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17/09/2011

CA PARAÎT LOGIQUE

A Lausanne, une partie de la rue de Genève n'a pas bonne presse. Celle qui, dès la nuit tombée, devient le haut lieu de la prostitution de la capitale vaudoise. En moyenne, quelque 400 véhicules et leurs occupants y transitent chaque soir, attirés par les travailleuses du sexe et les salons de massage. Un phénomène récurrent qui irrite les habitants du quartier, dont la plupart sont à bout de nerfs. (...) Mais la Municipalité semble avoir toutefois pris la mesure du problème. Une réflexion globale va être menée quant à sa résolution définitive et la mise à l'enquête pour l'érection d'une borne a enfin été lancée.

Lausanne Cités, 15 septembre, page 1

16/09/2011

MOBILITE DOUCE

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Pompé sans vergogne ici.

BABY-SITTER

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Téléphone au milieu de la journée. L'ami Vlad.

Tu peux venir garder la petite ce soir ? On sort. C'est un peu imprévu je sais.

Ben oui qu'on peut, Vlad. Je ne suis pas sûr de comprendre l'urgence mais on peut. Pas trop poser de questions.

Sur place, on nous briffe rapidosse : Anatole, fils de Guilliermine, a son annif' ce soir même. Guilliermine pensait l'emmener au resto, soirée mère-fils, lâchez une larme. Or Anatole a sonné en douce son géniteur, Ülrich, très désireux de le convier à la mangeaille. Ülrich a quitté le domicile conjugal depuis quelques lustres, s'autorisant ça et là à y revenir dormir, et pas sur le canapé-lit, on ignore ce qu'en a pensé Fantine, nouvelle feniaule d'Ülrich, on lui souhaite de ne pas avoir été mise au jus. Les relations entre Guilliermine et et Ülrich, depuis ce temps? *Compliquées* [insérer sourire jaune ici].

A la même table de la belle famille unie autour du bonheur de leur lardon, qui voilà ? Björn, le nouveau sextoy bipède de Guilliermine, bien sûr. Enfin ex-nouvel-ex, quelque chose comme ça ; l'avait envie de vaquer à d'autres cuisses, aux dernières nouvelles. Je suis foutrement mal informé.

Guilliermine est une femme moderne, libérée des carcans du patriarcat fâschÿste, qui fait ce qu'elle veut de son corps et gère sa famille sans besoin de l'aide de personne. Si elle a lu la presse féministe des années 90, elle n'a sûrement pas oublié que les familles recomposées, c'est du velours enrobé de sucre, qui fait baver de jalousie cancérigène tous les couples 0.1, même qu'ils s'en sortent bien mieux parce qu'au moins, avec eux, y a pas tous ces sales tabous au sujet des infidélités de Donneur-de-Sperme ou de la naïveté de Donneuse-d'Ovule.

Ce qu'on vous explique pas, dans Féminaze, c'est que le progrès, la décomplexion joyeuse, la décolonisation de l'imaginaire, ça paraît marrant de l'extérieur mais une fois qu'on y a plongé, c'est plutôt saumâtre comme eau. Un peu comme un plug anal : une fois que c'est mis, le gadget érotique vachement caliente se transforme vite en un truc qui fait mal au cul d'une conne qui s'est rarement senti si... eh bien conne.

Souffler les petites bougies entre les représentants de l'Ancien régime - avec qui aucun traité de paix n'a été signé - et du Nouveau, goguenard et je-m'en-foutiste, Guilliermine, au moment de rejoindre la cantine, ça lui donne comme des reflux.

Alors elle fait ce que fait quiconque chute par mégarde dans la fosse à purin : elle sonne des potes pour leur faire généreusement profiter des miasmes. Quand on pue à plusieurs, c'est un peu comme si on poquait moins soi-même. Bonnes pâtes, Monsieur et Madame Vlad accourent à la sauterie, puisqu'on accepte de garder Vladounette pendant qu'ils vont se payer du bon temps en chouette compagnie.

J'ai l'air, comme ça, de sarcasmer, de condamner, de moraliser la famille Made in Pétain comme panacée et la lapidation des traîtresses qui refusent de se dessécher en silence dans un mariage raté, pour ne pas déranger le bel ordre du Lebensborn. C'est pas ça.

Je l'explique longuement à Vlad quand il revient de sa soirée en apnée. Je lui dis qu'il n'y a pas de mariages "réussi", que la famille est un étouffoir, que nous sommes virtuellement tous condamnés à l'échec vu les circonstances, etc.

J'ai eu mon compte, merci beaucoup, de relations bancales, d'arrangements piteux qu'on s'autorise par tristesse, par épuisement, par désir inconscient de descendre encore plus bas dans la boue pour s'y enivrer à s'en évanouir.

Je JUGE PAS, comme on dit avec angoisse chez les Amis-du-Peuple.

Je m'étonne juste qu'on puisse à la fois se comporter comme le dernier des égoïstes, avec son seul plaisir malsain en vue, et dans le même temps se respecter si peu qu'on puisse ainsi perdre toute dignité, pour maintenir une fiction d'unité à laquelle le gosse ne croyait déjà plus avant de savoir articuler son mal-être.

Tout pourraît être foutrement plus simple, moins glauque, moins ridicule.

La brûlure persistance du ridicule, voilà la clé de tout le bousin. Le programme ultime de protection contre les mauvais choix à répétition.

Ne s'occuper que de son propre cul, quitte à fourrer celui de tous les autres, potes et familles confondus, ça veut logiquement dire qu'on n'aime vraiment que soi. Je crois encore, naïveté cro-magnonne je présume, qu'on protège naturellement, spontanément ce qu'on aime. Que si l'on n'aime que soi, on ne s'explose pas volontairement à la honte, à la gêne, à cette conviction muette mais impérative que tout est complètement de traviole alors qu'on pensait se la jouer décontracté, pas-prise-de-tête. L'épiphanie du ridicule devrait fonctionner à tout jamais comme une infranchissable barrière d'anticorps. Devrait.

On ne peut même pas compter sur le ridicule, faut croire.

09/09/2011

S'AMUSER A EN CREVER

Pompé chez Amerika

 

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06/09/2011

RIEZ, VOUS Y VIENDREZ

Déjà deux ans que le ouacisme se prenait un coup mortel dans la gueule - pour renaître de ses purulentes cendres une nuit plus tard, la vie est dure quand même. Et à peine le temps d'approfondir ma connaissance du vignoble vaudois, de trouver enfin un boulot stable, de parcourir moult miles canadiens, que déjà revoilà une nouvelle mise à mort publique et hilarde la Mête Ibbonde. Enfin, il paraît, c'est Atlantico qui le dit et je n'ai jamais ni bu ni couché avec ces gens, donc la fiabilité de leurs renseignements, hein, enfin, bref. Pourquoi iraient-ils inventer cela, en même temps ?

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J'ai beau faire un gros effort pour fouiller dans mes souvenirs d'antifa à deux balles, je ne me rappelle pas avoir pris la lutte contre l'adolfisme comme quelque chose de marrant ou de léger. C'était tragique, tétanisant, enrageant. A la limite, un festival de gros punk pour "fustiger-l'intolérance" ? Pourquoi pas ? J'y suis allé, c'était une manière de joindre 5% d'utilité fantasmée à 95% d'agrément bien concret à base de bibine et de décibels. Mais une grosse marrade où l'on reste assis entre deux applaudissements ? Concrètement "Rire ensemble contre le ouacisme" ? Inepte, même pour l'ardent gribouilleur de tracts que j'étais alors. Le retour de la Bête, c'est pas des conneries qui prêtent à la gaudriole.

Alors à quoi donc pensent les organisateurs d'un tel événement ? Est-ce qu'ils vous sortent un discours sur l'air du rire, "Meilleure arme pour combattre l'exclusion" ? Est-ce qu'il s'agit de tourner le ouacisme en dérision, d'exposer sa fragilité dogmatique, ce genre de choses ? Jamais eu l'impression que c'était à l'ordre du jour. Il y a des choses, voyez-vous, avec lesquelles on ne peut pas *transiger*, des *limites* à ne pas franchir, des plaisanteries qui sont *douteuses* voire *nauséabondes*. Causer d'humour avec ces crispés volontaires peut être aussi éreintant que de prendre des cours de cuisine chez une anorexique.

Oui, il y a aussi beaucoup de gens sinistres, monomaniaques et coincés du cul chez les xénophobes. Mais ce n'est pas le propos.

La dérision peut être une arme efficace, mais tout dépend de la cible qu'on lui assigne. Elle peut faire des ravages pour saloper un consensus, des règles de bienséance bien établies, auxquelles personne ne peut se permettre de toucher sans risquer son job ou sa réputation.

Ce fut longtemps le cas de la virginité de la maman à Jésus, pour ne prendre qu'un exemple idiot. Un libertin véritable se devait alors de clamer qu'il avait vérifié par lui-même et que Marie était une salope. Scandale assuré chez les puritains, acclamations des prétendus libertaires quelques siècles plus tard.

Mais railler une idéologie illégale et unanimement condamnée par tout ce qui ouvre son claque-merde en prime time ? Vous m'expliquez à quoi ça sert ? Et la différence profonde avec les déclarations d'amour du prolétariat au président Mao ?

Sur  dernier point, pas besoin d'explication, en fait. La différence, c'est que les rigolistes antiracistes n'ont pas besoin d'être terrorisés par une police politique pour surjouer leur engagement Citoyen. Ils sont leurs propres flics. Ils font eux-même attention à expurger leur lexique de mots pouvant heurter la sensibilité d'une minorité. Leur existence est un joyeux panoptique dont leurs potes sont les gardiens. Et il y en a encore qui osent parler de médias aux ordres. Aux ordres de qui, tas de moules ? Ils n'en ont même plus besoin.

Pas besoin non plus de s'étendre sur le fait que ces mêmes libertaires s'étranglent d'indignation quand on rigole d'Ochouitze ou de l'esclavage. Ca ne se fait pas. Puritanisme. Consensus moral menacé. Bien entendu, vous ne leur ferez pas admettre une si mastoque évidence. Ca n'est pas la même chose. Il y a des limites. Je ne veux pas entendre ça. Und so weiter. Cessez de rire, charmante Elvire, la flashmob est terminée et il y a du loup fasciste à chasser de Paris.

Visiblement, cette angoisse inquisitrice n'empêche pas de se poiler pendant 45 secondes chrono. On verra bien ce que ça dure. Je serais curieux d'assister à une rencontre entre des zygomatologues de cette classe et une manif Mort-pour-rien en mémoire d'un énième faucheur de scooter, crevé comme une merde parce qu'il n'a pas tout à fait compris la fine différence entre route et trottoir. Le dialogue interculturel risque d'être assez savoureux.

Une modeste consolation, face à tout cela, c'est de se dire que rigoler ne sera bientôt même plus possible.

J'en entends souvent se payer un petit vertige sécurisé en évoquant Desproges, et imaginer les bennes d'excrément qu'il se prendrait sur le grain de beauté en sortant de nos jours les belles horreurs qui ont fait sa gloire il y a une génération. Il est très heureux que Desproges n'ait pas vu nos temps châtrés et oestrogénisés de force. Il est même bon, souhaitable, nécessaire, que la moindre plaisanterie sur le Vivre-Ensemble-sans-les-Blancs soit sanctionnée d'un séjour en cabanon, que tout les Guano-Tanamo du monde libèrent les fétichistes de Mou-à-Merde et remplissent leurs cages de bons cons lourdeaux se permettant une boutade à vague caractère ethnique.

Tant qu'il sera possible de dédramatiser, Monsieur Moyen pourra se convaincre qu'il est dirigé et sermonné par des gens "un peu extrêmes" mais quand même raisonnables. Vous voulez faire d'un corniaud un vrai clebs de combat ? Oubliez les gratouilles et les friandises : c'est fenêtres opaques, bastonnade quotidienne et écuelles de sang frais. Pour l'instant, le Médor occidental ne se prend que brimades, crachat, humiliations et contre-ordes imbéciles. Vous n'en pouvez déjà plus ? Demandez-en encore plus, beaucoup plus, et beaucoup plus vache si vous espérez trouver en vous de quoi ridiculiser le score de l'ami Breivik.

05/09/2011

AINSI PARLA GAG

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Lire les commentaires d'un blog est un exercice qu'on a rarement de bonnes raisons de s'infliger. Pour des raisons qui dépassent ma comprenette et dont je me félicite, ces pages ont été épargnées, et ce depuis mars 2007 quand même, par l'essentiel des malédictions propres à ce genre de soutes publiques: gauchiasse à Caps Lock frénétique, faux narquois à références adolfiques, distributeurs de Godwins par canadairs entiers... Tout au plus ai-je dû subir les crachotements épisodiques de schizoaffectifs nauséeux, un dommage collatéral plutôt modeste. Pour le reste, salutations aimables et encouragements appréciés ont constitué la norme. Je m'estime donc plutôt chanceux.

Mais chez mes compères scribouillards, ce n'est pas toujours le cas. Je m'abstiens donc de trop m'attarder dans leurs sections de com', écoeuré à vie de tout débat contradictoire avec des putes qui vous feraient flinguer dans le dos ou encabanner à vie si elles pouvaient le faire avec la garantie de récolter une médaille écométissocitoyenne au passage.

Si vous êtes aussi avisés que je puis l'être (or vous me lisez, donc vous sentez bon de la bouche et meilleur encore de l'entrefesse), vous faites sans doute de même, que ce soit ici ou ailleurs. Auquel cas vous auriez très imbécilement loupé cette contribution de GAG, qui mérite de remonter de la cave pour s'inviter à table.

 

Ce qui est très, très frappant, c'est la double acculturation que nous avons subi et en si peu de temps.

Nous vivons désormais dans un "pays" (remarque valable pour l'ensemble de l'Europe occidentale, et encore je présume qu'à l'est ça doit bien commencer à pourrir aussi) dont les mœurs ont été et africanisées et américanisées, et dans le même élan.


L'africanisation, c'est l'effondrement absolu de la discrétion, de la politesse, de la courtoisie, de la pondération. C'est la transformation systématique de tout immeuble -tous standings confondus- en HLM merdique dès que telle ou telle populace l'habite. C'est le bruit, énorme, immense, systématique, c'est la saleté, c'est la puanteur, c'est la dégradation, les ordures, les déjections, les mouches, les crachats par terre. C'est des grands chimpanzés costauds qui se mouchent dans leurs doigts (vous savez, en appuyant sur une narine), c'est des cris, des hurlements et du raï chaque nuit pendant la Fête Nationale du Ramdam. C'est des regards noirs, des sourcils froncés, des couteaux qui sortent trop vite, de la saleté physique, environnementale et surtout de la saleté d'âme.

L'américanisation, je ne vais pas m'étendre là-dessus, on connaît puisque c'est une acculturation par le haut (l'africanisation étant une acculturation par le bas). C'est des jobs pourris, des salaires merdiques, des collègues immondes, moralement plus bas que des punaises, des rêves de caissières partagés par l'ensemble de la population du plus minable au plus friqué (je crois que c'est la première fois dans l'histoire ; comme dit Renaud Camus, "la seule chose qui différencie aujourd'hui les riches des pauvres, c'est l'argent"), des goûts identiques, de la bouffe à peine différente, de la musique calibrée déversée de LA à Vladivostok, la consommation comme dieu, art et fin en soi.

On ne peut pas aborder correctement une journée lorsqu'on est ainsi cerné par la laideur : il devient impossible de vivre et encore moins d'envisager de transmettre la vie.

La nostalgie dont je parlais plus haut gomme évidemment les désagréments : oui bien sûr aucune époque n'est si enviable que ça, mais les inconvénients du passé (enfin, faut voir quel passé : avoir pour horizon de terminer la tripaille répartie sur 5 mètres en 1916 à l'âge de 19 ans n'est guère séduisant) font partie d'une sphère de vie globalement plus saine que ceux d'aujourd'hui.

L'infecte double invasion contemporaine endort grâce à de puissants anxiolytiques : RTT, loisirs, écrans partout, haut-parleurs partout, picole, bouffe, shit, fast sex (comme on dit "fast food"), etc.

Si on élimine cette couche de vernis, on succombe face à un vide terrifiant. Adolescent j'avais lu la trilogie rigolote "Le Guide du voyageur galactique" et je me souviens qu'on y évoquait une peine de mort particulièrement sophistiquée : on vous mettait en présence de l'infini de l'univers, ce qui avait pour conséquence de vous déconnecter définitivement, n'étant pas apte à supporter -même physiquement- une telle confrontation.

03/09/2011

VITE, DU HAUT-DEBIT ET DES CREDITS CONSO

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Vos mâles sont tellement cons et obsédés du cul que vos filles risquent de se faire passer dessus bien avant l'âge ? Caillassez-leur les loches. C'est tellement limpide, intelligent, simple, ecofriendly (rien que des matériaux naturels et des méthodes ancestrales) que ça vous ferait presque oublier d'applaudir avec les pieds.

J'ai bien potassé mon Gauchisme sursocialisé pour les nuls, je sais donc parfaitement  quelle réaction adéquate : c'est la faute à la pauvreté. Et donc au capifascimachitalisme. Et donc aux Blancs. Solution en trois temps :

 

1) s'excuser très fort, en s'auto-fessant avec une branche de datier

2) accorder l'asile aux mutilées, à leurs mères (pour les rééduquer citoyennement), à leurs pères (pour les sensibiliser aux notions compliquées de "protection de l'enfance" et de "responsabilité parentale") , leurs frères, leurs cousins, leurs voisins, leurs ennemis mortels, leurs hyènes domestiques, leurs microbes résistants aux antibiotiques (pour faire chier les ouacistes).

3) envoyer de l'argent, beaucoup d'argent, encore plus d'argent, et des ordinateurs portables, et des zaïpades, et des livres d'Attali et BecHameL en version manga sans texte, et des crédits conso et toutes ces belles marchandises que le machipatricapinazitalisme leur fait cruellement miroiter sans leur donner les moyens de se les offrir démocratiquement.

 

Merci, slate, de nous ouvrir de nouvelles perspectives sur la richesse de la diversité.

01/09/2011

DECALAGE

Il y a une petite génération, quand vous haïssiez la société et viviez dans un quartier pourrave, vous écoutiez facilement ce genre de choses :

Majoritairement, les bons bourgeois n'aimaient pas ça. Certains de leurs enfants affectaient peut-être un certain intérêt pour les bas-fonds, histoire de faire chier papa, mais papa, lui, affichait un solide mépris pour les loubards, leur musique de sauvage, leurs dégaines crasseuses, leur nihilisme. Pas un politicard, d'aucun parti respectable, n'aurait imaginé s'en faire un électorat en flattant leurs moeurs, en citant leurs artistes comme des sources d'inspiration. La référence la plus audacieuse qu'un Mitterand ait tenté de manipuler était l'incroyablement propret, inoffensif et insupportable Balavoine, dont le souvenir nous fait chérir cette belle invention qu'est l'hélicoptère.

Zappez trente années, et écoutez Mongolène citer du Diams, sans se faire exclure de son parti ni perdre son statut de semi-présidentiable. Voyez les jeunes bourgeois d'hier dragouiller les bas-fonds météquifiés des quartiers tiers-mondisés, suer d'une trouille émoustillée face aux analphabètes à biteboxe qui les conchient et appellent sporadiquement à leur assassinat. Les salles de musique des écoles publiques transformées en salle de répétition pour morveux décérébrés marmonnant des allitérations imbéciles, qu'ils infligeront à une pleine salle de parents le jour de la remise des diplômes. Sur les chaînes brassant des millions et ciblant spécifiquement les 12-16 ans, la négritude haineuse, frénétique, revancharde est diffusée en boucle. Elle dégueule des fenêtres de pratiquement toutes les bagnoles conduites par les moins de cinquante ans, mâles et femelles confondus. Elle se retrouve jusque dans la pub, qu'il s'agisse de promouvoir des fringues pour enfants, une bagnole, un crédit-conso, va savoir quoi.

Pas trente ans pour passer de Renaud à Fifty Cent, le second vendant cent mille fois plus d'albums que le premier. C'est peu, trente ans, à l'échelle historique, pour un effondrement si radical de toute culture populaire. Ils sont où, les loubards, à présent ? Ils rasent les murs, comme les autres. La substitution culturelle les a rattrapés et plus personne ne les prend au sérieux. Leur "copain Mohammed" se fout de leur gueule, les traite de pédé, leur fauche leur mobylette, consent tout juste à leur vendre leur dose de chichon hebdomadaire. C'est à peine s'il existe encore des gens qui comprennent leurs références esthétiques, qui décryptent l'antique message que proclamait le fait d'arborer une tignasse, un cuir et des bottes. Obsolète, tout cela, venant d'une autre planète - alors que l'abomination Raï'n'B est considérée comme plus ou moins mainstream.

Qui n'en ressent pas une forme nauséeuse de vertige n'est déjà plus vraiment vivant.

22/08/2011

"QU'ILS BOUFFENT DU SABLE"

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Après avoir expliqué longuement qu'il se fout impérialement du Moyen-Orient et de ses histoires de massacres entre cousins incestueux, l'ami Goad se fend malgré tout d'un processus de paix maison :

A mes amis Arabes et Musulmans du Moyen-Orient, tout particulièrement ceux qui ne charcutent pas de clitos ni ne fistent de chameaux, je dis salaam. Bien que je ne puisse prétendre apprécier le goût de l'houmous, je reconnais que le comportement des Etats-Unis au Moyen-Orient a été méprisable. La définition qu'a mon gouvernement d'un régime corrompu et antidémocratique n'a pas de sens, sans quoi il aurait vitrifié l'Arabie Saoudite depuis des lustres. Fut un temps où l'Amérique soutenait Oussama Ben Laden dans la guerre d'Afghanistan contre les Russkofs, mais elle a fini par le tuer. Elle a soutenu Saddam Hussein dans la guerre de l'Irak contre l'Iran, et lui a même dit qu'elle se contrefoutait qu'il envahisse le Koweit. Mais quand il l'a fait, elle lui a déclaré la guerre. Sous prétexte d'armes de destructions massives qu'elle n'a pas pu découvrir, elle a envahi l'Irak une fois de plus et tué Saddam Hussein.

Mon seul alibi, c'est que je n'ai jamais pu élire les politiciens américains de mon choix, et qu'en conséquence je ne me sens pas le moins du monde responsable de leurs décisions, alors ne me faites pas exploser, ni moi ni ma famille, s'il vous plaît. En revanche, en signe de ma conviction que mon gouvernement avait tort, j'aimerais vous renvoyer tous vos frères musulmans.

A mes amis Juifs/Israéliens/Hébreux/Ashkénazes/Séfarades du Moyen-Orient, je dis shalom. Vu vos faibles effectifs, ce que vous avez pu accomplir à travers l'histoire est stupéfiant. J'ai une admiration certaine pour les juifs pratiquants du monde entier, ainsi que pour ceux qui ont cessé de pratiquer et commencé à travailler. Je n'arrive toujours pas à savoir si vous constituez une race ou une religion, j'ignore donc si vos prétentions territoriales relèvent du « sang et du sol » ou de « l'âme et du sol ». De toute manière, faut que je vous dise : quand bien même le retour d'Israël au Moyen-Orient vous paraîtrait héroïque et voulu par Dieu, j'estime que votre présence là-bas est vraiment une très mauvaise idée. Sachant ce qu'il s'est passé durant la Seconde Guerre mondiale, on n'aurait pas pu écrire pire scénario pour un nouvel épisode de votre histoire en vous plaçant dans un endroit surpeuplé de gens dont le Livre Saint dit tant de mal des Juifs.

(...) Pourquoi pas vous établir dans le New Jersey ? Je rajoute même le Delaware pour le même prix – tout le monde se fout du Delaware. Vous pouvez aussi avoir tout le Nebraska. Ou tout le désert des Mojaves. Je ne suis pas sûr que Dieu s'inquiète de l'endroit où vous vivez sur Terre. Mais pour votre propre sécurité et pour éviter une Troisième Guerre mondiale imminente, je vous suggérerais de foutre le camp rapidosse du Moyen-Orient.

Si aucun des deux camps n'accepte mes généreuses propositions, je me lave les mains de toute cette histoire. Qu'ils bouffent du sable et qu'ils s'explosent parmi en tout petits morceaux. (...)


20/08/2011

VERY BAD TRIP

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La soirée avance lentement tandis que je m'avachis devant n'importe quelle histoire de flic américain. Sonnerie de téléphone. C'est X, compagnon de déglingue discrète et socialement bien intégré sous des dehors d'ex-cogneur de rues. A-t-il un coup dans le nez ? Il veut causer, il semble contenir avec peine un trop-plein rage, de dégoût et de mépris rigolard, cocktail bien baroque. En cause, le TJ et son portrait d'une famille bourbine aigrie, nicht kontente de voir ses terres confisquées par de richissimes Aussländer qui peuvent se payer des baraques qu'eux ne pourront jamais s'offrir, même sur plusieurs générations d'endettés chroniques. Fureur de X, arrivé dans le pays il y a plus de trois décennies.

- C'est quoi le problème avec les Suisses, tu m'expliques ? Vous voulez pas les étrangers pauvres parce qu'il viennent vous piquer vos boulots. Vous voulez pas les étrangers riches parce qu'ils vous volent vos terres pour y construire des villas. A chaque fois qu'il y a un problème, c'est les étrangers qui s'en prennent plein la poire. Mais FOUTEZ-NOUS TOUS DEHORS, merde ! Vous attendez quoi ? Ayez un peu de couilles, putain ! Allez jusqu'au bout de cette sale logique sournoise !

J'hésite un peu à lui boucler au blair, pas vraiment d'humeur. J'essuie la tempête comme je peux, en restant calme, en essayant d'en placer une ça et là dans le flot de sa logorrhée. Non X, avec toi y a pas de souci, le taux de mélanine est OK, le comportement aussi, les preuves d'intégration en nombre, on se calme et on respire, t'es pas sur nos petites listes. Mais X n'en démord pas. Il revit carrément Schwartzenbach. Il sent son fauteuil d'immigré se transformer en siège éjectable. Sa panique est à moitié feinte pourtant. Il veut une bonne engueulade sérieuse, et je suis visiblement le seul dans un rayon de deux cent bornes à pouvoir lui offrir ça.

Avons-nous vraiment vu les mêmes choses à la téloche ? Le TJ qui lui a donné des visions d'expulsions massives imminentes m'a paru aussi politiquement correct et languedeboisé que d'habitude. Ce qui me donne par réaction des envies de nettoyage ethnique sous stéroïdes, il y voit les prémisses assumées d'une future guerre civile. Quand le poste me cause, j'entends la voix du Komintern, lui celle de l'Internationale Brune. C'est relativement troublant.

On raccroche en se promettant une invitation chez l'un ou l'autre, avec à la clé un gros gueuleton et bien pire encore en matière de baston verbale, de coups bas idéologiques et de pure mauvaise foi militante.

12/08/2011

IDOLES NOIRES, LOQUES BLANCHES

 

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Des serments de fidélité au Noirs. De la capitulation. De la reddition sans condition. Du soutien inconditionnel à la Black-Run-America jusqu’au Royaume Uni. De l’émasculation. Voilà tout ce que nous voyons dans ces images. En trois ou quatre générations d’endoctrinement et d’ingénierie sociale, les gauchistes blancs ont réussi à créer une nation entière (et peut-être l’occident tout entier) d’invertébrés leucodermes.  (…)

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Soumission et culpabilité éternelle. J’espère que tout gauchiste blanc qui arrive en ces pages, en hurlant que ce site est l’incarnation du Mal absolu, étudiera de près ces clichés. Mettez-vous-en plein les yeux, confortablement installés dans votre grand studio de Portland, Boulder, Austin, Seattle, ou dans les quartiers friqués de New-York ou de n’importe quel ghetto sécurisé pour richissime blanchouilles. Savourez-les en même temps que votre café Starbuck en écoutant telle ou telle abominable merde pondue par Zooey Deschanel, ou pendant que vous signez pour une nouvelle campagne en faveur d’Obama en 2012. J’espère que vous comprenez que ce qui se passe actuellement en Angleterre pourrait se produire en Amérique demain si le mauvais Noir se fait flinguer par un flic. (…)

Ces deux photos symbolisent tout ce qui ne tourne pas rond dans le monde occidental moderne, tout ce qui cloche dans notre culture et ses valeurs les plus importantes.

 

Traduit à la truelle depuis http://stuffblackpeopledontlike.blogspot.com

09/08/2011

GRANDE PEUR DES MAL-PENSANTS A TEMPS PARTIEL

 

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Je me goinfrais de kilomètres de route canadiennes et de malbouffe arrosée de bières artisanales quand l'ami Breivik est passé à l'action. Je n'ai donc rien suivi du vraisemblable déluge de larmes humanistes et ouacistophobe qu'elle a déclenché, et je m'en félicite encore. Il devient si difficile de ne pas être au courant de quelque chose, l'occasion était trop belle. De retour depuis peu, je persiste dans l'ignorance délibérée et me concentre sur le monstrueux pavé pondu par le tueur – 1500 pages A4, quand même !

Jusqu'ici, c'est écrit clairement, un peu redondant et lourd parfois, mais j'avance tranquillement et posterai mes lumineux, indispensables et très attendus commentaires à mesure de ma lecture. Patience, chenapans !

*

La machine à glorifier l'extinction des toubabs ne s'est pas encore remise de son orgasme. Ils n'y croyaient même plus, les malheureux ! Enfin un faf qui assumait son discours jusqu'au bout et qui l'appliquait pour de bon, et avec quelle efficacité !

Frissons ! Imaginez toute une escouade de Breiviks agissant simultanément dans toutes les grandes capitales d'Europe et d'Amérique... Le tsunami de sang et de panique...

Pour l'instant, les seuls qui paniquent vraiment, ce sont les réacs qui espèrent ENCORE obtenir un jour son brevet de respectabilité des commissaires post-maos SANS baisser leur froc trop bas. Leur crainte est que la boucherie d'Oslo ne provoque une accélération de la chasse au droitard assumé. Encore quelques timbrés dans ce genre, et on ne pourra vraiment plus rien dire, voilà le fond de leur angoisse.

« Moi, monsieur le Commissaire du Néo-Peuple Métissé Fraternel, je vous jure sur la tête de Nelson Mange-la-moi et de Marsouin Clystère King que je n'ai envie de tuer personne ! Absolument personne ! Même pas des gens qui gueulent que tous les Blancs sont des ouacistes à tabasser, ou des infidèles à zigouiller ! Pas plus beau joueur que moi, Camarade ! Voyez comme ma gueule est violacée du côté droite, c'est à force de tendre la joue, que ça en devient du cuir, tâtez donc ! Plus tolérant que moi, ah! C'est que je pourrais donner des leçons à la Gôsche, moi ! Je pratique presque autant qu'ils prêchent!»

On aimerait bien savoir à qui s'adressent de si frénétiques protestations de bon élevage. On se doute hélas qu'elles voudraient être entendues par les mêmes vieux ennemis imaginaires : le genre de types foncièrement opposés à leur conception du monde et de la société, mais raisonnables, prêt à dialoguer et à remettre leurs propres convictions en question, entre adultes.

On sort la tronche des cagues, les copines, et on m'écoute deux secondes :

 

ce type d'être humain n'existe pas

 

Vous ne les ferez pas changer d'avis, ils ne modifieront en rien vos convictions, tout échange avec eux est un gaspillage de temps et d'énergie peut-être plus grotesque encore qu'alimenter un compte Facebook. Chez eux comme chez nous, vous trouverez d'égales proportions de sinistres trouducs, d'érudits avec qui causer cinéma jusqu'à l'aube, de belettes bien disposées pour quelques culbutes amicales, de tarés à éviter quitte à faire un 180° sur l'autoroute, et de pauvres types ordinaires, ni bons ni méchants.

Passé les négligeables variations individuelles, vous avez toujours des gens qui pensent que l'extinction des toubabs est une illusion paranoïaque, un concept ouaciste à censurer, ou la meilleure nouvelle du siècle. Des salopes, des traîtres, des enculés qui vous haïraient au-delà de la tombe s'ils savaient comment faire. Que vous imitiez Breivik ou l'abbé Pierre, rien n'y fera. Vous êtes une ordure à abattre ou encabaner à vie, et croyez bien que peu de choses les retiennent de le faire.

 

*

J'ai déjà lu quelque part qu'un renforcement de la répression était, tout au contraire, parfaitement souhaitable, et c'est une analyse qui semble relever du pur bon sens. Le réac a encore trop de marge de manoeuvre, et c'est un des facteurs qui expliquent son apathie, son absence tragique d'organisation. Nous ne souffrons tout simplement pas encore assez. Ce n'est pas un maso qui l'affirme. J'estime au contraire avoir ma dose en matière de criminalisation, de clandestinité et d'étouffement. Mais je n'ai encore tenté de tuer personne, hormis mon auguste personne et par des moyens agréablement lents. Puisque le faf est un assassin en puissance, il faut en déduire que tout a été trop facile pour ma pomme jusqu'ici. C'est valable pour tous mes cousins en fafitude.

A ces derniers, je pose la question suivante, toute rhétorique puisque la réponse est évidente. Croit-on encore que nos buts puissent être atteints par des voies moins *terrifiantes*, dans tous les sens du terme ? Votre Reconquête, ça va se faire en douceur, avec des tazers basse consommation, des charters en peluche, et les applaudissements discrets du G8 ? Vous pensez faire exactement comme depuis un demi-siècle ?

Vous pensez que vous aurez le choix ? Vous pensez que vous aurez les moyens financiers et médiatiques, les appuis politiques officiels et officieux, les réseaux locaux et internationaux nécessaires pour une prise de pouvoir Sans Haine, Ni Violence Ni Armes à l'échelle continentale ? Vous croyez que vous serez éternellement confrontés à des punks à chien rachitiques, des conseillères régionales socialistes à limousine de fonction, et des simiens à peine foutus de foutre le feu à leurs propres quartiers de merde ? La Yougoslavie et l'Irak, paradis multiculturels totalitaires jusqu'à l'effondrement du régime, ça vous dit quelque chose ? Quand il n'y aura plus de quoi payer la flicaille et maintenir les banlieues occupées sous la perf' des allocs, vous présumez que des tracts et des lance-pierre, ça va suffire pour vous mettre à l'abri si vous n'avez pas les moyens d'aller vivre dans un bunker campagnard ?

Je ne me réjouis pas de cette perspective, si vous voulez tout savoir, car bien que je le regrette souvent, je ne suis pas un cinglé meurtrier, et parce que je n'ai aucune envie que ma famille s'en prenne plein la gueule sans que je puisse y faire grand-chose. Pas plus que neuf types sur dix qui viennent lire ceci. Mais si on ne choisit pas son ennemi, et qu'on est choisi par lui, c'est lui aussi qui impose le choix des armes. Aucune mythonerie là-dedans : relisez Céline et vous vous souviendrez que "Sans or, pas de Révolution." Et nous sommes absolument fauchés, pour ce que j'en sais, et je ne vois pas comment nos phynances pourraient s'améliorer d'ici le prochain quart de siècle, vu les culs qu'il faut lapper pour parvenir.

Que ceux qui taxeraient ce discours d'irréaliste clownerie d'ancien jeu-de-rôliste se posent la question en termes de fric, d'organisation, de communication et de collusions avec les VRAIS décideurs de la planète. On verra alors qui se mitonne les illusions les plus grasses sur les moyens d'atteindre leurs objectifs.

Le visa d'acceptabilité de l'ennemi est une offense, un tatouage de prostituée. Nos idées sont criminelles, elles doivent l'être, elles ne peuvent être rien d'autre. Elles le resteront aussi longtemps que les limites de la loi, de la décence, de la morale et de l'engagement politique seront fixées par les fils de hyènes qui travaillent à faire de l'Europe une prison-supermarché, enfermant une plèbe beige, stupide, illettrée et vendue aux usuriers dès la naissance. LEUR morale, LEUR droit, LEUR décence doivent être nos torche-cul. Dans le verbe d'abord, dans le geste à chaque fois que possible.

Si le massacre de Breivik a fait du tort médiatique à qui que ce soit, c'est à la droite réformiste, celle qui croit encore que tout se règle avec des interdictions de bourre-cas, des cours de civisme obligatoire et du viagra républicain en suppositoire. Si on ne vise pas une carrière de parlementeur, je ne vois pas de raisons de s'en plaindre.

*

Je retiens par avance deux objections : 

a) se palucher sur l'air des Carnets de Turner, c'est la posture de types qui ne sont pas là dans la rue quand on a besoin d'eux et qui font profil bas dans leur propre quartier face à une poignée de gamins dégénérés. C'est correct et je ne me la joue pas Grand Guerrier Urbain. Comme n'importe quel pauvre connard, je fais ce que je peux pour vivre le moins courbé possible et maintenir en un seul morceau les lambeaux de ma dignité. Je ne donne pas de leçons et serais plutôt du genre à en prendre partout où je peux.

b) il est presque impossible de tenir un tel discours à un public sympathisant mais modéré. C'est là encore correct, surtout si on espère les inciter à voter ouvertement pour un parti légal. Mais un modéré que vous ne pouvez pas radicaliser sur le long terme, à l'usure, ne mérite tout bonnement pas tant d'égards. Et si je ne me hasarde pas à affirmer que nous avons besoin de milliers de nouveaux Breiviks, je demeure convaincu que l'Europe ne survivra pas sans se foutre dans la plus gigantesque colère de son histoire.

23/07/2011

SERIOUSLY DERANGED

18/07/2011

POUR SE DETENDRE A LA PLAGE

16/07/2011

SHOW YOUR FUCKING HATE

14/07/2011

LE MONSTRE AUSSI REGARDE EN TOI

13/07/2011

FROM VENGEANCE TO VICTORY

11/07/2011

QUAND LE SINGE DE DROITE LUI FAIT RISETTE...

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... le singe de gauche lui chie dans la bouche : Michelle Bachmann, Buveuse de Thé, vient de l'apprendre à la dure. On va pas se fatiguer la lacrymale pour elle, mais relever trois choses au passage.

 
1) l'affaire n'a aucune espèce d'importance. Elle en prend parce qu'une élection approche et qu'on peut juger sa proximité à la puanteur qui l'accompagne. C'est la foire aux fosses communes excavées, aux sacs poubelle fouillés déchet par déchet, aux menstrues et traces de freinage étudiées au binoculaire. La démocratie est un égoût qui déborde à chaque fin de terme. On compte parmi ses plus ardents sectateurs des gens qui, incidemment, aiment fouiller dans le caca de leurs contemporains avec leurs génitoires, c'est peut-être un signe, mais de quoi ?
 
2) on pourrait s'amuser à comparer les taux de meurtres, de suicides, de viol, de surendettement, de divorces, de chômage, de maladie mentale, de toxicodépendances variées, chez les Négroyanquis actuels et leurs ancêtres d'il y a un siècle ou deux. On pourrait trouver d'amusantes disparités. Les traîtres et les négrolâtres veulent y voir une apologie de l'esclavage, c'est du pur foutage de gueule et ils le savent. Reste qu'on peut se demander effectivement si les Noirs n'étaient pas plus heureux et productifs du temps des cotonnades, mais les gens qui ont la réponse la plus plausible risquent gros s'ils la fournissent. Démontrer qu'un Blanc dégénéré a tort sur toute la ligne en matière d'ethnologie ne mérite pas qu'on aille en taule, surtout pour une énigme si facile à résoudre.
 
3) moralité de l'histoire : quand un droitard essaie de piquer les jouets d'un gauchiste, il se brûle les doigts et passe pour un con doublé d'un hypocrite particulièrement maladroit. C'est bien fait : pour chanter Blaquisebioutifule, il faut être doté d'un organe qu'on reçoit à la naissance, et tous les toubabs ne reçoivent pas les gènes ad hoc. C'est une affliction qui ne s'improvise pas, parce que les vrais malades détectent instinctivement le simulateur. Ce dernier s'expose donc à la raillerie de ses ennemis et aux quolibets des minorités qu'il croit draguer en rampant à leurs pieds. Il perd donc sur toute la ligne mais, comme le cocu de la fable, il est toujours le dernier à le savoir et la plupart du temps, il ne s'en rend pas même compte. Se faire cocufier est encore ce qu'un conservateur sait faire de mieux.

Conservateurs modérés de mes deux, faites votre choix : devenez enfin les nazis que les gauchiasse vous accusent d'être, ou abjurez vos péchés réacs et faites-vous maoistes une fois pour toutes. Vos tentatives d'oecuménisme politique et d'ouverture aux gens qui veulent vous scalper sont un spectacle presque douloureux tant il est malsain.

09/07/2011

CIVILISATION SYMPA

Ne parlez pas d’Europe, ou d’Occident, voire de la civilisation qui y est née, c’est un truc de bourrins prétentiards, de colonialistes à peine déguisés, de ouacistes qui n’assument pas.


Sauf bien sûr si vous la résumez à son côté sympâââ. A ses « valeurs », voyez ? Ou plutôt à son unique, sa seule putain de « valeur » : n’en avoir absolument aucune, ne jamais juger personne  - sauf les pédophiles et les nazis, parce que faut pas pousser quand même. Enfin les nazis surtout, parce que les pédos, il y a encore une génération, ça posait déjà moins de problèmes et violer des enfants n'a jamais empêché personne de voter à gauche, s'pas ?

 

« Pour vivre parmi nous, vous devez accepter qu’on accepte tout de vous ». Message adressé aux portes de l’Occident. Attention : civilisation sympa. « On n’est pas des « strémistes » ici, alors ça serait teeeellement sympa de l’être aussi ! »

 

Oubliez tout le fond culturel qui a mené à la situation actuelle, la chrétienté, l’influence gréco-romaine ou germanique, virez tout ça. Ne doit rester qu’une coquille vide, une auberge « espagnole » faute d’un terme moins affreusement national. Vous y trouverez ce que vous y amènerez. Sauf si bien sûr vous y amenez de l’exclusion et du strémisme, parce que

 

1)  on n’est pas strémistes, même qu'on sait pas ce que c’est, nanaère


2)   vous venez de pays pauvres, opprimés et exotiques, donc vous ne pouvez pas être strémistes vous-mêmes, c’est normal, Bon Sauvage, tout ça


3)   puisqu’on sera sympas avec vous, vous le serez AUTOMATIQUEMENT avec nous, c’est normal, humain, scientifique, ça DOIT être comme ça bordel, et les ceusses qui sont pas d’accord, toute manière c’est des strémistes. Bouclons la boucle, circulez citoyens du monde.

 

Derrière cette énième caricature facile et peu productive, il y a le fait avéré que l’Europe ne sait plus être cruelle. Non seulement elle ne persécute plus activement ses minorités, mais elle accepte que les puritains lui passent le dos au martinet pour lui arracher leur quart d’heure de glorieuse compassion.

 

« A qui n’avons-nous pas pensé aujourd’hui ? Les Zindiens du Chiapas ? Les transsexuels trisexuels ? Les sans-papières prostiputes ? » Des sous ! Des éditoriaux ! Des praïmetaïme solidaires entrelardés de pubs ! 

 

Personne n’a mieux cerné le problème véritable que Raspail, personne n’a fait mieux que lui depuis non plus. La cruauté sereine est ce qui amène une tribu parmi tant d’autre à dominer toute la putain de planète. La conviction que les larmes d’un étranger ne sont que de l’eau sale, que son sang n’est propre qu’à fertiliser les récoltes, que ses femmes sont des machines à produire des futurs soldats ennemis, et ses enfants des enragés qui dans vingt ans voudront se venger sur les nôtres.

 

Ne jamais sous-estimer la haine de l’Autre, ne jamais surestimer sa bonté.

 

Toute l’histoire humaine n’est que massacres et tribocides artisanaux. Villes pillées puis rasées jusqu’à leurs fondations. Immenses peuplades déportées. Mémoires effacées. Générations successives réduites en esclavage. Solution Finale systématique de tout problème posé par une communauté différente de la nôtre. La paix, l’ouverture et la tolérance de la différence comme anomalies, curiosités historiques, monstruosités rares qui parsèment la trajectoire de l’homme comme les rares tentatives de sobriété d’un alcolo fini.

 

Et là-dedans, rien d’inconscient, rien qui relève de l’ignorance, de la stupidité, rien que la sensibilisation, la prévention ne puissent résoudre ni prévenir ni guérir. Vacherie non pas revendiquée mais assumée, pleinement, virilement, avec la plus belle des décontractions. Chose dont nous sommes devenus, en tant que peuple, incapables.

28/06/2011

LES DEUX, MA GENERALE

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Après la criminalisation des comportements naturels, qui commençait à devenir usante depuis une ou deux décennies, on passe à leur médicalisation. Non, l'homme n'est pas un salaud, sa nature le force à se comporter comme un salaud. L'en peut rien le pauvre. Un peu comme un gosse hyperactif. Vous ne foutriez pas des baffes à un gamin qui souffre plus qu'il ne vous fait souffrir, hein ? Il a juste besoin d'aide. Tous les hommes ont besoin d'aide. De grands enfants, vous savez.

Laissez-nous vous aider - de toute manière, nous vous aiderons même si vous vous défendez.

Once again: l'être et ne pas s'excuser, jamais. Si une feniaule s'en formalise, rajoutez-en une couche et passez votre chemin, ou passez-lui dessus au passage si la marchandise a l'air d'être goûtue, mais éjectez-là juste après.

Ne traitez avec respect que celles qui, en retour et avant tout, respectent votre nature. Quant aux grosses têtes pleines de gaz qui prétendent ergoter sur ce qui est inné ou inculqué par la société hétérofäscyste, pensez leur réserver un aller simple sur Catapulte Air Lines de l'Amiral qu'on ne présente plus.