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22/05/2014

NON-FAIT DIVERS

En Chuiche, si vous êtes une mauvaise personne, il ne vous est pas encore très formellement interdit d'être poli et de dire bonjour aux copaings. Ca tire des larmes de reconnaissance et des gouttes d'espoir au bout du zboub.

Si on résume, des gens dont l'expression publique des convictions tombe sous le coup de la loi, dont la propagande même minime et discrète a un effet émétique immédiat sur tout ce qui se prétend vaguement intellectuel, dont les groupuscules n'ont pas d'existence officielle, qui doivent (comme les tarlouzes) se donner des rendez-vous sur des aires d'autoroutes...

... ont reçu du TF une certaine latitude pour positionner l'un de leurs bras à un certain angle par rapport au corps.

Démocratie directe, exemple pour l'Europe, toussa.

Le seul à exprimer un avis un peu décent sur ce pet foireux du Spectacle est l'archidouteux Brûlechaise, qui déclare n'en avoir rien à foutre. Les loques morales pour qui cette dhimmitude anatomique constitue une "banalisation" confondent les pastèques et les grains de raisin, et devraient s'en faire indifféremment placer dans le fondement par paquets de quinze.

Après tout, faire une différence entre ce qui est manifestement différent, ils n'aiment pas ça.

05/05/2014

TECHNIQUE

Lorsque ces scientifiques, ces prix Nobel parlent (de façon combien vague!) du "bonheur" pour l'homme, cela s'entend bien évidemment de la situation où l'homme n'est plus en désaccord avec son milieu, où il n'y a plus de points de rupture, de confrontations, de conflits, puisque très communément le bonheur est encore aujourd'hui considéré comme justement cette heureuse concordance. Mais le milieu est uniquement le milieu technicien. Il s'agit de rendre l'homme heureux en diminuant sa difficulté à vivre dans ce système: lequel n'est évidemment pas remis en question, et je dis bien, par personne, ni par la contre-culture, ni par les hippies, ni par la brillante jeunesse contestataire et anti-consommation ! Parce que pour le remettre en question, il faut commencer par le concevoir en tant que système, ce n'est pas le remplacement du whisky capitaliste par du LSD, ni le refus du spectacle d'Hollywood par le cinéma underground qui changent quoi que ce soit ! Ce n'est pas l'explosion sensualiste, irrationnelle qui ébranle si peu le système en tant que tel !

Jacques Ellul, Le système technicien, 1977, p.266

03/04/2014

COCHON GRIPPÉ(N)

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Si l'on suit les prescriptions de l'imaginaire Correct, mon statut de patriote devrait me faire soutenir avec rage l'achat par la Suisse de nouveaux avions de combats, sur lequel nous devrions voter prochainement - enfin pas sur l'achat en tant que tel, mais comment on le phynance, une connerie alambiquée du genre. C'est dans le cahier des charges du facho, m'voyez ? Crasseux et socialauds sont contre, faut qu'j'sois pour, c'est la mécanique des fluides politiques.

En même temps, il semblerait que les poissons-volants vendus sous l'étiquette Verts Libéraux seraient contre également, ce qui rend la chose moins intelligible à l'éditorialiste de base, c'est compliqué, faut faire des études.

Il devrait pourtant aller de soi qu'un natio conséquent rejette intégralement l'idée d'un tel investissement.

Outre qu'ils coûtent un saladier un platine massif;

Qu'ils sont réputés être équipés de mouchards yankis;

Que nos pilotes ont des horaires remarquablement plus souples que ceux des jeunes pompiers volontaires,

Et que leur nom évoque de pénibles souvenirs hivernaux à base de morve et tisane...

... il s'agit bien d'appareils qui serviront la sécurité de L'ETAT et non du PAYS.

La Suisse a une longue tradition de confusion entre les deux, qui remonte au "Réduit National" de la Seconde Guerre mondiale, soit l'abandon délibéré d'une immense portion du territoire pendant que nos glorieux élus, gradés et notables se planquent dans les montagnes, attendant que les Gentils Américains nous délivrent d'un éventuel occupant.

Seules structures pouvant servir dans le cadre d'un conflit au sol: celles de la Protection Civile. Elles sont régionalisées, ses membres ont l'avantage de la connaissance du terrain, et pour peu qu'ils soient armés pourraient mener une guérilla de résistance hameau par hameau, la seule un tant soit peu réaliste au vu de la nature des menaces contemporaines : oubliez les divisions bien ordonnées qui suivent les chars et l'aviation, regardez comment procèdent les jihadistes.

Autre non-sens jusqu'à son simple nom, notre armée n'est de "milice" qu'accidentellement: un soldat appelé sous les drapeaux défendra la portion de territoire que décidera le haut commandement, et il est incorporé dans l'arme qui arrange les recruteurs, volontiers à des centaines de bornes de chez lui. Histoire de renforcer une "cohésion" qui, elle aussi, n'est "nationale" que sur le papier : la Barrière de Röstis, connaissez ? Cette définition républicaine de la Nation a la même valeur qu'une équipe "nationale" de foot, affaire classée.

Vu d'Europe, les récentes votations peuvent donner l'illusion d'un petit pays homogène, faisant front contre les Kommissars de Bruxelles, servis par des élites enracinées et conscientes de leur propre et forte identité. Das ist absolut Scheisse. La droite dure que l'UDC est supposée incarner est avant tout une droit d'affaires, un poil plus carrée que ses homologues françaises,  dans le sens où le Bourbine souffre d'un ethnomasochisme à un stade moins avancé que celui du Welsche. Mais notre 261 bis CP vaut très amplement la Lex Faurissonia et nos élites ne sont pas moins carpettes que les autres face à la puissance du pognon et aux sectateurs du Grand Remplacement. Ce dernier est aussi à l'oeuvre chez nous, doucement, paisiblement, suissement - mais avec ou sans vaseline, l'abâtardissement généralisé est à l'oeuvre ici comme ailleurs, dans l'indifférence bovine de la prétendue droite, sous les vivats de la gauche soc-dem, presse francophone y comprise, et sans que nos gouvernants y trouvent fondamentalement à redire, du moment que les rues restent propres et que chacun paie ses putains d'impôts.

S'il faut des avions, c'est pour bombarder tout cela.

23/03/2014

VRAIMENT N'IMPORTE QUI VIENT ICI

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decrire un lieu objectivement

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echo manque liquide amniotique 1.82%
en temps de paix les belliqueux 1.82%
enfants de la zone grise 1.82%
fond d'écran culte nazie 1.82%
hurlement 1.82%
image porno vieille black hollandaise 1.82%
les enfants de la zone grise 1.82%
livre djhives 1.82%
mythonerie politique 1.82%
national anarchisme 1.82%

20/03/2014

HUMILITÉ

L'arrogance semble faire partie du pack de base de la jeunesse. On apprend ensuite, avec plus ou moins de peine et de rapidité, à se préserver, à ne pas surinvestir, à se désintoxiquer du charme de la mentalité du kamikaze : "m'en fous d'y rester si j'arrive à t'arracher un morceau." On essaie de relever le défi de durer, quitte à vieillir pour cela, horresco referens.

Ravaler sa fierté quand elle est décidément mal placée. S'incliner face à un adversaire manifestement supérieur, et contre qui la décharge de rage pure est inopérante. Accepter de ne pas pouvoir faire plus ni aller plus loin. Connaître ses limites et les respecter. Le faire en se forçant à ne plus y voir que de la simple faiblesse, de l'infériorité qui salit à jamais chacune de nos cellules.

Constater que les objectifs ne sont pas (encore) atteints, qu'on n'a pas été à la hauteur, et ne pas en concevoir pour le type dans le miroir un dégoût tremblant de haine. Prendre acte et recommencer.

L'apprentissage est lent, pénible et jamais totalement acquis. Mais je veux croire que c'est s'en plaindre qui serait un véritable signe de bassesse.

17/03/2014

Y CAUSE DANS L'POSTE

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Parce que le taulier est un homme très intelligent qui a un avis définitif sur absolument tout, il est harcelé quotidiennement par d'accortes stagiaires journalistes avides de recueillir ses lumières, voire ses fluides. D'ordinaire, il méprise, hautain, superbe, inatteignable. Et puis de loin en loin il condescend. Il était question de l'initiative Ecopop, sur laquelle les Chuiches pourraient se prononcer cette année. C'est ici, à partir de 12 mn.

Comme il a l'habitude de dégoiser des heures en farcissant sa prose de grossièretés et d'insultes, on comprendra qu'il n'ait pas été au mieux de sa forme puisqu'on lui a imposé un temps de parole honteusement limité et que son champ lexical a été sévèrement bordé de barbelés qui ne sont pas sans rappeler, enfin vous savez quoi.

* * *

Jingle approprié :

16/03/2014

TRANSPARENCE

Une cruche spectaculaire réussit à embarquer un couteau suisse dans un avion, et ne trouve pas plus intelligent à faire que de s'en plaindre à l'administration. Elle espérait peut-être une fouille rectale. Auquel cas pourquoi ne pas m'avoir appelé ? Ca aurait été plus simple, moins protocolaire et profitable à toutes les parties, surtout les miennes.

Un abruti réussit à passer l'expertise avec une bagnole tiounée, s'en vante sur Fessebouque, et se fait gauler moins d'une semaine plus tard.

Deux illustrations intéressantes du rapport du Moderne avec l'Etat-Maman omniscient.

Dans le premier cas, nous avons affaire à une sursocialisée qui ne se risque à enfreindre la loi que pour tester la vigilance de Big Brother. Au niveau d'une classe d'école primaire, c'est l'équivalent d'un élève qui pougne à l'examen et qui va se dénoncer une fois obtenu son 10/10 pour faire la morale au prof sur son manque de vigilance. Avec ce genre de Citoyenne, la police peut lever le pied: on est au-delà de l'état d'esprit collabo ordinaire, pour qui "on n'a rien à cacher si on n'a rien à se reprocher." Là, l'idée est carrément de commettre un crime parfait pour couiner après coup qu'on n'a pas reçu sa juste punition. On peut considérer ça comme l'acte de naissance du Kapo 2.0

Dans le second cas, à peine moins effarant, c'est un poil différent; la société de la surveillance n'est pas soutenue avec enthousiasme, elle est ignorée la bave au lèvres et le sourire niais façon abus de kétamine. Les "réseaux sociaux" ? Un truc sympa entre potes sympas où on peut tout dire sous son vrai nom avec sa gueule affichée, les flics et les fonctionnaires n'y jettent jamais un oeil, pensez donc, ils ont d'autres choses plus importantes à faire.

Il y a un quart de siècle, des Chuiches sont descendus par troupeaux entiers dans la rue quand il a été rendu public que l'Etat les fichait, et les considérait comme cryptorévolutionnaires s'ils avaient un jour hébergé un ami tchèque ou hongrois. Devenus adultes, leurs enfants remplissent eux-mêmes les mêmes fiches, parce qu'elles sont virtuelles, fun, sexy et qu'elles peuvent parfois aider à décrocher un stage non-payé sans poste fixe à la clé dans une usine à com' déshumanisée.

La collision entre le panoptique de Bentham et l'univers des Bisounours. Casimir en uniforme de Politkommissar.

07/03/2014

JE LIS "LE MATIN" ET JE COMPRENDS TOUT

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° "Pour survivre, il s'est nourri uniquement d'insectes."

Une nouvelle couche en matière de "donnez votre portion de viande aux riches, le monde est plein de protéines sympas." Les antispécistes crient à l'esclavage et au génocide.

° "Obama et Poutine ont discuté une heure au téléphone."

Ca c'est super intéressant. Tout aussi trépidant, j'annonce que je me suis levé plus tard que d'habitude et qu'à 9h30 mon Poutine n'avait toujours pas fait d'Obama, il faut peut-être que je boive un café pour activer ma diplomatie interne.

° "la persécution, la violence, ça ce n'est pas bien".

Ah, mystérieux Orient, que de charmes dans l'insondable complexité de ta sagesse. En plus, cette "personnalité préférée de tous les terriens qui mériteraient d'être Français" est favorable à la reconnaissance officielle de la sodomie par le Comité Central Mondial, c'est chouquinou et fort Citoyen.

° "Quatre jeunes hommes reconnus coupables d'homosexualité, interdite par la loi nigériane, ont été fouettés quinze fois."

En Occident, les bougres se suicident parce que leurs moeurs ne sont glorifiées régulièrement que sur Arte et que "Jeunes Marins Imberbes" ne fait pas partie des projections prévues par les cours d'éducation sequesuelle. Chez les nègres, le moral des troupes reste bon, même s'il arrive qu'ils soient flagellés (sans leur consentement, coquines !) mais la pudeur est respectée puisque "La sentence, prononcée par une cour islamique de la ville de Bauchi, n'a pas été exécutée en public." A noter que Le Matin, pour le coup, se vautre en plein nazisme puisqu'il confond islamique (rose bonbon) et islamiste (brun Ochouitze) - "ça ce n'est pas bien", comme dirait le Racaille-Lama.

° "Jouer à «Tetris» aide à perdre du poids"

Foutre les gamins à l'air libre à coups de rangeos dans le derche, histoire qu'ils ne s'avachissent pas comme de vieilles loches devant leur saloperie de console ? Vous n'avez rien compris, maltraitants que vous êtes. Ceci dit, certains "psychologues britanniques" auraient intérêt, eux, à aller s'aérer un peu plutôt que de se lancer des défis idiots entre collègues, sur l'air de qui publiera la recherche la plus conne de l'année.

28/02/2014

LA GRANDE QUESTION ENFIN RESOLUE

Si les chouifs se serrent les coudes, c'est tout bêtement parce que la planète toute entière veut les manger.

Parce qu'ils sont ce qu'ils sont (tenter de le définir avec précision est antisémite), pas à cause de leur comportement (l'insinuer est antisémite), ni pour de chimériques actes inamicaux envers les populations d'accueil (l'imaginer un seul instant est antisémite).

En gros, tout l'argumentaire parano, malhonnête, goyophobe et suprémaciste de l'ADL.

Ca a l'avantage d'être facile à retenir: il y a beau avoir des juifs riches, pauvres, idiots, intelligents, aimables ou détestables, il y a une catégorie qui n'a jamais existé et n'existera jamais: c'est un juif coupable de quoique ce soit. C'était vrai mille ans avant Dreyfus, déjà.

La culpabilité, la morale chrétienne l'atteste, se loge dans la bite. En s'en coupant le bout, Moshe & Co ont réglé le problème à la base : plus jamais coupables de rien. Nickels. La véritable Immaculée Conception collective. C'est tout simplement admirable (ne pas admirer est antisémite).

10/02/2014

HATE IS ENERGY

09/02/2014

"SIGNAL FORT"

On aime bien cette expression idiote, chez les éditorialistes rampants (bénéfice du doute oblige, je rajoute pas: "pléonasme"). Elle désigne des symboles que l'on tente de faire passer pour des actes, ou riches de promesses d'actes ultérieurs, qu'on passe sa vie à attendre qu'ils se produisent. Elle est souvent utilisée dans un contexte enthousiaste: est un "signe fort" une loi, un discours, une gesticulation officielle qui va "dans le sens du progrès" et qui a le soutien du commentateur. Elle s'entend alors au sens du "coup de semonce" dirigé vers une cible agréée.

L'acceptation de l'initiative de l'UDC devrait logiquement rentrer dans cette catégorie, mais les éditorialistes sont en train de se fendre le crâne à remplir des baquets entiers de mouchoirs, histoire d'avoir assez de larmes et de morve pour leurs lamentations de demain matin (10 février). "Signal" certes, que ce refus in extremis des bruxelleries en matière de libre circulation des personnes, mais pas "fort" : il sera "mauvais", "inquiétant", symbole d'une Suisse "frileuse" qui "se referme sur elle-même", cédant aux "sirènes" malsaines de "populistes" qui font de "la peur de l'Etranger" [insérer génuflexion laïque ici] leur bien dégoûtant "fonds de commerce".

(Attention : rabâcher systématiquement la mémoire d'Ochouitze ou entretenir le ressentiment des métèquesenvers les Toubabs n'est pas un "fonds de commerce", quand bien même ça permet de gagner confortablement sa vie.)

Je présume qu'en image-miroir, le commentariat réac et affilié va exulter, comme pour l'histoire des mines-à-raies. Il est normal et sain qu'un système économique ne recoure à la main-d'oeuvre immigrée que dans la stricte mesure de ses besoins. Il est lamentable qu'il ait fallu une votation pour régler (provisoirement?) cette question, et qu'on en fasse une polémique d'ordre politique. Parce que si les bruxellocrates ont mangé une baffe, le scrutin ne consacre pas la victoire de l'identité enracinée. Le couplet de l'UDC a certes tenté de mobiliser ses troupes sous cet air-là, avec les compliments des Correcteurs, ravis de pouvoir compter sur un épouvantail commode - mais c'est de la grosse arnaque.

Dans une situation normale, le texte de l'initiative pourrait avoir des résultats intéressants, parce que relevant du simple bon sens. Mais nous ne vivons pas une situation normale. L'Etat, le Marché et les Mediats mènent une guerre ethnique de substitution à leurs propres citoyens, c'est déclaré, assumé, réitéré. En Suisse, les élites du commerce réfléchissent dans les mêmes termes que cette petite saleté, opportunément rappelée par l'Hoplite. Par conséquent, définir une politique d'immigration selon les besoins des gros patrons ne change pas le problème : le Grand Remplacement va se poursuivre, la machine à concasser les peuples n'a connu qu'un bref hoquet.

01/02/2014

LA FICTION SOUMET LA RÉALITÉ

Counter-Currents exhume un texte de 94 sur le personnage joué par Mickaël ("Martin Luther") King, qui tente d'enfoncer quelques coins dans ce vieux et pathétique mythe. Louable intention, méthode inefficace: vingt ans supplémentaires plus tard, la momie de ce cul-béni à la voix grotesquement chevrotante et aux intonations d'actrice pour séries AB1 fait toujours recette.

Idoles de la Bien-Pensance et recettes de fast-food, c'est pareil: à chier, bâclé et couronné de succès, parce que M. Moyen s'est laissé convaincre d'être un mange-merde.

Ce que Strom et consorts n'intègrent pas, c'est qu'à Politkorrektland, l'l'acte ne compte pas si l'intention est bonne. Faire du macramé contre le ouacisme n'est pas ridicule, servir de la soupe au cochon criminel. Tous les volets de la politique en Occident qui ne se résument pas à des magouilles et du népotisme relève de l'incantation.

Saint Mandela priez pour nous. Saint Wiesel guérissez nos écrouelles fascistes. Par le pouvoir de l'Etoile Jaune ancestrale, je détiens la force toute puissante.

A l'âge de la vidéo et de l'image, les faits n'importent pas - seuls ont de la portée les symboles. La nullité de leur contenu ? Broutilles pour philosophes de caveau des vignerons.

Aux yeux des adeptes du cultes de King, ce qu'était véritablement l'homme, ses réseaux glauques, ses moeurs obscènes, son statut de poupée vaudou vivante, on s'en fout. C'est ce qu'il REPRESENTE qui compte. Or il représente l'Homme-Noir-Digne-qui-brise-ses-chaînes, la figure christique moderne par excellence, le point G de la Honte Blanche. Elle-même est fermée au faits, à la révision, à toute mise à jour honnête.

L'élan d'expiation n'est pas scientifique ni rationnel. Se prosterner avant tout, qu'importe la fausseté et la bouffonnerie du dieu qui l'exige. Aucune importance non plus de ce qu'elle EST et veut véritablement quand on la croise. Mon illustration préférée ? La pute vertueuse et sa prière laïque "black power" qui lui revient dans la gueule, alors qu'elle pensait avoir accompli l'indispensable et Citoyenne génuflexion...

C'est aussi l'essence du combat perdu d'avance de tous les révisionnistes qui ne se cantonnent pas qu'à l'histoire, qui politisent leur sujet: Ochouitze vérité démontrée ou fichaise judéopathique, ça n'a aucune espèce d'importance d'un point de vue politique. Un nouveau Culte est né, un Pourim perpétuel avec Adolf dans le rôle du nouvel Aman. Aucune démonstration de l'insanité d'une telle croyance ne peut faire douter un convaincu. Si en plus cette foi donne accès à du pouvoir et de la considération ! 

L'Occident a vécu une guerre de religion en 1939, et elle n'est toujours pas terminée, l'Epuration continue.

29/01/2014

ETAT ET NATION

Sympa, les discussions de bistrot - enfin pas celles où, avant de vous laisser rejoindre la conversation, on vous demande de résoudre un rubik's cube pendant que les membres du club déjà admis continuent de taper la causette. C'est comme ça, chez l'ami Biohazard: pas bourrins-friendly, sa section commentaires, où il faut s'inscrire pour pouvoir jacter. Je critique pas, hein, il est chez lui... Mais comme il cause de sujets auxquels le réac de base a coutume de ne pas s'intéresser ou de n'en rien comprendre, la tentation de jouer ma partoche de mouche du coche, voyez... Alors je le fais ici, en autiste.

L'Etat contre la Nation - une opposition qui semble oubliée depuis des lustres par la droite en-dehors d'une poignée de radicaux qui n'ont pas les moyens (argent, troupes, sanctuaires, doctrine) de leurs ambitions.

L'Etat est notre ennemi, c'est manifeste, et compréhensible sans besoin d'investir dans un ticheurte RATM. Mais il ne l'est pas que par ses paroles et ses gestes, à cause d'un gouvernement spécifique (comme semblent s'en convaincre les ceusses pour qui Hollande dégage est un programme politique cohérent): il l'est dans son essence parce qu'il est au service d'autres forces. Des forces pour lesquelles on ne nous convie pas à voter tous les X semestres - la phynance, le Spectacle, les groupes d'intérêts plus ou moins occultes, tout ce qu'on voudra comme instances représentant le pouvoir du pognon et du cosmopolitisme.

Admettons, pour la démonstration, la chimérique idée d'en prendre le contrôle pour changer les lois et détenir les moyens physiques de les faire appliquer et respecter - but ultime de toute stratégie électorale. Il ne suffit pas pour cela de rallier suffisamment de suffrages de citoyens "réveillés" et partageant notre vision du monde au moins partiellement.

Il faut aussi avoir l'aval de ces instances. Un coup d'Etat ? C'était possible avant le flicage électronique tous azimuts, la prolifération façon spores de la vidéosurveillance, l'établissement automatique de ton deuxième CV par les mouvements de tes diverses cartes bancaires, etc. Il y en a qui passent entre les mailles du filet : pour l'écrasante majorité, ça représente presque un boulot à plein temps, auxquels ils sacrifient un job alimentaire classique. C'est bien dans le sens où c'est souvent cohérent avec leur vision du monde ; c'est mal parce que beaucoup ne sont qu'à quelques poils de bite de la sociopathie et de la parano hallucinatoire.  

Une carrière légaliste, du tractage-collage à la députation en passant par le conseil communal ? Ca revient à faire rentrer une pièce carrée dans un trou rond. Ce qu'il se passe ? La pièce carrée est cassée, ses angles rabotés. C'est ce que Narine tente de faire d'elle-même. Au final, on a une pièce ni ronde ni carrée, qui ne satisfait personne.

Il faut agir sans, contre et malgré l'Etat. Tu t'y frottes ? Soit tu t'y piques, soit tu t'y corromps. Voir les brillants résultats qu'ont donné un demi-siècle de carriérisme politique radical, déjà dénoncé en son temps par Venner dans sa Critique Positive.

On claque pour des nèfles son énergie à discuter ou tenter d'organiser quoique ce soit avec des gens qui croient encore que la notion de "droite républicaine" a le moindre sens. Sous le coup de la colère et de l'exaspération, ils peuvent avoir des mots ou des idées qui ressemblent aux nôtres; on croit pouvoir les radicaliser, les arracher à leur gangue idéologique, ou plus précisément au tragique vide idéologique où ils pataugent, ce poisseux cocktail de rigidité intellectuelle, de cynisme économique et de respect pour des traditions mortes depuis des lustres. Pisser dans un stradivarius fera du Mozart avant qu'ils se désintoxiquent de leur gaulisme/bonapartisme plus ou moins inconscient.

La Nation n'est pas l'Etat. L'Etat, c'est l'administration, le fonctionnariat, la domination de la paperasse, l'alliance de la matraque et du tampon-encreur. La Nation, c'est le clan, la tribu, le sang, et un mot brutal, inconfortable, exclusif, que l'Assemblée "nationale" (mouarf!) "française" (leaule!) a banni de sa législation récemment.

C'est tout.

Voilà la règle.

Son application permet toutes les exceptions individuelles que l'on veut. Qui en conteste le principe est une huître qu'il faut laisser à son marigot.

17/01/2014

LA LIGNE GÉNÉRALE

Pour comprendre un peu mieux le mélange bâtard qui règne actuellement, mixant Correction Politique monstrueuse et culte de la Subversion roquènerole régulièrement promu aux heures de grande écoute par les soubrettes du Spectacle.

Nous sommes en Union Soviétique, durant les premières années du règne de Staline. Le film décrit le parcours d'une humble péouse, confrontée à moult difficultés, et qui fait la connaissance du bolchevisme par un fringant militant moustachu. La cause de tous ses emmerdements ? L'arriération que cause la Réaction, certes, toujours pas extirpée de la société nouvelle, mais aussi les fonctionnaires paresseux, négligents, égoïstes, qui n'appliquent pas la Ligne Générale décrétée par le gouvernement.

Oui, tout n'est pas rose, oui il reste d'énormes efforts à faire, oui ceux qui affirment le contraire et font croire que tout est parfait sont de méchantes gens. Mais le programme est bon en soi !

La Ligne Générale est juste, bien pensée, morale, sincère, efficace, il faut simplement l'appliquer, jusqu'à ce que ça marche. De défaite en défaite jusqu'à la victoire finale, disait un autre grand ami du Peuple, un certain Zedong, conscient que sans casser des millions d'oeufs, y a pas moyen de rater une omelette en beauté - comment voulez-vous foirer quoique ce soit sans essayer ? 

Le discours des cocos, "le socialisme jamais vraiment appliqué", rejoint l'obsession des démocrates autoproclamés, qui suppriment petite liberté après petite liberté au nom de LA Liberté majuscule : toujours faire moins pour toujours dire plus. Et surtout ne jamais changer la recette à base de mixité raciale, de destruction de la culture européenne, de glorification de l'Übernègre et de viol mental de l'Unterblanc. C'est ça, la Démocratie, la Raie Publique, le Progrès, l'héritage des Lumières, ce pour quoi Voltaire a écrit et Jean Moulin a mouru. Alors un peu de respect, chiasse !

Ca ne donne toujours pas les bons résultats? Ca paraît carrément contreproductif? La Bête Immonde engrosse encore malgré les multiples avortements, excisions, cautérisation de la chatte et exorcisme qu'on lui fait subir?

La méthode est bonne parce que son but est beau

Clysterium, purgare, saignare.

Le patient en crève ? L'Inquisition elle aussi a cassé pas mal d'oeufs pour sa divine omelette. Et s'il y a eu tant de morts à déplorer, c'est que Dieu ne les a pas sauvés et donc qu'ils étaient pourris.

Il faut juste continuer jusqu'à ce que ça donne de bons résultats.

 

 

"LA DÉFINITION DU PARADIS SUR TERRE"

Avec le recul, il m’apparaît clairement que les amphétamines étaient à la base de tout ça, ainsi que de la plupart des violences sanglantes qui ont marqué l’univers punk. Les jeunes Londoniens de 1977 raffolaient du mauvais speed et tout particulièrement d’un produit connu sous le nom de sulfate d’amphétamine, une poudre blanche fabriquée le plus souvent dans des baignoires par des gangs de bikers provinciaux. Cette poudre brûle les parois nasales, détruit les cellules du cerveau, induit paranoïa, agressivité, et transforme généralement ses adeptes en fous furieux émaciés aux yeux exorbités. Inhaler un seul trait de cette substance nocive provoque des piqûres dans le nez pendant une bonne minute, noie le sens olfactif sous des effluves d’Ajax et suscite momentanément des troubles de la vision et des nausées.

En revanche, c’est relativement pas cher et ça tient bien éveillé : au point d’en grincer des dents jusqu’à en faire saigner les gencives. Puis, après plusieurs jours et nuits sans sommeil, viennent les douleurs dans les os et l’impression de ressembler à une régurgitation de chien errant. Pour finir ne restent dans la tête que de vagues bribes de ce qui s’est passé les dernières soixante-douze heures. D’où le fait que la plupart des souvenirs des punks anglais sont généralement peu fiables. Ils n’ont plus les cellules corticales nécessaires pour réactiver le passé de manière objective. Cette période a ainsi été réécrite et transformée en mythe sans que soit fait référence à ce qui l’a empoisonnée et brisée dans son élan : la violence gratuite, les mauvaises drogues, les caïds et autres maquereaux façon Tin Pan Alley.

Ceux qui ont allègrement dépeint cette époque comme une longue et insouciante fête reggae punk n’ont à l’évidence pas assisté aux mêmes événements que moi. Ou peut-être est-ce une question de point de vue. Un bon exemple ? Les Slits. Certains les ont présentées comme de valeureuses passionarias de la cause féministe. Pour ma part, elles n’étaient qu’une bande d’exhibitionnistes sans talent. Les voir à leurs débuts hurler et massacrer leur répertoire cacophonique est aussi insupportable que de se faire arracher les dents de sagesse par un praticien incompétent. Comment s’est imposée la croyance selon laquelle il est légitime de monter sur scène sans savoir jouer d’un instrument, et pourquoi personne ne flaire l’escroquerie ? C’est que les aliénés ont pris possession de l’asile qui tient lieu de scène musicale à la fin des seventies. La révolte de la jeunesse démarrée dans les fifties avec James Dean a fini emportée dans un lamentable tourbillon de crachats, d’épingles à nourrice et de speed de baignoire : on est passé de rebelle sans raison à rebelles sans idées.

J'aime la méthadone. Beaucoup. Elle me procure la même chaleur intérieur et la même impression d'invulnérabilité diffuse que l'héroïne au début. En fait, je ne perçois pas beaucoup de différence entre les deux drogues, elles accrochent autant l'une que l'autre au niveau purement physique et interagissent agréablement avec les mêmes parties du cerveau une fois la substance répandue dans le corps. En fin de compte, je remplace une dépendance par une autre.
(...)

Mais cette situation comporte quand même pas mal d'avantages. Tout d'abord et principalement, le mauvais sort que la dope a jeté sur moi ces quatre dernières années est brisé. C'est miraculeux en soi: quelques mois de plus à me débattre dans la vie que je menais encore tout récemment auraient fait de moi un cadavre en décomposition dans un bâtiment condamné. Tous ceux avec qui j'ai commencé à prendre de l'héroïne sont morts, ou presque, ou en prison. Nous aurions tous dû le savoir. Nous avions lu les mêmes histoires. L'héro est un mauvais karma matérialisé sous forme de poudre et a décimé quantité de musiciens de jazz. Alors quelle chance pouvait bien avoir cette fragile génération rock tombée sous son influence ? Nous étions comme des moutons à l'abattoir. Mais au moment où j'arrive sur les lieux de l'exécution, le salut sa manifeste sous la forme d'une prescription de méthadone et m'évite l'impitoyable lame de la Grande Faucheuse. J'ai beaucoup de raisons d'être reconnaissant. Je me défonce chaque jour avec une drogue légale et gratuite. Pour moi, c'est alors la définition du paradis sur terre.

Nick Kent, Apathy for the Devil – Les seventies, voyage au cœur des ténèbres. Rivages Rouge, 2013

 

12/01/2014

L'EXPRESSION, SA LIBERTÉ, SES LIMITES ET AUTRES FOUTERIES

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Bien entendu que "dans une société normale on devrait pouvoir rire de tout, de n’importe quoi et avec n’importe qui." Parce qu'il devrait être normal, une fois la déconnade cathartique passée, de causer de tout avec tout le monde. Ca n'implique pas que les appels au meurtre ou les apologies du viol puissent s'articuler impunément en tant qu'opinion en valant bien d'autres - mais la loi, par conséquent l'Etat, ne devraient intervenir dans la chose que de manière strictement subsidiaire, si un accord entre les parties ne peut vraiment être trouvé.

Cet accord pouvant prendre la forme d'un échange d'excuses ou d'un duel à la machette.

Un des signes de notre américanisation est la prolifération de lois, de règlements, d'ordonnances, d'exceptions castratrices à des règles étouffantes. Nos gouvernants, nos grossistes, nos publicitaires, nos médicastres, nos DRH, nos pédagogues, autant de salopes qui nous traitent en permanence comme des MOUTARDS, ni conscients ni responsables de leurs propres actes ou paroles.

(Voir les interrogations insanes qui ont suivi les nombreuses vautrées récentes de skieurs de mes deux : le hors-piste était-il clairement signalé ? le matériel correspondait-il aux normes ISO 14-88 ? la neige avait-elle suivi tous les ateliers de sensibilisation républicaine prévue par la charte de l'entreprise de remonte-pente?)

Gripari, ma tafiole fasciste préférée, résumait ainsi son programme de dictateur : autoriser toutes les propagandes et punir de mort qui crache par terre. J'apprécie pas mal.

On objectera :

1) qu'alors on passerait beaucoup de temps à se foutre parmi sur la gueule pour expression d'opinions qui défrisent le voisin. C'est possible. Mais l'humain étant pramatique (à défaut d'être rationnel), on peut poser qu'au bout d'un moment, chacun mesurerait ses paroles et ses gestes en présence de groupes d'abrutis ne partageant pas l'intégralité de sa vision du monde. Chaque chapelle se retirerait alors progressivement sur sa propre portion de territoire pour éviter les conflits, et la chasse d'eau de l'Histoire serait enfin tirée sur le vivransamble de mes couilles, inaugurant une ère de paix sociale étourdissante. Prenez un brownie à la marie-jeanne et pensez-y un moment, orgasme mental probable.

2) que si tout peut se dire et s'écrire, alors piorner six fois par trimestre sur Ochouitze et l'île de gonorrhée Gorée aussi sera permis. Désagrément que tout homme sensé voudrait faire disparaître à coups de parpaings. Mais avec un brin d'optimisme, on en vient vite à se dire que sans la puissance combinée des gouvernements, des grands organes de presse et des pourritures d'académie, ces complaintes micro-sectaires n'intéresseraient qu'une faible minorité d'Occidentaux. Le devouare de mémouare occuperait une portion d'espace public comparable aux autocollants Free Tibet, et ce serait déjà putain de généreux.

C'est peut-être la seule qualité de Festivus : les mouchoirs, ça lui sert surtout à s'essuyer le foutre du nombril.

10/01/2014

A PROPOS DE LA POSITION EPISODIQUE DES BRAS D'UN MÉTIS AFRO-FRANCAIS

Fik' et Phara, chacun dans leur billet respectifs, ont dit l'essentiel sur l'affaire, l'un se concentrant sur le mépris légitime pour la forme, l'autre sur la plaisante Schadenfreude que suscite le fonds (ou le contraire, c'est selon).

Le Diable se cachant dans les Détails on a dit pas d'allusions, on me permettra d'aborder ici l'accessoire.

Je cause de l'affaire dans mon entourage, et récolte un grand maximum de réactions homogènes sur l'air de "grand n'importe quoi". Que l'individu soit réputé antisémite n'est pas remis en question, mais l'importance de l'affaire et la grande enculade médiatico-politruc qu'on lui consacre, interloque souvent, stupéfie parfois. S'il est si méchant qu'on le dit, m'explique-t-on, la meilleure chose à faire serait de le laisser s'épuiser dans son coin, plutôt que lui offrir l'honneur d'être une cible, le suprême cadeau de la crucifixion. En gros :


J'aime :


° le fait que le tabou ABSOLU de notre temps, le coeur de la religion civile occidentale, soit ainsi chahuté, en me foutant bien de la différence entre réfuter le mythe d'Ochouitze, ou regretter qu'il n'ait pas fonctionné si bien que prévu

° la crispation que l'affaire entraîne, cette hystérie collective qui fait se précipiter absolument toutes les grandes gueules du Spectacle, révélatrice du sentiment d'insécurité du pouvoir (quand bien même ce n'est pas ça qui va ralentir la destruction de la civilisation occidentale par la Banque et le Marché)

° l'occasion que donne l'affaire de causer "adulte" avec n'importe qui: ça définit certaines lignes, on se rapproche de l'os, et ça peut contribuer à décomplexer pas mal de monde sur certaines questions, qu'ils pourraient ne plus considérer comme si "sensibles" que ça, et c'est, sinon un bon début, du moins bon à prendre pour casser le ronron, l'apathie et la résignation


J'aime pas :

° le personnage, ses fréquentations (ridicules bien plus que scandaleuses), le caractère sectaire de ses adeptes, leur multiracialité, leurs accointances islamolascardesques.

° l'imbécile mauvaise foi et le suivisme des commentateurs de tous bords qui s'en tiennent, pour se fristouiller une opinion, aux sur-titres de la presse collabo (J'ai vu quelques spectacles de l'animal, c'est souvent très drôle et tout le monde en prend pour son grade, il vise assez juste dans sa caricature)

Je doute :

° de l'importance de la chose: si les émeutes de 2005 n'ont pas fait vaciller le pouvoir, je ne vois pas comment l'interdiction d'un spectacle, si subversif qu'il se veuille, pourrait provoquer quoique ce soit. Il pourrait représenter une étape décisive, certes, mais pour une frange doctrinaire de la population allogène avant tout, suivie par des Toubabs qui préféreraient se les faire arracher plutôt que de s'assumer comme tels.

° de la désirabilité de lui en accorder trop. Certains regrettaient de ne pas avoir pris en marche le train de la Manif pour Tous ou des revendications des infirmières, là heurte l'idée même de s'allier fut-ce temporairement avec cette crasse humaine. Si ça se trouve, ce n'est qu'une réédition plus assaisonnée de l'épisode politique de Coluche. On parle, après tout, de la fin brutale de la carrière d'un humoriste qui certes ne se couche plus devant la Correction et les Gardiens du Temple, mais partager des ennemis supposés n'est foutrement pas suffisant : il faut adhérer positivement à un même projet de société, et Dieudonné n'a pas vraiment sa place dans celui que j'imagine.

01/01/2014

BANDE ORIGINALE POUR PREMIERES HEURES DE L'ANNEE

Pour ceux qui préfèrent l'original :

26/12/2013

OUVRONS-NOUS AUX SPECIALITES CULINAIRES D'AILLEURS

Pas d'humeur à fourrer de la mule ? Pourquoi ne pas vous désinhiber avec une bonne rasade de vin de merde coréen ?

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25/12/2013

ETRE OUACISTE OU BAISER DES MULES

... question de valeurs et de priorités.

Démocrates, humanistes et républicains, préparez-vous à vous faire des ennemis mortels auprès des anti-spécistes, c'est pour le progrès et l'amitié entre les peuples. Après tout, qui sommes-nous pour juger, hein ? Qui ?