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27/03/2011

VALEURS SÛRES

23/03/2011

EPIPHANIE

 

 

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Nous sommes le 23 mars. J'écris ça un peu avant, hein, parce qu'à cette date-là, j'ai une murge familiale prévue quelque part où ça ne vous regarde pas, mais où on ne va pas boire du mauvais. Il y a quatre ans jour pour jour, je postais mes premières vomissures sur ce blog. C'est bizarre de lire un truc que tu es censé avoir pondu, avec « 2007 » spécifié en-dessus. Ca paraît tellement loin.

Depuis le début de cet inepte journal de bord pour naufragé volontaire, une même obsession se repointe avec la régularité d'un métronome déglingué : à quoi sert tout ça ? Pourquoi perdre mon temps précieux et ma maigre énergie à mettre en forme des pensées dont absolument personne n'a quoique ce soit à foutre et qui ne produiront aucun résultat ? Aucune réponse ne vient, jamais. Tu continues quand même, parce que c'est ça ou des ulcères, ou du coma éthylique, ou du célibat soudain et très malvenu, ou du chômage dont tu avais presque oublié le souvenir, c'est ça ou de la merde en somme. Demeure un sentiment d'inachevé, de demi-mesure, de gaspillage prodigieux, de radotage ridicule.

De la plus minuscule parcelle de ton corps, un hurlement s'élève qui t'ordonne de tout lâcher et d'aller tuer des gens, beaucoup de gens, de préférence des ordures de salopes d'enculés de merde partiellement ou très directement responsables de la décrépitude révoltante de la civilisation européenne. Mais tu ne tues personne, tu ne pètes même la gueule à personne, et tu retournes toutes les quarante-huit heures sur hautetfort pour baver un énième billet suintant la bile et le désespoir pour l'amusement d'une poignée d'inconnus. Et toujours cette conviction diffuse qu'il y aurait mieux à faire, que c'est aussi dérisoire que d'assumer les fonctions de caissier d'un fan-club local de Star Trek.

Jusqu'à ce qu'enfin la Révélation se produise. Une merveilleuse épiphanie.

Si je m'acharne à ces conneries, c'est parce que je ne peux ni ne sais

ABSOLUMENT RIEN FAIRE D'AUTRE

 

Si j'empile billet de de merde sur billet de merde sur une plateforme gratuite qui m'impose de la pub à la con, c'est parce que je plafonne à ce niveau. Je n'irai pas plus haut. Je ne publierai aucun bouquin. Je ne signerai aucun article ravageur de mon nom dans un journal à large diffusion. Je ne ferai jamais le moindre mal aux gens pour qui je me consume d'une haine pathologique. Je fais ce que je fais de mieux. Je suis un cyberwarrior. Je suis bien planqué derrière mon clavier. Je ne mets pas ma peau au bout de mes idées. Je ne suis pas sur le terrain. Je ne suis pas digne des grands idéaux que j'ai la faiblesse, ça et là, d'invoquer encore pour justifier ma folle colère. Je suis un putain de no-life avec un boulot idiot, entouré de cabossés et de niais, sans aucune chance d'échapper à une déchéance abominable. Et tout démontre que c'est très bien ainsi. Que c'est comme ça que les choses doivent être.

La Zone est l'aboutissement du maximum de mes efforts. Je ne ferai jamais rien de mieux. Je mourrai prématurément bousillé, sénile avant l'âge, crevé à mi-parcours, et toute trace de cette rage tétanique disparaîtra de la planète en quelques clics d'un administrateur anonyme. Retour à la poussière et autres références bibliques usurpées. La médiocrité abyssale assumée en pleine lumière. L'inutilité complète et l'obsolescence absolue qui se lovent en vous, prenant toute la place qui leur revient et cessant enfin de vous torturer à force de les dissimuler pour rien.

En être enfin pleinement conscient et ne plus attendre aucune dénégation de personne, aucun réconfort à la con sur l'air de Nous Vaincrons, est une libération jouissive qu'aucun constipé chronique ni aucune femme enceinte ne connaîtra jamais. C'est indescriptible.

Et ça permet d'envisager avec une sérénité sans nom la perspective de continuer, mois après mois, à répéter les mêmes conneries de mes deux pendant que se poursuit la décomposition irrémédiable de tout ce qui faisait de l'Occident la seule terre sacrée de cette putain de planète à la con. C'est plutôt bonnard.

22/03/2011

LA STUPIDITE, UNE CONSTANTE

La greluche brutalisée ci-dessous (démerdez-vous pour la bien plus inaudible version originale) a reçu beaucoup trop d'attention médiatique ces dernières semaines. Je n'aurais pas vu l'intérêt de m'y attarder si AltRight ne lui avait pas consacré un billet, signé rien moins que Richard Spencer.

 

 

Spencer veut y voir une énième mélodie de notre générique de fin collective. L'indigence du truc aurait de quoi faire peur, même à un bolcho cultivé (puisqu'on m'assure qu'il y en a). La caution Ghetto paradant au milieu de tous des blanc-becs comme un piranha dans l'aquarium de Nemo n'est pas, non plus, sans donner des hallucinations à base de corde et de lampadaire. Mais pour le coup, contribuer au böse sous couvert d'analyse dégoûtée - ce que je m'apprête à faire avec la meilleure conscience de l'hémisphère nord -  n'était pas forcément pertinent.

La mauvaise foi propre au réac (dont il n'est souvent qu'à moitié conscient) lui fait dégueuler son époque et y voir ce que le Temps a produit de plus bas depuis le règne des amibes. En quoi il se plante royalement, comme je l'ai déjà dit ici, il y a un petit bail. Pour ne pas trop me répéter, je résume.

D'abord, se baser sur ce que chie MTV pour évaluer le niveau mental de ses contemporains, c'est étudier la moralité des Occidentales dans un lupanar d'Amsterdam : on est sûr d'être confronté au pire et donc de pouvoir se payer un bel orgasme d'indignation furibarde. Extatique, salutaire, et faux.

Ensuite, l'horreur en question s'adresse à un public de pucelles et des quelques graines de mâles qui se sentiront obligés de suivre le mouvement dans l'espoir d'un tripotage amical. On cause donc de la fraction la plus systématiquement idiote au sein d'une population donnée, partout sur la planète et à toutes les époques.

Vous trouvez conne à mourir la musique populaire d'aujourd'hui ? Rappelez-vous de 1964:

 

 

Et n'oubliez pas non plus que les esprits les plus raffinés du XXè siècle, bien après la fin de leur adolescence scato et grégaire, se sont sentis obligés de trouver formidable et provocateur ces extraordinaires foutages de gueule :

 

 

 

19/03/2011

PUR MYTHO

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... mais tellement bon ! Un petit plaisir littéraire coupable chez l'Organe.

18/03/2011

PROCREACTION DIRECTE

Excrété il y a quelques mois en un endroit peu et mal fréquenté. Attention : tout ça est très long, très chiant, mal organisé, truismé niaiseusement. Si l'on est pressé, se contenter de lire le dernier paragraphe.

  * * *

*


Il n'y a pas contradiction entre prétendu nihilisme et attachement viscéral à la terre où l'on traîne le poids de sa rage tétraplégique. Le faf sain, avec qui l'on se lie sans problèmes, qui a réellement quelque chose à t'offrir sans devoir vérifier dans son Manuel, c'est d'abord un sceptique radical.


C'est un type qui pense a priori que tout est FAUX et qui laisse la porte ouverte à quelques vérités incontestables : on ne triche pas avec les lois de la biologie, la vie est un jeu de cons où tout le monde perd, ce genre de choses que tout le monde réalise tôt ou tard, plutôt tard d'ailleurs.


Ensuite, le faf est un monsieur qui n'aime pas les gens, les attroupements, la foule. Ces bestioles-là supposent des règles de bienséances, des tabous ridicules, des conventions qui ne reposent sur rien tout en étant fort contraignantes. C'est pourquoi il s'amuse volontiers, en compagnie de nazis, à jouer le philosémite, parce que plus on est, moins on peut agir à son idée, plus il faut se mettre d'accord sur un programme minimum et un discours commun.


Et ça, Monsieur Faf, ça le débecquète, ça lui donne l'impression de s'amputer une partie de l'esprit, parce qu'il ne sait avoir avoir raison que d'une seule manière : tout seul. C'est un peu comme le gauchiste, qui fait des scissions et des sous-groupes pour des divergences imbéciles d'interprétation de Marx et traite qui ne l'approuve pas de social-traître ou de laquais des bourgeois.


La différence ? Au bout d'un moment, le gauchiste aime bien les choses bien rangées, les ordres clairs, les programmes bien ordonnés, la discipline de milice. Il faut bien ça pour transformer le monde et abattre les inégalités, s'pas ? Sans ça, c'est le bordel, l'improvisation, l'état de nature. C'est la seconde et capitale différence avec Monsieur Faf : lui ne veut PAS transformer le monde, il veut foutre la paix aux gens et exige qu'on la lui foute à lui en tout premier lieu. Si les gens le font chier, évidemment, il peut avoir des envies de devenir Exterminateur, mais ce n'est pas, jamais, en aucun cas un Régulateur.


Ca lui vient de son scepticisme, il ne pense pas qu'on puisse transformer avantageusement le monde avec des plans quinquennaux, de la discrimination positive et de l'émasculation féministe. Il pense que la planète ne tourne pas rond, qu'on s'y emmerde bien plus qu'à son tour et qu'on y souffre au-delà de ce qu'on mériterait. Mais malgré ça, ça lui convient, il fait son trou, il accepte la compétition, parce qu'être jugé au mérite ne lui fout pas le jetons, contrairement à l'intello gauchiste et aux parasites qu'il idolâtre.


Actuellement, les Régulateurs triomphent. Il y aura bientôt des gadgets pour palier à toutes les déficiences, des lois sur le moindre aspect de notre existence, une novlangue juridique qui enverra en rééducation Citoyenne quiconque refusera d'appeler un chat un tigre-de-petite-taille.

 

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Quel monde Quelles cibles allons-nous laisser à nos enfants ?

 

La transformation du monde prend la forme d'une FALSIFICATION à l'échelle planétaire : exhausteurs de goût, steaks de soja, sexe virtuel avec l'omniprésence du porno, boulots fictifs, dépossession de tous les savoirs (un mécano sans appareil électronique est incapable de réparer ta bagnole, voire de simplement comprendre ce qui y cloche), floutage délibéré des rôles entre hommes et femmes, règne incontesté d'une "sous-culture minimale" à base de mauvais anglais, de hip-hop, de recyclage de l'alu et de coolitude obligatoire, débats sociaux et politiques vidés de sens, avec indignation télécommandée et espoirs emballés sous vide...


Et pour couronner le tout, les Blanchouilles de 15 à 55 ans qui font tout pour ne plus être ce qu'ils sont : tarlouzes, hippies propres, faux nègres, carriéristes, cyniques, saltimbanques, hédonistes, tout ce qu'on voudra mais ne plus être toubab ! ne plus rien branler pour défendre, illustrer et contribuer à sa culture native ! L'étiquette d'Occidental conçue comme une nouvelle Marque de la Bête ! THE Péché Laïc Mortel qu'on ne fera absoudre qu'avec plus de prosternations quotidiennes que le plus zélé mahométan de cave à poubelle !


Dans ce contexte, Monsieur Faf, il peut réagir comment ? Il ne voit pas seulement son pays envahi par des hordes de babouins dégueulasses et revendicateurs. Il voit ses élites politiques défoncer les portes pour leur faire plus grande place.


Il voit ses cousines se beurrer la fente, toute frétillantes de se faire laminer par les conquérants, parce que leur sauvagerie, leur bêtise, leur colère, leur ressentiment sont enfin à leurs yeux des manifestations d'une virilité brute qu'elles ont oubliée ou n'ont jamais connue !

Il voit les petits frères empressés de se tailler dans ce marbre immonde des idoles plus solides que les vieilles statuettes de grand-papa, parce que la ganja de Kingston ça sent quand même plus enivrant que le rouquin des tranchées de Verdun !


Il voit la crème des intellectuels hurler des Illiades à la gloire de la substitution ethnique, poussant l'abjection et la malhonnêteté jusqu'à nier son existence tout en exaltant ses conséquences !


Il voit les hygiénistes aliénés s'attaquer aux piliers de la culture de la mangeaille et du picrate, avec un idéal de vie où chacun se nourrirait de petits fruits et de d'eau plate en faisant trois heures de djoguingue par jour ! Secondés par les Bolchos repeints en vert qui t'expliquent qu'il faudra choisir entre le sauciflard et la survie de la planète, sans compter que ça offense le mouzlim, nouvel arrivant, futur maître du continent avec qui il faudra bien composer en adultes responsables ! Soutenus encore par les discrets empereurs des assurances, pour qui il serait plus rentable de laisser crever tous ceux qu'ils ne pourront pas transformer en triathlètes inscrits à la Croix-Bleue, histoire de moins perdre le fric que NOUS leur donnons !


Il voit les urbanistes la bride sur le cou, dont les visions ignobles transforment le moindre coin de verdure encore sauvage et non-rentable en clapiers pour Lumpen surendettés ou en bunkers lustrés pour expats' qui reproduiront pendant trois-quatre ans exactement le style de vie luxueusement inepte qu'ils ont ramené de leur mégapole sans âme !


Trop d'ennemis, trop d'honneur. La charge brise l'échine. Nul homme ne peut prétendre la soutenir. C'est pourquoi on voit fleurir tant d'alliances contre-nature dégueulasses : avec les papillotes contre les bédouins ou l'inverse, avec les tarlouzes contre les gnoules paydayphages, avec les enfliqueurs contre les nègwes à capuche, avec les culs-bénits ET les bouffeurs de curés contre les fous d'allah, avec de vieilles merdes misogynes contre les gouinasses maximalistes, avec les bolchos à dreadlocks contre les bétonneurs et les banksters.


C'est dans cette merde qu'il faut plonger les mains si l'on veut « faire de la politique » ou « résister au coup par coup ». S'impliquer suppose se compromettre. Tenir un discours radical nécessite de le castrer avant de commencer à l'articuler. Il faut, pour cela, une dose d'arrivisme, d'aveuglement doctrinaire et/ou d'ambition dont la plupart d'entre nous n'est tout simplement pas capable, parce qu'agir à notre échelle impliquerait des renoncements douloureux pour des objectifs médiocres qu'on ne serait pas même sûrs d'atteindre.


Le réac mâte la maison qui brûle et s'étripe avec ses collègues pour savoir quels meubles sauver. Nous autres « nihilistes », nous sommes plutôt satisfaits de le voir cramer, ce putain de lupanar qui nous a banni de ses murs pour faire de la place aux gros-pifs, aux bamboulas, aux crasseux maoïstes, aux usuriers, et à tout ce qui a un potentiel de pute à la surface du globe.

 

L'Occident, ce n'est pas le Grand Satan pour nous, c'est le Grand Anus, le Duodénum cosmique, qui ne veut ni ne peut plus produire que de l'excrément, qui conchie l'excellence et le mérite, qui engraisse les plus dégueulasses sangsues, qui se condamne à une lente extinction ponctuée d'humiliations sans nom pour que la Terre n'appartienne plus qu'aux formes de vie les plus basses.


Voilà ce qui fait de nous un doux mélange de déserteurs et de snipers en souffrance d'une cible. Il n'y a plus rien à sauver, il faut se sauver soi-même, noter dans de petits carnets tout ce qui faisait la beauté de la vie avant l'Effondrement, dans l'espoir d'en transmettre les recettes à quelqu'un, un jour, va savoir où et quand. Il faut apprendre sereinement à tuer et faire quelques gosses qui, si les dieux ont encore un peu de sérieux, sauront quoi faire de l'épouvantable héritage que nous avons pour eux. Pondre des moutards et dézinguer au moins un fils de chacal avant d'être trop vieux ou trop mort, voilà notre horizon ultime, voilà notre dernière Action Directe.

15/03/2011

PLUS SOMBRES HEURES

12/03/2011

DISPARAÎTRE

 

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Of course, blacks and liberals will scoff at the notion that we live under a regime of black supremacy. And they are right in the sense that blacks remain at the bottom in terms of various socio-economic indicators. But in terms of the rules and arrangements governing the interaction of the races, it is another story. When it comes to the behaviors allowed to black and the behaviors forbidden to whites; when it comes to endemic black on white violence combined with the total silence of whites about such violence; when it comes to black racial preferences combined with the silencing of whites about such preferences, when it comes to the glorified portrayal of blacks in the media combined with the portrayal of white men as evil and neurotic, we are most certainly living under a rule of black supremacy and white inferiority.

 

Ils ne sont pas contents, et c'est normal : leur culture domine les médias, leur taux de mélanine emplit les blanchettes d'un mélange de panique et d'admiration, MAIS rien à faire : leurs quartiers sont dégueulasses, leurs carrières confinées à des emplois subalternes, leurs efforts pour s'intégrer ne donnent aucun résultat tangible et  aucune reptation des leucos ne pourra jamais guérir leur sentiment d'être mis de côté, traités comme indésirables.

 

Imaginez qu'on organise une grande fête en votre honneur, avec d'immenses portraits à votre gloire, mais que personne n'ait jamais sérieusement songé à vous y inviter, parce que vous êtes décidément trop ingérable ?

 

Le Blanc se hait en tant que Blanc, il renie sa propre culture, exalte celle du premier métèque venu, mais quelle peine il a à lui faire une place ! C'est ce plancher de verre dans la descente au fond de la fosse commune qui enrage les antiouacistes et apporte à leur moulin merdique l'eau boueuse qui le fait encore tourner. Si l'abâtardissement met si longtemps à s'accomplir, pensent-ils, c'est qu'il y a un complot nazi quelque part en coulisse. Au mieux, il y a du ouacisme inconscient chez les beaufs, manipulé discretosse par de riches banquiers du Kukuklan.

 

Que faire ? Les vitrines des banquiers doivent être cassées une fois par an, et le ouacisme inconscient criminalisé, publiquement insulté, dénoncé comme une tare dégueulasse jusqu'à ce que Monsieur Blanchouille ait assez honte de lui-même pour rejoindre le rang des epurateurs.

 

Cette méthode est appliquée depuis trente ans, génération après génération, avec les résultats que l'on constate : des toubabs toujours plus pleurnichards, des métèques toujours plus enragés et frustrés d'un règne qu'on leur promet depuis trop longtemps, et une domination des banKKKiers qu'aucun mauvais théâtre de rue ne semble pouvoir ébranler, ô mystère et injustice !

 

A l'autre bout du fouet, nous avons des Pâles qui voient bien que tout ce qui marche plus ou moins en matière de politique, d'économie, de culture, d'organisation sociale et de logistique, tout ce qui a un peu de grandeur et de noblesse, n'existe que parce que des gens qui leur ressemblent – ou agissent exactement comme eux – sont aux commandes. Pourtant, aucune reconnaissance, pas même de la simple existence de ces semblables qu'il ne faut pas nommer, encore moins que la tribu casher, c'est dire !

 

Le toubab est transparent, absent, inconnu, un soutier qui n'a pas sa place sur le pont, et qu'on enjoint de rester discret. S'il fait du bruit, on saura bien lui rappeler qu'il a inventé l'esclavage, la guerre industrialisée, le génocide, le capitalisme fanatique et autres joyeusetés. La carte de son Club héréditaire lui donne le droit de s'humilier en public pour expier les péchés de ses honteux ancêtres, et à travailler en silence.

 

En fait, Monsieur Blanchouille ne veut pas vraiment faire aux bronzés toute la place qu'il leur promet dans sa démocratie post-raciale : ce qu'il veut, c'est devenir Divers lui-même. Se barbouiller la gueule de cirage comme au XIXè, ça ne lui suffit plus, il chercher la dilution complète de toute son histoire dans un bain de mélanine et de jus de savane. Il veut renaître Autre, comme ces barjots de néochrétiens, baptisés à la chaîne dans des rivières. Il ne veut pas faire l'expérience de Sainte Diversité autour de lui, mais carrément en lui.

 

Il ne veut pas de Diversité du tout, il ne veut que disparaître.

06/03/2011

ADIEU GRAND BEDOUIN, DERNIER VRAI KEUPON DU SAHARA

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Bien sûr, quand il asticotait la Chuiche ou qu'il recommandait de céder la Romandie à l'ex-France, il devenait léger léger agaçant, le Krouille-en-chef de la Grande Jérémiamiade arabobidule. Mais faut l'admettre : son côté pur punk avait de quoi séduire.

Sa dégaine, d'abord ! On aurait dit un croisement entre Gainsbarre et T.E. Lawrence ! Etre si mal fagoté, fringué comme un clown SDF et se pointer ainsi à des raouts internationaux où ça pète dans la soie et rote du champagne. Quelle classe, quel camouflet permanent ! Et que je te pose ma tente là où ça me chante ! Et que je te commande des wagons de pouliches bien sapées juste pour le plaisir de leur parler de l'alcoran ! Franchement, j'adore. Mais bon : les meilleures poilades ont une fin et si j'en crois nos amis chournalisses, qui ne veulent que notre bien et savent de quoi ils parlent, elle approche à grandes babouches, sa fin, au Chamelier-en-chef.

Ces prochains jours, ça va jazzer ferme par chez nous, j'imagine, rapport aux tous petits malentendus qui nous ont opposés - très courtoisement et démocratiquement, à l'helvète ! - avec le Sublime Pouilleux des Sables. Pensez donc à rappeler à la cohorte d'obséquieux et lâches imbéciles, dont vous trouverez la race ici, ce qu'ils pensent après coup de la prose gerbatoire qu'ils ont laborieusement éjaculé lors de la grotesque affaire des otages de Tripoli.

Tiens ! pas même le temps de boucler ce billet que déjà la plus infâme de nos gargouilles gouvernementales enfile son costume de détrousseuse de cadavre.

CONTORSIONS PROGRESSISTES

 

Les progressistes de mes couilles hirsutes se préparent de belles hernies idéologiques. Ils n'en souffriront pas vraiment et les montrer du doigt en ricanant n'y changera peau d'balle, bien sûr. Ne crachons pas pour si peu sur le menu plaisir de leurs contorsions, parce que l'avenir nous promet des prodiges de souplesse qui feront verdir de jalousie les actrices porno et les danseuses thaïlandaises.

L'américanisation des moeurs européennes avance à fond les ballons. C'est de nos amis yanquis que nous viennent les bénédictions Citoyennes que sont les revendications communautaires, l'omniprésence de la « culture » négro-ghetto, et toutes les formes de Correction politique, à commencer par ce couple siamois démentiel qu'est l'épuration/pollution du langage.

Nous sommes encore bien loin des sommets d'absurde que connaissent Amerloques et Canadiens (que nos journalopes taisent ou dont ils ignorent tout), mais patience! confiance! on y aura droit aussi, à nos journées obligatoires de Célébration de la Diversité. Vos gosses devront, plusieurs fois par année, déclarer publiquement leur amour des mêmes chacals qui les humilient et les rackettent le reste du temps. Après les bourguaires halal, la campagne 365 Black va aussi s'exporter, pas de raison qu'on y échappe... En attendant des ateliers de bricolages pour Kwanzaa... 

Les gauchiasses, experts dans l'art délicat de ne pas voir les changements sociaux décisifs, n'auront aucun problème à minimiser, nier ou justifier tout à la fois la transformation du continent en une annexe gerbatoire de l'empire US. Piétiner le toubab déjà à terre, ils ont aussi un bon entraînement qui devrait leur éviter de se tordre les chevilles.

Ce qui sera plus vache à gérer, pour eux, ce sera au niveau du verbiage.

L'anglo-saxon cause de race comme vous et moi parlons bibine; il évoque l'héritage ethnique des individus avec naturel et décontraction. Les relations entre races différentes partageant un même territoire ont droit à des études universitaires spécifiques, au même titre que la propagande féministe que nos académiciens décorent du nom hilarant « d'études genre. »

Dans cette optique particulière il convient, pour précipiter la météquification de la planète, d'appeler les choses par leur nom, très ouvertement et sans gêne. Le Blanc a asservi les autres races pour les spolier et les traiter comme des espèces inférieures: il suffit d'inverser la balance pour que justice soit faite. Que le leucoderme devienne le nouveau Nègre de la planète et tout retombera naturellement sur ses pattes.

L'européen, et tout particulièrement le Français et l'Allemand, a des pudeurs de pucelles quant il s'agit de causer aussi crûment. Ils ne tiennent pas tant à inverser les rapports de force qu'à dégueulasser leur histoire collective, puis à en éliminer toute trace.

 Avant, c'était mal, hiérarchique, colonial, ouaciste – maintenant, c'est différent, ouvert, métissé, joyeusement bigarré. Avant, on osait dire « tête de nègre », se pincer le nez en imaginant un Président juif, se foutre des souffrances des momosexuels, caricaturer les croyances des mahométans – maintenant, tout ça n'est plus possible, c'est vieux, pourri, pas up-to-date et franchement nauséabond. N'en parlons plus et interdisons les mots pénibles qui évoquent ce douloureux passé, à commencer par la « race », qu'il faut entourer de gros guillemets étanches et javellisés.

Vous voyez où ça risque de coincer pour donner des instructions claires au populo, après des lustres passés à lui expliquer que la race est un concept scientifiquement idiot et qu'il ne faut jamais en prononcer le nom ?

Traîtres, collabos, opportunistes et salopes en tout genre, commencez vos assouplissements dès maintenant ! Le claquage mental vous menace.

03/03/2011

4'12'' D'ATARAXIE, C'EST TOUJOURS CA DE PRIS

Rien compris au clip. Concentrez-vous sur la musique qu'il accompagne. Et puis si vous n'y comprenez rien non plus, relisez toujours ça, tiens, je trouve que ça va pas mal ensemble, moins pour mes propres conneries que pour la citation d'un texte qui semble hélas disparu.

SEVERE MAIS JUSTE

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L'Amiral préconiserait sans doute la catapulte. J'estime que l'écorchement sous assistance médicale serait bien plus souhaitable. Le faire publiquement se justifierait également, mais on ne badine pas avec l'hygiène, même pour des bipèdes qui ont si bien mérité leur étiquette de sous-hommes. On garantira donc l'amusement de la plèbe avec retransmission des opérations sur écran géants, et distribution gratuite de bière.

 

01/03/2011

CONTRE L'ANTISEMITISME, LA CONVERSION PLANETAIRE

 

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Beaucoup d'entre vous, mauvais citoyens, auront trouvé quelque peu surfait  le foin entourant les divagations de la Nouvelle Grande Prêtresse du Nazisme à frous-frous. C'est ignorer, ingrats que vous êtes ! ce que l'affaire nous apprend sur la marche du monde et les façons de le faire marcher plus droit.

Si Tata John risque de flinguer sa carrière de chiffonnière, c’est parce qu’elle a envoyé des insultes antisémites à de pauvres gens qui n’étaient pas du tout juifs en plus. Le problème n’est donc pas que des Peuplélus aient été agressés verbalement pour leur appartenance ethnique. C’est qu’un poivrot dans un bar trois-quarts vide ait été filmé en train de dire à des goym que les juifs et lui, c'est plutôt pas glop, en particulier quand il en tient une « fédérale » comme on dit chez moi. 

Les juifs ne sont donc pas une population qu’il faut éviter de faire chier directement. Ca les aurait classés dans la même catégorie qu’une bande de capuches, de gros hools ou de chiens errants, groupes sociaux qu'on n'est pas non plus obligés de connaître ou d'estimer pour leur montrer un prudent respect. La différence, c'est qu'il ne faut pas non plus dire publiquement des choses risquant de heurter leur sensibilité collective. Et ce, jurisprudence Galiano oblige, même en l’absence d’un seul membre de la tribu.

Faites-le, et on vous dénoncera, surtout maintenant que n’importe qui peut faire du Dogma avec son Iphone. Il y aura toujours un post-chrétien laïcisé ou un bobolcho démocratiquement coincé du cul pour vous signaler aux autorités d'occupation morale. Et ils le feront, les bougres, avec la meilleure volonté du monde, pas même pour obtenir le moindre ticket de rationnement supplémentaire. Pour trouver plus admirable mystique de la délation, il faut remonter aux grandes heures du soviétisme.

Clarifions donc les choses une fois pour toute : la version holocaustique du judaïsme est la seule vraie religion de l’Occident, et le culte de l’Ouverture, de la Tolérance ou du Métissage n’en sont que des chapelles annexes, subordonnées. C’est ce que démontre la Loi de Godwin : pour terrasser un adversaire, traitez-le de nazi, pas de vieux stal’, de bourgeois ou de païen. Tout ça est moins qu’obsolète : personne ne comprendra ce que vous direz, tout simplement. A l'inverse, pour réussir votre suicide social sans vous rater, gueulez n'importe quoi avec "gaz" et "Hitler" dedans, le tour sera joué.

L’échelle qui définit la position morale d’un groupe ou d’un individu dans la société européenne d’Après l’Effondrement, c’est cela et rien que cela : quel rôle il se donne dans le Revival perpétuel des Aventures de Moshe en Pologne. Vient directement ensuite le volume de cash que vous générez et votre degré d’érotisme exotique. Tout est là. Le nouvel Alpha et Oméga manichéen de notre civilisation pourrissante, c'est l'éternel combat entre la croix gam' et l'étoile jaune. Une fois les artifices rhétoriques éliminés, les prétentions philosophiques balayées, les pauvres arguties comptables épongées, c'est tout ce qu'il reste de toute opposition sociale ou politique. Tout peut être ramené à ce plus petit binôme dénominateur commun. 

En vérité, je vous l’assène, le problème posé par l’antisémitisme a toujours été traité à l’envers. Il y aura toujours des antisémites, parce qu’avec l’extension infinie de ses définitions, chacun peut un jour devenir l’anti-juif de son voisin, pour peu qu’il l’asticote un peu trop. Le moyen radical d’être à l’abri de toute accusation d’hérésie est donc de se faire sémite soi-même.

Contre la jurisprudence Galiano, le théorème Dany Balint.

Les Noirs ont leur champ de coton, les Arabes ont leur colonisation, les Juifs ont leurs miradors, chacun son joker pour faire cracher Blanchette au bassinet. Mais la Carte Maîtrise cachère semble exploser tous les autres bagukans pleurnicheurs.

Puisque tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire, et qu’il semble interdit de ne pas aimer les juifs,  même quand on est archi-explosé aux mauvais cocktails d'un bar gay, il faut en déduire qu’aimer les juifs est obligatoire.

Tous les juifs, tout le temps.

C’est bien évidemment impossible.

Imaginez un monde qui se résumerait à un éternel karaoké-couscous avec Bruel , Goldmann et Cohn-Bendit. Endurez ça et vous deviendrez barge. Refusez d’y participer, vous voilà officiellement bombardé nazebroque. Convertissez-vous, et vous pourrez arguer d’une urgence à la synagogue pour vous soustraire en toute impunité.

Je ne vois franche causer aucune autre Solution pas encore une autre allusion à la con pitié.

Johnny, si tu me lis, je te file l'idée pour ton prochain défilé, et je te demande pas un rond en échange. C'est une vision que j'ai : en 2011, les rayures bleues verticales et les papillotes, c'est TROP TROP tendance.

22/02/2011

GARDIENS DU CULTE

Pour rebondir sur des choses dites plus tôt ici.

Comme d'hab, ça commence bien et ça finit en jus de cervelas. Dans ce qui apparaît comme un flashétourdissant de lucidité, Jean-Michel Frodon s'attaque au Joker Nazi, carte dont surabusent tous les tricheurs et les ratés qui ont un film, un bouquin, un tableau ou n'importe quelle merde bâclée à fourguer.


Avec le temps, il semble que cette propension à  utiliser la période nazie comme cadre de fictions qui, pour la grande majorité, n’inventent rien de nouveau, se transforme en un double piège, assez dégoutant. Piège dramatique qui permet à peu de frais de rendre plus  intense les ressorts d’une intrigue banale, formatée, dès lors qu’elle se déroule dans ce cadre là, et qu’au lieu d’opposer classiquement des « bons » et des « méchants » elle les remplace par des « Juifs », ou des « résistants », et des SS. Ça met du piment, c’est sûr.


Gouteux, hein ? Rangez vos érections, la morale citoyenne est hélas sauve :


 (...) cette manière de jouer avec les événements, les accessoires et les signes de l’ère hitlérienne comme s’il s’agissait de costumes de carnaval est une pernicieuse et très déplaisante manière de fabriquer une autre forme d’innocuité à propos de cette période. C’est transformer en clichés vidés de tout enjeu ce que signifièrent la croix gammée et l’étoile jaune.

Ce n'est donc pas l'escroquerie porno-mémorielle qui est dénoncée, mais les escrocs les plus maladroits, deux dont l'opportunisme est le plus flagrant. Le culte insane n'est pas démoli, on appelle au contraire à sa réforme, à l' expurger de ses rites les plus grotesques pour en consolider les bases et péréniser les rentes (politiques, morales, économiques) de son putain de clergé.

On a donc encore un LOOOOOOOOOOONG chemin de croix gammée à faire. Mais c'est pas comme si on s'attendait à autre chose, mmh ?

20/02/2011

EN TOUTES LETTRES ET SANS CRYPTAGE

L'aspect le plus enrageant des théories conspirationnistes, quel que soit le sujet qu'elles prétendent élucider, est qu'elles font fantasmer sur ce que cache l'éléphant dans le couloir. Elles font office d'antidouleur pour nos yeux crevés.

Qui a vraiment abattu Kennedy ou démoli le Vorlde Tréde Sainteure, que font les Maçons une fois rangés leur tabliers de tarlouzes, quelles forces occultes sont à l'oeuvre sous la surface des choses, a-t-on ou non foutu le pied sur la lune, quels secrets glauques réservent aux initiés la Joconde, le billet d'un dollar ou les paquets de Marlboro, autant de marottes imbéciles qui détournent l'attention, sapent les énergies, isolent ceux qu'elles séduisent et rendent fous bon nombre d'entre eux.

A inclure dans cette liste interminable les obsessions maison de l'extrême-droite depuis des lustres : que s'est-il vraiment passé derrière les barbelés d'Ouchouitze, qui orchestre en coulisse la substitution ethnique et l'effondrement culturel en Europe, la sunna et les hadiths contiennent-ils un plan de subversion que l'alcoran ne fait qu'évoquer discrètement, und so weiter.

L'humain, hélas, ADORE se sentir dépositaire d'un secret dont « la masse des naïfs » ignore tout. Fut un temps où il fallait sortir de chez soi et rencontrer d'autres tarés pour obtenir les brochures mal foutues qui vous révélaient les arcanes du monde et de l'histoire. Il fallait aussi, pour du porno, hanter les sex-shops glauques et puant le renfermé. Avec le haut-débit, on a tout ça à domicile pour pas un rond.

La « théorie du complot », puisqu'il faut reprendre les expressions yanquies mal traduites, est devenu un hobby accessible à tous facilement. Il faudrait abattre l'éléphant dans le couloir avant qu'il ne nous écrabouille, mais des clous : ceux qui l'ont entr'aperçu et qui n'ont pas aimé ce qu'ils ont vu concentrent toutes leurs forces à lire ou rédiger des pavés sur ce que dissimule son gigantesque cul.

La question « Qui a amené ce putain de bestiau ici ? » éclipse les seules discussions un peu valables, qui porteraient sur les moyens concrets de lui exploser la tronche. Il n'y a besoin d'aucune explication cabalistique pour voir plus clair dans notre situation actuelle. Qui, quand, pourquoi, comment, rien à foutre, absolument et cosmiquement rien à branler.

Les FAITS sont là, flagrants, constatables chaque jour par n'importe qui, sans besoin de manuel de décryptage rédigé par des autistes à slogans. Ce qui peut bien se tramer derrière la scène n'a aucune foutue putain d'importance. Les vraies valeurs de notre temps sont prônées avec une abominable clarté par tous les médias, martelées franchement par nos élites politiques et culturelles, sans rien de subliminal ou de codé :

 

Blanchouilles, vous êtes des ouacistes par nature, des privilégiés qui devez partager vos richesses avec le Tiers-monde auquel vous les avez volées. Ouvrez-vous à la Différence, vos pays sont en train de changer et vous devez vous y adapter. Feniaules d'Europe, le mâle blanc est votre ennemi, choisissez plutôt les bites bronzées. Apprenez à vos enfants métisses, beaux parce que bâtards, que toutes les sexualités se valent et que les frontières entre elles sont aussi floues et poreuses que celles idolâtrées par les fâschÿstes. Faites confiance aux profs gauchistes pour leur éducation, aux journaleux bolchos pour leur information, aux profs de tam-tam pour leur culture, aux pleureuses cashères pour leur morale. Soyez tolérants et la transformation radicale de votre monde se passera en douceur. Inspirez-vous de la sagesse des peuples colonisés par vos ancêtres nazis avant l'heure, et vous aurez une chande de ne pas mourir sous les montagnes de déchets produits par votre égoïsme et votre boulimie, amen.

 

deer.jpgEst-ce le caractère flagrant de notre extinction programmée qui nous rend si passifs ? Parce que nous savons très bien qu'il y a des groupes et des individus qu'il faut non pas dénoncer mais neutraliser, et parce que nous savons encore mieux ne pas avoir le cran de nous sacrifier pour le faire ? Est-ce que nous ressemblons, en fin de compte, à ces animaux paralysés par les phares du camion qui va les bousiller ?

Tout ça est affiché en toutes lettres dans la rue, dans les baveux, dans les programmes de la téloche, dans les scénarios d'Olivoude, et vous n'avez pas besoin de lunettes à Carpenter pour le lire. Vos voisins, vos amis, votre famille connaissent ces commandements sacrés. Ils voient comme vous s'étaler partout cette propagande soviétique, aussi grossière, malhabile et dans-ta-gueule que ce que subissent les ressortissants de la glorieuse République démocratique populaire de Corée. La haine de ce que vous êtes est enseignée sans faux semblants dans les films qu'on passe à vos gamins et dans ceux que vous payez pour vous distraire. Les artistes subventionnés la pratiquent et la prônent dans leurs oeuvres merdiques. Les penseurs les plus en vue la théorisent dans leurs éditoriaux et en remplissent les librairies.

Leurs supplétifs vous sautent au visage dès que vous allumez le poste, arrogants, sûrs d'eux, alternant le crachat victorieux et la jérémiade victimaire pour bien vous faire comprendre que votre temps est passé, que leur règne arrive, qu'ils ont déjà gagné la bataille des idées et du comportement, que vous n'avez plus le choix. Kévin écoute des hymnes à la négritude et dégueule sa propre race d'exploiteurs colonialistes, Marjolaine vous répète depuis ses premières règles que ses gamins seront café-au-lait, la quinqua du dessus va chaque été se faire ramoner la cheminée par de vigoureuses putes mâles mélaninées et finira bien par en ramener un à la maison, en plus d'une chouette mst.

Vous êtes cerné, toute résistance est futile, et si vous arrivez à l'oublier parfois, il y aura toujours un salopard, un lâche ou un traître pour vous servir d'aide-mémoire.

17/02/2011

QUI NE POGOTE PAS N'EST PAS SOLIDAIRE ! OUAIRE !

Monsieur la lime est très désagréable avec la pauvre Mlle Cassez. Imaginez un peu ! la traiter de "connasse" juste parce qu'elle vit une belle histoire transraciale avec un chicano à sombrero ! Se moquer d'une pauvresse coincée dans un pays de merde en pleine guerre avec le crimorganisé, c'est très mal élevé, même de sa part. Honte à lui, que nous ne lirons plus dorénavant qu'avec des lunettes noires comme les heures de notre histoire que sa prose nous évoque.

Montrons que nous n'oublions pas Florence et pogotons comme des malades, mais des malades solidaires.

14/02/2011

BITRU REVIENT POUR VOUS MANGER LES YEUX

On le pensait perdu, enfermé dans une cuve de Passetoutgrain de mes couilles vinasse à clodo, alimenté par des tubes, loin de la lumière du jour et du bruit des foules obsolètes... Et on avait raison ! Après ce séjour en compagnie de lui-même, il revient, la hargne concentrée, l'insulte s'envolant à chaque respiration, comme un Mika Luttinen qui aurait lâché son micro pour un clavier, et foutre que c'est bon.

http://sainthaineux.blogspot.com/

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* * *

Adendoume du 15 février - tant qu'on est à faire de la retape...

Jusqu'à ce matin, j'étais plus ou moins convaincu que le ouaibe helvète se répartissait en deux catégories : moi et des lopes. C'est comme ça, chuis un modeste. Va falloir que je le sois encore plus que d'ordinaire puisque, grâce à DJ Egoûts, je découvre http://fouthese.com/, et je me sens tellement moins seul que je vais immédiatement me désinscrire de tous les sites de rencontres qui remplissent mes favoris.  

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10/02/2011

AVEC DU PAIN COMPLET ET UN BON COUP DE ROUGE !

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Monsieur Fromage n'appelle pas au laminage des Saintes Minorités et à l'empalement de leurs promoteurs doctrinaires ou pragmatiques. Monsieur Fromage n'a pas l'air de goûter outre mesure les délicates mélodies de mes indispensables copains suédois de Disfear. Monsieur Fromage ne s'est pas signalé par une misanthropie galopante, ni par des accès de haine archiconcentrée depuis le début de ses activités.

Et alors ?

Sur ce coup-là, putain de merde, il a tout juste.

08/02/2011

LE HURLEMENT DU MONDE

 

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Plaque tes mains sur mes oreilles. Je ferai la même chose pour toi. Le hurlement du monde est insupportable et nous seuls savons ce qu'il signifie.

James Ellroy, La Malédiction Hilliker

A CES BOURGUIGNONS QUI ONT TUE LEUR VIGNOBLE

Messieurs,

Que ceux parmi vous, petits producteurs sérieux et amoureux de leur noble métier, veuillent bien me pardonner l'outrage qui va suivre. Pessimiste de nature, je veux croire malgré tout que vous êtes encore quelques-uns pour qui faire pisser la vigne constitue un crime et non un business.

Bacchus reconnaîtra les siens, et Lui qui m'a si souvent protégé lors de mes retours avinés sur deux roues, il se souviendra que j'ai écrit ceci après une HUITIEME boutanche de Bourgogne vidée dans les cagoinces. Santenay, Corton, Aloxe-Corton ou 1ères Cotes de Beaune, millésimes 99 à 2006, format classique ou magnum, rien n'y a fait. J'en ai rigoureusement plein la fente de déboucher saloperie sur saloperie en provenance de chez vous, offertes par des amis bien intentionnés qui auront en plus payé dix fois ce qu'elles valaient vraiment.

Quand j'affirme que vous fourguez de la piquette en abusant de la confiance idiote des ignorants et des snobs, je ne profère pas une insulte, je formule un constat. Il serait banal et dispensable si vos lavasses ignobles étaient proposées en cubi, près du rayon des pistaches et des olives turques « à la Provençale. » Mais votre impudence sans limite vous fait glisser vos pieds crasseux dans les traces d'ancêtres qui vous auraient refusé jusqu'au privilège de nettoyer leurs cuves.

Un amateur vous rend visite, à qui vous faites goûter un atroce brouet sans relief, anorexique à force de maigreur et dont ne demeure en bouche qu'une acidité révoltante, évoquant un vinaigre de framboise souillé d'une larme de grenadine. Face à sa mine déconfite, vous osez affirmer qu'il est encore «trop jeune » et qu'il lui faut le repos d'une bonne cave pour se révéler pleinement. Mais si derrière l'agression citronnée ne se révèle ni velouté, ni profondeur, ni parfums riches et âcres, votre soupe translucide, oubliée au milieu des patates et des sacs de voyage, ne sera plus bonne que pour l'évier. Le novice pourra la boire sans douleur, parce que l'acidité aura certes disparu. Mais avec elle, c'est tout le caractère de votre triste vinasse qui se sera évaporé. Une tranche de cervelas, une cuillerée de fromage blanc, un bol de bouillon clair seront des mets encore trop puissants pour l'intolérable fragilité de ses arômes évanescents, et vous avez le culot de recommander une viande saignante pour l'accompagner.

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Ce n'est là qu'un mensonge parmi trop d'autres. Lorsque vous vantez une « belle robe rubis », vous parlez de cette teinte rosâtre qui ferait hésiter un aveugle à prononcer le simple nom de vin « rouge. »Quand vous chantez sa « souplesse » et son « fruité », vous jetez un linceul sur ses tanins chétifs, si « fondus » qu'ils en ont complètement disparu. Vos fichus arômes de « petits fruits rouges » ? La trace de freinage déposée par vos raisins cueillis trop verts. Cette ridicule « finesse », derrière laquelle vous vous planquez pour culpabiliser l'amateur un peu trop franc ? Une défroque minable pour un manque de charpente et d'épaisseur que rien n'excuse, et qui ne s'explique que par un assemblage variable de malhonnêteté, d'incompétence et de pur foutage de gueule.

Chez les dégustateurs de la génération de mes parents, la stupéfaction fait mal à voir. On les sent décontenancés, cherchant en vain dans leur verre un souvenir de ces grands crus qui ont marqué leur jeunesse. Ils y reviennent, ils s'acharnent, comme des gourmands qui ne veulent pas comprendre que leur merveilleuse auberge du coin, où ils mangeaient si bien naguère, a été rachetée par un kebabiste qui n'en a conservé que la facade.

Et les pauvres revendeurs chargés de fourguer votre sous-came de luxe aux conneauds aveuglés par la brillance de vos étiquettes! Leur gêne devient palpable et leurs silences pesants. Beaucoup ne savent trop quoi vous dire quand vous revenez aboyer contre le coût obscène d'une topette à gros pédigrée, et qu'on aurait fourgué sans scrupule, une fois ouverte, au clodo du quartier. Ils ouvrent des yeux ronds et dépités quand on leur fait vérifier eux-mêmes la platitude scandaleuse des faux nectars dont ils étaient si fiers.

Certains parlent à mi-mots de domaines cédés des fortunes à des salopes plus à l'aise en phynance qu'en orfèvrerie viticole. D'autres accusent lâchement de richissimes métèques de pays en-voie-de-pourrissement : leurs récentes fortunes leur ont filé des vertiges de grandeur, et ils veulent s'enivrer de ce que la Vieille Europe prétend avoir de meilleur et de plus cher.  Ils n'y connaissent que dalle et sont prêts à raquer sans négocier, pourquoi faire correctement votre boulot ? Il faut un nom connu, un prix absurde et de la flotte teintée facile à déglutir.

Éternel dilemme du tox et du dealer, dont on ne sait encore lequel il faut occire pour voir l'autre clamser – mais c'est une autre histoire.

J'imagine assez bien la pauvre ligne de défense que ces lignes vengeresses susciteront. Un Helvète ivrogne qui se pique de faire la leçon aux artisans hexagonaux, l'ironie est sans doute savoureuse, vu la médiocrité des jus qu'on sort si souvent de sa terre.

Patriote jusqu'au délire, j'entends bien qu'on ne m'accuse pas de chauvinisme oenologique. C'est parce que j'aime mon pays que j'entretiens une rancoeur inoxydable envers ceux qui ternissent son nom. En font partie les légions de vignerons vaudois toujours infoutus de proposer autre chose que des pinots délavés et des gamays aigrelets, dont je ne salirais pas mes sangrias. La différence capitale ? Ils sont vendus pour ce qu'ils sont, à des prix dignes de leur qualité, et sans réclamer d'autre prestige que d'étancher les gosiers locaux.

Aussi je le répète : NON, je ne vous vole pas vos lauriers pour décorer leurs têtes des touilleurs de bibine de chez moi – encore que le plus rustique de nos gamarets rétame sans efforts tant de vos milieux-de-gamme aussi inabordables que manifestement bâclés. J'affirme en revanche que, ces lauriers, vous avez perdu le droit de les porter, et que des couronnes d'étrons vous siéraient bien mieux.

Au lecteur bourguignon qui sait n'avoir pas le temps de venir m'égorger, j'adresse un message implorant : je mourrai bien assez vite tout seul et quelle revanche plus éclatante de me forcer à me renier ? Filez-moi des adresses où l'on peut trouver chez vous des pinots dignes de magnifier une côte de boeuf ou un civet de chevreuil. Je ne suis jamais plus ravi d'avoir tort quand ça me permet de boire un Vin méritant sa majuscule.

05/02/2011

TU M'ETONNES, ELTON

Délicieux portrait-robot de l'apprenti journalope-à-crayon-gris dans l'édito de XXI, numéro de décembre dernier (leur blog ici). Quiconque sera surpris ou choqué par cette accumulation de clichés dérisoires, et par cette rage apparente de correspondre aux pires caricatures qu'on se fait du métier, sera publiquement fessé.

Elles arrivent par e-mail, par téléphone ou par courrier, dans de grosses enveloppes : les propositions de reportages pour XXI. Ils débarquent dans nos bureaux, toujours tendus par la volonté de convaincre et de défendre leurs idées : les candidats à la publication. Depuis trois ans, elles et ils se comptent par milliers. (...) Premier constat : rien ou presque sur la politique, la finance ou les grandes entreprises, comme si le reportage avait définitivement renoncé à explorer les fiesf du pouvoir. (...) En revanche, les propositions affluent sur le bureau du rédacteur en chef de XXI dès qu'il est question de social, avec une obsession pour l'exclusion, les marges et les minorités, voire les minorités des minorités, et une focalisation sur les discriminations et la banlieue. Souvent le regard gagnerait à se décaler là où le reportage n'est pas écrit d'autorité, là où la vie ne se résume pas à un statut ou à un malheur assigné d'avance.


Au-delà de nos frontières, la curiosité se porte naturellement sur l'Afrique francophone, source inépuisable de sujets. L'intérêt est continu pour les Etats-Unis, l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient et l'Amérique latine. En revanche, c'est le néant ou presque sur l'Allemagne, le premier allié de la France ou le Royaume-Uni, qui est pourtant à portée de train ou de ferry. L'Europe du Nord est aussi largement une terra incognita. Les propositions sont rares sur l'Inde ou la Chine. ous les autres pays émergents sont "en-dessous du radar".