° Les motivations du Mouaxe ne peuvent intéresser personne. Des gros malins se piquent de prendre du recul en y voyant une pauvre pêche au buzz. Comme si quoique ce soit en art, en politique, en littérature échappait à l'ebrouffe. Comme s'il y avait encore quelque chose en Occident qui ne soit pas faux à la base ou falsifié pour devenir présentable. Je devine sous cette critique un refus de prendre l'indélicat au sérieux, parce qu'alors il faudrait admettre qu'on est face à un monstre, selon les critères d'évaluation Citoyens. Haïr comme ça une Nation en bloc, même constituée à 99% de banquiers blancs zénofobes qui causent la France avec un accent ridicule ? Pas possible ! Ca DOIT être un canular. En vérité je vous le crache : j'espère que monsieur Mouaxe nous a fait du premier degré basique. Son texte n'a aucun rythme, aucune élégance, il est mièvre dans sa volonté de choquer, mais c'est le choc qui est visé, et ça fait bien plaisir. On commençait à craindre qu'il faille se contenter de dérapages, toujours suivis d'excuses et de protestations de moralité. De la haine bien franche, bien cracra, avec du poil aux pattes, qui s'invite dans la rutilance javelisée des Médiasounours, ça réveille.
Monsieur Mouaxe, bien entendu je vous dis merde en tant que patriote, mais en tant que nazipunk, je vous dis merci et encore.
° La collection de post-it mrapesque n'a aucune importance. Il faut s'attendre, de toute manière, à ce qu'internet soit pacifié, soc-demisé, épilé, désinfecté à la chinoise. Nous vivons sans doute les dernières années de semi-liberté de parole, et la Liste À Mouloud n'est qu'un symptôme, pas une cause. J'ai lu le truc en Z, et c'est bien parce que en SS je ne sais pas comment faire ! J'y suis répertorié, la belle affaire ! Ni gloriole, ni inquiétude, juste rien à battre. Il va sans dire que l'étiquetage "Extrême Droite" me vexe un peu, mais quoi ? Ils n'allaient pas me tricoter un label sur mesure, non plus. Pourtant, il leur suffisait de trois clicks de plus pour tomber chez Consanguin, qui lui est un orfèvre. Lumpen-nationaliste, bordel ! Il fallait la trouver ! Je m'en régale encore.
Dispensables vermines et flics dilettantes, je ne vous dis pas merde et je ne peux même pas m'engager à penser à vous lorsque j'irai libérer Mandela régulariser Tata Obama donner un carton rouge à Thuram faire la première chose importante de la journée demain matin. Mais pensez à cette AOC consanquinesque pour votre prochain pensum : ça vous défoulera plus, ça sera plus juste et je ferai un effort pour avoir l'air outré.
18:32 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (5)
28/01/2010
L'ENFER, C'EST LA MODERATION
Quand on vous dit que la castration du langage vise avant tout les modérés ou les personnalités bien placées dans l’appareil, pas les tarés franchement ouacistes comme nous autres…
Baste sur le philosémitisme souvent affiché du bonhomme ; il n’inspire aucune envie de prendre sa défense. Et puis la malhonnêteté foudroyante de ses accusateurs est très divertissante : des vautours qui s’arrachent les plumes pour une tranche de charogne électorale, c’est à la fois délassant et riche d’enseignement sur les mœurs démocrates.
D’ailleurs il n’a besoin d’aucune sympathie, Jabba-the-Hut. Ces attaques drolatiques ne lui feront pas de mal à et elles renforceront l’image de clowns déprimants de ses dégobilleurs. Et que j’en rajoute une couche d’ « inadmissible », de « relents nauséabonds », de « Le Pen » ! Tant de clichés, tellement usés qu’en comparaison Jeanne Moreau a l’air baisable, ça ne peut pas être sérieux, ils font exprès ! A croire que ce sont des figures imposées, comme au patinage artistique.. C’était ridicule hier, c’est pathétique aujourd’hui, demain ce sera un « classique » de l’humour, l’équivalent moderne du spectacle de pétomane… Le code moral du néopuritain fonctionne ainsi, par automatismes, s’agit de produire certains sons dans certaines circonstances, sans y réfléchir, comme on dit bonjour quand on entre chez quelqu’un.
A la réflexion, on est plus dans la superstition que dans la politesse : l’Intolérance est au moderne ce que l’hérésie était aux bondieusards antiques. Les bruits de bouche qu’ils produisent sont leurs signes de croix quand ils croisent le Mal.
« Il faut faire bien attention et adopter une conduite qui correspond au message porté par Martine Aubry qui est que le PS a changé », dixit un député. Tout est là : il faut faire bien attention, c’est clair. Consacrer son existence à faire bien attention. Bien serrer son corset avant de sortir dans le grand monde. Mesurer chaque syllabe, souffler chaque jour dans le ballon du fachotest pour voir si on est à moins de 0,5 ‰, le zéro absolu étant bien sûr préférable… Quelle vie de merde !
C’est pas qu’être un gros faf soit plus agréable, notez. Pouvoir dire des énormités, en échange du renoncement à toute ambition professionnelle et à une bonne partie d’intégration sociale, ça se défend, niveau inconfort. Mais comment dire ? Une fois le bannissement moral prononcé, une fois le certificat d’Infréquentable en poche, on est quand même plus détendu. On n’a qu’à s’abstenir de blesser délibérément certaines âmes sensibles, ce qui n’est pas très difficile, puisque leurs crispations ne restent pas amusantes très longtemps. Et puis les gens en viennent à vous considérer comme un type qui a chopé volontairement le syndrome de Tourette, ils savent que vous avez votre rôle de dégueulasse ordurier à tenir, ça les fait presque sourire et si vous ne leur donnez pas de raison très concrète de vous haïr, ils vous charrient même volontiers sur les sujets scabreux, entre deux coups de blanc.
Dissonance cognitive oblige, faut croire. Comment un type presque normal, pas trop con ni trop désagréable, avec qui on peut vider des bouteilles et improviser des ripailles jusqu’à point d’heures, comment un type pareil pourrait-il être en même temps un nazimmondice ? Les nazis n’aiment pas la vie, ne savent pas recevoir, n’ont ni goût ni distinction ni empathie, ne rient qu’aux blagues sur Birkenau (ou Port-au-Prince, depuis début janvier), et ne sont bons que morts. Y a donc confusion, maldonne, provocation.
Le puritain retombe sur ses pattes, naturellement doué pour occulter la réalité. L’apéro peut continuer dans une étrange ambiance de fraternité avinée, avec, tout au fond de la conscience, un petit picotement, qui te susurre qu’en temps de crise, celui avec qui tu trinques viendra brûler ta maison au nom de l’Ouverture sur l’Autre.
14:23 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)
23/01/2010
DEMOCRATIQUEMENT, VOUS ÊTES QUOI, AU JUSTE ?
Je m'apprêtais à ouvrir la fenêtre pour pousser un vibrant << Ah putain ! pour une fois qu'ils pratiquent les abominations qu'ils prêchent, ces emmanchés à tablier ! >>
(signalé il y a peu par Baudricourt)
Et puis je me suis ravisé en lisant la citation :
Pour nous, même si elle est juridiquement devenue femme, il a été initié comme frère et reste génétiquement un homme", répond Pierre Lambicchi, grand maître du GO.
Et je me demande ce qu'un démocrate devrait en penser.
Il me semblait que, quand Mouloud devient Lolita, il est homophobe de le considérer encore comme ce qu'il était avant la séance de charcuterie ludique.
Or, en acceptant stoïquement leur, disons, Frère, les francs-maquereaux ont fait la preuve de toute la conséquence de leur féminisme, stigmatisant ainsi les tarlouzes au nom de l'émancipation des pouffiasses. Reste à savoir si l'on est vraiment un militant de l'égalité des sexes quand on légitime la triche chirurgicale pour passer de l'un à l'autre.
Est-ce à dire dire que si je me tartine la peau au feutre indélébile et que je fous mon immeuble en l'air, j'ai mes chances d'être soutenu par le Grand Orient pour me faire adopter en France ?
Bon. Quand je dis que je me pose la question sous l'angle démocrate, je taquine. Un vrai démocrate ne s'inflige pas ce genre de colles. Il est inaccessible au doute qui provient de contradictions morales. Le vrai démocrate, quand il est confronté à ce genre d'anecdotes, sait que tout ce qui compte, c'est de surveiller l'estremdrouate des fois qu'elle se gausse du courage qu'il faut pour se couper la bite et s'en retourner la peau comme une chaussette à l'intérieur du ventre. Mieux encore : le vrai démocrate se flagellerait plutôt que d'émettre un quelconque jugement sur l'affaire, et retrouve la paix de l'âme en se disant qu'elle va bien faire chier les réacs et les facheaux. Le jour où Freysinger critiquera la coprophagie, on verra des pouilleux à badges et tambours se rassembler dans la rue pour chier dans des assiettes compostables.
On croit trop volontiers qu'avec toutes les souillures à prôner et tous les désaxés antiblancs à soutenir, la vie d'un Citoyen-citoyen est sacrément compliquée. En fait, elle est dirigée par un principe élémentaire, valable toujours et partout : si tu penses que ça peut faire chier un faf, même si c'est con ou laid à tuer, fais-le.
La belle vie, quoi.
17:25 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)
24/12/2009
MON CADEAU, FROM DUBAÏ WITH LOVE
C'est pas tous les jours que j'ai de quoi me faire reluire l'égo, alors comme c'est Noyelle je me laisse tenter par un petit plaisir onaniste pas compliqué et pas cher. J'ai qu'à comparer ce que j'écrivais il y a peu :
... avec ce que je trouve dans l'Hebdo, signalé par Desouche :
Pour nous, la Suisse, ce n’est pas un pays, c’est une banque dont on ne parle jamais ou presque. Alors vous pouvez imaginer que son irruption dans le paysage médiatique arabe fait l’effet d’une bombe. C’est comme si tu te réveillais le matin avec Cendrillon dans ton lit, ou plutôt Heidi, mais qu’elle porte une kalachnikov. C’est incroyable. On est tombé des nues. (L'original peut être lu ici)
Ce qui vaut pour la Suisse est valable, bien entendu, pour la France, l'Italie, l'Espagne, l'Occident tout entier. L'Ouverture sur l'Autre et la Tolérance de la Différence sont des valeurs de putes, elles sont l'équivalent moral de l'écartement maximal des jambes et de la résistance au réflexe de vomir quand on suce trop près des poils.
Ca peut être un peu désagréable, de lire des choses pareilles - quand on est un citoyen récupérable s'entend. Ou même un réac modéré, un droitard présentable, quelqu'un qui pense que le nettoyage ethnique n'est pas une méthode de gentleman. Je vous le garantis, mes lapins : vous y viendrez. Parce qu'il est normal que la lie de la planète trique jusqu'à la lune en pensant à remplacer Monsieur Blanchouille sur ses terres et dans le pieu de ses cousines. Parce qu'il y a trop gros à gagner par rapport à la dèche qui règne partout ailleurs. Je passe sur le caractère hors-compétition de la fegnaule leucoderme, qui n'est contestable que par les pédérastes, et on se concentre sur la folle licence qui règne de par chez nous.
° Tu peux être pauvre et singer un train de vie d'aristocrate.
° Tu peux passer d'une pouffe à l'autre, voire en prendre plusieurs à la fois, sans que le clan d'en-face songe à t'offrir un collier Michelin en flammes.
° Tu peux afficher ton tarlouzisme et ne récolter que des louanges des gens puissants et raffinés, voire donner un coup de fouet à ta carrière dans la comm', la fripe ou l'intermittence.
° Tu peux te saouler et te shooter à toutes les substances connues de l'homme, et trouver facilement des substances légales pour survivre à tes excès.
° Tu peux mâter partout sur les murs, à la téloche, au cinéma, dans la presse, des catins graciles et lascives qui te vantent la mort volontaire par surdose de gadgets rutilants.
° Tu peux tout avoir tout de suite et ne payer que plus tard.
° Tu peux te comporter en sous-merde belliqueuse, vivre de rapine et de magouilles, et ne jamais faire que de courts séjours chez les flics avant d'être réintégré parce que tout le monde à droit à une seconde troisième quatrième nouvelle chance.
° Tu peux clamer l'ethnocentrisme le plus radical et te farcir de la conne de gauche, levée dans un happeningue antiouaciste.
° Tu peux exiger de l'aide de la part de l'Etat qui ne reconnaît pas ton existence parce que tu n'as rien à foutre sur son territoire.
° Tu peux pratiquement tout te permettre et jouer la carte de la discrimination dès qu'on te demande d'arrêter de te comporter comme le dernier des enculés.
° Tu peux clamer ton droit à fonder une famille même quand tes moeurs t'interdisent physiquement de concevoir un gosse.
° Tu peux tout obtenir en trichant et en mentant, parce que l'hypocrisie est endémique, mais sans besoin de graisser la patte à quiconque parce que la corruption est encore jugée immorale.
° Tu peux conchier publiquement la culture locale, attaquer les autochtones en meute, t'approprier des villes entières, sans jamais risquer de ratonnade spontanée, parce que les mâles locaux sont soumis à leurs femelles et que lesdites femelles rêvent de n'être plus qu'un numéro dans un harem.
Où d'autre sur la planète peut-on ainsi griller la chandelle par les deux bouts, et se faire offrir des stocks entiers de cierge en compensation ? Quel autre peuple demande si peu de respect, quelle autre nation jouit si fort de se faire piétiner la gueule ? Où trouve-t-on des intellos qui préféreraient le pal buccal plutôt que la solidarité avec leurs compatriotes ?
Pour l'instant, Cendrillon pense encore qu'avec plus de vaseline, d'allocs et d'épisodes de Kirikou, elle finira par se faire aimer par les chacals. Heidi, brave fille un peu réac mais raisonnable, pense que ça ira plus vite avec des référendums. Leurs petites soeurs, Oskarine et Jean-Marine, songent même à des formes discrètes de lois martiales et à des examens d'entrée pour ne conserver que l'élite bankable et baisable.
Sortez-moi du coma quand toutes ces greluches auront compris l'intérêt pédagogique de la kalash.
11:16 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (12)
16/12/2009
SEGOSPHERE HALLAL
Encore une couche de mièvrerie militante sur l’air de « Mon sac poubelle est une robe de bal. » Vous apprécierez en connaisseurs la stupéfiante complaisance du ton, même lorsqu’on considère a priori toute journaleuse comme une collabo qui s’ignore. « Epanouissement », piercing dans le groin, coolitude… Ajoutez à cela le lèche-vitrine d’un culte à l’autre présenté comme une quête mystique et vous avez tous les composants d’un répugnant cocktail post-féministe. Le message de fond ? Ségosphère et obscurantisme hallal, y a pas de contre-indication médicale. Comme s’il s’agissait de deux opposés radicaux entre lesquels choisir. Comme si on n’avait pas envie d’empoigner l’un pour défoncer le cul de l’autre.
Il y aura sans doute quelques droitards pour souligner qu’une multipondeuse catho au chômage volontaire n’aurait pas eu droit à une telle flagornerie. Ils feraient bien de penser à ces églises qui ont sonné un clownesque tocsin climatique, qui hébergent des gens pour qui le papier-bible est un papier-cul de luxe, ou qui ont appelé à voter en faveur des minarets. Potes chrétiens, vos mitrés vous ont vendu à la concurrence. Si vous avez encore le moindre amour propre, vous n’avez plus le choix qu’entre le schisme et l’apostasie. Alors laissez tomber le stand-up à base de réciprocité : personne n’y croit, surtout pas vous-mêmes.
La focalisation sur la minorité de cinglées qui s’emballent dans ces bodybags verticaux est bien entendu une trappe à couillons. La coranette d’Occident sera festive, pas-prise-de-tête, avec un hadith sexy tatoué sur les reins et fière de bosser dans la comm’ pour rembourser ses nibards surgonflés. Des imams néo-soufis slammeront dans le métro pour expliquer que le Prophète n’aime pas qu’on foute l’alu à la poubelle ou qu’on massacre les bébés-baleine. L’air vicié de l’ex-Europe ronge toute foi véritable jusqu’à l’os et n’en conserve que le folklore. Il ne faudra pas un siècle pour que l’on trouve exactement le même prototype de connard avachi sous une kippa, une calotte ou un keffieh.
La goinfrocratie a réussi à recycler l’internationale marxiste, qui jurait son démembrement, pour en faire un auxiliaire de la dépossession généralisée. Elle a réduit la droite anti-progressiste, qui vomissait tout cosmopolitisme, à une section de Sécuritas parfumée à la javel. Elle a phagocyté jusqu’à l’objection de croissance, la réduisant à une tocade pour cyclistes végétariens, qui se croient subversifs parce qu’alterconsommateurs. Et l’islam, dont une poignée de territoires sont passés en pas vingt-cinq ans de la préhistoire à l’obésité industrielle, serait une menace encore plus sérieuse pour notre civilisation Second Life ?
Une misérable secte qui lorgne volontiers vers les privations très temporaires et négociables, serait de taille contre l’entreprise de corruption des mœurs la plus colossale depuis la décadence romaine ? Vous pensez sincèrement que la sunna est un vaccin efficace contre l’accoutumance au confort et l’instinct universel de lascivité et de flemme ? C’est son goût même de la domination sans partage qui pourrira l’islam, qui l’étouffera de mauvaise graisse, parce que ses prosélytes ne pourront PAS oublier le langage dans lequel cette domination s’exprime en Occident : la frime, le clinquant, le pognon brassé en piscines olympiques. Son dépouillement originel ne résistera pas à la séduction des salopes de supermarché. On voudrait nous faire croire que le jihadiste conséquent se les couperait plutôt que d’accepter une flûte baveuse entre deux attentats : sur ce coup-là, je crois volontiers à la fable de la « majorité de modérés. » Les guerriers qui maîtrisent leur trique, combien de divisions de recrues ?
Il sera d’autant plus vulnérable que les anciens esclaves de l’Europe éprouvent toujours la rage de venger l’humiliation de leurs pères. Il faut faire ravaler sa fierté à l’ancienne puissance en lui montrant qu’on peut faire aussi bien qu’elle, pour peu qu’on s’approprie ses outils. Les terres décolonisées n’ont expulsé que l’Homme Blanc, pas ses symboles, ses rites, ses valeurs. Il fallait des hymnes nationaux, des uniformes et des étendards, des délégations officielles et des limousines, des usines et des derricks, du papier-monnaie et du fric virtuel. L’histoire de la décolonisation, c’est celle de Vendredi qui tue Robinson pour crever de faim en jouant son rôle.
Malgré son austérité, malgré son amour valeurs guerrières, malgré même la sagesse qu’il peut renfermer, l’islam ne peut pas échapper à ce retour de manivelle. Ses fidèles d’Afrique ne luttent pas uniquement pour imposer leur Vérité : sous leur appartenance à une même foi, ils restent des hommes de couleur avec un contentieux à régler avec le Toubab. Puisque Blanchouille est censé avoir pillé le Tiers-monde pour s’enrichir, ils reprendront ce qui leur appartient et s’installeront à sa place, après avoir avili ses femmes, assombri ses moutards et éradiqué sa culture. Mais de là à recréer le bled crasseux ou la brousse aride, faut quand même pas pousser. Les anxiolytiques, la climatisation, le crédit-conso, les mégastores, le tuning, le club VIP, le low-cost, tous ces trophées sont foutrement addictifs.
Consolation miteuse : le bernard-l’hermite qui squattera cette abominable coquille finira lui aussi par y claquer de mollesse et de relativisme abruti.
20:07 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (7)
03/12/2009
ENCORE UN DÎNER DE COHN REUSSI
La plus formidable des ripostes – mais je rêve – serait que les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses. Vider les caisses de la Confédération: voilà ce qu'il faudrait ! Que l'Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis désertent votre place financière. Voilà ce qui marcherait. On l'a bien vu avec les pressions exercées par le fisc américain dans l'affaire UBS. Si cette votation a des conséquences économiques, alors les Suisses comprendront.
Allez, le choeur de l'Amicale de la Décimation Planétaire, encore une fois, on gueule tous ensemble: CHICHE !
Oh putain que oui, chiche ! Jéhovah, si tu existes ! Ecoute la prière du Gros Cohn ! Fais en sorte qu’aux insultes internationales contre les Chuiches s’ajoute la punition bancaire des parvenus des dunes ! Qu’on « comprenne » ! Oh que oui ! Fais-nous comprendre à quel point on nous veut du Bien, chez les enculés qui se drapent dans la même couleur que l’étendard du Jihad ! L’effondrement économique comme révélation théologique ! Moins de sous et plus de tolérance ! C’est un si bon, si beau calcul !
C’est qu’on l’aime, le pétropognon des émirs ! Qu’on pourrait pas s’en passer ! Que c’est même notre goinfrerie qui nous rend si aveugles et si ingrats ! Sûr que ça nous fera une bonne leçon de reconnaissance et d’humilité si les comptes secrets s’asséchaient d’un coup ! En tout Chuiche sommeille un phynancier nazi !
D’ailleurs, l’Amérique, depuis les fonds en déshérence, c’est sûr qu’on l’adore ! Et qu’on s’empiffre de whoppers depuis que l’UBS s’est faite un peu secouer ! Ca marche comme ça, avec nous. Pour Krouillafi, c’est pareil ! Plus il nous casse les gonades, plus on a envie de lui lécher les siennes ! Même que ça n’a eu aucun impact sur le récent vote, nenni messire !
[Cogner dans les portes. Se faire stupidement mal aux poignets. Inquiéter la voisine. Siffler une bière. Reprendre le cours du billet.]
Camarade Cohn, maintenant que ma vue n’est plus brouillée par la fureur, je vous prie de m’excuser pour mon coup de gueule.
Vous avez raison, mille fois raison.
Je vous CONJURE de faire l’impossible pour nous faire revoter. Traitez-nous pire que de la merde. Faites-vous voir à tous les prime time de la téloche d’ex-France, on la capte derrière nos montagnes, vous savez ?
Et puis tiens : traversez la frontière, venez nous morigéner directement au Heidiland. Crachez nous contre. Niez ouvertement l’existence d’une population autochtone qui peine à tourner dès le 15 du mois, et qui ne demanderait pas mieux que de foutre la paix aux exotiques si la réciproque existait. Faites-nous honte des montagnes de fric dont nous disposons tous.
Saisissez-nous par la cravate mal repassée de nos costumes tristes et expliquez-nous que, la démocratie, c’est quand la plèbe exprime l’exact avis des nouveaux puritains que vous représentez. Rappelez-nous que nous ne sommes que des nains de jardins grisâtres, avec un accent comique, obsédés par la propreté des trottoirs et le bruissement des liasses replètes. Noyez-nous dans notre propre merde pour nous apprendre à être enfin de vrais Citoyens du Monde..
Vous verrez dès les prochaines votations les progrès que nous sommes capables de faire grâce au knout et aux glaires en pleine gueule. Si avec tout ça les Verts ne récoltent pas 58% de suffrages aux prochaines élections, eh bien vous n'aurez plus qu'à demander l'intervention de l'Otan.
15:50 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (9)
30/11/2009
XENOSCEPTIQUES ET TRAÎTROPHAGES
Si le mot « peur » coûtait cent balles pièce, l’ensemble de la presse pourrait déposer son bilan aujourd’hui, tant elle a abusé de ces quatre lettres. Ainsi donc, ceux de mes compatriotes qui sont sortis de chez eux dimanche pour refuser de se faire emminareter ont eu les chocottes et ont voté avec leur bile.
Eh bien moi, qui cuvait mon vin et suis resté chez moi toute la journée pour crapuler et manger des pâtes à l'ail, je vous le dis bien net : les trouillards, c’est vous, les moralistes de mes deux, les gestionnaires des nuisances, les facilitateurs d’ethnocides silencieux.
Vous avez une sainte pétoche de passer pour des ouacistes.
Vous vous conchiez à l’idée de perdre des sous chez les émirs.
Vous claquez des ratiches face au simple bon sens, selon qui les église c’est en terre chrétienne, et les minarets en terre islamique.
Vous vous relevez la nuit pour voir si le fantôme d’Adolf n’est pas planqué sous votre lit, et à chaque fois qu’une communauté fait des remous en Europe, vous vous persuadez que l’Eau Low Cost va repartir pour un tour.
Vous féminisez des mots au mépris de la grammaire et de la syntaxe, des fois qu’on vous reprocherait d’être machos, voire misogynes.
Vous frétillez au spectacle de folles gerbatoires à cul emplumé, pour ne pas être taxé d’homophobie.
Quand vous dénoncez l’antisémitisme, c’est à peine si vous osez prononcer le mot « juif », parce que vous pensez que seul un rabbin ou un nazi peut s’en servir sans se faire azorer.
Vous seriez prêts à vous brosser les dents avec du plâtre plutôt que de gaspiller l’eau du robinet. Vous pensez sincèrement participer à l’assassinat de la planète en n’éteignant pas la lumière dans une chambre vide.
Vous vous shootez à l’adrénaline en écoutant les prêches insanes de Michael Moore ou Yann-Anus Bertrand, vos nouveaux curetons, encore plus cons et doctrinaires que les anciens.
Vous en arrivez même à craindre cette démocratie dont vous farcissez la moindre de vos phrases, les jours où l’électeur se pique de ne pas suivre vos recommandations.
Nous autres ? Nous ne sommes même pas xénophobes. Nous sommes xénosceptiques. Nous ne voulons pas nous replier sur nous-mêmes, nous voulons au contraire avoir toute la place. Nous ne voulons pas jouer sur les peurs, nous voulons justement inciter Monsieur Moyen à ne plus craindre vos menaces, votre chantage, vos injures hallucinées.
Et si nous nous laissons parfois aller à exciter sa colère, ce n’est pas contre vos adorables « minorités », vos délicieux « boucs émissaires » - mais contre vous seuls.
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24/11/2009
LES COMMUNISTES NE SONT PAS DES GENS COMME NOUS ou TU SAIS CE QU'IL TE DIT, LE POIREAU ?
Il n’y a rien d’étonnant à voir une certaine droite identitaire, obsédée par la pureté de la race et les communautés ethniquement homogènes, tenter régulièrement des hybridations idéologiques avec la Décroissance. C’est logique : tous ces white trash, ces red neck à la française, ces rurbains malheureux (ni village, ni ville) ont des fantasmes de fermes fortifiées dans lesquelles on pourra résister aux hordes négro-mahométanes en cultivant du poireau et en s’entraînant au fusil Ithaca.
Il a quoi contre le poireau, notre bolchevik vaudevillesque ? Allez faire un bouillon correct sans lui, même en le remplaçant par beaucoup d’oignons, et sans bon bouillon, pas de plats mijotés ravageurs, pas d'opulentes sauces pour le gibier, pas de somptueux risotto au taleggio. Je ne parle évidemment pas, affront suprême ! du plat national vaudois, composé au tiers de ce noble légume. Mais bon : le très cosmopolite animal ignore sans doute de quoi je parle, lui qui a osé écrire qu’on buvait du fendant par chez moi… On mettra ça sur le compte de l'ignorance et non d'une volonté de nous inciter à annexer tous les territoires compris entre Genève et le Finistère.
Décidément, il ne faut pas lire les communistes, ni les fréquenter, ni boire des coups avec eux. Ils s’y connaissent en mangeaille comme moi en poésie prolétarienne.
Et puis, ils ont souvent des goûts de chiottes en matière de gonzesses.
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23/11/2009
PIEUX MENSONGES
Pour être au clair sur la qualité d’un restaurant, on peut étudier le menu (peu de plats ? pas de poésie alambiquée pour vendre un filet de poisson ? Plutôt bon signe) mais jeter un œil aux cuisine est toujours préférable. Une équipe de sacripants a appliqué cette méthode à la cantine des climatolâtres, et ce n’est pas le résultat de l’opération qui va nous redonner la dalle. Sur la carte, la faribole anthropique était déjà peu ragoûtante. Maintenant qu’on sait comment les mouilleurs de doigts nous concoctent leur infâme tambouille, on a encore moins envie d’y toucher.
Nos tripatouilleurs d’opinion ne se laissent pas démonter : si si, la Terre va vraiment mourir à cause des 4x4 ; si si, les gens qui ne ferment pas le robinet autant que leur gueule sont toujours du gibier de potence ; si si, imposer des taxes idiotes et des ampoules lentes au démarrage est encore absolument nécessaire.
De toute manière, l’affaire est close avant d’avoir pris de l’ampleur. Grâce au capitaine de l’équipe d'Algérie française, il est désormais admis que la tricherie n’est pas un motif de disqualification. Si Paris vaut bien une messe, vous goberez bien quelques pipotages éhontés pour sauver l'Amazone. Mâtez-les, ces laïcards forcenés qui nous font le coup du pieux mensonge !
Quatre modestes paragraphes et l’éditorialiste du Temps déclame le générique de fin . Pas besoin de plus, d’ailleurs : il suffit de bien appuyer sur la notion de « complot », ça permet de faire passer l’adversaire pour un blaireau paranoïaque. (On notera que, dans l'ensemble, ledit adversaire fait beaucoup d'efforts pour conforter cette image.) Pour corser l’exercice, ne pas hésiter à dénoncer à son tour une « manipulation » ! Si personne n’épingle ce procédé lamentable, alors la médaille d’or du bluff est dans la poche. Le jury a particulièrement apprécié ce tour de force relativiste :
C’est le talon d’Achille de la science moderne: il ne peut exister de vérités scientifiques au sens de certitudes absolues ou irréfutables.
Bien entendu, pour le génome humain qui met fin à tout ouacisme scientifique, c’est pas du tout pareil. Ne mélangez pas tout, manipulateurs que vous êtes.
Ce bel encoublage médiatique est une petite friandise qu’on peut consommer sans modération. Ca n’arrêtera pas la glorieuse marche du capitalisme vert, ça fera ricaner dans les bistrots, et les cons se diront que décidément on les prend pour des cons, sans qu’ils en deviennent moins cons ou plus belliqueux pour autant.
Ce qui reste embêtant, c’est que la spontanéité du piratage est effectivement douteuse, et qu’il profite sans aucun doute à l’empire de la bagnole. Des chameliers pétrodollarisés aux publicitaires qui nous font bander pour un leasing, ils sont nombreux, les pourris qu’ un gros coup de frein à la croissance balancerait aux cagoinces de l’Histoire. Ils redoutent moins la guerre civile que la grève de la goinfrerie. « Consommez ! Empruntez ! Jetez ! Les pastèques vous foutent la trouille pour rien ! Tout est sous contrôle ! »
Aucune envie de me retrouver dans la même barque que ces dégueulasses boulimiques, juste parce que leurs ennemis sont des néo-puritains new age, des bolchos à tri sélectif et des métisseurs à babouches. Ce sont les mêmes flics qu'on envoie fouiller vos poubelles, qu'il s'agisse d'y trouver de l'aluminium pas recyclé ou des cartes postales nazies. La machine à concasser les cultures fonctionnera aussi bien au diesel qu'au biocarburant.
L’ancestrale sagesse southparkienne rappelle qu’en démocratie, on a toujours le choix entre un lavement et une merde. Entre le clystère écolo et l’étron libéral, une fois de plus, on ne choisit pas.
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09/11/2009
PADAMALGAM
Un musulman a tué des amerloques, ce qui est certes regrettable mais il serait encore plus abominable que des gens bien vivants (blancs, au bol) en venaient à concevoir de mauvaises pensées à l’égard de gens bien vivants (colorés, au pif). Comme ça, gratuitement, sans qu'on voie trop le rapport, hein.
Voilà le message que l’armée adresse à la population yanqui. C’est le dernier cri de guerre de nos élites occidentales : Padamalgam ! L’incantation surnaturelle censée prévenir la guerre civile et apaiser les tensions-communautaires-qui-n’existent-que-pour-les-ouacistes-blancs. Du calme les enfants, le show multiculti revient tout de suite après cette courte pause.
C’est pas qu’on lui en veuille vraiment, à ce cher général, on ne s’attend pas à ce qu’il se mette à réciter du David Lane avec une taie trouée sur la figure. C’est son boulot, de poser tout médiatiquement son cul sur la marmite, et on est même prêts à penser qu’il n’est pas complètement sincère dans son numéro de vaselineur de relations interethniques. Mais si la Grande Muette avait pu, sur ce coup-là, fermer son claque-merde, ça n’aurait pas été plus mal. Débarquer aux funérailles d’un soldat et demander à ses parents de bien vouloir ne pas faire les nazis, ça doit être un peu dur à gober, comme condoléances.
Natürlich, si je voulais faire mon gauchiste deux secondes, je pourrais faire remarquer qu'une armée connue pour chahuter le monde arabe à coups de sous-munitions ou de guérilla par procuration, doit s'attendre à ce genre de plaisanterie un jour ou l'autre. Ce d'autant plus si ses cadres sont assez idiots ou politiquement castrés pour enrôler n'importe qui, sur la seule foi d'une Green Card gagnée sur une loterie internautique. Mais là n'est pas vraiment la question.
Et puis pour gauchiser en rond, il faudrait que je m'insurge contre le traitement de la question arabe par les médiats occidentaux, pour qui casser du bougnoule serait très acceptable, selon le lectorat majoritaire de Chomsky.
C'est sans doute parce que je suis un gros faf ethnautiste (métisseurs, antifas, contempteurs de toute forme de patriotisme, je vous offre bien gracieusement ce néologisme), mais j'ai plutôt l'impression que le rôle du Golem rôdant dans l'ombre, pour nos amis journaleux, ça va rester le crâne rasé encore quelques interminables lustres avant de basculer au menton poilu.
Qu’une mythomane tropicale se larde la graisse de croix gammées, et c’est la Haine Blanche qui est dénoncée (bien entendu, ne plus en dire un mot s’il s’avère que c’est de la foutaise).
Qu’un mahométan massacre des soldats amerloques et c’est la Haine Blanche qu’on cherche à prévenir (alors que c’est plutôt l’antiaméricanisme meurtrier qu’on a vu à l’œuvre).
Qu’un débat sur l’identité d’ex-France soit proposé, et c’est la Haine Blanche que l’on traque au microscope (la Marseillaise sifflée et le tricolore brûlé étant des détails qui n’obsèdent que le national-sarkozysme, faut-il le préciser).
Un Noir à la Maison Blanche ? Génial, mais gaffe à la Haine de la même teinte !
Le Petit Nicolas au cinéma ? Ca manque de métèques, ça dope.. ? ça dope quoi... ? Hm... ? Oui, bravo !
Et on peut continuer jusqu'à la prochaine guerre, sans jamais toucher le fond du ridicule...
Cocasse constance dans la trouille, la maladresse et les signaux envoyés par les trépaneurs de masse.
Padamalgam ! Couché ! Panier !
Et un grand coup de journal sur la truffe du sous-Chien, avant qu’il ne montre les crocs.
Pourtant, on se demande un peu ce qu’ils craignent. Un effet Cronulla généralisé ? Les Faces de Craie donnent-elles donc tant l’impression d’être à bout de nerfs, les pognes translucides à force de crispation sur le flingue ? J’avais plutôt l’impression qu’on rasait les murs en tolérantisant à fond les guidons ? C’est nous qui dansons de joie dans la rue quand des attentats ravagent le monde arabe ? Qui hurlons mort et misère sur la tête de ceux qui vomissent le Christ ou les Drouadloms ?
Qu’on soit pas du même monde, soit, mais vivons-nous vraiment dans la même dimension que ces démocrates qui braillent inlassablement leur appels à la Vigilance ? Si leurs filles se font multitroncher dans le local des poubelles par des fans de Malcolm X, est-ce qu’ils vont leur expliquer que serrer les miches fait le jeu de l’extrême-droite ?
Je pose la question, mais c'est purement rhétorique, nous sommes d'accord. Chercher à comprendre des gens sera utile le jour où nous pourrons les disséquer vivants, pas avant. Du moment que des adultes financièrement autonomes ont pu croire que se flinguer en masse permettrait de se réincarner derrière une comète, n'est-ce pas, nous n'en sommes plus à une absurdité près.
A la réflexion, placer sa foi dans la paix mondiale par le biais du métissage et de l'indifférenciation, ça relève exactement du même état d'esprit, et des exactes méthodes en plus, que les barjots de Heaven's Gate : crevons tous, et comme ça nous serons plus heureux. Ce qui fait toute la supériorité morale desdits tarés, c'est qu'eux au moins en mis en pratique leurs convictions, au lieu de les prêcher à toute une race. |
18:59 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)
04/11/2009
JE T'EN FOUTRAI DES CAPTATIONS
« Capter les voix extrémistes »… j’te jure…
D’abord, si on est un estrémisse qui vote (car il faut des perversions pour les goûts les plus baroques), il faut quelque chose d’un peu plus appétissant que le maigre asticot d’un drapeau républicain pour gober l’énorme hameçon auquel il pendouille. Les électeurs prétendus fafs que l’UMP est venue piquer au FN ? Soit on considère que ce dernier est vraiment un repère de bêtimondistes : auquel cas ils n’avaient absolument rien à y foutre. Soit on y voit un truc de centre-droite fatigué et comme on n’y a jamais mis un orteil, on ne risque pas de se faire « capter ».
Ce d’autant moins qu’ensuite, si l’on est estrémisse AOC, en toute logique on ne vote pas, « jamais, pour rien ni personne ». On stocke des pétoires, on apprend à fabriquer des pipebombs et on prêche aux âmes simples et rudes des passages à l’acte un peu plus bandants que d’enurner des bulletins. Attendre jusqu’à la morgue des « conditions objectives » qui ne se présenteront sans doute jamais ? Oui, c’est pas plus courageux ni moins politiquement naïf que de faire des coches sur un ex voto laïc tous les quatre ans. Simple question de style, puisque plus rien d’autre n’a d’importance.
Et puis vous pouvez toujours faire deux colonnes, une pour les tractations, l’autre pour les coups de force, et comparer quelle méthode a donné plus de résultats depuis l’Antiquité.
De toute évidence, la Gôche puritaine et la Droâte MTV partagent le même mépris pour les patriotes en les considérant comme suffisamment malvoyants pour tomber dans un panneau si kholossal. Mais allez savoir si elles n’ont pas raison, ces deux salopes inenfilables, puisque le populo oublie si vite qu’il se fait cocufier par elles à la chaîne ? Electeur = Alzheimer.
Le génie de la démocratie, c’est de faire croire aux suffragettes mâles et femelles que l’alternance cyclique et factice du pouvoir est à chaque fois une révolution, un changement radical dû à leur engagement d’une demi-minute dans l’isoloir. C’est un peu comme la commande des portes d’un ascenseur : appuie dessus et elles se fermeront cinq secondes plus vite que si tu avais patienté.
14:16 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
31/10/2009
ATHLETISME TETRAPLEGIQUE
J’avais loupé ce morceau de bravoure, que dis-je ? d’héroïtude, paru il y a quelques semaines dans le Courrier kalvingradois, indispensable répertoire de tout ce qui peut mériter mépris, dégoût ou détestation à la surface du globe. QUATRE putain de pages A4 pour expliquer que, non, le féminisme ne sert pas à que dalle, contrairement à l’amoncellement des apparences. Ces braves dames, institutionnalisées par l’Etat et dépassées par le marché, ont encore le culot magnifique de pavoiser. Le ton désespérément volontariste évoque un discours d’encouragement au kolkhoze, deux heures après une invasion de sauterelles.
Parmi les perles, on notera :
° La notion d’ « entrée en conjugalité » (ne dites plus « mariage », c’est partiarcapitaliste) ;
° La présentation de la récupération totale et de l’immobilisme définitif comme « un assagissement logique », parce que maintenant, n’est-ce pas, il faut « gérer les acquis reconnus » (en clair : conserver ses privilèges et ses entrées auprès des décideurs qu’on gerbait il y a trente ans) ;
° La nécessité de parler de féminismeS au pluriel, parce que « utiliser le singulier est presque injurieux pour un mouvement vivant. »
Et quelle vivacité, camarades ! Voyez comme elle digère bien tout ce que le tube lui envoie dans l’estomac ! Et comme le pouls est admirablement constant ! Et la gravité militante qui se reflète dans ces yeux fixes et vitreux ! Et comme les escarres cicatrisent bien quand on les soigne à temps ! Encore quelques années de rééducation et elle pourra peut-être cligner des yeux pour nous parler de la Lutte contre les Zinégalité(e)s !
Sans le financement de l’Etat et l’obligeance dévouée des derniers journaleux qui ne font pas de la presse pipeau-le, le féminisme serait une carcasse nettoyée de toute fibre viandeuse par les asticots. Le capital a sponsorisé ses soldates et en a fait les eunuques de son harem.
Je sais pas pour vous, mais l’idée du féminisme en tant que mouvement qui a perdu ses couilles me met d’humeur particulièrement frétillante.
In hoc signo dans l'cul
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29/10/2009
TAPER DU CUL SUR LA TABLE
L’aplaventrisme, spécialité helvète.
Ne loupez pas, tant qu’elle est en ligne, cette savoureuse collection de platitudes et de salamalecs au plein sens du terme. Dire qu’on a étrillé ce pauvre Hans-Ruedy pour sa déculotée… Quelle traitement méritent alors, en comparaison, ces flagorneurs bouffis de moraline démocrasseuse et d’obséquiosité ? La fine limite entre diplomatie et taillage de pipe est explosée à coups de maillets.
« Bien cher Colonel ! Glorieux Bédouin ! Grand Babu qui sent l’eau d’Cologne ! Si vous pouviez nous rendre nos otages ! Que ça serait magnanime et bien digne de votre noble et belle personne ! Contemplez les abysses d’avilissement où nous nous vautrons pour vous attendrir ! Le spectacle est gratuit mais pensez au chapeau à la sortie du chapiteau ! Allah et Muhammad (Mille jonquilles fleurissent leur beaux orteils!) vous le rendront ! »
La lettre de Levrat ? De la prose de pasteur ivre de piquette bénie ! Celle de Savary ? Un ton de stagiaire de jardin d’enfants avant son premier café ! Celle de Perrin ? Une dissertation de gymnasien distrait ! Il n’y a qu’avec Romain qu’on se réveille un peu et encore ! Il sauve l’honneur en s’abstenant de toute formule de politesse alambiquée mais on rêverait que sa bafouille vite torchée soit au contraire la plus mesurée de toutes ! Quant à Warluzel, il s’écoute tellement écrire qu’il en oublie d’adresser un message clair, qui aurait dû se résumer à : Va te mettre un chameau, maquereau pouilleux des dunes.
Pour un joyeux contraste, pensez à jeter un œil aux réactions des lecteurs, dont on présume que les plus virulentes ont passé à la trappe – à moins que, là aussi, l’obsession bien chuiche de ne jamais se fâcher avec personne l’ait emporté une fois de plus.
Ce n'est pas tous les jours qu'on tombe sur une salope prête à subir les pires outrages avec le sourire, alors il faut en profiter jusqu'au bout, au-delà du raisonnable. J'espère donc que Kouillafi lit effectivement notre misérable presse, et qu'il va se payer dans tous les grand quotidiens un encart publicitaire montrant son cul torché sur le drapeau national.
12:52 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (5)
26/10/2009
DEMANDEZ A VOS VIOLEURS SI VOUS ETES DES VICTIMES
Pendant que les flicocentristes de Chuiche se demandent si l'on va se laisser islamiser avec ou sans muezzins, la drouate d’ex-Hagone en remet une couche avec l’identité nationale. C’était déjà gros la première fois, ça devient carrément soporifique. On ne peut même pas soupirer que l’Histoire se répète : elle est finie, l’Histoire, et on l’a remplacée par un vaudeville qui tourne en boucle. Aux républicains de centre dur qui veulent un peu plus de Marseillaise répondront les républicains de centre mou qui en voudraient un chouïa moins. Mixocrates et archéobolches brailleront à la résurrection de Saint Maréchal, sans l’invocation perpétuelle duquel plus personne ne sauraient même qui ils sont.
Ca va peut-être donner lieu à un, deux télébastringues où les noms d’oiseau voleront au-dessus de la stratosphère, parce qu’on sera entre gens bien éduqués. Entre gens qui ont tous participé, depuis un demi-siècle, à l’assassinat de la nation et qui se disputent son cuir devant un parterre de crevards qui vont aux urnes comme d’autres à la soupe populaire. Quant aux Huns, ils ne brûleront pas dix bagnoles de plus que d’habitude : la manière dont les toubabs organisent leurs funérailles les intéressent assez moyennement, je présume.
Ceux qui en ont un peu sous la capuche doivent même franchement se marrer. Est-ce que vous imaginez un seul Néofrankaoui se demander une seule seconde qui il est, et ce qu'est sa Nation ou sa Patrie ? Demander à ses caïds, imams et grossistes en viande de singe de faire des conférences sur le sujet, des fois qu'on puisse y intégrer des souchards, du moment qu'ils savent correctement chanter le raï ?
Qui suis-je, où vais-je en Mobilité Douce, dans quelle étagère de la morgue ? Comment peut-on même consentir à haïr virilement un peuple qui descend si bas dans le relativisme et l'écrabouillement volontaire de ses instincts les plus basiques ? Les blanchouilles ne méritent vraiment que le mépris et l'ignorance.
Mais on trouvera malgré tout des réacs qui votent pour se satisfaire de cette goutte de vaseline, si contents qu’on leur vole une fois de plus leur discours qu’ils en oublieront qu’ils se sont faits emmancher jusqu’au crâne. Ceux qui bloguent y verront l’espoir de faire grimper leurs stats ou de pousser un paquet de tract supplémentaire, pas même heurtés par le fait que ledit débat n’aura lieu qu’entre « parlementaires, députés et sénateurs », ce que 99% d’entre eux ne sont pas.
A ce jour, je n’avais pas compris l’allusion d’Abelikov au « susucre à chercher du côté de l’UMP » ; à présent, elle est limpide. La droite a éviscéré et momifié l’extrême droite et l’a déposée dans un sarkophage qui défiera les siècles. Etre post-faf, c’était déjà être naturellement porté au culte des morts ; désormais, même les grandes gueules et les représentants de la fafitude sont traités comme des cadavres.
Si se suspendre à une poutre ou se diluer dans le cognac vous paraît une réaction insuffisante, le seul choix décent qu’il vous reste, poteaux Gaulois désireux de faire entendre votre voix dans ce cirque dégradant, est de dépoussiérer vos cagoules et de rejoindre les éventuels Black Blocks qui iront festivandaliser les rues quand le vomi collecté des débatteurs sera distribué au bétail citoyen.
19:01 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (3)
28/09/2009
PEDOSKI
Qu'avons-nous appris aujourd'hui ?
1) Qu'on peut baiser une gamine de 13 ans et foutre le camp de son pays pour éviter la taule, et se faire soutenir par toute la coterie bien-pensante de la planète quand on se fait extrader vers les USA, histoire de payer ses dettes. Qu'en outre, quand on est une gamine de 13 ans, qu'on se fait saouler et droguer avant de se faire sauter par une enflure de dégénéré, on n'a droit au statut de victime qu'entre des guillemets journalistiques répugnants à gerber du sang.
2) Qu'on ne peut pas dire que Sexy Black God est bronzé, parce que c'est un privilège de la coterie bien-pensante de la planète, qui mouille ouvertement en pensant à son taux de mélanine. Qu'affirmer, en conséquence qu'on risque plus la mort sociale en étant ouaciste que pédomane, n'est vraiment plus une exagération de fou furieux. (Oui, ce vieux porc de Berlu' ne risque pas grand-chose, mais c'est une autre question.)
3) Qu'on ne peut absolument pas me faire confiance, puisque j'avais promis de ne plus parler de Sexy Black God. Je jure pourtant à ceux qui en auraient une de libre à secouer que, n'étant ni pro-yanqui ni anti-yanqui, je ne fais pas de fixette sur Sexy Black God, mais sur la fixette que fait la coterie bien-pensante de la planète sur Sexy Death God.
4) Qu'aujourd'hui, je suis d'humeur stylistiquement redondante. Tant qu'à dire des conneries, autant les dire mal.
18:42 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (8)
23/09/2009
ILS VOULAIENT UN MESSIE...
... ils auront un martyr.
Même le choix des photos est sublime : exit le sourire étincelant, loin aussi la Gravitas si chère aux yanquis, on tape dans la dignité bafouée, les yeux clos, la tête basse du boxeur qui encaisse un coup vicelard. Obama VICTIME de racisme ! Les Boniches n'en peuvent plus ! Elles s'étaient enivrées de l'Amérique d'après-les-races, mais leur nostalgie d'une Lutte pour les Droits Civiques mythifiée est décidément trop forte. Il leur faut leur morceau d'Histoire, quite à donner dans le jeu de rôle. Savourez le ton de la grognasse, c'est du Beluga : "l’heure où l’Amérique se veut fière de son premier Président noir"... "Fidèle à lui-même, et à son souci de rassembler au-delà des races, Barack Obama..." Mouille... mouille... Heil have a dream.... (Pour le dessert, si vous avez encore faim, prenez une tranche de cette autre petite merveille)
Si les attaques étaient vraiment wacistes, elles critiqueraient non pas la négritude mais la mixitude du Baracké. Un ouaciste, vrai de vrai, pourri complet, ne se contente pas d'une panaché quand il a commandé une bibine, voyez l'esprit ? De manière assez amusante, les mixolâtres du monde entier ont adopté l'outrancière One Drop Rule, poussant encore plus loin la logique racialiste originelle que bien des nazebroques contemporains.
Et ça ne fait pas le beurre des minorités censées bénéficier de la salissure systématique du passé des Caucasians, minorités dont certaines grandes gueules commencent tout juste à piger qu'on ne se fait pas des potes en crachant sur les gens :
- L’élection d’Obama fait-elle évoluer les relations entre races aux Etats-Unis ?
- Non, on s’est demandé si cette élection marquerait l’avènement d’une Amérique post-raciale. Je pense que non. La race est ancrée dans la culture américaine. L’électorat d’Obama est blanc à 60%. Mais 55% des Blancs ont voté pour Mc Cain, et 45% seulement pour Obama. Les Blancs souvent ne voient pas la dimension raciale, ils ne veulent pas en discuter. Chaque fois qu’on soulève la question de race, les Blancs sentent qu’on les met en accusation, ils ne veulent pas en parler. Mais il faut en parler pour résoudre le problème. (ici)
Ceci dit, oui, parler de l'obamania et des obamaniaques est un exercice fatigant et peu productif. Ca sera donc mon dernier billet sur le thème, jusqu'à l'assassinat du Président par un clodo membre de Nation of Islam ou n'importe quel autre rebondissement méritant qu'on abandonne sa bière trois minutes.
PS : si vous ne pensez pas qu'Obama est un taré nationaliste, vous êtes peut-être homophobe... Demandez conseil à votre spécialiste et ne fumez pas la notice d'emballage.
15:42 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2009
LE BATON POUR SE FAIRE METTRE
C’est toujours meugnon, un journalisse qui prête le dos au fouet de son lectorat – et plus encore si ce dernier lui déchire le cuir sans payer la presse qu’il lit. L’Express se demande donc si les lieuesban ne souffrent pas trop sous la plume des confrères, bien connus pour leur kärscherisme et leur caillophobie. Et la blogosphère lui répond que si, que c’est dégoûtant, et qu’il faut que lesdits confrères fassent un effort pour être moins méchants.
Avoir si mauvaise conscience, c’est quand même gratiné. C’est un peu comme s’excuser chaque jour de devoir chier ou pisser, et se fendre l’entendement à trouver des moyens de vivre sans digestion.
Le grand panard de l’intello moderne, c’est la confession publique. Ca lui fait escalader les tentures, de se mâter sur la caméra de surveillance et de se prendre en flag’ de cliché. « Regardez ! Là, j’ai été machiste malgré moi ! Et là, xénophobe à mon corps défendant ! Et là, carrément waciste à l’ingré de mon plein su ! » Vieille obsession d’autopurification : la langue est fasciste, l’éducation aussi, la famille encore plus, il faut tout reprogrammer, concasser et réarranger pour être enfin conforme à l’idée qu’on se fait de l’Etr(e) Humain(e).
Ca ne sert à queude, ça rend schizo, mais on continue quand même. On chasse le naturel et il vous revient toujours en pleine gueule. On cravache comme des perdus comme pour obtenir son brevet de Non-Stigmatisant, et on se fait systématiquement recaler à l’examen parce qu’on n’en fait jamais assez aux yeux des examinateurs.
Les pleureuses à ticheurte Mort Pour Rien et les intermittents du jihad à capuche n’ont pas des exigences que la presse peut satisfaire. Pour eux, « les journaux », c’est un truc de Fromages et c’est à traiter comme tel : on ne veut ni de leurs excuses, ni de leurs câlineries, ni même de leur promotion. On veut qu’ils baissent les yeux et qu’ils changent de trottoir, puis de quartier, puis de ville, puis de pays.
En même temps, puisque nous sommes encore une ridicule minorité de Blanchouilles qui discriminons à tout berzingue et avec la meilleure conscience du monde, c'est pas plus mal que des gribouilleurs s'accusent à notre place de crimes qu'ils n'ont pas commis.
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08/09/2009
NON AU NEGRISME NEGROPHOBIQUE
C'est reparti pour une quadruple dose de moraline saupoudrée de ressentiment. Après Malfoutu Mondoudou, citoyen néobelge, c'est au tour d'un Valaisan de s'essuyer les pieds sur Tintin au Congo, dans une démarche qui mêle l'originalité foudroyante à un courage civique Citoyen qui bluffe sa race. Pensez, c'est qu'il pourrait se taillader jusqu'au sang ! Ca coupe, le papier...
Je pourrais expliquer à ce brave monsieur, et à tous les perdus dans son genre, que moi aussi j'ai lu tout Tintin, et que ce n'est pas ça qui m'a rendu ouaciste. Bien au contraire, c'est à force de voir le ouacisme traqué sous tous les matelas et derrière les frigos que j'ai fini par gamberger la moindre et à vouloir me documenter un peu sur la Bête Immonde. Et pas de bol, je suis tombé directement dans sa gueule. L'obsession antiraciale crée des fachos en série. C'est peut-être le but, histoire que les auxiliaires de la police aient encore du boulot une fois que les blanchouilles seront minoritaires chez elles ? Foutrement bien pensé et efficace.
Puisqu'il fait beau, que j'ai miraculeusement congé aujourd'hui et que je suis de très bonne humeur, je me laisse moi aussi submerger par la mauvaise conscience et le repentir. Voui, le ouacisme, comme le diable, est dans les détails, combattons-le, pas de ouacisme dans la quaoutier, etc. En fouillant trois secondes et demi sur gougoule (imitant en cela la rigueur et l'honnêteté intellectuelle de nos ghostbusters mixolâtres), j'ai découvert bien plus qu'un méchant livre : tout un putain de mouvement prétendument culturel qui, lui aussi, donne des Nouares une image désastreuse à la jeunesse du monde entier.
Ces gens-là se contorsionnent sur le bitume en imitant la parade amoureuse du chimpanzé, en appelant cela cyniquement de la "danse". Ils n'ont que le mot "nègre" à la bouche. Infoutus de jouer du moindre instrument ou de chanter correctement, ils passent des percus en boucle en éructant mollement des histoires mythomanes sur la longueur présumée de leur bite et l'usage extensif qu'ils en font. La rapine, la baston, le viol en réunion, la détestation des institutions politiques et des règles de bienséance occidentales, le culte du pognon rapide et facile, autant de "valeurs" que leurs textes reprennent inlassablement depuis des décennies. Tout dans leur comportement exprime la conviction que la seule manière d'être pour un Africain vivant hors d'Afrique est de se conformer aux clichés colonialistes les plus arriérés : stupidité, violence, trafics, sociopathie assumée, vulgarité inouïe, paresse, incapacité d'intérgration revendiquée, goût monomaniaque du bavardage insane, j'en passe et des plus croustillantes.
Un mouflet dont le premier contact avec la négritude est un disque de hip-hop ne peut que développer des instincts d'Obersturmführer à l'âge adulte. Il est donc urgent, pour la dignité et la respectabilité de la communauté nouare, de passer tout cédé de rap au rouleau compresseur et de condamner toute racaille à un long travail de rééducation et d'apprentissage d'une langue civilisée. Faute de trouver le courage d'une telle épuration de ses rangs, c'est tout un peuple qui finira par passer auprès des Blancs pour un ramassis de primates aigris, culturellement autistes, mentalement déficients, et justifiant par avance, in fine, des brutalités policières ravalant les Escadrons de la Mort à une police municipale saturée de chasselas. Toute autorité politique, religieuse ou intellectuelle, qui montrera la moindre complaisance envers cette entreprise planétaire de salissement de la culture africaine devra être considérée comme une soubrette au service de l'Internationale Brune et du Grand Capital Sécuritaire. Nos pas s'arrangent !
13:02 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (10)
07/09/2009
EN-DEHORS DU MONDE
Je relis ceci, (plutôt que de boucler quelques affaires urgentes).
La première fois, j'avais parcouru un peu distraitement, l'affaire étant plutôt chiante, enfin jusqu'à ce que le préfet présumé ouaciste se défende et renvoie les accusations aux expéditeurs. On pourrait être un peu surpris qu'une fineaude comme la mère Lizzy se soit laissée aller à l'emballement indignatoire, mais qu'elle avoue sa gêne est tout à son honneur. On en a encore pour un bon quart de siècle avant que les journaleux ne se précipitent plus comme des mouches sur la moindre affaire de ouacisme frelaté, et bien le double avant qu'ils prennent l'habitude de s'excuser quand ils ont colporté des fouteries. C'est la jurisprudence Ausc non Anne Fr non putain! Timişoara, voilà, ça c'est bien Timişoara. Ouf !
La phrase à retenir, c'est celle-ci : Le raciste se met volontairement en dehors du monde commun (...)
On n'est pas du même monde. C'est bellement dit. Et c'est plutôt juste.
Dans le monde des ouacistes, on n'amadoue pas les chacals avec des sucreries, des mots doux et de la discouimination positive. On n'estime pas que l'intelligence soit la chose que les humains ont tous en commun. On pense qu'invoquer l'esclavage ou l'holocauste pour se faire lustrer le poil en public, c'est franchement léger. On ne croit pas qu'il faut expurger la moitié du dictionnaire pour éviter qu'une minorité de mes couilles puisse trouver un prétexte de se sentir froissée par la langue française. On ne pense pas que la tiers-mondisation du continent soit quelque chose qui mérite une tournée de sangria. Et globalement, on respecte de préférence ce qui est respectable. On est des salauds, en fin de compte. Je parle même pas de ceux d'entre nous qui n'ont jamais vu un isoloir de près !
C'est sûr qu'avec un comportement aussi baroque, on se retrouve un peu seul dans la foule. On fait un peu tache. C'est pas grave. Quand on voit qui nous juge, on accepte bien volontiers l'étiquette de blaireaux. Même de putois, tiens. (Ca me fait penser qu'il faudrait que je me rase, à l'occase).
Mais on aimerait qu'on nous y laisse, dans notre monde, justement. On veut bien ne faire chier personne. On est des salauds corrects, avec souvent une éducation appréciable, voire appréciée. Or on ne nous fout pas en retour la paix que nous nous acharnons à foutre à autrui. On nous écrabouille yeux et oreilles sous les injonctions à l'abâtardissement. On nous fourgue de force de la Diversité government-approved. On nous abrutit de cette diahrrée buccale qu'on nomme hip-hop, qui dégueule de toute bagnole, qu'elle soit conduite par un pâlichon ou un bronzé. Sous-secrétaires et pubards se relaient pour nous chanter le bonheur d'avoir des gosses qui ne ressemblent à rien.
On comprendra, j'espère, que tout ça finisse par nous rendre ein bisschen désagréables et malveillants. Ca ne va pas s'arranger avec le temps, je vous le garantis. Et les désillusions activistes ne font métastaser un peu plus le truc. On a beau ne plus croire qu'une bouffonne Révolution Blanche soit la seule solution désirable et possible, on n'en perd pas pour autant sa rage. On a juste envie de ne plus faire de différence entre les cibles. En ce sens, le matraquage des pourrisseurs de peuple fonctionne peut-être de manière inattendue : nous voilà prêts haïr absolument tout le monde sans distinction d'origine ou de couleur. Le monde se résume aux catégories des envahisseurs et des collabos, actifs ou passifs.
Plus égalitariste, tu meurs pas, mais tu tues peut-être.
Si les vivrensemblistes avaient des couilles, ils prendraient des mesures pour nous mettre complètement en-dehors du monde, dans du sapin ou des murs capitonnés, avant que nous ne soyons trop nombreux à déraper pour de bon.
17:24 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)