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09/03/2010

POUMON D'ACIER POUR UTOPIE DE GAUCHE

Sans la guerre, les grandes utopies (elles n’avaient pas prévu cette mésaventure !) pourrissent et s’usent. Elles se pulvérisent en sous-produits, en sectes, en théâtres divers. Qu’il s’agisse des utopies soviétiques, chinoises, castristes ou de celles qui germèrent dans les pays sous-développés, les voici toutes obligées de vivre leur pratique, et l’épreuve leur est alors mortelle. Sur leurs immenses ruines – car le rousseauisme est indécrottable – pullulent les mini-utopies ou les para-utopies de rechange. L’un des plus en vogue en cette deuxième moitié du XXè siècle, est l’utopie culturelle qui a pris le relais de sa sœur politique morte au champ du réel. Il paraîtrait alors que la culture est « à gauche » et même de plus en plus à gauche à mesure que ne s’y trouve plus une espérance politique capable de résister à la pratique. Et de confondre généreusement culture et rêve, culture et révolte, culture et utopie.

 

 

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Il est de fait que la Gauche est devenue culturelle. En France, l’aventure de notre Gauche en ces culturelles contrées est d’un comique absolu. On a en effet essayé d’infliger au peuple – dans des théâtres ou des maisons spécialisées dites « de la culture » - ce qu’il abomine dans toute sa rude santé : un théâtre « engagé » qui l’ennui comme un prêche, une littérature (ou un théâtre) abscons auquel il ne comprend goutte, une musique à laquelle il préférera toujours flons-flons et chansons, des œuvres d’art « avancées » (mais avancées vers quoi ?) et qui le laissent bouche bée. La culture mandarine est allée au peuple avec des mines de curé moderne allant au bordel et le résultat ne s’est pas fait attendre : seule la bourgeoisie – moyenne ou petite – s’est offert la révolution culturelle dans les temples où elle se célébrait. Le peuple, lui, est allé au Châtelet, ou à la pêche, ou a tranquillement ouvert sa télévision. Désormais, la bourgeoisie se voit forcée de convenir que les peuples sont toujours conservateurs et que les révolutions – politiques ou « culturelles » - ne sont jamais provoquées par lui. Elles sont le fait de l’aile utopiste de sa propre classe.

 

 

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Qu’en est-il, de cette Révolution culturelle, dans la paix continuée ? Eh bien, elle aussi, s’use et s’épuise. Elle se masturbe et s’échauffe. Nulle révolution politique ne venant la relayer, elle est condamnée aux surenchères et, afin qu’à toute force tourne son moteur, elle remplit celui-ci de n’importe quelle essence. La voici qui se baptise, par exemple, « révolution des mœurs », « révolution féministe », etc. C’est une pitié que cette déroute, sous n’importe quelle défroque, de l’utopie.

 

Cau, Esclaves, p.66

FESTIMINISME

" Je pense que le féminisme a pâti d’une perte d’individualité. On le voit sur le voile. Les féministes présentent le voile d’une façon globale, alors que je suis persuadée qu’il y a mille façons de le porter."

" J’ai 36 ans et pas d’enfant, on me dit souvent «ah ben, va falloir s'y mettre», sans même qu’on sache si j’en veux ou pas."

"Je suis pour plus de mélange : que les femmes deviennent plus viriles, et que les hommes soient plus féminins.

"J’en ai marre d’être obligée d’être une femme, tous les jours. Je voudrais investir et désinvestir cette identité, comme un jeu de rôle. Etre femme fatale un jour et jurer comme un charretier le lendemain. Cela implique de revoir les schémas érotiques des mecs et de les éduquer."

La relève festiministe finira par nous faire regretter la bonne-vieille arrière-garde bitophobe, qui avait la décence de vouloir nous les couper, pas la prétention de nous convaincre de le faire nous-mêmes.

08/03/2010

NE NOUS ALARMONS PAS

Le Plouc Emissaire attire mon auguste attention sur une affiche de la Ototo antiouaciste d'ex-France (), qui appelle deux commentaires urgents et indispensables.

1) La délicate petite brune qui illustre ce refus de la momophobie (les tresses, je résiste pas) sert aussi à vanter les mérites d'un club de gym je ne sais trop où. Mais je certifie avoir déjà vu sa tronche promouvoir des choses bien plus pragmatiques et rentables que l'utilisation sexuelle de la digue dentaire... Ca peut vouloir dire soit que ledit club de gym est un repère de brouteuses, soit que la Ototo bosse avec des agences de com' qui discriminent volontiers les moches et les grosses à l'embauche. C'est sûr qu'avec un spécimen plus représentatif du milieu, on aurait peut-être regardé l'affiche moins longtemps, au risque de louper le message essentiel. Tu chasses la discrimination par la porte, elle revient par la fenêtre, parce que tu peux pas bosser sans elle. La vie est dure pour les néopuritains.

2) Il  est très exagéré d'affirmer, comme le fait la fausse gougnotte de l'affiche en question, que la momophobie mène à l'exclusion et au rejet. La très grande majorité de mon entourage connaît ma momophobie légendaire. Et pourtant ma famille m'invite encore à bouffer régulièrement, mes potes gauchistes me proposent souvent des apéros qui se terminent en festivals gastonomiques improvisées mes collègues m'adressent la parole sans répugnance marquée, ma future n'a pas (trop) (souvent) (enfin ça dépend ce que je picole) honte de me présenter à ses copines, mon boucher et mon fromager me servent toujours avec le sourire, les personnes âgées ou les mères à poussettes ne sont pas embarassées quand je leur tiens la porte...

Bref, tout va aussi bien que pour un momophile ordinaire.

Alors cessons de nous alarmer pour rien et de craindre que la momophobie puisse nous nuire : le tout, c'est d'avoir le courage de faire son coming-out, et d'assumer pleinement ce que l'on est à la face du monde, sans peur d'être stigmatisé.

Yesse oui canne !

 

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07/03/2010

A TOUS CEUX QUI PENSENT ENCORE QUE L'UDC...

... est un moindre mal.

Un mini-festival de coups de lame à Lausanne, reçus notamment par des flics, redonne un peu de couleur à une presse bien terne et à un débat politique presque aussi intéressant qu'un docu-fiction de Claude Lanzmann. Nos élus rivalisent d'immobilisme analytique, au point que même Lausanne Cité ne peut éviter de le souligner : "Si tous les partis politiques sont boulversés, ils campent néanmoins sur leurs positions." Ce qui nous donne quoi ? Pour les socialistes, la routine : distribuer des sucettes aux agités du canif. Pour les bourges, les en priver, et les filmer en gros plan pendant l'acte.

Et nos erzats de natios mainstream agrariens, ils proposent quoi, hm ? "Claude-Alain Voiblet revient sur la résolution déposée, fin janvier, par son collègue de parti Raphaël Abbet qui a demandé à la Municipalité d'étudier une solution pour restreindre le port d'armes à Lausanne. << C'est une mesure contraignante qui porte sur la sphère intime des personnes mais qui est aujourd'hui nécessaire>>, lance le secrétaire général de l'UDC Vaud."

On répète :

C'est

Pour

Votre

Protection.

 

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Maintenant, c'est sûr que si vous n'avez rien à vous reprocher et si vous pensez que la police suffit à assurer votre protection, tout ça doit vous passer loin en-dessus de la lotion capillaire.

Pour les autres, pensez à remâter cet élégant résumé du lien impératif entre liberté individuelle et moyens de la garantir, ainsi que de la nécessité fondamentale de faire en sorte que le gouvernement ait peur de ses citoyens.

06/03/2010

NI ROUGE NI MORT

Le réchauffisme commence à tiédir? Le Temps préconise un relooking.

 

On passe sur le coup de bluff stupéfiant de la « patriotisation » du discours réchauffiste. On passe aussi, par conséquent, sur le cynisme délicieux du type qui recommande ce type de pilpoul pour, in fine, ne faire que vendre des ampoules plus chères. Pas besoin de s’attarder non plus sur l’usage obsessionnel du terme de « complot », qui consiste à ranger les sceptiques dans le même Tupperware que les judéophages ou les chasseurs d’ovnis.


Le truc que je retiens, c’est que la libération progressive d’une parole dissidente est un soulagement bien vain. Elle ne forcera pas les adorateurs de Gaïa à nous lâcher la grappe et à aller cueillir des baies sous les Tropiques. On n’assiste qu’à une polarisation artificielle qui reprend un clivage gauche-droite agonisant, sans lequel aucune illusion de démocratie ne peut être maintenue bien longtemps. Conséquence concrète : chacun va pouvoir choisir son camp, celui des crasseux mixolâtres ou des attentistes bétonneurs.


Enfin quoi, merde ! Vous vous imaginez copiner avec un Claude Allègre, juste pour le plaisir morbide d’agacer les Pastèques ?

 

Vous n’avez pas envie de vivre tous nus dans des grottes ? Je n’ai pas envie non plus que mon pays se recouvre de bretelles de périph’, de clapiers pour humains et d’hypermarchés. L’idée d’un Etat-Maman qui vous rationne au nom de la planète ? Insupportable. Continuer la déshumanisation de nos terres au nom du droit de se gaver à crédit ? Pas moins gerbatoire.

 

Ni rouge-durable ni mort-vivant, en gros. Ca paraît si compliqué que ça ?

05/03/2010

GENOCIDE-FRIENDLY DANCE MUSIKKK

03/03/2010

INVITATION AU SUICIDE CEREBRAL

Une gamine de huit ans maquillée comme une drag-queen et qui singe une pute de la pop porno-chic, ça vous pose un léger problème ? C'est que vous avez l'esprit mal tourné.

Ainsi parla la philosophe raffinée de fluctuat.net. (Je dis "la" parce que, mâle ou femelle, c'est mérité.)

Il faudrait demander à Christopher Neil ce qu'il en pense.

Bien entendu, je dis ça parce que je suis un gros zina psychorigide, obsédé par le cul et confit de moralisme réactionnaire.

 

 

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Ceci est un karaoké intergénérationnel et multiculti.
Pas d'amalgames, tas de pervers d'extrême drouatte.

 

 

La peur qu'ont certains progressisstes de ne pas paraître suffisamment déshinibés et relativistes nous promet encore des décennies d'étonnement. Quand nous les accrocherons par la mâchoire à nos crochets de boucher, il faudra penser à les remercier de leurs efforts acharnés pour nous surprendre et nous distraire.

CARRIERE ET EPANOUISSEMENT PERSONNEL

 

 

02/03/2010

"MAIS LE PERE OFFRE SES REINS A LA BASTONNADE"

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Il faut être de bonne trempe - et sachez que je m'en admire parfois - pour résister aux oeuvres et aux pompes de la décadence. Pour, chaque jour, écoper son esquif au lieu de laisser l'eau du siècle l'envahir.

Qu'il serait facile, ô Dieu, de hurler avec les loups et de pousser le cri le plus rauque de la meute. On nous accorderait du talent. On louerait nos livres. Le troupeau nous ouvrirait ses rangs et nous embuerait de sa chaleur. Des amitiés nous seraient données. Nous parlerions la langue la plus répandue au lieu de blatérer, perché sur notre roc, notre sabir étrange. Nous serions admiré, fêté, reçu - et même nous gagnerions beaucoup d'argent puisque la bourgeoisie, aujourd'hui achète à prix d'or les crachats dont ses enfants ou ses bâtards la souillent. Ses sens fatigués ont besoin des coups qui la meurtrissent. Encore ! Et encore ! A défaut de pouvoir aimer l'autre et de lui donner part égale du plaisir que nous recevons de lui, vautrons-nous à ses pieds afin qu'il nous fouette et nous frappe.

Au fond de l'abjection, au plus bas de l'humiliation, notre cri de douleur, notre spasme étranglé ressemblera peut-être au râle du grand bonheur. Grâce à notre or - symbole de merde selon le bon docteur de la famille Sigmund Freud - nous paierons les prostituées. Elles ne manquent pas. Nous leur achèterons les plus belles bottes et les fouets les plus luisants. Lorsqu'une société, un peuple, un empire ou une race est près de glisser au tombeau, il est saisi de cette fureur masochiste, de cette haine rongeuse de soi, de ce mépris de son être même. Et il appelle la mort comme si celle-ci possédait le secret de l'ultime volupté. De même le drogué accepte de s'injecter l'overdose qui le foudroiera, et regarde l'aiguille conductrice du philtre de mort s'enfoncer dans la veine. De même, dans la famille au cercle brisé, le père humilié se met à quatre pattes et n'ose même plus lever son regard vers le fils qui le roue de coups.

Telle est pourtant la situation, en Occident, de nos intellectuels de gauche gauchisants. Ils frappent à perdre souffle mais le Père offre ses reins à la bastonnade. Et il paie ! Décidément, c'est une rude tâche que d'être sadique avec de pareils clients !...

28/02/2010

CHICHE ENCORE ET TOUJOURS

Persiste et signe.

Néo-français, encore un effort si vous voulez être respectables.

 

27/02/2010

REALECONOMIK

Alors d’accord. Je ne pleurniche plus derrière mon clavier. Je prends mon destin en main. J’arrête de crachouiller lâchement sur les efforts de ceux qui prennent des risques sur le terrain. Je sors du bois, je vais me faire assermenter à la prochaine séance du Conseil local.

 

Une fois que c’est fait :

 

-Quelle décision je peux prendre pour empêcher que des marchands de sandouiches chauds remplacent du bacon par de la dinde ?

 

-Quelle sera ma marge de manœuvre pour désintoxiquer la jeunesse de son addiction au porno, au shit disponible à chaque coin de bistrot, aux bénefs basés sur du vent, aux référents culturels afro-yanquis ?

 

-Avec quels outils légaux je vais barrer la route aux hypermarchés qui importent des fraises de Thaïlande en février ?

 

-Quelle loi d’exception me permettra de réduire au silence la presse des collabos, des mixolâtres, des pédécrates, des autogénocidaires ?

 

-Comment je contrains à obéir les multinationales qui, pour m’asphyxier, n’auront qu’à menacer de délocaliser massivement et de retirer leurs avoirs du pays ?

 

Pour faire court : avec quelles armes légales et légitimes je vais combattre la Machine économique planétaire, qui se fout éperdument de ce que pense le monde politique, parce qu’il le tient par les roubignoles ?

 

Un dévouement militant aveugle et suicidaire ne suffira JAMAIS. Il peut suffire à monter ça et là quelques squats sur le modèle de ce que les altermélangeurs ont obtenu ces dernières décennies. Et qui sont tolérés parce qu’il est plus pratique d’avoir tout les crasseux au même endroit, le jour où l’on veut raser leurs ruines pour y construire une supérette-EMS-tabac-multiplex. Pour peu que l’on se fasse discrets, que l’on se cantonne à notre version du cirque de rue, la Machine n’aura jamais d’objection sérieuse à ce que l’on s’enferme dans notre propre secte. Tout mouvement spontané qui se fédère en organisation devient rapidement une microbureaucratie où règne la discipline de pensée, l’uniformité de la subversion javelisée, la rage d’accroître puis de conserver de minuscules prérogatives, le combat permanent des sous-chefs de rayon doctrinaires.

 

Le « Milieu » qui échappe à cette sclérose castratrice n’a pas d’autre choix que de devenir un parti. De ce moment, toutes ses énergies seront consacrées à entrer au conseil local, puis régional, avant de viser le parlement national. Arrivé à ce stade, il pourra tenter de constituer une gêne pour les projets gouvernementaux les plus haïssables, voire rêver de le renverser par les urnes. Mais qu’il reste au stade d’opposant-croupion ou qu’il prenne le pouvoir, il restera assujetti à la seule vraie loi : celle du Marché. De toute manière, plus il gagne en puissance, plus il se lisse, renie sa colère originelle, se fourvoie dans des alliances contre-nature qui l’empêchent de nuire à tout jamais. Selon qu’il incline à gauche ou à droite, il finira par courtiser les puissances de l’argent, ou par envoyer sa valetaille jouer du tam-tam contre les barbelés de leurs raouts annuels.

 

Le seul engagement susceptible de lui faire gagner le moindre pouvoir concret n’est pas au sein du monde politique, même clandestin. On en revient, encore, toujours, inexorablement, à Céline : « Pas d’or, pas de révolution. » Il lui faut jouer à l’Euromillion en équipes de vingt, boursicoter avec des pros, monter des arnaques sophistiquées, racketter des marabouts (idée soufflée par Kapo et qui me trotte toujours en tête des lustres plus tard…), braquer des banques, va savoir quoi mais FAIRE FORTUNE.

 

L’idéal de monsieur Fifty Cent, parfaitement.

 

Il n’y a qu’une masse de pognon délirante qui nous permettrait d’être au-dessus des lois, de détruire économiquement les entreprises participant à l’ethnocide, de neutraliser discrètement les membres des conseils d’administration les plus influents, par l’action directe, le chantage, l’enlèvement, que sais-je encore.

 

Pas d’or, pas de révolution. Voilà très exactement où nous en sommes, si l’on veut causer Realpolitik.

 

23/02/2010

404 NOT FOUND

Je présente mes excuses aux malheureux qui ont débarqué ici en tapant :

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soldates black encules

C'est sûr qu'il y a ici tout plein de trucs nauséabonds, cradoques et de nature à révulser un Citoyen, mais ce n'est sans doute pas ce que vous cherchiez.

 

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A PROPOS DU RECHAUFFISME

... et de son rejet unilatéral qui fait le jeu de la machine à concasser les cultures. Pompé sur Corrupt.org et traduit à la truelle :

Tout d’abord, nous avons vu la théorie du réchauffement climatique devenir une religion dogmatique, avec l’Europe à l’avant-garde de la lutte contre la pollution. Le capitalisme industriel était le Mal, les taxes écolos et les tampons recyclables étaient sexy. Mais maintenant, la foule commence à changer d’avis. Il devient de plus en plus banal d’afficher son scepticisme. Il n’est pas surprenant que l’Amérique soit la première à remettre le dogme en question :

Selon un récent sondage, seule la base Démocrate (35%) estime que le changement climatique est d’origine humaine, plutôt qu’un phénomène naturel cyclique. En tout, on compterait presque une moitié de sceptiques parmi l'électorat (47%).

Ce retour de manivelle s’explique en partie par les récentes falsifications de preuves et des méthodes scientifiques contestables. Les gens se rendent peu à peu à l’évidence que la science n’est pas pure : elle est toujours mêlée à la politique. Et voilà ce qu'on obtient quand des chercheurs estiment plus important d’accroître leur influence politique et leurs sources de financements que de découvrir la vérité : de la science bidon pour des abrutis qui veulent avant tout se plaindre de la façon dont la planète va crever. Rangez vos mouchoirs : ça n’est pas prêt d’arriver

Mais la stupidité dogmatique (*) ne s’arrête pas là. La montée du scepticisme climatique doit nous inciter à poser toujours la même question : est-ce là toute la vérité, ou est-ce encore de la propagande pure et simple ? On peut affirmer sans risque que les deux camps se plantent.

On trouve dans ce documentaire les principaux arguments des opposants à la théorie officielle. Or, ils ont déjà été discrédités et l’agenda politique qui les sous-tend a été clairement dévoilé : il s’agit de promouvoir l’industrialisation du Tiers-monde, la croissance économique sans frein, l’impuissance intrinsèque du gouvernement sur toute question environnementale.(…)

Il est légitime de remettre en question la religion verdâtre du réchauffement climatique, mais les Républicains n’ont qu’à moitié raison. C’est pour cela que nous sommes des conservateurs qui insistons tant sur l’idée même de conservation, afin de prendre en compte tous les éléments du problème. Il est clair que la communauté scientifique ne sait pas dans quelle mesure notre civilisation influence le climat ; mais il est inacceptable d’en conclure que nous ne devrions rien faire pour protéger notre environnement. Toutes les données sont formelles : nous sommes en train de saccager la planète, et ce, que l’on croie ou non à la théorie réchauffiste. C’est un génocide appliqué à l’ensemble du monde vivant.

Les sceptiques ne le comprennent pas, parce qu’ils cherchent surtout à se distancier de la plèbe et n’étudient que les facteurs économiques de la question. Leurs opposants se trompent tout autant, parce qu’ils sont obnubilés par leur image moraliste, et par les effets des problèmes environnementaux au lieu d’en observer les causes. De ce point de vue, les théories du complot sont aussi inutiles qu’une planification politique à l’échelle mondiale.

Les choses sont simples. En premier lieu, nous devons identifier les problèmes que nous avons créés, puis leur origine, à savoir la surpopulation urbaine et un style de vie insoutenable sur le long terme. Les autres facteurs n’ont aucune importance. Le réchauffement climatique peut être réel, ou n’être qu’un gigantesque mensonge inventé par les gauchistes pour nous écraser d’impôts. Dans les deux cas, nous sommes déconnectés du cycle écologique. Quand les gauchistes réaliseront que leurs taxes n’ont aucun effet sur l’expansion urbaine, et que les droitards penseront l’économie en termes d’impact sur l’environnement, l’écologie ne sera plus une question divisant la gauche et la droite. (…)

(*) Dans le texte original : « crowdism », qu’on pourrait vaguement traduire par « conformisme de masse » ou quelque chose de moins heureux encore. J’en ai retenu la signification essentielle, mais si un rosbiphone a une meilleure idée, je prends.

21/02/2010

FUKPIG

 

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Trouvé sur l'excellent http://www.cultofruins.blogspot.com/, qui grouille de bien "belles" choses.

20/02/2010

DANSER AU SON DES BRUITS DE BOUCHE

Le monde politique et médiatique a adopté le langage de l’hypermarché. On peut parler de droits ou de la liberté comme on parle – exemple parmi des centaines d’autres – d’ œufs frais :

 

« Les œufs sont dits «extra-frais» pendant 9 jours à partir de la date de ponte. »

 

Un : ce simple suffixe devrait déjà sonner comme une alarme aux oreilles un peu saines. Extra-frais ? Et pourquoi pas extra-comestible ? Un cadavre passé au hachoir, il devient extra-mort ? Le fait d’être leucoderme et ouaciste, ça me rend extra-Blanc ?

 

Deux : Je ne sais pas pour vous, mais ma conception de la fraîcheur s’arrête à 24 heures. Après plus d’une semaine, plus rien de ce qui se boit ou mange ne me paraît « frais. » Ce n’est pas que ça me pose un problème : des pâtes qui se conservent longtemps ou un fromage qui a explosé sa date limite de conso officielle, ça passe tout seul. C’est juste que je n’aime pas qu’on me raconte des conneries pour faciliter-l’acte-d’achat. Oui, je suis assez mal barré par les temps qui courent.

 

Tel produit trafiqué ? On aura le droit de le présenter comme « pur » jusqu’à 10% d’impuretés ajoutées. Une toquante dont toutes les pièces sortent de camps de travail chinetoque ? Tu peux coller « Swiss made » dessus si un frontalier a passé une journée à l’assembler en territoire helvète. Und so weiter. Même plus besoin de jouer sur les mots, il a suffi de faire passer des lois et des règlements qui autorisent les épiciers à leur donner chaque jour un sens nouveau.

 

Pourquoi foutre s’échinerait-on à utiliser des mots qui ne décrivent pas la réalité ? Parce que l’on sait que Monsieur Moyen, lui, s’attend à ce que la forme reflète le fond, plus ou moins fidèlement. Il veut que, quand on lui propose de la bière, on ne lui fourgue pas une panachée. Il veut que le contrat qu’il passe avec le marché ou l’Etat soit respecté par l’autre partie. Et c’est ainsi qu’il se fait baiser de toute éternité, et encore plus profondément de nos jours que jamais auparavant dans l’histoire connue. Symbole par excellence de cette arnaque planétaire : le label « bio ». Monsieur Moyen veut y voir la marque d’un produit naturel, sans produits chimiques, de chez un artisan respectueux du cycle des saisons ; ce qu’il achète, c’est juste du haut-de-gamme industriel, dont le fabricant na gagné le droit au prestigieux label qu’en respectant un cahier des charges adapté au rythme inhumain de la production de masse.

 

Avec ces banalités en tête, on voit un peu plus clairement le chemin qu’a pris la civilisation pour en arriver à notre situation : un monde où domine la paperasse, et donc l’écrit, mais où les mots n’ont plus de sens et ne sont plus reliés à aucune réalité fixe et tangible. Nos voisins d’ex-France ont eu un nouvel exemple de distorsion assumée des mots et de leur sens avec la dernière loi proposée par leur gouvernement : on cause plus de vidéosurveillance, mais de vidéoprotection.

 

Vous ne voulez pas avoir un microscope dans le cul ? C’est bien naturel ! Mais vous n’allez pas refuser qu’on vous mette à l’abri des singes à capuche, quand même ? Tous les balancer à la mer ? Vous n’y pensez pas ! Regarde bien leur code-barre : c’est bien écrit Made In France ! Vous avez une dent contre vos compatriotes et vos semblables ? Si, Monsieur, c’est du ouacisme, vous n’avez pas lu l’addendum de la dernière circulaire du sous-secrétariat à la gestion du bétail citoyen ? Et vous en êtes fier en plus ?!

 

Tout dire et son contraire, tout promettre sans jamais rien tenir ni payer pour haute trahison flagrante , en récidivant jusqu'à plus soif,  voilà la liberté absolue, la marge de manœuvre sans fin du pouvoir parce que la langue qu’il parle n’a aucun sens. Les sons qu’il couine copient ceux qu’émettent les humains pour communiquer ou interagir, mais ils visent à polluer toute conversation et prévenir toute action collective qui n’a pas son visa ministériel. Derrière le brouillage, les débats truqués, les bisbilles soigneusement mises en scène entre faux ennemis qui fréquentent les mêmes partouzes, c'est la même armée de bureaucrates et de clônes, dont l'unique mission est de garantir que le gavage des masses se poursuive dans la bonne humeur.

 

Notre Policeman préféré a expliqué très bien tout ça en une seule image.

ANGRY WHITE MALE

Tu lis ce genre de considérations, et tu te dis que c'est de l'archifouterie, que jamais les toubabs ne retrouveront la moindre colère et la moindre dignité, même pour descendre pacifiquement dans la rue et exiger qu'on cesse de leur marcher sur la gueule. Et puis tu tombes sur l'histoire de Joe Stack (signalée par Max) et tu te surprends à un élan d'espoir furibard.

J'entends déjà gueuler les putes et les collabos à la récupération abusive. Calmosse : le gaillard n'était clairement pas la réincarnation de Tim McVeigh, et son geste n'a pas la portée idéologique de l'action de Kaczynski. N'empêche. Il est revigorant de voir que des individus se décident à rendre coup pour coup à la Machine.

Lire son testament sur le site du Washington Post.

LE VOTE ANTIMINARETS, DU OUACISME ?

Meuh non ! Simple question de sécurité des croyants.

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Signalé par Fifi, pas sous son meilleur profil

17/02/2010

C'EST PAS L'HOMME QUI PREND LE POUVOIR...

... c'est le pouvoir qui prend l'homme.

 

Tous les révolutionnaires croient qu’il leur suffit de prendre le contrôle du Système pour que cessent ses nuisances. Ils envisagent la société comme un train qui déraille parce qu’il va trop vite, ou dans le mauvais sens, ou sous la direction d’un conducteur ivre-mort ; ils se croient capables de faire mieux, de changer l’abomination « de l’intérieur » - et à chaque fois qu’ils y mettent les pattes, ils en deviennent un rouage, avec mille excellentes raisons de trahir une intégrité originelle présentée alors comme une pureté de maniaque post-ado. A chaque fois, la même putain de rengaine : MOI, à la place de X au gouvernement, JE ne ferais pas les mêmes erreurs, JE serais intransigeant, JE ne me compromettrais avec aucune puissance occulte, JE n’aurais en tête que les intérêts du Vrai Peuple, et il suffirait qu’on ME laisse faire pour que tout commence à aller un peu mieux.

Vous pensez être réalistes et courageux en faisant le deuil de vos pulsions bestiales de vengeance sanglante ? En vous lançant dans une pénible, socialement dangereuse, économiquement précaire carrière de représentant du peuple ? FOUTAISES. Allez, va pour le courage, il en faut !

Comme il faut une remarquable souplesse, une puissance musculaire remarquable et une maîtrise de son corps au-dessus de la moyenne pour exécuter les acrobaties hip-hop les plus spectaculaires – sauf que ça reste du hip-hop, à savoir le degré moins douze du raffinement culturel.

Comme il faut une détermination incroyable et une résistance physique de demi-dieu pour survivre à l’enculade d’un cheval.

Comme la capacité d’ingurgiter sans vomir le caca de douze inconnus suppose une volonté d’acier dont pas un individu sur mille n’est capable.

Tout ça pour quoi ? Tant d’efforts, de rage de vaincre, de calculs infinitésimaux, pour quel résultat, à part peut-être un amendement mineur à un règlement communal ignoré du plus grand nombre ?

Que tu bandes dur ou mou, que tu aies pris trois ou huitante-huit doses de Viagra, que tu places ta foi en Jésus ou en Krishna, quand tu mets ta bite dans un mixer, ce qu’il te restera après coup ne te servira même plus à pisser.

Couillons idéalistes après couillons arrivistes, la machine bureaucratique déchiquète tous les prétendants qui s’imaginent pouvoir survivre au concassage pour leur minuscule conception du bien commun.

Chacun d’entre nous rêve au moins une fois par semaine de prendre le pouvoir pour s’attaquer enfin à ce qu’il estime être les « vrais » problèmes urgents. Alors que tout ce dont nous devrions rêver, c’est précisément que ce putain de pouvoir n’existe plus :

L’opinion, dans la mesure, très faible, où elle en prend conscience, se scandalise de l’arbitraire des bureaux. Mais parce qu’elle se scandalise, elle se contente de l’attribuer à la volonté de puissance de quelques individus ou d’une classe. Et ainsi lui échappe ce qu’il y a de profondément normal dans la tyrannie bureaucratique. Dans une civilisation de plus en plus complexe, la connaissance des faits devient le privilège d’une minorité de techniciens. Obéissant à des raisons qui ne peuvent qu’échapper à l’ignorance du vulgaire : celle du public et parfois du ministre, ils sont habitués à décider seuls. Il ne saurait être question pour deux de discuter ; car dans le monde où ils évoluent la sanction des faits est automatique, - du moins ils aiment à le croire. En eux s’incarne la nécessité des sociétés modernes ignorée par les idéologues du XVIIIe et du XIXe siècles. Ceux-ci avaient identifié la Science et le Progrès à la Démocratie, résolvant ainsi a priori le problème de leurs rapports. Alors, la Démocratie et le Progrès ont évolué chacun de leur côté : à l’une les belles formules des discours politiques, à l’autre l’action. Les constitutions libérales n’ont été qu’une façade de plus en plus artificiellement plaquée sur une tyrannie technocratique.

 

Charbonneau, L’Etat, p.101

15/02/2010

JURISPRUDENCE YEYE

- Quand même, les séries policières françaises... Ils ont essayé de copier Les Experts mais ça ne fonctionne pas très bien... Je sais pas pourquoi... (dixit un parfait inconnu entendu aujourd'hui.)

Une réponse allégorique en deux images simples :

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14/02/2010

LA FUREUR DU TYPE QUI DECOUVRE L'EAU FROIDE

« Souhaite séduire ». 

 

Ce ne sont pas les termes employés par le président de l’udéssé, mais « conquérir » et « convaincre », ça semble verbatim, et c’est bien là le sens du message.

 

Je sais que je suis naïf, j’en ai pris conscience il y a dix ans environ, quand un pote me l’a fait cruellement remarquer. Un service qu’il m’a rendu. Mais ça n’y change rien : je ne comprends pas que si peu de gens soient heurtés par ce cynisme, qu’ils ne rejettent pas avec plus de virulence l’immense jeu de cons des élections.

 

Convaincre quelqu’un concernant un sujet précis, soit ; lui arracher son soutien inconditionnel et total sur la base d’un programme, à savoir un ensemble d’idées disparates, facilement contradictoires, et que l’on ne peut mettre en œuvre sans un pouvoir absolu, voilà : mon logiciel à comprenette commence à boguer.

 

Le parallèle racolage-campagne électorale est fastoche, soit. Mais à chaque fois, ça me frappe comme avec plus de violence et de clarté. « Votez pour moi » ou « Tu viens chouchou », ça me braque pareil, et surtout pas là où il faudrait.

 

C’est certainement parce que je suis foncièrement bobet, d’une candeur bien au-dessus de la moyenne nationale. Il y a comme ça des choses dégradantes et pragmatiques dans nos existences qui me bloquent. Des choses dont tout le monde connaît l’existence et la fausseté, et auxquelles un maximum de monde participe en toute connaissance de cause.

 

Moi, quand je ne crois pas, je ne bande pas, c’est vite vu, et c’est valable pour tous les domaines.

 

J’ai appris par exemple que des mecs s’entassent dans des bagnoles et vont dans les quartiers des putes avant d’aller en boîte, histoire de « se chauffer ». Faut sacrément aimer le sordide. Et être foutrement « froid » à l’état normal…  Alors, quand tous les quatre ou cinq ans, de parfaits inconnus viennent vous promettre le Changement, et que cinq ans plus tard ceux qu’ils ont remplacés vous chantent l’exacte même rengaine, je ne pige pas que le taux de participation dépasse le pourcentage des seuls distributeurs de tracts.

 

Comme je ne pige pas qu’on puisse payer une femme pour qu’elle se laisse faire. Je ne suis pas spécialement beau et j’ai connu de longues périodes de famine sexuelle qui m’ont amené à culbuter des pouffes innommables à force de trop de frustration, mais je n’ai jamais payé pour faire les poubelles, si vous suivez l’image. Par conséquent jamais voté.

 

Un bulletin dans l’urne ou deux francs dans le juke-box, pour allégoriser un peu moins sale, quelle différence ? Dans les deux cas, c’est choisir la courte chanson qu’on veut entendre, histoire de se venger des rengaines sirupeuses ou des jappements simiesques programmés par les autres poivrots du bar. Des poivrots parmi lesquels il y a des gens que je hais et qui me le rendent bien, des gens qui n’ont rien à foutre là, des gens qui veulent que le troquet ouvre ses portes à toute la putain de ville et qu’on y serve des sandwiches sans cochon. Je schématise à la hache, mais vous avez l’habitude.  

 

Chacun son tour, voilà la philosophie du truc. Comme si tout le monde avait droit à son « tour ». Comme si tous les avis se valaient. Comme si toutes les politiques avaient la même chance de donner les résultats escomptés. Et c’est ce dernier point qui éclaire tout le reste. Le taulier, il s’en fout bien de la chanson choisie du moment qu’on met des pièces dans la machine. Chante toujours, tu m’intéresses. Chacun son tour de contribuer à la paralysie générale.

 

Monsieur Moyen s'en rend tout aussi bien compte qu'un perdu comme moi ; c'est pour ça qu'il faut mobiliser l'électorat avec des scandales, des "dérapages", des gros mots sortis opportunément à quelques semaines de l'échéance, avec indignation sur commande et chorégraphie des repentants-pour-les-insultes-d'autrui. Les pisse-copie qui les relaient y croient-ils même une seule seconde ? Ont-ils d'ailleurs le choix de ne pas y croire ? Leur choix, si ça se trouve, c'est soit un peu d'autosuggestion pour oser se regarder de travers, soit prendre des dopants, soit changer de métier...

 

Selon que vous voterez à gauche ou à droite, vous cautionnerez une légère accélération ou un faible ralentissement de l’ethnocide ; un petit peu plus ou un petit peu moins de viol publicitaire permanent ; la culpabilisation des fromages au nom de la traite négrière ou de l’holocauste ; la transformation des villes en hypermarchés Citoyens ou bling-bling ; les rues quadrillées par le lumpen allogène ou par des escadrons de police ; le mépris de l’autochtone mâle hétéro promu par Hollywood ou par les services de l’Etat ; l'endettement à la consommation sur trois générations avec ou sans mièvrerie "préventive" ; de la malbouffe de l'antibouffe sous plastoque avec ou sans label Planète friendly ; la corruption intégrale des moeurs présentée comme un progrès étourdissant ou une banalité qui ne regarde que chaque consommateur; l'américanisation du globe sauce Bush ou sauce Obama;  la déshumanisation complète de nos existence avec ou sans vaseline New Age.

 

Dans les deux cas, la mort mais tchi-tchi d’abord.

 

La carte de donneur d’organes, c’est pour que le Système puisse recycler nos morceaux après notre mort. La carte d’électeur, c’est pour qu’il prenne un peu d’avance avant de débrancher la prise. Chaque voix compte ? Je ne veux pas compter.