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06/02/2013

MISE AU FLOU ET BONHOMME HITLER

Je lis Le Pamphlet depuis quelques lustres déjà, et si vous étiez Vaudois vous rougiriez de ne pas en faire autant. C'est souvent drôle, la plupart du temps juste et bien écrit qui plus est.

Mais tout le monde, un jour ou l'autre, peut s'encoubler dans le tapis. Démonstration avec la Mise au point que MdP propose en page 3 du numéro de janvier. Notre homme entend expliquer les raisons objectives d'une opposition morale au "mariage pour tan-tous" flambyesque. C'est déjà chercher bien loin dans l'abstraction théologique. On n'a pas besoin d'écrire des sommes pour motiver son refus de manger de la merde à un contradicteur qui insiste pour qu'on y goûte : un bijou masculin de bon goût suffit amplement.

Dans le même ordre d'idée, il est tout simplement stupéfiant que cette proposition délirante puisse constituer ne serait-ce qu'un embryon de discussion. Le propre de notre époque n'est pas que le ridicule ne tue plus : c'est que les intellectuels ont perdu jusqu'à la compréhension basique de ce qui est ridicule ou non, scandaleusement indécent ou pas, susceptible ou non de vous faire passer à vie pour un guignol et un sac à foutre.

Le problème ne peut valablement être envisagé sous l'angle moral, parce qu'il est question de légaliser une obscène mascarade et de légitimer la maltraitance psychologique - voire pire si affinités - de gamins déracinés au nom d'un culte relativiste dont personne ne peut citer un seul bienfait véritable. Ceux qui promeuvent l'abjection sont des tarés qu'il faut neutraliser aussi vite que possible, ceux qui s'en accommodent des chiffes lobotomisées.

Après un long et plutôt confus argumentaire, l'auteur se réveille un peu et nous avec lui :

Ce que le projet de François HOllande met en cause  n'est pas seulement la notion objective de mariage et la connaissance de la morale, mais l'existence même de celle-ci en tant que donnée universelle des consciences humaines (...), avec, en plus, la dénaturation de la finalité même de l'ordre légal et étatique. Face à de tels dangers, force est de convenir qu'une réintroduction dans la loi pénale de la criminalisation de l'homosexualité devient un acte social de légitime défense.

C'est sûr, dit comme ça, ça a des poils et des phéromones. Mais passé le mouvement légitime d'enthousiasme schadenfreudesque, l'idée d'illégaliser la tapeterie bloque quand même sérieusement. Même un retour à l'ancienne conviction qu'elle constituait une maladie mentale reconnue par le milieu médical semble excessif. La sagesse, qui se trouve - hasard farceur - être mon avis à moi, commande de s'en tenir à "vivre et laisser vivre", assorti du droit à la légitime violence envers qui vient nous pourrir la vie, que ce soit avec des maladies de singe vert ou des leçons de puritanisme post-moderne.

Non, franchement : les tantes en cabane pour moeurs déviantes ? Indéfendable. Mais en revanche :

° traiter leurs revendications avec la bienveillance, la compassion et la fermeté qu'exige le caprice d'un mongolien sous kétamine;

° leur dénier le moindre droit à quoique ce soit au seul nom de l'usage qu'elles font de leurs boyaux, parades urbaines dégénérées comprises ;

° classer sans suite les plaintes pour éventuel entartage, session goudrons-et-plumes ou dégustation d'huile de ricin "offerte" à quiconque se pique de faire l'apologie desdites moeurs déviantes ;

En clair : pas de persécution ni de cruauté gratuite envers ceux qui se contentent d'altersexualiser comme bon leur semble, sans s'en faire un étendard dont ils claquent la gueule à tous les passants.

Qui vous baisez et comment vous le/la baisez n'intéresse que vous, l'Etat ne doit pas s'en mêler, et je ne veux pas le savoir.

Tout en découle logiquement, et si chacun se tenait à cette ligne élémentaire, l'actuel barnum mobilisant les parlementeurs hexagonaux, si frétillant à l'idée de séduire des dégénérés qui prennent leur vessie pour des utérus, n'existerait pas.

Pour en reviendre au Pamphlet : le beau coup de menton mussolinien cité plus haut perd sa saveur en moins de trois lignes subséquentes, où il est à nouveau question de "ruine morale" :

L'insensé qui dit dans son coeur "il n'y a pas de Dieu" marchera dans les voies de la corruption morale, écrivait Pie XI dans sa lettre encyclique aux catholiques allemands pour les éloigner du national-socialisme, le 14 mars 1937. Serions-nous aujourd'hui confrontés à leurs successeurs spirituels, la différence d'objet du code moral étant ici sans pertinence ?

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Et pourquoi pas une petite allusion au triangle rose, histoire d'être follem diablement original?

Ce n'est pas que l'abonnement au Pamphlet me bousille la pompe à phynances, ou que je me sente un droit de lecteur payant à lui dicter son contenu, mais putain serait-il possible de conserver au moins un seul putain de journal dans ce pays où la distribution de Points Godwin est contraire à la ligne éditoriale ?! Existe-t-il encore un seul putain de plumitif capable d'évoquer une abomination contemporaine SANS nous expliquer que c'est mal parce que ça fait bander le Bonhomme Hitler ?

CONTENTS, TAS DE PORCS ?

So I have a question for you lot: Feagin, Jensen, Ignatiev, and all you other swine who teach blacks to hate us. Are you happy now? Are you happy how well your lessons were learned? There is blood on your hands. Brittney Watts was 26 and recently married. She’s dead. Lauren Garcia was 23. She will never walk again. Their families will never be the same. There are hundreds, thousands, tens of thousands of whites whose lives have been snuffed out or wrecked because of the hatred that you—yes, you—spread through this country.

Pour les malheureux d'ex-France qui ne peuvent accéder à la vidéo et ne savent pas comment bidouiller pour le faire, le reste en version écrite est ici.

30/01/2013

LES BLANCS NE SAVENT PAS SAUTER (ni rien faire de marrant, d'ailleurs)

... mais il arrive que le dire soit perçu comme nazi. Ah, c'est pas facile...

Poutine semble jouir d'une certaine popularité auprès de quelques fafs, du simple fait que nos journalopes s'enchient les babouches quand on leur précise qu'on ne parle pas de gastronomie québécoise. On peut donc s'attendre à ce que Volkswagen, outre son glori triste et sombre et horrible et lacrymal passé, devienne une nouvelle référence faf-friendly.

Vous voulez quoi ? C'est pas compliqué, un nazebroque : trouvez-lui n'importe quelle saleté honnie par le régime ou ses boniches, et il se frottera contre pour en prendre l'odeur.

Dans ce nouvel épisode de cette succession infinie de piège à cons, nous avons une grosse entreprise qui refuse courageusement... de perdre de l'argent en cédant à la routine du chantage racial.

De fait, c'est une surprise, tant les épiciers planétaires nous ont habitués à nous fourguer de la haine anti-blanche pour nous accoutumer à leur putain de came.

Maintenant, vous l'avez vue, cette pub de mes deux ? On y voit une grosse Blanchouille bien jobarde se négrifier de joie parce qu'elle conduit une bagnole. (Notez au passage le bridé à lunettes, sans doute responsable informatique et/ou comptable, qui lui aussi retrouve la joie de vivre grâce au retour aux sources puisque nous sommes tous afouiquains, s'pas.)

Le message n'est pas "ouaciste" dans le sens où Foutrewagen se foutrait de la gueule des Jamaïcains, de leur indolence, de leur candeur et de leur bonne humeur perpétuellement cannabinée. Tout joue sur le contraste entre une face blanche et un comportement présenté comme typiquement noir - et valorisé en tant que tel.

On retrouve donc l'allusion fine comme du béton du potentiel érotique du Bon Sauvage de la Brousse Enchantée : ah, si seulement nous étions aussi décontractés qu'eux ! Et pas si Blancs, si tristes, anxieux, déprimés, mous d'la bite, orphelins de Mama Gaïa...

Ou pour citer Nabe, qui a mieux que quiconque résumé l'affaire :

J'espère que les Noirs vont finir par enculer tous les Blancs et les assombrir pour toujours. (...) Les Noirs sont la race la plus noble, celle qui se fait le moins chier, celle qui contient les plus beaux spécimens de merveilles physiques, la race esthète par excellence, celle qui pue la force et la santé, la gaieté et la sagesse, la grâce et le bonheur.

Une fois de plus, on a tout simplement Monsieur Toubab qui se fait encaguer la gueule par les publicitaires. La différence, c'est que nous sommes allés tellement loin dans la Correction Politique que même les Divers, Diversophiles, Diversocrates et grossistes en Diversitudes parviennent à s'offusquer de ce grossier et maladroit hommage.

Mais qu'on se rassure : nous sommes loiiiiin d'avoir touché le fond en la matière.

28/01/2013

ATROCITISME

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Dès 1914, les autorités françaises savaient que les soldats Allemands coupaient les mains des petits enfants belges pour en faire de la soupe et brûlaient de jeunes vierges pulpeuses pour fondre la graisse de leurs mammelles et en faire d'impures barres de savon. Et qu'ont-elles fait, mmh ?

RIEN.

Nous avons toute une collection de post-it et de carnets à spirales officiels qui le prouvent de manière irréfutable. C'est scandaleux. C'est suffoquant d'indignation. Le gouvernement ripoubliquain d'ex-France in corpore doit aller se prosterner face dans la fange au Musée de la Frite-Moule de Tourrines-la-Grosse et s'engager à fournir mille tonnes de camembert et quinze millions de caisse de vieux Bordeaux aux citoyens de Belgique, si ce pays existe encore bien sûr.

Comment ça je mélange tout ?

22/01/2013

TAYLOR

20/01/2013

"UNE NOUVELLE IMAGE POSITIVE"

Le credo de «Fuck Positive»: donner une «nouvelle image positive mais réaliste du VIH».

La bonne réputation du choléra se maintient malgré les centaines de millions de Dommages collatéraux et d'oeufs cassés pour une omelette qui n'est jamais sortie de la cuisine...

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Quant à la réhabilitation de la peste, on y travaille, mais va falloir être patient.

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* * *

Sinon, dans les autres nouvelles d'une phénoménale importance, sachez que McDoom veut tenter d'embrasser Audrey Pulvar. Heureusement qu'on est prévenus, parce qu'en découvrant la future photo de l'abominable happening, on aurait risqué de penser à une sombre histoire d'inceste entre deux jumelles.

 

19/01/2013

EUROPE DE L'OUEST, AN DE GRÂCE 2300

BOURRINONS

17/01/2013

MODERNE, TROP MODERNE

Au programme d'Arte l'autre soir, un film résumé comme suit. Tout y est - n'y manque qu'un philosophe nègue à lunettes et un génial violoniste ashkénaze :

Au XIXe siècle, à Londres, un jeune médecin invente le vibromasseur dans le but de traiter l'hystérie et s'éprend d'une féministe en délicatesse avec la loi.

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SUISSITUDE

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Le type est un maniaque des armes, condamné dans le passé, et à qui une faille du système permet d'assouvir sa passion au mépris du bon sens de l'obsession sécuritaire. Tu crois qu'il en profiterait en toute discrétion ? Ben non, pas moyen, faut qu'il cède à son besoin de confession. Ca m'arrange, personne ne viendra me faire chier, ce n'est pas illégal en soi, mais ça pourrait le devenir si j'en fais tout un foin ? Eh bien d'accord, je VAIS en faire tout un foin.

Mettons que je sois accro à la coke. Titubant dans une ruelle lausannoise à la recherche d'une dose, je tombe sur plusieurs kilos traînant à côté d'une poubelle. Si je suis un mec normal, j'embarque la chose  et me décalamine les narines gratosse jusqu'à la fin de mes jours. Mais si je suis un SUISSE normal, une fois le stock planqué dans ma cave, je ne peux pas résister à cette rage bien helvète d'appeler la flicaille pour lui expliquer la chose.

Passe encore que le père d'un gosse flingué par un collectionneur de calibres s'en aille dégoiser dans la presse. Mais le mec vient demander à ce qu'on soit plus strict, parce que ce n'est pas normal qu'il puisse frauder pépère.

Ce n'est pas payer une fortune le bâton pour se faire battre : c'est se filer des coups de scalpel dans l'anus pour se faire sodomiser sans trop étrangler le zob du violeur. Même l'insupportable nain blond des pubs Ricola est explosé. On fait pas plus Suisse que ça.

16/01/2013

NEGRO UNCHAINED

Scandale autour d'un film dont la violence rappelle Leni Riefensthal, plus insupportable encore après les récentes tueries au Yankiland.

Non, il ne s'agit pas de la dernière bouse tarantinienne, où un Superblaque bute en série des Faces-de-Craie ouacistes et/ou stupides et/ou méchants. Jamie Foxxxxxxxx s'est d'ailleurs félicité de ce rôle leucocidaire face à un public blanc hilare et enthousiaste:

 

Cette glorification seyx de la violence raciale, David Clennon et autres saltimbanques ex-Blancs n'y trouvent rien à redire. Et c'est bien normal, s'pas ?

D'ailleurs si ce deux-poids-deux-mesures vous choque, consultez rapidement un spécialiste : vous risquez le dérapage, l'amalgame, la phobie, voire la nauséabondance. En même temps, si ça vous choque plus que ça ne vous fait rire jaune, vous ne lisez sans doute pas ce blog.

La presse, d'ailleurs, est unanime : un film où le personnage principal d'une couleur particulière se livre à un massacre de personnages secondaires d'une autre couleur n'est PAS nazi si le héros est nègre. D'ailleurs, le réalisateur est au-dessus de tout soupçon : son dernier exploit mettait en scène des juifs scalpant des nazis, c'est dire si sa moralité est irréprochable. Vite, une statue de cire au Yad Vashem !

Entre nous, soyons clairs : nous ne désirons pas que la Correction s'applique pareil à tout le monde. Ce serait cohérent d'un point de vue idéologique, mais nous ne sommes pas des idéologues. Tout ce que nous voudrions, c'est vivre dans un monde où l'auditoire de Jamiexxxxxx XoX lui balance des parpaings, des courges agrémentées de clous, voire des koalas pourris, au lieu d'être morts de rire quand on leur dégueule ouvertement au visage.

C'est trop demander, hein ?

13/01/2013

LES SS CONTRE HITLER - ou le Quatrième Reich à l'échelle cosmique

13H07 - Sacré coeur - Place Pinel , près de la Place d'Italie, les manifestants de civitas tiennent des drapeaux arborant le sacré coeur. Sur une banderole on peut "Non à la décadence maladive". D'après la journaliste de l'AFP Alix Rijckaert, un groupe de jeunes hommes aux crânes rasés et habillés de noir vient de rejoindre la place où l'alliance royale s'était donné rendez-vous. (Ici)

A trois, tout le monde claque des dents !


Interrogé par BFMTV, Xavier Bongibault, l'un des porte-paroles de la "Manif pour tous" compare le président de la République François Hollande à Hitler, renouvelant une démonstration à laquelle il s'était déjà livré le 17 novembre dernier. Citant explicitement le président de la République, il l'accuse d'être dans la droite ligne d'"un homme bien connu à partir de 1933". "On vous explique que les homosexuels sont pour ce projet de loi, parce qu'ils sont homosexuels. C'est une logique choquante et homophobe de la part de ce gouvernement", explique-t-il avant de développer : "C'est dire que tous les homosexuels n'ont pour seul instinct sexuel leur orientation sexuelle : c'est la ligne défendue par un homme bien connu à partir de 1933 et c'est la ligne que défend aujourd'hui François Hollande." ()

Bouh !

Il va de soi que rire de sujets si graves est le propre des petits-fils d'Adolf (du genre de ceux qui bloguent anticitoyennement, avec des jeux de mots malodorants et qui rappellent d'obscures minutes de notre passé et ce genre de Turcs trucs.

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11/01/2013

SOUHAITER LE PIRE

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Comment peut-on en venir, quand on n'est pas plus à la masse que la moyenne, à fonder quelque espoir sur une dégradation complète de la situation ambiante ?

Comme ceci :

Actuellement l'action radicale est impossible - l'action modérée soumise aux règles du jeu et à l'évaluation de l'Ennemi - le discours radical confiné aux marges semi-clandestines du débat public - le discours modéré soumis aux règles du jeu et à l'évaluation de l'Ennemi.

La société occidentale est une coquille vide : ce n'est plus qu'un ensemble d'institutions obsolètes, d'habitudes encroûtées, de relations d'affaires cyniques, de faux prestige étatique. Les choses ont l'apparence de la normalité et du calme, mais dans le fond nous sommes dans une situation d'avant-guerre civile, une sorte d'Ex-Yougoslavie à l'échelle continentale. Ce qui empêche l'explosion ? Un double cocktail administré aux camps en présence : sédation-castration obligatoire pour les Blancs, survalorisation-sponsoring pour les métèques.

Un rideau de coton glacial s'est abattu sur l'Ouest, arrêt sur image général. Trop froid pour vivre, pas assez pour crever. Ni l'Enfer que réacs et cocos voudraient pouvoir combattre franchement, ni Paradis que soc-dem et banksters vantent aux Prochains Européens abâtardis. Les Tièdes ont vomi Dieu, et avec lui tout ce qui pouvait tenir lieu de sacré.

Cette situation peut durer une éternité. C'est la longévité-record du Dernier Homme - à ce détail près que l'ami Frédo s'est gourré sur un aspect géographique : il n'a pas déserté les endroits difficiles à vivre, il les a tous domestiqués, climatisés, bétonnés, emtivisés, starbuquifiés. Toutes les grandes villes du monde ont exactement la même gueule, les villes moyennes et petites sont programmées pour passer prochainement par le même laminoir. La notion de planète-prison est de moins en moins fantasmatique.

Dictature molle. Contrôle social par l'avachissement. Culture soigneuse de toutes les bassesses paralysantes de l'humanité. Du pain de mie et des jeux télévisés. Ca remplit de dégoût, de tristesse, d'incompréhension, mais comme il n'y a plus de culte de la personnalité pour les personnes en charge du bousin - on nous propose d'idolâtrer des saltimbanques jetables, dont la mort brutale ne ferait que profiter à leur carrière post-mortem - quelle tête va-t-on flanquer au bout d'une pique ? Les gestionnaires du désastre, les ingénieurs des nuisances sont des fils de pute interchangeables. On nous a fait à l'échelle de toute la civilisation fait le coup d'Arpanet : qu'importe l'attaque ciblée contre l'un des tentacules, le poulpe mondialiste est indestructible, parce qu'il est plus que la somme des parties qui le composent.

La droite prétendument extrême n'a pas l'air de vouloir le comprendre. Elle se chante encore des berceuses d'inspiration bolchevik, sur l'air du Réveil du Peuple qui finira par en avoir assez, alors qu'avec l'échine brisée, l'estime de soi broyée et tous les sens saturés, son humeur n'a plus aucune importance.

La nôtre en a, par contre, elle en a parce que nous allons crever de rage impuissante, nous épuiser comme un moteur tournant à fond avec le frein à main bloqué.

On en vient à souhaiter une aggravation radicale de nos conditions d'existence dans l'espoir qu'une vraie tyrannie à l'ancienne fasse renaître en nous l'instinct Berserker. Jamais à une autre époque n'avons-nous été pire ennemis de nous-mêmes qu'à présent : nos faiblesses, nos manquements, nos ratés, nos retards, nous accoutumances, nos lâchetés sont aspirées dans le plus puissant catalyseur jamais développé depuis l'Empire romain. Et le fait de ne pouvoir s'en prendre qu'à soi-même ne fait que prospérer ulcères, alcoolisme, dépression, renoncement, relativisme, dissolution dans l'exacte grisaille contre laquelle on avait réussi, éphémèrement, à bander les restes misérables de notre dignité bafouée.

Alors oui, pourquoi pas ? Pourquoi pas le mariage homo, trans, mort-vivant, incestueux, pédomaniaque, bestial ?

Pourquoi pas la distribution supervisée par l'Etat d'héroïne, de kétamine, de crack, de mort-aux-rats en dosettes reniflables ?

Pourquoi pas accepter un suppositoire-espion dans le cul une fois par mois du moment qu'on n'a rien-à-se-reprocher ?

Pourquoi pas l'avilissement ultime, toucher le fond, s'y vautrer, s'y coaguler, devenir lui ?

Pourquoi pas puiser dans le plus complet des désespoirs la dernière étincelle qui nous permettrait de n'avoir, cette fois, vraiment plus rien à perdre, et d'exercer avant de crever comme un clebs une vengeance à la hauteur de notre nausée ?

En fait, dans l'expression "politique du pire", c'est politique qui n'a rien à foutre là. Parce que nous ne promouvons aucun programme.

Nous sommes uniquement réduits à prier pour une véritable catastrophe, digne de ce nom, reconnaissable en tant que telle par tout le monde, contrairement à l'Effondrement qui s'est déjà produit dans le silence des pantoufles et le confort des analgésiques, parce que la bête en nous ne voit plus d'autre moyen de préserver les miettes de dignité qui lui restent.

Nous ne réclamons pas un combat loyal où nous pensons avoir toutes les chances de l'emporter.

Nous sommes les zombis qui se saignent la gorge à demander une mort brutale et rapide OU une renaissance, quitte à ce que ce soit pour le pire, avec 0% de meilleur garanti.

C'est irresponsable. C'est irréaliste. Ce n'est pas sérieux. Ce n'est pas comme ça qu'on sauve une civilisation. Ce n'est pas digne d'un Vrai Aryen Droit dans ses Rangeosses. Ca ne mène nulle part. Ca n'est pas sérieux.

Jawohl.

Mais c'est ainsi.

29/12/2012

KEBAB-SHIT-PORNO

La vie privée d'un auteur - à tout le moins ce que paraissent en dire ses écrits - doit-elle être irréprochable pour que son oeuvre mérite d'être lue et discutée ?

Objectivement, comme disent les Angliches :

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Je ne sais pas qui écrit chez Amoyquechault. Si la vie affective de l'auteur est à l'image de ses productions, le gaillard a droit à toute notre compassion (je m'empresse de me la foutre au cul avant qu'il ne m'enjoigne de le faire).

Je précise avant d'affirmer que l'un de ses derniers billets est d'une rare lucidité. "Rare" parce que d'une espèce dramatiquement peu répandue chez mes collègues droitards, pour tout ce qui concerne les questions économiques, et plus spécifiquement l'impact que les forces du Marché ont sur nos existences.

Ci-dessous, je blablate, ergote et pérore pour me rendre intéressant. Pressé ? Passez d'office au dernier paragraphe, c'est à ça que je veux aboutir.

* * *

On ne peut qu'avoir des vapeurs quand on lit Ellul, en sachant que le type se réclamait de la gauche à toutes forces - je ne parle même pas d'un Cau... C'était avant que ladite gauche, déjà pourrie de mysticisme, se liquéfie complètement dans le cosmopolitisme, la xénolâtrie et l'exaltation de tout ce qui peut contribuer au blanchouillocide. Ca ne la rend pas meilleure en soi : ça revient à dire qu'elle fut, un temps, moins esthétiquement abject, moins pétrie d'indignité. Un peu comme Madonna, quoi : plus jeune, elle n'était pas moins pute ni plus respectable, mais un poil plus regardable, toute forme de respect mise à part.

Il y a aussi eu une droite dure qui ne pensait pas que le bizness était l'horizon ultime de l'humanité, qui ne se bricolait pas un néomarxisme pognon-compatible où l'entrepreneur remplace l'ouvrier dans le rôle de l'Emancipateur programmé par le Destin, et où toutes les libertés se subordonnent à celle de consacrer sa vie à la possession d'une Rolex.

Socialisme et libéralisme, malgré toutes les contorsions de leurs divers illuminés, ramènent toutes les questions existentielles au niveau du document Excel. Sous les deux uniformes, une même race de comptables.

* * *

Tenez au réac moyen un tel langage, même bien plus diplomatique, et il vous taxera vite fait de bolchevisme. Comme si une loi éternelle vous condamnait à choisir un maître absolu  - Soviet ou Conseil d'administration, c'est comme vous voulez, mais choisissez et rampez.

On ricane à raison des tarés gauchistes qui continuent d'agir et penser comme si Moscou était toujours aux commandes de leurs travaux de sape de la civilisation. Quid de leurs supposés ennemis, capables d'encenser Pinochet, Thatcher, Reagan, ou d'en reproduire la très haute pensée  ? C'est tout le putain d'échiquier politique occidental qui refuse de se remettre de la chute du Mur : chaque pion en a pieusement conservé une brique, qui lui tient lieu de cerveau.

On connaît par coeur l'antienne bolcho, qui barbote dans la piscine au formol de ses propres idéaux : le vrai communisme est un idéal valide, un élan archi-érotique, l'émancipation ultime. Des centaines de millions de morts ? Vous n'y êtes pas du tout : le vrai communisme n'a jamais été appliqué nulle part. Absolument tous les régimes criminellement cinglés qui s'en sont réclamés ont menti, se sont trompés. Leur version de Si tu rencontres le Bouddha, tue-le, c'est : Si tu rencontres un Etat communiste, crève-toi les yeux.

Sauf que le déni n'est pas, mais alors pas du tout une prérogative des rouges. Ils ont contaminé ceux qui les vomissent. Eux aussi vous citent de saints auteurs dont les admirables idéaux n'ont jamais été appliqués nulle part. Eux non plus ne veulent pas qu'on juge à ses fruits leur arbre sacré.

Le libéralisme tel qu'il a été appliqué jusqu'à nos jours, ce n'est pas le corsetage de l'Etat sous le contrôle vigilant de citoyens libres et disposant des moyens physiques d'assurer cette liberté. C'est le bétonnage. C'est la mégapole. C'est l'obscénité publicitaire omniprésente. C'est la domination décomplexée de l'usurier, domination si totale que plus personne ne sait même ce qu'a pu signifier ce nom. C'est payer dix fois ce que payaient nos grands-pères pour des biens de moindre qualité, que plus personne n'est foutu d'entretenir ni réparer.

* * *

Quand il veut se payer une bonne branlette dystopique, le gauchiasse s'imagine dans un monde auchwitzisé, où tout le monde attend dans un beau pyjama son tour de finir en fumée dans une cheminée en noir et blanc. Et le droitard, il fait quoi ? Il fait encore pire : il se plonge dans la grisaille quotidienne d'un citoyen de l'Union Soviétique des années septante. En quoi il est mille fois plus con que le gauchiasse ? Ce dernier s'imagine un monde qui n'existe pas - le réac s'amuse à fantasmer du monde qu'il a sous ses yeux, et il se figure avoir échappé au laminoir culturel stalinien simplement parce qu'il a la télé en couleur et quarante chaînes à choix.

Le fait que tout le monde ait les mêmes meubles Ikéa ? Le même Heil-Phone ? Le même leasing ? Les mêmes fringues de faux luxe chinois ? Dans la tête les mêmes rengaines abjectement idiotes en provenance de cette bouche d'égout mondiale qu'on nomme MTV ? La même routine de sous-jobs à moitié fictifs, sous la supervision d'incompétents grimpés là par pur copinage ? Le fait qu'il soit matériellement presque impossible de ne pas savoir qu'il existe un salope du pseudo de lédigaga ou qu'un quelconque blaireau jaune ait commis un machin appelé miam-miam style ? Ce quadrillage inextricable qui salope tous les milieux sociaux, qui impose l'uniforme jeans-ticheurte-casquette et la trinité kebab-shit-porno à toute la planète ? La cradoque, desséchante, abominable uniformisation de nos vies ?

On zappe. Pas important. Détails. Responsabilité individuelle de vivre au-dessus du troupeau. On est aristo ou on ne l'est pas. Ratiocinations snobs, qu'on pimente d'une bonne dose d'ad hominem : "pas cap? C'est ton problème, fils"...

Ce qu'ils prônent en théorie pour enrager les bolchos - surtout pour ça, pas réactionnaires pour rien - c'est notre réalité concrète. Allergique au goulag ? Bienvenue dans le Reich de la supérette ouverte tous les jours, toute l'année, toute la nuit. Un syndicaliste coiffé comme Cabu s'en étrangle dans sa Kro tiède ? Génial ! resservons-nous du Chasse-Spleen et trinquons à cette belle confirmation de la justesse de nos vues. Un communiste se dit dégoûté par l'odeur de l'excrément ? Vite ! un cul ! qu'on s'y enfonce le nez !

* * *

Pour la faire courte (bien la peine après une si lourde tartine) : il n'y a pas que l'Etat qui soit un monstre froid, quand bien même il serait le plus glacial. Le Marché aussi est une monstruosité polaire. Prétendre limiter l'un par la puissance de l'autre, ou empêcher l'autre de nuire aux potentialités de l'un, est simplement clownesque. Ainsi parle un type qui n'a lu ni Marx ni Hayek et prétend ne parler au nom de personne. Sur ce, bonne année.

BON SENS, cal.44

(...) Plus on s’élève dans la superstructure étatique, plus les armes — leur possession par les citoyens et leur port — apparaissent comme inacceptables. Aucun État totalitaire n’a jamais laissé ses ressortissants s’armer, précisément parce qu’un contrôle total sur les cœurs et les esprits présuppose des individus vulnérables et qui ont donc besoin d’être protégés. L’État voit toujours d’un œil au mieux méfiant, au pire franchement hostile, le fait que de simples individus puissent s’armer et se défendre, et ce en dépit des professions de foi démocratiques dont on nous abreuve à longueur d’année électorale.

Or les journalistes français sont aujourd’hui, en tout sauf en nom, de véritables fonctionnaires. Ils jouissent d’avantages fiscaux garantis par l’État et d’un pouvoir d’influence qu’ils mettent généralement au service du plus fort. Ils frayent avec les élites politiques et économiques, leurs journaux et leurs chaînes de télé sont grassement subventionnés avec l’argent du contribuable, quand ils ne sont pas purement et simplement « publics » ; ils sont donc de facto les agents sinon de l’État, du moins des puissances d’argent et des pouvoirs qui soutiennent ce dernier. Lorsqu’ils critiquent les armes d’une seule voix, ils ne font donc que défendre leur propre intérêt : l’édification d’une société aux ordres. (...)

Le reste sur le Boulevard.

Le raisonnement est pertinent pour la presse, particulièrement en ex-France. Mais comment expliquer la fascination de leur discours sur des intellos gauchistes fauchés, pas du tout intégrés dans la structure du pouvoir, petites mains bénévoles de l'ensalopage ethnoculturel généralisé ? Des éléments chez AltRight :

(...) A gun is an obvious symbol of male power, sexuality and virility. This is the real reason why the gun issue is such an emotional flashpoint for feminists and prompts them to frantic outbursts such as the one at the NRA press conference. Unfortunately as our society gets ever more feminized, as masculinity is ever more marginalized and the traditional male virtues of strength, agency and vitality are ever more demonized, a growing number of virtually cuckolded liberal beta males can be expected to fall in line with this agenda and willingly castrate themselves on the altar of feminism. And of course in a democracy politicians are all too willing to indulge this sort of movement in exchange for power.

In a 1994 research paper titled “Sex and Guns: Is Gun Control Male Control?” Canadian sociologist H. Taylor Buckner documented three surveys he conducted of his undergraduate students concerning their attitudes on guns and gun control. He concluded that:

…students who were pro gun control were also pro homosexual, pro censorship of pornography, and not experienced with guns.

and that:

…men and women have different patterns of motivation for being pro gun control. The men who favor gun control are those who reject traditional male roles and behavior. They are opposed to hunting, are pro homosexual, do not have any experience with or knowledge of guns and tend to have “politically correct” attitudes. The women who support gun control do so in the context of controlling male violence and sexuality. Gun control is thus symbolic of a realignment of the relation between the sexes.(...)

22/12/2012

POUR FAIRE SUITE AUX DERNIERS BILLETS DE L'HOPLITE

Que l'on peut lire ici.

 

20/12/2012

BONDIEUSERIES

C'est bientôt l'anniffe à Jésus, causons un peu mysticisme biblique et trahison systématique de l'Occident.

Sans l'avoir aucunement sollicité, je reçois dans mon innocente boîte aux lettres Quart d'heure pour l'essentiel, feuille de rave de l'Alliance Evangélique, cautionnée par Eveline Fruit-d'mer-Schtroumph, ci-devant Présidente de la Confédération, qui s'y fend d'un édito sur la générosité. S'ils peuvent mettre la main dessus, c'est une lecture que je recommande à mes amis réacs portés sur les bondieuseries.

En page 5, Un grand coeur pour les enfants de Beyrouth. Jolies photos de faciès des bidonvilles libanais, où une Vaudoise a ouvert une école (peut-être même y a-t-elle creusé des puits).

"Khaled a commencé à fréquenter notre centre ue année où j'enseignais les mathématiques dans sa classe." Cet adolescent posait un rpoblème: il arrivait systématiquement en retard. "Si un autre enseignant que moi avait commencé la journée, Khaled aurait été renvoyé, conformément aux règles de notre école." Mais Catherine M. [patronyme extraordinairement vaudois, on s'en doute] avait discerné le potentiel de cet adolescent.

Oh oui, on s'en doute, surtout point de vue rigueur. La Fondation Nobel lui a déjà mis au frais son prix d'astrophysique 2040.

Page 6-7, portrait de Ernst S., "pasteur révolutionnaire" qui

"nous exhorte à modifier notre comportement envers les demandeurs d'asile. Deupis qu'il a été sauvé miraculeusement à la suite d'un accident de voiture, il s'engage sans relâche envers les marginalisés.

Les traumatismes crâniens peuvent, dans certains cas, provoquer des troubles de la conscience. Répondant à une question sur ses rapports aux marginaux, notre saint homme explique :

"Je n'appellerais pas ces personnes "marginalisées", car elles ne se trouvent pas en marge. Elles font partie de notre société et sont donc parmi nous. Néanmoins, l'amour de Dieu peut aussi être trouvé en marge de la société.

Marge qui, rappelons-le, n'est pas vraiment en-dehors de ladite société. Un modèle pour son travail quotidien ? Mais bien sûr ! Mais comment donc :

"Martin Luther King est pour moi un grand modèle. Il a compris l'Evangile dans un sens politique et l'a transmis au peuple."

Le peuple oui, mais lequel ?

En page 8, en introduction au portrait d'un ancien braqueur à qui Dieu a pardonné ses erreurs :

"Certains chercheurs et auteurs de romans policiers [un charcutier et une potière ont également été consultés]  avaient affirmé que l'on peu naître avec le gène du cambrioleur. Mais les analyses récentes [celles de la potière en particulier] prouvent le contraire."

Où il y a du gène, le plaisir n'est pas Citoyen.

En page 10, un encart évoquant "90 000 cadeaux pour les démunis des pays de l'Est." Une photo de mouflets au profil typiquement slave : peau mate, yeux noirs, cheveux noirs. Sur la page d'en-face, une pub appelant à "Libérer un enfant de la pauvreté pour toujours." Une tête à longue chevelure blonde se penche amoureusement sur le facies renfrogné d'un petit Afouiquain. Parrainez-le, pour soulager ses parents infoutus de s'occuper de lui et de ses quinze frères, et dans quinze ans, vous aurez la satisfaction d'avoir quinze chtis nenfants supplémentaires à sponsoriser. Visiblement, y a pas que les pains et les poissons qui se multiplient miraculeusement.

Page 14, rubrique "psycho" ("cinglé", en rosbif), et un article sur "Les cadeaux, langage d'amour". Un joli couple s'offre un joli paquet. Lui, à mi-chemin entre Barak Hussein et Harry Belafonte. Elle, un petit côté Rama(etc.) Yade, avec une coupe évoquant une chapka en peau d'oursin.

Page 15 : le récit édifiant de "Bojan", "piégé par la drogue" et sauvé par la foi.

Page 18 : une mission nous enjoint à "aider des enfants comme Kushboo." La gamine est, cela va de soi, très blonde avec les yeux très clairs.

Page 20 : en illustration de "L'appel à la générosité dans la Bible", un gros livre feuilleté par une main très noire. En-dessous, une demi-page de pub pour un machin d'aide d'urgence : deux mains très noires manipulant des boulettes apparemment obtenues en malaxant du foutre et de la farine.

Page 22, un appel aux dons, parce que "Chaque enfant compte". On nous y parle de "Nee *(prénom d'emprunt), un jeune garçon du Myanmar" et de son triste quotidien.

Du coup, ça donne presque envie de réécouter Deicide.

19/12/2012

L'ARME EST UNE CONNAISSANCE

Askme.jpg

Puisque vous n'avez rien de plus urgent, allons au fond du non-débat sur les armes, laborieusement réanimé par le dernier massacre en date au Yankiland.



° Première remarque gratuitement méchante et ouaciste: l'histoire a rencontré du succès avant tout parce que le perpétrateur était Blanc et que ses armes avaient été achetées légalement. La violence ridiculement irrationnelle qui sévit pandémiquement chez les Afroyanquis, et dont moult gamins sont également victimes, sans ce n'est pas news-sexy. Est-ce parce qu'on ne peut pas reprocher un pourcentage même minime de responsabilité à un toubab Républicain (Charlton Heston ou Clint Eastwood de préférence) ou parce que les noirs passent mal à l'écran ? Je me garderai biende me prononcer.

Mais qu'on se souvienne de la non-affaire Gayvon Martin : les journalopes s'étaient empalées jusqu'à la garde sur l'hypothèse bandante entre toutes, celle dont ils mouillent en nocturne depuis qu'ils ont vu Une Saison Blanche et Sèche :  Milicien-Blanc-tue-Adorable-Ado-Noir. Quand la dissonance entre fantasmes et faits a commencé à coincer, ils nous ont bricolé la notion foutraque de "Blanc hispanique",  histoire de pouvoir quand même lier tout ça à Ochouitze d'une manière ou d'une autre. Enfin, il a fallu se résoudre à balancer le soufflé dégonflé à la poubelle, parce que vraiment trop immangeable...

La presse-indépendante-et-libre, c'est somme toute comme les pubs pour des produits de beauté : s'y a pas de gueule blanche, ça fait pas clic. C'est sans doute ça que les Boniches appellent le ouacisme institutionnel (en attendant qu'ils osent parler de ouacisme génétique).


° Entre les arguments des pros et anti NRA (pour faire court), ça vole si bas que ça met en péril la prochaine récolte de topinambours. Derrière la question des armes, c'est une resucée des chamailleries entre paranos qui se la jouent pragmatiques et volontaires du syndrôme de Down. Aucune envie de choisir, selon l'antique locution, une fesse de ce cul plutôt que l'autre.

Calibre ou pas calibre, c'est parfaitement annexe : c'est une vision du monde complète qui est visée derrière, celle où l'on estime juste ou non, nécessaire ou pas, de prendre en charge soi-même as propre sécurité, si l'on fait intégralement ou non confiance à l'Etat et sa police. Statolâtre par nature, la gauche est hostile aux armes individuelles pour la même raison qu'elle s'oppose à la scolarisation à domicile, au secteur privé en tant que tel, à la réussite individuelle : ce qui ne passe pas par l'Etat est fascite, capitaliste, rétrograde et  dangereux, point.

Et puis les armes, c'est intrinsèquement un truc de fasciste, d'abord. Sauf dans le cadre des Brigade Internationales, non-professionnels qui n'étaient pas armés de godes-ceintures goût framboise, et sont quand même très glamour aux yeux du gauchiasse de base, mais ne confondons pas tout, voulez-vous ?

 


° Il est question de durcir les conditions d'accès aux armes, jusqu'à de préférence les rendre inaccessibles aux non-professionnels. Légalement s'entend. Ce qui fait couiner les conservateurs cow-boys et s'inquiéter inutilement les Européens qui, en-dehors de Chuiche, ont déjà toutes les peines du monde à pouvoir trimballer un canif.

Qui veut se protéger contre l'Etat, les déshérités-à-passe-partout-incorporé, les toxicos agressifs et toute autre segment du règne parasitaire, ne doit pas s'attendre à ce que ces derniers lui concèdent des points, ou qu'ils laissent passer une occasion de triompher avant que le combat n'ait lieu. Tout Etat totalitaire s'est appliqué, à un moment ou l'autre, à désarmer ses citoyens.

La came aussi est interdite - on voit à quel point c'est efficace. Qui veut se doper n'a qu'à se démerder, et ce n'est pas trop compliqué, il faut juste, de temps à autres, fréquenter des gens louches. Eh bien pour les armes c'est exactement pareil. Chacun d'entre nous connaît un type qui connaît un type qui connaît un type louche qui, si on est généreux et pas trop regardant sur l'origine de la marchandise...

14/12/2012

INDIGNONS, INDIGNONS LES POMPEUX CORNICHONS

Marion Maréchal-Le Pen indigne la gauche dans l'hémicycle.
Voui voui voui. Comme ça, sans prévenir.

On aurait aussi pu écrire :

Marion Maréchal-Le Pen incite les putes à la débauche

Marion Maréchal-Le Pen provoque des pets chez des mangeurs de chou

Marion Maréchal-Le Pen scandalise les rats en évoquant la peste noire

Marion Maréchal-Le Pen fait lâchement trébucher des tétraplégiques

Marion Maréchal-Le Pen donne de l'eczéma à un lépreux

Marion Maréchal-Le Pen veut interdire la vente de légumes aux charcutiers

 

L'Amiral suggère également :

MMLP veut circoncire les juifs et les musulmans

MMLP propose d'utiliser des parapluie quand il pleut

MMLP trouve les chatons mignons

MMLP déclare que la sodomie à sec est douloureuse


Coach Berny en rajoute une couche :

Marion Maréchal-Le Pen est la fille de la sœur de sa tante. Faut quand même pas déconner merde !

 

Paul Debedeux propose :

Marion Maréchal-Le Pen dit aux homos qui veulent se marier d'aller se faire enculer

 

Crétinus Alpestris suggère :

Marion Maréchal-Le Pen noircit les conséquences de l'immigration.

Marion Maréchal-Le Pen donne la jaunisse à Jean-Vincent Placé.

Marion Maréchal-Le Pen rend écarlate Mélenchon.

Marion Maréchal-Le Pen, fille et petite-fille des Le Pen, ose penser que les "problèmes" ne sont pas uniquement culturels mais génétiques.

 

Pharamond relève le niveau :

Marion Maréchal-Le Pen contrefait la couverture d'un album de Martine.

Marion Maréchal-Le Pen fête Noël le 25 décembre.

 

Le Pélicastre aggrave son cas avec :

Marion Maréchal-Le Pen est la petite fille de son grand-père.


Carine rappelle que :


Marion Maréchal-Le Pen a loupé le casting de 120 secondes.

Marion Maréchal-Le Pen a postulé au poste de directrice de la starak

13/12/2012

PROFS !

schoolburn.jpg


Ce sont des épisodes de plus en plus fréquents, partout en Allemagne. Par exemple à Menden, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la semaine dernière : dans un collège de la ville, devant une salle de classe, trois élèves ont sévèrement battu, pendant seize secondes exactement, un de leurs camarades qui fêtait ses seize ans. Ils l’ont roué de coups puis se sont acharnés sur lui à coups de pieds, alors qu’il gisait par terre. La victime ayant dû aller voir un médecin, sa mère a porté plainte. Les agresseurs ont expliqué à la police qu’il s’agissait d’un « rituel » : une seconde de passage à tabac pour chaque année. (...) L’inspection académique m’a assuré que ce phénomène existe. Mais, la plupart du temps, il s’agit seulement de petites claques sur l’épaule. (...) Les professeurs ont souligné que “racisme anti-allemand” (Deutschenfeindlichkeit) n’était pas le bon concept.

 

Enseignants, rappelez-nous d'écorcher vif quelques milliers d'entre vous et de les frictionner au gros sel, avant que nous soyons trop vieux pour vous haïr à la hauteur de votre abjection.