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11/05/2011

CH'TI JURE, CI DIGOULASSE !

 

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Drame de l'immigration

 

J'étais tellement content d'arriver en France, ça fait mal d'être reçu comme ça», regrette Hakim, 23 ans. (...) Epuisé, et surtout, «déçu par la France». (...) «C'est ça la liberté en France», lâche-t-il, dégoûté. (...) Et bla et bla et ouin et ouin.

Elle frétille, la Jeannette qui est allée se frotter contre la-vraie-misère-des-enfants-du-soleil, elle écrit encore d'une main, l'autre coincée dans le tanga, ça lui tourne la tête, heureusement que c'est pas trop compliqué niveau champ lexical, pas besoin de trop se concentrer. Ah les malheureux ! Ah les bien-à-plaindre ! Ah que c'est quand même dégueulasse de leur refuser le Hilton et une place d'executive portnawak dans la première multinationale venue ! Caliméro, fantasme ultime de la gauchiasse femelle. Pour que ça mouille entre les quilles, faut d'abord humidifier les yeux. Femme qui pleure, à moitié dans ton lit.

On les comprend, notez, ces grands déçus. Mais si, sérieux. Des lustres que nos communicants leur expliquent que l'Europe, c'est un lupanar gratuit, rempli des plus belles poules de toute la putain de planète, avec comme seul désagrément la présence de quelques mâles belliqueux et ouacistes, fermement combattus par l'Etat. Du coup, tu ramasses tout ce que tu as, tu paies la traversée, tu arrives fourbu et puant, et on t'offre quoi ? Une pipe par des triplées rousses à gros seins dans une piscine de biftons, comme à la téloche ? Ben non : une GAV, pas la moindre petite branlette solidaire.

Contraste. Syndrôme de Paris. 

« Et mes acclamations ? Et mon enthousiasme ? Viva Don Métécos ! » Ben non, pas d'acclamations, sauf provenant de Toubabs qu'ont pas l'air trop net, aussi propres sur eux que toi en descendant du camion, et qui te trouvent formidable essentiellement parce que ta présence indispose d'autres Toubabs à qui ils ont déclaré la guerre culturelle totale, faute de pouvoir les engoulaguer... Te voilà embrigadé dans des histoires louches entre Faces-de-Craie, alors que tu t'attendais à pouvoir trouver fastoche une blonde bien balancée avec les clés d'une One 77 et la carte d'une boîte bien select... Ca pue l'arnaque...

Et tu comprends, peu à peu que malgré la Honte Blanche, que tu sais déjà pas mal manier, ça va être moins facile que prévu. Que le fric sort effectivement des murs, mais qu'il faut taper un code avant, que ce code est personnel, qu'il est lié à un truc étrange appelé « compte en banque », une sorte de coffre virtuel qu'il faut alimenter en bossant... Le boulot, tiens ! Salamalek Bonjour pour en trouver, déjà que les autochtones ont l'air de ramer pas mal, ceux qu'ils te laissent, ça sera plutôt des trucs du genre vider les poubelles, nettoyer les assiettes, pas de quoi se la raconter quand tu retourneras étaler ta supposée réussite au bled...

Ennui ! Déconvenue ! Désenchantement ! Ouacisme, même, si ça se trouve ! Le mot magique ! Sauf que dans l'immédiat, ton sort va pas s'améliorer, hélas. On t'a pas expliqué comment marche la formule magique, on a oublié de te briefer sur le fait que c'est d'abord une marotte de kouffars, que ça sert effectivement à extorquer du blé mais que pour ton rôle de victime, t'auras guère droit qu'à quelques picaillons misérables, les gros chèques allant dans la poche des blanchouilles douteuses qui s'arrogent le droit de parler en ton nom, quand c'est pas celle des schouifs pour qui t'es un gri-gri vivant pour conjurer la menace d'Adolf Shaitan...

Un pauvre n'article dans un journal de blancs crasseux, c'est toujours ça de pris, mais c'est pas ça qui va te rapprocher de cette vie rêvée de luxe et d'esbroufe. En fait, pas grand-chose te permettra de t'en rapprocher justement. Percer dans le ypeaupe ou dans le rail-haine-bille, ça risque de prendre du temps là aussi, et si ta diction n'est pas impeccable, à toi la peur - et la torture d'un quotidien de crevard sexuel, parce que l'exotisme, ça plaît peut-être aux blanchettes, mais faut sentir le pognon, pas la charogne des bas-fonds, et pour un tel parfum, faut-y en suer, des hectolitres ! Le grand banditisme ? Pour ta pomme, ça sera moins un destin à la Tony Montana qu'une succession de pauvres magouilles, en concurrence avec des "frères" très empressés de te chatouiller les vertèbres au cutter pour d'infimes parts de marché.

Reste l'option de la Vendetta contre les pouilleux qui t'ont menti. Pour le coup, les plus gros ouacistes d'Occident, ceux que ta simple présence aurait tendance à rendre épileptos, en viendraient presque à te proposer leur aide. La vie est pleine de surprises.

09/05/2011

NOTES DE LECTURE/MÂTURE

 

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° En train de lire Comprendre l'Empire, de Soral, que j'ai même payé avec mes propres sous, pour dire. J'ai toujours lu avec plaisir les bouquins du gaillard, et me fous d'une force incalculable de ses guignolades politico-médiatiques - question close, danke schön. Dans sa dernière livraison, sa façon de brutaliser la syntaxe est assez fatigante, en particulier quand il aligne les phrases sans verbe pour démontrer l'enchaînement des causes et des conséquences à travers l'histoire. Ne pas faire un ouvrage « académique » ne devrait pas dispenser de penser au confort de lecture. On est donc dans de l'archi-concentré. Ce n'est pas déplaisant, mais la densité de la matière exige un environnement serein. J'ai attaqué la chose en milieu de rando solitaire au pied du Jura, difficile de faire mieux. Je ne pourrais dire grand-chose de plus lumineux que ce que Cain Marchenoir a posté ici, du moins tant que je ne l'aurai pas fini. On en recause peut-être d'ici quelques jours.

° Ayant énormément apprécié l'Antimanuel d'économie, de Bernard Maris, j'ai retenu de ses remerciements en intro du tome II, la mention d'Alternatives Economiques. Jamais lu, j'achète. Au menu : l'immigration est un faux problème parce que la France "n'est plus un pays d'immigration de masse depuis des années (...)" , plus une enquête sur "Les dessous de la machine à expulser". Quelques pages plus tôt, il était question du programme économique du Front de Marine, et devinez quoi les pitchounes ? Il "n'est pas sans rappeler les étranges synthèses nationalistes des années 1930 (...) Naturellement entre le nationalisme social revendiqué par Marine Le Pen et le national-socialisme des nazis, les différences sont très nombreuses(...) Mais on peut redouter que soixante-six ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, [la mémoire du passé] ait déjà beaucoup faibli." On nous en parle si peu, il est vrai. Et puis quoi d'autre ? "Xénophobie : Les Français se lâchent" und so weiter. Huit balles de perdu, la prochaine fois que je voudrai tester de la littérature trotskarde, je la fauche et c'est marre.

° Mâté The Obama Deception et Inside the Bohemian Grove, deux docus d'Alex Jones, réalisés à dix ans de distance.

Dans le premier, la présence de négusses hip-hopeux grandiloquents a quelque chose d'assez stupéfiant et vient un peu démolir la crédibilité du documentaire. Dans l'ensemble, ça reste assez bien foutu, et ça évite le piège de n'attaquer Banania que sur son rôle de Saint Beige, en soulignant ses liens avec la Grosse Phynance cosmopolite. Mais qui n'a jamais bandé pour lui n'apprendra que peu de choses, et ceux qui devraient absolument voir ce film refuseront de le faire. Un grand coup dans l'eau, donc ; mais c'est le propre de toute production littéraire ou cinématographique pas-de-gauche, s'pas ?

Dans le second, le détail qui frappe est l'atmosphère ridicule des cérémonies mystiques des supposés proprios occultes de la planète. On patauge en pleine holyvouderie, avec des crânes en plastoque, des feux d'artifices, une liturgie directement pompée dans la B.O. des Aventuriers de l'arche perdue ou autre niaiserie pour yanquimmature. On n'y croit pas une seconde et on n'arrive pas même à ressentir de l'effarement ou un franc dégoût. Tout ce cirque est juste embarrassant de maladresse, et un petit extrait d'Edvard Grieg ne rattrape pas la pantalonnade générale. Les maîtres du Nouvel Ordre ont des goûts de chiottes et une conception du grandiose pompée chez Disney, voire (plus vraisemblablement) chez Roland Emmerich.

° Tenu les deux premiers épisodes de The music industry exposed, recommandé par, encore eux, mes compatriotes de Fouthèse. Intéressante démonstration d'une récurrence de la symbolique maçonnique dans les clips destinés à abrutir et négrifier la jeunesse. Mais quand les auteurs se mettent à parler des Illuminablis qui insultent Dieu ou d'Eminem qui entend la voix du Diable, navré, je zappe. Si vous avez plus de temps à perdre que moi, allez donc jusqu'au bout et disez-moi quoi vous en pensent.

 

08/05/2011

LA MORT GERME SEULE

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Signalé par Acri, qu'il en soit béni.

Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
Plus vieux, plus décrépis que la terre inféconde,
Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
De toute passion vigoureuse et profonde.

Votre cervelle est vide autant que votre sein,
Et vous avez souillé ce misérable monde
D'un sang si corrompu, d'un souffle si malsain,
Que la mort germe seule en cette boue immonde.

Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin
Où, sur un grand tas d'or vautrés dans quelque coin,
Ayant rongé le sol nourricier jusqu'aux roches,

Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits,
Noyés dans le néant des suprêmes ennuis,
Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches.


Aux modernes par Charles-Marie LECONTE DE LISLE

02/05/2011

TOUCHE PAS A MON POSTE

 

Imaginer que des clubs de pousseurs de balle professionnels puissent engager moins de Nuisibles ? C'est un peu comme demander aux poissonniers de ne plus vendre que du surimi (aux pauvres) et des boîtes de crabe (aux bourges), sous prétexte que leurs produits frais sont pénibles aux narines délicates. Y a comme qui dirait une contradiction dans les termes. Je serais détaillant en poiscailles, il ne m'en faudrait pas plus pour avoir envie de sortir la machette. Je comprends donc parfaitement le scandale causé par la Fédération Française de Fäscÿsme.

Chez les Scandinaves, qui ont vingt ans d'avance sur nous dans la transformation du continent en une fosse commune javelisée, une entreprise peut être bouclée par l'Etat si le quota de vagins n'est pas atteint chez les cadres. L'avenir, c'est appliquer cette même disposition légale pour toute boîte qui ne peut justifier, certificats ADN à l'appui, avoir embauché plus de bronzés que de pâles. Tôt ou tard nous y viendrons, les copines, aucun doute là-dessus. Mais tant que ce beau projet ne sera pas appliqué, les rares moyens pour un Orc de faire son trou en Europe resteront : le deal, le rackett, le saltimbanquisme, et le foutchebol.

Sur ce point, miracle ironique ! le gauchiasse et le nazebroque semblent s'accorder. Auquay, le premier incrimine avec justece le ouacisme leucoderme, là où le second souligne mesquinement une prétendue incapacité congénitale.

Mais foin de telles sodomies mouchières : moins de nègs' sur la pelouse, c'est plus de capuches dans les Territoires Occupés. Toubabs de mes deux ! Vous vouliez la Diversité et l'argent de la Diversité ? Va falloir choisir. Si vous ne voulez pas être toujours plus ouvertement de la chair à racaille, cédez votre place sur le terrain. Pas de Blancs dans le stade = pas de ouacisme dans les tribunes.

Pareil pour le monde du Pestacle : vous savez bien qu' ILS ont le rythme dans la peau, que Josiane mouille plus pour Fifty Cent que pour Alain Morisod, que tout djeune qui ne pique pas le rimmel à sa mère aime à tortiller du cul sur des beats négroïdes. Vite ! Des anti-quotas de Faces-de-Craie dans la chanson !

Pareil bis pour la télé-poubelle : vous voulez du cul et de la baston ? Oubliez les Fromages moisis, lopettisés, fuyant toute confrontation, allergiques à la Grosse Frime De La Brousse – adressez-vous directement aux pros de l'esbroufe et de la vacuité élevée au rang de discipline monacale ! Vous avez déjà l'habitude des séries où le shérif, le juge, le procureur ou le jeune premier affichent un taux de mélanine stupéfiant.

Encore un effort si vous voulez crever la gueule ouverte pour la République planétaire !

01/05/2011

HALO

30/04/2011

RAMASSE-MERDE

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J'expliquais récemment la manière dont j'ai accepté la parfaite vacuité de mes quatre années de bleauguingue. J'ai compris ça tout seul comme une grande, sans qu'un commentateur perfide ou un pote affligé ne me mette sur la piste. Such a bright boy.

Ce que j'ai compris hier soir, c'est à Jakob Berger que je le dois. J'ai dû fouiller sur ouiqui pour savoir qu'il avait tourné des pubs pour Kinder ou des épisodes de Joséphine ange gardien. Quand il ne contribue pas au rayonnement de la culture télévisuelle, M. Jakob s'invite au journal de la TSR pour y livrer sa vision du monde.

Ce que lui inspire l'actu de ces derniers jours se résume en une longue phrase : Pendant que les riches Blancs s'amusent à mâter un remake grandeur nature de Sissi en Angleterre, de pauvres Pas-Blancs meurent pour la démocratie sous les balles des tyrans exotiques. C'est-y pas aimable.

Ca n'égale certes pas le numéro d'autoflagellation nationale d'un Lionel Baier, découvrant l'histoire Suisse dans un manuel maoïste des années soixante. Mais question prise de risque et choix des cibles, on doit être à moins treize sur l'échelle de la satire. C'est assez représentatif du cinéma chuiche, notez bien.

Et voilà une nouvelle révélation qui me tombe sur la pomme, tandis que je bâcle un énième billet furax provoqué par un énième trouduc bien-pensant et faussement impertinent :

En tant que bleaugueurs néo-fafs, l'essentiel de nos activités se résume à recenser ce genre de saloperies. Pour nous rien n'est iamais trop sale, trop répugnant ; les faits divers dégueulasses et insignifiants deviennent objets d'études approfondies. La moindre Putanègue mérite qu'on lui consacre paragraphes sur paragraphes. Notre fétichisme de l'ordure, du tordu, de l'abject, n'a aucune limite, notre appétit d'immondices non plus.

La matière fécale des démocrasseux et des  crouillolâtres est notre matière première. Nous sommes les moto-crottes du ouaibe, à l'affut d'un nouvel étron déposé par la horde innombrable des nouvelles Précieuses Ridicules.

Le film de notre existence pourra s'appeler Shitspotting.

Si Rob Zombie veut bien se charger de réaliser le documentaire, j'aimerais être joué par Sid Haig, siouplaît.

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29/04/2011

MEIN KAMPING

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Des dossiers secrets révèlent qu'Adolf Hitler prévoyait de faire construire une chaîne de camps de vacances à bas prix pour les Allemands.

 
Je trouverais juste qu'on m'offre une tournée, ou une médaille, ou des putes, pour avoir résisté à faire un gag über archiprévisible sur ça.
Je ne dis pas que ça me ferait plaisir, je dis que ça serait juste.
PS : Soyez pas vaches, le titre ne compte pas.

27/04/2011

LA GAUCHE NE TOUCHERA JAMAIS LE FOND - ELLE EST LE FOND

 

Chez AltRight, Preston se réjouit des contradictions mortelles et toujours moins camoufables qui attendent la gauche rastaquouère ces prochaines décennies.  Objet de son inoxydable optimisme, la dernière « peignée » offerte à un ex-mâle yanqui blanc, par des êtres sombres ayant encore moins l'air femelles que lui. Chez les hexagonaux, on trouve ici un exemple moins violent mais plutôt parlant de cette compétition des pleureuses.

Comment les traîtres institutionnels vont-ils gérer ces contorsions ? Comme d'habitude, en laissant pisser, parce que le temps jouera en leur faveur encore un bon moment.

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 ***

Surmédiatisation et baisse radicale de l'intelligence se combineront pour que plus personne n'ait rien à foutre de telles contradictions : le néo-clergé restera en place, bien financé, intouchable, quand bien même plus personne ne pratiquera ni n'écoutera ses pestilentielles croyances.

Le gauche rastaquouère n'aura survécu que pour servir de lubrifiant à la bite brune, lui frayant un chemin dans le cul de l'Europe. Une fois l'enculade réalisée, elle crèvera. Elle est déjà moitié morte, mais son héritage est là, sa marque est indélébile. Ce qui constituait il y a encore un demi-siècle son corpus idéologique le plus provocateur est à présent considéré comme tristement mainstream : on demeure un interlocuteur crédible, un politicard respectable, un journaliste considéré, même si on prône l'adoption homo, la légalisation des pires cames, la repentance toubab éternelle. Un discours qui vous aurait flingué il y a un demi-siècle est de nos jours simplement bien-pensant.

La Cinquième colonne est vieille à présent et ce qu'elle pouvait accomplir de pire est visible aux yeux de tous. Autant collecter les pièces d'une bombe pour les enfermer dans un coffre : le mal est fait. La gauche n'a plus besoin d'être crédible. Elle a beau couiner contre la lepénisation des esprits ou les frasques d'un Berlu : moralement, nous vivons dans son monde idéal. Un monde où plus personne n'a vraiment besoin d'elle.

Toutes les races de victimes pourront bientôt se passer de ses services même si ses officines restent ouvertes; l'époque touchepaspotiste est déjà révolue, celle des partis néo-indigènes montre le bout de son mufle. Cela nuira certes au business des crasseux, qui se feront toujours plus malmener par leur ingrate clientèle. Un renouveau du mouvement White Panther, à l'image de l'original, est quasi impensable, alors que l'esprit Black Power est si présent qu'il a, lui aussi, fait son chemin dans les consciences toubabes. En fait, c'est l'immense majorité des leucos qui est, sans trop le comprendre, encartée de naissance chez les nouvelles panthères blanches, dévouées à la cause des humanoïdes tropicaux

***

Si la gauche veut survivre, elle devra opérer un terrible recentrage de ses activités. Elle a tenté de rassembler tous les déchets de la planète sous sa bannière, tout spécialement depuis qu'elle peine à recruter chez les ouvriers. En se diversifiant trop, elle a perdu plus que son âme : son sens même. Son développement le plus probable, dont on voit des signes depuis quelques années, est une jonction entre obscurantistes pastèques et islam à Gillette et Ipad. Elle pourrait y retrouver quelques traces de sa pureté originelle, en se mettant au service d'un Lumpen presque intégralement mélaniné.

Avec le White Flight, l'abâtardissement et l'effondrement de la natalité blanche, l'essentiel des classes dites populaires sera bientôt beige – l'expression même de « quartier populaire » désigne déjà un endroit où l'on ne croise d'autochtones qu'en cherchant bien et longtemps. Les déglingués du cul, les indécis mâle-femelle et les relativistes toxicos y sont assez mal vus ; les laisser tranquillement sombrer ne posera pas trop de problèmes aux futurs théoriciens degosh. Ils n'auront qu'à exhumer le puritanisme stalinien pour mettre fin à leur contrat avec les bas-fonds de la société puisque ceux-ci ne leur seront plus utiles à la déstabiliser.

Suivez la logique : le porno omniprésent est une métaphore de l'exploitation de la femme par l'homme, une apologie de la violence, un business générant des millions – il offusque les mozlems, pour qui un tailleur strict est déjà cochon si celle qui le porte ne planque pas ses cheveux. Hop ! Un accommodement raisonnable ! La viande de porc ? Z'aiment pas non plus – ça tombe bien, c'est mauvais pour la planète ! Re-hop ! La Palestine ? Selon le cas, opprimée par l'ennemi sioniste ou le valet colonialiste de l'impérialisme yankee, y a matière à s'entendre, rere-hop ! Et puis, pas plus égalitaire de l'islam, après tout : pas de clergé, tout le monde égal ! Pour les feniaules il y a encore du chemin à faire, mais ce ne sont pas les misogynes discrets ni les machos frustrés qui manquent, chez les gauchiasses carpettisés par des décennies de féminisme obligatoire...

 

***

Que chaque micro-minorité se mette à batailler contre ses voisines n'a aucune importance : enfin de compte, c'est blanchette qui passera à la caisse, c'est le cul de ses filles qu'on exigera en repentance, ce sont ses gamins qui paieront le prix des crimes de leurs ancêtres.

De ce point de vue, le sort de la gauche institutionnelle n'a absolument aucune importance. On peut, tels les gros punks, se réjouir de la voir claquer avec si peu de panache, pataugeant dans sa diarrhée comme une centenaire folle et bavotante. Nos lointains descendants auront peut-être la satisfaction de profaner sa tombe et d'y construire des vespasiennes en platine. Mais que personne ne s'y trompe: ça reste un plaisir plein de ressentiment et d'impuissance.

22/04/2011

WHITE LOSERS INC.

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If I were a broken back, and you a brace

Would let me lay down and die here, or put me back in place ?

Pro-Pain Make war not love

 

Braillez votre dégoût du choléra, un détaillant en peste vous accusera de cracher dans la soupe. C'est l'idiote morale à tirer des réactions au dernier billet de mamzelle Bouchard, qui l'a signé avant que je ne le fasse et mieux que je ne l'aurais fait.

Choeur des Yakas et des Couilles en Inox Associées : « Jeune croûlante ! Nostalgique amnésique ! Vous préférez le temps des écrouelles et des Ecorcheurs ? Si votre vie pue, c'est que vous êtes malpropre ! Séchez votre morve et payez-vous des vertèbres, ou une sourdine si votre crédit est épuisé ! »

J'avais, à l'origine, rédigé plusieurs pages suintant le ressentiment, la bile et le parfum des tissus cicatriciels. Je ne cache pas grand-chose de mes dégoûts d'ordinaire, mais ces lignes sont ce que j'aurai fait de plus honnête et de plus obscène. La limite entre franchise et exhibition est plutôt élastique, passé un certain stade de désespérance. Un reste de lucidité m'a poussé à expurger un peu tout ça. Question d'hygiène.

 

*

 

Si nous estimons que le présent et laid, et que l'avenir pue du bec, nous n'en trouvons pas le passé sublime pour si peu, et n'avons de culte pour aucun Age d'Or. L'homme est à nos yeux une saloperie, le mongolisme bien plus son propre que le rire ou la raison - rien ne l'arrachera à son amour de la merde.

Cette détestation générale s'accommode très bien de haines particulières, car toutes les déchéances et tous les actes de haute trahisons ne se valent pas. Si l'ennemi de mon ennemi est une saloperie vivante, il ne peut être ni mon ami ni mon allié. La nausée que m'inspire la crouillification de la civilisation ne me masque pas la stupidité des toubabs et leur collaboration enthousiaste à leur propre mise à la fosse. L'imbécile vulgarité des ados androgynes ne rend pas moins odieux le relativisme et le maquignonnage de leurs parents, ni moins embarrassante la confusion des anciens. Ca vous brancherait, un grand-père qui publie Indignez-vous ?

« Personne ne nous doit rien », rappelle Bob Schwarzfuss, sans qu'on puisse lui donner tort. Souffrira-t-il qu'on lui explique quand même une chose ? Nous n'accusons personne de vol mais nous avons quand même été dépouillés. La vie est plus confortable, plus facile, plus longue ? Elle est aussi plus conne, plus dégueulasse, plus avachissante. Nous n'avons jamais eu ni froid ni faim ? La facture de ce luxe est une discipline de suicide, patiemment enseignée par nos parents, nos profs, nos journaleux, nos patrons, nos saltimbanques, nos syndicats, nos prêtres. Voici les entraîneurs qui nous ont préparé à perdre tous les affrontements à venir, à qui l'on devrait reconnaissance et admiration.

*

C'est d'abord contre notre propre faiblesse, nos renoncements quotidiens, nos addictions merdeuses, que nous aboyons à nous déchirer la gorge. L'humiliation de notre condition est la source première de notre haine insensée, et pas notre prétendue ingratitude. Mais nous n'oublions pas que nous avons été jetés dans l'arène sans cuirasse, par des gens qui nous ont fait croire que tout se passerait bien tant qu'on serait polis et patients avec ceux qui, trop malheureux et malchanceux, ne le seraient pas en retour.

Notre éducation : baisser sa garde en signe de bonne volonté, ne pas réagir à l'affront, encaisser le mépris, ravaler sa fierté en permanence, considérer par défaut tout groupe et tout individu comme bon et bien intentionné. Ce dressage a fait de nous des toxicomanes, des paumés, des collabos, des lâches, des avaleurs de couleuvre à la chaîne, des enfants greffés d'une âme de pute.

Nous ne voulions haïr personne, mais on nous a appris à tout accepter, et c'est à force de prendre dans la face le mépris de nos élites et l'instinct territorial de l'Autre, que nous nous retrouvons pitoyablement à faire des moulinets au milieu des poubelles, encerclés par des gens plus déterminés, dressés à se battre et dominer, que personne n'a castrés ni endoctrinés. Violés et désarmés à la naissance par les bons sentiments de nos prédécesseurs, on voudrait qu'on ait la décence stoïque de ne rien leur reprocher !

Nous étions niais, crédules, grotesques ? La dégueulasserie des mensonges reçus et des abus subis n'en demeure pas moins révoltante. Chacun sa merde ? Yep. Voilà le pourquoi de ces billets, exposés à des inconnus, récompensés par des sarcasmes futiles, des louanges imméritées, des commentaires inutiles. Autant de miasmes que notre entourage non-virtuel n'a pas besoin de respirer. Vos yeux sont salis pour que leurs vies ne le soient pas. Le deal est réglo, car rien n'oblige à lire nos conneries, ni à y réagir, ni à s'en souvenir.

*

Il n'a jamais tenu qu'à nous de détruire cet héritage d'acceptation du viol. Nous l'avons fait, avec nos pauvres moyens, en retombant mille fois face dans la fange. Nous arrivons à l'âge adulte tordus, étourdis, handicapés de l'identité. Selon les cas, nous tenons plus ou moins droit grâce à une combinaison variable de divers éléments : colère crachée en permanence, soulèvement de fonte, sports extrêmes, alcoolisation excessive, militantisme, provocations, vandalisme, paternité revancharde, et publication de textes où la honte brûlante de notre passé est distillée pour s'approcher au plus près de son insoutenable pureté.

En découle un discours naïf et infantile, un discours qui n'en est pas un, mais une articulation plus ou moins esthétiques de hurlements d'horreur, de dégoût et d'incompréhension. En les jetant à la face du monde, nous n'espérons ni considération, ni reconnaissance d'utilité publique, pas même une quelconque prise au sérieux. Nous n'en sommes presque plus là ; quand nous n'y serons plus du tout, nous n'écrirons plus, et puis voilà.

21/04/2011

RRRRRAUS !

19/04/2011

IN MEMORIAM

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En cette date qui n'a rien de spécial (mais faut-il attendre les anniversaires pour redevenir un peu humain?), je demanderai à chacun d'entre vous de se joindre à moi pour un instant de méditation, de réflexion et de prière.

Cet instant, je le dédie à la mémoire des centaines de victimes du terrorisme islamiste tombées en Suisse depuis l'interdiction des minarets, en novembre 2010. J'ai également une pensée pour les milliers de travailleurs au chômage suite aux retraits massifs des capitaux arabes, comme l'avait conseillé notre caricature de Der Stürmer préférée.

Les Chuiches ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes pour le climat de guerre civile qui afflige leurs campagnes bouseuses depuis cette décision fatidique et il faut, quoiqu'il nous en coûte, saluer la clairvoyance des prophètes d'ex-France et d'ailleurs, qui nous avaient avertis du désastre à venir.

Comme aiment à le dire les Pastèques, en conchiant leurs couches lavables : On n'a pas écouté. On nous avait prévenus. On n'a pas voulu entendre. On n'a pas écouté et voilà.

Ce n'est pas sans un frisson d'horreur que je vois ce qui se passe de l'autre côté de la frontière, d'ailleurs. Toutes ces histoires de visage à ne pas couvrir. Sont-ils aveugles ? Fous ? Est-ce que leur abonnement ne leur permet pas de recevoir la TSR ? Si notre exemple ne sert pas à empêcher d'autres morts et d'autres souffrances, alors les salauds auront vraiment gagné. L'Absurde aura gagné.

Je pourrais me dédouaner de toute cette merde. Ca serait facile. Je n'ai pas voté, à cause de mon allergie au démogluten. Mais quand je me hasarde à ouvrir une fenêtre, et que je regarde la nuit rougeoyer derrière les collines, que l'odeur des fumées refroidies me parvient, je me dis que j'aurais pu faire quelque chose malgré tout. Ne pas déconner.

Fermer ma gueule pour une fois.

C'est trop tard. Tant pis. C'est comme ça.

Il va me falloir encore un verre pour avoir une chance de dormir.

16/04/2011

ROCK'N'ROLL NIGGER !

Si nos amis de la brousse n'avaient pas oublié le rock au profit des bruits de pets produits excrétés par la bouche, et remplacer tout instrument par des bite-boxes et du copier-coller, je crois que je serais un tout tout tout petit peu moins ouaciste. A quoi tiennent les choses, quand même, ma bonne dame.

 

 

Mais même le parcours de Hendrix tend à prouver que, Out of Africa ou non (fais-moi rire), le rock reste une affaire de toubabs, y a pas moyen  :

En Alabama en 1969, il est sans doute le premier musicien noir qu'a vu la majeure partie de son public. D'un autre côté, Jimi reste invisible pour la plupart des Afro-Américains. La population noire de Charleston ou Tuscaloosa l'ignore. Même s'ils le voyaient en photo, les gens se diraient que ce cinglé jouant de la guitare habillé en hippie n'a rien à voir avec eux.

L'élite métropolitaine noire est bien différente. Les Black Panthers et la Nation of Islam sont conscients que Jimi Hendrix est devenu l'un des Noirs les plus célèbres du monde. Mais que fait-il pour soutenir leurs causes ? L'Atlantide, ils s'en foutent. Ils s'intéressent à Atlanta, Oakland et Baltimore, des villes avec des ghettos importants figurant sur l'itinéraire de la tournée de The Experience en 1969. De plus en plus, le Black Power sollicite son soutien, comme celui de Cassius Clay - devenu Mohammed Ali - et de James Brown ou des athlètes noirs vainqueurs aux Jeux olympiques de 1968, debout sur le podium, le poing levé.

Alors que fait cet abruti en veste à franges, à exciter des petits Blancs pour de l'argent facile ? Où qu'il joue, Jimi est sûr de trouver un groupe de frères militants qui le traite de vendu, et de "noix de coco" (brun dehors, blanc dedans.)

Comme le raconte Johnny Winter, guitariste de blues texan et l'un de ses partenaires de jam préférés : Les managers blancs disaient : 'Ne joue pas avec ces nègres, les gamins de 14 ans ne s'y retrouvent pas !' Et les Noirs lui disaient qu'il se vendait aux Blancs. Jimi était plutôt sensible et pas mal défoncé à l'époque et il ne savait pas quoi faire.

 (Rock & Folk, Hors-Série Woodstock Memory, juillet 2009)

Enfin bref. Juste pour que le titre de ce billet ne soit pas qu'une insulte idiote à Hound Dog, le vrai titre de Patty qui passe toujours bien  :

 

Nota Bene : Si vous n'avez pas compris que je me fous avec exactitude du message qu'elle a bien pu vouloir délivrer avec ce texte, et encore plus de son soutien en 2008 à Foutrak Banania, allez, je vous prie bien urbainement, commenter sur l'autoroute.

13/04/2011

CRACKWHORE ÜBER ALLES

 

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Pour faire suite à ceci.

(Alors oui j'aime beaucoup me commenter moi-même. Ensuite je poste des coms' élogieux sous des pseudos ridicules. Et pis je m'écris des mails salaces de fausses lectrices en rut).

Même les flics ne croient pas une seconde aux trépignements légalistes de la droite Fouquet's en pleine déconfiture. La Presse à Merde brûle le pavé pour nous en parler, avec tant de délectation qu'on les entend presque n'écrire que d'une main. L'info serait donc à prendre avec des gants de laboratoire, mais après tout, pourquoi croit-on qu'on parle de torchons ? Cette info-là ou les relatés plutôt elliptiques des hypergénocides de Kadhafi, hein...

Ces détails de l'His mis à part, elle a quand même de la gueule, la Force Tranquille des Babouchistes. Cause toujours, la Ripoublique des Koufars ! On s’organise comme ça nous chante, on se torche de tes lois avec la main qu’est faite pour, et de l’autre on baffe la gueule à tes ressortissants, tout particulièrement ceux assez pogols pour t’accorder encore le moindre crédit…

En soi c’est une assez bonne nouvelle : c’est l’Etat qui impose et/ou tolère et/ou finance la propagande ethnocidaire, qui accepte de céder des portions de territoire aux hordes rastaquouères (pour les quartiers pourraves) ou aux poussahs cosmopolites (pour les plus beaux endroits – la Côte vaudoise en est un admirable exemple). C’est donc l’Etat qui est notre ennemi prioritaire, et il n’en a jamais fait mystère. Ca suffit à fait croire aux soraliens que des alliances absurdes seraient possibles avec des gens déterminés à éradiquer tout ce qui faisait que le continent était devenu, au fil des siècles, un endroit peut-être moins insoutenable que le reste du globe. Mais oublions les professionnels de la reconversion perpétuelle et concentrons-nous sur le droitard républicain moyen.

Pour cette étrange espèce, attachée à l’idée contractuelle de la Nation et au prestige de la fonction publique, ça doit faire léger mal au sac d'observer le contraste entre ventilateurs parlementaires et détermination des illuminés des dunes, et d'ailleurs c’est bien fait pour leurs gueules. Militer pour la gauche suicidaire est certes un acte de haute trahison, mais c’est quelque chose de conscient, de délibéré, un acte symbolique fort. Avoir encore confiance dans la droite d’affaire sécuritaire, c’est bien plus con, et il n’y a aucune excuse valable pour ça.

Moins plaisant, bien sûr, est de voir l’Occident ne défendre ni ses lois, ni ses coutumes, ni son histoire, ni son intégrité culturelle ou démographique. L’Europe est une bête moitié morte qui rampe à reculons vers la fosse commune. Un Accommodement Raisonnable après l’autre. La radasse blonde est grande ouverte, bien lubrifiée, elle fait même plus semblant d’aimer ça, en fait elle s’en fout, elle n’est déjà plus là. Pensez aux pornos les plus glauques dont vous pouvez vous souvenir, avec ces maigrichonnes aux yeux vitreux, râlant mécaniquement en pleine séance de charcuterie – la voilà, l’Europe moderne.

Passant, va dire à Bruxelles que nous sommes morts pour une pute à crack.


 

Avec le temps, les Quartiers sensibles (pourquoi pas Quartier de Haute Insécurité ? Si Zemmour en veut, c'est cadeau - ça sonnera mieux chez lui que chez moi) seront acceptées avec fatalisme par tout le monde, comme c’est le cas en Afrique du Sud, au Brésil, et autres aimables projections de notre propre avenir. Ce sera comme vivre avec des tumeurs béninoises bénignes, ou d’atroces mais inoffensives verrues sur la gueule. Des monuments étalés sur des quartiers entiers, à la mémoire de la dégueulasserie de nos dirigeants et de la mort cérébrale de leurs administrés.

On aimerait que ce genre de reculade-par-avance, que ces retraites stratégiques sonnées avant que les combats ne s’engagent, puissent désabuser les bons cons pour qui plus de flicaille et de caméras suffiraient à endiguer le tsunami en train de niveler la culture européenne. Je pense tout particulièrement aux bonnes pommes qui, par allergie compréhensible aux crasseux qui conchient l’idée même de frontière, en viennent à soutenir la phynance à matraque par rejet imbécile de « tout extrémisme ».

Ce que vaudrait la lucidité tardive de ces gens-là, c’est la question à trois pacsons de Ricola .Mais c'est un ancien gauchiste qui la pose, il n’attend pas vraiment de réponse, alors ne vous fatiguez pas.

11/04/2011

DU ROND-UP POUR LE JARDIN SECRET

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We need to hear a little less about the fewer than 4,000 black American lynching victims and a little more about the 600,000 or so white peasants who died ostensibly to free them from slavery. A little less about black American slavery and a little more about colonial white indentured servitude and convict labor. A little less about the six million (give or take a few) Jews who perished in WWII and a little more about the 50-65 million other people killed in that war. A little less about white colonialism and a little more about the Mongols, the Moors, and Hannibal.

Goad passe les sept piliers de la Honte Blanche au kärscher, et il a pris un modèle autrement plus balaise que la pauvre pipe à eau sarkozienne baboucho-compatible. C'est à lire ici.

LA SAGESSE DES RASTAQUOUERES

 

Collecter des fonds pour éponger les dettes des porteuses de niqab.

Parfaitement raison. L'exacte bonne attitude. Se défendre en communauté face à la menace de l'Etat, s'organiser rationnellement contre le racket légal, défier ouvertement l'autorité des lopes de la droite liquéfiée. Gagner son autonomie de facto, sans chercher (pour l'instant) à prendre le pouvoir, ou du moins ne prendre que le pouvoir utile, territorial et culturel. La grande classe.

Monsieur Blanchouille serait fort avisé de s'en inspirer. Ca ne lui demanderait pas tellement d'efforts ni de temps si les enculés qui font du cash sur la Honte Blanche avaient raison, si le Grand Capital et l'Internationale Brune marchaient bras tendu dessus-bras tendu dessous. Les milliardaires nazis avec une âme de mécène semblent hélas bien rares.

Nous reste le deal, le proxénétisme, l'extorsion. Et là encore, nos amis métèques ont bien des choses à nous apprendre. Plus tu retournes l'affaire dans tous les sens, plus tu reviens à cette irréfutable, humiliante et pragmatique conclusion.

08/04/2011

LE DON DE REMARQUER DES CHOSES SANS IMPORTANCE

 

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Déjà remarqué cette tendance des réacs à prendre le contre-pied systématique de tout ce qui peut défriser les démocrasseux ? Ma pauvre pomme elle-même s’y laisse prendre trop volontiers. Aurais-je pu penser prendre un jour la défense d’une tapette à frous-frous idolâtrée par des milliardaires ? C’a pourtant été le cas avec Galliano, coupable d’être bourré, grossier et provocateur dans un bar désert…

J’aggrave mon cas avec rien moins que Bertrand Cantat, abominable saltim-branque aux désirs grisâtres, auxquels la fafosphère ne lâchera jamais la grappe. Que le type soit une singulière ordure, un tox, un traître, tout ce que l’on voudra, je n’en disconviendrai point. Je dois concéder que j'ai toujours des fourmis dans les guiboles les rares fois où j’entends Johnny Colère, en me contrebeurrant la crevasse des laborieuses éférences gauchistes du texte, mais c’est secondaire.

Ce type et nous autres ne sommes pas du même monde, et puis voilà. Il appartient par contre à l’univers des belles âmes, des progressistes, des croqueuses de boudin et de toutes les saloperies bipèdes qui contribuent à faire de l’Europe la cuvette qui récoltera tout ce que le Tiers-Monde voudra bien chier dedans. Et voir certaines de ces pourritures lui refuser le droit à l’oubli, pourtant sacré dans LEURS valeurs (sauf pour les nazis et les tueurs de femmes) a quelque chose de déplaisant.

On pourra souligner que pour bénéficier d'un tel droit, il faut déjà commencer par se faire oublier. L'énergumène pourrait apprendre le diabolo et aller faire la manche dans les rues de Novossibirsk, par exemple. Ou se raser le crâne et coller des affiches pour Marine ; il deviendrait si Infréquentable que la gauche gynocrate ferait un sort rapide à sa mémoire. Il pourrait même faire des duos avec Docteur Merlin,ou Jean-Louis Costes pour commencer tranquillement.

Bref, tout cela n'a aucune importance et   je suis sans doute trop sensible. Voilà ça que ça donne, de vivre entouré de gauchistes.

*

Les hommes ont aux bécanes le rapport qu’ont les femmes aux chaussures : plus ça a de la gueule, moins c’est confortable, plus c’est une torture sur le long terme. C’est payer beaucoup trop cher de sa personne pour de l’esbrouffe. Voilà ce qui me vient en tête quand je croise des avocats, des banquiers et des chirurgiens, écartelés sur des Harley, la panoplie du baïqueure remplaçant le costard Armani pendant quelques pénibles heures, dont ils se souviendront surtout grâce aux grincements de leurs lombaires. Comme quoi on peut avoir une dégaine de Hell's et se comporter comme une pouffe à bicles géantes. Ca m'aurait choqué il y a dix ans, à présent j'y trouve comme une sorte de logique indicible.

*

Plus je passe de temps à fignoler un texte, moins il suscite de commentaires. Quand je bâcle, c'est la foire à la saucisse. Continuer à pontifier dans le silence, ou se laisser séduire par les sirènes de la facilité ? Un dilemme qui donnerait presque soif. Pour éviter de picoler la semaine, je vais choisir la solution que me dicte la flemme : faire exactement comme d'habitude.

05/04/2011

LE NIQAB POUR TOUS !

Il ne faut pas parler d'islam, d'intégration, de souchiens et autres concepts No sè ? Ah bon ! parce que ça va « monter les citoyens les uns contre les autres. » Y a des mots comme ça, qui vous créent des guerres civiles en trois coups de louches à camembert. Magique ! Brutal ! Des gens que tout rassemblait, qui se seraient croisés pacifiquement dans la rue, se sautent à la gorge à cause de timbrés bellicistes qui « surfent sur les peurs ».

Les peurs de quoi, c'est moins clair. Des différences ? Entre des citoyens semblables et que rien ne permet, justement, de différencier ?

Pas complètement con (si, si), Monsieur Métisse-le-Monde doit bien admettre qu'il y a de très très superficielles nuances en coloration de peau, en culture, en odeurs, et que les nier serait malhonnête, voire contre-productif. Ca ne l'empêche pas de prôner l'imposition du CV anonyme, mais nous savons ce que vaut la logique des touilleurs de peuples : qu'un employeur ouaciste soit confronté ou non à un patronyme exotique, il rejettera d'office tout candidat dont la gueule ne lui revient pas. S'il n'est pas ouaciste, il donnera d'égales chances à Moussa et à Jean-Denis.

Quelle sorte baroque de xénophobe viserait donc cette gaudriole administrative ? Les patrons qui veulent que tous les métèques portent un nom chrétien ? Combien de divisions ?

Gauchiasses, encore un effort si vous voulez être progressistes ! La fausse droite tente de faire bandouiller l'électorat réac en interdisant le niqab, ne vous contentez pas de réclamer sa légalisation ! Il devrait devenir l'uniforme Citoyen par excellence, l'outil imbattable pour qu'aucun sale Blanc, plus jamais, ne puisse discriminer personne!

Si l'on creuse cette question, existe-t-il vraiment des gens qui sont aveugles (et sourds) (et frappés  d'anosmie) au point de ne pas pouvoir constater des différences flagrantes ? On ne sait jamais trop à quoi s'en tenir, avec le discours des promoteurs de la Honte Blanche : la négrification de l'Occident est-elle a) un fantasme réac ridicule? b) un processus inéluctable qu'il faut accepter en adulte ? c) un grand progrès à prendre avec le sourire ?

Entre ces trois options, leur coeur ne cesse de balancer, mais c'est à nous qu'ils filent le vertige - eux semblent immunisés.

Point central de ce merdeux triangle: c'est toujours Blanchette qui est perdant. Inutile de raisonner avec eux, ou de consacrer trop de neurones à l'étude de leurs contorsions idéologiques, le Blanc doit être sali, c'est pour son bien et ça fait enrager les ouacistes. C'est suffisant. L'essentiel de leur existence s'y résume ; le reste, c'est comme pour n'importe quel connard : chercher à choper le week-end, alimenter sa page Vesse-Plouc, conserver un job idiot. Tout ça est annexe, comme dirait Papa Frank. « Quand tout le monde sera beige, y aura plus de ouacisme possible », voilà ce qu'ils postulent.

Ce qui leur pose deux problèmes :


1) il faut une dose éléphantesque d'ignorance volontaire, ou une mongolitude impossible à feindre, pour penser que la haine, le ressentiment et la compétition entre degrés de beige disparaîtront avec le méchant Toubab. Mais sans doute que la plupart d'entre eux s'en cogne les dreadlocks : seul le ouacisme blanc est assez savoureux, excitant, fascinant, hypnotisant pour mériter qu'ils y consacrent leur pauvre vie. La haine du bronzé ou du bridé, c'est de la petite bière, bien trop délavée pour leur soif aberrante.

2) d'ici à ce que la teinte du continent passe de la crème à la diarrhée, il va se passer, hélas ! pas mal de temps encore, car si tout ça va bien trop vite pour nous, à l'échelle de l'Histoire c'est un mouvement plutôt tranquille. Pour l'instant, Monsieur Toubab croit encore qu'il est chez lui, qu'il constitue la majorité, et qu'il possède quelques honteux privilèges. Quand il sera cerné par la marée noire, minoritaire sur ses propres terres et traité comme une merde par les nouveaux maîtres du terrain, pas sûr que sa colorblindness encaisse le choc bien longtemps.


Et même s'il admet que la race est une chimère antidémocratique, même s'il ânonne l'insane crédo du Tous-Difféwents-Tous-Egaux, il saura très bien repérer, dans la rue, qui fait partie du NOUS et qui fait partie du EUX. Ne restera plus à glisser les ustensiles adéquats entre son oeil et sa cible.

On peut compter sur nous pour entretenir soigneusement les caisses à outils d'ici-là.

03/04/2011

NAZIPUNK'S NOT DEAD

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Vous commenciez à être accro à la prose immonde de Saint Haineux et le voilà qui ferme déjà boutique, vous forçant à accroître à nouveau votre consommation de vodka-raideboule et de films avec plein de ladyboys dedans ? Tel le vulgaire manouche.02, il est allé garer sa roulotte dans un autre terrain vague et sans prévenir personne, le sagouin. Pour vous consoler, allez donc visiter

Ouacisme positif

 

Post-bloggum du matin : pouvez toujours consulter tout ce que vous voulez, l'autre gitan a déjà levé le camp de concentr cessez une peu, ça ne fait plus rire personne.

01/04/2011

IN VINO PORTENAWAKS

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Thierry Meury, amuseur chuiche, très présent sur les ondes de la RSR que je n’écoute guère, a publié en 2009 un « Guide du soûlard » qu’on m’offre ce matin même. Il y recense la soixantaine de bistrots de Genève et environs, où il prétend s’être pris des quillées pendant un quart de siècle. L’initiative est à saluer bien bas en levant son verre proportionnellement haut.

 

Son avant-propos commence plutôt bien puisqu’il s’y élève contre « une époque où les vieux troquets disparaissent » et où « l’hygiénisme règne en maître, interdisant de fumer, recommandant de ne pas trop boire et sanctionnant tous les écarts de sa vindicte moralisatrice. »

 

Pour qui est encore en état d’articuler des propos cohérents, plébisciter de tels propos semble aller de soi. Et puis tout se casse la gueule, gâchant le plaisir de la découverte, quant notre soûlographe saute à pieds joints dans ce même marigot de moraline. Voyez-le justifier son hédonisme pochetron en dénonçant « ces temps où le pétainiste slogan ‘travail, famille, patrie’ est remis au goût du jour par ceux qui nous conseillent de ‘travailler plus pour gagner plus’ (…) »

 

Le criminel imbécile.

 

Pourquoi ! Pourquoi saloper cette belle envolée lyrique par une génuflexion ! Réciter un poème de Baudelaire et enfoncer à coups de marteau une rime « Sarkozy-Nazi/ Blocher-Hitler » en plein milieu, pour bien montrer qu’on est avec Cendrillon contre sa marâtre ! Qu’on peut encaisser des litres de gnôle mais pas la moindre plaisanterie tendancieuse ! Qu’on est cap’ de traquer le fâschÿsme dans tous les recoins où il n’a aucune chance de se cacher !

 

La rage et la surprise se calment quand on se souvient que c’est l’écologiste Kalvingradois Robert Cramer qui lui signe une préface. Nous sommes entre gens fréquentables.

 

Qu’il est pénible, éreintant, écoeurant de devoir expliquer – encore une fois…

 

-          que la droite d’affaires n’a RIEN A FOUTRE du travail, qu’elle ne récompense que bien malgré elle la réussite méritée, que les banksters et les phynanciers sont ses vrais modèles, qu’elle aime s’entourer des pires vautours, qu’elle acceptera de marier ses blondes à des primates sous-simiesques pour peu qu’ils aient réussi à générer du cash en rotant dans un micro sur fond de bruits de poubelles ;qu'elle partage, avec la racaille qu'elle prétend mollement réprimer, les mêmes valeurs fondamentales de fric, d'esbrouffe et d'abyssale vulgarité yanquie.

 

-          qu’elle est l’ENNEMIE de la famille, en assénant qu’il n’y a pas de différence entre faire des gosses ou s’endetter pour une Porsche Cayenne, que c’est au mieux un luxe et au pire une maladie; qu'elle soutient avec frénésie toutes ses falsifications, toutes ses salissures, parce que les couples les plus improbables et les plus grotesques rapportent aux assureurs, aux agences de voyages et aux concessionnaires de tous poils, seule forme d'Intégration que notre société demande à ses membres.

 

-          qu’elle travaille à la DESTRUCTION de toutes les patries en s’attaquant à la légitimité de leurs frontières, aux traditions de leurs natifs, à tous les freins culturels ou religieux qui pourraient gêner le flux de gadgets, de crédits-consos et d’employés jetables ;

 

-          et que le jour où nous n’en aurons qu’une minuscule occasion, une dérisoire chance d’y parvenir, nous pendrons tous ses représentants, tous ses promoteurs, tous ses larbins, avec les tripes des culs-bénits laïcs, des faux-jetons gauchiasses, de tous les saltimbanques crasseux qui leur donnent la réplique dans l’insupportable Théâtre Guignol de la démocrassie occidentale.

ANOTHER ONE BITES THE DUST

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Mort de CB la nuit passée, d'un cancer foudroyant et insoupçonné.

Il n'aurait guère apprécié ce blog, mais aurait sûrement souri d'une épitaphe publiée un premier avril. 

A plus tard, mon pote.