12/01/2015
A CHACUN SELON SON MÉRITE
Qui en Europe pratique la muzzophobie la plus radicale ? L'estremdrouate, structurée par ses méchants partis et alimentée par son ignoble presse - fort heureusement minoritaire mais soyons vigilants. C'est elle, logiquement, qui devrait attiser la colère des minorités persécutées.
Qui donc les muzzocrates ont-ils été plomber ? La presse de gauche, xénolâtre par excellence et irréductible ennemie de tout ce qui pourrait être vaguement enraciné et "phobique". Comme quoi non seulement on ne peut pas empêcher quelqu'un de vous définir comme un ennemi, mais en plus lui donner des gages d'amitié et de soumission n'y change rien.
Ca pourrait paraître ironique, mais il faudrait pour cela que le contexte offre un certain contraste. Noyée dans le grand foutoir délirant de notre temps, où l'absurde succède à l'idiot, cette dérision passe complètement inaperçue. Négligeable clou rose bonbon dans notre cercueil en forme de coussin-péteur.
14:47 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2015
CHARPIE HEBDO
Mon ordi ressemble à l'arrière-cour d'une clinique spécialisée dans les avortements: c'est plein de petits foetus (foeti?) d'articulets pas menés à leur terme, momifiés faute de temps, d'énergie, de motivation, de sobriété. J'avais dans un recoin de mémoire ce qui suit, pondu suite au premier attentat subi par Charlie Hebdo il y a quelques lunes, non-publié du temps où ça avait un peu de sens.
A l'actuel spectacle des meutes ovines promenant leurs stylos, leurs pancartes et leur très haute opinion d'eux-mêmes, je me dis que finalement je pourrais vous montrer cette fausse couche, qui quatre ans plus tard me paraît, à défaut d'être bon, assez bien dans l'ambiance.
* * *
C'est sûr, on ne va pas verser une larme sur les locaux et le sitouaibe de Val Hebdo, organe officiel de la pensée du BécHameL pour goyim qu'incarne son lamentable raide-en-chef. Dégager Siné pour un sarcasme bien envoyé et consacrer tout une numéro à se payer la fiole des barbudos, le camp est clairement choisi, et on peut en prendre conscience sans prendre du même coup sa carte chez Egalité & Crouillification, que je sache.
C'est sûr bis, le bal des faux culs qui tournoient façon derviches sous LSD, est à l'esprit ce qu'est au palais la dégustation d'une Amarone 2005, accompagné de médaillons de cerf à peine caramélisé, salivation mode [ON]. A siroter en alternance avec les byzanteries extravagantes des analystes Certifiés Citoyens sur le Printemps Pourri Arabe et "la phase de renforcement des partis islamistes" que connaît l'Afrique du Nord suite à son injection massive de démocratine. Vautrons-nous dans la Schadenfreude comme dans une pute lubrique grasse et rigolarde, sans arrière-pensée ni culpabilité aucune. N'avons-nous pas déjà accepté depuis longtemps d'avoir nos ricanements pour épitaphe ?
Ami gauchiste, mon semblable renégat, mon frère fratricide, que j'aime à t'entendre t'offusquer comme un sous-préfet d'Ancien Régime ! J'en veux encore, de tes yeux qui roulent, de ton front affligé, de tes outrages face à la chatte sanglante de Dame Liberté, duchesse d'Expression, dont les extrémisses-minoritaires-pas-représentatifs-arabonazis ont bourré le cul à l'explosif ! Sont-ils assez croustillants, tes pauvres parallèles avec le théâtre caca-anticlérical chahuté par des cathos plus poilus que la moyenne !
Me gâche mon plaisir et force mon admiration ton inhumaine souplesse, qu'aucune danseuse, aucune salope du X, aucun reptile ne pourra jamais surpasser. Si le cadavre de Ben Laden revenait de son paradis pédophile pour sodomiser Marine Le Pen sans son accord préalable, tu accuserais la drôlesse d'attentat scato et de blasphème de la bite du prophète à coup de jus d'anus fasciste. Tandis que le révolutionnaire faf se veut inaccessible au découragement, toi tu es immunisé contre le doute, poison-de-l'esprit. A ce stade, les notions mêmes de mauvaise foi et de déni n'ont plus de sens : nous sommes dans la performance, le happening, le pornosocial intellectuel, le suicide artistique.
Pareil au pédé qui, dans les douches, évite toutes les occasions de jouer à ramasser la savonnette, tu slalomes avec la grâce d'un champion du monde entre toutes tes chances de faire une bonne grosse MAJ de tes conceptions de l'ethinicité. La démocrassouille ? La liberté d'expression ? Le droit de tout écrire sans rien risquer ? L'irrévérence crachotante et impunie face aux culs-bénits crispés et confits dans leurs croyances poussiéreuses ? Des trucs de Blanchouilles, tout ça.
(Maj 2015: ce que certains observateurs Divers semblent réaliser sans trop de migraines)
Le plus twitterisé des Criquets Printaniers, le plus glâbre des démocrasses afronordistes à lunettes de nerd n'a pas honte de ses racines spirituelles et ne s'enivre pas de ton encens laïcard, post-mao, bandant pour tout ce qui peut humilier, amoindrir, briser l'amour-propre de tout un peuple. Quand bien même il pochtronait volontiers du Ksara en cachette, quand bien même il foutrait plus volontiers la babouche en baqueroume qu'à la mosquée, il ne croasse pas quand passe l'imam et n'a pas l'habitude de pouvoir dégueuler à la face de gouvernements qui ne subventionnent pas sa rébellion.
22:09 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, Exhumations, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
09/01/2015
TERRORISME MUSICAL
Nostalgie, nostalgie.
20:32 Publié dans De quoi j'me merde ?, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)
07/01/2015
BALLES TRAGIQUES EN SEINE-SAINT-DENIS (et merde, titre déjà pris par le CGB)
Vous n'en pouviez plus de la Raie Publique ? Vous allez en manger encore plus.
Triple ration pour tout le monde, sauce Vigipirate. Prévoyez du Fernet-Branca et du bicarbonate.
Ce que la chose change, pour tous ceux qui ne sont pas potes ou parents des victimes ?
QUE POUIC.
Pour personne.
On ne va pas cracher sur les cadavres encore chauds des victimes. En revanche, s'il vous reste des glaviots pour celui de l'Occident, ramonez-vous les naseaux bien profond.
Si l'on avait fait preuve face aux tarés de l'alcoran de la même hystérie flicardière et puritaine que face à Faurisson, vous pensez que les petites merdes en cavale auraient pu faire quoi que ce soit de pire que de barbouiller des versets avec leur propre caca sur les murs capitonnés de leur hôpital psy ?
Mais on ne change pas une équipe qui perd, ni des méthodes qui ont fait la preuve de leur très Morale inefficacité.
Démocratie. Tolérance. Métissage. C'est la faute aux Blancs. Padamalgam à tous les étages, sur le toit, dans les caves, dans les slips, padamalgam en plug anal, des fois que la Bête Immonde se planquerait dans quelque anus zemmourisé.
Continuez comme ça, surtout, surtout ne changez rien.
Je ne sais même pas pourquoi je vous le dis, vous le ferez de toute manière. Ca a même déjà très officiellement commencé (signalé par Von Souche).
Les cyniques amerloques disent qu'un réac, c'est un gauchistes qui s'est fait braquer. Ca pouvait sembler vrai il y a quelques décennies. Mais le sursocialisé qui se fait démonter la gueule par du crouille haineux n'apprend rien, ne comprend rien, n'assimile rien. Passé un certain âge, le dressage Politkorrekt vous casse l'échine et c'est bonsoir M'sieur-dames. Comme une fracture du zboub: plus jamais droit après ça, si tant est que tu puisses rebander la moindre.
Les Liliputiens décapiteurs vont encore passer des lustres et des lustres à planter des épingles dans le corps du Gulliver blanc, anesthésié sans espoir de retour. Il y aura des attentats pires encore, à la bagnole piégée, au gaz, à l'avion détourné, au drone saupoudré d'anthrax. Vous espérez une réaction, un réflexe de survie, un cette-fois-la-coupe-est-pleine ? Vous n'aurez que POUIC. Rien qu'un peu plus de la même merde sécuritaire aveugle qu'on connaît par coeur depuis l'automne 2001.
Ah ça oui, de l'enflicaillement, de la caserne à l'échelle continentale, du rayon X jusque dans vos chiottes, ça vous en aurez. Et vous autres droitards hurlerez de bonheur à chaque centimètre de microscope supplémentaire dans votre cul.
"C'est pour votre sécurité."
"Si vous n'avez rien à vous reprocher..."
"On n'est jamais trop prudent."
Mais jamais, JAMAIS rien de ciblé.
Jurisprudence cancer: pour traiter la tumeur, cramer TOUS les organes.
La morsure a clairement été infligée par un chien ? On va enquêter sur tous les mammifères dans un rayon de mille bornes, tiens. Pour être absolument certains de ne pas dixriminer ou stigmationaliser quelque minorité que ce soit.
Padamalgam.
Ca sera la putain d'épitaphe de cette ex-civilisation de mes couilles.
16:50 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (11)
14/12/2014
LA FRATTERNITÉ HUMAINE: UNE HISTOIRE À BASE DE COURGE ET D'ANUS
19:27 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)
17/11/2014
MAUVAIS OUVRIERS ET OUTILS COMPLIQUÉS
Connaissez-vous ce type d'individu, qui se plaît à utiliser des mots et des notions beaucoup trop complexes pour lui, et qui le fait si maladroitement que c'en est atrocement gênant? Il y en a un dans mon lointain entourage. Un type gentil, avec qui boire une bière ou causer sur un coin de trottoir, mais qui se sent si mal dans sa condition de manuel qu'il truffe sa conversation de termes auquel il n'entend rien. Son discours prend alors la forme d'un cake où vis et boulons remplacent les pépites de chocolat, ou d'une mélodie brisée ça et là par des bruits de klaxons et de pets.
Quand il se met à parler d'histoire, c'est mieux encore, parce qu'il empile des anachronismes si grossiers qu'on hésite carrément à le reprendre - pourquoi l'humilier plus encore ? Il ne sait tout simplement pas fermer sa gueule sur les sujets qui lui échappent, et le lui faire remarquer ne ferait qu'accroître son mal-être.
Mais qu'on ne se figure pas que l'animal en pâtisse. Je l'ai vu emballer une feniaule en quelques minutes d'un hilarant blabla. On croit qu'il va se prendre le râteau du siècle, et on n'a pas pudiquement tourné la tête qu'il lui roule une galoche aussi baveuse que sa démonstration. C'est nul, mais ça fonctionne.
N'est-ce pas, d'un point de vue cynique, tout ce qui importe ?
Pour les prétendus maîtres de la peinture du XXè siècle, c'est pareil, à en croire Jean-Louis Harouel (La Grande Falsification, 2009) :
"Les géométries nouvelles et la théorie de la quatrième dimension furent une prodigieuse aubaine pour des peintres qui ressentaient la figuration rationnelle comme disqualifiée par la photographie, et qui voulaient construire leur succès et leur réputation en dépassant tout ce qui s'était déjà fait en matière de régression de la peinture, c'est-à-dire en allant encore plus loin que le fauvisme, en rompant encore plus que lui avec la représentation de la réalité. Les cubistes ont pratiqué une peinture systématiquement déformatrice et destructrice des formes, en se réclamant de théories mathématiques invoquées sur un mode incantatoire, beaucoup plus magique que rationnel. Le discours cubiste n'est qu'un néoplatonisme affublé d'oripeaux empruntés à une pensée savante qui dépasse complètement les peintres.
Car, ces théories mathématiques, les cubistes sont bien incapables de les comprendre. Encore qu'ils aient des amis très doués en mathématique comme Princet, ils connaissent surtout les nouvelles géométries par la vulgarisation fort peut scientifique qui en a été faite par l'occultisme, et parallèlement par le livre Voyage au pays de la quatrième dimension, oeuvre d'un humoriste ami d'Alfred Jarry et d'Appolinaire, Gaston de Pawlowski. Ecrite dans le style d'un ouvrage de science-fiction, cette utopie relatant un voyage imaginaire et cocasse dans une dimension invisible de l'espace relevait "du genre de divertissement mathématique créé par Edwin Abott dans Flatland. Sur la base de ces lectures, les peintres ne pouvaient avoir qu'une connaissance superficielle et souvent fantaisiste des nouvelles théories mathématiques. Lorsqu'ils prétendent s'en faire les interprètes par leurs tableaux, cubistes et futuristes sont à peu près aussi sérieux que les Pieds Nickelés quand ils s'improvisent savants ou médecins.
Ayant fréquenté Picasso dans les années 1908-1914, Jules Romain a laissé de lui, sous le nom d'Ortegal, un portrait psychologique d'une grande perspicacité. Encensé par "les littérateurs et les critiques de l'espèce noble [Apollinaire, etc.]" qui "se mêlent d'expliquer [ses] mystères", Picasso/Ortegal sait d'instinct qu'il ne faut "jamais rigoler quand il est question de quatrième dimension et d'espace absolu", quand on lui démontre ses convergences et ses divergences "avec Riemann, Bergson, ou la type au nom en ski [Lobatchevski]". Il sait qu'à ce moment là, il doit "tirer sur sa pipe", et que ses adorateurs se diront "qu'ils n'ont pas vu assez loin, pas pigé le dernier mot", qu'il est "encore plus fort que ça", et qu'ils en remettront "un coup". Car les critiques et théoriciens glorifiant le cubisme ne comprenaient guère mieux que les peintres les nouveautés mathématiques. Evoquant un dîner chez Picasso/Ortegal réunissant quelques intellectuels et peintres autour d'Apollinaire et où il ne fut parlé que de peinture, Jules Romain écrit :
"Ces messieurs ne quittaient pas la zone de la sublimité générale. Espace, dimensions de l'espace, quatrième dimension, forme pure, forme absolue, objectivité, création, analyse, synthèse, perspective totale, plans absolus (l'absolu se porte beaucoup dans ce milieu), interférences, incurvations, déformations, compénétrations, intégration et sphéricité." Tout ce "galimatias désarmant" produisait une "étonnante absurdité de la conversation". Cela donnait le sentiment d'avoir "affaire à de pauvres diables, dotés d'une instruction de base légèrement inférieure à celle du certificat d'études primaires, et qui se grisaient de mots auxquels ils n'entendaient exactement rien".
19:29 Publié dans De quoi j'me merde ?, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (5)
19/10/2014
FOG YOU
L'article est tronqué, parce que réservé aux abonnés. Mais consolez-vous, jouvencelles éplorées! Comme dans les bande-annonces vous compilent tout ce qu'il y a d'intéressant du film, vous épargnant le prix d'une entrée et deux heures de très vraisemblable ennui, Philéas FOG a pris sur lui de faire paraître le meilleur pour pas un rond:
Et si on arrêtait de se tortiller, de mégoter et de couper les cheveux en quatre, huit ou douze ? N'est-il pas temps de regarder l'affreuse réalité en face pour en tirer les conséquences ?
Si les mots ont un sens, les djihadistes du groupe État islamique (EI) sont les nouveaux nazis et la Turquie est leur meilleure alliée, j'allais dire leur fourrier objectif, tant sont fortes les complicités entre l'un et l'autre.
Nous sommes retombés dans les années 30 ou 40. Comme les soldats SS ou les Einsatzgruppen de Hitler, qui exterminaient préventivement tous les ennemis potentiels du IIIe Reich (blablabla)
Ite missa est. Il y a tant de mots-clés et de formules au grossier pochoir qu'on n'est plus dans le simple exercice de style: ça relève du rituel, de la pensée magique, c'est l'équivalent oral de toucher du bois - ou plus exactement l'équivalent en miroir du "mon Dieu" prononcé par les athées, une manière de "mon Diable"...
Il ne suffit pas de constater que des loquedus des dunes meublent leur vacuité existentielle à cisailler des vertèbres d'infidèles au nom d'une divinité aux exigences ineptes. Leur stupidité, leur rage, leur bassesse, leur hallucination collective délibérée et soigneusement entretenue, tout ça est accessoire. Pour que Monsieur Blanchouille sache à quoi s'en tenir, il faut trouver un moyen de les relier à Tonton Moustache. Les prétend atrocités d'il y a septante ans importent plus que les actuelles, elles seules valident leur caractère odieux, elles seules leur donnent "sens", en les rattachant à l'Indicible et l'Incompréhensible (la route vers la taule est pavée d'intentions de comprendre).
Est-ce moi qui ai le cuir qui s'épaissit, ou le ton qui prévaut pour l'invocation de l'adolfitude est-il chaque année un peu plus décérébré, plus pataud, plus calqué sur les minauderies d'une spikrine officiant sur MTV ?
19:28 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (5)
01/10/2014
AU ROYAUME DE GODWIN, TOUT LE MONDE EST AVEUGLE
Monsieur Adorno, vous êtes servi. De rien, c'est la maison qui offre. Et si vous voulez bien nous faire l'honneur de nous cracher à la gueule en plus, c'est tournée de pipes gratuites pour tout le putain de shtetl.
La Loi de Godwin n'est pas un épiphénomène limité au vouaibe; elle est révélatrice de la centralité de l'Eau Low Cost dans la vie politique, sociale et culturelle de tout l'Occident. Ce n'est même pas un à-côté gênant qu'on aborde avec prudence entre initiés, c'est l'éléphant dans le corridor, un truc énorme qui "va de soi" au point qu'en parler en tant que phénomène paraît indécent, met mal à l'aise l'interlocuteur, parce que chacun se sent plus ou moins concerné.
Seule chose réellement comparable: le porno. Il est à la fois omniprésent, teintant tout ce qui n'a en principe rien à voir avec lui, ayant créé une esthétique qui fait référence jusque dans les produits musicaux qu'on destine aux gosses, mais il est très difficile d'en parler, parce qu'y réfléchir paraît hypocrite, et insister sur ses effets pervers fait passer non seulement pour un coincé, mais pour un hypocrite : tu quoque mon cochon, on le sait bien, donc ta gueule. Face à l'obscénité ochoutzarde, ça devient tu quoque mon nazi.
Tous les chemins mènent à Hitler. Tous les actes individuels ou collectifs, artistiques, politiques, sociaux, peuvent (doivent!) à un moment donné se référer à lui pour trouver leur propre justification.
Ce qui est censé favoriser la "cohésion sociale" est intrinsèquement bon parce qu'Hitler a divisé la société allemande entre Juifs et non-Juifs, les seconds ayant le droit moral de par leur supériorité raciale d'exterminer les premiers.
Un petit chef abusif est automatiquement caricaturé en Führer avec un grossier accent allemand.
Un pourcentage dérisoire de la population détenant un pouvoir financier et médiatique considérable ne peut pas être étudié avec recul, rigueur et calme, parce que leurs aïeux ont été persécutés par Lui.
La Gauche était il y a peu encore moralement supérieure à la Droite parce qu'elle est censée être l'héritière de la Résistance qui L'a combattu. Mais le clivage gauche-droite est obsolète essentiellement du fait que ses porte-parole autorisés communient ensemble au sein du culte mémoriel. Un type dont l'engagement gauchiste de toute une vie ne fait aucun doute n'est pas à l'abri du stigmate ouaciste et du cordon sanitaire médiatique.
Certains symboles hindous imémoriels, certaines positions d'un bras à un certain angle du corps, certaines coupes de cheveux ou de moustache sont réprouvées par le plus incroyable puritanisme parce qu'ils rappellent Sa sinistre mémoire. Septante ans qu'Il a cané et pas moyen d'échapper à son omniprésence. Il constitue l'échelle à vocation universelle sur laquelle TOUT est évalué.
C'est absolument central, et personne ne doit dire que c'est central, il ne faut pas trop y réfléchir, car ceux qui y réfléchissent trop sont suspects, et ceux qui en ont marre d'y penser jour et nuit sont de Mauvaises Personnes. Même les héritiers autoproclamés des punks originels s'enchient les frocs en pensant aux t-shirts à croix gammée, symboles à l'époque d'un rejet radical du monde bourgeois, qu'aucun prétendu intellectuel ne peut plus comprendre aujourd'hui. Toujours et partout, pour ce temps proche comme pour les années 30, c'est l'anachronisme qui prévaut, il n'est pas seulement acceptable, il est OBLIGATOIRE.
Et encore une fois, ça ne concerne pas une partie secondaire de notre existence, qui n'obséderait qu'une minorité de tarés dans mon genre : c'est capital et fondateur. C'est caractéristique d'une ère à part entière, mais nous ne pouvons pas plus le verbaliser et le conceptualiser que les artistes de l'ère "romantique", "baroque" ou "gothique" n'imaginaient mériter leur étiquette. Nous avons le nez dans le guidon, il est en forme de croix gammée, et dans notre folie terminale, nous parvenons à nier qu'il le soit, tout en hurlant d'horreur parce qu'il l'est.
16:21 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (7)
26/09/2014
"LA SERVEUSE EST NOIRE"
Envie d'évaluer l'impact de la diabolisation de tout ce qui est vaguement identitaire ? Comptez sur vos amis réacs, ceux qui se lâchent particulièrement en votre présence, qui disent des choses autrement plus abjectes que vous parce qu'ils savent qu'avec vous ils sont en confiance, tout en acceptant parfaitement l'idée que ce qu'ils disent est, précisément, abject. Aucun gauchiste, aucun Correcteur, aucun sursocialisé ne vous sera plus utile.
Z veut découvrir un petit restau de la région, et m'y convie pour un second avis. Il connaît déjà le taulier et a eu l'occasion de dire bonjour à sa feniaule. C'est d'ailleurs d'elle qu'il me parle avant toute chose, outrepassant toute considération sur les lieux, toute hypothèse sur la qualité du service ou le raffinement des mets :
- Tu feras pas le con, hein ? Sa femme est noire. Mais alors noire noire, hein ? Carbonisée. Alors tu racontes pas de conneries.
Seigneur, garde-moi de mes amis, etc.
Qu'une loque humaine, nelsonmandelisée jusqu'à l'os, se fasse de vous une image de néanderthalien sadique, belliqueux et obscène, à la limite pourquoi pas ? C'est contre-productif, c'est imbécile, c'est éreintant, mais même avec l'âge qui avance, on parvient toujours à se dédommager d'une telle réputation par la Schadenfreude basique, adulescente et cynique dont on pensait à tort s'être enfin désaccoutumé. Mais qu'un type qui prétend comprendre et partager votre vision du monde ait si viscéralement intégré cette caricature, voilà qui est plus pénible.
Comme si l'envie pressante de pendre l'essentiel de vos contemporains vous dispensait de leur témoigner, en temps de paix prétendus, un tout petit minimum de politesse. Oui, même avec les métèques. Voire particulièrement avec ceux d'entre eux qui font un putain d'effort pour vous être agréable, fut-ce le temps d'une transaction commerciale.
Il y a quelques années, un sac à foutre cherchant à faire oublier son passé métissophile s'était cru très avisé, à titre de preuve de son nationalisme tout neuf, de se montrer insupportable envers la pauvre latina qui nous servait le plat du jour avec compétence, sourire et prévenance. Une bassesse si décalaminée vous rend limite nostalgique de votre jeunesse antifa. Voire de l'époque où le Bourgogne rouge vous paraissait plus que buvable.
Feu Robert Frenz, le regretté et plus distingué nazi américain de l'histoire récente, écrivait à l'intention des sacs à merde de toute orientation politique qu'être ouaciste ne supposait pas que pousser un non-Blanc sous un train était moralement acceptable. Si l'on se pique d'appartenir à une race supérieure, le strict minimum syndical commande que l'on se comporte de manière à mériter sa carte de membre du club. Penser, parler et agir comme la première chiasse verticale venue constitue un motif valable d'expulsion immédiate dudit club.
Quand le gauchiste de base se paie la poire de son homologue réac, en le faisant passer pour un simplet, on peut au pire l'accuser de grossir le trait, pas d'inventer n'importe quoi. Sur le plan idéologique, le réac est l'équivalent de ce langage franco-québéquois, qui croit résister activement à l'anglicisation en traduisant littéralement toute expression anglophone sans même chercher à l'adapter. Dire "Vous êtes bienvenu" au lieu de "You're welcome", ce n'est pas défendre sa lange maternelle, c'est adopter la logique de l'ennemi sur le fond en l'inversant sur la forme.
Monsieur Réac fait exactement pareil, voire bien pire. Vous vous rappelez ces rassemblements massifs du Tea Party, où Martin Luther King était rituellement invoqué comme source d'inspiration et brevet de présentabilité citoyenne ? Voilà qui résume l'essence du républicanisme de drouate: la gôche est une bien vilaine chose, mais son échelle d'évaluation du bien et du mal est la plus solide et la plus légitime qui soit.
21:23 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (7)
25/09/2014
IVRESSE DES ALTITUDES
22:45 Publié dans La Zone Grise, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
22/09/2014
PLANTE TENTACULAIRE
La Correction affleure absolument partout, il n'est pas un domaine de l'activité mentale en Occident où elle n'a pas fait pousser l'un de ses tentacules. Mais elle-même n'est peut-être qu'un énième avatar de l'éternel puritanisme.
Chez les gens qui se font remarquer par leurs excès de langage, qu'ils soient des humoristes connus ou le connard semi-intello aux franges de la bande de copains, le cynisme affiché est une prothèse, un camouflage, un maquillage dérisoire. Ca se prétend affranchi de certains conventions - à commencer par celles qui permettent une base de vie tribale. Mais sous les ricanements et les sarcasmes, ce qui perce, c'est la nostalgie infantile d'une communion spontanée, si forte et "naturelle" qu'elle pourrait s'affranchir de toute formalité.
C'est ce qui fait la dérision de bon mot qui veut que l'anarchie soit non pas l'absence d'ordre mais sa plus haute expression : même branlette immature.
L'intello sombre et sarcastique est un type qui souffre, qui ne s'en rend qu'à moitié compte, et se trompe très largement sur les raisons véritables de cette souffrance. Le spécimen le plus insoutenable se pique de railler les mensonges institutionnels de la société contemporaine, mais a le cerveau qui gèle comme le premier conformiste venu dès qu'on lui injecte la plus petite dose d'ochouitze dans la caboche.
Je garde bien malgré moi - très bonne mémoire - des souvenirs de cette époque où je zonais dans le milieu goth, et de soirées où un didjé s'agitait avec un sérieux papal sur ses platines tandis que derrière lui étaient projetées des images d'Oncle Adolf et ses prétendus crimes. L'idée fondamentale ? S'enivrer du parfum des Fleurs du Mal, s'en remplir les poumons en riant des bobos et des bien-pensants qu'il faisait suffoquer. La belle affaire, du moment que l'on accepte le folklore adolfique en tant qu'incarnation dudit Mal - les fleurs, c'est la couronne mortuaire qu'on dépose sur la tombe de son propre esprit critique, en se croyant à des kilomètres au-dessus de "la masse".
Sur le fond, on est dans le même trip que ce trentenaires qui acceptent de payer pour écouter en groupe des génériques de manga. Semblable nostalgie d'un monde où on pouvait prendre au sérieux des histoires de Gentils et de Méchants. Sauf qu'on se donne un air avantageux en prétendant que le monde est fondamentalement vicié. Sous ce vernis, on se retrouve dans le même plumard que les pouilleux qui se paluchent sur le communisme africain originel ou les technocrates façon Meilleur des Mondes. Les unit dans une abjecte symbiose une même aversion pour ce qu'est la vie en tant que telle, à poil et sans artifices, ce qu'ils prétendent vouloir et connaître, mais qu'ils sont incapables de soutenir.
Ce n'est pas que le monde sent mauvais, cocotte, c'est que tes narines sont trop fragiles.
Il y a, de ce point de vue, un lien direct qui relie l'emo à mèche intermittent du suicide, l'assassin de masse avec un bréviaire de Lénine en poche, et entre les deux toutes les bonnes soeurs sans cornette de tous les anti-[...]ismes imaginables. Les peuples n'arrivent pas à être amis ? On va les écrabouiller jusqu'à ce qu'ils le soient. Hommes et femmes se comportent décidément de manière différentes ? Concasseur Citoyen pour tout le monde jusqu'à la complète confusion, qui correspond à notre bel Idéal.
23:13 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (11)
05/09/2014
MINISTÈRE DE LA SUBVERSION
Tous les X mois, un nartiste de mes deux se pique de remettre en question les clichés sur les rôles traditionnels homme-femme, ou l'appartenance-raciale-qui-n'existe-pas, und so weiter. Ca se veut souvent ludique et décalé - sans qu'on daigne nous spécifier par rapport à quel repère ledit décalage se mesure.
On en déduit que l'impertinence vise l'antédiluvien corpus culturel et idéologique de la bourgeoisie d'avant-guerre, ce temps béni où les bolchos avaient des ennemis un peu solides auxquels se confronter. Depuis, les malheureux en sont réduits à rejouer toujours la même pièce, le même Miracle sur le parvis de l'église, tout en se piquant bien sûr de railler les ricains qui s'afflublent de jabots et perruques pour revivre l'aube de l'indépendance du pays...
Ce qui est pathétique dans ce genre de démarches prétendument iconoclastes, c'est que les icônes martelées sont en miettes depuis quelques quinzaines de saisons déjà. Des gravats au gravier, au sable, à la poudre, à la poussière, à plus rien du tout.
Martelage dérisoire. Corrida contre un taureau réduit à l'état de vertèbres disloquées.
Mais plus grotesque encore que ces circulaires officielles du Ministère de la Subversion, c'est leur caractère profondément moutonnier, groupal, respectueux des normes, des bonnes moeurs et de la jurisprudence. Les clichés ne se basent sur rien de réel, donnent une image caricaturale de la diversité des individus, les enferment dans des carcans réducteurs ?
Personne n'est forcé de s'y conformer.
A chacun de se démerder. Tu ne veux pas correspondre à la norme ? Dévie, mon gars, dévie ! Ne demande pas la permission avant de le faire ! N'exige pas qu'un Politkommissar te signe une autorisation ! Ne fais pas voter une putain de loi écrite qui t'autorise à ne pas en respecter une autre tacite !
L'émancipation qu'ont en tête ces déchets sociaux ne fonctionne bien évidemment qu'à sens unique, et dans celui qu'ils s'imaginent.
"La liberté ? Oui mais pour faire ce qu'on vous dit, et absolument rien d'autre!" Il est ainsi interdit de disposer de soi-même si c'est pour se conformer librement et joyeusement à un cliché dénoncé par la Correction. De même qu'il est interdit de railler les clichés qu'elle-même défend à grands moulinets de ses petits bras (un président du Yankiland cesse d'être une ordure impérialiste à partir d'un taux minimal de mélanine, ce truc censé n'obséder que les ouacistes).
20:48 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2014
OÙ EST LE VRAI OUACISME ?
Repéré chez Counter-Currents.
20:01 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2014
COUP DE CHAPEAU AUX TARÉS
Ma "carrière" aux frontières du mouvement natio a été courte et chaotique. Y avoir croisé trop de tarés m'a permis de refermer rapidement ce chapitre de mon inepte existence sans trop de dommages, et à ce jour ce passé encombrant ne m'a pas trop pourri la vie.
M'en reste pourtant quelques excellents souvenirs et une vibrante gratitude pour l'amitié que j'ai pu y trouver ça et là.
Je ne vais pas essayer de sous-bricoler une liste de remerciements qui omettra la moitié de ceux qui mériteraient d'y figurer. Je vais cracher à l'arrache un hommage collectif dont j'espère que quelques destinataires auront quelques échos, un jour ou l'autre.
Je n'ai pas trouvé dans ce milieu la famille de substitution que je venais chercher. C'est une saine et bonne chose que cet échec; trouver une prothèse à ma taille m'aurait conforté dans l'idée d'une mutilation qui n'avait pas de fondement. La déconvenue subséquente m'a donc forcé à me réconcilier avec ma propre famille, et plus important encore, avec la perspective de la prolonger, d'y ajouter mon propre petit chapitre.
Je salue le type croisé un soir dans un bar parisien, qui me demandait si j'avais en tête de faire un jour des enfants. En ce temps-là, j'avais surtout comme idéal de mourir jeune et seul, de préférence dans un attentat-suicide. J'ai donc répondu par la négative. Réaction du gaillard: "Alors, tu n'as rien compris à notre combat". J'en ai été vexé, bien sûr. Mais c'était parfaitement juste et bien vu. Familie über alles. Les nationaux-socialistes eux-mêmes ne l'avaient pas compris, avec leur insupportable Lebensborn, si soviétique dans l'esprit. Mais je m'égare.
Je salue la petite équipe qui m'a accueilli quelques années durant, me réservant un hôtel ça et là, pour m'y retrouver pour l'invariable rituel: salutations, distributions de chocolat suisse, après quoi chacun posait son cul sur un coin de plumard et, l'oeil avide, le regard égrillard, l'un d'entre eux me disait: "Hé... Parle !" Le plaisir de déguster mon grasseyant accent du terroir vaudois... C'est avec cette petite escouade, probablement dispersée à présent, que j'ai découvert quelques coins de France à l'âge adulte, pionçant chez l'un, trinquant avec l'autre (immense plaisir et honneur d'avoir pu le faire avec de Beketch), parfois en plein air, façon punk-à-chien, comme l'ont prouvé des photos compromettantes qui existent peut-être encore quelque part...
Je salue tous ceux et toutes celles qui ont rendu chaleureuse, satisfaisante, humaine, chacune de ces rencontres épisodiques entre pseudonymes ridicules, rassemblés par l'espoir de partager une même vision du monde, et donc une partie de ce même monde, si vaine et grotesque qu'ait été cette prétention. Bien plus jeunes ou bien plus vieux, vous m'avez ouvert votre porte, offert l'hospitalité d'un coin de canapé où pioncer quelque peu avant de reprendre la route, supporté mes déconnades, traité comme l'un des vôtres. J'ai oublié les dates, les prénoms, les circonstances, mais aucun geste, aucun sourire, aucune preuve de générosité brute, animale, réconfortante, guérisseuse. Aucun réveil n'est trop difficile, trop pâteux, quand on reçoit un tel accueil, simple et brut.
00:53 Publié dans Autopsie de la Dissidence, De quoi j'me merde ?, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (2)
30/07/2014
QUAND LES VICTIMES FONT LA LOI
14:50 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2014
A PROPOS DES GUERRES ENTRE VAGUES COUSINS DE TERRE DITE "SAINTE"
No one who is sane and fair-minded denies the fact that Israelis have the right to live their lives without missiles raining down on them. But why are the missiles raining down? (And they are Stone Age missiles that have yet to hit a target after two weeks of being fired.) Because Gaza is a refugee camp without the basic human needs of electricity and medical supplies, a hellhole that in reality is a siege that has turned Gaza into a prison for the last eight years. The Nazis lasted 12 years. Israel has been oppressing the Palestinians since 1967. The Jewish people are a great people who have won more Nobel Prizes than there are name-droppers in Hollywood. But Israel’s brutal policies toward a helpless people will one day overshadow the Holocaust, take it from Taki.
Relativement saine analyse de l'ami Thé-au-Dragon-Poulos.
Ceci dit :
° difficile de prendre au sérieux sa peine pour les Palestiniens, pas parce que c'est la sienne en tant qu'individu, mais parce que c'est avant tout un truc de mahométan ou de post-gauchiste sénile avant l'âge. En quoi sont-ils plus mal lotis que n'importe quelle autre population subissant une guerre civile ? On se dit même que, du temps des pionniers d'Israël, Gaza aurait été vitrifiée depuis longtemps, et que les actuels "sionistes extrémistes" font preuve, en fin de compte, d'une extraordinaire retenue. Oui, le ratio des morts de part et d'autres est plutôt déséquilibré, mais si Israël avait tant les coudées franches qu'on feint de le croire, les pertes humaines seraient autrement plus balaises.
Tout fout l'camp, ma pauv' dame.
14:45 Publié dans Autopsie de la Dissidence, Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (1)
28/07/2014
NE PAS LA FERMER AU BOULOT NON PLUS
There are more racially conscious people around you than you may realize. They may be afraid to take the first step, but will follow if you give them an opening. Once you have made contact with other white advocates, you can pursue common interests outside of the office. If you can find others who are just beginning to understand race, you can help them along.
Evidemment, pépère écrit du Yanquiland, où la Constitution limite pas mal la casse. Mais comme il le souligne, ce que l'Etat ne fait pas, le Marché s'en charge fort bien, la Correction se foutant cosmiquement de la distinction entre leurs deux sphères d'influences. En fait, l'éradication culturelle des Toubabs est un partenariat privé-public. On a moins à perdre et bien plus à gagner, que ce qu'on croit à s'exprimer franchement, quand son intégrité physique n'est pas immédiatement menacée pour des nèfles. Les Correcteurs les plus suspicieux sont facilement décontenancés quand ils ne peuvent pas démasquer le nazi purulent qui se cache sous le réac propret: confrontés à la Bête Immonde sans excuses ni minauderies, ils sont paumés s'ils n'ont pas l'avantage du nombre et l'assurance de pouvoir cogner sans risques, ce qui arrive quand même souvent.
19:13 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise, National-Anarchisme | Lien permanent | Commentaires (2)
09/07/2014
"JIHAD ÉLECTRIQUE" ET TAZER COLLECTIF
Oui, je ponds une nouvelle note qui se résume à commenter un texte produit par le CGB.
Oui, il m'arrive effectivement de lire autre chose. Faisez pas chier.
Je suis là, frappé d’hébétude, incapable de comprendre comment on a pu en arriver là. Que s'est-il passé, comment m’a-t-on habitué à me faire enculer de la sorte sans réagir ? Par quelle fatalité l’homme que j’étais s’est-il transformé en connard payant cinq ampoules 259 francs sans même penser à sortir un flingue et buter à tout va ? Comment est-il possible qu’un peuple qui, il y a deux siècles encore, coupait la tête des rois, accepte de payer 259 francs ce qui, quinze ans pus tôt, coûtait 12 francs ?
Interrogations fondamentales.
Puisqu'il est question d'électricité, je risque à mon tour une métaphore bancale: l'image d'une civilisation toute entière en état de choc, comme branchée en permanence sur un taser à dimensions cosmiques. Les fonctions vitales du corps intactes, mais les capacités de réagir à l'agression neutralisées.
Il me semble qu'en angliche, la bonne vieille matraque électrique se traduit par "stun gun", du verbe "stun", abasourdir, étourdir, stupéfier - la stupeur, en médecine, étant définie comme un "Trouble organique et mental, caractérisé par la suspension complète de toute activité mentale et extérieure".
Voilà qui illustre admirablement l'état actuel de ce qui demeure de l'Occident.
Qui tient le taser et pourquoi - questions qui passionnent un public friand de "vérités non-conformes" sur le 11 septembre 2001, les gazinières poloniennes, voire la non-exploration de la Lune par l'homme... Distractions massives dans la mesure où, qu'elles soient avérées ou non, ces théories n'ont jamais permis et ne permettront jamais aucune pratique révolutionnaire. Leur pouvoir de séduction sur les tarés est assez parlant en soi. J'ai personnellement connu deux personnes qu'elles ont envoyé aux urgences psychiatriques.
Ce qui devrait mobiliser toutes les énergies un peu saines est de savoir comment le débrancher.
22:58 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (4)
10/06/2014
ASCENSEUR MORAL et autres bricoles
Pas grand-chose de stupéfiant à écrire sur le besoin d'admiration qui motive tant d'arrivistes, de basse ou haute extraction. Vieilles histoires d'égos contrariés, de compensation de va savoir quoi, tout est dit.
Peut-être me permets-je une précision. Être admiré ? Oui mais par qui ? L'adulation des masses est bestiale, impersonnelle, et finalement passive, lointaine, plus que masturbatoire et creuse. Truc d'halluciné, de prophète et autres grands malades que l'histoire sacralise ou dissout selon son incompréhensible logique. Les yeux de biche de parfaits imbéciles ? Reconnaissance bas-de-gamme pour crevards incurables.
On voudrait vraiment être admiré d'êtres qu'on admire soi-même, qui ont ce qu'on sait ou croit ne pas avoir, cette étincelle qui nous les rend si indispensables. On voudrait que, ce faisant, ils nous hissent à leur propre hauteur, nous grandissent à leur image, nous reconnaissent et nous fassent l'un des leurs d'un même mouvement. Ce qui ne relève pas de cette fraternité spirituelle est une escroquerie.
* * *
Ca n'a pas grand-chose à voir, mais je lis enfin Le Siècle de 14, et suis sur le cul de la densité de l'ouvrage, de sa profondeur de vues, des fulgurances qui vous sautent à la gueule à chaque paragraphe. Oeuvre magistrale.
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En cas de crise d'hypoglycémie, abuser sans honte (il est permis de zapper le clip, un poil écourant) :
22:56 Publié dans La Zone Grise, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
30/05/2014
"IL FAUDRAIT M'EXPLIQUER LÁ ??"
Pour la délicieuse capture d'écran de la fabuleuse Margot, qui découvre qu'on peut mouiller pour les minorités tout en se faisant traiter comme de la merde par icelles.
13:41 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (6)