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07/01/2015

BALLES TRAGIQUES EN SEINE-SAINT-DENIS (et merde, titre déjà pris par le CGB)

Vous n'en pouviez plus de la Raie Publique ? Vous allez en manger encore plus.

Triple ration pour tout le monde, sauce Vigipirate. Prévoyez du Fernet-Branca et du bicarbonate.

Ce que la chose change, pour tous ceux qui ne sont pas potes ou parents des victimes ?

QUE POUIC.

Pour personne.

On ne va pas cracher sur les cadavres encore chauds des victimes. En revanche, s'il vous reste des glaviots pour celui de l'Occident, ramonez-vous les naseaux bien profond.

Si l'on avait fait preuve face aux tarés de l'alcoran de la même hystérie flicardière et puritaine que face à Faurisson, vous pensez que les petites merdes en cavale auraient pu faire quoi que ce soit de pire que de barbouiller des versets avec leur propre caca sur les murs capitonnés de leur hôpital psy ?

Mais on ne change pas une équipe qui perd, ni des méthodes qui ont fait la preuve de leur très Morale inefficacité.

Démocratie. Tolérance. Métissage. C'est la faute aux Blancs. Padamalgam à tous les étages, sur le toit, dans les caves, dans les slips, padamalgam en plug anal, des fois que la Bête Immonde se planquerait dans quelque anus zemmourisé.

Continuez comme ça, surtout, surtout ne changez rien.

Je ne sais même pas pourquoi je vous le dis, vous le ferez de toute manière. Ca a même déjà très officiellement commencé (signalé par Von Souche).

Les cyniques amerloques disent qu'un réac, c'est un gauchistes qui s'est fait braquer. Ca pouvait sembler vrai il y a quelques décennies. Mais le sursocialisé qui se fait démonter la gueule par du crouille haineux n'apprend rien, ne comprend rien, n'assimile rien. Passé un certain âge, le dressage Politkorrekt vous casse l'échine et c'est bonsoir M'sieur-dames. Comme une fracture du zboub: plus jamais droit après ça, si tant est que tu puisses rebander la moindre.

Les Liliputiens décapiteurs vont encore passer des lustres et des lustres à planter des épingles dans le corps du Gulliver blanc, anesthésié sans espoir de retour. Il y aura des attentats pires encore, à la bagnole piégée, au gaz, à l'avion détourné, au drone saupoudré d'anthrax. Vous espérez une réaction, un réflexe de survie, un cette-fois-la-coupe-est-pleine ? Vous n'aurez que POUIC. Rien qu'un peu plus de la même merde sécuritaire aveugle qu'on connaît par coeur depuis l'automne 2001.

Ah ça oui, de l'enflicaillement, de la caserne à l'échelle continentale, du rayon X jusque dans vos chiottes, ça vous en aurez. Et vous autres droitards hurlerez de bonheur à chaque centimètre de microscope supplémentaire dans votre cul.

"C'est pour votre sécurité."

"Si vous n'avez rien à vous reprocher..."

"On n'est jamais trop prudent."

Mais jamais, JAMAIS rien de ciblé.

Jurisprudence cancer: pour traiter la tumeur, cramer TOUS les organes.

La morsure a clairement été infligée par un chien ? On va enquêter sur tous les mammifères dans un rayon de mille bornes, tiens. Pour être absolument certains de ne pas dixriminer ou stigmationaliser quelque minorité que ce soit.

Padamalgam.

Ca sera la putain d'épitaphe de cette ex-civilisation de mes couilles.

18/12/2014

NOSTALGIE DU VIDE

Quand je sors en solitaire, je retrouve immanquablement l'humeur de ma décennie gâchée vingtaine-trentaine. C'est pourquoi je limite l'exercice au strict minimum. Je n'ai peut-être été qu'un sociable contrarié, en qui demeurent des réflexes conditionnés d'isolement limite pathologiques.

J'ai réussi depuis à évacuer (provisoirement?) la pulsion d'errance qui semblait alors impérative, et moult tics déplaisants du même acabit. Pas de regret pour ces molles flâneries, sauf peut-être pour celles qui conduisaient dans ces coins de cambrousse préservés, en particulier les hivers neigeux. Le silence n'y était pas que l'absence de bruit, mais un élément à part entière, plein, amical, enveloppant.

En sirotant va savoir quoi et va savoir où, monte tôt ou tard une nostalgie malsaine de ces années vides, foutues en l'air pour de la vapeur. C'est en partie leur incertitude qui me manque, parce qu'elle avait le goût sinon d'une certaine liberté, du moins d'une petite marge de manoeuvre. Le pire était déjà certain mais les surprises inespérées étaient possibles, et la forme des compensations à glaner le long de la route n'était pas figée. Avec assez de recul, cette saveur affadit l'âpreté poisseuse de tout le reste: la solitude, la vacuité, la frustration, l'accumulation d'une colère dense jusqu'à l'implosion, que rien ne soulage que partiellement, au misérable coup par coup.

C'est le temps des toquades pour un visage qui vous offre un sourire. Des heures d'attente à s'imbiber dans un endroit déplaisant parce qu'elle pourrait peut-être s'y pointer. De la destruction méthodique de tout potentiel d'intégration, même chez les familles de substitution semi-marginales. D'une hallucination perpétuelle, qui maquille une trajectoire horriblement médiocre en épopée métapolitique. De rencontres exaltantes qui ne débouchent jamais que sur des emmerdes et des déceptions en chapelets. D'une grandiloquence embarrassante qu'on se convainc d'être une forme de charisme trop extrême pour être compris. D'une somme de temps et d'énergie claquée pour nada d'utile à l'application des idéaux qu'on professe.

Un Nulle Part qui n'a pas même l'excuse de sa grandeur.

On n'y prend pas goût, mais on s'y fait, comme un pied se déforme au long d'années de baskets trop molles. Bonjour l'inconfort de la moindre distance quand on tente le godillot à l'ancienne.

En toute raison, je ne peux rien regretter de cette pauvre époque. Mais la nostalgie refait parfois surface, comme une bizarre addiction à l'échec, à la vulgarité et à la faiblesse. La sensation de revenir de loin, sans jamais avoir vraiment voyagé.

17/12/2014

HITLER PARTOUT, CERVELLE NULLE PART

Un Correcteur à peine moins blaireau que la moyenne a écrit quelque part qu'Hitler était le grand gagnant de la dernière guerre, dans la mesure où il est sur toutes les lèvres - un jour ou l'autre, vous invoquerez son nom, en parlant de pop-corn, ou de sous-vêtements, ou de graves questions économiques, ou de votre belle-mère, qu'importe. Dernières illustrations en date du pan-adolfisme occidental:
 
Une demi-mondaine exotique à micro s'enfile un collecteur de morve et présentateur en mal de buzz y voit un hommage involontaire à devinez qui.

Laisser pleurer le mouflet quand il est censé dormir ? Une "méthode nazie", selon un commentateur qu'on espère stérile ou stérilisé avant la ponte.
 
Oncle Adolf est à la fois partout et nulle part à la fois, et le cours du Godwin n'est pas près de baisser. Même le jour où l'Européen moyen sera beige de peau, les plus foncés enverront son nom à la gueule des plus clairs à chaque fois qu'ils tomberont dans les escaliers - parce qu'il faudra toujours un plus pâle que soi pour porter la responsabilité de sa propre stupidité, voyez ? L'éradication des Blancs de souche n'y changera rien, contrairement à ce qu'affectent de penser certaines petites catins médiatiques, qui poussent l'absence de tout sens du grotesque jusqu'à utiliser le mot "zemmourisme."
 

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03/11/2014

REGRETS, REMORDS ET FARIBOLES

"Je préfère avoir des remords que des regrets".

C'est jeune, faut excuser.

Comme si c'était possible de choisir, petit con.

Comme si c'était imaginable de ne jamais accomplir aucun geste, prononcer aucune mot, prendre aucun engagement qui jamais ne s'avère mauvais, ou idiot, ou irréfléchi. Ce n'est pas juste gonflé, c'est un peu humiliant. Pour ne pas faire d'erreur, il ne faut jamais rien entreprendre ; pour ne pas reconnaître ses erreurs, un sévère handicap mental est un gros atout. Le bel aveu.

Des regrets, tu en auras, jeune con. C'est l'équivalent spirituel de tes articulations qui se grippent, de tes gueules de bois toujours plus impitoyables, de ta vue qui baisse, de tes cheveux qui se raréfient. C'est la balafre du temps qui passe, qui fait une belle patine chez certains êtres et des crevasses suintantes chez d'autres.

Ne pas oublier qu'on peut regretter d'avoir fait quelque chose, mais aussi et surtout de ne pas l'avoir fait. Je ne crois pas avoir croisé à ce jour quelqu'un qui ait atteint son plein potentiel, qui ait systématiquement épuisé toutes les options qui se présentaient. Nous nous trimballons tous avec une fosse sceptique mentale où fermentent un certain nombre de lâchetés, d'excuses bidon, de micro-trahisons.

Au maximum, on peut essayer de tout assumer. C'est ce qu'il faut entendre quand quelqu'un affirme, à mi-chemin, qu'il "ne changerait rien" à son parcours jusqu'ici. Mais même ceux qui semblent avoir un destin moins pourrave que la moyenne peuvent fort bien n'en rien tirer de bon. C'est comme recevoir une Cadillac et être trop pétochard pour prendre la route.

Gros, gras, immense mensonge que cette prétention à la surdité face à la petite voix tripale qui dit : "Là, garçon, tu as merdé en ordre, et c'est trop tard pour rattraper quoique ce soit."

19/10/2014

FOG YOU

L'article est tronqué, parce que réservé aux abonnés. Mais consolez-vous, jouvencelles éplorées! Comme dans les bande-annonces vous compilent tout ce qu'il y a d'intéressant du film, vous épargnant le prix d'une entrée et deux heures de très vraisemblable ennui, Philéas FOG a pris sur lui de faire paraître le meilleur pour pas un rond:

Et si on arrêtait de se tortiller, de mégoter et de couper les cheveux en quatre, huit ou douze ? N'est-il pas temps de regarder l'affreuse réalité en face pour en tirer les conséquences ?

Si les mots ont un sens, les djihadistes du groupe État islamique (EI) sont les nouveaux nazis et la Turquie est leur meilleure alliée, j'allais dire leur fourrier objectif, tant sont fortes les complicités entre l'un et l'autre.

Nous sommes retombés dans les années 30 ou 40. Comme les soldats SS ou les Einsatzgruppen de Hitler, qui exterminaient préventivement tous les ennemis potentiels du IIIe Reich (blablabla)

Ite missa est. Il y a tant de mots-clés et de formules au grossier pochoir qu'on n'est plus dans le simple exercice de style: ça relève du rituel, de la pensée magique, c'est l'équivalent oral de toucher du bois - ou plus exactement l'équivalent en miroir du "mon Dieu" prononcé par les athées, une manière de "mon Diable"...

Il ne suffit pas de constater que des loquedus des dunes meublent leur vacuité existentielle à cisailler des vertèbres d'infidèles au nom d'une divinité aux exigences ineptes. Leur stupidité, leur rage, leur bassesse, leur hallucination collective délibérée et soigneusement entretenue, tout ça est accessoire. Pour que Monsieur Blanchouille sache à quoi s'en tenir, il faut trouver un moyen de les relier à Tonton Moustache. Les prétend atrocités d'il y a septante ans importent plus que les actuelles, elles seules valident leur caractère odieux, elles seules leur donnent "sens", en les rattachant à l'Indicible et l'Incompréhensible (la route vers la taule est pavée d'intentions de comprendre).

Est-ce moi qui ai le cuir qui s'épaissit, ou le ton qui prévaut pour l'invocation de l'adolfitude est-il chaque année un peu plus décérébré, plus pataud, plus calqué sur les minauderies d'une spikrine officiant sur MTV ?

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01/10/2014

AU ROYAUME DE GODWIN, TOUT LE MONDE EST AVEUGLE

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"Sans avoir connu la description de L'Archipel du Goulag, Adorno a exigé que toute pensée authentique prenne désormais sa responsabilité face à la catastrophe historique que fut Auschwitz."

Monsieur Adorno, vous êtes servi. De rien, c'est la maison qui offre. Et si vous voulez bien nous faire l'honneur de nous cracher à la gueule en plus, c'est tournée de pipes gratuites pour tout le putain de shtetl.

La Loi de Godwin n'est pas un épiphénomène limité au vouaibe; elle est révélatrice de la centralité de l'Eau Low Cost dans la vie politique, sociale et culturelle de tout l'Occident. Ce n'est même pas un à-côté gênant qu'on aborde avec prudence entre initiés, c'est l'éléphant dans le corridor, un truc énorme qui "va de soi" au point qu'en parler en tant que phénomène paraît indécent, met mal à l'aise l'interlocuteur, parce que chacun se sent plus ou moins concerné.

Seule chose réellement comparable: le porno. Il est à la fois omniprésent, teintant tout ce qui n'a en principe rien à voir avec lui, ayant créé une esthétique qui fait référence jusque dans les produits musicaux qu'on destine aux gosses, mais il est très difficile d'en parler, parce qu'y réfléchir paraît hypocrite, et insister sur ses effets pervers fait passer non seulement pour un coincé, mais pour un hypocrite : tu quoque mon cochon, on le sait bien, donc ta gueule. Face à l'obscénité ochoutzarde, ça devient tu quoque mon nazi.

Tous les chemins mènent à Hitler. Tous les actes individuels ou collectifs, artistiques, politiques, sociaux, peuvent (doivent!) à un moment donné se référer à lui pour trouver leur propre justification.

Ce qui est censé favoriser la "cohésion sociale" est intrinsèquement bon parce qu'Hitler a divisé la société allemande entre Juifs et non-Juifs, les seconds ayant le droit moral de par leur supériorité raciale d'exterminer les premiers.

Un petit chef abusif est automatiquement caricaturé en Führer avec un grossier accent allemand.

Un pourcentage dérisoire de la population détenant un pouvoir financier et médiatique considérable ne peut pas être étudié avec recul, rigueur et calme, parce que leurs aïeux ont été persécutés par Lui.

La Gauche était il y a peu encore moralement supérieure à la Droite parce qu'elle est censée être l'héritière de la Résistance qui L'a combattu. Mais le clivage gauche-droite est obsolète essentiellement du fait que ses porte-parole autorisés communient ensemble au sein du culte mémoriel. Un type dont l'engagement gauchiste de toute une vie ne fait aucun doute n'est pas à l'abri du stigmate ouaciste et du cordon sanitaire médiatique. 

Certains symboles hindous imémoriels, certaines positions d'un bras à un certain angle du corps, certaines coupes de cheveux ou de moustache sont réprouvées par le plus incroyable puritanisme parce qu'ils rappellent Sa sinistre mémoire. Septante ans qu'Il a cané et pas moyen d'échapper à son omniprésence. Il constitue l'échelle à vocation universelle sur laquelle TOUT est évalué.

C'est absolument central, et personne ne doit dire que c'est central, il ne faut pas trop y réfléchir, car ceux qui y réfléchissent trop sont suspects, et ceux qui en ont marre d'y penser jour et nuit sont de Mauvaises Personnes. Même les héritiers autoproclamés des punks originels s'enchient les frocs en pensant aux t-shirts à croix gammée, symboles à l'époque d'un rejet radical du monde bourgeois, qu'aucun prétendu intellectuel ne peut plus comprendre aujourd'hui. Toujours et partout, pour ce temps proche comme pour les années 30, c'est l'anachronisme qui prévaut, il n'est pas seulement acceptable, il est OBLIGATOIRE.

Et encore une fois, ça ne concerne pas une partie secondaire de notre existence, qui n'obséderait qu'une minorité de tarés dans mon genre : c'est capital et fondateur. C'est caractéristique d'une ère à part entière, mais nous ne pouvons pas plus le verbaliser et le conceptualiser que les artistes de l'ère "romantique", "baroque" ou "gothique" n'imaginaient mériter leur étiquette. Nous avons le nez dans le guidon, il est en forme de croix gammée, et dans notre folie terminale, nous parvenons à nier qu'il le soit, tout en hurlant d'horreur parce qu'il l'est.

26/09/2014

"LA SERVEUSE EST NOIRE"

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Envie d'évaluer l'impact de la diabolisation de tout ce qui est vaguement identitaire ? Comptez sur vos amis réacs, ceux qui se lâchent particulièrement en votre présence, qui disent des choses autrement plus abjectes que vous parce qu'ils savent qu'avec vous ils sont en confiance, tout en acceptant parfaitement l'idée que ce qu'ils disent est, précisément, abject. Aucun gauchiste, aucun Correcteur, aucun sursocialisé ne vous sera plus utile.

Z veut découvrir un petit restau de la région, et m'y convie pour un second avis. Il connaît déjà le taulier et a eu l'occasion de dire bonjour à sa feniaule. C'est d'ailleurs d'elle qu'il me parle avant toute chose, outrepassant toute considération sur les lieux, toute hypothèse sur la qualité du service ou le raffinement des mets :

- Tu feras pas le con, hein ? Sa femme est noire. Mais alors noire noire, hein ? Carbonisée. Alors tu racontes pas de conneries.

 

Seigneur, garde-moi de mes amis, etc.

 

Qu'une loque humaine, nelsonmandelisée jusqu'à l'os, se fasse de vous une image de néanderthalien sadique, belliqueux et obscène, à la limite pourquoi pas ? C'est contre-productif, c'est imbécile, c'est éreintant, mais même avec l'âge qui avance, on parvient toujours à se dédommager d'une telle réputation par la Schadenfreude  basique, adulescente et cynique dont on pensait à tort s'être enfin désaccoutumé. Mais qu'un type qui prétend comprendre et partager votre vision du monde ait si viscéralement intégré cette caricature, voilà qui est plus pénible.

Comme si l'envie pressante de pendre l'essentiel de vos contemporains vous dispensait de leur témoigner, en temps de paix prétendus, un tout petit minimum de politesse. Oui, même avec les métèques. Voire particulièrement avec ceux d'entre eux qui font un putain d'effort pour vous être agréable, fut-ce le temps d'une transaction commerciale.

Il y a quelques années, un sac à foutre cherchant à faire oublier son passé métissophile s'était cru très avisé, à titre de preuve de son nationalisme tout neuf, de se montrer insupportable envers la pauvre latina qui nous servait le plat du jour avec compétence, sourire et prévenance. Une bassesse si décalaminée vous rend limite nostalgique de votre jeunesse antifa. Voire de l'époque où le Bourgogne rouge vous paraissait plus que buvable.

Feu Robert Frenz, le regretté et plus distingué nazi américain de l'histoire récente, écrivait à l'intention des sacs à merde de toute orientation politique qu'être ouaciste ne supposait pas que pousser un non-Blanc sous un train était moralement acceptable. Si l'on se pique d'appartenir à une race supérieure, le strict minimum syndical commande que l'on se comporte de manière à mériter sa carte de membre du club. Penser, parler et agir comme la première chiasse verticale venue constitue un motif valable d'expulsion immédiate dudit club.

Quand le gauchiste de base se paie la poire de son homologue réac, en le faisant passer pour un simplet, on peut au pire l'accuser de grossir le trait, pas d'inventer n'importe quoi. Sur le plan idéologique, le réac est l'équivalent de ce langage franco-québéquois, qui croit résister activement à l'anglicisation en traduisant littéralement toute expression anglophone sans même chercher à l'adapter. Dire "Vous êtes bienvenu" au lieu de "You're welcome", ce n'est pas défendre sa lange maternelle, c'est adopter la logique de l'ennemi sur le fond en l'inversant sur la forme.

Monsieur Réac fait exactement pareil, voire bien pire. Vous vous rappelez ces rassemblements massifs du Tea Party, où Martin Luther King était rituellement invoqué comme source d'inspiration et brevet de présentabilité citoyenne ? Voilà qui résume l'essence du républicanisme de drouate: la gôche est une bien vilaine chose, mais son échelle d'évaluation du bien et du mal est la plus solide et la plus légitime qui soit.

 

 

22/09/2014

PLANTE TENTACULAIRE

La Correction affleure absolument partout, il n'est pas un domaine de l'activité mentale en Occident où elle n'a pas fait pousser l'un de ses tentacules. Mais elle-même n'est peut-être qu'un énième avatar de l'éternel puritanisme.

Chez les gens qui se font remarquer par leurs excès de langage, qu'ils soient des humoristes connus ou le connard semi-intello aux franges de la bande de copains, le cynisme affiché est une prothèse, un camouflage, un maquillage dérisoire. Ca se prétend affranchi de certains conventions - à commencer par celles qui permettent une base de vie tribale. Mais sous les ricanements et les sarcasmes, ce qui perce, c'est la nostalgie infantile d'une communion spontanée, si forte et "naturelle" qu'elle pourrait s'affranchir de toute formalité.

C'est ce qui fait la dérision de bon mot qui veut que l'anarchie soit non pas l'absence d'ordre mais sa plus haute expression : même branlette immature.

L'intello sombre et sarcastique est un type qui souffre, qui ne s'en rend qu'à moitié compte, et se trompe très largement sur les raisons véritables de cette souffrance. Le spécimen le plus insoutenable se pique de railler les mensonges institutionnels de la société contemporaine, mais a le cerveau qui gèle comme le premier conformiste venu dès qu'on lui injecte la plus petite dose d'ochouitze dans la caboche.

Je garde bien malgré moi - très bonne mémoire - des souvenirs de cette époque où je zonais dans le milieu goth, et de soirées où un didjé s'agitait avec un sérieux papal sur ses platines tandis que derrière lui étaient projetées des images d'Oncle Adolf et ses prétendus crimes. L'idée fondamentale ? S'enivrer du parfum des Fleurs du Mal, s'en remplir les poumons en riant des bobos et des bien-pensants qu'il faisait suffoquer. La belle affaire, du moment que l'on accepte le folklore adolfique en tant qu'incarnation dudit Mal - les fleurs, c'est la couronne mortuaire qu'on dépose sur la tombe de son propre esprit critique, en se croyant à des kilomètres au-dessus de "la masse".

Sur le fond, on est dans le même trip que ce trentenaires qui acceptent de payer pour écouter en groupe des génériques de manga. Semblable nostalgie d'un monde où on pouvait prendre au sérieux des histoires de Gentils et de Méchants. Sauf qu'on se donne un air avantageux en prétendant que le monde est fondamentalement vicié. Sous ce vernis, on se retrouve dans le même plumard que les pouilleux qui se paluchent sur le communisme africain originel ou les technocrates façon Meilleur des Mondes. Les unit dans une abjecte symbiose une même aversion pour ce qu'est la vie en tant que telle, à poil et sans artifices, ce qu'ils prétendent vouloir et connaître, mais qu'ils sont incapables de soutenir.

Ce n'est pas que le monde sent mauvais, cocotte, c'est que tes narines sont trop fragiles.

Il y a, de ce point de vue, un lien direct qui relie l'emo à mèche intermittent du suicide, l'assassin de masse avec un bréviaire de Lénine en poche, et entre les deux toutes les bonnes soeurs sans cornette de tous les anti-[...]ismes imaginables. Les peuples n'arrivent pas à être amis ? On va les écrabouiller jusqu'à ce qu'ils le soient. Hommes et femmes se comportent décidément de manière différentes ? Concasseur Citoyen pour tout le monde jusqu'à la complète confusion, qui correspond à notre bel Idéal.

16/09/2014

LE POUVOIR, POUR QUOI FAIRE (ET SURTOUT COMMENT)

Je progresse dans Culture of Critique, de l'ami Macdo. Le ton calme et mesuré est un vrai rafraîchissement, qui nous change du cocktail vomitif qui nous est entonné dès que la tribu casher est évoquée (90% de larmes obligatoires et 10% de bave hallucinée). Je commence un peu par accident par la troisième tranche d'une trilogie initiée par A people that shall dwell alone et Separation and its discontent, prévus dans la liste de lecture que j'espère pouvoir boucler avant la prochaine guerre. Notons, et ce n'est pas une mince affaire, que le bouquin est en vente libre, du moins en Chuiche. Certes, pour une traduction françouéze, ne retenez pas votre souffle, comme disent les rossebiffes.

Dans CofC, ceci me semble fondamental :

Clearly Jewish organizations are making every effort to censor anti-Jewish writing on the Internet. They are far from reaching their goal of removing anti-Jewish material from the Internet, but in the long run the very high politicalstakes involved ensure that great effortwill be expended. I suspect that in the U.S., if pressuring existing ISP’s byorganizations like the ADL and the SWC fails, these companies may become targets of buyouts by Jewish-owned mediacompanies who will then quietly remove access to anti-Jewish websites. AOLhas just recently merged with Time Warner, a Jewish-controlled media company, and it had already merged with Compuserve, a large, nation-wide ISP. As indicated above, AOL-Time Warner has complied with pressures exerted by Jewish activist organizations to restrict expressions of political opinion on the Internet.

I suppose that the only option for prohibited websites will be to develop their own Internet service providers. These providers—perhaps subsidized orrelatively expensive—would then fill the niche of serving people who are already committed to ethnic activism among non-Jewish Europeans and other forms of politically incorrect expression. The situation would be similar to the current situation in the broadcast and print media. All of the mainstream media are effectively censored, but small publications that essentially preach to the converted can exist if not flourish. But such publications reach a miniscule percentage of the population. They are basically ignored by the mainstream media, and they mainly preach to the choir. The same will likely happen to the Internet: The sites will still be there, but they will be out of sight and out of mind for the vast majority of Internet users. The effective censorship of the Internet by large corporations does not violate the First Amendment because the government is not involved and any policy can be justified as a business decision not to of fend existing or potential customers.

 

Aparté préliminaire: Remarquons tout d'abord qu'il peut sembler très légitime que les organisations sionistes cherchent activement à censurer les discours leur étant hostiles. Si libertaire que l'on se prétende, il est difficile d'être scandalisé par une loi réduisant au silence les insultes qui nous visent directement. On peut bien faire le bravache, bramer qu'on préfère régler ça entre adultes, instinctivement nous savons bien que tous les moyens sont bons pour triompher, et qu'agir avec honneur face à des gens qui vous méprisent et usent contre de vous des coups les plus bas équivaut au suicide. Idéalement, toute propagande devrait être légale, avec la possibilité pour chacun de provoquer en duel qui l'a insulté; c'est ainsi qu'un monde juste devrait fonctionner. Mais nous ne vivons pas dans un monde juste et ne sommes pas près d'en voir l'avènement, si tant est qu'ils puisse matériellement exister. Passons.

 

Cette limitation du pouvoir politique moderne face aux puissances de l'argent est un point que s'obstinent à ne pas comprendre moult activistes de drouate.

Posons que l'une des définitions de la politique consiste à prendre le contrôle de l'Etat ou à exercer sur lui une influence visant à favoriser certains intérêts. Que peut faire cet Etat, s'il admet qu'il existe des limites à son pouvoir et que, comme le croit volontiers le libéral de base, la liberté d'entreprise ne se divise pas, à moins de tomber dans le socialisme pur jus ? Quel est son pouvoir face à des entreprises respectant en apparence ses lois quant au commerce, mais promouvant agressivement un discours hostile au maintien d'une culture autochtone en Occident ?

Sur le papier, les lois antiouacistes devraient permettre de faire condamner les médiats qui donnent de cette culture, depuis au moins un demi-siècle, une image négative. Nous savons tous ce qu'il en est: pas d'antiouacisme pour les blanchouilles, point barre - le seul exemple récent de molle défense des toubabs face à la haine métèque a été le fait de Juifs proéminents, qui faisaient de cette défense un à-côté de la lutte contre l'antisémitisme...

En outre, MacDonald analyse la situation dans une perspective amerloque, où les parlementaires sont encore obligés de prendre quelques gants à cause du Premier Amendement. L'Europe ne garantit en aucun cas la liberté d'expression ni d'association, et favorise au contraire la Discrimination Positive, ce qui nous met dans une situation autrement pire. Il faut donc bien faire comprendre aux droitards tentés par le vote FN (c'est-à-dire la petite minorité de ceux qui ne se rabattront pas misérablement sur Sarko) qu'un tel geste n'est pas moralement inacceptable mais vide de sens.

Parvenant au pouvoir où que ce soit en Europe de l'Ouest, un parti légaliste de droite dite "dure" ne disposera pas des armes constitutionnelles nécessaires à combattre l'activisme médiatique et culturel des ennemis de l'Europe. Il lui faudrait non seulement rédiger et faire passer des lois condamnant explicitement la promotion de l'autogénocide blanc, auquel elle n'a pas l'air de comprendre grand-chose (en-dehors de baver sur l'islamisme, phénomène totalement secondaire), mais en plus se donner les moyens judiciaires, policiers et militaires de les appliquer et les faire respecter. Parce que c'est une chose que d'envoyer la troupe fermer leur gueule aux journalopes, boucler les crasseux à fumigènes avant le début de la manif ou offrir le litron de ricin au scénariste qui inverse systématiquement les réalités raciales dans les fictions destinées à la plèbe.

Face à des gens qui détiennent les moyens de provoquer une banqueroute nationale et un blocus alimentaire total en quelques semaines, même une monarchie absolue aura de la peine. Alors notre cirque démocratique parlementeur ?

 

 

Post-gerbum: voir ceci, sur l'air de "Nous sommes égaux et pareils, mais vous êtes surtout chez nous". Aidera à huiler la comprenette à ceux qui se demandent pourquoi il est toujours question de République plutôt que de France.

12/09/2014

QUEL IMMONDE FILS DE CHIENNE ÊTES-VOUS

Découvrez-le avec une chouette appe australienne.

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08/09/2014

"DE NOS JOURS, ON N'OSE PLUS DIRE CA"

Petit lieu commun qu'il convient de roter quand on cause humour brutal (pléonasme) avec des gens plus ou moins capables d'en apprécier la virulence. "Desproges, bien sûr ! Ah c'était une autre époque, on pouvait dire des choses qu'on n'oserait plus de nos jours..." Et pour enfoncer le clou, le philozozophe assène, péremptoire, drapé dans sa sagesse, la seule citation du grand Pierre qui mérite d'être oubliée: "On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde".

Eh bien si, putain. On peut et on doit rire de tout, et avec tout le monde. Ceux qui ne rien pas peuvent et doivent aller se placer une pastèque dans l'ampoule. Parce qu'un ou deux connards ne rient pas, vingt ou trente mecs normaux et décontractés doivent la fermer ? Ce règne de la minorité devrait offenser même un démocrate convaincu.

Et puis, "époque", mes balloches rasées à la cire ! Question de géographie bien plus que d'histoire. La preuve en anglais ci-dessous (spoiler: tout n'est pas marrant mais il y a des choses très croustillantes, et plusieurs autres chapitres)

07/09/2014

APPAREMMENT, IL EXISTE DES RÉPUBLICAINS DE DROUATE

C'est ce que je déduis, incrédule naïf, à chaque lecture que je m'inflige de Boulevard Molletaire - une petite routine quotidienne que j'alterne avec Slate, histoire de m'auto-tendre la joue droite après m'être automandalé la joue gauche. C'est l'alternance. Le bipartisme. La démocratie à ma microscopique échelle. C'est sympa, essayez, surtout les lendemains de cuite fédérale où la faiblesse vous mène à douter de la solution génocidaire en faveur de l'option légaliste : ça remet méchant les idées en place.

En soi, ce n'est pas l'idée qu'il puisse exister des républicaine en 2014 n'importe quand qui me heurte. Après tout, il existe bien des gens qui baisent des enfants, ou des flics qui laissent délibérément sévir une mafia pédoraciale pendant des lustres pour ne pas être accusés de ouacisme. Alors...

C'est plus spécifiquement la possibilité technique, biologique, d'un républicanisme de drouate qui me chahute la cafetière. On m'objectera - une récente NRH en particulier - le cas d'un Péguy... voire d'un Jaurès déblatérant sur la notion de "patrie"...  Et pourquoi pas citer l'ami Vissarionovitch Djougachvili et sa Grande Guerre Patriotique contre l'ennemi teutonique, tant qu'on y est ? 

"Notre" socialisme ? Meine Kouillen ! Autant parler de "mon" alcoolisme, de "mon" sida, de "mon" addiction au poker, ou de "ma" perversion quelconque - comme si l'appropriation d'une saloperie la rendait moins dégueulasse, comme si le fait de faire la même chose que d'autres ordures rendait cette chose moins ignoble !

Le Républicain de drouate, c'est un cas un peu moins cradoque que le nazbol, et d'un peu plus triste à la fois, car lui ne peut se prévaloir d'une certaine flamboyance romantique.

Le Républicain de drouate, lui, est juste lourdingue et déprimant.

De passage chez le paternel, qui a toujours été admirablement modéré en tout, je tombe sur une couverture d'un récent Figaro, placardant la tronche à Hollande, avec cet admirable et profond résumé:

Le problème, c'est lui

Stupéfaction face à la précision, la pertinence, l'audace, l'innovation d'une telle analyse.

C'est lui, personne d'autre.

Comme Bush Junior personnifiait le Mal yankee, qui a immédiatement disparu au lendemain de l'érec élection de Café-au-Foutre 1er.

Pas question d'un système de sélection des élites qui permet à un tel jean-foutre d'accéder à un certain degré de pouvoir politique.

Pas question non plus du poids de prétendus experts dont ne peuvent se passer ni un Hollande, ni un Sarkozy, ni un Chirac, ni un Mitterand, ni aucun autre postiche placé pour X année au guichet du grand Théâtre Guignol de la Démocratie européenne d'Après-les-Blancs. Comme si en changer de modèle allait avoir la moindre espèce d'impact sur la tête dégénérée qu'il camoufle à tour de rôles.

Sur Molletaire, ces derniers temps, ce n'est que ça. Flamby au chiottes. Flamby dégage. Flamby mauvaise personne. Flamby, on va vider la cave cul sel le jour où tu te vautres façon Miss Spencer sous le pont de l'Alma.

Et quand on vous aura mis à sa place un Juppé, un Coppé, un Sarko, ou va savoir quelle merde tout aussi soubrettement soumise aux mêmes chiasses mondialistes anti-aryennes, vous pensez avoir le trou de balle moins déchiré, tas de mongoliens volontaires ?

Vous vous payez à crédit le luxe de railler le culte de l'homme providentiel, en pataugeant quatre fers en l'air dans le vaudeville de l'homme catastrophique ?

Quel foutu putain de talent. Quelle persévérance dans l'erreur. Quelle bandaison dans le suicide. On vous scotcherait une lame de rasoir sur le bout de la bite que vous arriveriez encore à crever d'hémorragie massive au niveau de la carotide.

06/09/2014

A PART CA, CONTINUEZ À PARLER D'OCHOUITZE, PENDANT QUE VOS GOUVERNANTS TRANSFORMENT VOS VILLES EN GUANTANAMOS Á CIEL OUVERT POUR VOS FILLES

 

Here we have the spectacle of society condoning, indeed slyly encouraging, the mass rape, sexual exploitation, prostitution, and promiscuous impregnation of white children by foreigners resulting in the birth of mixed-race children—and the ruling class and Left subsequently posturing about the “right” of the girls to keep and raise their hybrid offspring! (...)

 

 

I strongly suspect that the overwhelming majority of people in media and government do not give a damn about the white victims. In fact, what we see every step of the way is media and government complicity.

 

The Conservative Party-linked Spectator (UK) magazine informs us: “Rotherham Council’s children’s services last made headlines when it removed three eastern European [i.e., presumably white] children from their Ukip-supporting foster parents. [Ukip is the moderate, non-racialist UK Independence Party, viewed as unacceptably “right-wing” by anti-democratic elites in Britain and abroad.]  One of its functionaries [a local government official] explained it was concerned about Ukip’s opposition to the ‘active promotion of multiculturalism’.”

 

The Spectator writes, “We don’t hold out much hope that anyone in a position of authority will be going to jail, nor even that anyone will lose their pension.” (Emphasis added.)

 

Indeed, Rotherham Council Chief Executive Martin Kimber, who is white, says that no council officers will even face disciplinary action. What does this suggest about the racial priorities and values of the British state and ruling class? That its apparatchiks are “horrified” by what happened? Hardly! The Politically Correct crimes are entirely consistent with state policy and interests. Whites are hated, and that hatred is institutionalized.

Le reste chez Counter-Currents

24/08/2014

OÙ EST LE VRAI OUACISME ?

Repéré chez Counter-Currents.

14/08/2014

LA HAUTE S'AMUSE

C'est devenu une constante, un classique, une figure imposée du cinéma de masse, principalement yanqui: dès qu'il y a futur dystopique ou contexte historique impliquant une certaines aristocratique, ses membres sont systématiquement dégénérés. Ca se pomponne, ça minaude, ça parle avec des voix de fausset ridicule, c'est fragile, ça s'amuse à des jeux idiots ou cruels, et c'est bien sûr intégralement déconnecté des vraies réalités réelles du vrai peuple qui trime et qui souffre et qui tôt ou tard va révolutionner tout ça.

Version courte: La Haute = Fin de Race.

Je tombe sur des images de Hunger Games et c'est une fois de plus le même air de biniou, pour se limiter à un seul exemple récent. Y a du frou-frou, de la perruque, du maquillage, de l'outrance, de la métrosexualité, tout ce qu'on veut.

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La différence entre le monde de la fiction et celui des médiats censés nous causer de la vraie réalité réelle qui intéresse le vrai peuple ? Dans le premier, tout le monde est républicain et méprise les richissimes dégénérés. Dans le second, une stricte monarchie prévaut, et la moindre pitrerie d'un aristo est fourrée dans la gorge du public.

Voir ceci.

Notre aristocratie contemporaine est constituée de gens devenus riches d'un jour à l'autre, en pompant l'idée du voisin, en spéculant, en arnaquant leur public, en captant du fric de l'Etat, en bluffant d'autres plus riches et plus naïfs. La proportion de "têtes couronnées" parmi cette couche sociale dominante est infime: on y croise du nègre à micro, du financier ashkénaze, de la pute à temps partiel, toute une lie humaine sans noblesse, ni au premier ni au second degré. Ils sont omniprésents dans la presse, le moindre de leur rot est répercuté jusqu'en Alaska, et c'est le boulot humiliant autant que sale des journalopes que d'assurer cette répercussion.

Certes, ils ne sont pas toujours présentés sous leur meilleur jour. Une certaine presse, qui assume sa bassesse (contrairement aux journaux "de référence", qui font semblant d'être propres et intègres), se spécialise d'ailleurs dans la salissure de l'image et le colportage de ragots sur nos élites médiatiques. L'irrévérence superficielle y est de rigueur: Untelle est fringuée comme un sac, Untel a la gueule plâtrée de cocaïne, va savoir quoi encore. Mais derrière cette traque au faux-pas, il y a la promotion brutale et monolithique d'une étiquette de cour, qu'il faut connaître et observer si l'on veut éviter de dégringoler.

En ce sens, l'obséquiosité du baveux people moderne n'a rien à envier aux vieux numéros de Point de Vue ou aux commentaires de Zitrone aux mariages princiers. Et depuis que toute pub même mauvaise est bonne à prendre, il n'y a plus d'irrévérence véritable: pour vous la faire version sous-Debord, on dira que le blasphème est un moment du culte.

13/07/2014

I CANNOT SLEEP WARM

 

09/07/2014

"JIHAD ÉLECTRIQUE" ET TAZER COLLECTIF

Oui, je ponds une nouvelle note qui se résume à commenter un texte produit par le CGB.

Oui, il m'arrive effectivement de lire autre chose. Faisez pas chier.

Je suis là, frappé d’hébétude, incapable de comprendre comment on a pu en arriver là. Que s'est-il passé, comment m’a-t-on habitué à me faire enculer de la sorte sans réagir ? Par quelle fatalité l’homme que j’étais s’est-il transformé en connard payant cinq ampoules 259 francs sans même penser à sortir un flingue et buter à tout va ? Comment est-il possible qu’un peuple qui, il y a deux siècles encore, coupait la tête des rois, accepte de payer 259 francs ce qui, quinze ans pus tôt, coûtait 12 francs ?

Interrogations fondamentales.

Puisqu'il est question d'électricité, je risque à mon tour une métaphore bancale: l'image d'une civilisation toute entière en état de choc, comme branchée en permanence sur un taser à dimensions cosmiques. Les fonctions vitales du corps intactes, mais les capacités de réagir à l'agression neutralisées.

Il me semble qu'en angliche, la bonne vieille matraque électrique se traduit par "stun gun", du verbe "stun", abasourdir, étourdir, stupéfier - la stupeur, en médecine, étant définie comme un "Trouble organique et mental, caractérisé par la suspension complète de toute activité mentale et extérieure".

Voilà qui illustre admirablement l'état actuel de ce qui demeure de l'Occident.

 Qui tient le taser et pourquoi - questions qui passionnent un public friand de "vérités non-conformes" sur le 11 septembre 2001, les gazinières poloniennes, voire la non-exploration de la Lune par l'homme... Distractions massives dans la mesure où, qu'elles soient avérées ou non, ces théories n'ont jamais permis et ne permettront jamais aucune pratique révolutionnaire. Leur pouvoir de séduction sur les tarés est assez parlant en soi. J'ai personnellement connu deux personnes qu'elles ont envoyé aux urgences psychiatriques.

Ce qui devrait mobiliser toutes les énergies un peu saines est de savoir comment le débrancher.

15/06/2014

STRAGGLER

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Comme toujours, de la littérature de haute voltige au CGB. Qui aime bien pinaille bien, aussi je relève un petit défaut dans l'analyse, à savoir le recours à la métaphore du straggler.

Elle semble pertinente au premier abord. Les pauvres merdes dénoncées dans le texte de Beboper sont effectivement en retard de plusieurs guerres. Mais là s'arrête la comparaison. Ce qui fait le ridicule de leurs postures frondeuses et résistantes n'est pas ce passéisme forcené : c'est que la guerre qu'ils prétendent mener a été gagnée par d'autres qu'eux bien avant leur naissance. C'est que les risques qu'ils semblent prendre n'existent pas. C'est qu'ils sont du côté du Bien, du Bon, du Beau, et qu'il n'y a vraiment pas de quoi se la raconter.

Le straggler historique poursuit, en risquant sa vie ou du moins en la mettant complètement entre parenthèses, un but de guerre jugé universellement comme mauvais - mauvais parce que c'est le camp du Bien qui est réputé avoir triomphé. Le combat de l'acharné dans sa jungle est dérisoire, parce que toute sa hiérarchie a capitulé. Il est aussi un peu ridicule, parce que son sacrifice ne changera rien à la situation, pliée depuis longtemps. Le straggler cumule les mauvais points Citoyens : non seulement il se bat du côté du Mal, mais il n'a pas même conscience que ce Mal a été vaincu. (Enfin bon, il faut quand même rester vigilant pour encore quelques milliards d'années, des fois que le ventre fécond, machin).

Quel sacrifice accomplit le Résistant de 2014 ? Il ne risque certes pas sa peau, mais en plus sa carrière peut en retirer un sacré bénéfice. Aucune loi ne condamne l'expression de ses opinions, sa mythologie politique jouit du respect du plus grand nombre. Il peut évoluer dans les plus hautes sphères de la société sans renoncer à ses badges et ses slogans. Loin d'être isolé dans une jungle imprenable, il est au contraire sursocialisé, impeccablement intégré au magma dégueulasse qui a remplacé notre civilisation.

A quoi "résiste"-t-il, d'ailleurs ? A rien du tout, parce qu'il n'y a pas d'Occupant, pas de Collaboration, rien à combattre. Le Mal ayant été exclu de la bonne société, la seule mission du Correcteur est de glorifier le nom du Bien. Il n'est pas dans la situation du marin qui doit écoper un navire menacé de naufrage, mais dans celle d'un technicien qui vérifie l'étanchéité d'un porte-avion en cale sèche.

Il n'a pas de convictions politiques qui tranchent avec le reste de la société, parce que celle-ci les respecte et les applique à la lettre. Tout le dégoût qu'elle peut lui inspirer ne provient que de son propre jusqu'au-boutisme, comme il existe dans le monde musulman des timbrés qui voient le shaitan dans un catalogue de maillots de bain.

Il n'est pas un soldat, mais un cureton. Son activisme n'est pas politique, il est moral. C'est un puritain d'une nouvelle espèce, protégé par les institutions, qui ne risquera une paire de baffes que dans la mesure où il viendra ouvertement la chercher dans le microcosme skin NS. Partout ailleurs ? Tranquillité et sécurité garanties aussi longtemps qu'il ne provoquera pas la police.

Le Correcteur que raille Beboper est un planqué perpétuel, un parvenu, une sous-merde qui vit sa vie comme une reconstitution des ultimes heures de la dernière guerre, avec des balles en guimauve et bombes de confettis.

A la limite, ce sont plutôt les ouacistes qu'il vomit qui sont dans la position du straggler, menant avec des moyens ridicules une guerre perdue il y a des lustres.

05/06/2014

L'EVANGILE DU RIEN

En version intégrale et imprimable facilement sur n'importe quelle imprimante qui ne vous appartient pas (de préférence celle de votre employeur) c'est quand même pas dommage.

26/05/2014

CONFESSIONS D'UN SCHADENFREUDISTE REPENTI

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La vraie Schadenfreude - au sens de vraie Joie  - est peut-être un des privilèges de la jeunesse, comme la capacité physique d'enchaîner cuite mémorable et performance sportive.

Yenaki prétendent que les récentes élections européennes seraient "pires que le 21 avril 2002", rapport au séisme/tsunami/choc/Auschw de la progression frontiste.

Je n'arrive tout simplement pas à me réjouir de cette Grande chiasse des bien-pensants. Il y a l'âge qui joue dans le truc, j'imagine. 2002 avait été un réel moment de rigolade, que des potes avaient carrément été fêter à Paris. Je me rappelle fort bien de la banane provoquée par le spectacle des socialopes, leurs gueules de castration à vif, les bruits de sirènes saluant la fausse démission politique de Lionel J'ose-Pas.

En ce printemps dégueulasse, rien de comparable. Pas même un sourire de satisfaction.

Entre écrabouiller un ennemi ou se réjouir de ses malheur, il y a le cosmos qui sépare culbuter de la feniaule rigolote et perverse ou se contenter de voler dans son bac à linge sale pour se parfumer la paluchade.

Assez de voir des salopards contrariés. Nous voulons les voir crucifiés à des panneaux publicitaires, ou ne rien voir du tout.

Je note que cet écoeurement ne concerne pas que les partisans d'une révolution racialiste sanguinaire. En vadrouille chez de la vague parenté d'ex-France ce vouiquaine, j'ai pu constater qu'absolument personne, sur une trentaine d'individus, n'a évoqué le sujet ni semblé s'y intéresser la moindre. Narine ou pas Narine, indifférence: la charcutaille et son arrosage primaient.

S'il faut à toute force trouver des "signes" encourageants n'importe où et n'importe comment, ce foutisme hédoniste fera bien mon affaire.