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27/09/2013

ARGUMENTERIES

AltRight fait la promo d'une petite animation pas trop mal faite, en provenance d'un site que je ne connais pas. L'idée est de démonter point par point les arguments des partisans, assumés ou non, du Grand Remplacement. Je vois l'intérêt que la chose peut représenter aux yeux d'un groupuscule militant cherchant à structurer la pensée de ses plus jeunes recrues: version intellectuelle de l'entraînement au combat en ciblant des attaques particulières. Pas plus idiot qu'autre chose, finalement. Mais pas beaucoup moins non plus.

Premier souci, qui aura frappé quiconque a déjà gaspillé d'inestimables sommes de temps et d'énergie à débattre avec des traîtres et des gauchiasses : ils n'écoutent pas ce que vous avez à dire. Point. Les plus polis vous laisseront peut-être en placer une. Mais s'ils font mine d'essayer de vous comprendre, c'est à la manière d'un entomologiste étudiant une variété particulièrement répugnante de bousier, qu'il croise hors de l'aquarium où est vraiment sa place. S'il fait mine d'écouter, c'est pour chercher la faille, la confirmation de ses clichés, le raccourci qui lui permettra de se précipiter vers la reductio ad Hitlerum, de vous résumer à la caricature du rasé-bière-rangers-déficience. Il se peut, ça et là, qu'on tombe sur un individu moins doctrinaire que les autres, sincèrement intéressé à comprendre l'intégralité de votre discours. Mais la colossale majorité a fermé toutes les écoutilles et n'attend que le moment de passer à l'insulte - ou à l'assaut, s'ils sont assez nombreux contre vous seul.

Connard ordinaire séduit par un argument vaguement réac ? On peut peut-être vous ramener à la raison, vous sauver du mauvais sort. Fâschÿzste déclaré ? Vous avez franchi le gouffre qui vous sépare de l'Humanité, vous n'êtes plus qu'un agent pathogène à mettre en quarantaine. Vous avez tort en soi, qu'importe la rigueur de vos démonstrations, la solidité de vos preuves, l'ivresse que provoque votre rhétorique et votre aisance face à la contradiction. La forme est belle ? Votre fond est mauvais parce que vos motivations adolfiques et vos objectifs ochouitziens. Il faut donc vous résister, en commençant par ne pas vous écouter.

No pasaran aujourd'hui, Ne nous soumet pas à la tentation hier. Même Démon, sous d'autres masques.

Mais soyons folles ! Admettons qu'un putain de traître à sa race relève le défi de vous écouter jusqu'au bout en toute sincérité, ce truc bizarre et peut-être pas très démocratique avec lequel ils ne sont pas très familiers, parce qu'ils la confondent avec une forme embarrassante d'incontinence. Et revenons à notre petit cartoune.

Vu comme est martelé le slogan "l'antiouacisme est un nom de code pour l'antiblanchouillisme" ? Aucun vague habitué de ce bleaugue, je présume, n'en contestera le bien-fondé. Mais cette évidence est une pièce carrée qui ne rentrera pas dans un trou rond. Si nous devons la faire admettre, ce n'est certainement pas au trouduc à dreadlocks mais au droitard présentable, ce bipède qui partage quelques saines bases avec nous mais qui pense encore que "tous les extrémismes sont dangereux."

Opposé à un gauchiste, l'argument n'aura pas de portée. Pas plus que l'accusation de participer au lent génocide des toubabs, ou le pilpoul visant à lui faire admettre des contradictions dont il n'a ni conscience ni rien à foutre. Et à quoi bon, putain ! pourrait donc servir de faire admettre à un militant de l'éradication blanche qu'il n'est que cela, et pas un "démocrate" ni un "humaniste" ? Une balle perdue ou tirée délibérément, ça tue pareil. Les intentions fondamentales du tireur ont peut-être de l'importance pour un juge, mais pas pour la victime qui se l'est mangée. C'est à ces victimes potentielles que le message pourrait gagner à être propagé, et pas auprès des canardeurs.

11/09/2013

CONFESSIONS D'UN BECANISTE RELAPSE

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What’re you riding mister?

Ok, there’s not often a “mister” in the question, but you know how it is. Roll into a party or a restaurant or a bar or a whatever with a helmet and, invariably, another male is going to attempt to gauge the size of your penis in comparison to his own by asking what type of bike you’re riding. While an accurate answer would be, “Whatever it is, it’s faster than your car,” I’m resolved to be less of an asshole this year.

Piéton miraculé depuis bientôt trois putain de semaines, je poursuis ma chasse à la successeresse de feu ma bécane. Quelques essais plus ou moins concluants - dont une Suzuki sur laquelle je me sens cougné et trop poussive niveau accélération. Les trajets à faire à pied, en train ou en bagnole m'emmerdent encore plus qu'avant.

Un numéro de la Décroissance avait consacré à la plus noble conquête mécanique de l'homme l'une de ses rubriques La saloperie que nous n'achèterons pas. Immondes sous-blaireaux à mobilité molle. Voici pourquoi, moi, je vais en racheter une, et vite. On peut résumer par le verbe truander, et développer en ces termes :

Tout motard est par essence un donneur d'organes potentiel, qui la plupart du temps s'ignore. (Perso, vous pouvez toujours vous brosser, je garde ma viande pour les asticots. Mais je lègue mon foie à la gastronomie si un chef s'engage sur l'honneur à le cuisiner dignement). Moyen de transport le plus dangereux imaginable, il condamne ceux qui s'y accrochent à se vautrer méchant au moins une fois par carrière. Comme le résumait untel, on paie cher nos fautes, et tout aussi cher celles des autres. Une certaine prudence prévaudrait donc dans le milieu, comme le réflexe de chercher le regard du connard à quatre roues qui s'apprête à nous brûler la priorité, et de piler sur les freins s'il ne nous a pas clairement regardé dans les yeux. Ceci explique peut-être la mansuétude dont les flics font preuve à notre égard : le bécaneux est réputé a priori pas assez con pour rouler bourré, et est rarement soumis à un contrôle d'alcoolémie, du moins si j'en crois mon expérience.

Reste qu'on s'amoche et qu'on meurt beaucoup sur deux-roues, le plus souvent sans l'avoir cherché. L'infirmier qui m'a décollé de la route, quand je me suis éclaté en vélo il y a un an, me disait qu'il avait fini par vendre son engin, écoeuré de ramasser les débris chauds ou froids de ses anciens frères de guidon. Cela n'empêche pas d'être un peu honnête. Aussi l'affirme-je bien volontiers: chair à pare-chocs par essence, le motard est aussi un sagouin qui ne respecte rien ni personne.

La sensation de glisser à la surface de la route et la violence de l'accélération ressentie sans le truchement ridicule d'un habitacle pour épiderme douillet, sont les plaisirs basiques de la conduite motocycliste. Mais la réelle satisfaction vient du fait de pouvoir s'autoriser à violer la plupart des articles du code de la route, selon le principe du Pas-Vu-Pas-Pris.

Patienter dans les bouchons ? Connais pas. File d'attente au feu rouge ? Faites-vous plaisir. Sens interdit ? Leaule. Vitesse limitée ? Pour vous. Retrait de permis ? Attrape-moi si tu peux. Parking "sauvage" ? On fera l'effort du "civilisé" si on est d'humeur. Un gros cul qui se traîne devant nous à 75 à l'heure ? Trois secondes et c'est une silhouette qui implose lentement dans le rétro. En visite chez M.Criticus, du temps où il hantait une atroce mégapole d'ex-France, j'ai dû, pour rejoindre l'autoroute, emprunter successivement un sens interdit, une voie de tram et un bout de trottoir, et je me demande si je n'en ai pas profité pour griller un feu rouge.

Pour trois fois moins, l'automobiliste se retrouve privé de son jouet pour un bon moment. La moto flatte et fait prospérer le sociopathe qui sommeille en la plupart d'entre nous. Sous l'anonymat du casque, le bon élève, l'employé discipliné, le respectable père de famille se paie le luxe de la trouduculerie radicale et du manque complet d'égards pour autrui, jusqu'à l'absurde et suicidaire mépris pour sa propre sécurité.

On est d'accord, il n'y a pas de quoi en être fier.

09/09/2013

THERE'S NO MORE TO BE DONE OR HOPED OR FEARED

02/09/2013

DEGAT TOTAL

Bécane en plusieurs morceaux, tous les os en place et pas un centimètre de peau qui manque. On dirait que j'ai un putain de bol. Ou alors c'est parce que Bacchus est sensible à la flatterie, et qu'il me récompense ainsi non seulement de pratiquer avec tant de dévotion, mais de me le représenter comme le Grand Motard Céleste.

Untel pense que j'ai dû avoir la peur de ma vie. J'aimerais pouvoir réfuter sans que ça fasse prétentiard. Le fait est que je n'en ai pas eu le temps. Ca a fait : Elle me fait quoi cette conne ? Ah mais oui putain elle me coupe la route ! Boum. Par terre.

Untel bis, à qui j'exhibe mes bleus, me demande si "ça fait réfléchir". Je dois bien admettre que non. J'en conçois une vague gêne, mais du fait de ne pas être plus gêné que ça, précisément.

26/08/2013

SING ME A SONG FROM YESTERDAY

Ca vous a pas suffi, hein, vilaines ? Le tout :

21/08/2013

MERCI CAMARADE BRONSTEIN

This is Leon Trotsky's 1930 work, "The History of the Russian Revolution", from which shown above is a passage. The last word in that passage is "расистов", whose Latin transliteration is "racistov", i.e., "racists". This work here is the first time in history one will ever find that word.

My more doubtful readers may check the internet, the microfiche and microfilm at the local library, as well as the numerous books arrayed along the shelves there, but they shall never find an earlier usage of the word "racist" than Trotsky's coinage of the word here.

Le reste ici


JAMAIS ASSEZ - bis ter ad mortem

Foutrement compliqué, ce culte des morts casher. Qu'on crache dessus (interdit!), qu'on s'en foute (impensable!) ou qu'on en fasse des tonnes (moindre des choses!), c'est un peu pareil : on n'en fait jamais assez.

La chefferesse de l'Allemagne-non-nazie va se rouler dans les cendres de Dachau pour prouver qu'elle est effectivement non-nazie ? "De mauvais goût" selon les verdâtres boches, surtout en période de parade amoureuse face aux groins du bétail démocratique. On aurait cru que, comme l'apéro, y avait pas d'heure pour ce genre de saloperies puritaines. Compliqué, putain, compliqué ! Heureusement qu'un Peuplélu a salué l'exercice de reptation, on aurait sans cela frôlé le dérapage.

La jurisprudence et la morale journalistique voudraient pourtant, au contraire, qu'un politicard teuton désireux de marquer des points électoraux se la joue semi-quart-crypto-nazi, voyez ? Flatterie des bas instincts génocidaires de la plèbe, tout particulièrement allemande, ça va tellement de soi que l'écrire met mal à l'aise.

A ce stade-là, on est bien au-delà de la marche sur des oeufs : c'est de la lévy lévitation sur du caviar.

Sociologues de mes burnes et théologiens de mes fesses, quand le wolof version hip-hop/SMS sera le sabir courant de l'ex-Europe, il sera trop tard pour analyser froidement la dimension RELIGIEUSE ET MYSTIQUE de l'Eau-Low-Cost en Occident au XXIème siècle, en êtes-vous seulement à moitié conscients ? Ou est-ce que vous appliquer avec tant d'ardeur à ne PAS faire votre boulot vous fait vous sentir tout rose et tendre à l'intérieur ? 

 

20/08/2013

L'HOMME PAUVRE EST L'AVENIR DE LA FEMME

Figurez-vous qu'en Chuiche, les filles font des métiers de filles et les garçons des métiers de garçons.

C'est stupéphiant :

(...) la ségrégation de genre professionnelle est très répandue, et seul 1% des jeunes exercent un métier ne correspondant pas typiquement à leur genre [N.B.: parler de "sexe" n'est plus cochon, c'est fâschÿzste. Heureusement que les compliments sont devenus sexistes, sinon on aurait dû se résoudre à parler du "beau genre", voyez l'horreur]. (...) Cette situation est problématique, notamment parce que les métiers typiquement féminins comme les tâches de soins ou l’éducation des enfants jouissent d’un statut social inférieur, offrent peu de chances de carrière et sont faiblement rémunérés.

Con-clusion logique : il n'est pas urgent de revaloriser ces métiers niveau salaire et opportunités de carrière: il faut que plus d'hommes acceptent de vivre dans une relative misère.

Voui voui ouvi.

19/08/2013

BEAUCOUP DE BRUIT POUR ARYEN

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Il semble entendu que le ouacisme, le rejet doctrinaire de l'Autre, les stéréotypes, les clichés, et toutes les succursales mentales de la H A I N E sont des foutaises qui ne reposent sur rien, insultent la science et injurient le bon sens. Du vent, de l'inexistence, de la non-pertinence. Phrénologie, archaïsmes, obsolescence. D'ailleurs, qui les écoute à part une minorité de clodos et de déficients ?

En résumé les ouacistes étant dérisoires, il n'ont pas d'importance et doivent être méprisés.

Il tombe également sous le sens que les ouacistes, les xénophobes, les nazebroques, les nostalgiques-du-troisième-reich-qu'ils-n'ont-même-pas-connus-les-cons sont des mauvaises personnes, des cinglés, des fous dangereux, des massacreurs en puissance. Ne voit-on pas à l'oeuvre leur discours abject, qui pénètre sournoisement toutes les couches de la société ? Vous reprendrez bien une tranche de Breivik ?

En résumé les ouacistes étant des monstres , ils sont menacent la paix et doivent être combattus.

Posé comme cela, ça fait un peu mal sous les cheveux.

Mais il y a une justice, et un vrai Citoyen ne se casse pas le noeud avec un tel pilpoul. Il sait que le Malin est foutrement doué pour emberlificoter les choses, enjôler la plèbe toujours affamée de lynchage et tourner les plus fortes têtes avec une rhétorique bétonnée. Bien plus que Nos Pas s'Arrangent, le cri de guerre de l'antifachisse est Credo Quia Absurdum. Et c'est McLuhan en personne qui leur fournit la pommade anti-hernie mentale: le messager est le message lui-même. Si un fâschÿszte vous dit qu'il pleut, brûlez les parapluies, ces collabos. S'il affirme que deux et deux font quatre, alors les maths ont tort (et ce malgré le fort capital de sympathie de l'arabitude de leurs chiffres).

En gros : la vérité ne peut pas sortir de la bouche d'un faf, et si un non-faf énonce un fait pouvant apporter de l'eau au four au moulin de l'hitlérisme, alors ce fait est lui-même haineux. A son égard, la seule réponse Citoyenne doit être :

"Non seulement c'est faux et scandaleux,

mais en outre c'est parfaitement vrai et on s'en fiche".

 

Bien entendu, que cela ne vous fasse pas douter de l'intérêt fondamental de convaincre, raisonnements solides et documents irréfutables à l'appui, des yeux-crevés volontaires qui s'arracheront une boule plutôt que de vous concéder quoique ce soit, fut-ce le droit de vivre pépère.

16/08/2013

BONDIEUSERIES ET PAGANITUDES

La chrétienté : corruption youtroïde de l'esprit européen ? Chez Countercurrents, on dit plutôt oui.

Le paganisme : foutaise romantique d'aucune utilité contre le globalisme ? C'est plutôt la position d'AltRight.

A vous de voir.

15/08/2013

PAS D'AMI NOIR ? LOUEZ-EN UN

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Nous savons tous à quel point il est frustrant de mener une existence qui ne ressemble pas à ce que nous enseignent la pub, les sitcoms et les holivouderies : pleine de Diversité ethnique certifiée Citoyenne. On a beau s'échiner, protester de son ouverture, trouver Venus Williams incomparablement plus bandante que la première blanchette venue, rien n'y fait: on n'est entouré que de pâlichons. C'est à peine si on peut compter une vague connaissance homo, alors se prévaloir d'un Nègue ! Vous pensez bien... Et pourtant, quel avantage ! Quel coup de viagra au statut social ! "MON ami blaque", c'est sûr que ça claque...

A Los Angeles, on a bien compris tout le potentiel de la chose. (Signalé par Amren)

10/08/2013

TAGS

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Vous me croirez si vous voudrez, mais j'avais absolument oublié l'existence des tags. Je ne sais ce qui doit m'inquiéter le plus, entre ce que cette redécouverte implique rapport à mes capacités cognitives, et le fait que je rigole à mes propres conneries.

Enfin, comme dit Madame, encore heureux que moi, j'y rigole, hein.

08/08/2013

DELIKATESSE

Signalé par M. Criticus

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07/08/2013

L'EVANGILE DU RIEN

Entendons-nous: il ne s'agit pas de revenir sur ce qui a été dit : le monde est toujours absurde, la vie est toujours un jeu de cons, j'ajouterai, pour ma part, que l'homme est une ordure et l'Histoire une poubelle. Les suicidés ont toujours raison, et les doctrines du renoncement reposent toujours sur un raisonnement juste.

Seulement voilà: un tel raisonnement nous convient-il ?

Le début et la suite ici. L'Evangile du Rien - Pierre Gripari


 

 

VADROUILLES

° Passage rapide près d'un PC, pour consigner deux ou trois choses qui ne vous intéresseront peut-être pas. Je suis pas mal en vadrouille depuis deux semaines, tout en restant dans mon périmètre. Allez comprendre pourquoi les gens de ce pays en foutent le camp durant les seuls deux mois où il fait vraiment un temps agréable.

° Intuition d'un nationalisme punkard. Une rage patriotique qu'on proclamerait comme l'on baise, en gueulant des obscénités (ah, vous ne faites pas comme ça?). Je crois avoir compris qu'on peut traduire Suomi Finland Perkele par "La Finlande, nom de Dieu". C'est tout-à-fait l'esprit.

 

° Un pote est en Egypte pour le boulot, demandez pas. Il explique que, pour l'instant, les autochtones de diverses confessions et/ou préférences politiques ne se tirent dessus qu'entre eux, foutant la paix aux kafir asli : "encore une fois, nous n'avons pas réussi à nous intégrer :("

° Au moment où je me replonge dans La montée de l'insignifiance, le dernier Eléments consacre des lignes à Castoriadis. J'y découvre également la signature d'un compatriote, ex-bolcho avec lequel nous nous étions passablement engueulés/maudits/menacés sur le vouaibe (Internet Warrior Reprezent) il y a moult moult lunes. Ce n'est pas que le monde soit petit, c'est que les ruisseaux sortent rarement de leur lit.

° Nous sommes entre post-fascistes à la rue, nous pouvons donc nous parler franchement: il n'existe évidemment aucun "droit au bonheur" à la surface de cette planète de mes deux, ni nulle part ailleurs. Ca ne veut pas dire qu'il faille se résoudre à une existence morne et déprimante, spirale descendante vers l'avachissement et le néant, qui bouffera tout le monde qu'importe le bilan de son parcours. Ca devrait en revanche motiver, du moment qu'on admet qu'on ne réalisera jamais de grandes choses et qu'on fait peu ou prou partie de l'immense légion des médiocres, à se monter ambitieux en la matière. Aucune joie ne nous sera donnée, il va falloir la voler, puisque ça ne fonctionne pas au mérite. Il n'y a pas que la liberté qui soit une salope dont jouir avec brutalité (Bloy), la simple douceur de vivre est aussi une petite garce qui ne se laisse faire que si on la force.

° N'ayant pas suivi l'actu depuis des semaines, je n'ai pas de commentaire stupéfiant d'intelligence et d'avant-gardisme à vous offrir pour calmer votre légitime appétit en la matière. En échange, dès que j'aurai fini de le recopier comme un gros con néanderthalien infoutu d'utiliser correctement un scanner, je vous filerai L'Evangile du Rien, extrait fondamental des Nouvelles Critiques de cette incontournable vieille pédale de Gripari. Patientez au soleil si vous pouvez.

 

 

Je parlerai donc du néant. J'annoncerai la bonne nouvelle, l'Evangile au sens propre du mot: qu'il n'y a rien après la mort, que nos petits problèmes, nos petites angoisses et nos petits regrets sont appelés à s'évanouir, ainsi d'ailleurs que nos petites fiertés, nos petites certitudes et nos petites vénérations; que ce n'est pas une raison pour nous croiser les bras et nous mettre à gémir, mais que c'en est une, au contraire, pour nous donner de la joie, pour faire ce que nous avons envie de faire, et le faire le mieux possible.

 

 

Il en résulte, évidemment, que la morale n'a pas de fondements métaphysiques. Dostoïevski disait: « Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis ». Tout est permis, d'accord, mais aussi tout se paie... D'ailleurs, si Dieu existe, tout est permis aussi, à la seule condition que l'homme soit assez malin pour se faire ordonner par Dieu ce qu'il a envie de faire. C'est à cela que servent les prophètes...

 

23/07/2013

AKHNATEN

21/07/2013

SAINTE COLERE

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Give the feminists an inch, and they’ll take the whole yardstick, beat you to death with it, then claim it was your fault.

This is why the manosphere is harsh, confrontational and provocative: because being provocative is the only way to get our message heard. It’s because the feminists treat guys like me and their supposed allies like Warren Farrell—guys who spent the better part of their lives fighting for women’s rights—with the same cruelty and amorality. It’s because waving a flag of truce at an enemy who doesn’t want to compromise is a waste of time.

Trying to find common ground with feminists and the left in general is pointless because they will always throw you overboard for being insufficiently progressive. Be angry, and take pride in your anger; despite what you’ve been told, it’s a perfectly normal reaction to how you’ve been treated in life, and it’s one of the best ways to get your point across.

AILLEURS

16/07/2013

LES AVENTURES FUNKY DE LEONIDAS ET DIXIE

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A découvrir, redécouvrir, re-re-relire, c'est vous qui vous démerdez avec ce que vous avez fait de vos jeunes heures de lecture. Moi, ça remonte à si longtemps que je vais me faire le gros plaisir coupable de tout me refarcir depuis le début, au frais de la boîte qui plus est.

Sparte et les Sudistes

14/07/2013

DISORDER

Je conserve quelques souvenirs très nets de 1992, et de ce pauvre Nouâre massacré par d'immondes flics blancs à Los Angeles. Le fait qu'ils étaient ouacistes, et que c'est pour cela qu'ils avaient passé à tabac le malheureux, sympathique et bien entendu innocent Rodney King, ne faisait aucune doute pour moi, ni pour personne de raisonnable d'ailleurs. D'après son avocat, certains de ses os avaient pris la consistance d'une poudre. Frisson de dégoût. Et d'indignation ahurie lors de l'acquittement des quatre tortionnaires fâchÿsztes. Emeutes. Des dizaines de morts. Des millions de dégâts. Ambiance de guerre civile. Tout ça est, certes déplorable, mais parfaitement compréhensible, s'pas ? L'homme Nouâre a sa dignité après tout et on ne badine pas avec le ouacisme.

A présent que le méchant presque-blanc-légèrement-latino-sur-les-bords Zimmermann échappe à la taule grâce à la complicité manifestement ouaciste de six gonzesses sans aucun doute encartée à la NRA (*) on pourrait imaginer un scénario similaire. Ca égayerait l'actu de l'été. La flicaille de Miami s'y prépare activement. Des affrontements hispano-blaques sont relativement improbables, puisque tout ça, c'est la faute des toubabs et des armes à feu achetées légalement par ces derniers, vous l'avez bien compris.

Innocenté, l'ami Homme-de-chambre reste une ordure: "vigile autoproclamé", glaviote Le Monde, pas même certifié ISO 9001, n'ayant jamais suivi le moindre stage de formation, contrairement aux flics de 92, eux aussi colossals salauds, comme quoi ça ne change pas forcément grand-chose. Obanania, qui avait moralement adopté le petit merdasson à capuche étalé par l'assassin, doit avoir triplé sa consommation de klinexes.

(*) Ravie que le Mot Du Mal soit illégal en ex-France, la presse francophone n'a pas de scrupules exagérés à fournir des stats raciales lorsqu'il s'agit d'excuser les comportements aberrants des Saintes Minorités. Un Nouâre condamné à quoique ce soit ? Aha ! Ca sent le ouacisme ! Vérifions donc l'ADN du jury ! On découvrira bien vite que, bien que les races soient un mensonge hitlérien qu'a-bso-lu-ment RIEN de scientifique ne corrobore, la justice "des blancs" est par nature injuste et cruelle avec "les noirs". Amis des contorsions idéologiques et des hernies mentales, bien du plaisir.