31/08/2009
RIRA BIEN etc.
Il semblerait que ce dimanche, pendant que je m'achevais à l'Epoisse quelque part en Bourgogne, des étudiants juifs vivant en France (et qui décidément n'ont toujours rien compris au film) aient organisé 45 secondes de rigolade sur commande contre le ouacisme. C'est bien, c'est très bien. Mais on peut encore faire plus ravageur. On sait maintenant que les ouacistes sont des gens sérieux, dont les fragiles et dégoûtantes convictions sont menacées par un sain et franc rire démocrate. Poursuivons le combat. Flashmobbeurs, juifs ou pas juifs, servez-vous seulement dans ce modestissime catalogue de suggestion, c'est ma contribution anonyme à la noble lutte contre la bétimonde qui sommeille en tout cul blanc (et aussi en tout nazislamiste judéophage, ça va de soi).
° Se chier dessus contre le ouacisme. Les ouacistes sont des maniaques de la pureté, ils n'ont que ce mot à la bouche. En plus, ils vénèrent la blancheur et vomissent le noir, le jaune ou le brun. Démontrons-leur que nous sommes moins coincés du cul qu'eux, en réunissant citoyennement dans nos frocs ces trois belles couleurs. Assis, couché, accroupi ou debout, retrouvons-nous sur une place publique à midi pile et poussons tous ensemble pour expulser de nos corps le démon de l'intolérance.
° Se latter les couilles parmi contre le ouacisme. Les ouacistes sont également obsédés par leur virilité, et par la mission absurde qu'ils se sont fixée de ne faire que des enfants blonds aux yeux bleus, même quand eux-mêmes sont noirauds aux yeux bruns, qu'ils sont cons ! Montrons-leur toute la dérision de leur combat eugéniste en nous éclatant les gonades à grand coups d'espadrilles Commerce Equitable. Les citoyennes, si elles le préfèrent, peuvent demander à se faire tabasser les miches plutôt que botter la chatte. C'est plus symbolique mais c'est l'intention qui compte.
° S'enculer en farandole contre le ouacisme. Plus homophobe que les ouacistes, tu peux pas, même Ben Laden il l'est moins. Or il est bien connu qu'on a un souci avec la Gay Pride et l'adoption homo que lorsqu'on a soi-même des doutes sur le type de trou qu'on veut fourrer. Tous des pédés refoulés ! Enfin c'est pas mal qu'ils soient pédés, mais refoulés. Et surtout ouacistes en fait. Bref c'est compliqué. Pour simplifier l'affaire et heurter leur sensiblerie d'hétéros mal dans leur slip, rendez-vous devant n'importe quel édifice religieux (pas une mosquée) (pas une synagogue) (pas un temple bouddhiste) (merde faut vous faire un dessin ?) et choquons ces tristes puritains en nous dessoclant mutuellement la boîte à cachoux (© Le Vieux), bien entendu avé des capotes et dans le plus grand respect pour nos amis gays, dont nous nous garderons bien de juger ou stigmatiser les sympathiques pratiques. C'est juste pour faire chier les ouacistes. Non, c'est pas homophobe. C'est juste que les ouacistes c'est tous des enculés. Mais s'enculer c'est pas mal, hein ? Bon.
° S'enterrer la tronche dans du béton contre le ouacisme. Faut être francs : malgré l'arrosage au phosphore de l'Allemagne nazie, malgré le Devoir de Mémoire, malgré les castrations de la langue et des esprits, malgré la trépanation culturelle systématique en collaboration avec l'école et les médias, rien à faire : le ouacisme revient encore et toujours. Foutue mauvaise herbe. Faut dire que, comme le grand philosophe Pierre Perret l'a chanté,
Attention mon ami, je l'ai vue.
Méfie-toi : la bête est revenue !
C'est une hydre au discours enjôleur
C'est vrai qu'ils sont forts pour convaincre les Dupont-Lajoie, ces salauds de populistes qui font rien qu'à stigmatiser les étrangers. Plus c'est gros plus ça passe, avait coutume de dire Goebbels, même s'il le disait en Allemand et pas exactement comme ça. Faute de pouvoir faire taire les ouacistes, devrons-nous nous résoudre à nous crever les yeux et les oreilles ? Ca fait quand même un peu mal. Alors pour combiner l'utile au moins désagréable, tous devant l'hôtel de ville avec un bidon, de l'eau et du ciment prise rapide. A trois, on mélange le tout et on fout la tête dedans, pour être enfin à l'abri de "cette ogresse aguicheuse", ses "clones imitatifs" et "leurs tirades insidieuses".
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23/07/2009
HUILE LAÏQUE SUR FEU ETHNIQUE
Suivi de loin les rebondissements mous du procès de Youssouf Foufouna. On comprendra, je pense, le peu d'intérêt que représente cette affaire, dont les différents (très différents) protagonistes me sont aussi proches que des personnages de sitcom turque. Un malheureux quidam se fait abominablement dessouder parce que des mongoliens le croient friqué; cashers et hallals se déchirent une nouvelle fois la gueule sur la question; judéomanes crispants et islamophiles glaireux fournissent les munitions idéologiques et poussent leurs plus beaux pets sur les braises. Routine soporifique.
Ce qui met de relativement bonne humeur, c'est l'intervention de l'Etat Hexagonal. Procès bouclé, verdict rendu, sentences prononcées - mais ça n'a pas l'air de convenir à certains. Alors hop! nouveau procès, please. Cette sale petite mélodie évoque celle qui a suivi le NON irlandais au Traité de Lisbonne : mauvaise réponse, même joueur joue encore... La nuance, c'est qu'ici un gouvernement prend ouvertement fait et cause pour une famille de victime qui ne se définit pas prioritairement par son amour du scrabble ou sa carte de membre des Boulistes Parigots. Il y a reconnaissance explicite de la valeur ajoutée d'une certaine souffrance, d'une certaine catégorie de victimes.
On voudrait contribuer à monter une communauté contre une autre qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Je tombe sur un article de Le Point (il faut dire "du Point"?), daté du 16 juillet dernier et signé Sylvie-Pierre Brossolette, dont ce paragraphe résume joliment la garantie d'échec de ce pauvre bis:
Le second jugement concernant les 14 complices de Fofana, quel que soit son degré de sévérité, ne contentera en effet sans doute personne. S'il est plus dur, comme c'est l'objectif de l'appel, on dira que la justice s'est laissé influencer par le politique ou, pis, par les lobbys juifs. S'il est plus indulgent encore, la colère saisira à nouveau les défenseurs d'une communauté meurtrie. S'il est semblable au précédent, on s'interrogera: tout cela pour en arriver là?
Bref, quoiqu'il arrive, on peut s'attendre à plus de tensions, de rancoeurs, de parano, et d'une fracture qu'on aura de plus en plus de mal à maquiller en "sociale". Ca ne fait guère avancer notre schmilblick, nous sommes d'accord là-dessus: pendant ces batailles de chiffonniers de la Douleur Collective AOC, nous mangeons toujours de la merde industrielle, sommes abrutis de propagande mondialiste, disparaissons des cours d'école et des quartiers populaires, acceptons l'enflicage intégral de nos existences et fortifions notre accoutumance à une vie qui ressemble à un interminable suicide par l'ennui et le dégoût. Mais pour tous ceux qui perdent le sommeil à rêver de vengeances hors de leurs humiliants petits moyens, le son des couteaux qui s'affûtent est décidément une bien jolie berceuse, quand bien même ce sont ceux des autres, moins dégénérés que nous, moins oublieux des manières dont on taille une belle boutonnière, et surtout des circonstances où on a moralemement le droit de le faire.
Ce d'autant plus que, pour une fois, nous autres Culs Blancs Fauchés ne sommes pas pris entre le marteau et l'enclume. Le Sarko Krew, sur ce coup-là, ne va pas pouvoir ménager républicainement chèvre à babouches et chou à papillotes : l'un va se faire bouffer ou crever d'indigestion, un de ces quatre. Au point où nous en sommes, savoir que nous aurons toujours un heureux événement à fêter du fond de notre fosse commune est un modeste mais puissant réconfort.
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21/05/2009
CLOWNERIES SINISTRES
Images éparses, éclatées, problématiques différentes, mêmes outils, même constat.
.....Usine fermée, jobs détruits, régions économiquement asphyxiée. La résistance s'organise. Des gens a priori normaux marchent dans la rue avec des croix portant leur propre nom, avant d'aller enterrer symboliquement leur village.....
......Confrontées à leur repreneur, les troupes syndicales remettent leurs doléances, puis lèvent le poing et se taisent pendant une minute, immobiles. Quand cesse leur mutisme, le silence est brisé par le cri de guerre festivocivique: "toux sang sang bleu, toux sang sang bleu, oué oué".......
........ Tandis que le G8 ou 20 ou 88 rectifie l'assaisonnement de la soupe mondiale, les opposants à dreadlocks se peinturlurent la gueule, jonglent avec des liasses de Monopoly, singent des banquiers fantasmés en hurlant des déclarations d'amour "décalées" au Grand Capital. Pendant ces chouettes activités, des commandos assez bien entraînés et coordonnés pour déclencher des embryons de guerre civile, préfèrent concentrer leurs assaut sur des abribus, des affiches publicitaires, voire des vitrines de petits garages.........
.......... Pour protester contre l'expulsion de métèques non-invités, des déblanchis se réunissent en cercle et se taisent - parfois perturbés par des antimétèques qui eux, préfèrent taper sur des casseroles. Les métèques enragés, de leur côté, illuminent leurs ghettos haïs/adorés (la banlieue, cousin, c'est trop la merde et chuis vachement fier d'y vivre) avec des bagnoles de pauvres, avant de marcher en silence avec des t-shirts blancs 4XL "Morts pour rien", comme si les jeunes victimes de leur propre stupidité avaient vécu un seul jour pour quelque chose.......
Je suis quand même pas le seul à ressentir un horrible malaise face à ces clowneries ? Toutes ces "actions" n'existent qu'en présence d'une caméra. Seul un témoin du monde médiatique confère un semblant de sens à ce qui est absurde, de dignité à ce qui est grotesque, de spontanéité à des chorégraphies mongoloïdes.
On ose prononcer les mots de "lutte sociale" là où il n'y a plus que du spectacle de rue. On ose parler "d'engagement" alors que toute la vie politique non-professionnelle se réduit à un interminable télécrochet. Entre la Nouvelle Tare et n'importe quelle maniffe, la différence doit se dénicher dans ce que ça risque de coûter à une compagnie d'assurance.
A quel moment l'Occident a-t-il décidé de ne plus vivre qu'à travers ses propres ombres ?
17:17 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (7)
16/05/2009
LE JOUR DES FOUS TOUTE L'ANNEE
La transexualité ne sera plus une maladie mentale (...) Qu’est-ce qui va changer ? Les trans ne seront plus… dérangés. Ce n’est qu’un geste, mais dans les liens historiquement complexes entre psychiatrie et transexualisme, ce décret devrait apporter, enfin, un peu plus de clarté. Et surtout de liberté.
On progresse, amis, on progresse. Mais il reste tant de travail à accompli, tant de victimes d’injustices à câliner !
Pensons aux Citoyens Démocrates coprophages, que l’on regarde encore avec condescendance – quand ce n’est pas carrément avec hostilité – à cause des tensions récurrentes entre le monde de la gastronomie et celui des matières fécales.
Il est temps de l’affirmer enfin à la face du monde : on peut être un bon père de famille polyrecomposée et multiculturelle, payer ses impôts à l’heure, acheter le disque des Enfoirés, trouver Michele Obanania sexy ET se barbouiller la tronche avec le caca de parfaits inconnus tous les seconds samedis soirs du mois. Il n’y a pas de contradiction. Ceux qui le pensent sont des nazis.
D’ailleurs la médecine est foncièrement fasciste. Pensez à Petiot ou à Mengele. Ou à Céline.
18:06 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
15/05/2009
DOSE QUOTIDIENNE DE MERDE POUR LES YEUX
Pépites repérées en barbotant dans l'édition du 24 Heures d'aujourd'hui.
Limiter l’immigration ? Berne joue à « ni oui ni non ». Le Conseil fédéral a discuté de la clause de sauvegarde dans le but de freiner le chômage. Mais il s’est bien gardé de trancher. (…) cette tactique du « bouc émissaire étranger » est dénoncée par certains, dont les syndicats. Les milieux de l’industrie et de l’économie (…) voient, eux, d’un mauvais œil la Suisse endosser le rôle du méchant sur la scène internationale, alors qu’elle ne paraît pas en position de force.
C’est vrai que l’essentiel, c’est d’avoir le rôle de Scoubidou plutôt que celui du Monstre des Marais. On notera la belle unanimité entre libéraux et gauchistes migrolâtres.
*
L’Autriche s’inquiète de la recrudescence du nazisme. (…) Les extrémistes de droite sont toujours plus virulents, que ce soit en Autriche ou dans d’autres pays…
… admirons la précision.
… Leur activisme monte en puissance (sic), profitant de la banalisation des incidents (re-sic) et de la propagande accrue sur
internet.
Nos autoroutes de l’information ne sont plus sûres. N’oubliez pas d’avoir peur. S’il le faut, diminuez les doses de vos anxiolytiques : c’est un geste fort pour la démocratie.
*
« On ne va pas passer Moudon au kärcher ». Jacques Marchand, nouveau commandant de la gendarmerie vaudoise, estime que la cité broyarde ne pose pas plus de problèmes qu’ailleurs. (…) « Un samedi soir, j’ai fait le tour de la ville en civil, en passant par toutes les zones sensibles. Et je n’ai rencontré aucun problème. »
Oubliez ce que j’ai dit : ne baissez surtout pas vos doses. Et n’oubliez pas que si la réalité semble déplaisante, c’est certainement qu’elle est fasciste ou manipulée par Blocher.
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Les gardes-frontières ont trouvé une personne qui cachait dans son corps des œufs pleins de billets de banque. (...) [Il s’agit] d’une personne originaire de l’Afrique de l’Ouest, détenteur d’un permis N (requérant d’asile).
Scoop ! La poule aux œufs d’or, en fait, c’est Caliméro ! Scandale dans les chaumières !
*
A Aigle, la Fête des couleurs se mue en festival du monde. Le rendez-vous estival organisé dans le quartier de la Planchette reste un modèle d’intégration. .
En ilustration une superbe photo de trois vieilles pouffes tripotant des tam-tams sous la direction d’un sculptural Enfant Du Soleil. Ca c'est sûr : ils nous intègrent. Profond.
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6 mois de fiançailles pour être sûr de votre choix. Testez-la… puis gardez-la ou rendez-la !
Votre voiture, donc. Pour votre femme, c’est plus compliqué, il faut lui dire trois fois que vous la répudiez. Notez que ça ne vous empêche pas forcément de la retester par la suite.
*
Green Day : The Clash est notre modèle.
Quelle coïcidence ! Moi ça serait plutôt Théo Kaczynski, et moi aussi je fais beaucoup moins de bruit et de dégâts que lui.
...A la réflexion, The Clash non plus ne faisait pas de bruit, la comparaison ne tient pas. Ouf !
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Et pour finir sur une note de parfait mauvais goût:
Après dix ans de bataille, soutenu par la Cour européenne des droits de l’homme, un antiquaire obtient de faire déterrer son père présumé pour une analyse ADN.
La passion des vieilleries poussée à ce point, ça dépasse l'excuse de la déformation professionnelle…
16:14 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)
29/04/2009
LE SPORT C'EST LA GUERRE
Vous pensiez que c'était un gag réac, c'est maintenant une authentique conviction de dégénéré. Notons la fascination morbide pour le cliché de tout ce qui est censé être considéré comme inférieur dans la psyché européenne colonialiste, et qui en dit long sur la vision du monde de tels richissimes chacals:
"Peu m'importe qui conduit. Ce serait fantastique d'avoir une femme pilote noire et juive dans la F1", a précisé M. Ecclestone lors d'une série de déclarations à l'emporte-pièces reproduites par les quotidiens espagnols.
A part ça, c'est confirmé: on peut faire de longues études de médecine et être malgré tout assez idiot pour penser que South Park, réalisé notamment par le juif Matt Stone, promeut l'antisémitisme auprès de notre belle jeunesse. La diffusion par MTV, également aux heures où les mouflets reviennent de l'école, de clips glorifiant la négritude et la traite des blanches volontaires, c'est évidemment beaucoup moins préoccupant. Mais bon, je suis pas toubib, je dois rien comprendre à ces questions complexes. |
17:49 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (4)
24/04/2009
TOI Y EN A LÂCHER TON ARME
Reda Benkirane est sociologue. Le savoir devrait être suffisant pour se dispenser de lire la moindre de ses lignes. De fait, elles sont éprouvantes et parvenir au bout des quatre colonnes qu’il publie le 21 avril dans Le Temps exige un acharnement de galérien naufragé. L’exercice reste payant, parce qu’il met en lumière la confusion mentale croquignolette des mondialistes et des métisseurs. En gros, l’identité culturelle et ethnique c’est mal, et il faut que tous les hommes n’en partagent qu’une seule, qui du coup deviendra bonne. On reconnaîtra au gaillard le mérite d’exprimer une pensée tordue en des termes relativement incompréhensibles, accordant ainsi le fond et la forme avec un sens de l’harmonie fort respectable :
Un être humain est-il réductible à ses appartenances ? Quelle (sic) est l’espace de sa liberté face à son hérédité sociale et culturelle ? Ne serions-nous pas tous en train de nous auto-intoxiquer avec des notions de « valeurs » civilisationnelles, religieuses ?
La réponse à cette fausse question est oui, bien sûr, puisqu’accorder une importance centrale à l’identité est « une conception pathologique de Soi », une « vraie fausse divinité (re-sic)», une « source d’empoisonnement idéologique » qui ne sert qu’à faire la guerre, et enfin une « idole » à « détruire » pour « accéder à une culture de la lucidité ». Conclusion champignacienne en diable :
Un seul et même monde : plutôt que de s’épuiser à penser en termes d’identités factices, n’est-il pas venu le temps (re-re-sic) de concourir à inventer (re-re-re-sic) la prochaine civilisation, post-occidentale, celle d’un humanisme planétaire ? Cet humanisme d’avenir regrouperait des hommes et des femmes de toutes conditions et origines, tous peut-être fort différents mais tous citoyens d’un même espace où le nord, le sud, l’occident et l’orient seraient des opérateurs fractals, c’est-à-dire des directions autant que des points de bifurcation existant et agissant à toutes les échelles (méta) physiques possibles d’un seul et même monde.
Pu.
Tain.
La
Couche.
Pas sûr que je mettrais la moyenne à un élève de 12 ans pour une telle foirade.
Notez l’idée de « post-occidentalité », qui fait peser le poids du repli identitaire sur les seuls toubabs, malgré la tentative d'égratignure des fous d'Allah. On se doutait bien que l’endogamie papoue ou navajo n’était pas l’ennemie prioritaire, mais c’est mieux d’avoir une confirmation claire – c’est bien le seul truc limpide dans cette punition verbeuse, dont les fautes d’accord et de syntaxe ridiculisent à la fois leur auteur et le torche-cul qui la publie. Si j'étais un brave type charitable, je souhaiterais qu'il ait utilisé un pseudonyme et une fausse photo, histoire de ne pas flinguer à vie sa crédibilité. Heureusement, je suis un petit con aigri.
Pour le reste, pas grand-chose à dire. Oui, ça serait bien mignon si tous les gars du monde voulaient bien se serrer la pinces et s’enculer en farandole. Seulement ils ne le font pas, et les rares individus à le regretter ouvertement sont en majorité des Fromages dégénérés, et quelques allogènes pourris d’un relativisme tout particulièrement occidental et pas post- du tout, pas de bol !
Tout l’avantage d'une large diffusion de ce genre de bavardages insanes, c’est qu’elle démontre une fois de plus que la bataille ne se situe plus au niveau des idées. Nous n’avons pas contre nous des penseurs audacieux, novateurs, dépositaires d’une vaste culture et d’un savoir remarquable en matière de propagande insidieuse. Nous sommes face à une machine de guerre économique et politique certes redoutable et pour l'instant indestructible, mais dont la pensée est bricolée par de purs mongols, qui s'expriment avec l'élégance de baveurs sous-développés se tripotant les burnes. Tout le monde il est pareil ! Les ceusses qui se veulent pas pareil sont des mauvaises personnes ! Ca ne dépasse pas la complexité de ce vagissement de bisounours shootés à la ritaline, et ça se permet de pontifier sur l’illettrisme et l’immaturité trouillarde de nous autres crânes de bois xénophobes. Le fait est qu’on se fout bien d’être pris pour des cons : nous avons face à nous des théoriciens déficients, et tout ce qu’ils admirent doit être appréhendé avec des gants ou la pointe d’un fusil de chasse. Ne pas oublier de se faire un cocktail Javel-vodka-tonic le jour où ils nous traiteront comme des interlocuteurs crédibles.
Le plus délicieux, c’est que ce genre d’abrutis, la tête enfoncée jusqu’aux épaules dans la chatte dégueulasse de l’Alma Mater, n’est apte à convaincre personne. Quoiqu’ils disent, quoiqu’ils fassent, si aigus que soient leurs cris d’alarme, notre imbécilité est plus violente, plus parlante, plus efficace que la leur. Pire : elle est même plus universelle, puisque rien n’est mieux partagé, à la surface gerbatoire de ce globe qu’ils voudraient repeindre en beige, que le rejet de l’Autre, la certitude qu’aucune peuplade ne vaut la Nôtre ou le refus de partager son territoire sans s’être préalablement fait démonter la gueule. Ils le savent et c’est pour cela que la censure et l’enflicage ont toute leur faveur : on ne discute pas avec l’instinct, et marteler qu’il n’existe pas ou qu’il mène fatalement au génocide n’y change absolument rien. L'homme est un animal grégaire, violent, porté au dialogue et à la compréhension uniquement quand il s'est fait châtrer ou encabaner.
L’islam ne veut pas communier avec les mangeurs de cochons. L’impérialisme économique chinois n’est pas spécialement bien disposé envers une raï’n’bisation massive de sa culture, comme celle qui achève de bousiller l’Europe. Les Israéliens trouvent très bien de faire des enfants juifs et n’ont pas l’air d’être sensibles aux charmes de la grande partouze avec les Palestiniens. Les afrocentristes déracinés d’Occident tiennent beaucoup à leur négritude. Même l'actuel Yanquiland et son Black Jesus de Pwésident ne vont pas renoncer à imposer leur façon de vivre au reste de la planète, au mépris absolu des peuplades qui ne salivent pas assez devant l'obésité morbide, l'endettement pour des jantes alu, la pornification de toute la société et le culte de l'exécutif pour tout patriotisme. Personne ne croit une seconde à ce discours de fraternité cosmique: seule compte la criminalisation du leuco, pour qu’il se laisse submerger plus vite. Seul Monsieur Blanchouille aspire à la destruction, et ce sont ses médiats qui publient ce type d’oraison funèbre, glorifiant sa disparition programmée.
Mais quand il aura été nettoyé, il n’y aura plus personne pour protéger les soubrettes mondialistes et empêcher les nouveaux proprios du continent de leur enfoncer des pastèques dans le cul avant de les brûler au milieu de leurs bouquins. Notre seule consolation est de savoir que nous emporterons dans notre fosse commune ceux qui l'auront creusée, car eux non plus n'auront pas leur place dans le monde de ténèbres doctrinaires qu'ils sont en train d'accoucher.
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20/04/2009
PARDONPARDONPARDON
21:44 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
16/04/2009
BLACK IS PLENTIFUL
Quand j’écris l’expression « négrolâtrie médiatique », j’ai l’air d’exagérer ? Oui, sans doute. C’est mon wacisme qui ressort. Je fais des efforts, pourtant. Je m’ouvre à l’Autre. Je lis des journaux bien-pensants. Je fais un maximum pour me rééduquer.
Pionnière de l’industrie du X, Marilyn Chambers s’est éteinte à l’âge de 56 ans. (…) Hormis le physique avenant de la demoiselle, le succès immense du film (« Derrière la porte verte ») a reposé sur sa distribution industrielle en salles, et sur le tabou sexuel qu’il brisait. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma américain, on y voyait une actrice blanche faire l’amour avec un acteur noir (Johnny Keyes). Les performances et l’enthousiasme de l’actrice achevèrent d’installer sa réputation. (24Heures, 15 avril, page 38 )
Mais même quand je lis ce qu'il se fait de plus bas - donc de plus démocrate - dans la presse contemporaine, je n'y peux rien, je tombe sur des choses qui m'arrachent des ricanements obscènes.
(…) les milieux anti-racistes (...) ont dénoncé le fait qu'un président noir ne s'engage pas pour donner un nouvel élan à la lutte contre le racisme.
Lisez le reste aussi, c'est un festival de maladresses, de grandes espérances déçues d'avance et et bricolages piteux pour faire coller les idéaux sur la réalité multiraciste.
Sinon, au cas où vous ne regarderiez jamais la télé, sachez qu’il y a ENCORE un Noir qui vient de faire son entrée triomphale à la Maison Blanche. Evidemment, cette fois, c’est un chien, ce qui change pas mal la donne. A noter que le chef du précédent gouvernement nazi américain avait lui aussi un chien noir ; ça démontre certainement quelque chose, mais allez savoir quoi.
17:47 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (5)
09/04/2009
POURRIR LA TÊTE AUX GOSSES LE PLUS TÔT POSSIBLE
Supplément "Week-end", 24H, 2 avril 09, chronique de "Monstres contre Aliens"
(...) Une héroïne féministe
La princesse Fiona dans Shrek a beau être une femme forte, elle épouse finalement l'homme qu'elle aime au-dela de l'apparence. Ici, Susan accepte non seulement sa nouvelle condition, mais elle décide de prendre sa vie en main et de dire non à la tyrannie masculine - explicite ou implicite - reproduite dans les films d'animation et les dessins animés depuis les premiers Walt Disney.
On encaisse le coup d'épingle, on braille un bon coup, et on réfléchit, autant qu'on en soit encore capable. Parce que c'est l'un des points sur lesquels nos Boniches préférées ont raison: la Colère, envisagée comme une drogue de survie en milieu ennemi, peut finir par nous brouiller la vue. Nous savions déjà que tout propagandiste ne voit autour de lui que ce qui confirme ses obsessions militantes ; l'homme en colère ne voit-il, lui, que des raisons d'alimenter sa rage ? Devient-on accro à la haine, au point de ne plus vouloir ni savoir ressentir autre chose ? Ou s'agit-il, beaucoup plus simplement, de paresse intellectuelle et de paravent pour l’impuissance ?
Que fait la fachosphère, à part recenser toutes les minuscules crottes doctrinaires envoyées à la gueule de nos moutards ou de nos femelles ? Nous devrions compter nos munitions, nos kilomètres de course ou nos hectares de terre arable loin de l’effondrement urbain, au lieu de quoi nous comptabilisons les exemples à l’appui d’une thèse du genre : le Monde Moderne nous pollue l’esprit autant que le corps. Comme si nous pensions encore qu’il restait des sourds-aveugles à convaincre. Comme si nous-mêmes étions si peu au clair sur l’ampleur du désastre qu’il nous fallait pratiquer ce genre de trainspotting débilitant, écœurant, qui nous accoutume à l’horreur au lieu de la repousser hors de nos vies.
Tout ce que ce genre de choses souligne, somme toute, c’est notre propre incapacité à fuir, ou déclencher une guerre personnelle totale contre, un monde que nous voulons briser avant qu’il ne nous broie. Nous voici, stupéfaits, tétanisés, immobiles, comme des animaux hypnotisés par les phares de la bagnole qui va les percuter.
Il suffit de causer avec Monsieur Moyen – même avec Madame Moyenne, ô surprise ! – pour mesurer le point auquel nous lui ressemblons, nous qui nous sommes si longtemps voulus différents, éclairés, hors-normes, irrécupérables. Ses trouilles, ses rognes, ses désespoirs sont les nôtres. Vous pouvez prôner ouvertement la guerre civile, la prise d’otage, la destruction de bâtiments publics, le cyberterrorisme, le sabotage des structures d’échanges marchands, voire la torture ou l’assassinat ciblé, sans qu’on vous traite de grand malade. Au pire on vous rira au nez, en exigeant de vous voir pratiquer ce que vous prêchez. L’inéluctabilité de la violence est acceptée tacitement par une majorité. Il faudra peu de temps avant qu’elle retrouve sa pleine légitimité. Peut-être l’ultime étape à franchir est de faire admettre à quel point la vengeance, individuelle ou collective, est désirable – vengeance contre tout ce qui nous entoure, contre les gérants de notre civilisation-poubelle, contre tous ceux qui ont contribué à boucher notre avenir et salir notre passé. Nous pouvons enfin nous affranchir de tout ce qui est politique : il n’y a plus de Camp de la contestation à rejoindre, nous devons devenir nous-mêmes la contestation, la pousser jusqu’au bout, en faire une façon élégante de racheter nos vies et de les précipiter dans le mur, puisque nous condamnés à nous faire éclaffer contre, de toute manière.
Bien sûr, il y a des réflexes basiques que nous ne pourrons pas vaincre. Les crasseux à tam-tams, les hyènes à capuche, les altermondialisateurs à torchon rouge, les barbus explosifs ou lapidateurs, tout cela est LAID et ne peut être cautionné à cause de cela, de cela uniquement peut-être. Mais il nous faut sans doute désapprendre certains réflexes qui nous poussent dans les bras des flics et des organisateurs du Bordel Contrôlé : nous n’aimons pas le foutoir, ni ceux qui l’idolâtrent par antistatisme, mais le gros problème n’est pas le prétendu désordre actuel, c’est au contraire l’aseptisation complète de notre quotidien, le grouillement des instances de surveillance, le choix réduit entre poire à lavement et sandwich au caca, les chansons punks qui osent affirmer que le bulletin est une arme. En ce sens, tout ce qui contribue à foutre la merde nous est sympathique, voire profitable.
Pas que l’émeute ethnique ou le pillage des magasins de téloches nous rapprochent d’une Révolution ; nous ne l’attendons plus, elle a déjà eu lieu, et elle nous l’a mis plus profond que nous n’osons l’admettre. Mais notre unique chance de revanche passe par un débordement de l’Etat, qui doit lâcher du terrain ça et là, à force de jouer selon les règles de ses corrupteurs droit-de-l’hommistes. Nous ne devons pas nous laisser scandaliser par l’existence de Zones de non-droit ; elles sont un signe réjouissant, une promesse que nous aussi pourrons un jour faire reculer nos cornacs et nos exploiteurs, pour peu que l’on réapprenne à se serrer les coudes entre semblables, sans avoir besoin d’un Manifeste ou d’un Que-Sais-Je de biologie pour savoir qui ils sont. En fait, malgré la fatigue, le dégoût, la tentation d’en finir brutalement en emportant avec soi un maximum de traîtres et d’enculés, nous n’en sommes qu’au tout début. Tout reste à faire.
Nous pensions la civilisation finie parce que notre lignée était presque éteinte : mais nos remplaçants ne seront pas plus libres que nous, bien au contraire. Ils ont choisi l’invasion de confort, puis la taule et l’abrutissement volontaire. Ils maintiendront à bout de bras le règne des usuriers, des pornocrates, des promoteurs de toutes les goinfreries dévirilisantes. Qu’on pense aux récents bastringues des îles Hexagonales : toute cette rage béképhobe pour deux cent balles de plus ! Les colons insultés sans être jetés à la mer ! L’esclave humilié qui ne lutte plus que pour qu’on remplace l’acier de ses chaînes par du platine ! Je ne crois pas que des Communards aient pris le pouvoir à Clichy-sous-Bois, pour dire les choses plus simplement. Et si certaines communautés allogènes prospèrent sur les trafics que nos gouvernements feignent de réprouver, ce n’est pas parce qu’elles ont le crime dans le sang : c’est parce qu’elles sont sacrément moins connes et plus pragmatiques que nous autres toubabs, qui perdons le sommeil dès que nous nous écartons d’un règlement.
Oui, nous ne sommes plus chez nous, comme l’affirme la sagesse beauf’ xénophobe à trois francs la tonne. Mais Eux non plus n’y sont pas, et ils seront toujours moins libres que nous l’étions auparavant. La chair des saucisses n’est plus la même, mais l’usine à malbouffe tourne à plein régime et elle a de beaux jours devant elle. Nous n’avons pas à nous battre pour redevenir le bétail privilégié de l’abattoir occidental, c’est l’abattoir que nous devons abattre. Et le boulot sera rude puisque, contrairement aux gauchistes, nous ne croyons pas qu’il soit possible, ni souhaitable, ni profitable, de tendre la patte aux autres bestiaux promis au concassage, qui n’ont rien à foutre ici et n’ont jamais eu aucune raison de nous respecter.
Dans l’Histoire, jamais personne n’a eu autant d’ennemis et si peu d’honneur. A nous de tirer de cette déchéance complète une blessure d’orgueil assez douloureuse pour nous arracher au coma. Ils veulent faire de nos gosses des petits soldats dans leurs casernes Citoyennes ? Nous en ferons des mines antipersonnelles qui leur péteront sous les couilles.
09:34 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (16)
02/04/2009
SERMENTS D'IVROGNES
C'est la crise. Le système financier s'est emballé. Il y a eu trop d'abus. Les traders ont pris trop de libertés. Les patrons ont exagéré, en facturant des échecs au même tarifs que des grandes réussites.
Tout ça, c'est fini.
Ca suffit. C'est allé trop loin. Les Grands en ont pris conscience. On va moraliser le capitalisme. On va établir des règles. Nous allons vers un Nouvel-Nouvel Ordre Mondial où l'on ne pourra plus faire portenawak avec l'argent. C'est un soubresaut salutaire, un grand réveil des consciences. Tout va changer. Rien ne sera plus comme avant. Nous avons, cerise sur le gâteau, le Messie Presque Noir à la tête des Zéta Zuni pour sanctifier tout cela, pour bien symboliser le fait, incontestable, que nous sommes en train de changer d'époque. Plus jamais ça, c'est fini les abus et les outrances.
C'est le discours que tiennent tous les alcolos entre deux cuites, quand la gueule de bois est insoutenable. Avant de recommencer.
Maintenant, c'est le droit le plus strict des journaleux de croire que des serments d'ivrognes deviennent crédibles quand ils sont prononcés par des chefs d'Etat réunis en sauterie mondialiste.
19:47 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
28/03/2009
LA DEBANDANCE
On commence à voir un peu trop de reportages sur les Décroissants aux heures de grande audience. C'est pas que ça m'inquiète personnellement, mais si j'étais dans les sandalettes d'un militant de Casseurs de Pub, je l'aurais mauvaise. Voir ces gros bourges en guenilles de luxe vanter leur engagement pour Laplanette et Lanvironman en allant acheter leur limonade chez un épicier bio, ou entasser des panneaux solaires sur leur gigantesque villa, ça doit foutre en rogne ceux qui croient sincèrement qu'il faut crever la baudruche du développement pour faire crever la société industrielle. Bienvenue au royaume du Larbinat, voilà votre carte de membre, votre petit tablier et vos gants blancs.
Somme toute c'est bien fait pour leurs gueules. Si le mouvement a attiré tant de sociodémocrates et d'obamaniaques pâlichons, c'est parce qu'il s'est laissé infiltrer par les boniches de la Zone, puis réduire à une succursale anecdotique de l'entreprise de crouillification du continent. Pour qui s'est donné la peine de le lire sur le long terme, le journal La Décroissance offre un merveilleux exemple de dégénérescence bobocompatible. Parce que voui, Kamarade post-nazebroque désorienté et fou de haine, fut un temps où c'était une lecture acceptable, voire profitable. Ca n'a pas toujours été une manière détournée de prôner un retour à la morale parpaillotte du genre "Endettez-vous plus pour vous serrer la ceinture un cran de plus." On pouvait trouver bien des pépites dans cette décharge à présent pacifiée et recyclée.
L’emblème du journal, il y a peu, était encore un genre de clown hirsute au sourire de requin sous pilule thaï. Laid mais pas plus dérangeant que ça, et il était permis d’y voir un hommage à l’esthétique d’Hara-Kiri plus qu’une autocaricature de néo-hippie mangeur de graines. Le voilà remplacé par une Marianne stylisée, avec phrygien et cocarde, et un sourire évoquant Béatrice Dalle ou Belladonna, selon les références cinoches qu’on ose avoir.
La ligne éditoriale a bien entendu suivi le même dévaloir à linge sale. Et que nous sommes parfaitement démocrates ! Et que nous sommes républicains jusqu’à la dernière pellicule du dreadlock ! Et que ma tolérance est plus grosse que ton antiracisme, mon fwèwe ! ! Et que les fâchysses conduisent des hummers, et réciproquement ! Et que je collectionne les Points Godwin à en remplir des centaines de cahiers Panini ! Et que la pub et la destruction des villes comme des campagnes c'est mal, mais quand même moins mal que de serrer la pince à un type qui n'a pas d'ami exotique ou de mignons petits bâtards.
Toujours
La
Même
Merde
Ils doivent faire exprès.
On n’en sort pas.
Tout ça bande mou et triste, ça sent le patchouli de combat, le tam-tam cogné à peine plus fort que les comparses, Le pouvoir des fleurs de Voulzy en version thrash-metal durable. Alors que la base du discours, putain, relevait d'un bon sens si solide que les préférences en matière de couleur de chemise devenaient ENFIN secondaires.
Vivre et bosser au pays ? Bouffer local et naturel ? Foutre le camp loin du béton, des webcams de surveillance mutuelle, du harcèlement publicitaire et de la folie sourde des entassements en clapiers pour humains? Passer à la concasseuse tout ce qui est Iphone, Facebook, tuning, cabines à UV, téloche et crédit-conso ? Noyer le frère siamois de droite dans la pisse de celui de gauche ? Mais comment donc ! Plutôt quatorze fois qu’une ! On signe ! En fermant les yeux !
Mais non. Ça doit sentir trop faf à leurs yeux. Ou alors ils se rendent compte qu’on est beaucoup à avoir méchamment accroché au message, sans pour autant bander à l'idée d'un kolkhoze mondial métissé et citoyennofestif. C’est qu’on n’est pas fréquentables, nous autres. Alors on met le discours de base de côté, on nous ressort les gousses d’ail, l’eau laïque, la décoction d’Heures les plus Sombres, pour bien expliquer que les plus exclus des métabarjots modernes sont à nos portes pour, à leur tour, exclure à tour de bras tendus.
C’est vrai : on est si nombreux ! si friqués ! si violemment soutenus par les médias ! si bien financés en douce par l’industrie pétrolière et nucléaire ! Moi d’ailleurs, c’est bien simple : je passe mes ouiquèndes le fessier rivé au siège-baquet de mon 4x4 : les jours pairs, dérapages contrôlés dans des cimetières juifs, les jours impairs, du tout-terrain dans des réserves naturelles. Je ne vis que pour ça. Aujourd’hui, à l’heure où les nouveaux mormons de supérette éteindront leurs lumières pour lubrifier le cul de Gaïa, moi je brancherai tous mes appareils électriques à la fois, en hurlant des hymnes pornographiques à la gloire de la bite à George Bush, ou Kill the poor, ça dépendra de l’humeur.
Enfin bref.
Pour ceux d’entre vous qui ne se sentent PAS obligés de manger de la merde si ça semble flanquer la nausée à un gauchiste, lisez toujours ceci, qui date d’un temps pas si lointain où La Décroissance était hautement lisible.
10:30 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)
25/03/2009
A BICYCLETTE
La bien-pensance découvre que la jurisprudence Starac' ne mène finalement pas à tout. La vie sociale, politique et culturelle d'Occident a beau ne plus être qu'une question d'image, de communication, de sondages et d'audimat, on ne gagne pas (encore) son visa en faisant du cinéma amateur, tout collabo pro-yanqui qu'on soit. La Chuiche expulse Vélo K. ("Fahrrad" en allemand, gnyark, gnyark) vers la Suède, pays nazi bien connu pour son irrespect fondamental des droits du pas-toubab. C'est un sérieux couac dans le scénario des intermittents de la politique-spectacle.
Tout avait pourtant si bien commencé. Un héros exotique, un exil loin de la guerre, un engagement en faveur de la Liberté Démocratique imposée par bombardements, une décision inhumaine d'un méchant gouvernement de quasi-droite, une mobilisation journalistique suite à la diffusion d'une bluette immigrationniste, ne restait plus qu'à trouver un collectif apapelophile bien structuré et capable de fédérer les masses citoyennes pour que qu'une régularisation soit vite ficelée.
Et puis tiens, tant qu'on y est, on aurait pu mettre en scène un quelconque amant autochtone transi de passion après trois longues semaines de vie commune et blam ! le coeur de Josiane fondait devant son écran, les pétitions débordaient de signatures, Vehikulh K. était porté en triomphe sur la Place Fédérale, affaire classée, épisode suivant please !
Et puis non. Coupez. On va pas la refaire. On a perdu le personnage-clé du clip et la bande originale n'est pas en vente. Quelle déception.
Ca rappelle ce documentaire tourné par Terry Gilliam sur le tournage de son Don Quichotte avorté. Un beau rêve multicolore qui s'effondre avant terme et dont il ne reste que des beaux souvenirs à ceux qui y ont participé.
Je n'ai pas l'oeil humide en vous racontant ça, mais c'est pas parce que je suis un ignoble petit dégueulasse sans coeur, c'est que j'ai plus de collyre.
21:37 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
11/03/2009
UNE AUTRE RATION DE PARASITES, S'IL VOUS PLAÎT
Ces socialauds, quand même, quelle phénoménale gonflitude.
Eux qui depuis un siècle au moins conchient soigneusement toute forme de tradition véritable, écoutez-les promouvoir la submersion ethnique au nom de La-Suisse-Terre-d'Accueil ! 20 à 30 millions pour "se montrer solidaires"...
On a beau avoir été soi-même gôchisse pendant longtemps, et avec la plus grande sincérité du monde, il vient un moment où l'on s'écrase le groin contre la logique des traîtres et des collabos.
Militer pour que l'on régularise des envahisseurs déjà présents sur le territoire, et qui peuvent justifier d'un vague sous-job indigne et dégradant, je veux bien. Enfin je ne "veux" pas, mais je comprends la démarche humaniste : nous y en a tous paweils, nous y en a tous dwoit au bonheur et à l'écran plasma, l'intégration c'est avoir un CDD et le même vocabulaire qu'un recalé de la Nouvelle Star, la chose est entendue.
A la limite, c'est une attitude pragmatique, qui veut faire avec la situation et les gens qui squattent, puisque les dégager manu militari n'est pas démocratique et que ne pas se préoccuper de leur sort serait pour le moins irresponsable. Mais en faire venir ? Estimer UTILE, JUSTIFIABLE, DESIRABLE d'alimenter la pompe à colons ? Et justifier ça au nom de la tradition ? Quelle différence profonde avec l'excision ou les mariages forcés, qui sont tout aussi "utiles" et "traditionnels" ? Peut-il y avoir la moindre honnêteté dans de telles recommandations ? La plus petite parcelle de conscience de leurs implications, ne serait-ce qu'en matière d'hostilité et d'éloignement entre les peuples ? Les plus lucides de ces enflés de gauchistes ont-ils seulement le courage d'admettre qu'ils poursuivent une politique de soin du mal par le mal ? Ou est-ce juste le poids des habitudes et des crampes mentales face aux problèmes démographiques ? Je n'en sais vraiment rien. Il faudrait peut-être aller leur demander directement.
En même temps, on a beau savoir que la coprophilie canine existe chez des humains d'apparence normale, et en comprendre assez mal les motivations psychologiques, ça ne donne pas envie d'aller boire une bière avec ses adeptes pour creuser la question. C'est la limite de la common dececy : les questions s'arrêtent là où commence l'apprentissage humble, long, ingrat et indispensable de la violence organisée.
"On a, ou on n'a pas, le sens de la hiérarchie des valeurs, et on ne discute pas avec ceux qui le nient.". E. von Salomon.
10:17 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2009
NOSTALGAY
Grosse promo autour d'un flim avec le pur collabo Chone Paine, racontant l'activisme d'un yanqui porté sur les culs poilus dans les années septante, martyr de la cause et casher en plus histoire de cumuler les qualités. S'il avait été dézingué par un militant du kouklouxe, j'imagine à peine les Râles extatiques des critiques. Oublions ça. Et non, je ne fais pas une fixette sur les homos : leur activisme roule sur les mêmes rails que les féministes, les arrière-petits-enfants-d'esclaves, ou les historiens pour qui tout commence et tout finit à Birkenau. Démonstration.
Le point commun entre ce flim qui va faire pleurer dans les chaumières inverties, les punitions interminables de Claude Lanzmann, les soap qui reviennent sur les exploits des suffragettes ou les hagiographies de Martin Luther Klong, c'est un état d'esprit qui peut se résumer par "Qu'est-ce qu'on en a chié pour gagner" (ou "It's a long way to the top", pour la faire plus rock. J'espère qu'on peut être homo sans être obligé d'écouter les Village People ? )
Le Devoir de Mémoire a contaminé tout le petit panthéon laïc de la démocrassouille. Le progressisme est un polythéisme qui grouille de démons domestiques, de dizaines de démiurges à qui les curetons assignent une fonction spécifique. Grand protecteur des gays, des vaginistes, des bâtards, des Commissaires du Peuple Courageux Résistants du Font de l'Est... Et chacune de ces divinités a droit à sa version cinoche ou télé de l'Imitation de Jésus-Christ : il faut s'en souvenir pour s'en inspirer, étudier sa vie et son oeuvre, ressasser la moindre de ses turpitudes et y voir des signes annonciateurs de notre temps. Comme dans un porno ou un "zombies", il y a les figures imposées et on sait d'avance comment ça se finit. Histoire mon cul : autocélébration, oui ! Pignole communautaire mal assumée, à laquelle on convie ceux que ça ne fait pas spécialement bander...
Tout ça est insondablement triste parce que ça sent la fin de l'aventure, la nostalgie mélancolique d'un temps où il fallait se battre pour avoir ce qu'on obtient à présent sans effort, la conquête bouclée, la colleque de trophées qui prennent la poussière, le musée mal aéré qu'on ne visite jamais sauf pendant une sortie de classe. Les victoires décisives ont été remportées, le blanchouille hétéro a été mis en cage, et si tout n'est pas encore parfait dans le plus Moderne des mondes, il faut bien l'admettre : les soldats ont laissé leur place aux gestionnaires, aux ingénieurs et aux concierges. On peut encore s'indigner qu'il existe des "résistances", des "réfractaires", des vieux réflexes réacs d'un autre temps. Mais piquer une rogne cataclysmique parce que tout est vérouillé dans l'indifférence hostile des machos-fachos, c'est ter-mi-né. Et ça, les militants et les activistes de toutes les spécialités dermiques et sexuelles, ça les rend malades, parce que leur inutilité leur revient en pleine gueule. Le récent article du Temps est symptomatique :
(...) il fut un temps, pas si lointain, où l’homosexualité était non seulement mal vue, mais carrément hors la loi et réprimée. Où les rafles et l’opprobre public entretenaient un sentiment de honte à se sentir «anormal» plutôt que simplement minoritaire.
Il fut un temps, oui - mais ce temps est révolu en Occident. Bien sûr, ça n'est pas pour si peu qu'ils vont arrêter de pétitionner, de gaypridiser, de dénoncer, d'outer, de casser les couilles à tout le monde et d'accuser d'homocide mental tous ceux qui ne s'intéressent pas spécialement à leurs histoires de cul. "Une cause jamais vraiment gagnée", dixit Norbert Creutz. C'est plus confortable et plus rentable que les causes perdues d'avance, c'est sûr.
Ils engueulent la droite et la droite les applaudit. Ils maudissent les nazebroques et les nazebroques ne répondent que sur internet. Ils vomissent la société et la société leur tresse des lauriers dorés. Non seulement ce mélange de colère et de nausée dont ils cherchaient à se débarrasser en écrasant l'ennemi ne les a pas quittés, mais en plus ils réalisent qu'ils ne peuvent pas affronter la vie sans lui, et que la dictature du sourire et de la complaisance dilue plus que tout cet indispensable carburant. Ils ont triomphé - ou plutôt nous avons tous capitulé face à eux - et ils s'ennuient. Ils s'ennuient à crever. Ils sont devenus bourgeois après des lustres à bousculer la bourgeoisie, qui n'a jamais autant joui que sous leurs cravaches.
Allogènes, tordues, misandres, ils se sont trop accoutumés à la haine et au mépris : les standing ovation leur sape le moral. Il ne leur reste que le théâtre, le reenactment, notre version contemporaine des Miracles qui agitaient naguère les parvis des Eglises. Leur agitation doctrinaire ne ressemble plus à rien sauf à une crêche vivante. Alors on les voit se réfugier dans leur glorieux passé collectifs, comme les fafs qui s'enivrent de rites païens bricolés de toute pièce et de militaria falsifiée, comme les bolchos qui invoquent l'Octobre Rouge avec les yeux humides, comme tous ceux qui ne vivaient que par la rogne et à qui le bonheur et la stabilité file des envies de balle dans la tempe.
14:43 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
04/03/2009
CONFUSIONNISME BOUGRISTE
De tous les prétendus humains croisés à ce jour, qui m'ont tenu la quille sur le thème de "Mais qu'est-ce que c'est, la normalité, après tout?", il n'en est PAS UN SEUL qui n'ait pas été, justement, clairement anormal. Et parfaitement conscient de son statut hors-normes. Et angoissé que ça se remarque au point d’agresser verbalement quiconque avait des doutes à ce sujet. Nos amies folles et camionneuses offrent des exemples si parfaits et si pléthoriques qu’on aurait presque honte de les remarquer. Heureusement, leurs prosélytes font des efforts louables pour nous confirmer dans nos stéréotypes crasses et notre refus de la différence.
Elle a bon dos, la différence, des épaules de nageuse est-allemande à force de servir de justification aux tordus qui ne s’assument pas.
On pourrait déconner longtemps sur ce thème à double tranchant, en allant chercher des causes pathologiques à l’origine de toutes les convictions imaginables. Sauf qu’il n’est pas question ici de vision politique du monde, mais du genre de trou qu’on préfère fourrer pour meubler le week-end. Or, voilà une énième illustration de l’éternel dilemme des sodomites et bougresses modernes : vouloir être reconnu comme « autre » tout en étant traité comme « pareil. »
Evidemment, ce bouquin et les thèses qu’il soutient sont beaucoup plus lassants que gonflés. Quand je lis le mot « culture » collé à un adjectif sexuel, c’est pas mon revolver que je sors (le pauvre n’a pas tiré son coup depuis si longtemps), c’est un vieux CD des Cocteau Twins, viatique incomparable quand il s’agit de tuer l’ennui. (Sérieux. Une chanson comme I wear your ring est tout simplement un shoot de joie de vivre.)
Ils en deviennent attendrissants, avec cette rage de politiser et intellectualiser leur usage des sphincters et des fluides corporels. On casse les balles aux gens à propos de nos gonzesses, nous ? Non : on s’amuse avec ou on se met en chasse de la remplaçante, sans pontifier. Parce que baiser entre hétéros est une chose saine, agréable, indispensable à la survie de l’espèce, et sans aucun équivalent, même quand ça y ressemble beaucoup. Punkt schluss. On peut, on doit, on est moralement obligé de se comporter en cro-magnon monosyllabique avec un homme ou une femme qui remet ces évidences en question.
Monsieur Tin semble établir des parallèles entre nécessité de copuler avec une femme et celle de bouffer pour ne pas crever, comme quoi la gastronomie comme l’hétérosexualité ne seraient que des « construits. » C’est leur panard depuis un demi-siècle, les « construits », à tous les dégénérés de l’Alma Mater. Tout est faux donc tout se vaut, et un plat à base de copeaux de bois sauce terre glaise n’a rien d’inférieur à un pavé de bœuf aïoli. Pis tiens, si ça se trouve, c'est un truc vachement bien pour que la planète elle meurt pas. Il doit fatalement exister un mouvement de mangeur de graviers anticapitalistes et gay-friendly, quelque part à la surface de notre délirium tremens planétaire.
Si on voulait rendre service aux propagandistes rose, on prendrait le temps, avec beaucoup de patience et de délicatesse, de leur expliquer deux-trois trucs. Comme le fait que manger des copeaux ne nous choque pas vraiment et qu’en faire une culture alternative ne nuirait qu’à la crédibilité de ses promoteurs. Que refuser la persécution gratuite des homos ne force personne à accorder la même valeur à la grossesse et aux hémorroïdes. Qu’à force de laisser leurs prétendus défenseurs donner une image si conne, laide, insultante et grotesque de leurs mœurs, ils se mettent dans la même situation que le juif ordinaire, qui ne bande pas spécialement sur l’idée de gouvernement mondial ou de shoafication de toute l’histoire humaine, mais accepte de se faire représenter par des barjots paranoïaques et quérulents dont l’alphabet commence par Auschwitz et se termine par Zyklon. Ou encore, qu’on ne leur veut pas spécialement de mal mais que le relativisme pédant mis au service du coït anal, ce n’est digne d’aucun homme ni aucune femme respectable.
Mais bon. On ne veut justement pas leur rendre service. On a pas envie de leur causer, de rien du tout. On préfère les laisser pousser le bouchon toujours plus loin et s’aliéner toutes les sympathies qu’ils croyaient avoir il y a quarante ans auprès de leurs Frères-Humains-en-Discrimination. Vous vous rappelez « Nous nous sommes faits enculer par les Arabes, nous en sommes fiers et nous recommencerons » ? Eh bien vous n’avez pas fini de vous faire passer dessus, mais ça va vous plaire de moins en moins. Et les nouveaux locataires de l'Europe risquent de ne pas être très réceptifs au chantage affectif, aux menaces d'outing, ou aux stages de prévention contre l'ainteaulaireansse.
16:24 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)
02/03/2009
ENGLAND WAS OUR BITCH
Selon Le Temps du 2 mars, la transformation du Royaume-Uni en un enfer de béton peuplé comme un bistrot de Star Wars, c'est trop sympa :
L’économie et un urbanisme dynamique ne sont pas les seuls atouts de Birmingham. Il y a aussi sa diversité ethnique. En 2012, la ville britannique devrait être la première cité occidentale à voir sa majorité basculer: sa population non blanche sera démographiquement dominante.
Okaye, on va voir si la méthode Coué post-raciale fonctionne. On se concentre, on ferme les yeux et on articule bien fort :
La disparition des Anglais en Angleterre.
Est.
Un.
Grand.
Progrès.
Je parie que si je répète ça 6 millions de fois par jour pendant les prochaines semaines, ça deviendra une évidence. Stéphane Bussard est visiblement un pro du mantra, un quatorzième dan de souplesse idéologique. Il doit avoir l'habitude d'avaler des couleuvres épaisses comme des accélérateurs de particules ; même des néologismes insultants de bêtise lui passent à travers la plume comme un thermomètre rectal bien vaseliné :
Hormis les immigrés issus des anciennes colonies britanniques, Indiens et Pakistanais en tête, une «nouvelle vague d’immigration de Pologne, du Burundi, du Rwanda ou encore du Congo s’est installée ici au point de donner naissance à un nouveau concept sociologique de super-diversité», analyse Jenny Phillimore, de l’Institut of Applied Social Studies de l’Université de Birmingham.
Voilà qui va permettre à nos camarades rosbifs de se mettre à l’über-wacisme, à l’ultra-intolérance et aux giga-pulsions d’over-nettoyage ethnique. Le gouvernement de son Odieuse majesté sera forcé, en retour, d’organiser de l’hyper-prévention, en organisant la castration publique des britiches qui ne pourront pas justifier d’une proportion dominante d’amis métèques.
Selon la professeure, cette diversité devrait permettre de mieux absorber les secousses provoquées par la crise.
Saga Afouica... Attention les secousses... Ben voui : plus de « médiateurs », plus de flics, plus d’urgentistes, plus de pompiers, plus de psychiatres, plus de pharmaciens et d’employés dans les usines à antidépresseurs, plus de chantiers pour des mosquées, plus de surveillance des individus suspectés de blanchitude éhontée, plus de coaches en Tolérance de l’Autre, plus d'assistantes sociales pour expliquer à Jamal qu'on n'immole pas sa fille juste parce qu'elle a ses règles en retard de trois heures, plus de gadgets à crédits pour oublier l’ethnocide silencieux et festif…
It's the economy, stupid ! Rechigner contre autant d’oseille et de croissance, finalement, ce n’est même pas être facho : c’est ne pas vouloir qu’il pleuve du pognon. Et il y a encore des intellectuels pour penser que le capitalisme menace la démocrassie !
Mohammed Izzy est lui aussi convaincu que le multiculturalisme de Birmingham est un atout essentiel. (…) Né à Birmingham en 1973, Mohammed Izzy développe un projet dénommé «Connected histories». Le but? Montrer des facettes de l’histoire britannique souvent occultées qui permettraient aux immigrés de s’identifier davantage à leur pays d’accueil. «Un exemple? Durant la Deuxième Guerre mondiale, les troupes britanniques comprenaient 2,5 millions de soldats d’Inde. Beaucoup étaient musulmans et sont morts pour le Royaume-Uni. On n’en entendait jamais parler. C’est pour cela que je détestais l’histoire», souligne cet Anglais dont le grand-père est venu du Bangladesh dans les années 60 pour travailler dans une usine de munitions des West Midlands.
Clair, Momo ! Va expliquer à des générations de foncés dressés à haïr les toubabs, que l’Angleterre est morfidable parce qu’elle a envoyé ton grand-père au casse-pipe avant de le parquer dans des cages à poules en brique rouge pour alimenter l’industrie mise à mort par les libéraux. On se réjouit de voir ça. Mais en bons joueurs, hein ? On sera pas tristes ou déçus si tu y arrives, juste un peu plus amusés que d'habitude.
Si tu arrives à les convaincre, file-nous les adresses de tes clients : on a des villas avec jacuzzi à vendre sur la face cachée de la lune, et quelques poignées de t-shirt "Shalom Madoff". Une seule condition : convaincre un Blanc ne compte pas, parce que c'est vraiment, mais alors vraiment trop facile.
23:04 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2009
ANTIFAPSCHHIIT
La science humaine, fébrile et citoyenne, se demande si la relative discrétion du fâschÿsme en Europe depuis 1945 ne cache pas une vilaine anguille brune sous roche démocratique d'apparence. (Attention, document hyperchiant; à ne lire que si on est curieux du bruit que fait l'antifascisme d'Etat quand il se dégonfle.)
Ce silence ne me dit rien qui vaille, marmonne l'Indymediana Jones qui sommeille en chaque sociologue. Il prend son fouet, son chapeau, sa chemise négligemment ouverte (la cravate c'est facho) et il se rue dans la Dernière Croisade pour faire avorter tous les Ventre Féconds qui hantent les ruelles de nos riantes bourgades cosmocoprolites. Où sont les faaaafs ? Auraient-ils perdu leur flamme, flamme, flamme, flamme ?
Le résultat ? Limpide. Qu'on en juge : l'estremdrouate attire des jeunes pas toujours fauchés et illettrés, et les médias en parlent trop, volontiers en exagérant pour vendre du papier. La solution ? En parler, en parler encore, en parler beaucoup plus, en faisant des pointages réguliers, et en rappelant à tout le monde que c'est mal MAIS sans être moralisateur, voyez ?
Ce qu'il faut, c'est expliquer au Suisse moyen, ce sale con aigri, bigot, xénophobe, mentalement déstructuré et qui jette sur l'Ôtre la faute de son angoisse de vivre dans un monde Divers (je peux continuer des heures comme ça, me cherchez pas) - lui expliquer, donc, que si on lui demande de baisser son froc et fermer sa gueule, ce n'est pas parce qu'on le déteste. Au contraire : on fait ça pour son bien. C'est comme les cinq luits et frégumes par jour, c'est par souci de sa santé. Ne pas aimer voir ses semblables se diluer dans un porridge bâtard de crédit-conso, de tam-tams électroniques et de téléputanat, c'est une maladie. Demandez conseil à votre spécialiste et lisez la notice d'emballage avant de mettre votre gode de rééducation.
Ne relâchons pas la Vigilance Citoyenne.
Plus c'est petit, plus c'est fourbe.
Du papier de soie autour de la cravache, un bonbon mentholé pour parfumer les crachats, et surtout bien prendre le temps, avec des mots simples (faible niveau d'instruction, vous savez) d'expliquer au criminel au patient que le traitement nous fait plus de mal à nous qu'à lui. C'est que nous, on croit à la démocratie, voyez ? Alors ça nous fait mal d'en violer tous les principes pour la maintenir sous perfusion et sous contrôle.
A l'exception des torche-cul gratuits, toujours premiers sur la putasserie, la "grande" presse romande elle-même n'est pas convaincue et n'est pas loin de se demander si tout ça valait qu'on y consacre quelques millions. Les pâles bricoleurs qui ont consacré six ans de leur vie à compiler des brèves de comptoir sur les skins helvètes, se justifient en disant qu'au moins, maintenant, on a des platitudes étayées par des beaux graphiques.
Mais pas d'inquiétude pour les concepteurs de bazookas à tuer des moucherons. Si l'un d'entre vous a besoin de quelques poignées de biftons pour un projet de lutte contre le wacisme par la peinture à doigts ou le jonglage de légumes frais, n'hésitez pas à vous annoncer, Berne aura toujours du pognon pour tout le monde.
17:42 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
23/02/2009
CAMP DES SAINTS
Pour faire face à l’accroissement des requérants qui lui sont attribués par Berne, l’Etablissement Vaudois d’accueil des migrants a besoin de plus d’appartements. Il récupère donc ceux qu’il possède et qui sont occupés par des personnes en situation régulière.
Entre deux cartes de vœux, une lettre de résiliation de son bail au 31 mars. Le 24 décembre dernier, Nathalie Troillet est choquée. Locataire depuis 1993 (…), elle apprend qu’elle a trois mois pour se reloger. Avec ses trois voisins, qui ont reçu le même courrier, elle est d’autant plus estomaquée en apprenant dans la missive que des requérants d’asile reprendront les appartements en question. (…)
24 heures, 23 février 2009, page 22
Et maintenant, pour ceux qui aiment les sous-titres et les prophéties...
- Monsieur, Madame, nous venons vous protéger. Les privilèges, vous le savez depuis minuit, ont vécu ou tout au moins faut-il les partager. Avec les travailleurs du tiers monde et, plus tard, tous ceux qui s’apprêtent à les rejoindre. Déjà, les rues sont occupées. Dans quelques minutes, peut-être, débarqueront chez vous des familles entières pour lesquelles vous devrez vous serrer, bon gré mal gré. Votre salon deviendra campement. Pour nos frères malheureux [281] qui se crèvent à votre service et sans lesquels vous ne pourriez vivre, ce ne sera que justice. Cependant, nous autres (étudiants, princes, fils de chef, professeurs, diplomates, intellectuels, artistes, stagiaires de tout et de rien au choix…) nous sommes hommes de goût, pénétrés de votre culture. Nous apprécions votre art de vivre. Nous tenons à la conservation d’une certains ambiance raffinée à laquelle nous devons tant. (Très bien trouvé, cet argument-là l’emporta le plus souvent.) Le mieux serait que nous nous installions chez vous. A deux ou trois, pas plus. Mieux vaut partager avec nous dans une certaine communion d’esprit que de céder à de pauvres hères ignorants, pas bien méchants mais qui ne respecteront rien. Madame, Monsieur, le temps passe. Quand d’autres sonneront à votre porte, il sera plus prudent, croyez-le, qu’ils découvrent des visages noirs. Laissez-nous faire et cachez-vous…
Leur bonne mine décida, diction choisie, chemise immaculée, cravate sobre, lunettes d’écaille. Entre deux maux, se dit le bourgeois acculé, autant choisir celui qui se présente le mieux. Au moins ceux-là sont-ils propres et parfumés. Canaille snob vaut mieux qu’honnête nègre grossier. Gentleman, il respectera ma fille. On minaude : « Venez donc visiter les lieux. Vous pourriez vous installer là. Le canapé… Un lit, peut-être ? Mais si, mais si, la moindre des choses ! Nous avons deux salles de bains, c’est facile ! Et puis, ce n’est peut-être pas pour longtemps ? » Tomba le couperet :
- Si, Madame, pour toujours.
Eh oui ! pour toujours. Les rats ne lâcheront le fromage « Occident » qu’après l’avoir dévoré tout entier et comme il était gras et de belle taille, ce n’est pas pour demain.
Jean Raspail, Le Camp des Saints, p. 280, 1973
Un intrus s'est glissé dans cette image, et va se faire dégager
du continent en disant "merci" et "encore".
Trouveras-tu lequel ?
22:09 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (4)
16/02/2009
COMMENT PASSER POUR UNE VICTIME (ET PAS JUSTE POUR UNE CONNE)
Plus jamais ça ! ni ça d’ailleurs...
Discwiminés, discwiminées,
Nous savons bien, nous autres citoyens chuiches conscientisés et globaloresponsables, que le fléau de la peste en pantalons-golf n'est jamais bien loin de nos paillassons innocents. Mais il reste encore trop de seuches hostiles à la différence qui continuent à dire Nein pour un oui et à sortir les battes à clous gammés (les plus vicieux) pour un non. Nous savons qu'il faut alerter l'opinion assoupie sur les dangers des fantômes de la Troisième Raichle, et pas qu'un peu. MAIS : nous savons aussi que crier au loup quand il n'y a qu'un yorkshire asthmatique, au bout d'un moment, c'est contreproductif. C'est triste mais c'est ainsi.
Beaucoup d'entre vous, dans leur rage toute nelsonmandelienne de vous battre pour vos droits, risquent de commettre de regrettables erreurs de communication, et de rater votre coeur de cible, à savoir les bons chuiches disposés à s'écorcher le dos au martinet de la repentance démocratique. Ne laissez pas les arnaqueurs et les profiteurs vous piquer des parts de marché ! Voici quelques conseils qui vous permettront de conserver votre aura de néo-christs exotiques:
1) Tâchez de vous faire VRAIMENT agresser avant de convoquer la presse pour pleurer sur vos malheurs. Si vous êtes démasqués, même si c'est pour la bonne cause, la raideur intellectuelle helvète poussera les chuiches à vous considérer comme un malade et vos amis dans les médias seront forcés d'étouffer l'affaire en catastrophe, vous privant de votre tribune gratosse. Repérez les bars fréquentés par un nombre anormal de Blancs propres sur eux, et déclenchez une bagarre avec les cheveux les plus courts. Mais ne soyez jamais seuls ! Un complice discret devra pouvoir filmer la scène depuis une poubelle toute proche, afin de confondre les saligauds. Faites en sorte de prendre un maximum de coups au visage, qui font des marques très photogéniques et qui ne devraient pas vous valoir trop de séquelles.
2) Si aucun Blanc propre ne répond à vos insultes, vous pouvez évidemment vous graver des runes et des citations de Faurisson dans la graisse. MAIS : ne le faites pas seul, il semblerait que la police dispose d'experts capables de voir si c'est du pipeau ou pas. Là encore, demandez l'aide d'un complice. Il faut des tripes bien accrochées, donc adressez-vous directement aux collectifs qui vous aident habituellement à vous planquer ou à obtenir des allocs : ces milieux regorgent de sociopathes qui ne reculeront devant rien pour vous intégrer de force, pas même devant la torture de leurs principales "ressources humaines."
3) Si vous êtes une femme et que vous voulez rendre les nazis responsables d'une fausse-couche, il est indispensable que vous vous fassiez engrosser quelques mois avant l'opération. Là encore, des flics scrupuleux jusqu'à l'obsession pourraient ne pas se contenter de votre parole. Rappelez-vous que la police est un nid de fâchysses et qu'un agent, contrairement à un humanitaire, a tendance à ne pas croire un homme sur parole juste parce qu'il est né dans un pays chaud. Attention ! Si vous n'avez pas toujours été une femme, vérifiez que les services de police n'en soient pas informés. Ils pourraient chipoter et révéler à la presse votre masculinité passée. Ces détails ne regardent évidemment personne, et de telles méthodes sont évidemment fachysses. Mais si la presse révèle que vous n'avez pas d'utérus, cela pourrait gravement à votre crédibilité.
Courage ! Nous vaincrons parce qu'ils sont les plus cons !
22:05 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (9)