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22/09/2012

FONGS ABOUT SUCKING

Ought to know what I liar I am
Ought to know me by now
Don't curse me for my nature
Don't blast me for my wrongs
Just a bad penny
I always come back to you
Just a bad penny

20/09/2012

SOCIOLOGIE DE L'ETHNOMASO

Signalé par AltRight.

19/09/2012

AVEUGLEMENT & INDIFFERENCE

blind-man.jpg

Les Organautes, il y a quelques semaines, se félicitaient du travail de classification raciale effectué par des journalopes du Sodobservateur. Petit plaisir narquois qu'il serait futile de railler. C'est juste que la recension maniaque des apparentes contradictions de l'Ennemi, objectif et déclaré, ça reste un loisir un peu lassant. Pour en conserver le goût sur plusieurs années, il faut, outre disposer de trop de temps libre, ignorer avec force un fait patent : ledit Ennemi vit ses contradictions avec la décontraction du payday utilisant son rectum pour un usage que la nature n'a pas prévu : question d'habitude, de persévérance, de vaseline, et si en plus ça permet au passage de choquer Monsieur Réac, c'est vraiment du ouine-ouine.

Une contradiction est vécue comme gênante si quelqu'un que vous estimez ou craignez vous la fait remarquer en public. Si le moqueur est considéré par le plus grand nombre comme peu fiable, ou qu'on peut faire naître des doutes clairs sur la pureté de ses intentions, la raillerie tombe à plat. Pour monter au cocotier, faut avoir le cul propre, disent nos Frères-et-Egaux-voire-Rédempteurs d'Afrique. D'un point de vue moral contemporain, un fâschÿste a le fond de slip de la même couleur que sa chemise, il est donc exclu des débats présentables. Ses critiques ? Ses arguments ? Au compost équitable.

Reviendons-en aux stats ethniques consenties pour museler Millet. La maladresse de la démarche, sa candeur, en font une petite friandise, c'est sans appel. Mais sans vouloir y mettre une seule phalange, parce que c'est quand même un endroit très sale, on peut se demander ce qu'ils avaient en tête, nos racialo-sondeurs. Faire taire Millet en le mettant face à ses exagérations ? Ca, c'est au chapitre de leurs motivations. Mais qu'ont-ils vraiment vu, que s'attendaient-ils à voir ?

Il y a d'abord la platitude mathématique de la démonstration. Un bon tiers de Blancs, c'est beaucoup plus qu'un seul. Donc Millet raconte n'importe quoi et doit la fermer. Quod erat blabla.

Mais n'importe quel raisonnement, n'importe quel argument, n'importe quel slogan aurait fait l'affaire pour arriver à cette dernière conclusion : Millet, taisez-vous. Parce qu'il n'importe pas qu'il ait tort factuellement. C'est moralement qu'il a tort.

Car après tout, trois tiers, deux tiers, un tiers ou 0,5% de toubabs en Ex-France, demande le Bon Citoyen Cosmopolite, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Ne sommes-nous pas au-delà de ces trivialités biologiques ? Ne sommes-nous pas tous frères, à part bien sûr ceux qui ne veulent pas admettre les frères un poil basanés dans notre minuscule section de la Grande Famille Humaine ?

C'est là qu'est l'os, la différence absolue entre indifférence et aveuglement. En donnant dans la stat' ethnique, affecte-t-on de croire à l'Organe, la bienpensance donne des gages aux patriotes. Queutchi. La bienpensance veut bien condescendre à compter, mais sur la forme elle se fout des chiffres, et sur le fond une seule chose lui importe : le refoulement de la culture blanche sur ses terres historiques. Par tous les moyens, au prix de toutes les "contradictions", dût-on se parjurer cent fois par jour, c'est le seul but qui compte, c'est l'Endlösung du problème de la civilisation européenne, à jamais salie par les péchés originels du développement, de l'expansion, du colonialisme, de l'esclavage et de l'Eau-Low-Cost.

Monsieur Toubab l'a trop ramenée, a trop nui, s'est montré odieux avec Monsieur Autre. Il faut lui rabattre son caquet, dégonfler son égo, diversifier sa descendance et permettre à l'Histoire de clôre son embarassant chapitre. Tout ce qui permet d'accélérer ce bouclage est moralement Bon. Tout ce qui retarde cette conclusion à la fois inéluctable et désirable - comme la Révolution Prolétarienne ou l'Avènement du Royaume de Dieu, s'pas ? - est Mauvais. Et se vautrer dans la contradiction aux yeux des mauvaises gens est négligeable.

Les Sodobservateurs ont peut-être bien vu à l'oeuvre le Grand Remplacement ethnoculturel qui frappe l'Occident. Mais s'ils l'ont vu, ils ont aimé le spectacle, ou l'ont considéré comme naturel. Ils sont les rats nageant autour du rafiot que nous désirerions écoper et sauver du naufrage. Ils ne sont pas concernés par ce qu'il se passe, ou juste d'un point de vue moral très ponctuel. Quand bien même un "Issu-de" viendrait leur faire saigner du nez ou d'ailleurs, cet accident de parcours ne remettrait pas en cause la beauté de La Diversité per se. Il en faut plus. Toujours plus. Jusqu'à ce qu'elle devienne la nouvelle Homogénéité, où le blanc aura disparu, comme les rares espaces vierges d'une toile multicolore en devenir.

Vouloir le leur faire admettre est ridicule, et "n'ouvrira les yeux" à personne. On ne raisonne pas avec les professionnels de la mauvaise foi. Il ne faut oeuvrer, dans la mesure de ses moyens plus ou moins dérisoires, qu'à leur neutralisation.

DERAPONS DANS LA JOIE

Monsieur Lime revient ici sur la notion de dérapage.

(...) ce mot sous-entend que toute échappée hors de la bien-pensance ne peut être qu'un moment d'égarement, qu'une folie passagère, et non le fruit d'une réflexion murie et étayée. Autrement dit, toute personne intelligente est prisonnière de la bien-pensance, seuls les imbéciles s'en échappent parfois. Et le seul fait de s'échapper de la bien-pensance, de "déraper", suffit à vous qualifier comme imbécile.

Il y a de ça, mais pas que de ça. Si l'on va au fond des choses, tout le monde peut déraper un jour ou l'autre, et ce n'est pas une question d'imbécilité - mais bien de vigilance. On dérape sur la question du ouacisme comme on commet un impair en bonne société, une grosse gaffe dans un milieu raffiné qui s'attendait à mieux que ça de votre part : le bon vieux "Pas vous, pas ça". Un accident n'est pas - toujours - la conséquence de l'idiotie, l'inattention, le manque de sensibilité ou d'expérience, l'étourderie sont des causes connues. C'est ce raisonnement digne de la plus lourdingue prévention routière qui prévaut ici : vous aussi, ça peut vous arriver, alors faisez attention.

L'époque se veut décoincée, il est tacitement admis que l'on peut désormais, contrairement à l'époque de Grand-Papa, jouir sans entraves, sauf bien sûr chez les cathos et les musul non là c'est différent padamalgam. Une sorte de cynisme bon teint fleurit un peu partout, sous la forme d'une fausse désinvolture, d'une ostensible prise à la légère de conventions sociales qu'on feint de considérer commes sacrées, à l'image de la simple politesse ou des égards pour autrui, et puis l'Ordre Moral, le vrai, le balourd, l'écrabouillant, le castrateur, l'inoxydable, surgit de sous cette glauque et molle surface : y a des choses avec lesquelles on ne rigole pas. Il faut faire preuve de "responsabilité", notamment en s'abstenant de railler les bondieuseries des bondieusards du Dromadaireland, choses qu'on peut se permettre de conchier quand ils sont blancs et affublés d'un crucifix, mais n'embrouillez pas les choses, voulez bien ?

Il y a là un puritanisme effarant, d'autant plus qu'il se croit affranchi des vieux carcans, alors qu'il affiche une raideur victorienne absolument désarmante. Ambiance de collège de jeunes filles 1850. Bien se tenir. Parler comme il faut. Demander la permission. Etre sage. Le tout en se tatouant des bites sur le front et en écoutant Nevermind the bollocks en boucle. Admirable jeu de cons.

17/09/2012

ITINERAIRE D'UN PARFAIT SALAUD - SOUVENIRS NON-OUACISTES, chap. I

Moi qui vous cause, je vous l'affirme : je ne suis PAS né ouaciste.

J'aimerais pouvoir le revendiquer, me la péter plus-méchant-que-nature.

Vaine provoque.

Ce qui suit n'est pas proposé à votre oeil circonspect et oisif à titre de dossier à décharge, mais comme pure documentation pour des jours meilleurs ou une civilisation moins morte.

Humeur sous-proustienne.

Démerdez-vous.

* * *

J'étais un gosse discret, serviable, timide, patient, effrayé de déplaire à quiconque, rigoureusement infoutu de rejeter quiconque pour sa seule apparence hors-normes. La simple réalisation d'une différence physique manifeste se faisait toute seule, un donné sans conséquences, comme on constate que Papa n'a pas exactement la même gueule que Maman, en ne trouvant ça ni bien ni mal - c'est comme ça.

Je confesse - puisque je suis coupable de naissance - que les allogènes de mon entourage me semblaient plutôt laids. Ils avaient une drôle de tronche, ils ne faisaient pas exprès, à la limite on se sentait plutôt poussé à les prendre en pitié, à être avec eux plus patients et compréhensifs qu'avec les belles gueules, à qui tout réussissait et qu'on enviait, dont on cherchait l'amitié, qu'on voulait être.

Mais les trouver intrinsèquement plus cons, plus désagréables, plus détestables que la moyenne ? Niet.

Pas même besoin de se l'interdire : ça se jugeait sur pièces, au cas par cas. File-moi un bonbec ou de quoi recopier les devoirs du jour et tu fais partie d'un des cercles du clan. Tu restes bizarre mais cette bizarrerie est un fait, on l'intègre et on continue à vivre. De notre côté, on ne te fait pas chier gratuitement et tout roule tout seul. C'est ce qu'on nous demande, ce qu'on nous enseigne à la maison: n'emmerde pas si tu ne veux pas être emmerdé.

C'était ça, être bien élevé, être civilisé, être cool.

* * *

Le gosse que personne ne criminalise agit ainsi par nature. Toute différence, ethnique, religieuse, nationale, sexuelle, est enregistrée comme une information neutre et incluse dans le corpus qui nous permet d'appréhender notre coin de planète. Au point qu'une fois qu'elle a sa place dans notre bibliothèque mentale, elle ne représente plus rien si on la laisse tranquille et qu'on n'exige pas de nous qu'on la traite en permanence avec plus de  sensibilité que les autres.

Voilà comment on en vient, sans se renier, sans s'excuser de crimes imaginaires, sans faire de l'Autre un déchet ni un dieu, à le rencontrer avec calme et décontraction.

Jimi Hendrix n'est pas un négroïde bizarre fringué comme un pouilleux : c'est un gratteux étourdissant d'inventivité et de rage canalisée, qui vous pousse à claquer tout votre maigre blé pour vous payer une six-cordes pourrave dans l'espoir de l'imiter. La gamine mi-noire mi-jaune adoptée par vos voisins n'est pas que sa dégaine excentrique : elle est la fille qui joue mieux que vous aux fléchettes. Cette silhouette anonyme à l'épiderme très très noir, avec des cheveux qui ressemblent à des cordes tressées, ce n'est pas un être fondamentalement infréquentable avec qui vous ne voulez rien avoir en commun, c'est un être femelle qui vous fait des drôles de sensations dans le ventre, quand elle vous invite sans un mot pour votre premier slow. Vous restez bien entendu amoureux fou de la petite blonde rigolote du chemin du Raisin mais,bizarrerie ou non, ça remue quand même là en-bas.

* * *


Vous vivez des choses-là sans penser à rien, jusqu'au jour où vous faites connaissance avec la culpabilisation outrancière et la Honte Blanche. Le jour où on vous la carre brutalement dans la gorge et le coeur, sans vous demander votre avis.

C'est là que vous réalisez qu'effectivement, c'est une blonde qui vous donne envie de faire des trucs qui vous foutent la honte devant les copains. Que lesdits copains ont une tendance au coup de soleil similaire à la vôtre. Qu'à la maison il n'y a qu'un seul accent et un seul dialecte. Que l'écrasante majorité de vos héros, réels ou imaginaires, ont une gueule qui vous évoque le mot "normal". Que le monde se divise paisiblement entre la catégorie des "Nous" et des "Autres", tous aisément identifiables à la gueule qu'ils ont et qu'ils tirent.

Et que tout cela, à entendre les gens qui vous éduquent, les gens qui voudraient vous servir de modèle, payés pour vous donner des leçons de Citoyennitude, est plutôt embarrassant.

A suivre.

13/09/2012

PEDANTONANISME

creepy.jpg

J'attaque, trouvé dans la bibliothèque familiale, le Dictionnaire des Locutions de Maurice Rat, 1957, époque à laquelle un "Agrégé de l'Université" pouvait encore affecter de penser que "ce vieux parler de France", cette "langue chargée (...), et depuis sept siècles déjà, d'oeuvres littéraires qui furent ou qui sont restées populaires" n'était "pas prêt de mourir"... Le style est vif, plaisant, suranné, l'équivalent des décors des derniers films de Gabin, vestiges d'un monde exterminé avant notre naissance.

Entreprise vaine et délectable de réappropriation de sa propre langue. On va de surprises en découvertes. Vous voulez quoi ? Savoir que se mettre sur son trente-et-un ne veut rien dire du tout, parce qu'on parlait il y a quelques siècles de trentain, "sorte de drap de luxe, dont la chaîne était composée de trente fois cent fils", ça m'éclate.

Passe-temps de gardien de musée déserté de tous. Onanisme de la pédanterie. Mais veut-on négliger un plaisir solitaire pour une fois ni salissant ni coupable, et qui ne sabote pas les entrailles ? Il n'est pas exclu que je vous en balance des morceaux, pour que vous aussi vous puissiez étaler votre culture et reprendre, en les humiliant au passage, les béotiens de votre entourage.

10/09/2012

SWEET LITTLE LIES

Whenever 'Black History Month' rolls around, Afros themselves (with the fervent support of Euro progressives) repeatedly assert their own inferiority. As we have seen, Blacks have the curious habit of pouncing on any individual with even a sprinkling of African DNA as 'their own,' thus appropriating his accomplishments as somehow 'belonging' to their race.  To wit:

 

 

 First 'black' Cabinet Member (HUD)

 

 

 

 

First 'Black' to command a U.S. ship
 

 

 

 

 

 

First 'black' cardiologist
 

 

First 'black' circuit court chief justice

 

First 'black' woman to earn a U.S. patent

One is left to puzzle over an African race with so little faith in their own intelligence that they proudly proclaim as 'theirs' the feats of individuals of over 75% European blood.

 

Le reste de l'abominablement méchante et peu charitable démonstration chez Those Who Can See.

CHACUN CHERCHE SON FAF - vol.5098

holocaust_killers.jpg

Reconstitution du 5 septembre 2012.
 
Déçu, mais alors ! Déçu déçu que PER-sonne ne comprenne à quoi rime la boucherie Chevaline tuerie haut-savoyarde. Tout, pourtant, absolument tout pointe du doigt et des orteils vers le complot d'extrême-droite - seule espèce de complot qui ne doive pas être repoussée du pied avec le sourire goguenard de celui qui ne gobe pas les fables paranoïaques.
 
D'abord, les victimes sont d'origine arabistanaise. Or les nazis détestent les Arabistanais.
 
Ensuite, la boucherie a eu lieu dans la foret. Or les nazis aiment à se planquer dans les bois pour accomplir leurs glauques rites païens.
 
Ensuite, une seule arme semble avoir été utilisée. Or les nazis, bras armés du Grand Capital, sont des rapiats.
 
Ensuite, un cycliste innocent a été abattu. Or les nazis boivent de la bière, sont gras, ne font pas de sport et jalousent ceux qui en font.
 
Enfin, une gamine planquée sous une burqa n'a pas été dénichée par les assassins. Or les nazis sont bêtes et ne trouveraient pas l'eau au lac, d'Annecy ou d'un autre.

 

Avalanche de preuves.
Assourdissant silence médiatique.
Barbare complicité journalistique.
Un Breivik savoyard bat la campagne dans l'indifférence coupable des rédactions et des commissariats. Il faut que cela cesse ! Il faut filer de la L Dopa à Stéphane Aisselles, priver Nasique Noah de THC, doubler la dose de bananes du Simien-Qui-Rame, organiser un grand concert Citoyen payant, distribuer des flayeurs et des pin's, faire quelque chose, du courage merde !

8 PERSONNES, C'EST DEJA BEAUCOUP

Croisé quelque part sur le vouaibe.
 
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Martin Luther King

8 personnes le recommandent.

08/09/2012

THE NAMELESS DEAD

"FONCTIONNAIRE, MILITANTE DES DROITS DE L'HOMME..."

"... et chroniqueuse" au Foufington Post. (Signalé par Von Souche).

Je sais, putain. Je sais. Vous ne cédez jamais à la facilité, vous ?

Ca ne vous est jamais arrivé de casser des bouteilles vides avec des cailloux, ou d'ouvrir un magazine féminin, ou de manger un kebab, je sais pas moi ?

La tentation est trop forte. Séduction radicale de la vulgarité.

Déjà rien que le titre dont se prévaut la souris vaut son pesant de loukoums. Et puis vient la démonstration.

1) L'islam, on peut tout dire impunément, c'est trop pratique, vulnérable, pis que le bouddhisme ou Rael. Faites seulement l'expérience, vous verrez ! Vous louez des locaux, vous y éditez un torchon gauchiste qui se pique de provoque anticléricale, vous publiez trois gribouillages chamaillant Le-Prophète-Loué-Soit-Son-Putain-De-Nom, et vous verrez accourir les tricoteurs de fatwa pour vous faire des mamours et vous offrir des côtelettes. (S'ils foutent le feu auxdits locaux, c'est par manque d'expérience du barboque, padamaldam). Eh bien, railler ces braves gens, c'est, genre, 'plèt'ment politiquement correct, tu'ois ? Genre, j'veux dire, le truc qu'est trop facile, pis qui choque personne, pis qu'est juste genre lâche et pis facile, tu'ois ? Parce que tu crois qu'à l'inverse on ferait des gags sur tous les cathos parce que quelques prêtres ont embougré des gamins ? Non, hein ? Jamais, hein ? Monstre respecté par la journalaille, le Pape ! Alors que les imams, ils se font rosser à longueur d'éditoriaux.

2) La parole ouaciste se libère. Les preuves sont plus nombreuses que les poux dans les dreads de Monsieur Les-Français-m'Aiment-En-Masse. N'importe quelle athlète grecque peut touiter à propos de moustiques égyptiens et remporter une médaille sans que personne ne bronche. Un éditeur peut commettre un pamphlet vantant la radicale beauté de la Geste Breivikienne, et personne ne le sommera de s'expliquer sur ses intentions profondes, le laissant parfaitement libre d'exprimer ses scandaleuses opinions. Un guignolo peut potacher avec un paquet de nouilles devant Le-Plus-Sacré-Sanctuaire-de-Toute-La-Foutue Humanité-Que-C'est-Même-Plus-Balaise-Que-Le Mur-DesLamentations, et puis quoi ? Il retourne pépère à son boulot, comme ça, tranquille Gilles. L'impunité totale, vous dis-je.

3) Tout ça, c'est la faute aux nazis. Parce que raconter des carabistouille sur l'islam, ça relève de l'antisémitisme, parce que les arabes sont des sémites, et que les gens qui n'aiment pas les mouzoulmans sont, l'avez-vous remarqué comme moi ? souvent les mêmes qui détestent Israël, ce qui est si logique que Garaudy et Merah reviendraient en side-car d'entre les morts pour confirmer. D'ailleurs, les mouzzophobes aiment à croire que les mouzzes contrôlent les médiats et la phynance, ce qui explique selon eux la coupable complaisance journalistique à l'égard de cette minorité discrète, délicate, connue pour son goût des débats théologiques détendus entre gens civilisés, et leur soutien sans faille à la seule vraie démocratie nucléaire du Moyen-Orient, que même les protestants yanquis ils sont à la ramasse en comparaison.

Vouloir brûler le Coran, c'est vouloir rallumer les fours d'Ochouitze. CQFD.

[inséré stupéfaction hilare ici]

Madame Schwartz Sinclair ! Moi aussi je sais aligner trois phrases en français correct, moi aussi je ne suis absolument personne, et moi aussi j'ai super envie d'être payé pour enfumer le gros geek semipolitisé avec des analyses profondes comme l'oesophage à Linda Lovelace ! Pourquoi seules les Diverses auraient le droit de se faire des extras en déconnant publiquement ? Ne sommes-nous pas tous égaux devant le dieu Pipeau, moloch des pisse-copies ? Un pov' toubab ivrogne et prompt aux coups de soleil, y pourrait pas lui aussi ajouter sa dose de gerbe dans votre égout ? (Mais non, je ne vous fais pas des avances déguisées, vous croyez que je bosse au FMI ou quoi ?)

Dès que vous voulez, je vous chie 4000 signes pour prouver que

° ingérer de la nourriture par le fion est bien meilleur pour la santé (et la planète, putain ! pas oublier la planète!) que d'utiliser sa bouche

° l'adoption de la cacherout (après tout, c'est pareil que pour les mouzzes) par toute l'humanité ferait refroidir le climat, repousser les cheveux d'Alain Soral, rallonger le week-end de deux jours, renflouer le Wilhelm Gustloff, et faire régner partout la paix, l'harmonie et les bisoux.

° Ben Laden était en fait le fils caché d'Hitler et son chien, cryogénisé dans les sous-sols du palais de Pinochet, dont la nourrice était Wenche Behring, et qui souffrait d'une forme rare de priapisme mou.

06/09/2012

TOTEM

totem.jpg

Méchante chose - qui n'existe pas, en plus ! Elle le sait, pourtant, la garce ! - que la race. Pas moyen ! On a beau la nihiliser, l'excommunier du cercle des Bons Mots et Jolis Concepts, sceller la bouche de ses blasphémateurs attitrés avec du guano certifié Droits de l'Homme, rien à faire. Elle revient toujours, comme un affreux eczéma atopique qu'aucune pommade ne parvient à faire rentrer sous la surface du cuir visible. Et le plus déprimant, c'est qu'elle ne permet à personne de l'ignorer, même à ces Meilleurs-d'Entre-Nous qui, par leur hauteur d'âme, la solidité de leur esprit, la profondeur de leurs connaissances, seraient pourtant à même d'échapper à ses sordides séductions (d'où l'acronyme SS de sinistre souvenir disons triste mémoire).

Qu'on en juge encore ici.

Frétillez tant que vous voudrez, sophistes de mes deux : plus vous chasserez le naturel qu'est le sang, plus il vous reviendra dans la gueule au galop. Ca fait partie des choses très inconvenantes et qui font croire aux gros niais que le monde n'est pas "parfait". Une de ces injustices esthétiques qui heurtent les sens délicats, à la manière dont la merde blesse les narines tout en faisant pousser les fleurs.

Prononcer son nom, mentionner son existence, ce n'est pas évoquer le proverbial éléphant dans le couloir, c'est lâcher une caisse dans l'ascenceur bondé. On peut le faire sciemment pour dégoûter son monde, ou malgré soi parce la colique est insoutenable. C'est malpoli, désagréable, absolument naturel. Retenez-vous à en lâcher une larme, flagellez-vous le fion pour expier l'abominable faute, bétonnez-vous l'anus pour ne plus commettre l'horrible bévue, vous finirez par en crever - ou par péter, comme tout le monde.

En ces temps glauques et ridicules, ouacistes présumés et antiouacistes revendiqués n'ont peut-être jamais été si proches, si fraternellement unis. Pour les uns, les Gentils, elle est un tabou à conserver avec la dernière énergie, pour conjurer une guerre sauvage. Pour les autres, les Méchants, elle est un tabou à briser, qu'on s'explique une fois pour toutes. Une Troisième Voie ? Des gens qui sérieusement et spontanément sont insensibles à l'hérédité et l'ethnie ? Je crois que le mot "comateux" a été forgé à leur attention. Dans un sens ou dans l'autre, à reculon ou à cloche-pied, toute la tribu désunie des derniers Toubab tourne autour du même odieux totem.

Niez, reniez, déniez, crevez-vous les yeux, arrachez les oreilles de l'humanité entière, c'est plié. Vous n'arriverez qu'à camoufler le contenant. Le contenu, le ravin sans fond qui sépare le EUX du NOUS, existera à jamais. L'irruption pénible et hirsute de la race dans les conversations feutrées est à rajouter à la petite liste des certitudes que sont la mort et les impôts.

04/09/2012

FAMILLES POLITIQUES, JE VOUS HAIS

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Chez Jared Taylor, on phosphore sur la désirabilité médiatique et la possibilité technique d'un boycott pour obtenir ce qu'on veut, à savoir commencer un réel mouvement de refoulement de la correction politique et de la préférence métèque institutionnelle. Agir au grand jour, officiellement, en-dehors des structures politiques, avec des moyens légaux ou quasi-légaux mais inélégants. L'idée a ceci de séduisant qu'elle nous change de l'alternative entre les foirades électorales programmées d'avance et le ressassement entre initiés des catacombes. Mais l'auteur fait un constat cruel :

Such a boycott would not have much impact if it were organized by American Renaissance or the Council of Conservative Citizens. The media would either ignore it or write headlines like “White Supremacists Threaten Starbucks for Defending Civil Rights.” But what if a mainstream conservative such as Michelle Malkin, Ann Coulter, or Sean Hannity started the boycott in the name of equal rights and color-blind justice? (...) If a mainstream conservative advocated a boycott of Starbucks because of its support for racial preferences it would inevitably get media attention—mostly negative. However, what if Rush Limbaugh mentioned it on his program to 20 million listeners? What if The Drudge Report picked it up? What if some Tea Party groups joined the boycott ?

En d'autres termes et en non-globiche : pour parvenir à quoique ce soit de crédible, pour qu'une telle initiative ne soit pas immédiatement décrédibilisée et présentée comme une breivikade scandaleuse, l'ultra-droite (je fais simple, faisez pas chier) a besoin des structures, des moyens phynanciers, des (rares) relais médiatiques, bref de l'appui franc et durable de la droite classique.

Là où ça coince méchant, c'est qu'il semblerait qu'il y ait un fossé bien plus profond entre ces deux membres d'une supposée même famille qu'entre leurs homologues d'en-face.

* * *

Dans leur entreprise de sape des bases de la société occidentale par la corruption des moeurs, la pollution du langage, le relativisme émasculant, la promotion des bas-fonds et autre inversion complète de toutes les valeurs (comme quoi Nitché n'est pas lu qu'au royaume de Mythonerie), les plus irrécupérables bolchos ont toujours pu compter sur l'aide - intéressée et volontiers fratricide - des socialauds bon teint. Leurs buts, leurs références, leur lexique sont communs, c'est chez eux qu'on peut s'arranger entre compagnons de route, quitte à ne se retrouver que d'étapes en étapes, comme au long d'un ahurissant chemin de Compostelle vers le Saint Goulag de l'indifférentiation généralisée.

Ces gens ne s'aiment pas, se trahissent à qui mieux-mieux, mais ils se retrouvent sur les fondamentaux, ne serait-ce que pour la galerie, et ce grâce à un sens de la discipline de parti qu'on croirait presque inné. Les passerelles et ponts-levis existent entre pratiquement toutes les formations, du glauque au mièvre. Un socialaud peut publiquement s'enorgueillir de frotter sa paluche à celle d'un stalinien.

Cherchez l'équivalent de l'autre côté du terrain de tchoukball parlementaire et trouvez-vous un bon marabout pour venir en parler à mes restes, d'ici un millénaire ou deux.

En ex-France, la droite d'affaire (attention, pléonasme) a toujours clairement dragué l'électeur d'appoint frontiste sans faire de mystère que son vote seul l'intéressait, une fois bien nettoyé, passé au kärcher anti-bêtimonde. Elle a ingéré, fait sienne, promu comme allant de soi, l'idée qu'un "extrémiste" de son propre bord, théoriquement, n'est rien d'autre qu'un homme qui se trompe de colère, là où un stal' n'est jamais qu'un socialaud un poil plus colère et pressé que le premier Flamby venu. Pas question de perdre sa respectabilité en s'affichant avec des fafs, ça fâcherait la presse politkorrekt. Tandis qu'un Merluchon peut sans faire tousser personne donner dans un insane discours Black Is Beautiful, tout ce qui est plus à droite qu'un Bayrou tapine jour et nuit sous l'enseigne du claque progressiste, prêt à casser les prix pour une chance d'y être admis, tandis que ses pensionnaires lui balancent leurs pots de chambre sur le crâne.

Au Yanquiland, c'est pareil, en pire : voyez la popularité inoxydable d'une Condomi Rice auprès des soi-disant conservateurs, ou rappelez-vous l'incroyable ratage du candidat-mais-en-fait-non Herman Cain. On ne parle même pas des contorsions du Tea Party mentionné plus haut pour se placer sous le patronat de Saint Luther King. Toutes ces guignolades s'expliquent par une seule et même obsession : en remontrer aux démocrates en matière de négrisme et de diversitude. Qu'un babouin parvienne à réciter un discours de Raegan et vous observerez un orgasme collectif spontané chez toutes les têtes pensantes (oups) républicaines.

* * *

Monsieur Faf, lorsqu’il rencontre Monsieur Droitard, peut tomber sur un type qui lâchera quelques blagues ethniques, ou expliquera que les juifs/musulmans/noirs/roms/[….] « exagèrent quand même », qu’il y a « des limites à ne pas dépasser », qu’on ne peut plus « rire de rien » - toute la colleque de platitude faiblardement réacques qui semblent constituer un terrain d’entente entre eux. Un terrain marécageux : Monsieur Droitard veut bien déconner en privé avec Monsieur Faf, s’en servir comme un confesseur-défouloir, mais pas plus loin ! Et il serait préférable qu’on ne les voit pas trop souvent ensemble en public…

 La droite modérée et extrême, c’est l’histoire de la tomate et de son concentré : d’un même produit originel, on en a tiré deux, pour le vendre deux fois, une fois pour le goût sans le fruit, une fois pour le fruit sans le goût – en l’occurrence, l’appareil de pouvoir séparé de la grande gueule et des idées radicales. Demeurent ainsi désunis, par la désorganisation chronique des uns et l’arrivisme des autres, ceux qui voudraient combattre mais ne le peuvent pas, et ceux qui le pourraient mais ne le veulent pas.

Désunis voire opposés : faire sauter l'UMP, Narine aurait bien voulu, c'est râpé. L'électeur semble approuver le statu quo parlementaire et se satisfaire fort bien de la copie pourrie, ne sollicitant l'impuissant original que pour pousser un coup de gueule épisodique. Le vote extrême "protestataire" par nature, c'est hélas pas tout faux. Simplement, cette opposition-là doit rester à jamais dans l'opposition.

* * *

Pour neuf fafs sur dix, si ce n’est plus encore, la dichotomie entre vie sociale et convictions est absolue. Nous menons des existences très cloisonnées, en faisant tout particulièrement gaffe à ce que le monde du boulot ne rencontre jamais le monde des idées. Selon les milieux et ce que l’on pèse économiquement (mieux vaut ne peser presque rien ou énormément), on peut se permettre de ne pas trop déguiser ses convictions ; les afficher avec une certaine outrance demeure imaginable pour peu qu’on y mette un peu de panache et qu’on s’abstienne de pontifier.

En se conciliant l’estime de l’entourage direct par la qualité de son boulot et le raffinement de ses manières, on peut même rêver de travailler un peu Monsieur Moyen par l’exemple, en lui démontrant qu’on a une vie moins merdique que la sienne avec des idées moins molles. Mais la frontière de l’acceptable s’arrête à ce folklore d’entreprise, où il faut bien que quelqu’un joue le rôle du grand malade flamboyant tout juste fréquentable. Qu’un pisse-copie ou un fouille-merde bénévole s’avise d’en faire trop de publicité à l’extérieur des murs et le recadrage de la hiérarchie interviendra en vitesse, sur l’air de «tu arrêtes tes conneries». La santé financière de l’entreprise, et donc sa réputation, prime sur les convictions de ses employés, priés de laisser leurs préférences sectaires au vestiaire, surtout celles qui défrisent les commissaires de la Correction.

Ce qui est politique, et qui traite donc du collectif, relève de la sphère privée exclusivement.

La boutique reste ouverte pendant les travaux de démolition des peuples blancs.

C’est dans ces conditions que certains rêvent d’organiser des boycotts avec l’appui d’hommes d’affaires qui partagent avec eux un certain dégoût du dreadlock et du tam-tam.

DES BISOUX AUJOURD'HUI, DES MISSILES DEMAIN

On pourrait aussi faire encore plus simple, et interdire carrément l'islam en France au motif qu'il n'est pas une religion mais un système politico-fasciste, à charge pour les nés musulmans ou convertis voulant rester en France d'inventer un nouvel islam qui porterait un autre nom et prônerait VRAIMENT amour, paix et tolérance...

Bisounoursez-vous ou dégagez.

Voilà la virile (oups - Christine!) détermination républicaine face aux mouzouls. Deviendez une VRAIE religion de tolérance et de bisoux, et vous aurez toute votre place en Frônce.  C'est pas mignon ?

L'agressivité, le sexisme, le bellicisme, l'adoration de la mort au nom de la cause - toutes ces caractéristiques de l'islam ne sont pas problématiques en soi. Elles seraient mêmes assez sympathiques. Le problème n'est pas que cette hostilité animale soit exprimée, c'est que ne lui réponde que des haussements d'épaules relativistes, des baissements de frocs démocrates, des applaudissements de  futurs dhimmis dévirilisés.

Il est bon et sain et naturel que l'Ennemi veuille vous manger la gueule et vous le dise franchement. Il serait bon et sain et naturel qu'on lui réponde avec la même rage outrancière.

Un temps pour la paix, un temps pour la guerre.

Il n'est pas anormal, psychotique, ni arriéré, de reconnaître la nécessité ponctuelle, circonstancielle, aussi éphémère que possible, du conflit. Ni tendre la joue gauche, ni faire semblant de ne pas avoir eu mal, ni mettre en prison ceux qui disent publiquement que vous avez pris une baffe. Simplement répondre à l'agression par l'agression, de préférence avec juste ce qu'il faut d'exagération pour passer à l'agresseur l'envie d'y revenir.

Etre civilisé et supérieur, ce n'est pas refuser avec dégoût de recourir à la violence. C'est admettre qu'elle est un outil parmi tant d'autres de résolution des problèmes, Un outil foutrement dangereux, salissant, qui peut vous apporter des emmerdes considérables, tout spécialement si vous n'êtes pas du tout familiarisé avec son usage, si vous êtes né dans une famille qui la rejette, à une époque qui la vomit. 

Il ne s'agit pas de foutre "cedant armae toga" aux cagoinces. Mais quand vous en prenez une énorme dans le cul et qu'on vous enfonce la gueule dans lesdites cagoinces au nom des prétendus crimes ouacistes de vos ancêtres, réagir comme un chien enragé sous cocaïne n'est pas seulement légitime, c'est nécessaire  et très moral.

Dans le passé, les républicains ont démontré tant et plus qu'ils étaient capables d'une telle folie sanguinaire. La Vendée en a gardé quelques vagues souvenirs. Il ne s'agit pas de faire de ses adeptes des sodomites passifs par nature -  menacée pour de bon, la démocrassie capitaliste n'aura aucun scupule à massacrer à grande échelle pour se maintenir.

Crevards patriotes ! N'oubliez pas QUI est votre ennemi principal, qui détient les plus massifs moyens de vous nuire et de saloper méthodiquement tout ce qui est sacré à vos yeux. Un jour ou l'autre, le régime en place vous fera le coup du "brusque réveil" identitaire et cherchera à vous enrôler dans ses troupes de choc pour casser quelques symboliques et inoffensifs barbus. Une fois mille Guantanamos bâtis à la va-vite, avec votre aide bénévole voire payante, il se dotera des moyens légaux et présentables de vous y expédier aux côtés des alqaïdistes qu'il veut vous faire embrasser aujourd'hui, et qu'il vous enverra poignarder demain.

30/08/2012

ECONOMIE DU MEPRIS

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Quel bourrin assumé, quel réac moyennement burné, quel lettreux vaguement fréquentable ignore encore, outre quelques châblons découpés chez Nitché, la fameuse tirade castelbrillantesque

 

Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux

On la savoure et la sert à autrui sans y réfléchir, avec des manières d'aristo ruiné fin-de-race (notez l'admirable corsé de l'expression, qui jamais dans notre histoire n'a eu tant de sens, simple et double), mais la comprend-on bien ? Un préalable serait d'avoir au moins feuilleté le bouquin dont elle est excisée, ce qui n'est pas votre cas, et pas le mien non plus, ce qui nous fait un point commun, friendisons-nous sur fessebouc, voulez-vous ?

Un épisode familial qui ne vous regarde absolument pas vient à peine de me faire goûter toute l'exaltante profondeur de ce lambeau de pensée.

Aux oreilles de qui croit vomir son temps et ses contemporains, elle sonne comme une suave mélodie militaire, une paradoxale incitation à la persévérance dans les excès contre lesquels elle met en garde. A nous en enivrer, nous nous portons, bien au contraire, à l'abus de mépris, l'ivrognerie de supériorité usurpée. Son incitation à la modération, dans une discipline dont les adeptes ne connaissent que ses outrances, n'est perçue - et surtout appliquée - qu'au second degré.

L'ami François-René nous parle de pédale douce et nous l'approuvons en l'écrasant contre le plancher.

Réaction jumelle aux pitoyables tentatives d'application du slogan nitchoïde Ce qui ne te tue pas te rend plus fort : il justifie avant tout l'autodestruction ludique et mièvre - le sport extrême de l'esprit - qui consiste à accélérer le vieillissement sans qu'on en tire la moindre force, ni la moindre noblesse, ne pouvant prétendre qu'à un cynisme un poil moins confortable et présentable que le premier connard venu, puisque les temps sont à l'ironie facile et à la dérision généralisée.

Et pourtant, foutre ! A-t-il assez raison, quand on l'écoute sans fioritures, au premier putain de degré.

De quelles réserves de mépris croit-on vraiment disposer ?

Qu'est-ce qui nous fait croire qu'on va pouvoir en distribuer à la Maddof ?

Le risque n'est pas qu'on s'épuise à l'imbécile tâche, bien sûr - mais qu'on y prenne un goût si profond que le geste punk se transforme soudain en pauvre routine. Mépriser d'office comme d'autres sont polis même avec les individus qu'ils haïssent. Différence réelle ? Zob.

Haine et mépris ont au moins ceci en commun qu'ils sont addictifs et vous rendent sacrément prévisible, et foutrement rigide. Ce n'est pas la façon la plus intelligente de survivre à long terme, en particulier quand on a la tripe en flammes et le caractère belliqueux.

Ayant claqué tout son mépris en arrosant des quidams qui ne méritaient que l'ignorance, on se retrouve fort dépourvu quand survient un cas digne d'une colossale obole. Epuisé, vidé, vampirisé. La sensation mentale évoque la physique, quand on a poussé un hurlement écorché et qu'une fois les poumons vides, on cherche à gueuler encore sans reprendre son souffle.

Le falbala littéraire est vaseux : dans les faits, je constate de facto que la haine et le mépris pratiqués a priori mènent à la dessication de l'âme, ou de ce qui nous en tient lieu. Un peu comme si l'on ne s'exprimait quotidiennement qu'en hurlant : comment traduire la colère légitime si l'on a les cordes vocales bousillées par la surenchère ?

Ceci rejoint cette citation de Voltaire, dont il ne me reste que des fragments amnésiaques, qui expliquait sa conversion tardive à l'optimisme pour d'élémentaires raisons de santé. Il faut, de toute évidence, se forcer à la bonne humeur et choyer sa propre naïveté, parce qu'elle nous fait, sur le long terme, bien moins de mal que la désabusion et la désespérance appliquée.

Comprenne qui pourra et/ou qui en aura quelque chose à foutre.

26/08/2012

DROIT AU BONHEUR

On n’a pas "droit à la culture". Comme on n’a pas le "droit au bonheur", ni le "droit à l’amour". Le bonheur, c’est une disposition de l’âme... l’amour, une grâce du cœur. Une culture se mérite et s’acquiert. Je ne crois pas à l’anglais sans peine, ni à l’école sans effort.

Depuis qu'il écrit seul au milieu des ruines, je trouve l'Ivane plus intelligible, je ne sais ce qu'en pensent ceux qui pratiquent sa prose depuis assez longtemps ? Quelques lunes de silence et le revoilà plus direct, plus compréhensible des pauvres cloches que nous sommes... Brigneau, je n'ai pas connu - trop chuiche, trop jeune, trop inculte, trop mytho, peut-être, pour avoir accès assez tôt à cette puissante prose... Mais est-ce assez beau, assez juste !

On a tous autour de nous, je suppose et extrapole, des bricolages de famille plus ou moins ratés. La conclusion que j'en tire est qu'il ne suffit pas de prendre les bonnes décisions au bon moment, mais qu'il faut encore en être, disons, physiquement, héréditairement capable. Comme s'il y avait un code génétique particulier qui vous rendait immunisé contre toute tentative de mener une existence un peu saine, équilibrée, simple et agréable. En d'autres termes, il y a vraiment des gens, quand bien même ils ne le feraient pas exprès, qui sont foutrement doués pour se mitonner une bonne grosse vie de merde, qui sont absolument imperméables au bonheur, parce qu'ils sont congénitalement incapables de la moindre espèce de discipline.

Mot-clé, là, les cocottes. Tout particulièrement pour les paumés style Votre Serviteur qui affectent d'en user pour se donner des airs avantageux : excellente échelle d'évaluation d'un interlocuteur, selon la gueule qu'il se compose en entendant ces trois petites syllabes. Oubliez tout blabla métapo ouacisto-bidule : pour heurter le libreupenseure de troquet en fin de soirée, parlez plutôt de l'art martial du bien-être et des stupéfiants sacrifices qu'il suppose pour n'aller que pas trop mal. Et dégustez les grimaces, les froncements, les écarquillements.

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Jamais été trop "biologiste", au sens d'explication fondamentale du comportement des groupes et des individus (comment voulez-vous être un nazi acceptable avec un tel relativisme ?), mais j'ai clairement la sensation qu'on est né ou pas pour avoir une vie pas trop merdique, comme on dispose ou non des muscles nécessaires à tel sport, tel combat, telle résillience suite à un abominable accident. Ce qui aurait tendance à me faire haïr plus férocement et durablement toutes les sectes politico-spirituelles qui depuis deux siècles et quelques prétendent imposer à l'humanité les recettes scientifiques de son bonheur éternel.

Oncle Adolf a reçu son abonnement éternel au Purgatoire démocratique pour avoir massacré X milliards d'Autres au nom des siens ; Staline, Lénine, Mao et consorts sont camouflés sous de pudiques burqas sophistiques parce que leurs nobles idéaux ne les ont pas prévenus de faire cent fois plus de victimes collatérales de leurs charmantes utopies. Il faut en conclure que tuer un homme sous l'accès de la colère est plus grave que d'en carboniser mille en prétendant agir pour leur bien. Tout humanisme est donc une suffoquante saloperie. Nous le savions, y revenir est superflu, et puis quoi ? Est-ce qu'on se prive d'un bon vin sous prétexte qu'on a déjà connaissance de sa suavité ? Depuis les années où j'ai dit tout ce que j'avais l'imbécile besoin de dire sur ce bleaugue de mes deux, à suivre ce beau précepte, j'aurais déjà fermé ma gueul depuis longtemps !

APESANTEUR

24/08/2012

BREIVIK EN CABANE

La tentation de condamner l'homme tout en bafouant ses convictions semblait pourtant irrésistible : déclaré timbré, le flingueur des fjords aurait subi l'ultime camouflet, passant du statut de nazebroque sanguinaire à celui de tâcheron de la mort de masse, bien en-dessous d'un Manson et ses théories apocalyptico-raciales... La justice des Enfants de l'arc-en-ciel lui a épargné cet affront. Pourquoi ? Par pragmatisme ?

12/08/2012

[BLAH BLAH BLAH]

African American students lack equal access to [blah blah blah], and they disproportionately experience [blah blah blah].

Ohhhh, I see: you meant made-up fake anti-minority discrimination conspiracy theories blaming mythical white “racists” for everyone else’s failure.

Unamusement Park - For those who like their hatred served with kittehs

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11/08/2012

LE JEU DE L'ETE

Une allusion insupportablement ouaciste et colonialiste et nostalgique du KKK et vous avez compris s'est glissée dans cette image, signalée pourtant comme amusante par le fort peu ouaciste Matin. Saurez-vous trouver laquelle ? Et calculer le temps approximatif qu'il faudra pour qu'elle suscite une popolémique digne des heures les plus connes de notre post-histoire ?

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