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18/11/2012

HIN HIN HIN

L'ironie est un réflexe de défense qui ne nous protège plus d'aucune compromission – si tant est que cette protection ait jamais été autre chose qu'une humiliante illusion. L'empire du Commerce ne nous demande pas de croire, uniquement de pratiquer, et comme il est omniprésent, ses prêtres se foutent bien de notre vernis d'incroyance. Ils tolèrent même, sous mine de s'en offusquer ça et là, quelques griffures de leurs reliques les plus sacrées – c'est ce qui explique qu'il existe des traductions françaises de South Park diffusées sur Mtv: si nos cauchemars sécuritaires et politiquement corrects étaient bien réels, Parker et Stone seraient traités comme Faurisson et Dieudonné. Mais un certain volume de grincements cynique fait partie de ce qu'on attend de l'intello moyen.

Il est commode, et d'autant plus tentant, de mettre tous ses ennemis dans le même sac. Aux antifas pour qui le capitalisme est un modèle colonialiste et sexiste, répondent les néo-fafs, selon qui l'ultralibéralisme nous condamne à la négrification et la féminisation. Tous ont partiellement raison, et c'est « partiellement » qui fait chier. L'hypothèse la plus probable est aussi la plus incapacitante : le système économique s'accommode de tout, et il n'est pas du tout exclu qu'on finisse par pouvoir acheter Mein Kampf à la Fnac – le cellophane hermétique et la préface d'avertissement de cinquante pages n'y changeront que dalle.

Une fois qu'il sera lui-même une minorité, le mâle hétérosexuel blanc en colère sera traité comme un segment du marché mondial et on lui fournira des livres sur l'héritage des celtes, des mangas glorifiant l'esthétique SS, des sonneries Horst Wessel Lied pour son Heil-Phone. On a fait le même coup aux punks et aux rappeurs. La controverse n'est pas nuisible au buisness, bien au contraire. Même les sous-chiens auront leur nonosse à ronger, on ne les en prive actuellement que pour aiguiser leur future soumission.

Quand vous crèverez assez la dalle, vous aussi vous ferez le beau et vous remuerez la queue.

On peut déjà considérer comme obsolètes toutes nos tentatives de déconstruire et railler les «contradictions» du discours de la Correction Politique, elle-même étant sur le déclin. Par «déclin», je n'entends pas « proche de sa fin », dans le sens où elle finirait bientôt par être renversée – on se réveille ! Je parle de la fin de son rôle actif, du chômage technique de ses Polit-Kommissars, de la même manière qu'on déterre un tuteur une fois qu'il a imprimé à l'arbre la droiture voulue. Cette droiture, c'est notre autocensure systématique, l'acceptation d'un lexique chargé de propagande globaliste, l'adoption d'attitudes fausses pour lubrifier nos relations sociales avec nos prétendus semblables.

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La régularité quasi-métronomique des mises à mort médiatiques pour «dérapage» (généralement, la victime fait partie des troupes d'élite de la décérébration, à quoi bon s'attaquer aux soit-disant dissidents ?) ne doit pas nous aveugler sur ce point : le mal est fait, le pli est pris, le conditionnement effectif, ne demeurent que des piqûres de rappel et des emplois fictifs de garde-chiourmes pour occuper des gens dont on n'a plus vraiment besoin.

C'est le quotidien de tous les syndicats, des ONG, des clubs où l'on croise inévitablement les mêmes dégaines à base de pulls à trous, de dreads tentaculaires, de mal-être souriant affiché comme une forme d'autodérision censée être plus franche et plus saine qu'une chimérique «hypocrisie bourgeoise» - comme si les deux étaient incompatibles, provenant de deux mondes inconciliables... La Coop et la Migros ennemies mortelles, Coca et Pepsi à couteaux tirés, le choix souverain de l'individu libre et conscient entre le fistage et l'encule...

Le relativisme implique fatalement une dose d'ironie obligatoire, déguisée en une conquête sociale, un droit arraché de haute lutte à un pouvoir caricatural, monolitique, puritain à l'ancienne. C'est l'équivalent négatif de la politesse de surface. Les blaireaux qui en sont encore à organiser des «Rire contre le ouacisme» ont quatorze trains de retard, de ce point de vue : l'avenir de l'humour Citoyen, ce sera «Rire AVEC le ouacisme», pour le dédramatiser, l'expliquer, le banaliser, lui retirer toute crédibilité, tout potentiel de subversion. C'est la conséquence logique, l'aboutissement cartésien de la médicalisation de la dissidence.

La mise en scène de la Diversité va connaître des records de délire leucophobe et de déni de réalité, mais ce ne sera que pur spectacle : aux manettes, il faudra quelqu'un qui sache conduire la loco, et avec les Everests de pognon en jeu, les Défavorisés n'en ont pas fini avec les joies du «Plafond de verre», sans lequel leur identité se résumerait effectivement aux couches superficielles de leur épiderme.

Plein-emploi garanti pour la gauche radicale, qu'on a convaincue d'abandonner toute idée de destruction du capitalisme pour encadrer le lumpen allogène – et qui, pendant qu'elle est accaparée par cette noble tâche, ne réfléchit pas trop à l'immense bite wallstreetienne qu'elle s'est prise dans le cul depuis des décennies – qu'elle aille «occuper» les trottoirs de ses maquereaux ne fait que souligner son rôle de pute malgré elle... Pour maintenir les réacs sous contrôle, fastoche, on a trouvé depuis longtemps de quoi les occuper avec l'épouvantail nazislamiste... Et pour les plus agités, on exhumera Le Quota pour en faire une interminable série « subversive » diffusée à minuit et quelques, qui lâchera quelques vérités ethno-sociales bien senties, histoire de donner à penser que «les gens se réveillent enfin»... 

Profitez, ricaneurs semi-pros ! Profitez un maximum du leurre d'une ironie « corrosive » qui vous mettrait à l'abri de quoique ce soit. La dérision systématique, c'est tout ce que vos descendants recevront en guise de culture. Le relativisme ambiant est encore mi-sinistre mi-béat, il sera bientôt trash, exhibo, graveleux, obscène, délibérément stupide, mélangeant tous les degrés imaginables de l'humour en une bouillie qu'on vous enfournera comme à des poupons attardés.

08/11/2012

"LA SOCIETE TELLE QU'ELLE EST"

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Suite à ceci.

Prendre la société telle qu'elle est, s'pas. Ne pas faire l'hypocrite, admettre sereinement la réalité, qu'elle plaise ou pas. Représenter avec égalité tous ses segments, quand bien même leurs choix ou leurs comportements nous paraîtraient bizarres (roulez les yeux, agiter les mains, faire ouuuuh pour foutre la honte aux rétrogrades que y aiment pas la différence).

Que l'argument puisse réellement séduire des gens moyennement intelligents, ça donne envie de se bourrer de rillettes à la kétamine jusqu'à devenir plus con qu'un babouin comateux. Un argument conservateur incroyable dans la bouche de gens qui, depuis plus d'un siècle, se sont donnés pour mission de transformer scientifiquement la société, s'affranchir des vieux carcans, renverser toute tradition, ne rien accepter qui existe juste parce que ça existe depuis longtemps... Et les ouacistes, les xénophobes, les anticrouilles, les judéophages, les zomophobes, qui sont nombreux, faut les accepter aussi parce qu'ils existent ? Ou comme par hasard, tout ça est à rééduquer, engoulaguer ?

Ne pas chercher, encore une fois, leur cohérence : elle est là, dans la recherche de l'extermination des structures familiales et culturelles BLANCHES uniquement. Ils s'accommoderont de tous leurs équivalents exotiques, voire des pires ! Voyez la jonction des marxistes avec les islamistes, eux qui dynamitaient des églises pour en faire des piscines vont maintenant à la mosquée se plier à des rites cent fois plus cons et contraignants que chez les cathos les plus rigides ! Il n'y a pas de sacrifice trop grand, pas de contradiction trop absurde, pas de bassesse trop humiliante pour atteindre leurs buts originels, ceux qu'ils maintiennent envers et contre tout, génération après génération de militants.

Toubab ordinaire, apolitique, pas-prise-de-tête, qui ne me lit pas : tu es prévenu. Tu es la cible. C'est après toit qu'ils en ont. Tu ne t'en rends pas forcément compte sans qu'on te mette le nez dedans, mais c'est toi l'ennemi, parce que tu es traité comme secondaire, comme vient-ensuite, comme la toile blanche sur laquelle les traîtres et les salopards viennent étaler leurs salissures néopuritaines. C'est ton malaise, ta maladresse, ton incertitude, ton manque de confiance en toi qu'ils exploitent, qu'ils cultivent, qu'ils noient d'engrais et de fortifiants. C'est ta honte imbécile qui te rend vulnérable.

Des millions de barbus foutent le feu aux amassades de TON continent parce qu'un gribouilleur, quelque part, se permet de chahuter leur prophète de mes deux dans ses mièvres crobards. Et ça te paraît peut-être un peu outré. Toi, tous les jours de ta vie, tu viens brouter de l'excrément dans la mains de tes maîtres qui te vomissent et condamnent ta descendance à la prostitution, la repentance quotidienne, la soumission aux êtres les plus vils de tout le parcous humain, et tu t'en contentes, tu t'en félicites, tu paies pour ça, tu t'agaces que quelques zéros anonymes dans mon genre s'en offusquent.

Dans l'histoire, ceux qui sont vivants et dignes, si sales, sauvages et repoussants qu'ils puissent être, ce sont encore ces putains de barbus. Toi, tu n'es déjà plus qu'un putain de cadavre.

13/10/2012

TA PEAU SERA TON UNIFORME

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... et si tu veux déserter, va falloir te faire écorcher. Ca tombe bien : plein de gens qui n'ont pas ton taux de mélanine ont du temps libre, des couteaux qui coupent et une grande envie de te rendre service.

Si le règne de l'homme blanc en Occident voire dans le monde est arrivé à son terme, comme l'affirment les intellectuels et les progressistes, et n'est pas un fantasme dérisoire de petit bourgeois déclassé, en quoi devrais-je me réjouir ?

D'où vient cette joie mauvaise, cet orgasme moral que les commentateurs éprouvent face à cette destruction de toute une culture ? 

"La justice" n'est pas un argument suffisant, il est abstrait, théorique. Quand on l'applique, il entraîne des conséquences très réelles et déplaisantes, à commencer par la substitution ethnique, la repentance héréditaire obligatoire, le métissage de masse organisé par les forces coalisées du marché, de l'Etat et du spectacle. Il n'est possible d'acclamer cette guerre contre l'héritage européen millénaire que pour deux catégories de personnes : les non-Blancs qui espèrent en profiter directement, ou les "Blancs" qui "ne se prennent pas pour tels", qui veulent surpasser cette partie de leur identité, qui la minimisent, qui la nient, la méprisent, la vomissent. Mais pour tous les autres qui n'ont pas de tels problèmes personnels ou familiaux, participer à ce simulacre de correction des erreurs passées et de redressements des torts coloniaux ou ouacistes, le choix est tragique : le reniement ou la disparition.

Si j'accepte qu'une partie plus ou moins considérable de mon identité individuelle est rattachée à l'histoire de l'Europe, alors je suis le grand perdant de l'affaire. C'est normal, bien fait, un retour de manivelle de l'Histoire ? Possible en théorie : en pratique, c'est inciter la victime d'un viol à se détendre et collaborer parce qu'elle l'a cherché, quelque part, sans qu'elle s'en rende bien compte. C'est expliquer aux descendants d'esclaves qu'ils n'ont qu'à encaisser leur propre histoire, parce que si leurs ancêtres ont été vaincus, c'est qu'ils étaient plus faibles, mal organisés, pas assez intelligents ou solidaires ou combattifs, et que de toute manière l'Histoire leur a, à l'époque, donné tort. C'est refuser d'appliquer aux colonisés actuels les principes de justice universelle, de compassion pour les vaincus et de défense des cultures autochtones dont les progressistes et les intellectuels font bénéficier quiconque n'est pas Blanc et a souffert d'une manière ou d'une autre par la faute d'individus ou de groupes constitués majoritairement de Blancs.

Cette logique tordue, malhonnête, d'une colossale mauvaise foi, ne tien que par l'application, le plus souvent inconsciente, d'un principe auquel rien ne permet de déroger : Blanc mauvais, non-Blanc bon. Ce qui nuit à l'un est toujours digne de soutien, ce qui nuit à l'autre doit toujours être dénoncé. Ce qu'on véritablement accompli les Blancs dans leur histoire n'importe pas directement : tout doit être prétexte à justifier leur détestation et structurer leur humiliation, leur attrition. Et si je me retrouve, par le hasard de la biologie, dans ce nouveau camp des perdants, cette morale insane me commande d'accepter mon sort avec le courage du martyr qui sait se sacrifier pour une noble cause. Mais je ne crois pas à la noblesse de cette cause, je ne crois pas à la pureté des intentions de ses propagandistes.

Je ne veux pas accepter une punition collective que j'estime ne pas avoir mérité par mes actes, ni les miens ni ceux de ma famille, de mes proches, de mes semblables. Je ne veux pas accepter de "ne pas me prendre pour un Blanc" si c'est pour combler ce vide par des miettes de socialisme, ou si ça mène, comme c'est si manifeste, à se prendre tôt ou tard pour un juif, un noir, un musulman, ou un adepte misérable de la première secte venue.

La nature humaine a le plus horreur du vide, et une blessure identitaire doit toujours être guérie par n'importe quel moyen, il faut toujours "se prendre" pour quelque chose, sans quoi on devient un zombi consumériste, un toxico, un non-individu. Les progressistes le savent parfaitement : ils "se prennent" pour des individus "émancipés" de leurs racines ethnoculturelles, ils estiment avoir découvert une "vérité" qui les met au-dessus de la plèbe de leurs ex-semblables, ils pensent faire une oeuvre morale en contribuant à salir et humilier la culture européenne, mais ils le font lâchement parce qu'ils ont renié leur appartenance à cette culture, ils s'en font les bourreaux volontaires, dans l'espoir de survivre à cette mise à mort. Ils appellent rédemption leur trahison.

Les rares Blancs qui vont au bout de cette haine de soi n'ont pas leur arrogance, ils aspirent à la flagellation, ils s'agenouillent devant le Divers Inconnu, ils jouissent de leur propre suicide identitaire, mais ils font profil bas le reste du temps, ayant ingéré, digéré, assimilé la conviction qu'ils sont, de par leur nature elle-même, intrinsèquement mauvais, partie intégrante d'une lignée coupable de ouacisme et de colonialisme. Les moralistes et les puritains ne prennent pas sur eux leur part de culpabilité : ayant renié leurs origines, les ayant remplacé par un patchwork de tiers-mondisme et de maoïsme en lambeaux, ils estiment être à l'abri des accusations. Ils pensent que, pour plaire à Monsieur Divers, il suffit de "ne pas se prendre pour un Blanc" - alors qu'à ses yeux, ils ne sont que cela. Il

n'y aura pas de fraternité universelle une fois que l'identité blanche et l'héritage européen auront été détruits, ils ne constituaient pas l'obstacle incompréhensible et scandaleux à l'harmonie mondiale et la fraternité humaine. Ces choses-là n'existent pas, personne n'en veut, sauf des individus hallucinés qui ont renoncé à leur appartenance ou qui la considèrent comme une tare héréditaire. Après l'Europe et l'Occident, il y aura la domination du clan, de la tribu, de la secte, du tyran, et personne, du côté de la matraque, n'aura quoique ce soit à foutre de ce pour quoi vous vous prenez : votre gueule sera votre passeport, votre peau sera votre uniforme. Parce que c'est tout ce qui demeure quand le blabla et les théories s'évanouissent. Or l'intelligence décline et les nouveaux arrivants ne lisent à peine ou s'ils lisent, ils n'ont qu'un livre à la maison.

Un semblant de stabilité sociale, vernis par une triple couche de propagande, une polytoxicomanie massive (porno/crédit-conso/THC/coke/poker) et la stupéfiante molesse d'un Occident qui encaisse les
chocs comme s'il espérait épuiser ses ennemis par sa passivité comateuse, laisse croire à beaucoup trop encore que ces questions sont idéologiques, doctrinaires. Elles sont au contraire basiques, animales, primaires. Il ne s'agira pas de choisir un "camp", mais de ne pas se faire bouffer par des cannibales.

On ne choisit pas son ennemi, c'est lui qui nous choisit, et lui servir délibérément de kleenex humain ou d'esclave transi d'amour ne suffira à rien du tout, à part exciter sa haine, son mépris et son dégoût. Etudier l'histoire et les méthodes de la Fraternité Aryenne, ce n'est pas plonger dans l'obscurité de la haine  sectaire d'une poignée de malades, ni faire un mythe exaltant à mettre sur le même plan que Charles Martel ou Rodrigo Díaz de Vivar. C'est prendre un peu d'avance sur ce qui nous attend tous sur nos propres terres.

09/10/2012

L'INNOCENCE EST LA PREMIERE VICTIME DU SPECTACLE

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Le spectacle, c'est le viol de toute dignité. La surmédiatisation, le flux constant des brèves, l'info jetable, c'est la privation de la saine ignorance péouse, qui ne sait pas ce qu'il se passe dans la grande ville et s'en porte admirablement.

Il y a quinze ou vingt ans, disposer de certaines informations, c'était le signe d'une appartenance à un groupe spécifique, à qui elles s'adressaient, et dont l'en-dehors pouvait sereinement se foutre, sans avoir l'impression d'être largué. Mieux encore : savoir des choses de milieux qui nous indifféraient ou nous répugnaient passait vite pour de la connivence, de l'hypocrisie. Il était normal pour un mec moyen de savoir assez peu de choses de la vie amoureuse de Tom Cruise, pour ne prendre qu'un exemple. Aucun intérêt personnel ? Alors aucune recherche entreprise pour en savoir plus, merci bien.

Comparez avec la situation actuelle : vous avez beau ne pas VOULOIR savoir qui est Pourris Hilton ou Kim Kardàchier, vous n'avez pas le choix. A un momen ou un autre, en quelques secondes de zapping ou de visite d'une page internet, l'abomination vous a sauté aux yeux et a laissé une trace de freinage dans votre mémoire que rien ne peut torcher de l'outrage.

Vous ne voulez rien savoir des frasques gerbatoires des saltimbanques cosmopolites, mais le bruit et l'odeur qu'ils dégagent sont amplifiés jusqu'à résonner dans les cambrousses les mieux préservées. Rien à foutre du dernier James Bond ? Vous savez pourtant qu'on l'y voit boire de la bière au lieu de son coquetèle préféré et que les puristes s'en déchirent les joues de rage. La simple évocation de Lady Cracra vous attaque au niveau de la vésicule ? Faites des stocks de tisane d'absinthe parce que le pauvre organe va déguster, l'immondice vertical vous guette à chaque coin de rue.

L'encerclement est total. On vous impose des informations que seuls des cas sociaux AOC devraient ramasser par terre. L'odeur de pisse vous révolte ? Le Spectacle vous traite comme un soupeur, en vous fourrant dans la bouche une ration de  baguette qui a trainé dans une cagoince publique tout un week-end de fête de la bière.

Pas moyen non plus d'échapper à des polémiques et des débats humiliants de stupidité. Reprenons l'exemple des deux radasses évoquées plus haut : le simple fait de concevoir à leur égard des projets d'écorchement vous classe dans la catégorie des gens qu'elles "cherchent à choquer pour provoquer le buzz", comme vous l'expliquent les peopologues - catégorie de puritains archaïques opposée à la meute des sous-merdes décérébrées qui, à l'inverse, les adule et veulent imiter leur inepte "plan de carrière" warholien.

La seule attitude digne et raisonnable serait d'ignorer la chose, de pouvoir se prévaloir d'une complète ignorance de ce dont on vous parle. Mais pas moyen : vous avez reçu en pleine gueule votre dose individuelle de diarhée spectaculaire, et il vous faut décider entre les deux attitudes qu'on attend de vous, à savoir le scandale ou l'adulation, deux pôles complémentaires du "buzz" qui alimente le dispositif mondial  d'arrosage automatique de merde liquide.

27/09/2012

'A BADGE I WILL WEAR WITH PRIDE'

What happened to us? When did we lose our will to survive as a proud and unified people? (...) Our immediate ancestors would have been rioting in the streets long, long ago.Can it really be because we are afraid of being called a word? Are we really so frightened of being called “racist” we are prepared to allow our children and grandchildren to inherit Hell On Earth? If defending your people, your culture, your country and your very civilisation apparently makes you a racist, then it is a badge I will wear with pride.

26/09/2012

DES MIETTES AUX CREVARDS

Crevarde et affamée comme un taulard en cavale, la réacquitude d'ex-France va faire un triomphe au numéro d'imitation de Copé. Bravo M. Copé ! Merci M. Copé ! Votre Altesse est bien bonne et bien courageuse d'enfin "briser le tabou" de nos souffrances à nous aut' ! La putasserie, la malhonnêteté, le caractère "positionnement sur le marché politique" de la démarche passera comme un doigt bien vaseliné.

C'est assez brutalement humiliant. Faute de grives, de merles, de piafs et de guano, Monsieur Faf se nourrit des miettes moisies que les faux conservateurs lui balancent ça et là. Et Monsieur Antifa, toujours aussi con et doctrinaire que du temps d'Oncle Jo et du Président Mao, se précipite à sa suite dans le même panneau, mais cul en avant, histoire de bien marquer son opposition. Scandale ! Danger ! Heures Sombres !

Ecrasante lassitude.

04/09/2012

DES BISOUX AUJOURD'HUI, DES MISSILES DEMAIN

On pourrait aussi faire encore plus simple, et interdire carrément l'islam en France au motif qu'il n'est pas une religion mais un système politico-fasciste, à charge pour les nés musulmans ou convertis voulant rester en France d'inventer un nouvel islam qui porterait un autre nom et prônerait VRAIMENT amour, paix et tolérance...

Bisounoursez-vous ou dégagez.

Voilà la virile (oups - Christine!) détermination républicaine face aux mouzouls. Deviendez une VRAIE religion de tolérance et de bisoux, et vous aurez toute votre place en Frônce.  C'est pas mignon ?

L'agressivité, le sexisme, le bellicisme, l'adoration de la mort au nom de la cause - toutes ces caractéristiques de l'islam ne sont pas problématiques en soi. Elles seraient mêmes assez sympathiques. Le problème n'est pas que cette hostilité animale soit exprimée, c'est que ne lui réponde que des haussements d'épaules relativistes, des baissements de frocs démocrates, des applaudissements de  futurs dhimmis dévirilisés.

Il est bon et sain et naturel que l'Ennemi veuille vous manger la gueule et vous le dise franchement. Il serait bon et sain et naturel qu'on lui réponde avec la même rage outrancière.

Un temps pour la paix, un temps pour la guerre.

Il n'est pas anormal, psychotique, ni arriéré, de reconnaître la nécessité ponctuelle, circonstancielle, aussi éphémère que possible, du conflit. Ni tendre la joue gauche, ni faire semblant de ne pas avoir eu mal, ni mettre en prison ceux qui disent publiquement que vous avez pris une baffe. Simplement répondre à l'agression par l'agression, de préférence avec juste ce qu'il faut d'exagération pour passer à l'agresseur l'envie d'y revenir.

Etre civilisé et supérieur, ce n'est pas refuser avec dégoût de recourir à la violence. C'est admettre qu'elle est un outil parmi tant d'autres de résolution des problèmes, Un outil foutrement dangereux, salissant, qui peut vous apporter des emmerdes considérables, tout spécialement si vous n'êtes pas du tout familiarisé avec son usage, si vous êtes né dans une famille qui la rejette, à une époque qui la vomit. 

Il ne s'agit pas de foutre "cedant armae toga" aux cagoinces. Mais quand vous en prenez une énorme dans le cul et qu'on vous enfonce la gueule dans lesdites cagoinces au nom des prétendus crimes ouacistes de vos ancêtres, réagir comme un chien enragé sous cocaïne n'est pas seulement légitime, c'est nécessaire  et très moral.

Dans le passé, les républicains ont démontré tant et plus qu'ils étaient capables d'une telle folie sanguinaire. La Vendée en a gardé quelques vagues souvenirs. Il ne s'agit pas de faire de ses adeptes des sodomites passifs par nature -  menacée pour de bon, la démocrassie capitaliste n'aura aucun scupule à massacrer à grande échelle pour se maintenir.

Crevards patriotes ! N'oubliez pas QUI est votre ennemi principal, qui détient les plus massifs moyens de vous nuire et de saloper méthodiquement tout ce qui est sacré à vos yeux. Un jour ou l'autre, le régime en place vous fera le coup du "brusque réveil" identitaire et cherchera à vous enrôler dans ses troupes de choc pour casser quelques symboliques et inoffensifs barbus. Une fois mille Guantanamos bâtis à la va-vite, avec votre aide bénévole voire payante, il se dotera des moyens légaux et présentables de vous y expédier aux côtés des alqaïdistes qu'il veut vous faire embrasser aujourd'hui, et qu'il vous enverra poignarder demain.

30/08/2012

ECONOMIE DU MEPRIS

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Quel bourrin assumé, quel réac moyennement burné, quel lettreux vaguement fréquentable ignore encore, outre quelques châblons découpés chez Nitché, la fameuse tirade castelbrillantesque

 

Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux

On la savoure et la sert à autrui sans y réfléchir, avec des manières d'aristo ruiné fin-de-race (notez l'admirable corsé de l'expression, qui jamais dans notre histoire n'a eu tant de sens, simple et double), mais la comprend-on bien ? Un préalable serait d'avoir au moins feuilleté le bouquin dont elle est excisée, ce qui n'est pas votre cas, et pas le mien non plus, ce qui nous fait un point commun, friendisons-nous sur fessebouc, voulez-vous ?

Un épisode familial qui ne vous regarde absolument pas vient à peine de me faire goûter toute l'exaltante profondeur de ce lambeau de pensée.

Aux oreilles de qui croit vomir son temps et ses contemporains, elle sonne comme une suave mélodie militaire, une paradoxale incitation à la persévérance dans les excès contre lesquels elle met en garde. A nous en enivrer, nous nous portons, bien au contraire, à l'abus de mépris, l'ivrognerie de supériorité usurpée. Son incitation à la modération, dans une discipline dont les adeptes ne connaissent que ses outrances, n'est perçue - et surtout appliquée - qu'au second degré.

L'ami François-René nous parle de pédale douce et nous l'approuvons en l'écrasant contre le plancher.

Réaction jumelle aux pitoyables tentatives d'application du slogan nitchoïde Ce qui ne te tue pas te rend plus fort : il justifie avant tout l'autodestruction ludique et mièvre - le sport extrême de l'esprit - qui consiste à accélérer le vieillissement sans qu'on en tire la moindre force, ni la moindre noblesse, ne pouvant prétendre qu'à un cynisme un poil moins confortable et présentable que le premier connard venu, puisque les temps sont à l'ironie facile et à la dérision généralisée.

Et pourtant, foutre ! A-t-il assez raison, quand on l'écoute sans fioritures, au premier putain de degré.

De quelles réserves de mépris croit-on vraiment disposer ?

Qu'est-ce qui nous fait croire qu'on va pouvoir en distribuer à la Maddof ?

Le risque n'est pas qu'on s'épuise à l'imbécile tâche, bien sûr - mais qu'on y prenne un goût si profond que le geste punk se transforme soudain en pauvre routine. Mépriser d'office comme d'autres sont polis même avec les individus qu'ils haïssent. Différence réelle ? Zob.

Haine et mépris ont au moins ceci en commun qu'ils sont addictifs et vous rendent sacrément prévisible, et foutrement rigide. Ce n'est pas la façon la plus intelligente de survivre à long terme, en particulier quand on a la tripe en flammes et le caractère belliqueux.

Ayant claqué tout son mépris en arrosant des quidams qui ne méritaient que l'ignorance, on se retrouve fort dépourvu quand survient un cas digne d'une colossale obole. Epuisé, vidé, vampirisé. La sensation mentale évoque la physique, quand on a poussé un hurlement écorché et qu'une fois les poumons vides, on cherche à gueuler encore sans reprendre son souffle.

Le falbala littéraire est vaseux : dans les faits, je constate de facto que la haine et le mépris pratiqués a priori mènent à la dessication de l'âme, ou de ce qui nous en tient lieu. Un peu comme si l'on ne s'exprimait quotidiennement qu'en hurlant : comment traduire la colère légitime si l'on a les cordes vocales bousillées par la surenchère ?

Ceci rejoint cette citation de Voltaire, dont il ne me reste que des fragments amnésiaques, qui expliquait sa conversion tardive à l'optimisme pour d'élémentaires raisons de santé. Il faut, de toute évidence, se forcer à la bonne humeur et choyer sa propre naïveté, parce qu'elle nous fait, sur le long terme, bien moins de mal que la désabusion et la désespérance appliquée.

Comprenne qui pourra et/ou qui en aura quelque chose à foutre.

26/08/2012

DROIT AU BONHEUR

On n’a pas "droit à la culture". Comme on n’a pas le "droit au bonheur", ni le "droit à l’amour". Le bonheur, c’est une disposition de l’âme... l’amour, une grâce du cœur. Une culture se mérite et s’acquiert. Je ne crois pas à l’anglais sans peine, ni à l’école sans effort.

Depuis qu'il écrit seul au milieu des ruines, je trouve l'Ivane plus intelligible, je ne sais ce qu'en pensent ceux qui pratiquent sa prose depuis assez longtemps ? Quelques lunes de silence et le revoilà plus direct, plus compréhensible des pauvres cloches que nous sommes... Brigneau, je n'ai pas connu - trop chuiche, trop jeune, trop inculte, trop mytho, peut-être, pour avoir accès assez tôt à cette puissante prose... Mais est-ce assez beau, assez juste !

On a tous autour de nous, je suppose et extrapole, des bricolages de famille plus ou moins ratés. La conclusion que j'en tire est qu'il ne suffit pas de prendre les bonnes décisions au bon moment, mais qu'il faut encore en être, disons, physiquement, héréditairement capable. Comme s'il y avait un code génétique particulier qui vous rendait immunisé contre toute tentative de mener une existence un peu saine, équilibrée, simple et agréable. En d'autres termes, il y a vraiment des gens, quand bien même ils ne le feraient pas exprès, qui sont foutrement doués pour se mitonner une bonne grosse vie de merde, qui sont absolument imperméables au bonheur, parce qu'ils sont congénitalement incapables de la moindre espèce de discipline.

Mot-clé, là, les cocottes. Tout particulièrement pour les paumés style Votre Serviteur qui affectent d'en user pour se donner des airs avantageux : excellente échelle d'évaluation d'un interlocuteur, selon la gueule qu'il se compose en entendant ces trois petites syllabes. Oubliez tout blabla métapo ouacisto-bidule : pour heurter le libreupenseure de troquet en fin de soirée, parlez plutôt de l'art martial du bien-être et des stupéfiants sacrifices qu'il suppose pour n'aller que pas trop mal. Et dégustez les grimaces, les froncements, les écarquillements.

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Jamais été trop "biologiste", au sens d'explication fondamentale du comportement des groupes et des individus (comment voulez-vous être un nazi acceptable avec un tel relativisme ?), mais j'ai clairement la sensation qu'on est né ou pas pour avoir une vie pas trop merdique, comme on dispose ou non des muscles nécessaires à tel sport, tel combat, telle résillience suite à un abominable accident. Ce qui aurait tendance à me faire haïr plus férocement et durablement toutes les sectes politico-spirituelles qui depuis deux siècles et quelques prétendent imposer à l'humanité les recettes scientifiques de son bonheur éternel.

Oncle Adolf a reçu son abonnement éternel au Purgatoire démocratique pour avoir massacré X milliards d'Autres au nom des siens ; Staline, Lénine, Mao et consorts sont camouflés sous de pudiques burqas sophistiques parce que leurs nobles idéaux ne les ont pas prévenus de faire cent fois plus de victimes collatérales de leurs charmantes utopies. Il faut en conclure que tuer un homme sous l'accès de la colère est plus grave que d'en carboniser mille en prétendant agir pour leur bien. Tout humanisme est donc une suffoquante saloperie. Nous le savions, y revenir est superflu, et puis quoi ? Est-ce qu'on se prive d'un bon vin sous prétexte qu'on a déjà connaissance de sa suavité ? Depuis les années où j'ai dit tout ce que j'avais l'imbécile besoin de dire sur ce bleaugue de mes deux, à suivre ce beau précepte, j'aurais déjà fermé ma gueul depuis longtemps !

10/08/2012

DUPONT-LAHAINE

Bob Ménard (ça me fait penser à quelqu'un mais à qui ? Mort de chaï lol) donne la réplique à Lizzy sur le thème du machisme banlieusard absolument-pas-lié-à-aucune-communauté-stigmatisable.

Notons chez cette dernière l'aimable ironie qui s'incarne dans l'expression du "camp des Dupont-Lajoie". Et prions n'importe quel dieu de mes deux d'exister fugitivement, juste le temps d'exaucer ce simple voeu : que tous le Dupont-Lajoie du monde se donnent la main pour enfin former ce fantasme glaireux de tous les Correcteurs : la grande internationale des

DUPONT-LAHAINE

... qui explosera leurs rêveries mièvres par sa sauvagerie, sa cruauté gratuite, son imbécilité délibérée, son fanatisme néophyte, son goût retrouvé du cannibalisme, son refus animal de toute compréhension, de toute patience, de toute tolérance.

Etre enfin, ne serait-ce qu'une petite semaine, à la hauteur des insanes trouilles antiouacistes. Se permettre quelques jours, quelques heures, d'être aussi pourris, dégueulasses, inhumains, psychopathes, sadiques, irrécupérables, incontrôlables et génocidaires que ce qu'ils aiment nous imaginer. Un brève mise entre parenthèses de tout ce qui nous attache encore à l'idée de Civilisation, de droiture, d'honnêteté, de respect. 

Recevoir la Grâce, une seule et dernière fois, de s'abandonner à l'ivresse berserker dont nous prive pour toujours nos mollesses, nos compromissions, nos épuisements, nos lâchetés, nos bassesses, nos demi-mesures.

L'incarner pour de bon, cette putain de Bête Immonde, et lui laisser ravager pour de bon les ruines de l'Europe, pour que la vie, la vraie, un jour puisse y réapparaître.

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22/06/2012

IL N'Y AURA JAMAIS DE PAIX

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Il ne peut pas avoir de paix. Trop de ressentiments se sont accumulés chez Eux et chez Nous. 

Chez Eux, le dégoût, la déception, la vigilance "antiouaciste" (comprendre = la parano envers les Blancs envisagés comme une race homogène nuisible et tout ce qui découle d'eux politiquement et culturellement conçu comme une menace pour la sécurité et la dignité de l'Homme De Couleur) sont devenus plus que des réflexes : des piliers identitaires, des repères collectifs non-négociables. 

Tout allogène n'est pas forcé par la loi de choisir son camp ; mais les précédents existent : voir les pressions subies par Hendrix il y a bientôt deux générations pour être utile à la Cause Noire. De tous les camps politiques labellisé "extrêmes" par la bien-pensitude, l'Oscar de l'hydrocéphalie volontaire revient à toutes les déclinaisons de cette gauche qui imaginent qu'une réconciliation est possible - qu'elle soit au prix du sacrifice d'une poignée de nazis ou de juifs n'importe pas, la rationnalité du calcul évoque la relation d'Amy Winehouse avec les produits chimiques. On préfère encore de loin les suceuses de hyènes qui crachent OUVERTEMENT à la gueule des descendants de Gaulois et pour qui les restes calcinés de la Lutte des Classes passe par l'extermination des Faces-de-Craie : voilà de la haine bien franche, assumée, revendiquée, les dignes descendants des imbéciles White Panthers d'il y a un petit demi-siècle...  A l'étreinte qui étouffe, il faut toujours préférer le coup de pied aux balloches administré en toute connaissance de cause. On sait au moins à quoi s'en tenir. 

 

Chez nous, la gerbatoire crysalide de l'angoisse est encore loin de faire sa mue en spontueux papillon de haine, et les pressés, les hâtifs, les exterminateurs précoces en seront pour leurs frais de désillusion autodestructrice : la jouissive transformation n'est pas pour après-demain. Que ceux qui ont déjà passé ce stade fondamental abandonnent tout espoir d'émulation en la matière. Mais à l'erreur de la fausse joie répond le fourvoiement du désespoir erronné : la fracture ethnosociale est là, sous les sourires de circonstances, les slogans antiethniques braillés entre Visages Pâles inoffensifs, la fascination façon suicide sexuel pour l'alterité conquérante. Big Other fait peur, et il fait peur même sans capuche, sans barbe hirsute, sans burqa, sans gant noir au poing. Broutilles que tout cela : du jour où une loi a existé, ceux qui la respectaient ont conchié leur froc face à ceux qui la méprisaient, parce qu'ils se savaient leurs victimes désignées. C'est ce qui rend assez cocasse l'esthétique "apache" des Zids parisiens : face à la racaille moderne, tu n'es plus seul si tu deviens racaille façon XIXe...

Non : si Big Other fait peur, c'est par l'effroyable réactivité de ses nerf et sa fragilité face au moindre trait d'humour. Une paire de baskettes créée explicitement pour lui déchire sa sensibilité. Employer pour lui faire plaisir le même lexique que lui est un viol de sa conscience. Mentionner sa différence intrinsèque, même et surtout pour l'en féliciter, le plonge dans une stupeur épileptique. Bien plus que sa violence erratique, c'est sa sensiblerie de pucelle berserker qui tétanise Monsieur Moyen, qui ne sait jamais sur quel pied danser pour lui plaire assez et ne jamais le froisser. 

La trouille n'est pas le respect, même si les taches qui invoquent Tony Montana comme figure tutélaire font mine de le croire. Et on ne gagne l'estime de quelqu'un en rampant dans cent kilomètres de purin parce qu'un ancêtre inconnu est réputé avoir été méchant avec lui, il y a mille ans. 

 

D'un côté, une soif de revanche si atroce que seul un génocide complet pourra étancher. De l'autre, une terreur carrément psychotique de déplaire à des gens dont toutes les manifestations de haine à notre égard sont considérées a priori comme légitimes, justifiant les pires excès, les plus graves dépravations, les actes de guerre les moins humains. 

Il ne pourra jamais y avoir de paix. On accuse de cette fatalité l'insignifiante minorité d'observateurs qui en sont conscients et le disent à voix haute. Les réduire au silence n'y changera rien. 

05/06/2012

ZOMBIES : ENCORE UNE FAUSSE ALERTE

Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, agence gouvernementale américaine, se sont sentis obligés de signaler au Huffington Post que les récentes affaires de cannibalisme aux Etats-Unis ne sont pas à mettre sur le compte d'une épidémie de zombification. A leur connaissance, "aucun virus ne réanime les morts". 

Voilà voilà. 

J'ai beau chercher, je ne trouve pas de commentaire pertinent à la hauteur d'une telle information. Il faut peut-être que je vérifie que mon pouls bat toujours et si je ne ressens pas une étrange envie de manger de la cervelle. 

Dans le même temps, toujours au stazunis, il est également de bon ton de continuer à croire et affirmer que si les Noirs sont plus souvent en prison que les Blancs, c'est parce que le système judiciaire est contrôlé en douce par le Klan, et que les comportements absurdes, meurtriers et autodestructeurs de certaines minorités s'expliquent avant tout par le manque de moyens financiers et d'éducation. Alors au point où on en est, pourquoi pas envisager la piste vaudou ?

A partir du moment où on franchit le pas de nier la réalité, il n'existe pas de limite objective calculable au déni et délire collectif. 

21/04/2012

LA VAGUE-A-L'AME

Cela dit, oui, la vague risque de se former. On la sent même bien venir, car en réalité elle s'est formée depuis longtemps, très au large des côtes mais en sous-sol dans les profondeurs de la terre de France, donc sourde et quasi invisible pour qui ne vit pas la vie des vrais gens. Là, elle enfle à l'approche du rivage, et seuls les citoyens normaux vivant la vraie vie peuvent percevoir sa puissance. Parce que c'est une vague issue des entrailles de la France qui peine et qui souffre, une vague horrifiante pour la classe politique puisqu'une vague bleu Marine

Belle Schadenfreude optimiste de L'Organe. Qu'en penser, en s'efforçant deux secondes d'en avoir quoique ce soit à foutre ? 

Pour pousser l'amour du désastre au plus loin de ce que permettent les options proposées, on préférerait qu'un vrai pur mongol se hisse à la présidence - une Choly, un Poutounours, un Merluchon, n'importe qui de réellement à la rue, susceptible de faire plus que pousser une poignée de milliardaires effarouchés à transférer leurs avoirs à Kalvingrad...  

Mais une Narine ? Bof... 

Même en posant que la surprise soit possible, elle n'aurait pas un goût si étourdissant. Le Pen Père contre Chirac, il y a dix ans, avait été un réel panard. J'avais été un des rares à ne pas sauter dans le bus affrété à l'arrache pour aller narguer les bobos parigots, je m'en suis un peu voulu après coup... Gaminerie certes, mais gaminerie historique quand même... Pour une vague Bleue Narine, je suis pas sûr de faire péter une bonne topette. Si elle peut être soutenue ouvertement par un Franc-Mac ex-mitterandien, elle mérite un chasselas 2011 pas trop cher, et pas forcément d'un petit producteur. 

Est-ce l'âge qui avance ? Une trop longue et fort inhabituelle période de sobriété ? La perspective d'une nouvelle déconfiture tragique des bien-pensants émoustille à peine. Ce ne sont pas leurs larmes qu'on voudrait voir couler, on n'en est plus là, immunisés contre cette petite came de jeunesse.

Pour causer républicain, nos sillons ont soif de tout autre chose. 

Mieux vaudrait, en fait, que Sarko repasse ric-rac. Cinq ans plus tard, l'exaspération gauchiste serait à son comble et pourrait permettre qu'enfin un des leurs pose ses pauvres fesses à l'Elysée. Avec un peu de chance, Flamby aura, dans l'intervalle, perdu son maigre attrait, remplacé dans le coeur des corrupteurs et des salopes météquistes par un vrai gros bolcho illuminé, bien à la masse, confiscateur, rééducateur, engoulaguifiant, bougnolâtre, capable de faire passer les mesures décisives pour qu'enfin le mythe d'une ex-France encore debout s'effondre enfin, et qu'aucun commentateur autorisé ne puisse matériellement mettre la chute en doute.

14/01/2012

UNE SERVITUDE DOUCE ET PAISIBLE

Proposé par Monsieur Lime

 

01/09/2011

DECALAGE

Il y a une petite génération, quand vous haïssiez la société et viviez dans un quartier pourrave, vous écoutiez facilement ce genre de choses :

Majoritairement, les bons bourgeois n'aimaient pas ça. Certains de leurs enfants affectaient peut-être un certain intérêt pour les bas-fonds, histoire de faire chier papa, mais papa, lui, affichait un solide mépris pour les loubards, leur musique de sauvage, leurs dégaines crasseuses, leur nihilisme. Pas un politicard, d'aucun parti respectable, n'aurait imaginé s'en faire un électorat en flattant leurs moeurs, en citant leurs artistes comme des sources d'inspiration. La référence la plus audacieuse qu'un Mitterand ait tenté de manipuler était l'incroyablement propret, inoffensif et insupportable Balavoine, dont le souvenir nous fait chérir cette belle invention qu'est l'hélicoptère.

Zappez trente années, et écoutez Mongolène citer du Diams, sans se faire exclure de son parti ni perdre son statut de semi-présidentiable. Voyez les jeunes bourgeois d'hier dragouiller les bas-fonds météquifiés des quartiers tiers-mondisés, suer d'une trouille émoustillée face aux analphabètes à biteboxe qui les conchient et appellent sporadiquement à leur assassinat. Les salles de musique des écoles publiques transformées en salle de répétition pour morveux décérébrés marmonnant des allitérations imbéciles, qu'ils infligeront à une pleine salle de parents le jour de la remise des diplômes. Sur les chaînes brassant des millions et ciblant spécifiquement les 12-16 ans, la négritude haineuse, frénétique, revancharde est diffusée en boucle. Elle dégueule des fenêtres de pratiquement toutes les bagnoles conduites par les moins de cinquante ans, mâles et femelles confondus. Elle se retrouve jusque dans la pub, qu'il s'agisse de promouvoir des fringues pour enfants, une bagnole, un crédit-conso, va savoir quoi.

Pas trente ans pour passer de Renaud à Fifty Cent, le second vendant cent mille fois plus d'albums que le premier. C'est peu, trente ans, à l'échelle historique, pour un effondrement si radical de toute culture populaire. Ils sont où, les loubards, à présent ? Ils rasent les murs, comme les autres. La substitution culturelle les a rattrapés et plus personne ne les prend au sérieux. Leur "copain Mohammed" se fout de leur gueule, les traite de pédé, leur fauche leur mobylette, consent tout juste à leur vendre leur dose de chichon hebdomadaire. C'est à peine s'il existe encore des gens qui comprennent leurs références esthétiques, qui décryptent l'antique message que proclamait le fait d'arborer une tignasse, un cuir et des bottes. Obsolète, tout cela, venant d'une autre planète - alors que l'abomination Raï'n'B est considérée comme plus ou moins mainstream.

Qui n'en ressent pas une forme nauséeuse de vertige n'est déjà plus vraiment vivant.

30/11/2010

QUELQUES BELLES CAUNNERIES

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Plus une civilisation est femme, plus elle appelle le viol.

*

Décadence : les rats ne quittent pas le navire, ils y grimpent.

*

Passant, va dire à Babylone que nous sommes morts ici par dégoût de ses lois.

*

Il y avait un juge : le Temps. Mais la terre va grouiller de dix milliards d'hommes et le juge sera submergé par les "affaires". Il n'aura pas le temps.

*

L'art étant aristocratique, il aura nécesserairement le cou coupé.

 

Réflexions dures sur une époque molle, La Table Ronde, 1981

12/11/2010

ANYWAY PEOPLE DIE

A Cross appears
Between the horns
Of a stag
And burning light
Blinds the hunter

18/05/2010

PORNOGRAPHIE VERTE

C'est outrancier, ça fait certainement mouiller les pouffiasses écolos embaluchonnées dans du tissu exotique, JE SAIS.

Vous direz ce que vous voudrez : je pourrais mâter ça en boucle pendant des semaines.

19/04/2010

CELIBATTANT URBAIN

Le triste individu qui signe ce texte n'ayant pas expressément signalé son opposition à sa publication ici, je vous le colle.

MAJ : ceci n'est pas une exclu, on peut en trouver une version avec quelques fautes de frappe supplémentaire au milieu des engueulades faisant suite à un article desouchesque.

 

 

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Sortir le soir, seul , dans une grande ville française, et même, de plus en plus dans les autres, est devenu une entreprise risquée et inutile. Les restaurants sont pour la plupart aussi mauvais que chers, les bars ennuyeux et parfois sordides, quant aux boites elles travaillent pour les orthophonistes et les hépatologues.

De plus, pour y parvenir il faut faire un parcours digne d'Ulysse en partant soit d'un parking souterrain, théâtre régulier d'assassinats non élucidés, ou d'un métro dont le plus récent progrès technique est que l'on y graisse les rails en y précipitant des usagers.


Une fois à l'air libre, il vous faudra croiser habilement entre les agressions olfactives de graille issues de kebabs pris d'assaut par une foule huileuse et les évacuations acides des fumées d' eaux grasses du KFC voisin.


Naviguant entre les poubelles éventrées d'où filent des rats géants et les corps à demi-décomposés de SDF convulsant entre deux comas éthyliques, vous aurez alors à mettre en application tout votre savoir-faire pour éviter l'embrouille.


Toute une faune variée de prédateurs et de saprophytes va se précipiter sur vous pour exiger ou solliciter, selon les cas, diverses taxations en cigarettes ou en numéraire la plupart du temps, mais parfois en livres de chair humaine, la vôtre.


Pour échapper au fauteuil à roulettes ou à la greffe de poumon comme issue d'une simple ballade d' un soir de printemps, il faut apprendre jeune un ensemble de codes.


Ainsi la modification subtile de trajectoire qui vous permet, en anticipant l'hostilité d'un groupe, de survivre en trouvant d'un coup le trottoir d'en-face bien plus attractif que celui occupé à vingt mètres par une meute de quinze racailles chétives au faciès de loups, tous en survètement immaculé surmonté d'une capuche cachant un crane minuscule.


Encore faut-il savoir pratiquer ce genre de manoeuvres avec l'attitude qu'il faut: trop de désinvolture ou un air anxieux peut vous valoir d'entrer dans le champ radar des assassins potentiels et réveiller dans leur cerveau reptilien le neurone clignotant du meurtre, du vol ou du lynchage.


Une certaine expertise ethnologique est utile, on sera avisé de différencier le risque comparé entre les deux Bambaras mineurs mais costauds, accompagnés d'un whigger la goutte au nez devant le cinéma, de celui, moindre, des cinq Ouled-Nails qui dealent tranquillement en face de la crèperie.


Une connaissance, même superficielle de la littérature relative aux moeurs, coutumes et psychologies des populations des ex-colonies françaises, peut être vitale. On ne saurait trop recommander la lecture de nos grands explorateurs.


Si vous parvenez vivant jusqu'à la terrasse glacée et en plein vent d'une brasserie bondée, vous aurez peut-être la chance de fumer votre dernière cigarette et de déguster une bière aigre après cinq tentatives de commande auprès d'un serveur rescapé d'une bande de zombies libérés par un tremblement de terre et qui n'a pas que l'air de s'en foutre.


Cette opération se passera sur une table en plastique bancale spécialement étudiée pour renverser votre demi, lequel vous coutera plusieurs heures de salaire d'un cadre supérieur.


Lors des dix minutes qui vous seront imparties avant que le mort-vivant ne revienne vous imposer de réitérer, vous aurez probablement assisté au spectacle de la rue, c'est-à-dire à deux vols de portables à l'arraché, une tentative de viol collectif sur étudiante, une dizaine de jets de mollards sur la voie publique et un nombre incalculable de provocations verbales en langage NTM.


Vos pas vous guideront ensuite vers un établissement nocturne réputé pour son ambiance musicale. Vous aurez alors à franchir l'expertise de la Garde Noire composée de deux montagnes de viande spécialisées en arts martiaux campées devant la porte. Un conseil : si vous êtes refoulés, n'entamez pas une discussion technique avec Booba et Killer, ex-enfants soldats recyclés en videurs du Macumba. Les Hôpitaux de nuit sont remplis de petits Blancs qui ont voulu comprendre sur quels critères ils ont été discriminés.


Sachez que ces gens s'appellent des videurs parce qu'ils sont abilités à vous vider comme un poulet en toute impunité après vous avoir plumé.


Si vous passez l'épreuve, c'est-à-dire si vous ne correspondez pas au portrait du Blanc à embrouilles, hybride de Charles Bukowski et de Shane Mac Gowan, tel qu'il est distribué dans la tribu d'origine de ces Messieurs lors de leur formation à la profession de presse-purée d'importation, alors vous aurez le plaisir de vous faire exploser les tympans par une demi-douzaine de réacteurs d'avions dissimulés dans des baffles.


Même si vous étiez Pavarotti, il n'y a aucune chance pour que votre joile voisine ne retienne des trois mots que vous essayez de lui glisser à l'oreille autre chose que le souvenir de vos postillons. Il est en effet absolument impossible de couvrir le cyclone de décibels engendré par l'oeuvre intégrale de Claude François remixée au canon anti-chars, qui vous interdit même de passer commande autrement que par le langage des gestes.


Après avoir laissé un demi-mois de salaire dans deux cocktails fluorescents où l'on chercherait vainement des traces significatives de la vodka supposée s'y trouver, il ne vous restera plus qu'à faire en solitaire le parcours inverse, bien plus risqué à cette heure tardive, pour buter sur une station de métro fermée ou à récupérer votre voiture au huitiième sous-sol du bunker hanté, si vous vous souvenez de l'étage.


Estimez-vous heureux d'etre tombé sur une maison honnète qui vous laisse repartir avec une alcoolémie raisonnable, il en est où l 'on n'hésite pas à vous terminer aux barbituriques avant de vous faire les poches et de vous confier à Booba et Killer pour qu'ils vous raccompagnent dans un terrain vague.


En conduisant sur le chemin du retour, vous croiserez les forces de l'ordre - en France, on appelle ainsi des gens déguisés en bleu dont le métier est de vous faire souffler dans un petit sac en plastique avant de vous confisquer votre véhicule et de vous faire toutes sortes d'ennuis. On les rencontre uniquement aux carrefours qui ménent aux endroits dangereux.

14/02/2010

HAINE SANS FRONTIERES

Est-ce qu’il n’y a que moi le batard le métis pour me rendre compte du danger que court la France par la faute de la bonté imbécile des Céfrans eux-mêmes ?


C'est sale, ultraviolent, dépouillé, archiconcentré en colère, parfaitement au clair sur notre extinction programmée. Comme si ça ne suffisait pas, c'est écrit par un type qui aurait pu profiter de son hérédité chargée pour se proclamer demi-dieu des mixolâtres, mais qui leur dégueule sang et bile à la face. Il a tout pompé stylistiquement à Céline et ne s'en cache absolument pas. Bref c'est du brutal et vous DEVEZ le lire, même si sa mise en page vous file la migraine.

http://lounesdarboisbeaumont.hautetfort.com/