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24/06/2011

ATTENTION, Y A UN PIEGE

Sont-y pas gentils, serviables, chez Yahoo et Top Santé ?

Déménagement, apparition d’une maladie chronique, problème ou déception avec un soignant… Il y a de nombreuses raisons qui peuvent vous pousser à changer de médecin. On vous aide à choisir le bon.

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Le premier qui dit "trop fastoche" est privé d'apéro à vie.


22/06/2011

MICRONAZISPOTTING ET AUTRES BELLES HISTOIRES

On répète après moi, encore une fois : ne jamais s'excuser de l'être, ne jamais prétendre ne pas l'être, assumer dans toutes les situations où l'on ne risque pas mimédiatement de se faire tabasser à quinze contre un ou de perdre son taf avec effet immédiat. La traque des modérés, des "dérapages", se poursuit. Ca pue la moraline, le stylo rouge de la prof mal baisée, la prêtrise laïcarde, la branlette de l'égo primus inter pares, la version internautique de la chasse aux cafards avec un marteau et une brucelle. Vous voulez y échapper ? Faites comme les tarlouzes : affichez-vous franchement. De même que la folle notoire n'a pas à souffrir des chuchotements malveillants qui accablent la fiotte refoulée, le nazebroque qui a fait son fafing-out vit plus tranquillement que le réac intoxiqué à la respectabilité Citoyenne.

 

*

 

C'est presque aussi important que ma crotte de 11h (les propriétés laxatives du café même bas-de-gamme ne cesseront jamais de m'intriguer), mais nous noterons en passant que parmi les prétendantes au titre de Miss Suisse, on trouve des donzelles dont l'un des parents vient de Trinité-et-Tobago, du Ghana, de République dominicaine, de Biélorussie, d'Argentine et, un petit poil plus proche de chez nous, d'Allemagne.

 

*

 

Notre Amiral s'était déjà gaussé de l'affaire il y a quelques jours. J'y reviens pour ne rien ajouter de fondamental, parce que ça sert à ça, un nom de dieu de blog. Non, mesdemoiselles les broute-fentes,  ce ne sont pas «les stéréotypes» qui «ont la vie dure», ce sont les caricatures que les groupuscules s’imposent LIBREMENT pour se singulariser.

Toujours cette même contradiction fabuleuse : je ne suis pas comme vous et je le montre ostensiblement, mais vous n’avez pas le droit de le remarquer, et je ferait tout pour vous envoyer en taule si vous refusez de m’applaudir pour mon supposé «courage». Vouloir être à part et ne pas en payer le prix.


Qu’une fille puisse préférer les filles sans avoir l’air d’une camionneuse ? Pourquoi pas. Rien à secouer- Que cette relative banalité mérite carrément un article de l’avant-garde de la Correction Politique pour être rappelée, soulignée, martelée, c’est en revanche très savoureux. Les stéréotypes revendiqués par la majorité de la minorité, et imposés à la minorité de ladite minorité. Attention la migraine.


Eh oui les cocottes : qui dit GROUPE dit CODES. Refusez de les appliquer et les chiennes de garde du culte viendront vous péter les ovaires pour déviance-de-la-déviance. Vous pensiez peut-être qu’il suffisait d’insulter la société « hétéronormée » ? Pas de bol : la communauté des Joyeux elle aussi a ses normes et vous fera chier si vous ne vous y conformez pas.


Si vous vous posiez moins de colles, si vous assumiez VRAIMENT vos crapuleries, tout ça devrait vous toucher un bonnet C sans vous faire bouger l'autre. Mais pas moyen: malgré la propagande tolérantiste, malgré le relativisme pathologique dont la caste des clercs a fait sa religion, vous restez A PART et vous vous sentez COMME TELLES. Pour le meilleur et pour le pire. Vous refusez qu’on parle de « déviance » ? Alors cessez de vous comporter comme si vos goûts étaient «alternatifs», «autres», «choquants pour la majorité stigmatisante et altérophobe». ASSUMEZ. Assumez qu’une majorité de gens soient cons, qu’ils soient incapables de ne pas vous juger. Tout le monde juge. Absolument tout le monde. Tout le temps. Vous pas moins que les autres.

 
Je vous l'affirme en tant que très officiel momohpobe : On ne veut pas vous persécuter. On ne veut pas vous violer pour vous "corriger", contrairement à certaines civilisations dont vos représentants politiques et médiatiques refusent de reconnaître l'arriération manifeste, par discipline de parti et gauchisme imbécile. On ne veut pas vous foutre dans les fours, ni à gaz ni à bricelets. On veut bien vous foutre la paix si vous nous la foutez aussi en retour. Cessez de vouloir jouer sur tous les tableaux, celui de la normalité et de l'anormalité, et l'essentiel de vos emmerdements en Occident disparaîtra plus vite encore que votre dernier pauvre plan-cul.

 

*

 

J'avertis déjà ceux qui en ont quelque chose à foutre parmi les 2,5 visiteurs réguliers qu'à la mi-juillet, je ne poste plus que dalle pendant trois semaines. Départ chez les coboilles du nord-ouest stazunien pendant trois semaines, avec large boucle par le Québec et le Canada. Si vous êtes bien sages, je ramènerai quelques notes et photos, en espérant qu'il y fera un temps moins dégueulasse qu'ici.

 

19/06/2011

RAGE

10/06/2011

CAUCHEMAR GRECISTE

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Je ne suis pas sûr d'avoir exactement compris qui est Laurent James, ce qu'il pense ou veut sincèrement. Je suis en revanche au clair sur deux choses :

1) de m'en pignoler l'entendement à deux mains plus celles de la voisine si nécessaire

2) d'avoir été très amusé par le texte qui suit.

 

 

(...) Et je ne parle pas des intellectuels souverainistes ou néodroitistes, pour qui la Grèce (ou Rome) reste souvent une référence absolue, et qui éprouvent en réalité une profonde haine physique de la Méditerranée – à l'époque, ils auraient été Perses !

Ainsi je me prends parfois à rêver à la scène suivante : une conférence sur « La démocratie athénienne de Clisthène comme fondement prospectif à la constitution européenne » se déroule dans une studieuse atmosphère de travail quelque part rue de la Gaîté, avec Paul-Marie Couteaux, François Bousquet, Max Gallo et Dominique Venner comme intervenants principaux.

Au beau milieu du discours de ce dernier portant sur « les armures achéennes et pérennes d'Achille et d'Ulysse », Fernandel déboule soudain sur l'estrade habillé en tourlourou d'opérette, pantalon garance et képi sur la nuque. La salle entière retient son souffle devant cette apparition d'un autre temps, suffoquée par la puissance du maxillaire inférieur et la douceur de cabri trépané que révèlent les gros yeux angéliques et ronds.

Venner n'a même pas terminé sa phrase que Fernandel toussote impétueusement pour réclamer le slence déjà établi depuis quelques secondes. « Allons allons, s'il vous plaît, un peu de tenue messieurs », lance-t-il avec fermeté. Puis, dans un mouvement très doux, il penche sa nuque en avant comme pour mieux s'approcher de l'assemblée tout en tournant résolument le dos aux conférenciers agacés, et susurre avec virilité : « Et maintenant, une bonne chanson française. »

Aussitôt dit, une lente avalanche de flûtes grassouillettes et de sautillages violoneux déferle des haut-parleurs, joviale et ténébreuse musiquette pour idiots cosmiques. La bouche arrondie de Fernandel se fait graveleuse suite à trois passage subreptices de la langue vibrionnienne, et après une pichenette sur la visière du képi déglingué, il chantonne les mots suivants en agitant ardemment ses mains à mesure que le déroulement dramatique va grandissant :

« Il y a des hommes qu'aiment les femmes genre nordique

C'est trop lymphatique, ça ne m'emballe pas

Moi j'ai un faible pour ce qu'est exotique

C'est plus excentrique, le piment j'aime ça

Qui qu'habite en mon coeur ? C'est une femme de couleur !

La nuit et le jour, je pense toujours à ma Créole

Ses cheveux crépus, ses lèvres lippues, moi j'en raffole(...) »

Laurent James, Fernandel The Horse-Face, Gueules d'Amour, Cancer, Mille et Une Nuits, 2003

FOLK (légèrement) DARK

Caves ouvertes cantonales ce week-end. Viendra fatalement un moment, au bout de sept ou huit carnotzets, où j'aurais envie d'écouter quelque chose comme ça.

08/06/2011

NE PAS SE RACONTER DES CONNERIES

 

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Le pessimisme excrémentiel de ce blog n'est pas pour moi une forme de masturbation publique d'emo-nazi. On ne me croira pas, bien sûr. Et bien sûr, je m'en foutrai. J'affirmerai à nouveau que je ne me complais pas dans mes geignements. Qu'importe également ce que je peux bien faire de ma vie non-virtuelle, des efforts fournis ou non pour qu'elle soit la moins humiliante, la moins indigne, la moins contre-exemplaire possible. Chacun sa merde.

J'estime nécessaire de cultiver une forme d'ascétisme moral, en refusant absolument toutes les fictions consolatrices. Les utopies, les slogans bravaches, les Nous-Vaincrons, sont les nourritures grasses de l'esprit. Elles l'alourdissent, l'avachissent, l'étouffent sous les bonnes intentions qui ne sont jamais suivies d'effet. Elles poussent qui s'en enivre à faire un acte militant de la moindre banalité de son quotidien. Elles politisent des trivialités, des pis-aller, des conventions sans impact. Acheter un livre. Écouter un disque. Consulter un site. Poster un commentaire. Porter un t-shirt. Fréquenter des gens plutôt que d'autres. Échanger des propos de bistrot. Prendre et distribuer les pains dans la gueule, à l'heure où lesdits bistrots ferment. Tous ces actes ne changent pas de nature juste parce qu'on en fait une forme de militantisme. Pas plus que le mondialisme devient plus désirable et moins gerbeux une fois déguisé en alter-.

Nous avons trop volontiers le culte de notre propre élitisme, et rarement les moyens de nos ambitions ou de nos prétentions. Quel acte quotidien nous différencie vraiment des « moutons », des « endormis », des « conformistes »? A quoi ressemblent nos amitiés, nos amours, nos familles quand on les compare à celles du premier connard venu ? Quelle indépendance, quelle marge de manoeuvre véritable, quelle maîtrise de notre destin nous confèrent nos poses esthétisantes et notre subversion maison ?

A quoi bon la subversion elle-même puisque la rebellitude se vend sous vide à des enfants de petits bourges sans remettre leur avenir économique en question ? Il n'y a plus d'En-Dehors. La Machine est partout, jusque dans sa propre négation.

Je ne méprise pas l'Idéal et n'appelle pas à le salir. Je demande à ce que soit tiré un bilan de soixante ans d'ethnonationalisme européen, de yaka, de puritanisme en paraboots, de Marches guerrières qui n'ont jamais fait frémir la moindre parcelle de terre, qui n'ont empêché aucune invasion allogène, aucun viol de masse urbaniste, aucune défiguration des patries, aucune expropriation des autochtones.

Je demande à ce que notre arsenal réel soit examiné de près, comptabilisé avec précision, qu'on sache exactement à quoi s'en tenir, quelles sont nos chances véritables, nos handicaps concrets. La plupart du temps, tout ce qu'on rencontre se résume à des illusions doctrinaires, des fictions maintenues, des rentes militantes, de l'arrivisme banal, du besoin de reconnaissance déprimant, un refus d'inventaire, des routines ineptes, une absence complète d'imagination, des égos boursouflés.

Je demande à ce que l'on reconnaisse que le temps ne travaille pas pour nous. Que l'Effondrement libérateur pourrait très bien ne jamais venir, ou s'être déjà produit depuis longtemps sans que quoique ce soit ne change. Que le camp natio n'a pas été plus à l'abri que l'ennemi cosmopolite des manipulations, des foutaises, des captations de fric et de bénévolat au profit d'escrocs, des chantages et des aveuglements. Que l'attachement viscéral à sa lignée ne mène pas automatiquement à la défendre efficacement, ni à bien la connaître, ni à s'en faire respecter. Qu'afficher en salivant un Code d'Honneur ultrarigide n'a jamais rendu personne plus fort, plus courageux, moins con ou moins niais par la simple magie des incantations. Que dénoncer des arnaques, des bidouillages, des mensonges obscènes ne mène pratiquement jamais à « réveiller » des gens qui n'ont pas l'impression de dormir, et veulent avant tout éviter des emmerdements supplémentaires.

Je ne me mets pas en-dessus du lot. Je n'ai rien accompli de décisif non plus. J'ai marché dans des combines grossières et des facilités honteuses. J'ai gaspillé une énergie et un temps d'autant plus comiques qu'ils n'ont donné aucun résultat tangible.

Je demande simplement qu'on arrête de se raconter des conneries.

05/06/2011

POURQUOI POURRIA BOUGE-DE-LÀ EST PARFAITE

 

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Elle est parfaite parce qu'elle personnifie l'irrépressible besoin réac d'un ennemi absolu, synthétisant toutes ses allergies, un pack génialement démoniaque, un tout-en-un dont la complétude et l'ingéniosité ridiculise le couteau suisse. (Oui, Xyr n'écrit plus, mais il a encore ouvert un nouveau blogue.)

 

° d'abord, il semblerait que ce soit une gonzesse. Or il règne dans nos milieux un mélange étonnant de frustration sexuelle, de misogynie et d'incompréhension fondamentale de ce qu'est une femme et de comment cette bête-là peut bien fonctionner. Un traître mâle suscite une haine simple et directe, une traîtresse provoque quelque chose de bien plus profond, malsain et animal, chez la génération Kévin, élevée dans le culte de Big Mama et l'évanescence de toute figure paternelle.

° ensuite, c'est une crouillette. Eut-elle été bêtement casher que personne ne se serait formalisé : trop convenu, trop clichesque, trop difficile à souligner sans passer pour un un archéonazi. Or le discours d'estremdrouate tente un spectaculaire ravalement de façade, en épongeant les dettes colossales de la tribu à Moshe, pour les transférer sur les compte de Kader et ses frères. Pourria est donc farpaitement dans l'air du temps, pour donner la réplique à Finkie et Zemmour.

° de plus, elle ne se contente pas d'exalter son propre peuple ou d'insulter le nôtre à demi-mots, par métaphores. Dans son film, Asmar encule Azur et lui fait dire "merci, encore". Le discours est clair, compréhensible par n'importe quel imbécile, l'insulte radicale, la mauvaise foi assumée avec un rarissime aplomb. Pas besoin de lire entre les lignes, elles vous sautent à la gueule et vous chient sur les lunettes. Jusqu'alors, il fallait s'infliger la lecture de lyrics hip-hopeux vaguement underground, là c'est du live, heure de grande écoute, sans besoin de sous-titres pour les sous-chiens. Effort intellectuel à fournir : 0.

° enfin, malgré la clarté de son discours, son atypicité intégrale apporte quand même un torrent d'eau bourbeuse aux moulins de la parano du Cui Bono(bo) Club. « Une telle constance dans la caricature, c'est impossible, c'est louche, c'est de la provocation, c'est téléguidé, forcément ! Libres penseurs à moi ! Ne tombons pas dans le piège grossier ! Dénonçons l'opération de propagande et l'imposture ! CIA, Mossad, Bilderberg, quelqu'un est fatalement dans les coulisses à tirer les ficelles de ce pantin sur mesure ! »

 

Mamy Pourria, les nazis lui disent merci !

04/06/2011

TINTIN, SALAUD, LES NEG' AURONT TA PEAU

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Vous en voulez plus, hein, tas de chenoilles ? C'est par ici.

30/05/2011

BASTARDIZER

Norma Jean, 2010

RENVOYEZ-LEUR L'ASCENSEUR DANS LA G U E U L E !!!

 

 

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« Déranger », c'est déranger BLANCHETTE
.

Questionner les évidences aussi, celles de BLANCHETTES UNIQUEMENT. C'est ça, « le bon sens du terme ». Toujours attaquer BLANCHETTE – ou plus précisément l'archétype hypothétique de BLANCHETTE version moisie, ouaciste, ethnocentrée, insuffisamment ouverte du cul sur la teub' de la Diversité mélaninée.

Je vous apprends rien, je vous rappelle même rien, je bavasse, je ressasse. C'est juste pour souligner l'angle d'attaque à chaque fois que vous causerez aux malheureux modérés, ces Mohicans condamnés par la radicalisation du Vivre-EnsembleEntassés-les-uns-sur-les-autres-en-supportant-de-moins-en-moins-bien-d'être-forcés-de-le-faire.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur

QUE RIEN NE LES OBLIGE A SE LAISSER DERANGER

Surtout pas par des moralistes puant de la gueule, des crasseux à longs poils, des intellos aussi méprisants que frottés de fausse culture cosmopolite et figée dans des clichés vieux de quarante ans bientôt. Par des VIEUX CONS, quel que soit leur âge réel.

Est un VIEUX CON quiconque s'accroche à une définition OBSOLETE de ce qui est « rebelle » ou « conformiste ». Ils révéraient Nelson Mandela quand il incarnait la résistance des minorités à l'ordre ouaciste des Afrikaners, ils suçotaient encore ses antiques orteils quand il a pris le pouvoir et que les fermiers Boers se faisaient, violer, exproprier, décimer dans l'indifférence générale, voire l'enthousiasme discrets des promoteurs de l'extinction blanche.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur qu'ils ont le DROIT et le DEVOIR de claquer le bec aux enculés qui se félicitent de leur honte inculquée de force. Que plus rien ne justifie qu'ils passent leur vie à s'excuser pour les crimes, avérés ou imaginaires, de la génération de leurs arrière-grand-parents. Qu'ils ont droit au même respect, à la même dignité, à la même intégrité que des peuplades dont le plus grand accomplissement est la construction de huttes en merde bovine ou l'interdiction mystique de manger avec les deux mains.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur qu'ils ne doivent aucune considération, aucun respect, aucune déférence, aucune crédibilité a priori aux fils de pute qui leur crachent quotidiennement à la gueule, qui les suspectent a priori de xénophobie, de ouacisme, de refus de la différence, alors qu'eux n'aspirent qu'à foutre la paix aux gens, et à ce qu'on leur foute une paix égale.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur qu'il est normal d'en avoir plein le cul de se voir toujours refuser la présomption d'innocence en matière de haine de l'Autre, ce putain d'Autre qu'il faudrait prendre avec des gants même quand il chie ouvertement dans votre assiette.

Dites-leur, répétez-leur, martelez-leur, qu'il est foutrement plus que temps que les dérangeurs subventionnés et officiels se fassent à leur tour bousculer, emmerder, traquer, dénoncer, harceler, couvrir de crachats.

29/05/2011

COME ON ! SENSE

Pas tous les jours que je me laisse séduire par du bon sens ordinaire et le ton mesuré - la glorification du lynchage est si savoureuse, si addictive, si efficace sur les natures viles et haineuses dans mon genre...  Et pourtant ! Deux récents exemples :

° Le plus étonnant est extrait du Matin, rien moins ! Avec une analyse stupéfiante de lucidité pour un journaleux, d'autant plus qu'il est un habitué du Bydon Blog. Est-ce le printemps, les jupes qui raccourcissent, les phéromones qui ramollissent les élans génocidaires, ou la sénilité précoce induite par l'abus des bonnes choses ? Reste qu'il n'y a presque rien à jetter dans ce qu'écrit Titus Plattner sur l'absurde et perpétuelle popularité de Saint Beige :

Selon le dernier sondage du German Marshall Fund publié en septembre 2010, les Européens soutiennent à 78% la politique étrangère menée par le président américain. De quoi faire rêver n’importe quel politicien. Et c’était avant la mort d’Oussama ben Laden, qui a encore dû faire monter ce score. Certes, Obama est populaire en Europe parce que George W. Bush ne l’était pas (15% d’approbation). Mais l’accueil réservé à l’actuel président cette semaine en Irlande, en Grande-Bretagne, en France ou en Pologne est autant de preuves que cette fervente dévotion va durer. Avec une dimension irrationnelle. Parce que dans les faits, sa politique transatlantique – si tant est qu’il y en ait une – ne se distingue pas foncièrement de celle de ses prédécesseurs: une relation privilégiée avec Londres, l’Europe continentale venant ensuite, pour des enjeux qui se concentrent essentiellement sur des questions économiques. Ou alors sur la volonté américaine de faire porter aux Européens une partie du fardeau du maintien de la sécurité dans le monde.

Barack Obama a beau pratiquer la même politique européenne que les autres présidents des Etats-Unis, il continue de plaire incroyablement aux Européens. Et ces derniers semblent tout lui pardonner: Guantánamo n’a toujours pas fermé, la présence américaine en Afghanistan a été renforcée et le retrait d’Irak n’est toujours pas réalisé. Peu importe.

Barack Obama n’est pas tant apprécié pour ce qu’il fait, mais plutôt pour ce qu’il est. C’est ce qui lui a permis de se rendre au sommet du G8 de Deauville sans vrai message fort. Ce vide n’a diminué en rien l’empressement des dirigeants européens, David Cameron et Nicolas Sarkozy en tête, à courtiser le président américain. Histoire de profiter des miettes de son étourdissante popularité, bien supérieure à la leur.

 

° De très bonnes choses aussi chez Koltchak-dans-les-prés : si tu n'aimes pas être contrôlé, change de faciès :

Lorsque j’étais adolescent j’ai appris qu’il faut assumer les conséquences de ses choix. Plus clairement, fan de rock and roll, j’avais opté pour le look blue jean, Perfecto, santiags, banane. C’est donc logiquement que dans l’espace public la police me contrôlait plutôt que mon voisin de banquette dans le métro. Jamais je ne m’en suis formalisé. On m’objectera que cela ne veut rien dire puisque je suis une face de craie. Alors que ces jeunes gens qui ont fait le choix de s’attifer comme le dealer lambda, qui se déplacent en bande, ne cessent de cracher par terre, harcèlent draguent de manière grossière le moindre jupon, ces jeunes gens donc auraient les meilleures raisons du monde de s’offusquer parce qu’ils ne sont pas français d’origine. Et je ne parle pas de ceux dont le casier est long comme un jour sans pain car là, outre l’accusation de sélection au faciès, on va sortir la sacro-sainte présomption d’innocence, même si les péquins en question tournent autour d’un DAB ou d’une voiture, le tournevis dépassant négligemment de la poche du blouson. Par ailleurs dans un bassin criminogène dont la population est composée d’une population à forte proportion d’origine étrangère, comment ne pas contrôler des individus issus de la diversité comme on dit ?

26/05/2011

ENCORE BAUDELAIRE

 

Il n'existe que trois êtres respectables.

Le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.

Les autres hommes sont taillables et corvéables, faits pour l'écurie, c'est-à-dire pour exercer ce qu'on appelle des professions.

*

Observons que les abolisseurs de la peine de mort doivent être plus ou moins intéressés à l'abolir. Souvent, ce sont des guillotineurs. Cela peut se résumer ainsi : « Je veux pouvoir couper ta tête; mais tu ne toucheras pas à la mienne. »

Les abolisseurs d'âme (matérialistes) sont nécessairement des abolisseurs d'enfer; ils y sont à coup sûr intéressés.

Tout au moins ce sont des gens qui ont peur de revivre – des paresseux.

*

Il est impossible de parcourir une gazette quelconque, de n'importe quel jour ou quel mois ou quel année, sans y trouver à chaque ligne les signes de la perversité humaine la plus épouvantable, en même temps que les vanteries les plus surprenantes de probité, de bonté, de charité, et les affirmations les plus effrontées relatives au progrès et à la civilisation.

Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicités, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crime des particuliers, une ivresse d'atroce universelle.

Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin. Tout, en ce monde, sue le crime: le journal, la muraille et le visage de l'homme.

Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût.

 

*

Il y a de certaines femmes qui ressemblent au ruban de la Légion d'honneur. On n'en veut plus parce qu'elles se sont salies à de certains hommes.

C'est par la même raison que je ne chausserais pas les culottes d'un galeux.


23/05/2011

GRENAILLE DE BREVES

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Je démens de la manière la plus forte les allégations auxquelles je suis confronté; je suis confiant que la vérité éclatera et que je serai exonéré.

Je veux pas faire mon pédant ni voir du lapsus là où il n'y a sans doute qu'une tradoche maladroite, mais comment la laisser passer ? Elle était trop belle. 

A la réflexion, ça fait presque strausskhanien, comme justification. Mieux aurait valu s'abstenir.

 

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"

Encore un drame du protestantisme allemand ! Mariage forcés, violences en réunion, ces Boches sont vraiment insortables.

C'était la minute Franz von Souche, merci.

 

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"

Quelques blaireaux monomaniaques ambitionnent de proposer une liste antigrognasses. Arguments légalistes, rhétorique égalitaire, toute la panoplie du chantage affectif de gauche tripoté maladroitement par les paluches pataudes de la droite sécuritaire, à observer ici.

Oh, and by the way, merci pour la traduction si bien adaptée :

Because of the large number of international participation requests, the IGAF decided to translate the whole 2nd international Antifeminism Congress simultaneous into english. With this service, we want to enable our international audience to participate at our unique congress.


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Non, Monsieur Cohen, votre tribu n'a pas plus d’humour que la nôtre. Vos culs-bénits ont pris le pouvoir, et s’ils aiment à nous prêcher la crouillification et la xénolâtrie, leur ligne interne c’est théocratie et ethnocentrisme. Pas que ça nous embête particulièrement, hein. S’en trouvent même beaucoup chez nous autres fafs qui triquent depuis longtemps pour cette marge de manœuvre invraisemblable. Mais son prix, c’est le verrouillage mental. Un cinéaste reconnu marié à une juive ne peut pas évoquer Hitler en tant qu’être humain. Nous en sommes là. VOUS en êtes là, surtout.

 

Elle me fait marrer, la droite dure sioniste, à se payer la fiole des mollahs et de leurs simagrées obscurantistes ! Eux au moins se basent encore sur un livre qui peut s'appuyer sur une tradition de sept siècles pour usurper son titre de « sacré ». Le néopuritanisme judaïque, lui, ne compte que soixante années officieuses, et n’aurait vraiment pris son essor, selon Finkelstein (1) qu’après la guerre du Kippour.

A quelques mois près, c’était Vorillon qui lançait ses conneries de soucoupes volantes.

Je m’excuse du parallèle, hein.

Mais pas d’histoires : combien de juifs sur cent se définissent en évoquant la Torah, et combien en invoquant Anne Frank ? Le culte des morts poussé au-delà de l’absurde, au point de forcer toute la planète à révérer VOS martyrs. Les autres sectes, en général, ont la décence d’essayer de convertir les hérétiques avant de leur imposer des rituels et des divinités. Toutes ont en commun une radicale défiance envers la gaudriole. Deal with it, comme on dit à Zürich-City.

 

 

* * *

*

La broyeuse Citoyenne ne se limite plus aux seuls modérés qui acceptent ses règles (piqûre de rappel pour les distraits: ici) - passent aussi à la moulinette des emblèmes, des symboles, des archétypes de néosurhommes et de Saints Bâtards. Ca ne fait pas vraiment plaisir per se, mais c'est toujours ça de pris. C'est le genre de choses qu'il faut coller sous le blair des pauvres pommes qui croient encore à la liberté d'expression garantie par l'Etat de droit et autres pèrenoëlleries pour toubabs déculottés.

 

*

 

 

 

 

(1) ("Je suis pas antisémite, Votre Honneur ! Je lis des livres écrits par des youtres !")

LE PAIREDELOCHISME EST-IL UN HUMANISME ?

C'est, en gros (bonnet C minimum) ce que se demande très intelligemment Le Matin.

Alors la réponse à la délicate question de savoir s'il faut montrer ses miches loches pour être féministe s'articule en plusieurs volets.

Petit a : ça devrait être la moindre des choses que de montrer ses miches loches pour se faire pardonner une telle bassesse, effectivement. C'est encore trop rarement le cas mais ne désespérons pas du Spectacle, qui a déjà réussi à fourguer les Spice Girls, soit des éducatrices à la putification des mineures, enrobées dans un genre de néoféminisme fun et àpoiliste.

Petit b : montrer ses miches loches ne suffit sans doute pas à être féministe. Mais comme on ne demande à personne de l'être, la question n'est pas pertinente. D'autre part, il existe encore des hommes progressistes et démocrates qui revendiquent l'étiquette, or ils sont généralement assez peu michés lochés et s'ils sont obèses, ce sont des fausses qui ne donnent pas envie de jouer avec.

Petit c : tous les boudins ne sont pas féministes et toutes les féministes ne sont pas des boudins. Ceci dit, statistiquement parlant, en ce qui concerne la seconde partie de la proposition, hein... Donc, qu'on soit féministe et qu'on décide de montrer ses miches loches, soit, mais encore faudrait-il que ce soit joli à voir. Autant dire que ce n'est pas gagné.

Petit d : on peut aussi montrer ses miches loches sans en faire un acte politique aberrant. Voilà une attitude très raisonnable. Plus raisonnable encore : être féministe, cacher ses miches loches, fermer sa gueule, changer de continent, voire de dimension. Sinon, on peut aussi mettre une fausse barbe et défiler dans la rue pour faire des simagrées qui insultent ces femmes de chambre dont on n'a aucune idée du quotidien, histoire de montrer qu'on est morale, conscientisée et citoyenne. Mais là, c'est plutôt se faire couper les miches loches qui devrait être obligatoire.

 

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Incorrect

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Encore modeste mais correct

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Correct

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Embauchée direct.

Girl power et tout ça !

22/05/2011

APRES LA MORT CEREBRALE, L'INTESTIN BOUGE ENCORE

 

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Le discrédit de la classe médiatico-politique ira en s'agrandissant, prédiction facile et qui ne coûte pas cher en baguette fraîche. Les péquenots professionnels qui s'affichaient encore récemment avec Yes We Khan sur la bedaine doivent en prendre plein la gueule ces jours-ci. Ce que ça va changer ? Mon pessimisme congénital me souffle : « Que dalle! », accompagnant bien sûr cette lumineuse analyse d'une bordée d'insulte fécales.

L'escroquerie est patente, flargante la solidarité ethnoculturelle d'usurpateurs n'ayant rien à foutre en Europe et encore moins au sommet du pouvoir.

Na und ?

Qui va dégager l'occupant ?

Avec quels moyens, quelles troupes ?

Où sont les structures alternatives qui permettraient à la marge de s'organiser pour le nettoyage ? Tous les syndicats, toutes les paroisses, tous les clubs qui ne participent pas du pouvoir ou qui n'en vivent pas, sont neutralisés. N'attirent que des sociopathes, des mythos, des bras cassés. Et quand bien même demeureraient des « milieux » un peu sains, le lien entre paroles et actes est brisé. On ne sort plus les fourches après avoir lu un article scandaleux mettant en cause nos représentants démocratiques.

« J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie, c'est la vie. »

Le populo n'a rien à foutre de constater des contradictions ahurissantes dans le discours et les actes de l'hyperclasse. S'il se doute, ou sait pertinemment qu'on lui ment, il n'en prend pas acte. Il continue de consommer les merdes qu'on lui fourgue, de voter pour l'ersatz degoche ou dedrouate qu'on lui présente, pas d'émeute, pas de jacquerie, pas même de mobilisation silencieuse et pacifique. Des clopes. Bernique. Monsieur Moyen daigne tout juste participer à une flash mob festive ça et là.

Qu'on se paie sa fiole n'a aucune importance à ses yeux. Il l'accepte. Il l'a intériorisé. Quelque chose en lui lui souffle que c'est sans doute mieux comme ça et que de toute manière il n'y a rien d'autre à faire, sinon ça se saurait.

On ne lynche pas les gens. On ne boycotte pas les élections. On ne fout pas le feu aux préfectures. On ne vide pas ses comptes en banque. On ne fait pas la grève sauvage. On ne sabote pas la propriété de l'Etat. On peut, à la rigueur, voter centre-droite tous les cinq ou sept ans. Voilà une façon digne, raisonnable, d'exprimer son insatisfaction. Les fous et les terroristes seuls vont plus loin. Et puis c'est facile, pour eux : z'ont pas le petit à aller récupérer à 45 minutes de bouchons chez la nounou de l'autre côté du périph, ni la bagnole à amener au garage pour réparer cette panne de clignotant, ni le panier de la ferme à récupérer chez la voisine, ni un crochet à faire par la pharmacie de garde pour avoir une chance de dormir et de ne pas penser avant demain au mobbing, à la stupidité, à l'absence de perspective d'avenir, à la certitude d'une existence toujours plus morne, conne, qui vous dessèche de l'intérieur.

Toutes les « affaires » ne sont jamais que médiatiques, elles durent ce que durent les toquades, leur vie est celle d'un clip de Lady Gaga, et suscitent le même traitement des pisse-copie d'ailleurs. Oulala, controverse, choc, débat, séisme, faut-il-avoir-peur-de ? Conséquences : 0. Monsieur Moyen est blasé, assommé, déboussolé, il comprend plus rien à rien et ne s'en trouve pas plus mal en fin de compte.

« Tu te rappelles quand on s'est faits enculer pour la cinq millième fois ? Vache, hein ? Bon ben voilà voilà, tu rebois un truc ? »

Dans une civilisation où le fichier Excel prime absolument tout, les idées n'ont absolument plus aucune importance. On les agite encore comme des breloques, des vertèbres de martyrs supposées héberger un obscur pouvoir rédempteur, mais elles n'ont plus de portée. Votez pour qui vous voulez ou ne votez pas du tout, soyez mystiques ou agnostiques, dénoncez la négrification de l'Europe ou déchirez-vous la gorge à hurler des hymnes à ses progrès, LA MACHINE CONTINUE DE TOURNER.

Il y a des gadgets mongoliens à concevoir, dessiner, faire fabriquer en Chine, transiter d'un continent à l'autre, distribuer dans les grandes mangeoires des zones commerciales.

Il y a des milliers de produits phynanciers à bidouiller, promouvoir et fourguer pour que le flux des marchandises ne s'arrête jamais.

Il y a des rayons à remplir pour qu'on puisse les vider pour qu'on puisse les remplir à nouveau.

Il y a des nouveaux matériaux révolutionnaires à imaginer, assembler, vendre, pour que gogol puisse mâter dans le métro les mêmes merdes débilitantes qu'il mâtait il y a quinze ans chez lui avec un modem crépitant et une tour bourdonnante.

Il y a des fringues, des verroteries, des accessoires à refiler à des pouffiasses qui les trouvaient has-been il y a six semaines et n'y toucheront plus une fois qu'on cessera de les convaincre qu'ils sont à nouveau tondonsse.

Il y a des trains, des camions, des cargos, des paquebots qui doivent avancer pour dégueuler des milliards de mètres cube de saloperies d'un continent à l'autre puis repartir dans l'autre sens à vide pour que recommence l'imbécile manège.

Au pied de la machine, les communicants tournent comme des derviches aveugles et sourds, bavent des incantations et des anathèmes, chient sous eux sans s'arrêter de danser, ni rien changer au cycle création-vente-destruction-remplacement des milliards de variantes de merdes en boîtes. Dans leurs canards immondes, la pub laisse des trous qu'ils peuvent remplir comme ils le veulent, vérités partielles, contre-vérités bidonnées, prospectives décérébrées, turlupinades électorales, un jour noir le lendemain blanc le surlendemain gris, next please !

Dans cet hideux Barnum, les paroles, les écrits et les pensées n'existent pas. Elles ont au mieux un code-barre et un prix. Que crèvent enfin les cultivateurs maniaques de la Mémoire d'Ouchouitze, et vous pourrez ACHETER A CREDIT vos exemplaires de Mein Kampf à la Migros, juste à côté de Si c'est un homme version hentai.

Et vous trouverez des post-néo-réacs pour s'en féliciter et y voir un grand avancement de la liberté d'expression, qu'ils fêteront en débouchant une cannette de shiraz saveur fruits noirs, à boire dans leur collection subversive de verres en plastique non recyclé.

18/05/2011

PARLEZ-VOUS LA NOVLANGUE MORTE ?

Sympathique petit montage, signalé par les fouthésistes - leur nouveau site fonctionne - basé sur un entretien radiophonique qui remonte un peu. Ca n'échappe pas aux génuflexions tertioreichistes (tout pouvoir abusif se mesure sur l'échelle d'Hitler, punkt schluss), surtout dans la quatrième partie, mais ça reste didactique et plaisant à voir.


LQR la propagande du quotidien - 1 sur 4 par mattlouf

17/05/2011

(PRESQUE) RIEN SUR BEChAMEl

 

Résister. Ne pas craquer. Le piège est trop gros, la facilité trop évidente, la vulgarité de la réaction trop prévisible.

Pour une fois, tenir parole. Ne pas faire comme avec Hussein Banago, et promettre en vain de fermer sa gueule avant de céder une fois de plus au plaisir glauque de la redite.

Aucune chance.

Alors il n'y a plus qu'à limiter les dégâts. Oui, je DOIS l'ouvrir sur BécHameL, y a pas moyen. C'est compulsif. C'est comme ne pas se dévisser la tête quand une rouquine à bonnets D passe sur le trottoir d'en-face, un truc animal, instinctif, impératif.

Pourtant, il semble clair que personne ne peut prendre au sérieux cet étron sublime de la non-pensée judéoccidentale. Absolument personne, nous sommes bien d'accord. Il est lu, cité, invité par des gens à ranger dans la même catégorie que les fans de Johnny ou de Cloclo. Il personnifie le phénomène de foire, le moindre cagibi où on l'enfermerait deviendrait dans la seconde un « cabinet de curiosités ». Qu'il ait échappé à la mort médiatique si longtemps défie les fondements de la rationalité, passe au laminoir ce que nous croyons savoir de la probabilité, annihile la notion d'escroquerie intellectuelle et le souvenir de son juste châtiment. 

Quoi de plus dérisoire que de traquer la boulette ou l'idiotie dans ses productions ? Quel Phou du Profète penserait à émettre une fatwa contre Rémi Gaillard ou Bézu ?

Vaines précautions oratoires. La séduction est trop forte.

Le buzz autour des frasques chtroscanienne ? « Absolument dégueulasse ». La justice américaine ? « Une formidable hypocrisie ». Cerise philosophique sur le gâteau : « Tout le monde n'est pas tout le monde ».

Pitié. Stop. Je me rends. Comme un polytox devant une canette d'Amsterdamer ou un porn-addict croisant Sasha Grey dans son ascenseur. J'ai juté dans mon froc sans les mains. Aucune maîtrise. Jouet impuissant de la caricature du Houtzpah-Master, manipulable à volonté par la caricature la plus outrancière du chouif kosmopolite avec 25% de oy vey gratuits.

Soulagement. Ca fait du bien. Détente. On s'est décrédibilisé une fois de plus, pour peu que quiconque nous ait jamais pris au sérieux. Voilà, on peut recommencer à gamberger dans le vide, pour le plaisir du vide, pour rien du tout.

Et la conclusion qui s'impose est limpide : BécHameL a tout compris, finalement. Il raconte n'importe quoi, n'a jamais écrit une ligne valant une louche de diarrhée post-murge, mais son attitude est la bonne, la seule. Quand il s'agit de défendre son clan, il n'y a pas de mauvaise foi – il ne peut y avoir que la foi tout court. Voilà ce qui nous manque, à nous autres toubabs castrés, goyim asservis, ex-mâles dévirilisés. La détermination de défendre le territoire coûte que coûte, qu'importe les coups bas, les mensonges effrontés, les manips' risibles de grossièreté, les foutages de gueule constatables par les sourds et les aveugles.

Notre culture dévoyée du scepticisme et de la prise de distance nous laisse désarmés face aux autres tribus de la planète, pour qui le doute est une toquade pour fins-de-race « Et si... », « Après tout... », « Tout compte fait... », « T'es qui pour... », « J'vois pas pourquoi... »

Litanie des chercheurs d'excuses et des attentistes. Le cerveau reptilien ceinturé, camisole de force, sédatifs, musique lounge, laisse passer, dans cent ans on sera ailleurs, les méchants seront un jour punis, qui vit par l'épée et gna et gna.

Rien de telles simagrées chez BécHameL. Tête baissée, il fonce tout droit, nie l'évidence, inverse la charge de la preuve, mouline des bras, geint ou menace, tout y passe pour forcer au silence l'importun, le narquois, le sceptique, le bande-mou de la youpolâtrie. Et ni le grotesque, ni l'exagération, ni la malhonnêteté ne le retiennent, personne ne moufte, à peine si parfois certains lui encrêment sa vilaine tronche de fouine. Autodéfense préventive systématique contre tout et tous. Eretz Israël style.

0% de classe, 100% d'efficacité. Kippa Chapeau. Franchement. 

16/05/2011

RIEN SUR RABBI DOMITRIQUE

... sauf quand même un crobard formidable, signalé par deganias et trouvé chez haterz.fr

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NB : la définition exacte du mot "swag" semble sujette à moult interprétations. Pour plus de précisions, demandez à votre whigger préféré.

τρωκτικό

 

Donner est un plaisir spontané, mais il faut parfois un petit apprentissage pour savoir recevoir en retour. C'est normal : qui offre domine, en quelque sorte, et fait son obligé de qui il honore de son cadeau. Le truc du don-contredon, vous voyez. Depuis des lustres, nous jouissions égoïstement de la générosité sans limite de nos amis Divers, sans jamais rien leur offrir en retour, soyons francs. Grâce aux Grecs, cette injustice rapace est un peu corrigée, car ils leurs rendent enfin (modestement, mais c'est l'intention qui dompte) la part qui leur revient des joies véritables de la Diversité.

Eux qui s'étaient sans doute résignés à nous entretenir sans compensation, ça doit leur faire tout drôle. Cette lueur particulière dans l'oeil du donateur récompensé sans qu'il s'y attende, ça fait partie des spectacles les plus attendrissants qui soient. Tout homme devrait pouvoir la contempler au moins une fois dans sa vie.

Grippe-sous comme c'est pas permis, le maire gauchiste de la ville aimerait rapidement resserrer les cordons de la bourse. Comme si ces humbles offrandes pouvaient éponger la dette massive des autochtones envers leurs bienfaiteurs des dunes et de la brousse ! On ne dénoncera jamais assez ce genre de "logique comptable." Les Européens ont trop profité, ils se sont goinfrés sans montrer la moindre forme de gratitude. Il est plus que temps qu'ils fassent preuve envers nos frères travailleurs différents mais égaux d'un engagement à la hauteur de la Richesse reçue.

Cronulla Beach commençait à foutrement dater - fin 2005 quand même. A ce rythme-là, il va leur falloir faire preuve d'une patience de martyr orthodoxe. Mais pas de grincherie : entre l'histoire de Dominique Pine-d'Âne pris la queue dans le sac et ces réjouissances populaires athéniennes, le printemps a quelque chose d'encore plus doux et enivrant que d'ordinaire.

 

13/05/2011

WAKE