09/08/2008
POULES, FLINGUES, BRUIT
00:30 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
07/08/2008
UN MONDE DE LOPES
Un petit best-of d'un article beaucoup trop long et mal structuré (ah, les auteuRES...) d'une chroniqueuse yanqui pas spécialement fan de Cold Case. C'est assez rare pour mériter d'être signalé. L'original se trouve, pour quelques temps encore, ici. Pour les morceaux les plus dignes d'attention, suivez le guide :
Where have all the real men gone?
Top American columnist Kathleen Parker is causing a furore with her new book Save the Males, in which she argues that feminism has neutered men and deprived them of their noble, protective role in society
While women have been cast as victims, martyrs, mystics or saints, men have quietly retreated into their caves, the better to muffle emotions that fluctuate between hilarity (are these bitches crazy or what?) and rage (yes, they are and they’ve got our kids).
In the process of fashioning a more female-friendly world, we have created a culture that is hostile towards males, contemptuous of masculinity and cynical about the delightful differences that make men irresistible, especially when something goes bump in the night.
In popular culture, rare is the man portrayed as wise, strong and noble. In film and music, men are variously portrayed as dolts, bullies, brutes, deadbeats, rapists, sexual predators and wife-beaters. Even otherwise easy-going family men in sitcoms are invariably cast as, at best, bumbling, dim-witted fools. One would assume from most depictions that the smart, decent man who cares about his family and pats the neighbour’s dog is the exception rather than the rule. (...)
At the same time that men have been ridiculed, the importance of fatherhood has been diminished, along with other traditionally male roles of father, protector and provider, which are increasingly viewed as regressive manifestations of an outmoded patriarchy.
The exemplar of the modern male is the hairless, metrosexualised man and decorator boys who turn heter-osexual slobs into perfumed ponies. All of which is fine as long as we can dwell happily in the Kingdom of Starbucks, munching our biscotti and debating whether nature or nurture determines gender identity. But in the dangerous world in which we really live, it might be nice to have a few guys around who aren’t trying to juggle pedicures and highlights.(...)
By elevating single motherhood from an unfortunate consequence of poor planning to a sophisticated act of self-fulfilment, we have helped to fashion a world in which fathers are not just scarce but in which men are also superfluous. (...)
At the end of a school day, during which they have been steeped in oestrogen by women teachers and told how many “bad choices” they’ve made, boys are ready to make some really bad choices. They do not want to sit quietly and listen to yet more women speak soothingly of important things. (...)
Ultimately, what our oversexualised, pornified culture reveals is that we think very little of our male family members. Undergirding the culture that feminism has helped to craft is a presumption that men are without honour and integrity. What we offer men is cheap, dirty, sleazy, manipulative sensation. What we expect from them is boorish, simian behaviour that ratifies the antimale sentiment that runs through the culture. (...)
Surely our boys – and our girls – deserve better.
As long as men feel marginalised by the women whose favours and approval they seek; as long as they are alienated from their children and treated as criminals by family courts; as long as they are disrespected by a culture that no longer values masculinity tied to honour; and as long as boys are bereft of strong fathers and our young men and women wage sexual war, then we risk cultural suicide.
In the coming years we will need men who are not confused about their responsibilities. We need boys who have acquired the virtues of honour, courage, valour and loyalty. We need women willing to let men be men – and boys be boys. And we need young men and women who will commit and marry and raise children in stable homes.
Unprogressive though it sounds, the world in which we live requires no less. (...)
10:29 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (9)
02/08/2008
LA NUIT DES LONGS STYLOS
Du fait que je n'ai pas que ça à foutre, j'ai suivi de très loin le barouf provoqué par Siné et son rigolo faire-part de mariage sarkozien. De très loin, mais en savourant chaque parcelle comme du Bas-Armagnac hors d'âge. C'est encore meilleur que la guerre des prébendes entre Mrapeurs et Licrasseux ou les Dieudonneries à répétition. C'est plus interne et fratricide, un déchirement de gueules entre Geishas de la Bien-pensance, une interminable Nuit des Longs Stylos où castrats de l'humour et châtreurs d'infos s'envoient étrons fumants et procès pour nazisme à la figure. Les symboles vivants de notre décadence culturelle sont partis dans un delirium collectif qui décrédibilise encore un peu plus leurs poses morales et brouillent les démarcations bien nettes entre Citoyennitude et incitations à la guerre civile.
J'A - DORE.
Il semble assuré qu'une fois la poussière retombée, on n'y verra pas plus clair et rien n'aura changé de manière décisive. L'estremgoche continuera à (de? je ne suis jamais sûr) transformer notre quotidien médiatique en une compilation des pires scènes de l'insoutenable Tambour de Schlöndorf. Bêtimonde ! Bim bim bim bim bim ! Huuuuuuuuuuurglh ! Le Circus Mongolus n'a de loin pas fini sa tournée au milieu des ruines de ce qu'était l'Occident, avec ses clowns chasseurs de poux nazis et ses équilibristes de la Liberté d'Expression variable.
N'empêche que le spectacle de ces charognards se mordant les tibias est un réconfort gratosse et plus qu'estimable. On ne peut qu'espérer qu'il dure aussi longtemps que possible, qu'on aura un bis, des excommunications laïcardes en cascade, des bastons d'antipapes défroqués.
Dans cette affaire, tous les protagonistes sont ridicules, crispés, boursouflés d'égo, enivrés de leur dérisoire importance. Impossible de prendre parti, de se résoudre à en trouver un moins con que l'autre. Des grand-mères s'échangeant des coups de sacs à main pour un napperon brodé auraient plus de classe. Mais pour le show se poursuive, il serait préférable que Siné persiste et signe, en rajoute, en fasse des tonnes. Nous sommes donc plus ou moins contraints de soutenir le dinosaure ex-charlien, un peu comme on surexcite un coq pour que le combat soit plus haineux.
Du sang et des plumes !
13:50 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (11)
01/08/2008
DROITS & DEVOIRS DU PATRIOTE
En ce jour dégueulassement pluvieux de la Fête des Suisses, 708è anniversaire (edit : 717è, putain...faudra se lever tôt pour faire plus con que celle-là) de la Confédération mine de rien, le Patriote :
- doit organiser ou participer à une bastringue, feux d'artifices facultatifs, bûcher indispensable, saucisses selon les goûts. Il est dispensé de chanter l'hymne national, qui comme son nom l'indique n'est pas un hymne mais un putain de cantique, où la Patrie n'apparaît que comme fond d'écran à un Dieu qui s'invite à chaque foutu couplet. Il sera bienvenu d'instruire les ignares et de leur réciter le second verset de l'hymne original, traîtreusement remplacé en 1961 par va savoir quelle Commission Officielle de mange-merde.
- peut se prendre une Gonflée Fédérale pour autant qu'il conserve cette dignité minimale qui ne s'apprend pas mais dont les plus doués peuvent s'inspirer en regardant à nouveau Un Singe en Hiver ou Les Tontons Flingueurs. Il veillera à consommer local et à boire cul sec au moins un demi-litre d'eau plate avant de dormir pour que Pazuzu, démon de la gueule boisée, l'épargne à son réveil. Sérieux. C'est aussi simple qu'efficace.
- aura à coeur de rappeler à chacun que le drapeau national est le plus beau de la planète - non point par chauvinisme, bien que le chauvinisme soit toujours plaisant à afficher, mais parce que c'est le seul qui soit carré et d'une perfection géométrique aussi inégalable. Insister sur la symbolique du sang auprès du public cosmopolite. Casser les couilles des païens en parlant de la croix. Briser celles des cathos en invoquant d'autres croix de Sombre Mémoire qui seraient du meilleur effet. Et penser à jeter des objets salissants aux malsains abrutis qui ont osé insulter la Nation durant l'Euro en affichant des étendards sponsorisés par des agences de voyages ou défigurés par la silhouette d'un pousseur de balle en shorts.
- pourra digresser, s'il a le bonheur d'être Vaudois, sur la formidable devise de l'étendard cantonal, en développant l'idée que séparer Liberté et Patrie revient à choisir entre la bite et les couilles. Toute autre analogie moins absconsement pornocrate est admise si elle paraît susceptible de mieux faire passer le message.
15:43 | Lien permanent | Commentaires (3)
28/07/2008
PERSONNE NE COMPRENDRA CA
... mais ça n'a aucune importance. Ca m'a fait avaler de travers mon coup de rouge nocturne tant ça m'a mis de bonne humeur. Déjà que l'original était fendard et inaudible... Mais alors là ! Une reprise unplugged et bucolique d'Anal Cunt, il fallait oser.
A comparer avec l'original (le clip semble est de toute évidence apocryphe)
Le punk était mort mais A.C. en a si joliment violé le cadavre que ça rent la nécrophilie très glamour. Quiconque ignore l'existence de ce trio est un béotien. Quiconque le méprise est un fan de Phil Collins ou de Whitney Houston.
00:44 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (6)
25/07/2008
MAD MAX DEVRA ENCORE ATTENDRE
11:23 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)
TERRITOIRE, FOLIE ET RIANTES PERSPECTIVES
Une manière simple de trancher tous les débats d'un seul coup. En revenir, tout simplement, basiquement, instinctivement, à la notion de Territoire. MA terre, avec les gens dessus qui ont MA gueule, et qui adoptent vis-à-vis d’elle la même attitude que MOI. Lignée, enracinement et civilisation mis sur un même plan. Qu’aboient les chiens philosophes, ce sera cette caravane ou un interminable cortège funèbre.
Plus de blabla pro-libéral ou socialisant. Plus de débats sans issue sur les contradictions des totalitaires-libertaires d’en face. Plus aucune explication à personne. Et surtout, nom de dieu, plus de tractations sur les alliés potentiels chez les uns et les autres, d’autant plus sordides qu’elles ne mènent à rien de concret.
Soutenir les Palestiniens parce qu’ils se font voler leurs terres, ou se ranger du côté d’Israël parce qu’ils défendent leur identité sans prendre des gants ? Prendre pour modèle les moudjahidins qui ont les couilles d’aller jusqu’au bout de leurs convictions, ou compter sur les laïcards de troisième génération pour mettre leurs cousins illuminés en quarantaine ? Lutter avec les Damnés-de-la-Terre contre l’impérialisme yanqui, ou se rapprocher de nos frères américains confrontés aux mêmes menaces que nous ?
Sérieusement, à quoi pensent les gens qui se posent de telles colles ?
Personne ne veut s’allier aux Culs Blancs d’Europe qui ne se définissent que comme tels ! Punkt Schluss. Nous sommes absolument seuls et dans l’état où nous sommes, nous ne pouvons pas même compter sur nous-mêmes. En ce sens, les formes actuelles de dissidence, qu’elles proviennent de l’ultra-gauche ou de l’ultra-droite, ne sont que des guignolades sinistres, qui survivent par procuration, par l’intermédiaire de la révolte des autres.
Chez les Divers, on ne se pose pas ce genre de grandes questions métaphysiques. Ils amalgament avec joie islamisme radical et laïcité consommatoire. Ils se sentent d’Ailleurs tout en appartenant pleinement à Ici. Très amis avec la Gauche apatride, tout en adoptant les valeurs de la Droite économique. Un gigantesque foutoir idéologique et culturel, impossible à analyser en profondeur. Impossible, surtout, à contrer de manière doctrinale précise, parce qu'il ne s'agit pas d'un discours proprement dit.
S’il nous vient un jour, à nous aussi, l’inspiration divine de la fermer et d’agir, alors toutes nos gamberges préalables n’auront plus de sens, parce qu’elles appartiendront à des catégories – politique et doctrine – vides de sens. Elles sonnent déjà creux depuis longtemps, mais comme notre vie culturelle est absolument figée, et que mal gagner une demi-vie comateuse occupe l’essentiel de notre temps, on peut encore faire semblant d’y croire. Prendre position sur des « questions sociales » dans le courrier des lecteurs. Voter pour un candidat compétent aux élections cantonales. Soutenir les producteurs de légumes bios. Avoir une vie Citoyenne, quoi. Et ne pas se contenter de hurler des insanités dans son coin, comme le clodo du quartier qui voit des visages dans les cumulus. Suivez le regard du type dans le miroir.
La solution à notre pourrissement collectif ne sera pas politique, parce qu’aucun parti ne peut réfléchir et agir dans l’optique d’une destruction complète des structures gouvernementales et économiques. S’il y a quoique ce soit à attendre d’une Révolution, il faudra qu’elle se focalise exclusivement sur des questions de culture et d’instincts, choses que les plus brillants penseurs du monde moderne sont infoutus de simplement cerner. Pas d’uniforme. Pas de cri de ralliement. Pas de militantisme en-dehors de faire des gosses, de leur apprendre à ne se laisser marcher dessus par personne, et de les faire grandir dans l’environnement le moins pathogène possible.
Atteindre ces trois objectifs constitue déjà un boulot de malade pour un couple ordinaire.
La solution ne sera pas doctrinale non plus, parce qu’il n’y a pas de méthode scientifique pour définir sur le papier qui est ce « NOUS » fondamental. Le sang seul ne suffit pas, ça crève les yeux. La codification du comportement désiré n’est pas possible. L’élaboration d’un corpus de valeurs communes est un passe-temps de névropathe – il n’en restera pratiquement rien si d’aventure une belle grosse situation de crise les met à l’épreuve. Quand il s’agit de ramener à bouffer et de ne pas servir de casse-dalle aux barbares, la moralité a comme tendance à se faire discrète.
Nous avons amplement fait le tour des problèmes. Nous savons ce qu’il en est. Nous pouvons encore en discutailler des siècles, danser autour du cadavre, ce qu’il faut faire est limpide. Il ne nous manque que la dose minimale de folie pour passer à l’acte. C’est peut-être en cela, et en cela seulement, que l’époque présente est porteuse d’un certain espoir : avant de claquer, nous serons pour la plupart devenus cinglés et nous aurons perdu tout ce qui justifiait encore un peu nos vies. Qui sait alors ce dont les plus atteints seront capables.
Pas grand-chose, probablement. S'exploser accidentellement la face dans sa cuisine, en préparant la destruction d'une sculpture citoyenne.
Un destin ridicule à la Robert Paulson. C'est sans doute mieux que rien.
00:33 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (7)
22/07/2008
SMS = SS !!
Nous atteignons un comble dans l'horreur. Nous savions que les femmes étaient victimes de la violence des hommes, et que les étrangers travailleurs courageux et bien intégrés se faisaient persécuter par les hordes nazebroques à la solde du Grand Libéral. Pour les gourmets, voici un merveilleux panaché, puisque la victime est à la fois femme et exotique. Mais Française. Mais exotique. Mais Française. On n'est pas exactement sûr ; il semblerait qu'on puisse être les deux à la fois. C'est compliqué, voyez, parce qu'on sait que les Français sont wacistes, mais il y a des Troisième-Génération qui sont aussi Français, ce qui devrait faire d'eux des fafs en puissance. Pour différencier les uns et les autres, il suffirait de s'en tenir au faciès, mais c'est précisément ça l'essence du wacisme. Ma pauvre caboche, misère ! Etre progressiste, c'est vraiment pas un truc pour les bourrins.
Qu'importe : nos téléphones portables, déjà coupables de cuire des oeufs à la coque, deviennent l'instrument de la Peste Brune. L'heure est grave, et autres manifestation d'indignation citoyente cytoïenne cystite fait chier à la fin.
Le 8 juillet dernier, la chaîne Virgin 17 diffusait un sms raciste, durant le clip de Nadîya et Enrique Iglesias "Tired of being sorry", avant d'être mise en demeure par le CSA. Dans un entretien accordé au "Parisien", ce matin, la chanteuse Nadîya se dit "scandalisée, blessée et choquée" par ce message dans lequel on pouvait lire "A MORT tous les [...] et autres sales races de France". elle affirme : "Mon rôle est de fédérer toutes les nationalités. Ce SMS touche à des choses graves et renvoie aux génocides. Je suis née en France, au pays des droits de l'homme... Pour moi, c'est un retour en arrière extrêmement violent. Je suis scandalisée." Pour s'excuser, Virgin 17 a envoyé un bouquet de fleurs à la chanteuse qui n'hésite pas à répliquer : "Je m'en fiche des fleurs ... Ce que je veux, c'est qu'ils diffusent un bandeau sur mes clips pour rappeler les valeurs que je défends, celles du respect et des droits de l'Homme".
Affreux, Affreuses, saluons bien bas le courage et la dignité de cette nouvelle Marianne face à l'outrage néo-vychiste téléphonique. En signe de solidarité, mettons-nous aussi sur les yeux un bandeau droit-de-l'hommiste.
Et des bouchons dans les oreilles. Ca devrait rendre ses clips beaucoup plus supportables.
En même temps, si elle optait pour une carrière de vendeuse d'assurances par téléphone, ce genre de désagréments lui arriverait moins souvent, sans qu'elle doive pour autant renoncer à ouvrir son claque-merde pour gagner sa vie. Et puis, aussi, quelle belle revanche sur cet instrument du diable qui, comme l'observait finement Guitry, nous transforme tous en domestiques !
Mais ils sont comme ça, les artistes : frondeurs, accros au risque, bravant tous les dangers de la jungle moderne. Rien à faire, putain, c'est un bel exemple, ce petit bout de femme.
13:17 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (8)
21/07/2008
LA REDEMPTION PAR LA DEGLINGUE
19:16 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2008
APPETITE FOR DESTRUCTION
Les jeunes voyous du rock'n'roll chambardent les rues du monde entier. Ils envahissent le Louvre et vitriolent la Joconde, ils ouvrent les grilles des zoos, des prisons et des asiles d'aliénés, ils crèvent les conduites d'eau au marteau pneumatique, défoncent à la hache le plancher des toilettes dans les avions de ligne, tirent à la cible sur les phares, liment les câbles d'ascenseur jusqu'au dernier toron, relient les tuyaux d'égout aux canalisations d'eau potable, jettent dans les piscines requins et pastenagues, anguilles électriques et candirous (minuscule poisson de la famille de l'urogymnus qui hante certains fleuves mal famés du bassin de l'Amazone, ressemblant à une anguille miniature dont la taille varie de quelques millimètres à cinq centimètres, le candirou s'insinue dans l'urètre ou l'anus du baigneur imprudent - ou encore, faute de mieux, dans une chatière de dame - et s'y cramponne à demeure avec ses petites griffes acérées, tout cela dans un dessein qui reste quelque peu obscur étant donné que nul ne s'est offert jusqu'ici pour étudier in situ le mode de vie du candirou), s'affublent en pirates pour éperonner le Queen Mary de plein fouet dans le port de New York, jouent aux James Dean au bord des falaises avec des autocars et des avions de transport, infestent les hôpitaux (déguisés en internes avec blouses blanches, hachoirs, scies et scalpels longs de trois pieds, ils démoulent les paralytiques de leurs poumons d'acier, singent leurs hoquets de suffocation en se trémoussant sur le carrelage les quatre fers en l'air, la langue pendante et les yeux révulsés, administrent des clystères avec des pompes à bicyclette, débranchent les reins artificiels, coupent une femme en deux avec une scie chirurgicale à quatre mains), lâchent des hordes de cochons grognonnants dans les coulisses de la Bourse, font caca sur le plancher de la salle des séances des Nations-Unies et se torchent avec les traités, les alliances et les pactes...
13:19 Publié dans Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (5)
18/07/2008
STAR SYSTEME
"David Guetta : star ou pas ? "
"A 40 ans, le beau David cartonne avec chacun de ses morceaux et parcourt le monde avec ses platines : succès mérité ou pas "
Voilà ce qu'on pouvait voir sur la page d'accueil de Yahoo ! aujourd'hui. J'archive avant que ça soit corrigé, parce que c'est vraiment trop bon.
12:34 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2008
HOMMAGE
Cassie likes it in her hand, Cassie's dead inside
I came to fuck the open wound, so hold it open wide
Cassie loves to swallow, this bleeding will not stop
I left cassie hollow, cut you with my cock
Acid Bath - Cassie Eats Cockroaches
11:50 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2008
SOUVENIRS, SOUVENIRS
En ce samedi 12 juillet, dix ans après, souhaitons tous une joyeuse branlette collective aux adeptes de la France Blaque-Grise-Beur.
10:58 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)
11/07/2008
DECROISSANCE
L'Amiral Woland se demande il y a peu à quoi jouent ces post-fafs chez qui l'idée de décroissance ne provoque pas des troubles digestifs, du fait de l'abyssal gauchisme de la plupart de ses adeptes. Quelques lunes plus tôt, l'ami Tcherno partageait un tel scepticisme. Ici même, un commentateur disait ne pas "voir de problème avec le croissance et la consommation". Le fait est que se faire plus bolche-que-les-bolches, c'est assez fashion chez de nombreux dissidents, et ça ne date point d'hier. Et quand Alain de Benoist pompe carrément le titre d'un de ces bouquins à celui du penseur incontournable du courant en question, c'est sûr que ça ne fait rien pour crédibiliser la démarche.
Je ne vais pas me lancer ici dans une défense bien charpentée de la décroissance ; je ne suis pas un militant, à peine un sympathisant, qui pioche où il le peut des outils de destruction du consensus. Ce que je propose ici n'est qu'un modeste exercice de prise de recul par rapport à nos obsessions routinières et à nos cibles favorites. On se calme. On respire. On fait temporairement abstraction des dreadlocks, des références pourraves, des hystéries antifas, et on observe avec sérénité le fond du message. Avec cette simple méthode, "on" risque d'être sacrément surpris. Faites vos propres recherches, si vous savez quelle portion de votre temps vous osez perdre. Pour ma part, je pose ici quelques éléments qui expliquent mon soutien absolu au principe de décroissance.
D'abord parce que je hais la ville, le néon, le bitume, l'encombrement humain et ses promiscuités dégoûtantes, la transformation de la nature en Espaces Verts bigbrotherisés. Les quinze premières années de ma présence sur cette planète se sont passées à proximité immédiate de bois, de rivières, et de champs qui, même industrialisés, contrôlées, stérilisés, exhalaient encore les traces d'un parfum de liberté capiteux. De ma piaule, la capitale semblait un lointain jeu de construction, dont les vitres scintillaient en orange au crépuscule. Fin septembre, les jours s'amorçaient souvent dans des brumes noyant l'horizon dans un flou spectral, dévorant la réalité comme une merveilleuse répétition de fin du monde. En hiver, la neige pouvait rester blanche des semaines entières, tandis que les rues du centre le plus proche se couvraient en quelques heures d'un magma gris-noir déprimant. Le lait en brique n'était jamais qu'une solution de secours, la laiterie n'étant qu'à trois minutes à pied. La Croissance, ses mercenaires et ses curetons ont programmé la mort du paysan et de son environnement. Quiconque a connu un tel cadre de vie ne peut qu'éprouver une haine personnelle pour le cancer déshumanisant qu'on ose encore décorer du nom de Développement.
Ensuite parce que toute forme de publicité me heurte comme une insulte ad hominem. Il y a plus de propagande Citoyenne dans dix minutes de réclames que dans trois heures de débat électoral. Vous faites confiance, vous, à quelqu'un qui vous fixe et qui vous sourit dans la rue, en espérant vous endetter pour dix ans ? Pas moi, et c'est pareil pour une affiche ou un spot. La pub est un crachat permanent dans la gueule de l'individu et des groupes. La pub instrumentalise tout, dégueulasse tout, récupère tout y compris les tentatives de détournement. La pub, c'est le harcèlement sexuel et boulimique en continu, c'est la défiguration du paysage le moins admirable, c'est la Déesse ultime de Festivus Festivus, c'est la réduction du quotidien à l'enfilade de bouffe dans la gorge, de bites dans le cul et de coton dans la caboche. Bardèche l'a compris et écrit avant tout le monde. Mais je suppose que lui aussi était un cavernicole trotskard à poils gras ?
Enfin parce que c'est au nom du maintien de notre style de non-vie que sont laminées les traditions, déportées des populations immenses, prônés le Vivrensemble et la Mixité. Nous sommes certes cornaqués par bien des salopards dont la mystique se résume à l'avènement de l'Homme Gris, mais ce n'est pas cela qui alimente la machine à déraciner les peuples. Les élites du Marché Global se convertiraient au nazisme en vingt-quatre heures si le Wall Street Journal se piquait de démontrer une supériorité économique du Troisième Reich et la nécessité impérative de ne plus embaucher que des traders blonds aux yeux bleus pour maximiser les profits. Ce qui leur importe avant tout est de traiter les bientôt sept milliards que nous sommes comme des ressources (sous-)humaines, consacrant exclusivement leur temps de coma éveillé à maintenir le rhytme des flux de marchandise et des capitaux. En ce sens, notre disparition en tant qu'ethnie n'est qu'une incidence, un heureux hasard qui leur permet d'embrigader dans leur cirque funèbre tout ce que l'Occident compte de traîtres, de leucophobes et de colonisateurs à rebours. Rien de tout cela ne les a jamais empêché de tapisser de bombes le Moyen-Orient ni de cautionner en silence les plus abominables boucheries africaines.
L'utopie proposée par les tenants de la décroissance n'est pas un modèle de société idéal. Il ne s'agit pas (du moins pas que) d'une révolution "pastèque" adaptée au goût du jour. Son message essentiel est un appel au boycott, au sabotage et à la désertion de cette Armée de Clones surendettés, décérébrés, MTVifiés qui se prétend encore une "Civilisation". Ses penseurs et ses zélotes idolâtrent encore la Démocrassouille et les Drouadloms ? Rien à foutre ! Ses principes de base sont en plein accord avec ce que croit et souhaite tout patriote conséquent et intégral. Illustration avec ce texte de Serge Latouche, auquel je souscris de bout en bout :
13:39 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (17)
06/07/2008
LE METISSAGE, ARME CONTRE LE SUICIDE DES JEUNES
Zapper sur MTV, MCM ou M6 est certes une activité éprouvante pour les nerfs et la libido, mais ça reste incontournable pour capter l'essence de son époque. On peut même y trouver des remèdes inédits contre les ravages du désespoir adolescent.
Quand on est ado, petit, obèse, coiffé comme un cul, les dents farcies de bagouzes, avec une morphologie qui louvoie entre mâle et femelle et qu'on n'a rien pour soi à part une bonne diction, on n'a pas trente six mille options.
Soit on est courageusement réaliste, et on fait avec l'ingratitude de la Nature jusqu'à ce que ça s'améliore un peu, ou qu'on n'en puisse vraiment plus avant le premier "appel au secours", en espérant qu'on ne ratera pas. La morale Citoyenne condamne, ça fait moins d'argent en perspective pour nos retraites, c'est salissant, et seuls une poignée d'esprits morbides y verront un acte courageux autant que noble.
Soit on se rappelle qu'on a quand même une hérédité à moitié Diverse et que l'industrie du disque, heureux hasard, a des critères défiant plusieurs millénaires de conception de la beauté et du ridicule. Dans ce dernier cas, on peut facilement devenir un "artiste" et faire son entrée dans les charts plutôt que dans les stats de suicide juvénile. C'est bon pour le biznesse, ça promeut le Vivrensemble, ça ne fait de mal à aucun crétin dégénéré, ça fout les fâschystes en rogne et ça sauve de jeunes vies innocentes.
Le choix est donc sans appel.
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05/07/2008
L'ORGANE FLINGUE L'ECOLE
Et qu'est-ce que ça fait du bien.
Pour ceusses qui ne l'on pas encore fait, pensez à lire aussi ceci, qui disait à peu près la même chose il y a quelques lustres.
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03/07/2008
MOTIVATIONS JIHADISTES
Dixit une analyse, parue il y a bientôt un an, sur les poseurs de bombes autochtones, convertis à l'islamisme explosif.
Ce n’est pas qu’on « connaît encore mal », c’est qu’on ne veut toujours pas comprendre. C’est ça le problème des évidences qui crèvent les yeux : c’est gros comme un camion et ça bouscule tant d’habitudes mentales qu’on a de la peine à leur faire de la place. Se chauffer au sein du Clan et bouffer du Yanqui, vous dites ? Fouteries. Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, scrutateurs fébriles de l’actu : vous pourrez y contempler une fois de plus les effets ravageurs de la famine spirituelle, et du désespoir d’hommes dont leur civilisation n’a plus besoin.
Alors oui, je sais : c'est l'argument-maillet des pro-Palos. Les camps de prisonniers, la pauvreté, l'injustice, pas de respect du Droit à la Carte Visa, und so weiter, comme quoi ça mène au terrorisme, "arme du faible". Si vous êtes convaincus que la simple lecture du Coran rend barjot, autant cliquer sur Retour. Bibi continue à causer de ce qu'il se passe ici et maintenant, en laissant volontiers keffiehs et kippas se bouffer la gueule comme bon leur semble dans leurs oasis.
Vous débarquez, enfant mâle plus ou moins désiré, dans une famille très ordinaire d’Occident, une famille où Papa ne s’investit pas des masses et où Maman est forcée de combler les espaces vides. Votre enfance se déroule dans un calme relatif, avec pour rares repères moraux l’obligation de ne pas faire chier les gens et de ne pas trop vous défendre contre les enculés qui vous pourrissent l’existence (ça pourrait les énerver, et puis il faut les comprendre, ils souffrent). Si vous êtes plutôt du genre à pourrir celle des autres, on vous fait rapidement comprendre que vous avez un gros problème et que le choix est entre la prise quotidienne de Ritaline ou la mise à l’écart de la société.
Durant votre adolescence, vos héros sont d’antiques révolutionnaires depuis longtemps disparus ou des rebelles sponsorisés inoffensifs. Les notions de courage, d’endurance, de virilité, d’honneur, de respect de la parole donnée, sont des choses dont vous entendez souvent parler, mais que jamais vous ne voyez appliquées dans « le monde réel » : le monde des profs, des maîtres d’apprentissage, des recruteurs, des employeurs et des offices de placement. Vos tripes bouillonnent de rage créatrice mais, neuf fois sur dix, elle n’est pas « rentable » ; il vous faut faire le deuil d’une vocation ou celui d’une bonne insertion dans le circuit économique. On vous a appris à être un bon p’tit gars, vous voilà donc en pleine Zone Grise, satisfait de rien ni personne, surtout pas de vous-même.
Ce destin misérable s’applique tant aux Blanchouilles désorientées qu’aux allogènes écartelés entre patrie inconnue et terre d’accueil méprisable.
Les fois où vous n’étiez pas absent, ou bourré, ou shooté, ou les mains pleines des seins de la voisine de table, les cours d’Histoire vous ont laissé des impressions confuses. Le passé du continent est plein d’échos furibards, l’air des cathédrales et des forteresses distille un parfum éventé mais encore ensorcelant malgré les siècles et l’oubli. Derrière ces litanies de dates et de lieux-dits à apprendre pour passer l’année, vous devinez l’ombre des hommes, des foules, des élans irrationnels mobilisant des masses innombrables, des Nations éventrées ou conquérantes. Sacres et régicides. Révolutions et lauriers. Arches de triomphes et monuments aux morts.
Mais il ne reste de tout cela que des vestiges salis, gribouillés, recyclés, profanés. Tout autour de vous, du sordide, du médiocre, du minable. Les éveilleurs des foules leur chantent des berceuses créoles. Les révolutions servent à vendre des bagnoles en leasing. Les étendards qui claquent au vent chantent la gloire des supermarchés et des stations service. Pour toute prière, des chartes d’entreprise. Pour toute noblesse, deux minutes de temps d’antenne. Pour toute charité, des chèques humanitaires. La montagne a accouché d’une souris comptable. Quelle place pour le moine-soldat dans cette basse-cour crépie de guano ?
Parce qu’il en reste encore, des aspirants Croisés, m’sieurs-dames ! Deux siècles de cartésianisme halluciné et d’impérialisme boutiquier n’ont pas encore pu en arracher toutes les racines. Chaque génération amène avec elle sa poignée de mystiques, qui attendent leur ordre de mission, qui se plieront à n’importe quelle discipline pour faire quelque chose de cette flamme intérieure avant qu’elle ne les consume. Et il y en a, hélas ! qui ne bandent qu’à moitié en patrouillant dans des entrepôts, en donnant la chasse aux tagueurs ou en militant pour l’abaissement de l’âge de la retraite. Ils ont besoin d’une ivresse plus grande, de défis plus absurdes, d’un Ordre plus exigeant. Mais il n’y a rien pour eux dans notre Wall-Mart mondial. Ceux qui ne veulent pas en protéger les rayons ni en nettoyer les chiottes sont priés d’en sortir et de crever discrètement.
Des années passent ainsi, dans un brouillard poisseux, à danser mollement au fin bord d’un abîme spirituel horrifiant. Plats préparés, Droits Humains et Plan de carrière. Voilà votre quotidien, semaine après semaine, pimenté ça et là de bastons d’ivrognes, de plans-culs misérables, de pics d’ennui qui fissurent l’âme en silence et la saignent lentement. Ne pas parler trop fort. Ne pas avoir d’avis trop tranché. Ne pas froisser la sensibilité d’autrui. Suivre l’avis de bobonne, plus douée en calcul que vous. Se faire à tout ce qui nous répugne, parce que c’est la vie, parce que le Marché fonctionne comme ça, parce que ces factures ne vont pas se payer toutes seules, parce que tout le monde pense que votre crise d’adolescence s’est assez prolongée comme ça.
Aménager son tiroir de morgue aussi confortablement que possible, en se disant qu’après tout, ce n’est pas si mal et qu’il y a presque de la place pour un mouflets ou deux, au fond, près de la poignée.
Et c’est alors que s’ouvre dans votre vie inepte une porte de sortie lumineuse, inespérée, incompréhensible. Elle mène vers un monde où la notion de Sacrifice n’est raillée par personne, où le Combat est un devoir autant qu’une grâce, où la vaillance, la virilité forcenée et la persévérance contre l’hostilité de tous ne sont pas des symptômes de désinsertion sociale.
Voilà qu’on vous explique que cette rage qui vous habite a un sens que vous-même ignoriez. Voilà qu’on vous offre l’occasion de prendre votre revanche sur le Grand Hospice Occidental, si impatient de vous voir rentrer dans le rang ou disparaître. Voilà qu’on vous incite à participer à une nouvelle Guerre Sainte, pour un Dieu qui n’a rien à foutre de tendre la joue gauche et d’aimer ses ennemis. Voilà qu’on vous propose un uniforme que ne déshonore aucune compromission avec des civils méprisants, ni aucune fiche de paie dérisoire, ni aucune entrave idéologique empêchant d’écraser la racaille.
Voilà qu’on vous permet, en un mot, de reconquérir votre dignité de Guerrier au chômage technique et moral. Et il faudrait qu’on refuse de comprendre les motivations d’un tel passage à l’acte, si barbare et aveuglément destructeur qu’il soit. Pas étonnant que les droitards les plus décomplexés aient sauté sur le discours sécuritaire – ça leur offre un prétexte en or pour répondre « Salauds de pauvres ! » aux gôchisses qui leur bassinent du « Salauds de riches ! » depuis des lustres.
Les pauvres, en l’occurrence, sont ces hommes paumés, obsolètes, à qui l’on claque quotidiennement la gueule parce qu’ils ne s’imaginent pas un avenir de vigile ou de Citoyen-Délateur. Misère affective, misère familiale, misère spirituelle, autant de privations secrètes et intégralement méprisées par nos Maîtres à-ne-pas-penser qui font flirter les individus fragiles avec leurs ultimes limites. Chacun d’entre eux trouve sa « solution de continuité », sa rupture salvatrice, pour encaisser les pressions tacites de la Machine à formater les peuples. Le suicide pour certains. La prédation économique pour d’autres, qui deviendront les salauds de demain, icônes modernes, Canonisation assurée le jour où le Vatican sera coté en bourse (ce qui ne saurait tarder, si l’on considère ceci) .
La Nature humaine n’a pas horreur du vide - elle en crève, ni plus ni moins. Et c’est bien le vide spirituel et moral qui caractérise l’Occident, bien plus que son développement technique ou son obsession de remplir les maternités de petits hybrides. C’est cette carence dramatique qui fait exploser le recrutement des jihadistes les plus orthodoxes, que ce soit en terre d’Islam rongée par la décadence occidentale ou au cœur même de notre tumeur civilisationnelle. C’est aussi elle qui passionne tant d’intellos vermoulus pour les sectes les plus idiotes (l’Ordre du Temple Solaire n’était pas vraiment un club pour attardés) ou tant de bobos pour la Kabbale light ou le bouddhisme New Age.
Gueulez tant que vous voudrez, hystéros de l’anti-coranisme à toute berzingue : ce n’est pas le « terrorisme » hallal qui bousille l’Europe à coups d’une bombe tous les semestres, c’est notre propre carence en obscurantisme librement assumé, cette cruauté nécessaire dont personne ne parlera jamais mieux que Raspail.
Ce ne sont pas les poseurs de bombe qui sont fous de haine, ce sont leurs cibles qui ne le sont pas assez.
13:35 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (12)
30/06/2008
PASSAGE A L'ACTE
13:04 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (3)
RIEN A RAJOUTER
<< Le moteur de la croissance, c’est la consommation. Et la consommation engendre la croissance. La consommation, c’est l’accumulation. L’accumulation, ce sont les déchets, des montagnes de déchets, des montagnes de merde. La croissance c’est la catastrophe exponentielle. La croissance c’est le pourrissement, c’est la laideur. >>
01:09 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (4)
25/06/2008
INFORMATION JEUNE ET FUN
Le pain gonfle et bronze tranquillement au four. Il a levé bien quatre heures, la levure shootée à l'eau chaude additionnée de mélasse. Ca aura de la gueule, mais qu'en est-il du coût exact par rapport à un kilo de pain dans le commerce ? Avec les matières premières qui prennent le monte-charge pour la potence, difficile à savoir. En bon cybercitoyen, je ne sors pas demander à mon boulanger - qui de toute façon n'est qu'un revendeur d'éponges salées qui sèchent trois heures après achat - mais je demande à Gougueule. O surprise, c'est le site d'un torchon local gratuit qui me répond :
Combien coûte le pain, le lait ? Selon une étude, une majorité des Suisses ne le sait pas. (...) Sur 500 consommateurs, seuls 4% peuvent dire le prix exact d’un article de consommation courante, selon un sondage. (...) Comment expliquer cette méconnaissance? La qualité des produits et la proximité du lieu d’achat jouent un rôle plus important que le prix dans la décision d’achat, à en croire une étude (...)
Finalement, je crois que je vais aller demander au revendeur d'éponges.
17:37 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)