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21/04/2010

"KOUILLES KRUES"

Gougoule, notre ami, ne fait pas que nous proposer tout plein de chouettes liens vers des sites de fesse ou de la musique gratosse. Il réfléchit aussi à notre place, devance nos pensées, nous permet de ne pas user nos gros doigts boudinés sur le clavier. Vous étiez horripilés par le "correcteur automatique" du téléphone portable ? Gougoule vous fait le même coup pour vos recherches sur son moteur du même nom. C'est rageant dans un premier temps, et puis ça devient rigolo quand on voit ce qu'on nous propose.

Si, j'avais effectivement autre chose à foutre aujourd'hui, mais pas l'envie.

Kouilles crues est mon préféré pour l'instant, mais il y en a bien d'autres, comme broute minou à palm springs, ou la savoureuse crotte de chien incroyable talent. Si vous tapez « bite », on vous en propose de toute nature : bites de footballeur, des animaux, en actions, extras larges, ou encore senior. Avec « pine », vous en obtiendrez d'huitre, d'ours, de pin (?), de lenoir (?), de barbezieux, de serin.

Avec le verbe « faire », c'est aussi très varié. Des gens se sont donc renseignés sur la meilleure manière de faire l'amour, faire caca, aussi connu dans sa version gore faire caca du sang, voire sous la forme plus ludique de caca jeux. D'ailleurs, si vous avez des questions, même très bizarres, il ne faut pas vous gêner, tout est prévu. On vous enseignera donc :

comment embrasser, devenir riche, draguer, tomber enceinte, se maquiller, faire un noeud de cravate, créer un groupe sur facebook, faire l'amour à un homme ou à une femme, faire pousser les cheveux plus vite, faire un cv, un bébé, une lettre de motivation, un site internet, une bibliographie, des crepes, des scoubidous, des abdos, des dreads, des coeurs sur facebook (le romantisme n'est pas mort), du shite, de la beuh, de la levitation, de la barbe a papa sans machine.

 

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Si vous avez des ambitions mais des doutes sur les moyens, demandez donc comment devenir anorexique, un vampire, un vampire en vrai (parce qu'il ne faut pas se foutre de ma gueule), mannequin, emo, indépendant en suisse, maman de jour, dj, musclé, gothique, gros, gérant d'un camping, gigolo, guerisseur, skinhead, lesbienne, lieutenant de police. Si vous vous trouvez à chier, pas d'inquiétude :on vous apprendra à devenir belle, voire carrément la plus belle, belle quand on est moche (car la science peut tout), ou plus modestement quelqu'un de bien, quelqu'un d'intéressant, et puis finalement quelqu'un d'autre si votre cas est désespéré.

Envie de faire de l'argent facilement ? Apprenez comment devenir riche rapidement, riche sans argent, riche en partant de rien, en peu de temps, sans travailler, sans rien faire (autant être franc), sans gagner à la loterie ("Moïse, achète d'abord un billet!"), gratuitement dans les sims 2, sur internet, sur habbo, sur wow, sur flyff, sur ma bimbo (c'est c'là, voui).

Pas foutu d'argumenter ? Des experts vous expliqueront l'art et la manière de convaincre ma copine de faire l'amour, ma copine d'avaler, de se marier, mes parents d'avoir un chien, mes parents d'avoir un cheval, ses parents d'avoir un piercing, le voleur de partir dans heavy rain, et n'importe qui de se convertir (ne pas oublier de traduire les pages  proposées en arabe). Plus simplement, on peut aussi convaincre les autres, y a même des moyens de convaincre la timidité, le stress, la peur !

 

On vous montrera ensuite où et comment trouver le point g, le centre de rotation, le sommeil, le bonheur, l'amour, toutes les plumes dans assassin's creed 2 (la vie est une question de priorités), du travail à domicile, des morilles, des truffes sans chien (et non pas l'inverse, tas de pervers), des bénévoles, des clients, de la motivation, de la drogue, de la beuh, et après tout ça, parce que vous en aurez bien besoin, de la vitamine d.

Et puis si vous êtes philosophe de zinc, vous pourrez gamberger avec vos semblables et multiplier les pourquois : pourquoi les schtroumpfs sont bleus et les simpsons sont jaunes, pourquoi les saisons existent, pourquoi les hommes adorent les chieuses, pourquoi les musulmans ne mangent pas de porc, pourquoi le ciel est bleu, pourquoi les femmes aiment les noirs, pourquoi les femmes ne peuvent se mettre du mascara la bouche fermée, pourquoi les femmes aiment les bad boys, ont toujours froid, sont chiantes, ne savent pas lire les cartes routières, sont compliquées, se prennent la tête.

Et les hommes, hein? Pourquoi les hommes sont infidèles, sont laches, se grattent les testicules, sifflent mieux que les femmes, sont distants, sont compliqués, pourquoi les hommes blancs aiment les femmes noires, bandent mou ?

19/04/2010

CELIBATTANT URBAIN

Le triste individu qui signe ce texte n'ayant pas expressément signalé son opposition à sa publication ici, je vous le colle.

MAJ : ceci n'est pas une exclu, on peut en trouver une version avec quelques fautes de frappe supplémentaire au milieu des engueulades faisant suite à un article desouchesque.

 

 

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Sortir le soir, seul , dans une grande ville française, et même, de plus en plus dans les autres, est devenu une entreprise risquée et inutile. Les restaurants sont pour la plupart aussi mauvais que chers, les bars ennuyeux et parfois sordides, quant aux boites elles travaillent pour les orthophonistes et les hépatologues.

De plus, pour y parvenir il faut faire un parcours digne d'Ulysse en partant soit d'un parking souterrain, théâtre régulier d'assassinats non élucidés, ou d'un métro dont le plus récent progrès technique est que l'on y graisse les rails en y précipitant des usagers.


Une fois à l'air libre, il vous faudra croiser habilement entre les agressions olfactives de graille issues de kebabs pris d'assaut par une foule huileuse et les évacuations acides des fumées d' eaux grasses du KFC voisin.


Naviguant entre les poubelles éventrées d'où filent des rats géants et les corps à demi-décomposés de SDF convulsant entre deux comas éthyliques, vous aurez alors à mettre en application tout votre savoir-faire pour éviter l'embrouille.


Toute une faune variée de prédateurs et de saprophytes va se précipiter sur vous pour exiger ou solliciter, selon les cas, diverses taxations en cigarettes ou en numéraire la plupart du temps, mais parfois en livres de chair humaine, la vôtre.


Pour échapper au fauteuil à roulettes ou à la greffe de poumon comme issue d'une simple ballade d' un soir de printemps, il faut apprendre jeune un ensemble de codes.


Ainsi la modification subtile de trajectoire qui vous permet, en anticipant l'hostilité d'un groupe, de survivre en trouvant d'un coup le trottoir d'en-face bien plus attractif que celui occupé à vingt mètres par une meute de quinze racailles chétives au faciès de loups, tous en survètement immaculé surmonté d'une capuche cachant un crane minuscule.


Encore faut-il savoir pratiquer ce genre de manoeuvres avec l'attitude qu'il faut: trop de désinvolture ou un air anxieux peut vous valoir d'entrer dans le champ radar des assassins potentiels et réveiller dans leur cerveau reptilien le neurone clignotant du meurtre, du vol ou du lynchage.


Une certaine expertise ethnologique est utile, on sera avisé de différencier le risque comparé entre les deux Bambaras mineurs mais costauds, accompagnés d'un whigger la goutte au nez devant le cinéma, de celui, moindre, des cinq Ouled-Nails qui dealent tranquillement en face de la crèperie.


Une connaissance, même superficielle de la littérature relative aux moeurs, coutumes et psychologies des populations des ex-colonies françaises, peut être vitale. On ne saurait trop recommander la lecture de nos grands explorateurs.


Si vous parvenez vivant jusqu'à la terrasse glacée et en plein vent d'une brasserie bondée, vous aurez peut-être la chance de fumer votre dernière cigarette et de déguster une bière aigre après cinq tentatives de commande auprès d'un serveur rescapé d'une bande de zombies libérés par un tremblement de terre et qui n'a pas que l'air de s'en foutre.


Cette opération se passera sur une table en plastique bancale spécialement étudiée pour renverser votre demi, lequel vous coutera plusieurs heures de salaire d'un cadre supérieur.


Lors des dix minutes qui vous seront imparties avant que le mort-vivant ne revienne vous imposer de réitérer, vous aurez probablement assisté au spectacle de la rue, c'est-à-dire à deux vols de portables à l'arraché, une tentative de viol collectif sur étudiante, une dizaine de jets de mollards sur la voie publique et un nombre incalculable de provocations verbales en langage NTM.


Vos pas vous guideront ensuite vers un établissement nocturne réputé pour son ambiance musicale. Vous aurez alors à franchir l'expertise de la Garde Noire composée de deux montagnes de viande spécialisées en arts martiaux campées devant la porte. Un conseil : si vous êtes refoulés, n'entamez pas une discussion technique avec Booba et Killer, ex-enfants soldats recyclés en videurs du Macumba. Les Hôpitaux de nuit sont remplis de petits Blancs qui ont voulu comprendre sur quels critères ils ont été discriminés.


Sachez que ces gens s'appellent des videurs parce qu'ils sont abilités à vous vider comme un poulet en toute impunité après vous avoir plumé.


Si vous passez l'épreuve, c'est-à-dire si vous ne correspondez pas au portrait du Blanc à embrouilles, hybride de Charles Bukowski et de Shane Mac Gowan, tel qu'il est distribué dans la tribu d'origine de ces Messieurs lors de leur formation à la profession de presse-purée d'importation, alors vous aurez le plaisir de vous faire exploser les tympans par une demi-douzaine de réacteurs d'avions dissimulés dans des baffles.


Même si vous étiez Pavarotti, il n'y a aucune chance pour que votre joile voisine ne retienne des trois mots que vous essayez de lui glisser à l'oreille autre chose que le souvenir de vos postillons. Il est en effet absolument impossible de couvrir le cyclone de décibels engendré par l'oeuvre intégrale de Claude François remixée au canon anti-chars, qui vous interdit même de passer commande autrement que par le langage des gestes.


Après avoir laissé un demi-mois de salaire dans deux cocktails fluorescents où l'on chercherait vainement des traces significatives de la vodka supposée s'y trouver, il ne vous restera plus qu'à faire en solitaire le parcours inverse, bien plus risqué à cette heure tardive, pour buter sur une station de métro fermée ou à récupérer votre voiture au huitiième sous-sol du bunker hanté, si vous vous souvenez de l'étage.


Estimez-vous heureux d'etre tombé sur une maison honnète qui vous laisse repartir avec une alcoolémie raisonnable, il en est où l 'on n'hésite pas à vous terminer aux barbituriques avant de vous faire les poches et de vous confier à Booba et Killer pour qu'ils vous raccompagnent dans un terrain vague.


En conduisant sur le chemin du retour, vous croiserez les forces de l'ordre - en France, on appelle ainsi des gens déguisés en bleu dont le métier est de vous faire souffler dans un petit sac en plastique avant de vous confisquer votre véhicule et de vous faire toutes sortes d'ennuis. On les rencontre uniquement aux carrefours qui ménent aux endroits dangereux.

18/04/2010

DANSER POUR FAIRE VENIR LA GUERRE

17/04/2010

1962 - 2010

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I can't believe I died last night.

Oh god I'm dead again.

I can't believe I died last night.

I'm fuckin' dead again.

PRINCIPE DE SUBSIDIARITE

Pour faire suite à ceci.

Le sentiment viscéral de vacuité qui ne lâche jamais le post-faf un peu honnête s'explique aisément. C'est que nous sentons ou savons tous que la question a été retournée dans tous les sens et que la réponse est cristalline. Il y a un boulot que nous devons faire et dont nous repoussons chaque jour l'échéance à un « plus tard » chimérique. Quand tout ira VRAIMENT plus mal. Quand nous n'en pourrons VRAIMENT plus. Quand les provocations, les humiliations, les crachats symboliques dans la gueule ne seront VRAIMENT plus tolérable. Un jour. Bientôt. Peut-être.

 

Comme si tous ces concepts vaseux avaient le moindre sens.

 

Il y a un boulot à faire, que nos gouvernants ne feront pas à notre place, un boulot que nous nous refusons à faire. Au lieu de nous y coller enfin, nous rejouons en boucle le cheminement intellectuel qui nous a mené à cette constatation, comme pour nous en enivrer.  Nous en remplissons nos pages perso, les fora que l'on fréquente encore par lassitude,  nos conversations de petits matins avinés, comme des dépressifs ressassant leurs envies de suicide sans jamais se mettre sérieusement en danger. C'est sans doute parce que la question est fort simple, et sa solution tout autant. Elle ne serait qu'une application du principe de subsidiarité.

 

Il y a un couple de rats dans mon appartement, que j'ai plus ou moins réussi à isoler dans la penderie. Mais le dératiseur refuse de venir s'en occuper, la police n'en a rien à foutre, les services d'hygiènes ne répondent pas, et aucun voisin ne répond à mes appels à l'aide. Si je ne peux pas me résoudre à m'enrichir de leur différence ou à leur sacrifier une chambre en attendant qu'elles meurent de faim, je vais devoir neutraliser les bestioles tout seul. C'est salissant et dangereux, c'est contraire à ma nature et à mes valeurs, mais quoi ? Personne ne le fera à ma place.

 

Et me voilà, assis par terre à contempler cette porte, à écouter les bruits qui s'en échappent, la batte en alu appuyée contre le mur. Et j'attends. Et je gamberge. Et le temps passe. Et rien ne bouge. La nuit tombe. Il faut bien aller dormir. Puis se réveiller le lendemain. Partir bosser et entendre, en sortant, toujours les mêmes bruits dans la penderie. Y penser toute la journée. Rentrer chez soi en sachant que le problème n'est toujours pas réglé. Manger n'importe quoi. Essayer d'oublier. Se rasseoir devant la porte et observer la batte en écoutant les bruits. Et attendre. Et gamberger. Et recommencer pendant des semaines, des mois, des lustres. Prendre du bide. Perdre des tifs, s'en faire des gris, s'avachir, s'épuiser. La porte est toujours fermée. Il en sort toujours les mêmes bruits. La même solution simple. Ne pas l'appliquer. Ne pas lâcher prise. Ne pas admettre l'inéluctable.

 

Attendre comme une sorte de miracle.

 

15/04/2010

SURVIVRE AVEC LES CROCOS

Une gamine autiste survit quatre jours dans les marais au milieu des crocodiles.survivre-loups-4736785114.jpg

Guy Bedos est pressenti pour une adaptation de l'histoire selon les canons du cinéma Citoyen ex-Français. Dans la nouvelle version, la gamine n'est pas autiste, mais juive, arrêtez avec vos sous-entendus de merde et super-intelligente et super-jolie, tout quoi. Echappant à une tentative de viol par une escouade de Klansmen pochtronnés à la Bud Light, elle se réfugie dans le bayou et apprend à communiquer avec les crocos. Elle les apprivoise et les dresse à bouffer du ouaciste à cagoule blanche.

NOTA BENE : Cette fois, penser à bien brieffer la gamine dont s'inspire le film, histoire qu'elle ne raconte pas de conneries aux journalistes.

13/04/2010

JE CROIS QUE JE VAIS LA GARDER

J'ai bien vérifié plusieurs fois: pas de nouilles dans mon slibard. Pourtant mon cul devrait en être bordé, si j'en crois les récentes conversations avec les mâles-heureux qui m'entourent.

Prenons Merlin, par exemple. Ca faisait longtemps que ça battait de l'aile. Je débarque grossièrement dans la conversation, comprends qu'il a été largué par sa pouffe. L'entends gloser sur ses copines connes à chier, leurs soirées Schmock and the City, leurs loisirs ineptes, tout un univers femelle d'où il est exclu, très officiellement cette fois. La souris avait l'air du genre pénible. Le type ne semble pas plus soulagé que ça, soucis de colocation je suppute.

Il y a aussi Donatien, qui fait chambre à part depuis des lustres et parle occasionnellement de sa "future-ex-femme", des rares fois où il peut voir sa gamine. Il trouve les femmes compliquées. J'explique qu'à mon sens, nos contemporaines ont été broyées par la libération sexuelle, la psychanalyse-pour-les-nulles, le féminisme, sans compter la tendance des mecs modernes à ne pas savoir ce qu'ils se veulent ni jamais aller au bout de rien. Il semble n'avoir jamais réfléchi en termes généraux. Nous en venons à causer des collègues femelles, de l'impossibilité de bosser décontracté avec elles, de leur carence en humour, de l'éventualité que la Nature ait crée l'espèce exprès pour qu'elle soit chiante et rabat-joie, sans qu'on sache trop pourquoi.

Et puis il y a tous les autres, dont le couple bat d'une aile déplumée, qui n'arrivent pas à se caser plus de quelques semaines, qui ont des exigences délirantes ou qui s'abonnent aux pires histoires foireuses, qui éprouvent comme un besoin consternant de s'engueuler une fois par semaine, sans compter mes vieux, qui ne se comprennent plus depuis que je les connais, au bas mot.

Pendant l'entraînement de ce soir, je réalise que chez moi, y en a une sympa, mignonne, pas chiante, incapable de bouder plus de dix minutes, solidement réac, fine gastronome, guerrière de l'apéro et  comme si ça ne suffisait pas, sensible aux formes d'humour les plus vaches, même quand elle est la cible des vannes.

Je devrais me plaindre que je ne saurais pas quoi évoquer de sérieux. Ca m'a fait l'impression d'ouvrir un oeil au pays d'aveugles pleurant après leur canne. Du coup, toute la fureur accumulée aujourd'hui par mille tracasseries imbéciles en prend méchant dans le groin. J'essaie de soigner mon pessimisme de luxe en me rappelant qu'un jour, fatalement, elle finira par ressembler à sa mère, mais ça marche moyen.

Je me demande si je suis pas un peu sentimental sur les bords.

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12/04/2010

RIEN A FOUTRE DES DROITS DE LA MAHOMETANE

Le burkini est au coeur du débat. «En l’acceptant, on accepte implicitement l’infériorité de la femme», songe Oskar Freysinger.


Mais non, l'Oskar ! On accepte explicitement que les pudibonderies grotesques d'illuminés du désert valent bien une violente entorse à la laïcité de l'école d'Etat. C'est un peu différent, et ce sont des choses qui ne se disent pas quand on a besoin des journaux pour sa carrière politique, on comprend bien.

Mais alors ne vaudrait-il pas mieux se taire que de louvoyer entre arguments légalistes bidon et théologie laïcarde à crever d'ennui ? La loi n'interdit pas encore de clamer "Intégrez-vous ou barrez-vous", et c'est le message qui ressort majoritairement des commentaires à l'article de la Tribune. Tant qu'à donner dans le populisme, autant y aller franco, c'est plus efficace, et en ces temps de grisaille médiatique asphyxiante, ça permet en plus de se faire mousser à peu de frais et de risques.

Ne nous parlez pas des droits de la mahométane, Monsieur Freysinger. Nous autres Affreux n'en avons rien à foutre, vous ne ferez illusion auprès d'aucun journaleux, et les gauchistes ne vous prennent pas au sérieux de toute manière.

10/04/2010

LA MORT N'EST PAS NOTRE DIEU

 

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Comme beaucoup d'entre vous, j'imagine, j'ai mâté d'une traite ce docu sur la formation à l'hypersémitisme dispensée aux ados d'Israël. L'endoctrinement est véritablement choquant, certes mais est-ce en rapport avec le contexte politique du pays ? Pas mal de patriotes en sont venus à développer une certaine fascination pour la combattivité cashère, arguant que "eux aux moins, ils ne se laissent pas broyer les  gonades par les crouilles". J'entends bien l'argument, mais ce ne sont pas exactement les mozlems qui nous les ont broyées les nôtres, de gonades, depuis un demi-siècle sur l'air de Plus Jamais Ca. Et ce n'est pas le nouveau discours anti-nazislamiste qui y change quoique ce soit, au contraire. Bref.

La question qui me vient immédiatement à l'esprit : Et nous, à leur place, on ferait comment ? Notre refus de nous excuser pour notre taux de mélanine nous mènera-t-il aussi à élever nos gosses dans la terreur de tout ce qui est  bronzé ? N'est-ce pas justement ce dont nous accusent les ingénieurs de la dégénérescence ? Je prétends que non.

Je le fais bien sûr en n'ayant jamais foutu les pieds en Israël ni jamais vécu dans un pays vivant en état de guerre officielle avec son lumpencrouillotariat. Mais je maintiens que non, parce qu'il n'est pas dans nos moeurs de voir toute notre histoire dans l'optique de nos seules défaites, de nos  seuls massacres et de seules nos souffrances. Le Toubab moyen n'a pas besoin de cela. Il a Stonehenge et la Sainte Chapelle, il a Lascaux et Bruegel l'Ancien, il a l'exploration de l'espace et du fond des océans, il a l'Odyssée et l'Edda, il a la splendeur de Rome et le raffinement d'Athènes, il a la Renaissance et les Lumières, il a des milliers d'accomplissements dont se prévaloir. Couiner éternellement à la face du ciel parce qu'il est persécuté n'est pas dans sa nature. Il se tait et endure, longtemps, beaucoup trop longtemps, puis un beau jour il explose et démolit tout ce qui l'entoure, femmes et enfants, ennemis et alliés, organismes vivants ou empilements de pierres. Voilà comment nous fonctionnons. Ou comment fonctionnait l'Europe avant de se convertir au Culte de la Victime.

Ce que font ces sionistes à la masse n'est pas élever leurs gosses dans le respect d'une tradition quatre fois millénaire, ni même dans l'admiration de la capacité d'un peuple minuscule à résister, partout sur le globe, à toutes les tentatives de contrôle ou d'éradication. Ils dressent leurs moutards à considérer tout humain à bite non raccourcie comme un nazebroque en puissance. Ils leur inculquent le culte de la Trouille. Ils violent délibérément leurs sentiments, ce qui est d'autant plus dégueulasse quand on sait à quel point un ado peut être émotif, réactif et jouisseur, quitte à jouir d'une injonction à l'horreur. On ne peut que s'incliner devant la belle résistance de ces deux gamines qui osent affirmer, face à la caméra, qu'elles ne ressentent rien face à ces vieux murs polonais pourraves, alors qu'on les a préparées à un effondrement émotionnel sans retour.

Ce n'est pas transmettre une tradition. C'est entretenir un traumatisme. C'est refuser à ses enfants la force et la santé qu'on n'a jamais eu. C'est lâche, gerbatoire, inexcusable, contraire à la plus élémentaire dignité.

Ces mutilateurs ne sont pas haïssables uniquement parce qu'ils ont entretenu chez les Blancs la honte d'avoir été des arrière-petits-fils de la soeur du concierge d'un militant du NSDAP.  Ils sont abjects parce qu'ils brisent leurs propres gosses en pensant qu'ils vaut mieux craindre et haïr la terre entière plutôt que de connaître et d'aimer son propre peuple. Ces gens-là, à la limite, ne sont ni vraiment juifs ni vraiment sionistes, mais de purs barjots que les juifs et les sionistes conséquents devraient neutraliser aussi vite que possible, pour leur propre sécurité.

05/04/2010

NOUVELLES THEOLOGIES LAÏQUES

A chaque fois que j'ai défendu la liberté de discriminer, que ce soit face à des gauchistes, des néoconservateurs, des libertaires ou de supposés réacs, on ne m'a pas traité très différemment d'un militant du viol collectif ou de la pédophilie. Mais que ces questions soient tabou ne devrait nous faire craindre la confrontation. En-dehors de la propagande gauchiste, l'histoire des sociétés multiraciales n'a rien de plaisant. La norme quasi-universelle en la matière est que les élites dirigeantes ne maintiennent leur contrôle politique qu'en lançant les populations ethniques les unes contre les autres. En conséquence, certaines populations sont reléguées à un statut inférieur (voire pire), ou alors la paix civile devient impossible et c'est l'apparition de l'horreur (rappelez-vous du Pakistan en 1947, du Rwanda en 1994 ou de l'ex-Yougoslavie en 1992). (...)

L'une des plus brillantes réussites des civilisations occidentales est d'avoir éliminé les persécutions religieuses massives qui duraient depuis des siècles. Mais aussi incroyable que ça puisse sembler, des procès en sorcellerie, basés sur des lois archaïques, ont commencé à se faire jour en Occident. La Finlande et l'Allemagne, censée faire partie des nations les plus progressistes et les plus ouvertes, nous ont livré le spectacle de poursuites pour blasphème à l'encontre de l'islam. La seule explication possible est qu'une nouvelle théocratie est en train de se développer à l'Ouest. Il ne s'agit pas d'une théocratie islamiste, bien entendu, mais une théocratie séculière basée sur le multiculturalsme. Elle enseigne que le plus grand des péchés est de faire une différence entre les races, les nationalités, le genre ou les orientations sexuelles. Le racisme y joue le même rôle que Satan auprès des chrétiens fondamentalistes. Il en découle que les fondamentalistes multiculti sont perpétuellement à la recherche de démons à exorciser.

Le blasphème à l'encontre de l'islam est clairement perçu comme un crime, non pas pour des raisons théologiques, du fait de la laïcité prédominante des élites occidentales, mais parce que l'islam est associé par ces élites aux races et groupes ethniques extra-européens. Ironiquement, des prêtres aussi bien chrétiens que musulmans ont été poursuivis pour leurs critiques de l'homosexualité. On peut sans doute l'expliquer par le fait que le seul principe sacré des multiculturalistes, en-dehors de l'antiracisme, est la défense jusqu'à la mort de la révolution sexuelle.

C'est essentiellement la séparation de l'église et de l'Etat qui a permis de mettre un terme aux guerres de religion. De même, il serait possible de dépasser le racisme à l'ancienne et de prévenir abominations que nous promet le multiculturalisme, en séparant la race et l'Etat : en lui retirant intégralement le droit de se mêler des questions raciales et en permettant une complète liberté d'association en la matière. Ainsi, les individus, les familles, les entreprises, les chapelles, toutes les associations et les communautés seraient libres de choisir de pratiquer ou non la discrimination. (...)

 

Le reste ici.

02/04/2010

ET UNE BOUTEILLE DE RHUM

Député libéral Kalvingradois, Pierre Weiss n’aime l'anonymat des internautes visitant les sites des quotidiens, et l’explique aux délicieux bolchos du Courrier :

 

«En démocratie, je suis pour la parole assumée. (…) On n'est pas loin des appels à l'exclusion, au lynchage, de la haine de l'autre à l'état brut.» (…) Loin d'avoir affaire à des citoyens, «on cède aux pirates de la démocratie», estime-t-il.


Vraiment, j’admire cette conception virile du débat, à la loyale, qui méprise les lâches qui se planquent derrière un pseudonyme pour vomir leur haine. Ces nazillons savent fort bien qu’ils n’ont pas d’opinions mais « des délits », comme le veut la sagesse progressiste. Que ne se livrent-ils d’eux-mêmes à la flicaille, pour prouver qu’ils les ont bien pendues au derche ?


« La parole assumée. » C’est meugnon tout plein. N’ayez pas honte de dire ce que vous n’avez pas honte de penser, et passez à la caisse ensuite. Un doute ? Regardez à nouveau les tarifs : y a des mots plus chers que d’autres. « Démocratie », « tolérance », « métissage », c’est gratuit. Pour appeler un chat un chat, prévoir quelques fonds propres conséquents.


On s’excuse, Pierrot, mais la piraterie, ça nous convient très bien. C’est indigne d’un Citoyen majuscule ? Ca tombe bien, on l’enduit de diarrhée au pistolet à peinture, votre citoyennitude. L’expression publique de nos convictions tombe sous le coup de la loi, savez-vous ? C’est pour cela qu’on fait tout, et qu’on va continuer de tout faire pour s’y soustraire. Et tous les coups nous sont permis : interdits de jeu, nous n’avons pas à en respecter les règles. Cette loi, ceux qui l’ont rédigée, ceux qui l’appliquent et ceux qui la justifient sont nos ennemis, à jamais.


Et le jour où nous n’aurons vraiment absolument plus rien à perdre, nous saurons nous souvenir d’aller, à notre tour, leur demander d’assumer leurs écrits jusqu’au bout.

01/04/2010

LE PROVERBE HUMANITAIRE DE PÂQUES


A quelles extrémités sera-t-il réduit pour en venir en aide
aux populations déshéritées du Sud ?

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31/03/2010

DECRIRE OBJECTIVEMENT L'HOMOSEXUALITE EST ENNUYEUX


De Jeunes UDC valaisans gagnent le droit de ne pas être punis en disant que les moeurs sexuelles des homos sont hors-normes.


Et alors ? On se précipite sur son clavier pour inonder les rédactions des quotidiens, les commentaires de blogs et ses cybercagoinces personnelles, de considérations oiseuses sur les homos, amnistié d’avance par la jurisprudence ?  Ca n’a pas commencé d’être drôle que c’est déjà débandant à se pendre. Je remballe mes gags pourris, presque content de n’avoir pas, pour une fois, forcé dans le registre néanderthalien.


J’espère qu’on nous épargnera des tirades sur la liberté d’expression et la correction politique. C’est une victoire pour les Jeunesses Blochériennes et pour elles seules – encore devrait-on parler de « non-défaite », pour être exact. Parce qu’en-dehors de cette anecdote, l’homophilie extravagante du journaliste ordinaire a encore quelques printemps devant elle.


Certes, il est grotesque de se prévaloir si volontiers d’une sexualité subversive, censée choquer les coincés réactionnaires, et de gueuler comme un putois qu’on encule éventre quand des hétéros en prennent acte. Certes-bis, les confettis des guépraydes seraient remplacés par de la chevrotine que ça nous passerait pas le goût du pinot gris pour autant. Mais voilà justement le nœud du problème : elles sont aux homos pas chiants ce que sont au patriotisme enraciné les purs mongols flirtant avec les imams pour faire enrager les rabbins.


D’ailleurs, entre ceux qui se découpent la peau du zgeg et ceux qui se le carrent dans le derche, on a un peu le même sentiment. Qu’ils réduisent au silence leurs représentants autoproclamés et tant l’antipédalisme que la youdiophobie connaîtra une chute de popularité remarquable. Sauf chez les fous d’Allah, mais comme ils n’ont de toute façon rien à foutre ici, la question ne se pose pas : épargnons-leur toute leçon de tolérance, ils n’en auront pas l’usage une fois ramenés chez eux.


De toutes les incitations à la trahison et à l’outrage au bon sens comme aux bonnes mœurs, c’est encore la propagande invertie qui paraît donner les moins bons résultats. D’abord, rien ne dit qu’il y ait plus d’homos de nos jours en Europe que partout ailleurs et à n’importe quelle époque. Ensuite, si les mots « nègre », « bougnoule » ou « youpin » ont pratiquement disparu du vocabulaire Citoyen, « pédé » s’y trouve encore sans chercher trop longtemps. Un coup de sang, une plaisanterie égrillarde, un coup de rouge, et l’insulte surgit, avec un naturel réjouissant. Comme quoi même les fanatiques du C'est-mieux-maintenant ont des limites qu'ils ne franchissent pas.


Sur ce plan-là, ces alliés naturels que sont les féministes et les tarlouzes ont tout à redouter de l’avenir Divers qu’on nous concocte. Sans mâle hétéro blanc à culpabiliser à coups de statistiques sur les maris violents ou de souvenirs de triangles rose, leur survie médiatique est compromise, tout autant que leur sécurité dans la rue. Entre « viol correctif » à l’africaine et pendaison pour non-respect des mœurs coraniques, mieux vaudra ne pas être lesbienne en Occident ce prochain siècle.

Bon, c'est pas comme si on en avait quoique ce soit à foutre, mais c'est intéressant de le remarquer au passage.

30/03/2010

LE VENT DU BOULET DE LA STUPIDITE

Quelques réminiscences nappées de sueurs froides en regardant le téléjournal d'hier soir, spécifiquement le sujet sur les grossistes en foutre du Danemark. On pense qu'un summum d'horreur est atteint quand Mamzelle Coup-d'un-soir vous rappelle sur l'air de "Tu sauras que je le garde mais il va falloir que tu casques." Panique du post-ado queutard imprévoyant pour son confort perso. Passent quelques années et on réalise que c'est encore bien léger comparé à d'autres formes de stupidité boostée à la testostérone.

J'admets volontiers qu'il faille un degré de connerie carabiné pour s'attacher à sa Patrie quand elle est en train de pourrir sur pieds. Mais putain, l'ai-je été plus encore, con, du temps où je n'étais pas patriote pour un sou.

Nous étions un petit clan désarticulé, rassemblés par la rage de l'ivresse rapide et des prétentions aristocratiques dont seule l'outrance nous sauvait parfois du ridicule complet - ou de casseroles que nous traînerions à vie, comme on le verra plus bas si l'on a du temps à perdre.

Sans jamais partouzer ensemble, nous ne faisions pas mystère de nos lubricités respectives, toujours à la recherche d'une bizarrerie à tester ou d'un nouveau quartier où risquer de nous faire prendre en flag. Nous pensions pratiquer la fornication avec le même raffinement que nos boustifaille sur-arrosées. Sous ce vernis lettreux, une naïveté crasse mettait à portée de nos mains les pires imbécilités au nom de la déshinibition. Nous qui vomissions nos ex-hippies de géniteurs, reproduisions leurs errances avec une application effarante.

Ainsi, la notion de banque du sperme nous amusait-elle au plus au point. Se faire payer pour une branlette ? Voilà qui financerait quelques bouteilles d'écoeurant rouge californien. L'idée d'être le père d'un moutard inconnu ne nous effleurait même pas. N'était-ce pas que l'amûr d'une famille vaguement stable qui "faisait" le gosse, bien plus que son matos génétique ? D'ailleurs, on y comprenait quoi, à la génétique ? Le foutre ? Une matière première dont des parents stériles inconnus pourraient bien faire ce qu'ils voudraient, on n'en saurait rien de toute manière. Nous étions fauchés, assoiffés, lascifs, trois conditions idéales pour aller monnayer notre ADN sans nous poser de colles.

Le reportage souligne d'ailleurs cet aspect central : les étudiants sont les principaux donneurs. C'est dit avec un naturel hallucinant. D'autres commentateurs emploient un tout autre ton quand ils évoquent les recruteurs de mannequins qui vont chasser à la sortie des cliniques pour anorexiques.

Mais pour moi, plus grande gueule de la meute, mettant un point d'honneur à faire toujours pire que les autres, ça n'était pas encore assez idiot. Je finance le prochain apéro avec mes bijoux de famille, mais tu viens avec moi et tu te charges de l'extraction, termes du contrat proposé à la souris de l'époque. L'idée semblait l'amuser follement, elle s'est rapidement dégonflée et l'affaire a été classée.

Si je n'ai encore pas de gosses inconnus, je le dois à sa réticence à passer pour aussi cochone devant ses potes que devant un  type à éprouvette qu'elle ne verrait qu'une fois pendant deux minutes.

Je n'y repense jamais sans un discret vertige.

Ding-dong. Bonjour Monsieur, ce certificat d'il y a dix-sept ans prouve que vous êtes mon père. Ca vous dérange si j'entre ? J'aimerais savoir si j'ai été fait avec une vidéo ou un magazine.

Mais mâtez-le, le rouquemoute juvénile et satisfait du reportage. Il SAIT que son identité sera connue de sa progéniture non-désirée, qu'elle sera élevée par une quinqua célibataire trop surbookée jusqu'alors pour envisager une grossesse à deux. Ca ne lui fait que dalle. Il en rigole.

Il ose même appeler son déprimant prélèvement solitaire en cabine "son moment privilégié"...

27/03/2010

LE OUACISME BIEN COMPRIS

Si le ouacisme consiste à justifier la persécution gratuite et imbécile de minorités sans défense, ou leur esclavage dans le but de maintenir le train de vie des riches toubabs dégénérés, alors je ne suis PAS ouaciste.

Si le ouacisme est le nom pour désigner l'ensemble des hallucinations qui nous violent spontanément la tête (visions de fusils, de cordes, de cagoules blanches, de wagons sans banquettes, de douches obligatoires à la sortie du train) quand on contemple ce genre d'abominable bestiole, alors voui, ouaciste, totalement ouaciste, ouaciste jusqu'à la dernière cellule. Pas d'excuses. Pas d'explication. Pas de rééducation qui y changera que pouic.

Ca va même beaucoup plus loin que cela. Si vous pouvez mâter la vidéo jusqu'au bout et vous dire encore que la vie est quand même belle, alors vous n'êtes pas totalement humain. Ou tout aussi "humain" que la chose qui salit le centre de l'image. A vous de voir.

Respecter ce qui est respectable, ce qui fait un effort pour mériter le respect. Dégueuler du sang et du pus sur tout le reste.

Nous en causions l'autre jour avec un pote rital, en Chuiche depuis bien avant ma naissance, et qui se résout enfin, comme à reculons, à solliciter son passeport local. Nous en arrivions à la conclusion qu'un même ensemble de règles de naturalisations appliquable à tous les bipèdes du globe était inepte. Les choses sont tragiquement simples : certaines communautés devraient pouvoir se naturaliser très facilement, d'autres ne jamais pouvoir avoir leur chance. Tout simplement parce que les jeux de quilles, c'est pas pour les chiens.

Mais le sens de la hiérarchie des valeurs, le sens du degré de proximité des cultures, ça n'est pas quantifiable, ça ne "cause" pas aux administrations. C'est en cela, en cela aussi, en plus de tout le reste, qu'elles demeurent à jamais l'Ennemi prioritaire.

26/03/2010

LE FEMINISME BIEN COMPRIS

 

 

Lions_copulation.jpgAvons-nous vraiment cru au modèle bourgeois XIXè, à base de Papa-ramène-le-fric & Maman-torche-les-gniards ? Dans une certaine mesure, oui : parce que nous nous sommes laissés fourguer le parallèle abusif avec Cro-Magnon : moi ramène Mammouth, toi cuis entrecôte devant la grotte.


Ca semblait aller de soi, répondre à notre besoin d'une organisation familiale claire, de rôles sociaux et sexués incontestables, qui nous permettaient de regagner notre respect de nous-mêmes et de guérir notre haine-fascination-accoutumance de la Femme-Mère.

 

Et puis on a essayé de vivre un peu, de durer la moindre, de voir ce que donnait la cohabitation avec une femelle sur le même territoire. Et nous avons pu balancer toutes ces saloperies dans les cagoinces de l'histoire de la pensée.

 

Avec un constat simple : nous n'accepterons pas, comme nos pères, de foutre en l'air notre santé, notre âme, notre coeur, notre rage de vivre, pour un patron. Pas le choix de ramener deux salaires pour ne pas se faire sodomiser par les usuriers ? On fera avec, en en foutant le moins possible, en trichant systématiquement, en fauchant tout ce qu'on peut comme fourniture, comme temps de pause, comme rendez-vous bidons à l'extérieur. On assurera le show, on fera profil bas. On jouera à l'enclé présentable et économiquement viable.

 

Mais que se présente la première occasion d'embrasser une carrière d'Homme au foyer, et c'est à pleins poumons que nous hurlerons : PRESENT !

 

Pour des raisons absolument basiques :

 

  • je m'occupe des gosses et je leur transmets MES valeurs, pas celles de salopes négrophiles et de maniaques du suicide culturel de masse. Il n'est plus possible de faire confiance à une gonzesse pour éduquer correctement nos gamins, il faut la considérer comme un élément sine qua non, avec lequel il faut composer, mais dont la nature et l'obsession profonde de ne pas faire différemment du voisinn la pousse à pourrir la tronche à sa progéniture si c'est socialement valorisé. Père de famille, c'est un boulot d'inspecteur des travaux salopés, nous aspirons à être des chirurgiens reconstructeurs, limitant la casse et réparant les dégâts causés par les premières cibles et victimes du Monde Moderne : nos femmes;

 

  • ces dames ne savent même plus cuire un oeuf au plat sans potasser un article de Fémina; leur déléguer quoique ce soit revient à se condamner à bouffer de la merde. Cours donc après tes promotions et tes formations, pendant ce temps je m'occupe de la becquetance. Côté pinard, faut rien leur demander non plus, à part de nous aider à vider les topettes. Je visite les caves et m'occupe du carbu pendant que tu tricote tes alliances stratégiques devant la Nespresso, si elle n'est pas en panne ;

 

  • des kilomètres chaque jours dans les bouchons de l'autoroute pour rejoindre l'usine à emplois fictifs qui a bien voulu de toi comme Ressource Humaine ? Si ça t'éclate, ma pauvre, fais-toi plaisir ! J'irai promener Kévin? Mouloud? Adolf? Primus et Secundus le long du Léman entre deux lessives, et c'est pas d'avoir de la merde sur les doigts qui me fera passer le goût du chocolat. Le goût de l'effort et du sacrifice, par contre, faut pas fréquenter un patron pendant cinquante ans pour en être écoeuré à vie.

 

  • le monde du travail est mon ennemi; elles veulent se foutre en l'air en ayant l'impression de « s'épanouir » pour des enculés qui ne les traiteront jamais selon leur mérite véritable ? TANT MIEUX ! Va bosser,grande  ! Moi je fais le Roi De La Jungle et j'attends que tu ramène la bidoche que tu serais pas foutue de cuire correctement. Vive le Lion, animal flamboyant qui attend que sa grognasse revienne de la chasse pour lui faire vite-fait quelques lionceaux avant la prochaine sieste.

19/03/2010

COMMENT ETRE UN GAUCHISTE ACCEPTABLE

... et gagner son droit à ne pas être nettoyé en temps voulu ?

Il vous faut quelques instruments basiques, des riffs à deux balles, un ingénieur capable de vous bricoler un son

 

HENEAURME,

mélanger le tout et, après des années à produire des disques chiants et imbéciles, sortir un jour une pure tuerie :

tagadajones_compteurs.jpg

 

OUI, JE SAIS, les textes oscillent toujours entre appel à la trahison et bouffonneries maladroites (une chanson contre la violence conjugale où l'on peut entendre "Il arrive parfois qu'on cogne plus fort qu'on ne croit", c'est tout simplement PRICELESS).

OUI, JE SAIS, en matière d'ennemis répugnants et avec qui aucun dialogue n'est possible sans objet contondant, on fait difficilement mieux que leur public-cible.

Mais le son ! Le SON, pute à dieu ! La voix qui se déchire dans les aigus, la batterie qui te lime le crâne, l'efficacité radicale des arrangements ! L'envie intenable de sauter partout et tout casser, une canette en pogne !

Ca doit être mon passé de quasi-punk-à-chien qui me joue des tours.

Et puis je vous merde : quand il s'agit de pinard, de bouffe ou de musique, faut pas me demander de cohérence idéologique.

Epurateurs de l'avenir, si vous avez autre chose que du guano dans les conduits, notez mes paroles : un peu de clémence pour ces quatre dégénérés, juste pour avoir pondu cette galette.

Voilà, c'est dit,  maintenant c'est l'heure du chasselas.

17/03/2010

CHEZ LES WEBISOUNOURS, TOUT VA BIEN

 

ParentalAdvisoryBlk.jpg

Suffit juste de couper le son quand ça "déborde." Exemple chez Youpi!, reprenant une niouze de 20Minutes:

Un rap que ne goûte pas vraiment la vice-présidente du Front National. Marine Le Pen veut porter plainte pour «injures et menaces» contre le rappeur Cortex qui la menace «de lui faire subir une "tournante"».  A la suite de nombreux débordements sur ce type de sujet, nous nous voyons contraints de fermer cet article aux commentaires. Merci de votre compréhension.

Mais bien sûr, qu'on comprend. On va pas s'exciter pour si peu.

Enfin, je dis qu'on comprend... J'en suis pas si sûr.

Tant qu'on aboie sur le net, on se défoule, on évacue de la bile, on retrouve le minimum de sérénité qui permet de procrastiner à mort pour tout ce qui est projet de meurtre.

Le ouaibe, n'en déplaise aux bolches qui confondent escarpins sécuritaires et paraboots génocidaires, est l'ultime réserve des fafs, leur parc naturel protégé, où ils peuvent blasphémer en rond, loin de toute bonbonne de gaz à vocation exterminatrice. Or plus on en cause, n'est-ce pas...

Une fois qu'en causer ne sera plus possible, logiquement, la pression non-évacuée devrait nous mener au suicide ou au drive-by-shooting, un mix des deux n'étant pas à exclure. Est-ce le dangereux calcul que fait Anasthasie ? Est-ce qu'elle ne calcule vraiment plus rien, nominaliste au point de penser que le ouacisme disparaîtra s'il est masqué ? Ou espère-t-on, au contraire, faire prospérer la Bête Immonde pour pouvoir la combattre par le fer et non plus par l'intimidation, les procès, l'asphyxie économique et sociale ? Je suis un peu largué, sur ce coup-là.

Reste qu'il est révélateur d'un accroissement des tensions qu'un site généraliste et si volontiers "participatif", pratique la censure avec un tel aplomb, en nous demandant de "comprendre".

Là encore, quelle détente de ne pas être dans les pantoufles d'un directeur de pensée officiel ! Il faut dénoncer quoi ? La misogynie effarante qui prône le viol comme rééducation d'une femme trop libre de ses paroles, ou le ouacisme censé avoir provoqué cet accès de "colère-qui-se-trompe" ?

Dans le même temps, je serais curieux de rencontrer un gauchiste pour qui le viol collectif de Marine Le Pen ne comporterait pas une partie même minime de points positifs.

 

Post-blogum: Pour de la prose qui casse les ciseaux des censeurs et broie les gonades des néo-puritains, se précipiter sur le premier billet de Loulou d'Arbois chez les Ilysiens. Comme souvent, tout est là, écrit avec un dépouillement remarquable.

15/03/2010

DE LA SURPOPULATION AU GENOCIDE

massacre.jpg

 

(…) En devenant trop nombreuse et malgré le génie de ses penseurs, une société ne se perpétue qu’en sécrétant la servitude. Lorsque les hommes commencent à se sentir à l’étroit dans leurs espaces géographique, social et mental, une solution simple risque de les séduire : celle qui consiste à refuser la qualité humaine à une partie de l’espèce. Pour quelques dizaines d’années, les autres retrouveront les coudées franches. Ensuite il faudra procéder à une nouvelle expulsion. Dans cette lumière, les événements dont l’Europe a été depuis vingt ans le théâtre, résumant un siècle au cours duquel son chiffre de population a doublé, ne peuvent plus m’apparaître comme le résultat de l’aberration d’un peuple, d’une doctrine ou d’un groupe d’hommes. J’y vois plutôt un signe annonciateur d’une évolution vers le monde fini, dont l’Asie du Sud a fait l’expérience un millénaire ou deux avant nous et dont, à moins de grandes décisions, nous ne parviendrons peut-être pas à nous affranchir. Car cette dévalorisation systématique de l’homme par l’homme se répand, et ce serait trop d’hypocrisie et d’inconscience que d’écarter le problème par l’excuse d’une contamination momentanée. Ce qui m’effraie en Asie, c’est l’image de notre futur, par elle anticipée. Avec l’Amérique indienne, je chéris le reflet fugitif même là-bas, d’une ère où l’espèce était à la mesure de son univers et où persistait un rapport adéquat entre l’exercice de la liberté et ses signes.

 

Lévy-Strauss, Tristes tropiques, 1955, p.140

11/03/2010

SEMELLES MENTALES ANTIDERAPANTES

Pendant les élections d'ex-France, on ne fait pas que montrer son cul à l'électeur, on donne aussi la chasse au dérapeur. C'est de bonne guerre. Le camp de l'immobilisme avait dénoncé le candidat-racaille, le camp de la trahison répond en débusquant le candidat-Einsatzgruppen. Mais putain ! qu'on est vite blessé, sur ce champ de bataille.

C'est sûr qu'elle est pas évidente, la Novlangue 2.0. Tant de choses à désapprendre pour garantir de ne blesser personne ! Ne pas oublier de rajouter des E dans tous les adjectifs... Bien souligner qu'on n'a rien contre personne, sauf contre les gens qui ont quelque chose contre quelqu'un... La migraine ! Du moins en apparence. Parce qu'éviter de discriminer et de déraper, ce n'est pas si compliqué. Démonstration.

"Corps traditionnel français", ça n'a l'air de rien, mais c'est très grave. Pas besoin d'y revenir. Soyons proactifs, redoublons de vigilance et tâchons d'avoir encore un coup d'avance. Bien d'autres paroles anodines peuvent être très blessantes sans qu'on s'en rende compte.

 

 

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Moi bon blanc.

 

"Bonjour", par exemple, que de dégâts peut-on faire en maniant sans prudence ces deux syllabes. Imaginez de saluer ainsi un Pas-Très-Catholique ou un Blanc-comme-neige-du-Casier. Comment peut-il le prendre, sinon mal ? Vous lui signifiez que vous lui souhaitez une bonne journée. Vous lui faites ainsi comprendre que passer une journée bonne ou mauvaise ne dépend pas de lui, mais du hasard, voire pire : de votre bienveillance. Non seulement vous le traitez d'incompétent, mais en plus vous offensez peut-être sa foi (s'il croit en Dieu, il nie le hasard car tout est écrit). Et voilà comment, croyant saluer amicalement un Frère Humain Divers, vous lui dites en fait : "Tu vas tout foirer aujourd'hui, sous-homme imbécile."

Aïe.

Alors quoi ? Ne rien dire et sourire ? Ce silence pourra lui paraître hautain ; de douloureux souvenirs  héréditaires de chaînes et de coton remonteront à la surface de sa conscience, du temps où l'on n'adressait pas la paroles aux êtres inférieurs. Ne vous étonnez pas s'il vous démonte la gueule, vous l'aurez bien cherché.

La solution est pourtant simple. Baissez les yeux, rentrez la tête dans les épaules, prenez une mine contrite, et murmurez : "Je suis désolé". Si vous ne savez pas pourquoi, lui le saura certainement.

Celui qui, appliquant cette humilité Citoyenne chaque jour, parvient encore à déraper, est une mauvaise personne.