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29/12/2012

KEBAB-SHIT-PORNO

La vie privée d'un auteur - à tout le moins ce que paraissent en dire ses écrits - doit-elle être irréprochable pour que son oeuvre mérite d'être lue et discutée ?

Objectivement, comme disent les Angliches :

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Je ne sais pas qui écrit chez Amoyquechault. Si la vie affective de l'auteur est à l'image de ses productions, le gaillard a droit à toute notre compassion (je m'empresse de me la foutre au cul avant qu'il ne m'enjoigne de le faire).

Je précise avant d'affirmer que l'un de ses derniers billets est d'une rare lucidité. "Rare" parce que d'une espèce dramatiquement peu répandue chez mes collègues droitards, pour tout ce qui concerne les questions économiques, et plus spécifiquement l'impact que les forces du Marché ont sur nos existences.

Ci-dessous, je blablate, ergote et pérore pour me rendre intéressant. Pressé ? Passez d'office au dernier paragraphe, c'est à ça que je veux aboutir.

* * *

On ne peut qu'avoir des vapeurs quand on lit Ellul, en sachant que le type se réclamait de la gauche à toutes forces - je ne parle même pas d'un Cau... C'était avant que ladite gauche, déjà pourrie de mysticisme, se liquéfie complètement dans le cosmopolitisme, la xénolâtrie et l'exaltation de tout ce qui peut contribuer au blanchouillocide. Ca ne la rend pas meilleure en soi : ça revient à dire qu'elle fut, un temps, moins esthétiquement abject, moins pétrie d'indignité. Un peu comme Madonna, quoi : plus jeune, elle n'était pas moins pute ni plus respectable, mais un poil plus regardable, toute forme de respect mise à part.

Il y a aussi eu une droite dure qui ne pensait pas que le bizness était l'horizon ultime de l'humanité, qui ne se bricolait pas un néomarxisme pognon-compatible où l'entrepreneur remplace l'ouvrier dans le rôle de l'Emancipateur programmé par le Destin, et où toutes les libertés se subordonnent à celle de consacrer sa vie à la possession d'une Rolex.

Socialisme et libéralisme, malgré toutes les contorsions de leurs divers illuminés, ramènent toutes les questions existentielles au niveau du document Excel. Sous les deux uniformes, une même race de comptables.

* * *

Tenez au réac moyen un tel langage, même bien plus diplomatique, et il vous taxera vite fait de bolchevisme. Comme si une loi éternelle vous condamnait à choisir un maître absolu  - Soviet ou Conseil d'administration, c'est comme vous voulez, mais choisissez et rampez.

On ricane à raison des tarés gauchistes qui continuent d'agir et penser comme si Moscou était toujours aux commandes de leurs travaux de sape de la civilisation. Quid de leurs supposés ennemis, capables d'encenser Pinochet, Thatcher, Reagan, ou d'en reproduire la très haute pensée  ? C'est tout le putain d'échiquier politique occidental qui refuse de se remettre de la chute du Mur : chaque pion en a pieusement conservé une brique, qui lui tient lieu de cerveau.

On connaît par coeur l'antienne bolcho, qui barbote dans la piscine au formol de ses propres idéaux : le vrai communisme est un idéal valide, un élan archi-érotique, l'émancipation ultime. Des centaines de millions de morts ? Vous n'y êtes pas du tout : le vrai communisme n'a jamais été appliqué nulle part. Absolument tous les régimes criminellement cinglés qui s'en sont réclamés ont menti, se sont trompés. Leur version de Si tu rencontres le Bouddha, tue-le, c'est : Si tu rencontres un Etat communiste, crève-toi les yeux.

Sauf que le déni n'est pas, mais alors pas du tout une prérogative des rouges. Ils ont contaminé ceux qui les vomissent. Eux aussi vous citent de saints auteurs dont les admirables idéaux n'ont jamais été appliqués nulle part. Eux non plus ne veulent pas qu'on juge à ses fruits leur arbre sacré.

Le libéralisme tel qu'il a été appliqué jusqu'à nos jours, ce n'est pas le corsetage de l'Etat sous le contrôle vigilant de citoyens libres et disposant des moyens physiques d'assurer cette liberté. C'est le bétonnage. C'est la mégapole. C'est l'obscénité publicitaire omniprésente. C'est la domination décomplexée de l'usurier, domination si totale que plus personne ne sait même ce qu'a pu signifier ce nom. C'est payer dix fois ce que payaient nos grands-pères pour des biens de moindre qualité, que plus personne n'est foutu d'entretenir ni réparer.

* * *

Quand il veut se payer une bonne branlette dystopique, le gauchiasse s'imagine dans un monde auchwitzisé, où tout le monde attend dans un beau pyjama son tour de finir en fumée dans une cheminée en noir et blanc. Et le droitard, il fait quoi ? Il fait encore pire : il se plonge dans la grisaille quotidienne d'un citoyen de l'Union Soviétique des années septante. En quoi il est mille fois plus con que le gauchiasse ? Ce dernier s'imagine un monde qui n'existe pas - le réac s'amuse à fantasmer du monde qu'il a sous ses yeux, et il se figure avoir échappé au laminoir culturel stalinien simplement parce qu'il a la télé en couleur et quarante chaînes à choix.

Le fait que tout le monde ait les mêmes meubles Ikéa ? Le même Heil-Phone ? Le même leasing ? Les mêmes fringues de faux luxe chinois ? Dans la tête les mêmes rengaines abjectement idiotes en provenance de cette bouche d'égout mondiale qu'on nomme MTV ? La même routine de sous-jobs à moitié fictifs, sous la supervision d'incompétents grimpés là par pur copinage ? Le fait qu'il soit matériellement presque impossible de ne pas savoir qu'il existe un salope du pseudo de lédigaga ou qu'un quelconque blaireau jaune ait commis un machin appelé miam-miam style ? Ce quadrillage inextricable qui salope tous les milieux sociaux, qui impose l'uniforme jeans-ticheurte-casquette et la trinité kebab-shit-porno à toute la planète ? La cradoque, desséchante, abominable uniformisation de nos vies ?

On zappe. Pas important. Détails. Responsabilité individuelle de vivre au-dessus du troupeau. On est aristo ou on ne l'est pas. Ratiocinations snobs, qu'on pimente d'une bonne dose d'ad hominem : "pas cap? C'est ton problème, fils"...

Ce qu'ils prônent en théorie pour enrager les bolchos - surtout pour ça, pas réactionnaires pour rien - c'est notre réalité concrète. Allergique au goulag ? Bienvenue dans le Reich de la supérette ouverte tous les jours, toute l'année, toute la nuit. Un syndicaliste coiffé comme Cabu s'en étrangle dans sa Kro tiède ? Génial ! resservons-nous du Chasse-Spleen et trinquons à cette belle confirmation de la justesse de nos vues. Un communiste se dit dégoûté par l'odeur de l'excrément ? Vite ! un cul ! qu'on s'y enfonce le nez !

* * *

Pour la faire courte (bien la peine après une si lourde tartine) : il n'y a pas que l'Etat qui soit un monstre froid, quand bien même il serait le plus glacial. Le Marché aussi est une monstruosité polaire. Prétendre limiter l'un par la puissance de l'autre, ou empêcher l'autre de nuire aux potentialités de l'un, est simplement clownesque. Ainsi parle un type qui n'a lu ni Marx ni Hayek et prétend ne parler au nom de personne. Sur ce, bonne année.

19/12/2012

L'ARME EST UNE CONNAISSANCE

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Puisque vous n'avez rien de plus urgent, allons au fond du non-débat sur les armes, laborieusement réanimé par le dernier massacre en date au Yankiland.



° Première remarque gratuitement méchante et ouaciste: l'histoire a rencontré du succès avant tout parce que le perpétrateur était Blanc et que ses armes avaient été achetées légalement. La violence ridiculement irrationnelle qui sévit pandémiquement chez les Afroyanquis, et dont moult gamins sont également victimes, sans ce n'est pas news-sexy. Est-ce parce qu'on ne peut pas reprocher un pourcentage même minime de responsabilité à un toubab Républicain (Charlton Heston ou Clint Eastwood de préférence) ou parce que les noirs passent mal à l'écran ? Je me garderai biende me prononcer.

Mais qu'on se souvienne de la non-affaire Gayvon Martin : les journalopes s'étaient empalées jusqu'à la garde sur l'hypothèse bandante entre toutes, celle dont ils mouillent en nocturne depuis qu'ils ont vu Une Saison Blanche et Sèche :  Milicien-Blanc-tue-Adorable-Ado-Noir. Quand la dissonance entre fantasmes et faits a commencé à coincer, ils nous ont bricolé la notion foutraque de "Blanc hispanique",  histoire de pouvoir quand même lier tout ça à Ochouitze d'une manière ou d'une autre. Enfin, il a fallu se résoudre à balancer le soufflé dégonflé à la poubelle, parce que vraiment trop immangeable...

La presse-indépendante-et-libre, c'est somme toute comme les pubs pour des produits de beauté : s'y a pas de gueule blanche, ça fait pas clic. C'est sans doute ça que les Boniches appellent le ouacisme institutionnel (en attendant qu'ils osent parler de ouacisme génétique).


° Entre les arguments des pros et anti NRA (pour faire court), ça vole si bas que ça met en péril la prochaine récolte de topinambours. Derrière la question des armes, c'est une resucée des chamailleries entre paranos qui se la jouent pragmatiques et volontaires du syndrôme de Down. Aucune envie de choisir, selon l'antique locution, une fesse de ce cul plutôt que l'autre.

Calibre ou pas calibre, c'est parfaitement annexe : c'est une vision du monde complète qui est visée derrière, celle où l'on estime juste ou non, nécessaire ou pas, de prendre en charge soi-même as propre sécurité, si l'on fait intégralement ou non confiance à l'Etat et sa police. Statolâtre par nature, la gauche est hostile aux armes individuelles pour la même raison qu'elle s'oppose à la scolarisation à domicile, au secteur privé en tant que tel, à la réussite individuelle : ce qui ne passe pas par l'Etat est fascite, capitaliste, rétrograde et  dangereux, point.

Et puis les armes, c'est intrinsèquement un truc de fasciste, d'abord. Sauf dans le cadre des Brigade Internationales, non-professionnels qui n'étaient pas armés de godes-ceintures goût framboise, et sont quand même très glamour aux yeux du gauchiasse de base, mais ne confondons pas tout, voulez-vous ?

 


° Il est question de durcir les conditions d'accès aux armes, jusqu'à de préférence les rendre inaccessibles aux non-professionnels. Légalement s'entend. Ce qui fait couiner les conservateurs cow-boys et s'inquiéter inutilement les Européens qui, en-dehors de Chuiche, ont déjà toutes les peines du monde à pouvoir trimballer un canif.

Qui veut se protéger contre l'Etat, les déshérités-à-passe-partout-incorporé, les toxicos agressifs et toute autre segment du règne parasitaire, ne doit pas s'attendre à ce que ces derniers lui concèdent des points, ou qu'ils laissent passer une occasion de triompher avant que le combat n'ait lieu. Tout Etat totalitaire s'est appliqué, à un moment ou l'autre, à désarmer ses citoyens.

La came aussi est interdite - on voit à quel point c'est efficace. Qui veut se doper n'a qu'à se démerder, et ce n'est pas trop compliqué, il faut juste, de temps à autres, fréquenter des gens louches. Eh bien pour les armes c'est exactement pareil. Chacun d'entre nous connaît un type qui connaît un type qui connaît un type louche qui, si on est généreux et pas trop regardant sur l'origine de la marchandise...

23/11/2012

UN ACTE D'INSURRECTION A BLANC

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L'ami Pharamond tient le bon bout ici. Bout façonné par Orwell et son archi-cité "A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire." Mais le terme de révolutionnaire est encore trop gentil. Prononcer des faits basiques (tous les peuples n'ont pas le même niveau, la sodomie n'a pas le même impact sur la reproduction de l'espèce que le coït vaginal) est considéré par l'Etat, le Spectacle, les traîtres professionnels et les liquéfiés de la tête comme une déclaration de guerre contre l'ordre établi.

Bien entendu, spectaculeurs, traîtres et décérébrés se réclament volontiers, eux aussi, eux surtout, de la provocation, des vérités qui dérangent (sans préciser qui - le Bourgeois Fasciste Inconnu, faut croire) et autres titres de noblesse des paumés qui s'improvisent fous du roi parce que règner tout court ou conseiller intelligemment le souverain est manifestement au-dessus de leurs forces. Que de la merde, on le précise parce que ça ne coûte pas des sous, pas parce qu'il y avait le moindre doute. 

Ca ne devrait pas faire croire qu'il suffit de tenir des discours qui dérangent VRAIMENT les gens qui détiennent un pouvoir EFFECTIF dans le système actuel. Conscientiser les masses, c'est avant tout un hobby de parasite, et on n'échappe pas à la règle parce qu'on écoute Landser plutôt que du ska (il y a encore des gens qui en écoutent, ne vous moquez pas d'eux trop vite : il y en a aussi qui en jouent !). 

Et puis pour désencombrer les écoutilles d'un brave droitard ou d'un gauchiste récupérable, vous pouvez toujours chercher sur la toile faf, vous n'êtes pas prêts de trouver THE outil pédagogique, argument fatal, démonstration infaillible. En règle si générale qu'elle est quasi universelle, les convaincus ne parlent qu'aux convaincus et ne sont écoutés que d'eux.

Ceci dit, il est évident pour beaucoup de gens que les lignes ont bougé, dans la mesure où ce qui relevait hier du bon sens non-connoté politiquement est de nos jours le propre de chtourmfureurs violeurs d'enfants juifs par nuit de pleine lune (cet astre blanc auquel les ouacistes rendent un culte bien connu). Prenez les lignes qui suivent et tâchez de deviner les convictions profondes de qui les a écrites, il y a une quarantaine d'années :

Etant donné que l'intérêt général, c'est la culture pour tous, toute culture personnelle est un abominable privilège, une inégalité scandaleuse aristocratique, un intérêt particulier. Ouvrez les facultés aux inaptes et aux imbéciles, ils ont droit aux titres universitaires comme les autres. Abaissez les examens et les enseignements jusqu'au niveau du dernier, supprimez tout ce qui risque de différencier l'homme, diffusez la culture par la télévision et Paris-Match, il faut que chacun ait cette culture- et pas une autre, sans quoi il pourrait y avoir encore une différentiation. Tout le monde à l'école de la bêtification, qui sera en même temps celle de la béatification sociale. Ceux qui prétendraient que la culture est autre chose que ce qui est diffusé là, et que ce que la masse peut en tirer, représentent des intérêts particuliers et ne doivent pas par leur scandaleux égoïsme entraver la marche triomphante du progrès.

Rapprochez ce lexique brutal des récentes Black studies amerloques, des cours de hip-hop semi-obligatoires, de la destruction méthodique de la syntaxe et de l'orthographe, du bac-pour-tous hexagonal,  et dégustez le contraste.

L'auteur de ce qui précède est Jacques Ellul, gauchiste, chrétien, antifasciste (dans sa phénoménale Exégèse des nouveaux lieux communs, 1966).

Nous en sommes là.

Exposer des banalités équivaut à passer le portique d'une gendarmerie avec deux cartouchières croisées sur la bedaine. Sans le flingue qui va bien avec, bien sûr. Mais ça n'empêchera pas la famille Képi de vous abattre pour menace hypothétique de l'ordre public. 

18/11/2012

HIN HIN HIN

L'ironie est un réflexe de défense qui ne nous protège plus d'aucune compromission – si tant est que cette protection ait jamais été autre chose qu'une humiliante illusion. L'empire du Commerce ne nous demande pas de croire, uniquement de pratiquer, et comme il est omniprésent, ses prêtres se foutent bien de notre vernis d'incroyance. Ils tolèrent même, sous mine de s'en offusquer ça et là, quelques griffures de leurs reliques les plus sacrées – c'est ce qui explique qu'il existe des traductions françaises de South Park diffusées sur Mtv: si nos cauchemars sécuritaires et politiquement corrects étaient bien réels, Parker et Stone seraient traités comme Faurisson et Dieudonné. Mais un certain volume de grincements cynique fait partie de ce qu'on attend de l'intello moyen.

Il est commode, et d'autant plus tentant, de mettre tous ses ennemis dans le même sac. Aux antifas pour qui le capitalisme est un modèle colonialiste et sexiste, répondent les néo-fafs, selon qui l'ultralibéralisme nous condamne à la négrification et la féminisation. Tous ont partiellement raison, et c'est « partiellement » qui fait chier. L'hypothèse la plus probable est aussi la plus incapacitante : le système économique s'accommode de tout, et il n'est pas du tout exclu qu'on finisse par pouvoir acheter Mein Kampf à la Fnac – le cellophane hermétique et la préface d'avertissement de cinquante pages n'y changeront que dalle.

Une fois qu'il sera lui-même une minorité, le mâle hétérosexuel blanc en colère sera traité comme un segment du marché mondial et on lui fournira des livres sur l'héritage des celtes, des mangas glorifiant l'esthétique SS, des sonneries Horst Wessel Lied pour son Heil-Phone. On a fait le même coup aux punks et aux rappeurs. La controverse n'est pas nuisible au buisness, bien au contraire. Même les sous-chiens auront leur nonosse à ronger, on ne les en prive actuellement que pour aiguiser leur future soumission.

Quand vous crèverez assez la dalle, vous aussi vous ferez le beau et vous remuerez la queue.

On peut déjà considérer comme obsolètes toutes nos tentatives de déconstruire et railler les «contradictions» du discours de la Correction Politique, elle-même étant sur le déclin. Par «déclin», je n'entends pas « proche de sa fin », dans le sens où elle finirait bientôt par être renversée – on se réveille ! Je parle de la fin de son rôle actif, du chômage technique de ses Polit-Kommissars, de la même manière qu'on déterre un tuteur une fois qu'il a imprimé à l'arbre la droiture voulue. Cette droiture, c'est notre autocensure systématique, l'acceptation d'un lexique chargé de propagande globaliste, l'adoption d'attitudes fausses pour lubrifier nos relations sociales avec nos prétendus semblables.

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La régularité quasi-métronomique des mises à mort médiatiques pour «dérapage» (généralement, la victime fait partie des troupes d'élite de la décérébration, à quoi bon s'attaquer aux soit-disant dissidents ?) ne doit pas nous aveugler sur ce point : le mal est fait, le pli est pris, le conditionnement effectif, ne demeurent que des piqûres de rappel et des emplois fictifs de garde-chiourmes pour occuper des gens dont on n'a plus vraiment besoin.

C'est le quotidien de tous les syndicats, des ONG, des clubs où l'on croise inévitablement les mêmes dégaines à base de pulls à trous, de dreads tentaculaires, de mal-être souriant affiché comme une forme d'autodérision censée être plus franche et plus saine qu'une chimérique «hypocrisie bourgeoise» - comme si les deux étaient incompatibles, provenant de deux mondes inconciliables... La Coop et la Migros ennemies mortelles, Coca et Pepsi à couteaux tirés, le choix souverain de l'individu libre et conscient entre le fistage et l'encule...

Le relativisme implique fatalement une dose d'ironie obligatoire, déguisée en une conquête sociale, un droit arraché de haute lutte à un pouvoir caricatural, monolitique, puritain à l'ancienne. C'est l'équivalent négatif de la politesse de surface. Les blaireaux qui en sont encore à organiser des «Rire contre le ouacisme» ont quatorze trains de retard, de ce point de vue : l'avenir de l'humour Citoyen, ce sera «Rire AVEC le ouacisme», pour le dédramatiser, l'expliquer, le banaliser, lui retirer toute crédibilité, tout potentiel de subversion. C'est la conséquence logique, l'aboutissement cartésien de la médicalisation de la dissidence.

La mise en scène de la Diversité va connaître des records de délire leucophobe et de déni de réalité, mais ce ne sera que pur spectacle : aux manettes, il faudra quelqu'un qui sache conduire la loco, et avec les Everests de pognon en jeu, les Défavorisés n'en ont pas fini avec les joies du «Plafond de verre», sans lequel leur identité se résumerait effectivement aux couches superficielles de leur épiderme.

Plein-emploi garanti pour la gauche radicale, qu'on a convaincue d'abandonner toute idée de destruction du capitalisme pour encadrer le lumpen allogène – et qui, pendant qu'elle est accaparée par cette noble tâche, ne réfléchit pas trop à l'immense bite wallstreetienne qu'elle s'est prise dans le cul depuis des décennies – qu'elle aille «occuper» les trottoirs de ses maquereaux ne fait que souligner son rôle de pute malgré elle... Pour maintenir les réacs sous contrôle, fastoche, on a trouvé depuis longtemps de quoi les occuper avec l'épouvantail nazislamiste... Et pour les plus agités, on exhumera Le Quota pour en faire une interminable série « subversive » diffusée à minuit et quelques, qui lâchera quelques vérités ethno-sociales bien senties, histoire de donner à penser que «les gens se réveillent enfin»... 

Profitez, ricaneurs semi-pros ! Profitez un maximum du leurre d'une ironie « corrosive » qui vous mettrait à l'abri de quoique ce soit. La dérision systématique, c'est tout ce que vos descendants recevront en guise de culture. Le relativisme ambiant est encore mi-sinistre mi-béat, il sera bientôt trash, exhibo, graveleux, obscène, délibérément stupide, mélangeant tous les degrés imaginables de l'humour en une bouillie qu'on vous enfournera comme à des poupons attardés.

10/11/2012

DR. GOEBBELS ECRIT A OBAMA

 

Note de trouducteur : le recours systématique à la figure de Gargoebbels pour illustrer le moindre articulet causant de propagande est quasi aussi original qu'une chanson de Délit-d'Caca, et amusant qu'un eczéma au milieu de la gueule. Ca n'en amoindrit pas la qualité de ce qui suit :

Je suis conscient que recevoir une lettre d’un voyageur dans le temps peut être troublant, et que vous puissiez croire à quelque farce. Pour vous permettre de vérifier mes talents en la matière, j’ai ajouté à cette enveloppe une touffe de cheveux blancs appartenant à un homme d’origine africaine. Ce sont les vôtres, et ils proviennent de chez votre coiffeur préféré dans dix ans, une époque à laquelle vous paraîtrez bien plus vieux que soixante-et-un ans. Faites le test au Carbone 14 après avoir contrôlé l’ADN. Plutôt choquant, n’est-ce pas ?

Je vous écris pour vous dire quelque chose de très simple : je suis impressionné.

En tant que propagandiste, vous avez accompli tout ce que j’ambitionnais de faire. Cette semaine, vous vous êtes élevé vers la victoire comme un Bundesadler dans un film de Leni Riefenstahl. Je suis stupéfait que les Juden et les Jungen soient si dévoués à votre cause, puisque vous semblez déterminé à les faire disparaître. Mais ce qui m’impressionne vraiment est la foi aveugle avec laquelle plus de la moitié de l’Amérique vous suit. Voilà des gens qui n’ont absolument rien à fiche de la politique, et qui pourtant sont comme en transe. Pourquoi ? Parce que vous leur avez promis que leur existence avait de l’importance à vos yeux. Hallucinant. Toute une génération de jeunes hommes s’avance fièrement derrière vous simplement parce que vous jouez au basket. Et vous n’êtes même pas doué, en plus !

A New York, un état américain qui n’a pas voté pour un candidat Républicain depuis presque trente ans, les gens se sont rués aux bureaux de vote et ont exigé de leurs amis qu’ils fassent pareil. Je les ai vus leur dire qu’ils se sentaient « épanouis »*, comme « de véritables Américains ». Quand vous avez gagné, des masses de New-Yorkais ont fêté l’événement sans avoir la moindre idée de quel est votre programme politique. J’ai demandé à beaucoup d’entre eux de m’expliquer la différence entre votre programme de santé et celui de votre adversaire, et ils n’en savaient tout simplement rien. Tout ce qu’ils pensaient savoir, c’est que leur vote « avait fait la différence » et que c’est « tout ce qui comptait ». Ces gens-là ont le niveau en maths d’un gosse de douze ans. Vous avez rendu amoureuse une nation entière simplement parce que vous êtes Noir et que vous avez prétendu être haï à cause de cela. Vous êtes le Nègre le plus intelligent que j’aie jamais vu.

Après avoir permis une attaque contre votre consulat de Lybie, vous avez dépêché un porte-parole pour nier que l’événement ait jamais existé, et ça a fonctionné. Au lieu de parler avec les chefs-d’Etat de la planète, vous allez dans des talk-shows féminins. Quand le chômage s’accroît, vous prétendez qu’il aurait été encore plus important sans vous. Vous avez détruit le programme spatial et avez consacré ses fonds à améliorer l’estime de soi des musulmans. Des MUSULMANS ?! Est-ce que l’Amérique n’est pas en guerre avec un grand nombre d’entre eux ? Vous dites à ces abjects sionistes de revenir à leurs frontières d’il y a presque un demi-siècle et quand ils protestent, vous ajoutez qu’ils doivent laisser l’Iran tranquille. (C’est mon passage préféré – je dois l’avoir revu une centaine de fois).

Vous avez convaincu les pacifistes gauchistes de considérer comme normal d’accroître la portée du Patriot Act, d’espionner les citoyens, de créer une liste d’hommes à abattre, de mener la guerre des drones, d’envoyer massivement des troupes en Afghanistan, et de ne pas fermer Guantanamo malgré vos promesses de le faire. Et puis votre machine à propagande a réussi à faire croire que le véritable belliciste était votre adversaire.

Quand vous approfondissez la dette la plus colossale dont un président se soit jamais rendu responsable, vous dites que c’était nécessaire. La jeunesse de ce pays va en hériter, mais vous les avez convaincus qu’ils n’ont pas besoin de s’en inquiéter. Je suis sur le point de retourner dans le passé et de tuer mes enfants, mais je me sens un peu minable comparé à vous. Imaginez ma Schadenfreude quand j’entends des adolescents traiter d’imbécile quelqu’un qui possède deux fois plus de diplômes de Harvard que vous. Votre contrôle des consciences est plus étendu encore que celui de Ronald McDonald.

Vous avez réussi à convaincre la Jeunesse Obamaniaque que tout ce qui « divise » la société (j’adore ce mot) ne mérite pas d’être connu. Si quelqu’un souligne un échec, vous en accusez l’administration précédente, et 50% des électeurs vous suit les yeux fermés. Vous avez fait de la politique une question de culture pop et de tendances, et les idiots vous idolâtrent. Vous avez convaincu la nation dont le slogan était « Ne me marche pas dessus » qu’elle avait besoin d’un gouvernement qui s’occupe d’elle (http://news.msn.com/politics/how-barack-obama-won-four-more-years). Incroyable. Vous avez transformé ses fils en nourrissons dépendants.

Je n’ai pas vu propagande si efficace depuis Roosevelet. Il avait réussi à faire croire à l’Amérique d’après la Grande Dépression que c’était le boulot du gouvernement de régler tous les problèmes. Roosevelt a rendu les basses couches sociales accros à son assistance, une accoutumance qui va perdurer bien au-delà de la Seconde Guerre Civile de 2030. (…)

—Dr. Joseph Goebbels

* maladroite adaptation de empowered, littéralement investi d’un pouvoir au sens d’en recevoir après d’hypothétiques années de soumission.

02/11/2012

FICK DICH

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J'avoue très volontiers : la chose me met d'excellente humeur. Qu'importe qui il y a derrière, quels intérêts elle sert, le néant sur lequel elle va probablement déboucher

On attend avec IMPATIENCE - et confiance - la suite logique et nécessaire de cette belle initiative, à savoir un bon, long, gros bras dans la face de la repentance Ochouitzienne et son proxénétisme des cadavres dont on se sert depuis des lustres pour briser l'estime de soi et les réflexes d'autodéfense des Européens.

Ca ne saurait EVIDEMMENT tarder, s'pas ?

30/10/2012

RIRE AVEC LE OUACISME

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One day, not far from now, someone is going to start a revolution by simply laughing at an accusation of "racism" by saying - channeling Inigo Montoya from The Princess Bride - and say, "You Keep Using That Word, I Do Not Think It Means What You Think It Means."

With a smile, they'll add, "let me show you what it means.

Does that sound "inconceivable" to you?

No?

Good. 

It shouldn't.  

16/10/2012

THE CASE FOR WHITE IDENTITY

27/09/2012

'A BADGE I WILL WEAR WITH PRIDE'

What happened to us? When did we lose our will to survive as a proud and unified people? (...) Our immediate ancestors would have been rioting in the streets long, long ago.Can it really be because we are afraid of being called a word? Are we really so frightened of being called “racist” we are prepared to allow our children and grandchildren to inherit Hell On Earth? If defending your people, your culture, your country and your very civilisation apparently makes you a racist, then it is a badge I will wear with pride.

26/09/2012

BOUCLIER HUMAIN A ETOILE JAUNE

Beaucoup de gens qui se disent degoche n'ont pas besoin d'être musulmans pour s'inquiéter très vigoureusement du bien-être et de la joyeuse humeur desdits musulmans, assez peu regardants eux-mêmes des chimères homophiliques, vaginistes ou laïcardes desdits degoches. C'est normal : le degoche a souvent la glande à compassion qui éjacule spontanément au contact de toute forme de Diversitude un peu répugnante.

De même, beaucoup de gens qui se disent dedrouate et catholiques semblent très anxieux du taux de dopamine des juifs, chez qui l'horreur de l'anticatholicisme se manifeste le plus souvent par un silence qu'on suppose bien sûr indigné. Ainsi, le sieur Rioufol, tout en passant un coup de brosse aux "Français musulmans, engagés dans un processus d’intégration encore fragile pour une partie d’entre eux"  - savourez-là bien, celle-là - égratigne "l'islam politique", "une idéologie authentiquement totalitaire et anti-juive".

On dira que, depuis un siècle ou deux, Monsieur Talmlud  se montre moins prompt que Monsieur Coran à brûler des bagnoles, égorger de l'infidèle ou faire tourner de la salope koufar. C'est possible mais ça reste un peu court pour justifier un si grand amour. Ne serait-ce qu'une question de style ? Allez donc expliquer que le culte des morts ochvitzois vous hérisse autant que les allahakborborygmes des barbus en jupe ! Entre le jihad enragé et la suave mise à mort sociale et professionnelle, je suis pas sûr de vouloir choisir.

Chez les dedroites, pas de telles pudeurs. De toute évidence, l'usage et les bonnes manières commandent de s'emballer dans des bouts de rabbins pour se sentir en droit de répondre (et encore ! avec quelles délicatesses !) aux aboiements glaireux de l'imam. L'Ennemi de mon Ennemi, plus qu'une hypothétique alliance de circonstances, mériterait donc un supplément de câlins, d'autant plus gratuits qu'il ne rend jamais la pareille et profite de l'accolade pour te cracher dans le cou.

Sans la Grande Culpabilité Blanche, l'islam en Europe pèserait à peine plus que la scientologie ou les plaisanteries raéliennes. C'est la trouille d'être Soi qui pousse à la reptation aux babouches de l'Autre. Rappelez-moi : ces quarante dernières années, pour écrabouiller l'identité européenne décomplexée, on a agité quoi comme épouvantail ? Le Croisé ou l'Obersturmführer ?

Je néglige sans doute le fait que la droite, c'est le désintéressement, la générosité et la chevalerie, mais je maintiens que lorsqu'on est confronté à deux sectes qui tiennent l'indispensable cochon en si piètre estime, l'attitude raisonnable, lorsque la mise en perpétuelle quarantaine n'est pas techniquement possible, consiste à prendre l'une par les pieds pour assommer l'autre.

19/09/2012

AVEUGLEMENT & INDIFFERENCE

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Les Organautes, il y a quelques semaines, se félicitaient du travail de classification raciale effectué par des journalopes du Sodobservateur. Petit plaisir narquois qu'il serait futile de railler. C'est juste que la recension maniaque des apparentes contradictions de l'Ennemi, objectif et déclaré, ça reste un loisir un peu lassant. Pour en conserver le goût sur plusieurs années, il faut, outre disposer de trop de temps libre, ignorer avec force un fait patent : ledit Ennemi vit ses contradictions avec la décontraction du payday utilisant son rectum pour un usage que la nature n'a pas prévu : question d'habitude, de persévérance, de vaseline, et si en plus ça permet au passage de choquer Monsieur Réac, c'est vraiment du ouine-ouine.

Une contradiction est vécue comme gênante si quelqu'un que vous estimez ou craignez vous la fait remarquer en public. Si le moqueur est considéré par le plus grand nombre comme peu fiable, ou qu'on peut faire naître des doutes clairs sur la pureté de ses intentions, la raillerie tombe à plat. Pour monter au cocotier, faut avoir le cul propre, disent nos Frères-et-Egaux-voire-Rédempteurs d'Afrique. D'un point de vue moral contemporain, un fâschÿste a le fond de slip de la même couleur que sa chemise, il est donc exclu des débats présentables. Ses critiques ? Ses arguments ? Au compost équitable.

Reviendons-en aux stats ethniques consenties pour museler Millet. La maladresse de la démarche, sa candeur, en font une petite friandise, c'est sans appel. Mais sans vouloir y mettre une seule phalange, parce que c'est quand même un endroit très sale, on peut se demander ce qu'ils avaient en tête, nos racialo-sondeurs. Faire taire Millet en le mettant face à ses exagérations ? Ca, c'est au chapitre de leurs motivations. Mais qu'ont-ils vraiment vu, que s'attendaient-ils à voir ?

Il y a d'abord la platitude mathématique de la démonstration. Un bon tiers de Blancs, c'est beaucoup plus qu'un seul. Donc Millet raconte n'importe quoi et doit la fermer. Quod erat blabla.

Mais n'importe quel raisonnement, n'importe quel argument, n'importe quel slogan aurait fait l'affaire pour arriver à cette dernière conclusion : Millet, taisez-vous. Parce qu'il n'importe pas qu'il ait tort factuellement. C'est moralement qu'il a tort.

Car après tout, trois tiers, deux tiers, un tiers ou 0,5% de toubabs en Ex-France, demande le Bon Citoyen Cosmopolite, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Ne sommes-nous pas au-delà de ces trivialités biologiques ? Ne sommes-nous pas tous frères, à part bien sûr ceux qui ne veulent pas admettre les frères un poil basanés dans notre minuscule section de la Grande Famille Humaine ?

C'est là qu'est l'os, la différence absolue entre indifférence et aveuglement. En donnant dans la stat' ethnique, affecte-t-on de croire à l'Organe, la bienpensance donne des gages aux patriotes. Queutchi. La bienpensance veut bien condescendre à compter, mais sur la forme elle se fout des chiffres, et sur le fond une seule chose lui importe : le refoulement de la culture blanche sur ses terres historiques. Par tous les moyens, au prix de toutes les "contradictions", dût-on se parjurer cent fois par jour, c'est le seul but qui compte, c'est l'Endlösung du problème de la civilisation européenne, à jamais salie par les péchés originels du développement, de l'expansion, du colonialisme, de l'esclavage et de l'Eau-Low-Cost.

Monsieur Toubab l'a trop ramenée, a trop nui, s'est montré odieux avec Monsieur Autre. Il faut lui rabattre son caquet, dégonfler son égo, diversifier sa descendance et permettre à l'Histoire de clôre son embarassant chapitre. Tout ce qui permet d'accélérer ce bouclage est moralement Bon. Tout ce qui retarde cette conclusion à la fois inéluctable et désirable - comme la Révolution Prolétarienne ou l'Avènement du Royaume de Dieu, s'pas ? - est Mauvais. Et se vautrer dans la contradiction aux yeux des mauvaises gens est négligeable.

Les Sodobservateurs ont peut-être bien vu à l'oeuvre le Grand Remplacement ethnoculturel qui frappe l'Occident. Mais s'ils l'ont vu, ils ont aimé le spectacle, ou l'ont considéré comme naturel. Ils sont les rats nageant autour du rafiot que nous désirerions écoper et sauver du naufrage. Ils ne sont pas concernés par ce qu'il se passe, ou juste d'un point de vue moral très ponctuel. Quand bien même un "Issu-de" viendrait leur faire saigner du nez ou d'ailleurs, cet accident de parcours ne remettrait pas en cause la beauté de La Diversité per se. Il en faut plus. Toujours plus. Jusqu'à ce qu'elle devienne la nouvelle Homogénéité, où le blanc aura disparu, comme les rares espaces vierges d'une toile multicolore en devenir.

Vouloir le leur faire admettre est ridicule, et "n'ouvrira les yeux" à personne. On ne raisonne pas avec les professionnels de la mauvaise foi. Il ne faut oeuvrer, dans la mesure de ses moyens plus ou moins dérisoires, qu'à leur neutralisation.

04/09/2012

FAMILLES POLITIQUES, JE VOUS HAIS

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Chez Jared Taylor, on phosphore sur la désirabilité médiatique et la possibilité technique d'un boycott pour obtenir ce qu'on veut, à savoir commencer un réel mouvement de refoulement de la correction politique et de la préférence métèque institutionnelle. Agir au grand jour, officiellement, en-dehors des structures politiques, avec des moyens légaux ou quasi-légaux mais inélégants. L'idée a ceci de séduisant qu'elle nous change de l'alternative entre les foirades électorales programmées d'avance et le ressassement entre initiés des catacombes. Mais l'auteur fait un constat cruel :

Such a boycott would not have much impact if it were organized by American Renaissance or the Council of Conservative Citizens. The media would either ignore it or write headlines like “White Supremacists Threaten Starbucks for Defending Civil Rights.” But what if a mainstream conservative such as Michelle Malkin, Ann Coulter, or Sean Hannity started the boycott in the name of equal rights and color-blind justice? (...) If a mainstream conservative advocated a boycott of Starbucks because of its support for racial preferences it would inevitably get media attention—mostly negative. However, what if Rush Limbaugh mentioned it on his program to 20 million listeners? What if The Drudge Report picked it up? What if some Tea Party groups joined the boycott ?

En d'autres termes et en non-globiche : pour parvenir à quoique ce soit de crédible, pour qu'une telle initiative ne soit pas immédiatement décrédibilisée et présentée comme une breivikade scandaleuse, l'ultra-droite (je fais simple, faisez pas chier) a besoin des structures, des moyens phynanciers, des (rares) relais médiatiques, bref de l'appui franc et durable de la droite classique.

Là où ça coince méchant, c'est qu'il semblerait qu'il y ait un fossé bien plus profond entre ces deux membres d'une supposée même famille qu'entre leurs homologues d'en-face.

* * *

Dans leur entreprise de sape des bases de la société occidentale par la corruption des moeurs, la pollution du langage, le relativisme émasculant, la promotion des bas-fonds et autre inversion complète de toutes les valeurs (comme quoi Nitché n'est pas lu qu'au royaume de Mythonerie), les plus irrécupérables bolchos ont toujours pu compter sur l'aide - intéressée et volontiers fratricide - des socialauds bon teint. Leurs buts, leurs références, leur lexique sont communs, c'est chez eux qu'on peut s'arranger entre compagnons de route, quitte à ne se retrouver que d'étapes en étapes, comme au long d'un ahurissant chemin de Compostelle vers le Saint Goulag de l'indifférentiation généralisée.

Ces gens ne s'aiment pas, se trahissent à qui mieux-mieux, mais ils se retrouvent sur les fondamentaux, ne serait-ce que pour la galerie, et ce grâce à un sens de la discipline de parti qu'on croirait presque inné. Les passerelles et ponts-levis existent entre pratiquement toutes les formations, du glauque au mièvre. Un socialaud peut publiquement s'enorgueillir de frotter sa paluche à celle d'un stalinien.

Cherchez l'équivalent de l'autre côté du terrain de tchoukball parlementaire et trouvez-vous un bon marabout pour venir en parler à mes restes, d'ici un millénaire ou deux.

En ex-France, la droite d'affaire (attention, pléonasme) a toujours clairement dragué l'électeur d'appoint frontiste sans faire de mystère que son vote seul l'intéressait, une fois bien nettoyé, passé au kärcher anti-bêtimonde. Elle a ingéré, fait sienne, promu comme allant de soi, l'idée qu'un "extrémiste" de son propre bord, théoriquement, n'est rien d'autre qu'un homme qui se trompe de colère, là où un stal' n'est jamais qu'un socialaud un poil plus colère et pressé que le premier Flamby venu. Pas question de perdre sa respectabilité en s'affichant avec des fafs, ça fâcherait la presse politkorrekt. Tandis qu'un Merluchon peut sans faire tousser personne donner dans un insane discours Black Is Beautiful, tout ce qui est plus à droite qu'un Bayrou tapine jour et nuit sous l'enseigne du claque progressiste, prêt à casser les prix pour une chance d'y être admis, tandis que ses pensionnaires lui balancent leurs pots de chambre sur le crâne.

Au Yanquiland, c'est pareil, en pire : voyez la popularité inoxydable d'une Condomi Rice auprès des soi-disant conservateurs, ou rappelez-vous l'incroyable ratage du candidat-mais-en-fait-non Herman Cain. On ne parle même pas des contorsions du Tea Party mentionné plus haut pour se placer sous le patronat de Saint Luther King. Toutes ces guignolades s'expliquent par une seule et même obsession : en remontrer aux démocrates en matière de négrisme et de diversitude. Qu'un babouin parvienne à réciter un discours de Raegan et vous observerez un orgasme collectif spontané chez toutes les têtes pensantes (oups) républicaines.

* * *

Monsieur Faf, lorsqu’il rencontre Monsieur Droitard, peut tomber sur un type qui lâchera quelques blagues ethniques, ou expliquera que les juifs/musulmans/noirs/roms/[….] « exagèrent quand même », qu’il y a « des limites à ne pas dépasser », qu’on ne peut plus « rire de rien » - toute la colleque de platitude faiblardement réacques qui semblent constituer un terrain d’entente entre eux. Un terrain marécageux : Monsieur Droitard veut bien déconner en privé avec Monsieur Faf, s’en servir comme un confesseur-défouloir, mais pas plus loin ! Et il serait préférable qu’on ne les voit pas trop souvent ensemble en public…

 La droite modérée et extrême, c’est l’histoire de la tomate et de son concentré : d’un même produit originel, on en a tiré deux, pour le vendre deux fois, une fois pour le goût sans le fruit, une fois pour le fruit sans le goût – en l’occurrence, l’appareil de pouvoir séparé de la grande gueule et des idées radicales. Demeurent ainsi désunis, par la désorganisation chronique des uns et l’arrivisme des autres, ceux qui voudraient combattre mais ne le peuvent pas, et ceux qui le pourraient mais ne le veulent pas.

Désunis voire opposés : faire sauter l'UMP, Narine aurait bien voulu, c'est râpé. L'électeur semble approuver le statu quo parlementaire et se satisfaire fort bien de la copie pourrie, ne sollicitant l'impuissant original que pour pousser un coup de gueule épisodique. Le vote extrême "protestataire" par nature, c'est hélas pas tout faux. Simplement, cette opposition-là doit rester à jamais dans l'opposition.

* * *

Pour neuf fafs sur dix, si ce n’est plus encore, la dichotomie entre vie sociale et convictions est absolue. Nous menons des existences très cloisonnées, en faisant tout particulièrement gaffe à ce que le monde du boulot ne rencontre jamais le monde des idées. Selon les milieux et ce que l’on pèse économiquement (mieux vaut ne peser presque rien ou énormément), on peut se permettre de ne pas trop déguiser ses convictions ; les afficher avec une certaine outrance demeure imaginable pour peu qu’on y mette un peu de panache et qu’on s’abstienne de pontifier.

En se conciliant l’estime de l’entourage direct par la qualité de son boulot et le raffinement de ses manières, on peut même rêver de travailler un peu Monsieur Moyen par l’exemple, en lui démontrant qu’on a une vie moins merdique que la sienne avec des idées moins molles. Mais la frontière de l’acceptable s’arrête à ce folklore d’entreprise, où il faut bien que quelqu’un joue le rôle du grand malade flamboyant tout juste fréquentable. Qu’un pisse-copie ou un fouille-merde bénévole s’avise d’en faire trop de publicité à l’extérieur des murs et le recadrage de la hiérarchie interviendra en vitesse, sur l’air de «tu arrêtes tes conneries». La santé financière de l’entreprise, et donc sa réputation, prime sur les convictions de ses employés, priés de laisser leurs préférences sectaires au vestiaire, surtout celles qui défrisent les commissaires de la Correction.

Ce qui est politique, et qui traite donc du collectif, relève de la sphère privée exclusivement.

La boutique reste ouverte pendant les travaux de démolition des peuples blancs.

C’est dans ces conditions que certains rêvent d’organiser des boycotts avec l’appui d’hommes d’affaires qui partagent avec eux un certain dégoût du dreadlock et du tam-tam.

DES BISOUX AUJOURD'HUI, DES MISSILES DEMAIN

On pourrait aussi faire encore plus simple, et interdire carrément l'islam en France au motif qu'il n'est pas une religion mais un système politico-fasciste, à charge pour les nés musulmans ou convertis voulant rester en France d'inventer un nouvel islam qui porterait un autre nom et prônerait VRAIMENT amour, paix et tolérance...

Bisounoursez-vous ou dégagez.

Voilà la virile (oups - Christine!) détermination républicaine face aux mouzouls. Deviendez une VRAIE religion de tolérance et de bisoux, et vous aurez toute votre place en Frônce.  C'est pas mignon ?

L'agressivité, le sexisme, le bellicisme, l'adoration de la mort au nom de la cause - toutes ces caractéristiques de l'islam ne sont pas problématiques en soi. Elles seraient mêmes assez sympathiques. Le problème n'est pas que cette hostilité animale soit exprimée, c'est que ne lui réponde que des haussements d'épaules relativistes, des baissements de frocs démocrates, des applaudissements de  futurs dhimmis dévirilisés.

Il est bon et sain et naturel que l'Ennemi veuille vous manger la gueule et vous le dise franchement. Il serait bon et sain et naturel qu'on lui réponde avec la même rage outrancière.

Un temps pour la paix, un temps pour la guerre.

Il n'est pas anormal, psychotique, ni arriéré, de reconnaître la nécessité ponctuelle, circonstancielle, aussi éphémère que possible, du conflit. Ni tendre la joue gauche, ni faire semblant de ne pas avoir eu mal, ni mettre en prison ceux qui disent publiquement que vous avez pris une baffe. Simplement répondre à l'agression par l'agression, de préférence avec juste ce qu'il faut d'exagération pour passer à l'agresseur l'envie d'y revenir.

Etre civilisé et supérieur, ce n'est pas refuser avec dégoût de recourir à la violence. C'est admettre qu'elle est un outil parmi tant d'autres de résolution des problèmes, Un outil foutrement dangereux, salissant, qui peut vous apporter des emmerdes considérables, tout spécialement si vous n'êtes pas du tout familiarisé avec son usage, si vous êtes né dans une famille qui la rejette, à une époque qui la vomit. 

Il ne s'agit pas de foutre "cedant armae toga" aux cagoinces. Mais quand vous en prenez une énorme dans le cul et qu'on vous enfonce la gueule dans lesdites cagoinces au nom des prétendus crimes ouacistes de vos ancêtres, réagir comme un chien enragé sous cocaïne n'est pas seulement légitime, c'est nécessaire  et très moral.

Dans le passé, les républicains ont démontré tant et plus qu'ils étaient capables d'une telle folie sanguinaire. La Vendée en a gardé quelques vagues souvenirs. Il ne s'agit pas de faire de ses adeptes des sodomites passifs par nature -  menacée pour de bon, la démocrassie capitaliste n'aura aucun scupule à massacrer à grande échelle pour se maintenir.

Crevards patriotes ! N'oubliez pas QUI est votre ennemi principal, qui détient les plus massifs moyens de vous nuire et de saloper méthodiquement tout ce qui est sacré à vos yeux. Un jour ou l'autre, le régime en place vous fera le coup du "brusque réveil" identitaire et cherchera à vous enrôler dans ses troupes de choc pour casser quelques symboliques et inoffensifs barbus. Une fois mille Guantanamos bâtis à la va-vite, avec votre aide bénévole voire payante, il se dotera des moyens légaux et présentables de vous y expédier aux côtés des alqaïdistes qu'il veut vous faire embrasser aujourd'hui, et qu'il vous enverra poignarder demain.

19/05/2012

SI QUELQU'UN EN DOUTAIT

 

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Nous n’avons pas plus de raison de vouloir faire battre la gauche que de vouloir faire gagner la droite. Il n’y a aucune raison de travailler à ces ententes dont tout le fruit serait le gain d’une poignée de sièges au Parlement. Le but de la manœuvre est la destruction du système bipartite et oligarchique qui confisque depuis un demi-siècle la parole et les intérêts du peuple. Il faut viser plus haut. Il faut voir plus loin.


10/05/2012

BÂTARDS DE LA ZONE GRISE

 

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Je suis le seul palestinien colonisé dont vous vous foutez. Je suis le seul type de Français qui n'a pas droit à votre "tolérance". Je suis celui qui fait s'effondrer toute votre propagande, vos réflexes usagés, comme le World Trade Center ou l'immeuble à la fin de Fight Club. C'est votre monde qui m'a fait, qui m'a conçu, je suis immunisé contre la culpabilité, vos anathèmes ne marchent plus. Je ne suis que la dernière conséquence de votre racisme contre tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à un Européen.

09/08/2011

GRANDE PEUR DES MAL-PENSANTS A TEMPS PARTIEL

 

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Je me goinfrais de kilomètres de route canadiennes et de malbouffe arrosée de bières artisanales quand l'ami Breivik est passé à l'action. Je n'ai donc rien suivi du vraisemblable déluge de larmes humanistes et ouacistophobe qu'elle a déclenché, et je m'en félicite encore. Il devient si difficile de ne pas être au courant de quelque chose, l'occasion était trop belle. De retour depuis peu, je persiste dans l'ignorance délibérée et me concentre sur le monstrueux pavé pondu par le tueur – 1500 pages A4, quand même !

Jusqu'ici, c'est écrit clairement, un peu redondant et lourd parfois, mais j'avance tranquillement et posterai mes lumineux, indispensables et très attendus commentaires à mesure de ma lecture. Patience, chenapans !

*

La machine à glorifier l'extinction des toubabs ne s'est pas encore remise de son orgasme. Ils n'y croyaient même plus, les malheureux ! Enfin un faf qui assumait son discours jusqu'au bout et qui l'appliquait pour de bon, et avec quelle efficacité !

Frissons ! Imaginez toute une escouade de Breiviks agissant simultanément dans toutes les grandes capitales d'Europe et d'Amérique... Le tsunami de sang et de panique...

Pour l'instant, les seuls qui paniquent vraiment, ce sont les réacs qui espèrent ENCORE obtenir un jour son brevet de respectabilité des commissaires post-maos SANS baisser leur froc trop bas. Leur crainte est que la boucherie d'Oslo ne provoque une accélération de la chasse au droitard assumé. Encore quelques timbrés dans ce genre, et on ne pourra vraiment plus rien dire, voilà le fond de leur angoisse.

« Moi, monsieur le Commissaire du Néo-Peuple Métissé Fraternel, je vous jure sur la tête de Nelson Mange-la-moi et de Marsouin Clystère King que je n'ai envie de tuer personne ! Absolument personne ! Même pas des gens qui gueulent que tous les Blancs sont des ouacistes à tabasser, ou des infidèles à zigouiller ! Pas plus beau joueur que moi, Camarade ! Voyez comme ma gueule est violacée du côté droite, c'est à force de tendre la joue, que ça en devient du cuir, tâtez donc ! Plus tolérant que moi, ah! C'est que je pourrais donner des leçons à la Gôsche, moi ! Je pratique presque autant qu'ils prêchent!»

On aimerait bien savoir à qui s'adressent de si frénétiques protestations de bon élevage. On se doute hélas qu'elles voudraient être entendues par les mêmes vieux ennemis imaginaires : le genre de types foncièrement opposés à leur conception du monde et de la société, mais raisonnables, prêt à dialoguer et à remettre leurs propres convictions en question, entre adultes.

On sort la tronche des cagues, les copines, et on m'écoute deux secondes :

 

ce type d'être humain n'existe pas

 

Vous ne les ferez pas changer d'avis, ils ne modifieront en rien vos convictions, tout échange avec eux est un gaspillage de temps et d'énergie peut-être plus grotesque encore qu'alimenter un compte Facebook. Chez eux comme chez nous, vous trouverez d'égales proportions de sinistres trouducs, d'érudits avec qui causer cinéma jusqu'à l'aube, de belettes bien disposées pour quelques culbutes amicales, de tarés à éviter quitte à faire un 180° sur l'autoroute, et de pauvres types ordinaires, ni bons ni méchants.

Passé les négligeables variations individuelles, vous avez toujours des gens qui pensent que l'extinction des toubabs est une illusion paranoïaque, un concept ouaciste à censurer, ou la meilleure nouvelle du siècle. Des salopes, des traîtres, des enculés qui vous haïraient au-delà de la tombe s'ils savaient comment faire. Que vous imitiez Breivik ou l'abbé Pierre, rien n'y fera. Vous êtes une ordure à abattre ou encabaner à vie, et croyez bien que peu de choses les retiennent de le faire.

 

*

J'ai déjà lu quelque part qu'un renforcement de la répression était, tout au contraire, parfaitement souhaitable, et c'est une analyse qui semble relever du pur bon sens. Le réac a encore trop de marge de manoeuvre, et c'est un des facteurs qui expliquent son apathie, son absence tragique d'organisation. Nous ne souffrons tout simplement pas encore assez. Ce n'est pas un maso qui l'affirme. J'estime au contraire avoir ma dose en matière de criminalisation, de clandestinité et d'étouffement. Mais je n'ai encore tenté de tuer personne, hormis mon auguste personne et par des moyens agréablement lents. Puisque le faf est un assassin en puissance, il faut en déduire que tout a été trop facile pour ma pomme jusqu'ici. C'est valable pour tous mes cousins en fafitude.

A ces derniers, je pose la question suivante, toute rhétorique puisque la réponse est évidente. Croit-on encore que nos buts puissent être atteints par des voies moins *terrifiantes*, dans tous les sens du terme ? Votre Reconquête, ça va se faire en douceur, avec des tazers basse consommation, des charters en peluche, et les applaudissements discrets du G8 ? Vous pensez faire exactement comme depuis un demi-siècle ?

Vous pensez que vous aurez le choix ? Vous pensez que vous aurez les moyens financiers et médiatiques, les appuis politiques officiels et officieux, les réseaux locaux et internationaux nécessaires pour une prise de pouvoir Sans Haine, Ni Violence Ni Armes à l'échelle continentale ? Vous croyez que vous serez éternellement confrontés à des punks à chien rachitiques, des conseillères régionales socialistes à limousine de fonction, et des simiens à peine foutus de foutre le feu à leurs propres quartiers de merde ? La Yougoslavie et l'Irak, paradis multiculturels totalitaires jusqu'à l'effondrement du régime, ça vous dit quelque chose ? Quand il n'y aura plus de quoi payer la flicaille et maintenir les banlieues occupées sous la perf' des allocs, vous présumez que des tracts et des lance-pierre, ça va suffire pour vous mettre à l'abri si vous n'avez pas les moyens d'aller vivre dans un bunker campagnard ?

Je ne me réjouis pas de cette perspective, si vous voulez tout savoir, car bien que je le regrette souvent, je ne suis pas un cinglé meurtrier, et parce que je n'ai aucune envie que ma famille s'en prenne plein la gueule sans que je puisse y faire grand-chose. Pas plus que neuf types sur dix qui viennent lire ceci. Mais si on ne choisit pas son ennemi, et qu'on est choisi par lui, c'est lui aussi qui impose le choix des armes. Aucune mythonerie là-dedans : relisez Céline et vous vous souviendrez que "Sans or, pas de Révolution." Et nous sommes absolument fauchés, pour ce que j'en sais, et je ne vois pas comment nos phynances pourraient s'améliorer d'ici le prochain quart de siècle, vu les culs qu'il faut lapper pour parvenir.

Que ceux qui taxeraient ce discours d'irréaliste clownerie d'ancien jeu-de-rôliste se posent la question en termes de fric, d'organisation, de communication et de collusions avec les VRAIS décideurs de la planète. On verra alors qui se mitonne les illusions les plus grasses sur les moyens d'atteindre leurs objectifs.

Le visa d'acceptabilité de l'ennemi est une offense, un tatouage de prostituée. Nos idées sont criminelles, elles doivent l'être, elles ne peuvent être rien d'autre. Elles le resteront aussi longtemps que les limites de la loi, de la décence, de la morale et de l'engagement politique seront fixées par les fils de hyènes qui travaillent à faire de l'Europe une prison-supermarché, enfermant une plèbe beige, stupide, illettrée et vendue aux usuriers dès la naissance. LEUR morale, LEUR droit, LEUR décence doivent être nos torche-cul. Dans le verbe d'abord, dans le geste à chaque fois que possible.

Si le massacre de Breivik a fait du tort médiatique à qui que ce soit, c'est à la droite réformiste, celle qui croit encore que tout se règle avec des interdictions de bourre-cas, des cours de civisme obligatoire et du viagra républicain en suppositoire. Si on ne vise pas une carrière de parlementeur, je ne vois pas de raisons de s'en plaindre.

*

Je retiens par avance deux objections : 

a) se palucher sur l'air des Carnets de Turner, c'est la posture de types qui ne sont pas là dans la rue quand on a besoin d'eux et qui font profil bas dans leur propre quartier face à une poignée de gamins dégénérés. C'est correct et je ne me la joue pas Grand Guerrier Urbain. Comme n'importe quel pauvre connard, je fais ce que je peux pour vivre le moins courbé possible et maintenir en un seul morceau les lambeaux de ma dignité. Je ne donne pas de leçons et serais plutôt du genre à en prendre partout où je peux.

b) il est presque impossible de tenir un tel discours à un public sympathisant mais modéré. C'est là encore correct, surtout si on espère les inciter à voter ouvertement pour un parti légal. Mais un modéré que vous ne pouvez pas radicaliser sur le long terme, à l'usure, ne mérite tout bonnement pas tant d'égards. Et si je ne me hasarde pas à affirmer que nous avons besoin de milliers de nouveaux Breiviks, je demeure convaincu que l'Europe ne survivra pas sans se foutre dans la plus gigantesque colère de son histoire.

23/07/2010

IL VA NOUS FALLOIR AUTRE CHOSE

Retour sur cette histoire délicieuse:  Faucher une bagnole n'est pas un crime, neutraliser un voleur qui tente de forcer un barrage de police en est un. Voilà LEUR rationalité. "Vos lois ne sont pas les nôtres."

D'un point de vue anti-étatiste et communautariste, il n'y a là rien de vraiment contestable  au niveau des principes. Il s'est sans doute trouvé  des libertaires pour couiner au meurtre et glorifier l'acte anticapitaliste qui consiste à s'approprier ce que vante la télé des riches, etc.  Je n'ai pas l'abnégation nécessaire pour aller vérifier sur les sites de bolches. Si ça vous tente, démerdez-vous. (Au passage, tentez de leur expliquer que la destruction d'une Lamborghini serait plus compatible avec leurs analyses que sa possession usurpée, mais ne vous fatiguez pas trop, quand même, ils ne vous écouteront pas.)

En fait, une telle candeur dans l'énoncé des faits est assez sympathique, parce qu'elle contribue à clarifier encore un peu les lignes de front. Ils ne respectent pas nos lois ? Eh bien, il ne nous reste plus qu'à faire de même, puisqu'elles nous entravent sans plus nous protéger.

Pour le siècle à venir, il faut se faire très sérieusement et très pragmatiquement à l'idée d'assurer seul la défense de ses possessions et la sécurité de son clan, puisque nous ne voulons pas vivre dans une  forteresse, encadrés par des képis omniprésents. De toute manière, ils n'ont ni l'envie, ni le temps, ni les moyens de s'intéresser aux menus  larcins, bolossages et harcèlements qui nous menacent en priorité. Ils ne réagiraient qu'en cas de campagne officielle de nettoyage ethnique, avec executions sommaires et viols de masse à la clé. On ne s'improvise pas guérillero urbain, je le matraque depuis plus de dix ans, et pour qu'on soit bien clairs, je ne me fais aucune illusion sur mon potentiel en la matière.

Il va donc y avoir de la casse, beaucoup de casse, bien plus grave et répandue que les plaisanteries que nous connaissons actuellement en Europe de l'Ouest. Le sort qui attend les Européens partout dans le monde est celui des fermiers Boers depuis l'effondrement de l'Afrique du Sud, et la possession d'une Visa en platine ne sera pas forcément une garantie de tranquilité. Mais je m'égare.

Les plus cinglés et impatients des colonisateurs rêvent sans doute de tels expédients à la Tchétchène, mais la masse sent que le temps et la démographie  jouent pour elle. Les toubabs sont relativistes, xénolâtres, vieillissants, amorphes, obsédés par le confort. Quand ils font quelques enfants, ils se montrent très soucieux de leur liquéfier la colonne vertébrale dès le plus jeune âge. L'autre soir, un numéro d'Envoyé Spécial montrait un parfait exemple de cette volonté de corrompre sa progéniture dans l'oeuf, avec cette famille de blonds parcourant la planète pour "se frotter aux autres cultures", pour convertir leurs moutards au culte biodurable de Gaïa, voire en espérant qu'ils ramènent un jour de l'exotique à la maison pour bien montrer qu'ils ont retenu la leçon.

Contre un tel locataire, un squatteur avisé choisira l'attentisme vigilant plutôt que l'occupation en force. Pourquoi se lancer dans un scénario à la Yougoslave ? Le fruit est pourri, plus qu'à attendre qu'il tombe tout seul.

Ce d'autant plus que la phynance et l'intelligentsia ont imposé à l'autochtone un viager contre lequel il ne peut rien faire de légal. En attendant  qu'il claque, Krader et Ladidon doivent certes vivre dans des quartiers sales et dangereux. Mais:

1) si l'on s'en tient aux standards du Tiers-monde, ça ne semble pas les déranger plus que ça, tant qu'ils ont des blancs à tenir responsable de leurs propres sous-capacités ;

2) ils ont le droit tacite de se comporter comme des merdes, d'accumuler les appels à l'éviction du toubab et de voir leur sous-culture lumpenoïde salir jusqu'aux filles des plus riches  occidentaux.

Un coup d'oeil quotidien sur MTV, si éprouvant qu'il puisse être pour la joie de vivre, est le meilleur rappel des évidences : la guerre culturelle est terminée, les Faces-de-Craie l'ont perdue et les plus cultivés d'entre eux se réjouissent de voir leurs moutards sautiller comme des primates trépanés sur les hymnes conquérants les plus répugnants du Bronx. Le contenu des berceaux, toujours plus bistre chaque année, est là pour souligner  encore cette défaite joyeuse et rienàfoutriste.

L'arrogance confondante d'un Lies Hebbadj, se vantant de conchier les moeurs des Croisés, rejoint le festival d'excuses et d'indignation qui a  servi d'oraison funèbre à un Umut qui, jusqu'à il y a peu encore, était gratifié d'un "Sébastien" par les pisse-copie à genoux et bouche ouverte  devant l'envahisseur : ILS savent que le plus gros est fait, et dans les odes des traîtres à l'Ouverture et la Diversité, ils entendent un message limpide : Bienvenue aux suivants. "Ils sont chez eux chez nous", c'est déjà du passé. La nouvelle épitaphe du continent? Nous n'avons jamais eu de Patrie et  nous sommes heureux de crever sur LEURS terres.


*

Soyons clairs : il est ici question de moeurs bien plus que de lois. On ne conçoit pas de société sans putes, sans cambrioleurs, sans assassins. La détresse morale effarante de trop de réacs les mènent à croire qu'ils préféreraient se faire planter par un Norvégien que détrousser par un Maghrébin. Or la seule chose qui importe n'est pas de choisir entre ces deux maux. Quiconque s'installe sur notre territoire ou tente de nous planter, doit en payer le prix, c'est tout. Il se trouve que la police, le  gouvernement, la bourse et la presse n'ont jamais pu ni voulu garantir ce genre de factures. C'est boulot incombe désormais à Monsieur Moyen. Il n'en viendra pas à bout s'il reste isolé.

Et NON, tas de couillons, voter pour Freysinger/Le Pen/Fini ou organiser des conférences sur les traditions vikings dans un refuge de montagne n'est PAS une manière de briser cet isolement. Les partis légaux et les groupuscules doctrinaires ont fourni par centaines les preuves de  leur obsolescence définitive :

Il n'est pas rare que l'on croise, dans le cours d'une désaffiliation conséquente, les organisations - politiques, syndicales, humanitaires, associatives, etc. Il arrive même que l'on y croise quelques êtres sincères mais désespérés, ou enthousiastes mais roublards. L'attrait des organisations tient dans leur consistance apparente - elles ont une histoire, un siège, un nom, des moyens, un chef, une stratégie et un discours. Elles n'en restent pas moins des architectures vides, que peine à peupler le respect dû à leurs origines héroïques. En toute chose comme en chacun de leurs échelons, c'est d'abord de leur survie en tant qu'organisations qu'elles s'occupent, et de rien d'autre. Leurs trahisons répétées leur ont donc le lus souvent aliéné l'attachement de leur propre base. Et c'est pourquoi l'on y rencontre parfois quelques êtres estimables. Mais la promesse que contient la rencontre ne pourra se réaliser qu'au dehors de l'organisation et, nécessairement, contre elle.

Bien plus redoutables sont les *milieux*, avec leur texture souple, leurs ragots et leurs hiérarchies informelles. Tous les milieux sont à fuir. Chacun d'entre eux est comme préposé à la neutralisation d'une vérité. Les milieux littéraires sont là pour étouffer l'évidence des écrits. Les milieux libertaires celle de l'action directe. Les milieux scientifiques pour retenir ce que leurs recherches impliquent dès aujourd'hui pour le plus grand nombre. Les milieux  sportifs pour contenir dans leurs gymnases les différentes de vie que devraient engendrer les formes de sport. Sont tout particulièrement à fuir les milieux culturels et militants. Ils sont les deux mouroirs où viennent traditionnellement s'échouer tous les désirs de révolution.

La tâche des milieux  cultures est de repérer les intensités naissantes et de vous soustraire, en l'exposant, le sens de ce que vous faites ; la tâche des milieux  militants étendent leur maillage diffus sur la totalité du territoire français, se trouvent sur le chemin de tout devenir révolutionnaire. Ils ne sont porteurs que du nombre de leurs échecs, et de l'amertume qu'ils en conçoivent. Leur usure, comme l'excès de leur impuissance, les ont rendus inaptes à saisir les possibilités du présent. On y parle bien trop, au reste, afin de meubler une passivité malheureuse; et cela les rend peu sûrs policièrement. Comme il est vain d'espérer d'eux quelque chose, il est stupide d'être déçu de leur sclérose. Il suffit de les laisser à leur crevaison. Tous les milieux sont contre-révolutionnaires, parce que leur unique affaire est de préserver leur mauvais confort.

 

 

Il va nous falloir autre chose. Des façons d'Etre Et Durer absolument nouvelles, avec fort peu de précédents dans notre histoire en-dehors de la Sainte Vehme, des premières organisations syndicales. ou des gangs de bikers. Et ça va être moche et désagréable pour tout le monde, à commencer par ceux d'entre nous pour qui notre civilisation méritait d'être défendue pour son raffinement, et qui devront se résoudre à devenir des sauvages, pour que d'autres barbares ne finissent pas par nous imposer leurs moeurs abjectes et ridicules.

15/06/2010

PAS DE RECONQUETE SANS BEAUTE

Monsieur Moyen se croit volontiers plus séduisant qu'il ne l'est en réalité – toute célibataire qui tente de boire ou de danser seule en ville peut en prendre conscience dès ses premières sorties nocturnes. C'est sans doute le seul thème sur lequel le toubab s'abstient parfois de s'autoflageller. Pour tout le reste, excepté la mauvaise conscience de ses hypothétiques privilèges de race (pas de contrôle au faciès, pas de CV nominal classé d'office, et autres pleurnicheries métèques), la tendance majoritaire est claire : Monsieur Moyen ne s'aime pas en tant qu'Européen, et va jusqu'à nier toute spécificité héréditaire.

S'il est frotté de sous-culture progressiste, il vous expliquera, avec dans l'oeil une fausse étincelle de détachement, qu'il « ne se prend pas pour un Blanc. » Plus on escalade l'échelle socio-culturelle, plus cette carence d'identité collective des individus est prononcée, plus elle prend la forme d'une revendication par le vide. « Don't call me White », n'est-ce pas.

Dans ces conditions, il est compréhensible, mécaniquement logique voudrait-on dire, qu'il se contrefiche des attaques de facto ou de jure à l'encontre de sa culture. De culture, il n'a point, au sens collectif du terme. En tant que peuple, il n'existe pas. Il semble bien qu'il soit impossible de s'assumer simplement en tant que fils de leucodermes, sans en tirer une gloire usurpée ni en prendre prétexte pour s'autoriser des orgies de repentance évoquant la jouissance du coït anal passif – en clair, d'accord pour être reconnu par tous en tant que Blanchouille, mais à condition de se faire mettre.

Se faire mettre, en l'occurrence, peut prendre bien des formes, mais elles naissent toutes d'un relativisme doctrinaire, déguisé en émancipation individuelle. « Nique la France », par exemple, ne me concerne pas si je suis citoyen français à peau pâle : en bon toubab soumis et humble, je choisis de ne pas m'associer à l'entité « France », et plus précisément à ses côtés nauséabonds que dénoncent les Indigènes de la République. Que je sois explicitement visé de par ma langue maternelle et mon taux de mélanine ne m'effleure pas l'esprit : les seuls Français « de souche » sont ceux qui se prennent pour tels, pour de mauvaises autant que ridicules raisons. Il me suffira de clamer mon dégoût pour cette secte et l'on me fichera une paix proportionnelle à celle que je veux bien ficher aux métèques. Jeter son arme en premier pour montrer sa bonne volonté.

Le pouvoir blanc, non – le drapeau blanc, oui.

Monsieur Allogène n'éprouve pas de telles fausses pudeurs traumatiques à s'assumer en tant que tel. Il peut, selon les communautés, être affligé d'une estime de soi plutôt basse. Pour les uns, la honte de l'esclavage; pour d'autres, celle de la colonisation, du confinement aux sous-sols d'une Europe dominatrice et décomplexée. Mais pour autant son identité collective ne lui donne pas l'impression d'étouffer sous le nombre. Il sait, au contraire, canaliser l'énergie négative des souffrances passées pour en faire le carburant de sa colère.

Aussi, quand un politicard, un saltimbanque ou un pisse-copie dit quelque chose de déplaisant sur UN extra-européen, il se sent personnellement visé. Là où Jean-François se fout bien de voir des Blancs hostiles et idiots se faire hacher menu dans Machete, Désiré-Trésor enrage de pas voir Blanche-Neige incarnée par Whoopy Goldberg. Jean-François ne se prend ni pour un Blanc, ni pour un idiot, il ne se sent donc pas concerné; Désiré-Trésor, lui, n'aime pas enculer les mouches et transférer le poids de la caricature sur les plus cons de ses semblables. Jean-François joue perso, Désiré-Trésor joue collectif. A ce jour, c'est Jean-François qui perd, mais on lui a appris que la vie est une grande Ecole des Fans, où tout le monde gagne à la fin. Il n'aime pas la compétition, soit qu'il craigne de révéler sa maigre valeur, soit qu'il ne supporte pas le spectacle de la défaite chez autrui. C'est le misérable résultat de plusieurs siècles de catholicisme et de 200 ans d'humanisme.

A sa décharge, on peine à voir ce qui pourrait le motiver à relever la tête et rendre coup pour coup. Son quotidien est une succession de micro-fissures de l'âme, ses semblables lui marchent volontiers sur la tête pour une meilleure place au classement de l'Employé du Mois, ses conteurs et ses poètes lui peignent une Histoire qui sent le charnier, la cruauté bestiale et la trique pour le pognon. Ses élites sont des salopes cosmopolites toutes prêtes à vendre son cul, qui aux timbrés du Talmud, qui aux hydrocéphales du Coran, pour la plus grande gloire du Crédit-Conso. D'un bout à l'autre du continent, on ne rêve plus à rien hormis à une carrière de coach en remariage, d'organisatrice d'apéros entre internautes, de macaque hurlant à micro et bagouses. Pour être de gauche ou de droite, il faut militer pour plus d'esclaves sans-papiers ou plus de drones au-dessus des villes qu'ils transforment en postes avancés du Tiers-Monde.

Défendre l'Europe dans l'état abjecte où elle se trouve ? L'aimer en « la haïssant pour ce qu'elle est » et en se battant pour ce qu'elle pourrait être ? Abstractions insanes. Le discours des patriotes lui passe loin au-dessus de la casquette et c'est, là encore, d'une atroce logique : leurs actions hors du ouaibe sont épisodiques, leur pensée est toute entière virtuelle. L'Occident est une idée qui n'a plus aucune incarnation. Ce que les hordes de primates illuminés menacent, c'est avant tout le calme relatif des échanges commerciaux d'une morgue à ciel ouvert. S'il ne devait pas en plus s'inquiéter de se faire scalper par des cannibales, le Petit Blanc ordinaire vivrait tout simplement dans un monde laid, merdique, désespérant, déshumanisé.

La transformation de villes entières en zones de guerre civile larvée pourrit la vie des individus trop fauchés pour en déménager ; mais d'un point de vue culturel, l'insécurité qui obsède les droitards est un détail, peut-être moins préoccupant que l'omniprésence de la non-culture du ghetto afro-yanqui. Pour une gamine qui se prend un pain par un quadrumane, on en compte des centaines de milliers qui tortillent du cul sur du hip-hop. Les optimistes assènent que le métissage est avant tout une idéologie de baisé-de-la-tête, qui prennent pour des faits avérés leurs dégobillables fantasmes de génocide à coups de bites. Ils ont peut-être raison sur le plan biologique - mais culturellement, l'Europe a déjà perdu la partie. ILS écoutent LEUR musique et nous envoient LEUR identité en pleine gueule. Nos enfants, nos soeurs et nos femmes écoutent aussi LEUR musique, adoptent et reconnaissent LEURS codes et LEURS valeurs. Pour un Bounty qui reste attaché au moins à une partie de ses racines, cent Whiggers sont là pour inonder les leurs de désherbant. 

C'est ce qui peut expliquer le bide complet du discours sur la haine anti-blanche, et la peine insurmontable qu'éprouve Monsieur Moyen à en voir les manifestations quotidiennes. Son jemenfoutisme égoïste engourdit son orgueil de mâle autochtone, et une vision creuse de son appartenance ethnique lui arrache des ricanements quand on tente de l'éclairer sur son apathie. Il a perdu sa colonne vertébrale, mais vous ne lui en ferez pas démordre : il n'est pas amorphe, il est dé-con-trac-té. Si vous ne pigez pas la nuance, vous êtes un beauf xénophobe à ignorer, rééduquer ou encabaner.

L'Europe ne sera pas défendue par ses enfants avant qu'elle ne leur redonne des raisons concrètes de se battre pour elle.

La seule condition objective de Révolution conservatrice, c'est la possibilité d'assumer son identité de Caucasian sans politisation ni slogans, de la vivre avec bonheur et simplicité, sans éprouver de honte masturbatoire, ni usurper un héritage dont aucun de nos actes quotidiens ne nous rendent dignes. Cela passe donc par des choses peu gratifiantes, sans rien de clinquant, dont on ne peut pas se vanter au zinc du bar à skins semi-clandestin.

C'est être en couple de manière stable et ne pas changer de suceuse à chaque nouvelle lune. C'est fonder une famille qu'on n'abandonnera pas à la mère dès que les gosses seront en âge de vous tenir tête. C'est trouver le job le moins dégradant possible et le conserver même au prix de grosses couleuvres à avaler. C'est prouver par des gestes simples, années après années, que votre entourage peut compter sur votre parole, que ce soit pour un coup de main financier, l'organisation d'un bastringue, un déménagement, une présence solide en cas de tuile sérieuse.

C'est réapprendre à être un homme sur qui on ne s'essuie pas les pieds, et qui n'utilise pas non plus la gueule des gens comme paillasson. C'est avoir vis-à-vis du fric, du travail, de la famille, de la consommation, de la culture, une même ligne dont on ne dévie que contraint et forcé, pas simplement parce qu'on a la flemme. C'est parvenir à être un exemple sans suinter la morale ni se prendre trois tailles de chapeau supplémentaires. C'est mener une guerre totale contre soi-même pour se relever à chaque fois que l'on se fout la gueule par terre. C'est créer autour de soi, à chaque occasion possible, de la beauté et de la chaleur pour ceux qui les méritent vraiment. C'est devenir le portrait fidèle, et non pas la caricature de son propre idéal.

 

26/05/2010

CAUSE SAINTE POUR SOLDATS MONGOLIENS

A poser des questions stupides, on ne récolte pas toujours des réponses idiotes. L'apparente croissance de la complexité de nos conditions de vie, qui provient surtout de la surinformation paralysante, justifie que l'on se paie de loin en loin une bonne purge mentale à base de pure candeur. Elle est une alliée indispensable à quiconque veut conserver intacte sa volonté de vivre sur un continent dont le spectacle quotidien justifie toutes les fuites possibles et fait fermenter les plus humbles pulsions d'en finir vite et bien. D'ailleurs, sans elle, comment préserver sa capacité à se foutre en rogne ? Comment refouler la liquéfaction des vertèbres et de l'esprit, quand un cynisme sucré et jobard tient lieu de posture morale à tout ce qui prétend gamberger plus haut que la moyenne des culs ?

 

Il faut être un peu con pour garder sa dignité, et si on a reçu une trop bonne éducation, il faut apprendre à le devenir en temps utile. « La volonté d'être stupide », voui, farpaitement. Même s'il vaut mieux éviter de citer Nietzche, puisque ça fait bouseux frotté de littérature.

 

Pratiquons ce que nous prêchons, et posons une question aussi conne que centrale. Ca semble aller tellement de soi que personne n'en cause jamais, du moins sur la frange rouge-noire-brune-fuchsia du ouaibe francophone. Et pourtant : n'est-il pas navrant qu'il faille être facho pour en avoir quelque chose à secouer d'être Blanc ?

 

Ne nous égarons dans des considérations sur la conception de l'identité chez les enfants du manioc, du couscous ou du riz. Le Black Power marxisant, La Raza qui chie dans les bottes des Républicains, la nouvelle Chine qui retrouve ses traditions sans faire le deuil de Mao, rien à foutre finalement. Ce qui se fait ailleurs sur Terre ne nous concerne pas, et quand bien même le brassage serait la norme, nous n'en voudrions pas plus.

 

On pourrait déduire de ce constat qu'être pâle et satisfait de l'être, est effectivement une marotte de réactionnaire. La gauche moderne, qui se croit encore internationaliste alors qu'elle n'est plus que cosmopolite, le clame à chaque fois qu'elle en a l'occasion. C'est ce qui lui permet de faire la jonction idéologique entre un capitalisme intrinsèquement apatride et les forces de police qui le protègent, obéissant fatalement à des autorités très locales. L'honnête homme doit comprendre ces railleries, surtout s'il a fréquenté l'extrême droite suffisamment longtemps – un camp qui attire autant de cas sociaux que les squats antifäschÿstes ne mérite rien de mieux.

 

Admettons donc, pour cette énième démonstration superflue et vaseuse, qu'accorder une importance féroce au teint clair de ses enfants soit une coquetterie de bourrin à slogans ou de célibataires qui se paluchent autant le zgeg que le cortex. Il en découle qu'un Occidental détendu, bien dans ses pantacourts et son époque, est supposé s'en foutre intégralement, et les aimer comme ils viendront, monochromes ou multicolores (la seconde option étant tout de même plus tendance). « J'me prends pas pour un Blanc », sagesse goguenarde et dandyesque du toubab avec supplément de conscience sociale.

 

Admettons – ça n'y change rien. C'est triste. C'est à se flinguer de laideur et de grisaille. Parce qu'être Blanc et fier de l'être devrait aller de soi.

 

Ça ne devrait jamais, en aucun cas, constituer ne serait-ce qu'un début de programme politique, ni de philosophie personnelle. La « blanchitude » ne devrait être qu'une condition sine qua non de tout projet individuel ou collectif en Europe, exactement comme elle l'a été de la nuit des temps au XIXe siècle. Vivre en Europe, entre Européens, à l'Européenne, ne devrait pas plus être une option que le besoin de respirer ou boire de l'eau fraîche. Les changements en la matière, même radicaux, si interminables qu'ils semblaient définitifs, n'ont jamais été acceptés. Après sept cent ans de crouillification (oh oui, la splendeur des arts et des sciences, Averroès, les chiffres arabes, je sais, rangez tout ça dans le tiroir de Anta Diop, merci), l'Espagne n'a pas estimé que la Diversité était une richesse et a foutu l'envahisseur dehors. Son exemple demeure une source d'inspiration certaine, mais pour qui ? Voilà bien le drame.

 

Partout sur les terres émergées, Monsieur Moyen semble plutôt content de ce qu'il est, et assez déterminé à ne pas échanger son identité contre n'importe quelle merde confortable sous prétexte qu'on peut la lui fournir en haut-débit. Les crasseux qui nous vampirisent la lacrymale sur le Chiapas ou les tribus d'Amazonie en sont parfaitement conscients. Ils omettent simplement d'appliquer leur grille de lecture aux Fromages, parce que participer activement à l'ethnocide est ce qui a motivé l'engagement militant de la plupart d'entre eux.

 

Et nous voilà, misérable poignée d'enragés, réduits à devoir surjouer notre attachement à nos semblables, alors que la plupart nous paraissent si peu dignes de respirer ! Nous voilà à nous acoquiner avec des arsouilles de la pire espèce dans l'espoir de grappiller trois voix à une élection, ou une subvention municipale pour un local associatif et une antique photocopieuse. Nous voilà à causer biologie et génome alors que nous n'avons jamais eu la fibre scientifique, et que neuf prétendus semblables sur dix nous donnent au mieux des démangeaisons, au pis des visions cannibales. Nous qui n'avons jamais aimé la foule et les abrutis, nous acceptons de porter la bannière du clan des Bidochons, parce qu'il risque d'être remplacé par la smala d'Abdelkrakra.

 

Plus humiliant et absurde encore : nous en venons à cautionner malgré nous un enflicage complet de la société, en soulignant avec amour et maniaquerie la moindre délinquance allogène. « Y sont pas d'ici et y foutent la merde – DONC y foutent la merde », voilà à quoi se résume l'analyse médiatique de la fafosphère, quand elle ne taquine pas les tarlouzes christianophages ou les emballeurs de moukères. Préoccupés par la conservation de notre espèce, nous gobons tout le kit réactionnaire, farci de choses radicalement contraires à notre nature et nos convictions profondes. Plus de képis et de caméras ? Censurer la parole et l'écrit ? La Main Invisible assistée de la matraque omniprésente ? Vivre entre leucos dans un immense hard-discounter à ciel ouvert ? Ca sera sans nous, et merde plutôt que merci.

 

La question était débile, la recommandation sera encore plus bête. Pour que survive la culture des Faces-de-Craie, il faudra qu'une ample majorité d'entre eux recommencent à s'aimer, à s'aimer pour ce qu'ils sont, et à écrabouiller la gueule de quiconque a quelque chose à redire sur le sujet. Or les promoteurs du White Power sont des repoussoirs pour leurs contemporains, et mézigue s'inclut sans illusion dans le tas.

 

La boucle du noeud coulant est bouclée : la cause est sainte, ses soldats sont mongoliens, leurs rêves de liberté sont concentrationnaires.

05/04/2010

NOUVELLES THEOLOGIES LAÏQUES

A chaque fois que j'ai défendu la liberté de discriminer, que ce soit face à des gauchistes, des néoconservateurs, des libertaires ou de supposés réacs, on ne m'a pas traité très différemment d'un militant du viol collectif ou de la pédophilie. Mais que ces questions soient tabou ne devrait nous faire craindre la confrontation. En-dehors de la propagande gauchiste, l'histoire des sociétés multiraciales n'a rien de plaisant. La norme quasi-universelle en la matière est que les élites dirigeantes ne maintiennent leur contrôle politique qu'en lançant les populations ethniques les unes contre les autres. En conséquence, certaines populations sont reléguées à un statut inférieur (voire pire), ou alors la paix civile devient impossible et c'est l'apparition de l'horreur (rappelez-vous du Pakistan en 1947, du Rwanda en 1994 ou de l'ex-Yougoslavie en 1992). (...)

L'une des plus brillantes réussites des civilisations occidentales est d'avoir éliminé les persécutions religieuses massives qui duraient depuis des siècles. Mais aussi incroyable que ça puisse sembler, des procès en sorcellerie, basés sur des lois archaïques, ont commencé à se faire jour en Occident. La Finlande et l'Allemagne, censée faire partie des nations les plus progressistes et les plus ouvertes, nous ont livré le spectacle de poursuites pour blasphème à l'encontre de l'islam. La seule explication possible est qu'une nouvelle théocratie est en train de se développer à l'Ouest. Il ne s'agit pas d'une théocratie islamiste, bien entendu, mais une théocratie séculière basée sur le multiculturalsme. Elle enseigne que le plus grand des péchés est de faire une différence entre les races, les nationalités, le genre ou les orientations sexuelles. Le racisme y joue le même rôle que Satan auprès des chrétiens fondamentalistes. Il en découle que les fondamentalistes multiculti sont perpétuellement à la recherche de démons à exorciser.

Le blasphème à l'encontre de l'islam est clairement perçu comme un crime, non pas pour des raisons théologiques, du fait de la laïcité prédominante des élites occidentales, mais parce que l'islam est associé par ces élites aux races et groupes ethniques extra-européens. Ironiquement, des prêtres aussi bien chrétiens que musulmans ont été poursuivis pour leurs critiques de l'homosexualité. On peut sans doute l'expliquer par le fait que le seul principe sacré des multiculturalistes, en-dehors de l'antiracisme, est la défense jusqu'à la mort de la révolution sexuelle.

C'est essentiellement la séparation de l'église et de l'Etat qui a permis de mettre un terme aux guerres de religion. De même, il serait possible de dépasser le racisme à l'ancienne et de prévenir abominations que nous promet le multiculturalisme, en séparant la race et l'Etat : en lui retirant intégralement le droit de se mêler des questions raciales et en permettant une complète liberté d'association en la matière. Ainsi, les individus, les familles, les entreprises, les chapelles, toutes les associations et les communautés seraient libres de choisir de pratiquer ou non la discrimination. (...)

 

Le reste ici.